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Les CF-18 canadiens au Koweït, en attendant d'intervenir contre l'EI

Written By Unknown on Kamis, 30 Oktober 2014 | 16.06

Les avions de guerre canadiens ont pris position au Koweït, un pays qui tente difficilement d'empêcher la vague extrémiste de traverser ses frontières.

Les avions de chasse CF-18 et les avions de surveillance CP-140 Aurora doivent rejoindre la coalition menée par les États-Unis afin d'amorcer une campagne de bombardements contre le groupe armé État islamique (EI) en Irak dans les prochains jours.

Mais autour des aérodromes koweïtiens, on peut ressentir de la colère alors qu'une troisième guerre en deux décennies s'apprête à frapper la région.

« La position officielle ici est pro-occidentale, tout en maintenant une certaine neutralité », a expliqué George E. Irani, professeur en études internationales à l'Université américaine du Koweït. « Oui, au niveau local, il y a certainement une présence islamiste importante et puissante. »

Puisque les combattants de l'EI se trouvent à environ 600 kilomètres au nord de la capitale irakienne, Bagdad, certains au Koweït remettent en question la gravité de la menace que pose le mouvement extrémiste et se demandent si l'idéologie fanatique représente un danger politique à long terme.

Il y a quelques jours, les forces de sécurité du Koweït ont tout de même démantelé une présumée cellule de l'EI à l'intérieur des frontières du pays. Les autorités en Arabie saoudite ont également condamné 14 personnes la semaine dernière pour avoir comploté en vue de commettre des attentats-suicide contre des cibles militaires au Koweït et au Qatar.

La sécurité autour des bases militaires occidentales est très stricte, et depuis le début de la semaine, les Canadiens ont besoin d'une permission spéciale afin de quitter les camps fortifiés du Koweït.

L'objectif est de rester discret afin d'éviter d'attirer l'attention des groupes extrémistes.

Certains suggèrent que l'EI n'a pas besoin de sortir des frontières irakiennes pour créer le désordre et que la menace - comme l'ont démontré les attaques à Ottawa et Saint-Jean-sur-Richelieu la semaine dernière - peut venir de « radicaux locaux » qui trouvent leur inspiration sur Internet.

Le Canada absent à une rencontre sur le recrutement sur Internet

Le Koweït a été l'hôte d'une conférence majeure plus tôt cette semaine entre les partenaires de la coalition militaire, une conférence à laquelle le Canada n'a curieusement pas participé. Le sujet principal a été les menaces en ligne.

Une porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Ottawa a indiqué que la conférence, au cours de laquelle les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Jordanie, le Liban, l'Égypte, la Turquie, l'Irak et les États du golfe Persique ont discuté de la propagande et du recrutement de l'EI sur Internet, était une rencontre de niveau « officiel ».

Le général américain à la retraite John Allen, qui coordonne la campagne contre l'EI, était présent.

Cependant, la porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères, Claude Rochon, a indiqué par courriel que le ministre des Affaires étrangères John Baird avait déjà visité la région et que le Canada avait décidé de passer son tour lors de cette conférence.

Le général Allen a déclaré au groupe qu'il était essentiel de combattre la présence de l'EI sur Internet et le priver de « la légitimité du message qu'il envoie à de jeunes personnes vulnérables ».

« Ce ne sera qu'à ce moment que l'EI sera réellement défait », a-t-il dit.

Cependant, des experts locaux soutiennent que le problème dans le monde musulman n'est pas nécessairement sur Internet et que l'accent mis sur les réseaux sociaux reflète les intérêts égoïstes des pays occidentaux, parce que c'est ainsi que la radicalisation se répand au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Les observateurs politiques au Koweït soutiennent qu'il est important de garder l'intolérance loin des mosquées et du système d'éducation. Ils croient que la coalition devrait plutôt préparer une stratégie portant sur ces éléments.


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Ebola : les efforts internationaux déployés depuis Dakar

Le reportage de Sophie Langlois

La réponse de la communauté internationale à la crise de l'Ebola en Afrique de l'Ouest est désormais coordonnée à partir de Dakar, au Sénégal. Un pont aérien amène l'aide et les travailleurs humanitaires directement dans les pays affectés. Le Sénégal se prépare aussi à recevoir le 15e Sommet de la Francophonie dans un mois, malgré la menace de l'Ebola.

À son retour de Guinée, notre envoyée spéciale est passée par Dakar. Elle a pu y constater comment s'organise l'aide internationale.

Alors que le soleil se lève sur l'aéroport militaire de Dakar, des travailleurs humanitaires s'apprêtent à partir en direction de Conakry, Freetown et Monrovia. Un avion affrété par le Programme alimentaire mondial (PAM) fait la navette quotidiennement entre Dakar et les trois autres capitales.

Le pilote, à gauche sur la photo, est originaire de Guelph, en Ontario. Jeremy Kraemer dit qu'il se sent en sécurité parce que tout le monde est conscient des risques et que toutes les précautions sont prises.

« Ici au moins, tout le monde est conscient du virus et prêt à y faire face. » — Jeremy Kraemer, pilote d'avion

Ce matin-là, le pilote emmène une vingtaine de travailleurs humanitaires et de l'équipement médical léger dans les trois pays affectés par l'Ebola, soit la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia.

Segundo Lopez est un logisticien du Programme alimentaire mondial, basé à La Havane. Il part en mission.

Pendant ce temps, Dakar s'apprête à recevoir le 15e Sommet de la Francophonie, les 29 et 30 novembre. Un tout nouveau centre de conférences sera terminé juste à temps pour accueillir 77 chefs d'États et de gouvernement qui devront choisir un successeur au Secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf.

Le nouveau Centre de conférences a coûté 110 millions de dollars. Il est financé à 38 % par le Sénégal et à 62 % par la Turquie, qui l'a construit.

Le Canada n'a pas encore confirmé sa participation au sommet. Le Sénégal n'a aucunement l'intention d'annuler ou de reporter l'évènement, même si des chefs d'État décident de ne pas y prendre part en raison de l'Ebola.


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Obama traite en héros ceux qui luttent contre le virus Ebola

Le président américain Barack Obama affirme que les États-Unis ne peuvent se fermer hermétiquement au reste du monde dans la lutte contre l'Ebola.

M. Obama estime que les médecins et les infirmières américains qui se sont rendus en Afrique de l'Ouest sont des héros qui doivent être traités avec dignité et respect.

Il a averti qu'il ne faut pas les décourager de faire leur travail avec des mesures restrictives qui les confinent à leur retour au pays.

Le président a tenu ces propos mercredi à la Maison-Blanche, entouré de travailleurs de la santé qui sont déjà allés ou se sont portés volontaires pour se rendre au Liberia, en Sierra Leone ou en Guinée, où le virus a déjà tué plus de 5000 personnes.

M. Obama a souligné que le système médical américain était maintenant mieux préparé pour gérer des cas d'Ebola aux États-Unis.


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Les Iraniens s'intéressent au contenu Internet prodémocratie canadien

Des millions d'Iraniens regardent sur Internet des messages prodémocratie générés au Canada et ils parcourent ces pages plus longtemps que l'internaute moyen.

C'est ce qu'ont affirmé mercredi deux responsables du ministère des Affaires étrangères lors de la conférence des technologies du gouvernement (GTEC) à Ottawa, qui se poursuit jeudi.

Leur présentation a offert un nouvel aperçu des initiatives de diplomatie numérique du gouvernement, un moyen pour tenter d'entrer directement en contact par Internet avec la population en Iran et en Syrie - deux pays où le Canada a fermé ses ambassades.

Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a indiqué mardi qu'il avait discuté des efforts de diplomatie numérique du Canada avec le secrétaire d'État américain John Kerry lors de leur rencontre ayant porté plus largement sur les moyens de combattre les menaces du groupe armé État islamique (ÉI) sur les réseaux sociaux.

Plus tôt cet été, M. Baird avait écrit dans un article d'opinion que le rayonnement en Iran, grâce à un effort conjoint avec l'Université de Toronto, avait rejoint 4,5 millions d'utilisateurs uniques en Iran.

Ian Anderson, qui travaille au sein du ministère, a expliqué lors de la conférence que la majorité des visiteurs passaient plus de temps qu'anticipé à lire les messages canadiens, s'intéressant au contenu sur les droits de l'homme et sur l'avenir de l'Iran comme démocratie.

« Si quelqu'un passe 30 secondes sur une page, c'est plutôt bon. Pour nous, la moyenne de temps passé sur nos pages peut atteindre deux ou trois minutes », a relaté M. Anderson.

« Les personnes tiennent donc à passer du temps à regarder notre contenu sur la position du Canada, sur les idées pour l'avenir de l'Iran, ce genre de choses ».

Le gouvernement a lancé le site Internet Global Dialogue on the Future of Iran en partenariat avec l'école Munk des affaires internationales de l'Université de Toronto, qui a organisé des forums en ligne ciblant les Iraniens. Le gouvernement et l'université cherchent à mesurer l'impact du projet.

Le site a été lancé en mai 2013 après que le Canada eut fermé son ambassade à Téhéran en septembre 2012, coupant les liens avec le pays.

Certains détracteurs ont demandé que le Canada ouvre à nouveau une ambassade afin de renouer les liens avec les Iraniens.

M. Anderson a fait valoir aux participants qu'un rayonnement auprès de 4,5 millions d'internautes dans un pays de 77 millions d'habitants était significatif.

« La manière dont nous obtenons le chiffre de 4,5 millions est par le nombre d'adresses IP provenant de l'intérieur de l'Iran », a-t-il expliqué.

« Si vous connaissez la situation de l'Internet en Iran, vous savez que beaucoup de gens doivent utiliser des logiciels de contournement pour éviter la censure. C'est donc quelque chose de très difficile à calculer ».

Quand l'école Munk a organisé un premier dialogue en ligne l'an dernier, les autorités iraniennes ont bloqué l'accès au forum en quelques heures, a-t-il raconté.

« Ce que ça veut dire, c'est que parce que ces plateformes sont bloquées, ces 4,5 millions de personnes ou d'appareils, ou de personnes ayant accès à ces appareils, participent à un dialogue politique qui n'existerait pas sans cela », a noté M. Anderson.

« C'est ce que nous croyons être le plus important : nous créons un espace politique pour notre audience afin qu'elle ait des discussions sur des enjeux comme les droits de l'homme et la liberté religieuse, ce qui n'existerait pas autrement ».


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Peur irrationnelle face à l'Ebola : la faute aux médias?

Written By Unknown on Rabu, 29 Oktober 2014 | 16.06

Le reportage de Raymond St-Pierre

On connaît le virus Ebola depuis les années 70. On sait qu'il ne se transmet pas facilement d'une personne à une autre. Et pourtant, ce virus fait peur en Amérique du Nord et en Europe, surtout depuis qu'on a eu à soigner les premiers patients hors de l'Afrique.

Et ces craintes irrationnelles affectent les travailleurs humanitaires et les journalistes appelés à couvrir l'épidémie. Adrienne Arsenault, du réseau CBC, qui a couvert la situation là-bas, avait d'ailleurs été prévenue avant son retour.

« Les gens au Liberia nous ont souhaité bonne chance. Ils craignaient qu'à notre retour, on soit traités comme des pestiférés », dit-elle.

Même constat pour Claire Meynial, journaliste au magazine français Le Point, qui revient elle aussi du Liberia. Selon elle, cela ressemble un peu aux réactions irrationnelles à la peste, une maladie qu'on ne sait pas soigner.

Elle a été étonnée de constater que même des gens qui devraient être parfaitement informés la traitaient comme une pestiférée.

« Les réactions les plus surprenantes viennent de gens qui se disent informés. Par exemple, j'ai un ami médecin qui a eu une réaction très forte de panique. » — Claire Meynial, reporter au magazine français Le Point

Ce soir à 22 h, regardez la version télévisée du reportage de Raymond St-Pierre, au Téléjournal, sur ICI Radio-Canada Télé.

La faute aux médias?

Cette panique, cette crainte, est entretenue par une couverture excessive des médias, surtout les chaînes d'information câblées aux États-Unis. Selon un sondage de la Harvard School of Public Health en août dernier, 40 % des Américains disaient craindre une vaste épidémie d'Ebola en sol américain.

Au Canada, le département de journalisme de l'Université de Carleton a fait un sondage auprès de 598 Ontariens en septembre dernier. Près de 50 % des répondants croient qu'il y aura une épidémie d'Ebola au pays dans les 12 prochains mois.

Josh Greenberg, qui dirige l'école de journalisme et des communications de Carleton, croit que les images des médias qui couvrent l'épidémie en Afrique sont extrêmement fortes.

« L'image, la perception que les gens ont d'un virus contagieux comme Ebola vient d'une intense couverture médiatique. La maladie véhicule une image très forte. Cela déclenche une réaction émotive qui affecte notre capacité de raisonner logiquement. » — Josh Greenberg, de l'école de journalisme et des communications de Carleton

En Europe, la panique s'est aussi répandue. Selon un sondage de la radio d'Europe 1 effectué au début du mois d'octobre, 58 % des Français redoutent que le virus se propage en France. Même s'il n'y a pas encore eu un seul cas de contamination en sol français.

Claire Meynial et Adrienne Arsenault croient que la méfiance et la crainte de cette maladie détournent l'attention des vraies priorités.

« Je rentre et raconte ma petite expérience parisienne. Et c'est ça qui intéresse. On a tendance à ne pas s'intéresser à ce qui se passe loin, pourtant c'est crucial ce qui se passe en Afrique en ce moment. La seule façon d'arrêter cette crise, il faut y aller, il faut des gens pour soigner. Sinon, il ne faut pas se leurrer, ça s'étendra », affirme Claire Meynial.

« Je suis triste de voir ce niveau d'hystérie, cette absence de pensée rationnelle, qui font oublier que la seule façon d'éviter une épidémie en Amérique du Nord, c'est d'arrêter celle dans l'ouest de l'Afrique. » — Adrienne Arsenault, du réseau CBC

En ce moment, on teste divers traitements et vaccins contre le virus Ebola. Mais il n'existe, hélas, aucun vaccin contre la panique.


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Le Canada est parvenu à améliorer le sort de 180 000 enfants en dépit de la récession dit l'UNICEF

Comparativement à d'autres pays, le Canada a relativement bien protégé ses enfants de la pauvreté durant la récession qui a sévi de 2008 à 2011, selon un rapport de l'UNICEF rendu public mardi.

Les mesures prises au Canada durant cette période difficile ont ainsi permis à 180 000 enfants de se sortir de la pauvreté au pays.

Le rapport s'intitule « Les enfants de la récession, impact de la crise économique sur le bien-être des enfants dans les pays riches ». Ses auteurs se sont penchés sur l'impact de la grande récession sur les économies nationales de 41 pays et le déclin du bien-être des enfants depuis 2008.

« Étonnamment, malgré cette crise sociale sans précédent, de nombreux pays ont réussi à limiter, voire à réduire, la pauvreté des enfants. Il existait donc des moyens d'éviter que les enfants deviennent les victimes les plus durables de la récession » — UNICEF Bilan Innocenti 12 Enfants dans les pays développés

Pour visionner ce tableau sur l'évolution du taux de pauvreté chez les enfants dans certains pays sur votre appareil mobile, cliquez ici

En termes techniques, le Canada a réussi à réduire de deux points de pourcentage son taux global de pauvreté chez les enfants. « De façon tout à fait remarquable, écrivent les auteurs du rapport de l'UNICEF, ce taux a diminué de sept points dans les familles monoparentales. »

Par quelles mesures le gouvernement canadien a-t-il évité à quantité d'enfants de subir les ravages de cette récession? Notamment par le congé de maternité et le congé parental rémunéré, des congés qui ont été élargis aux travailleurs indépendants, ou encore par l'octroi de la prestation nationale pour enfants. 

La récession de 2008-2011 a été la pire à sévir depuis la Seconde Guerre mondiale. En dépit de la belle performance du Canada a bien des égards, des aspects moins reluisants de la situation au pays sont relevés par l'UNICEF. Ainsi, l'écart de pauvreté s'est accru. Les enfants les plus démunis sont notamment issus :

  • de familles autochtones;
  • de familles de nouveaux arrivants;
  • de familles de plus de deux enfants.

« Cette crise économique a en outre accru le degré de stress familial et fait diminuer le nombre de Canadiennes et de Canadiens qui croient que les enfants ont suffisamment de possibilités d'apprendre et de s'épanouir. » — UNICEF Bilan Innocenti 12 Enfants dans les pays développés

Les recommandations de l'UNICEF à l'égard du Canada

Pour David Morley, président et chef de la direction d'UNICEF Canada, il est important qu'Ottawa se dote d'un commissaire national pour les enfants. « Les enfants ne votent pas, explique M. Morley. Mais il faut quelqu'un, au gouvernement fédéral, qui peut analyser les poltiques et les actions du gouvernement en prenant toujours en compte les enfants. »

« Nous savons, par exemple, que les services de garderies au Québec, ç'a aidé beaucoup. Parce que ça aide les familles, les parents qui peuvent travailler encore ou chercher du travail quand ils sont au chômage. Ça aide beaucoup parce que ce n'est pas juste l'argent, c'est aussi les services qui sont donnés aux enfants. » — David Morley, président et chef de la direction d'UNICEFCanada

Le sud de l'Europe frappé durement par la pauvreté des enfants

Il ressort du rapport de l'UNICEF que les pays suivants ont connu la plus forte augmentation de la pauvreté des enfants: 

  • l'Espagne
  • la Grèce
  • l'Italie
  • la Croatie
  • les pays baltes
  • l'Irlande
  • l'Islande
  • le Luxembourg 

Pourquoi l'UNICEF s'intéresse-t-elle à la pauvreté des enfants dans les pays dits riches ? Parce que quelque 76,5 millions d'enfants vivent dans la pauvreté dans ces 41 pays considérés comme étant les plus prospères.

Certains exemples sont frappants : depuis 2008, le pourcentage de ménages avec enfants n'ayant pas les moyens d'acheter de la viande, du poulet ou du poisson tous les deux jours a plus que doublé en Estonie, en Grèce et en Italie.


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Ban Ki-moon prédit une longue bataille contre Ebola

Même si les quelques progrès enregistrés en Afrique de l'Ouest laissent croire que la victoire face à la propagation du virus Ebola est possible, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'attend à une bataille de longue haleine.

De passage à Addis Abeba dans le cadre de sa tournée dans l'est de l'Afrique, Ban Ki-moon a relevé que « la transmission du virus continue à prendre de vitesse la mobilisation de la communauté internationale ».

« Nous avons besoin d'urgence que davantage d'équipes médicales étrangères formées se déploient dans la région », a-t-il dit.

« Plus longtemps l'épidémie fait rage, plus grand est le risque d'une propagation à d'autres pays. Le Mali en est le dernier exemple.  » — Ban Ki-moon

Le président de la Banque mondiale (BM), Jim Yong Kim, qui accompagne M. Ban, a ajouté que « nous allons avoir besoin d'un flux continu d'au moins 5000 personnels de santé d'en dehors de la région », avec des rotations régulières. Il s'est dit « très inquiet de savoir où les trouver, compte tenu du facteur peur à l'œuvre en beaucoup d'endroits ».

D'après l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), une vingtaine de la cinquantaine de centres de traitement d'Ebola prévus n'ont pas encore de personnel médical étranger.

Décrue au Liberia?

Au Liberia, qui compte pour près de la moitié des plus de 10 000 cas recensés et la majorité des quelque 5000 morts, la Croix-Rouge constate une baisse significative depuis le début du mois.

Après un pic en septembre, avec plus de 200 corps ramassés par semaine, les statistiques ont reculé en octobre, pour atteindre 117 la semaine dernière, selon le secrétaire général de la Croix-Rouge libérienne, Fayah Tamba. Il a toutefois invité à ne « pas crier victoire, car l'ennemi est toujours là ».

L'OMS a nuancé le portrait, expliquant que « le nombre de cas continuait à être sous-évalué, en particulier dans la capitale du Liberia ». Un porte-parole de l'organisation onusienne estime qu'il est prématuré de parler d'« une véritable réduction ».

Obama prudent

Le président américain a lui aussi évoqué des progrès au Liberia, après s'être entretenu par conférence téléphonique avec des membres de l'Agence américaine de développement (USAID), déployés en Afrique de l'Ouest.

Il a salué les progrès enregistrés en Afrique de l'Ouest, mais il a prôné la vigilance. « Cette maladie peut être maîtrisée, elle sera vaincue [...]. Mais nous devons rester vigilants et travailler ensemble », a-t-il dit.

Barack Obama ne veut pas que des professionnels de la santé soient découragés de se rendre sur le terrain par crainte d'infection. Il a rappelé que les États-Unis avaient les moyens de réagir si un cas isolé d'Ebola se présentait.

« L'Amérique ne se définit pas par la peur. Lorsque nous voyons un problème, un défi, nous nous y attaquons.  » — Barack Obama

La seconde infirmière américaine guérie, après avoir été infectée par le virus Ebola en soignant un Libérien dans un hôpital de Dallas, a pris son congé de l'hôpital mardi après-midi. Il ne reste désormais qu'un seul patient américain infecté par Ebola : le Dr Craig Spencer, qui est soigné à New York. 


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Une fusée de la NASA explose au moment du lancement

Explosion d'une fusée de la NASA

La fusée Antares a explosé au moment de son décollage. La fusée américaine de l'entreprise privée Orbital Sciences Corporation transportait pour la NASA une capsule Cygnus de ravitaillement destinée à la Station spatiale internationale.

« L'explosion s'est produite peu après le lancement » sur la base spatiale Wallops sur la côte de Virginie, rapporte un commentateur de la télévision de la NASA. Cygnus devait livrer 2,2 tonnes de vivres et de matériel destiné à des expériences scientifiques.

L'agence spatiale russe s'est dit prête à ravitailler d'urgence la Station spatiale internationale si on lui en fait la demande.

Les astronautes qui se trouvent présentement à bord de la Station spatiale internationale ont suffisamment de vivres pour tenir de quatre à six mois, rassure la NASA. Les six astronautes ont assisté au lancement raté par l'entremise d'images retransmises par la NASA et « ils étaient déçus, mais ils savent qu'ils ont plein de ressources à bord », a déclaré le directeur du programme de la Station spatiale internationale, Mike Suffredini.

Les causes de l'accident demeurent pour l'instant inconnues. Il n'y avait personne à bord. 

Pour le directeur général d'Orbital Sciences, Frank Culbertson, « il était trop tôt pour connaître tous les détails » de l'accident. Il a annoncé qu'une enquête serait menée « pour déterminer les causes de cet échec et les mesures à prendre pour éviter que cela ne se reproduise », a-t-il ajouté.

Les dégâts matériels au sol semblent limités au pas de tir, selon des responsables de la NASA. Rien que la fusée et le chargement du vaisseau sont estimés à 200 millions de dollars, a déclaré Frank Culbertson.

Plus tôt dans un bref communiqué sur son site Internet, la NASA indiquait « qu'un dysfonctionnement s'est produit peu après le décollage ».

De son côté, Orbital avait fait état, dans un message sur Twitter, d'« une anomalie dans le lanceur » sans livrer plus de détails.

Orbital précise qu'il s'agissait du premier lancement de nuit pour la fusée Antares et de la troisième mission d'approvisionnement sur les huit prévues dans le cadre d'un contrat de 1,9 milliard de dollars avec la NASA.

Depuis qu'elle a remisé ses navettes spatiales, l'Agence spatiale américaine (NASA) compte sur des entreprises privées comme Orbital ou Space X pour ravitailler la SSI ou pour y envoyer des astronautes, à moindre coût. Il s'agit du premier accident depuis que la NASA a confié ses missions de ravitaillement de la Station spatiale internationale à des opérateurs privés.


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En Arkansas, le siège de sénateur se jouera sur l'Obamacare

Written By Unknown on Selasa, 28 Oktober 2014 | 16.06

En Arkansas, le siège de sénateur se jouera sur l'Obamacare : reportage de Christian Latreille

Le 4 novembre , les Américains se rendront aux urnes pour les élections à mi-mandat de la présidence de Barack Obama. Dans l'Arkansas, c'est l'assurance-maladie obligatoire, l'« Obamacare », qui cristallise tous les débats. Nous nous sommes rendus à Little Rock, la capitale de cet État, pour tâter le pouls des électeurs.

La course pour le siège de sénateur à Washington s'annonce très serrée dans ce petit État de 2,9 millions habitants du sud des États-Unis. Le sénateur démocrate Mark Pryor tente de défendre son poste contre le républicain Tom Cotton. 

Malgré cette chaude lutte, la population ne semble pas très captivée par l'élection sénatoriale de mi-mandat. Ici, c'est encore la nouvelle assurance-maladie obligatoire qui soulève les passions et qui représente un enjeu important de l'élection. Ce programme, mis en place par le président démocrate, devait permettre à des millions de personnes non assurées de se procurer une assurance.

À regarder : le reportage de Christian Latreille au Téléjournal, ce soir à 22 h sur ICI Radio-Canada Télé.

« Médecine socialiste » ou « bénédiction »?

Mais les Américains, dont ceux de l'Arkansas, restent divisés sur le sujet. Les républicains diffusent des publicités en boucle à la télévision pour démolir ce programme, tandis que les démocrates évitent le sujet de peur d'être critiqués. « Obamacare, c'est très compliqué, constate une enseignante en visite à la foire agricole de Little Rock. Il y a beaucoup trop d'options. »

« C'est une médecine socialiste. » — Hashley, jeune Américaine rencontrée sur un circuit de course automobile

Pour plusieurs autres résidents que nous avons interviewés, Obamacare constitue la seule option valable.

« Obamacare est une bénédiction pour moi. » — Suzan, mère de famille

Suzan, une mère de famille qui gagne 700 $ par mois. Elle nous raconte qu'elle a perdu son emploi il y a deux ans, et qu'elle s'est retrouvée sans assurance et sans argent pour payer ses médicaments contre le diabète. Elle vit dans un refuge et couche dans un dortoir avec la plus jeune de ses filles et une cinquantaine d'autres femmes. « La nouvelle assurance-maladie du président Obama rembourse aussi les soins dentaires et les lunettes de ma fille de 12 ans » dit-elle avec soulagement.

Un modèle de compromis pour Washington

Du côté politique, « Obamacare, c'est un succès en Arkansas », affirme fièrement le gouverneur de l'État, Mike Beebee. Ce démocrate a réussi le tour de force de convaincre la législature de l'État, à majorité républicaine, d'adopter une version modifiée du programme d'assurance-maladie. Résultats, dit le gouverneur : « le prix de nos primes d'assurance a diminué de 2 % tandis qu'en Louisiane, l'État voisin, qui refuse de participer, les primes ont augmenté de 18 %. »

En tout, plus de 200 000 résidents de l'Arkansas sur les 400 000 qui n'étaient pas assurés pour les soins de santé sont maintenant couverts.

Le nouveau programme a aussi permis de désengorger les cliniques qui offrent des soins gratuitement aux plus démunis.

« L'Arkansas est un État pauvre », dit Eddy Pannel, responsable d'une de ces cliniques Harmony.

« Les gens ici déclaraient faillite parce qu'ils étaient incapables de payer leur médecin où leurs factures d'hôpital. » — Eddy Pannel, responsable d'une clinique pour les plus démunis

Eddy Pannel affirme qu'Obamacare va prolonger, améliorer et même sauver la vie de milliers de personnes qui n'avaient pas les moyens de se payer une assurance non seulement en Arkansas, mais partout en Amérique.

Dans l'ensemble des États-Unis, 15 millions d'Américains de plus ont maintenant une assurance-maladie grâce au programme en vigueur depuis un an. Une nouvelle ronde d'inscription sur Internet en novembre prochain devrait permettre à plusieurs autres millions de personnes de s'assurer, eux aussi, pour payer leurs soins de santé.

Malgré cela, 13 % de la population américaine demeure non assurée.


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Avalanche au Népal : on garde espoir de retrouver les corps des trois Québécoises

L'agence de voyages montréalaise Terra Ultima garde toujours espoir de récupérer les corps des trois Québécoises disparues à la suite des avalanches et d'une tempête de neige survenues il y a environ deux semaines au Népal.

Cet espoir est alimenté par le début de la fonte des neiges il y a quelques jours dans le secteur où les randonneurs ont été emportés par une avalanche.

L'un des administrateurs de l'agence, Julien Passerini, affirme avoir dépêché deux spécialistes vendredi dernier pour aller appuyer les efforts de recherches. Les deux spécialistes des avalanches devraient mettre les pieds sur le site demain (mardi) avec un équipement plus sophistiqué pour tenter de retrouver les corps sans doute enfouis sous des mètres de neige.

« Les Népalais avaient des sondes qui étaient faites en aluminium et qui étaient plus difficiles à passer à travers la glace. Eux autres (les deux spécialistes) vont arriver avec des sondes en acier qui s'enfonceront plus profondément. Ils apportent aussi de l'équipement qui peut détecter les matériaux qui composent les vêtements de plein air comme le Gore-Tex », explique Julien Passerini.

L'agence se donne jusqu'au mois de janvier pour retrouver les corps des disparues.

Trois autres randonneurs québécois qui faisaient partie du même groupe ont réussi à se sortir vivants de l'avalanche. Certains ont quitté la ville de Katmandou et sont de retour au Québec, mais l'agence refuse pour le moment de donner des détails à ce sujet.


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Le capitaine de l'équipe nationale de soccer de l'Afrique du Sud est assassiné

L'Afrique du Sud est en deuil en raison de l'assassinat du capitaine de son équipe nationale de soccer. Senzo Meyiwa est mort lors d'un cambriolage qui a mal tourné, comme cela arrive presque quotidiennement dans ce pays miné par la violence.

« Les mots ne peuvent pas exprimer le choc que ressent la nation », a déclaré le président Jacob Zuma dans un communiqué lundi matin. « Le pays pleure », a de son côté dit Dennis Mumble, haut responsable de la Fédération sud-africaine de football (SAFA).

L'équipe de Senzo Meyiwa a également donné une conférence de presse télévisée lundi, où était invité le sélectionneur national Shakes Mashaba, qui a refoulé ses larmes durant son hommage au gardien de but.

Un cambriolage qui tourne mal

Le capitaine et gardien de but Senzo Meyiwa passait la soirée de dimanche chez sa petite amie Kelly Khumalo, une star de la chanson, en compagnie de cinq autres personnes quand deux hommes ont fait irruption dans la maison pour exiger les téléphones portables des convives. Un troisième homme est resté à l'extérieur.

Une altercation a alors éclaté et l'un des agresseurs a tiré sur le jeune sportif de 27 ans.

Le chef de la police nationale a convoqué lundi une conférence de presse retransmise en direct à la télévision pour donner le signalement de deux des cambrioleurs. Les enquêteurs travaillaient aussi à établir des portraits-robots des agresseurs, qui devraient être diffusés par les médias dès que possible.

La police a promis une récompense de 250 000 rands (26 000 $) à quiconque pourrait donner une information permettant d'arrêter l'assassin.

Alors que la moyenne mondiale se situe entre 6 et 7 homicides par an pour 100 000 habitants, selon le bureau des Nations unies contre la criminalité et la drogue, l'Afrique du Sud enregistre un taux de 32,2 homicides pour 100 000 habitants.

Les morts violentes lors de cambriolages ou de braquage de voitures sont fréquentes.

Une carrière qui prenait son envol

Après avoir passé le début de sa carrière dans un relatif anonymat, Senzo Meyiwa venait de prendre la place de numéro un dans les buts de son équipe, les Orlando Pirates.

Retenu en début de saison chez les Bafana Bafana, l'équipe nationale, Meyiwa avait saisi l'opportunité d'une blessure du titulaire Itumeleng Khune pour briller lors des récents matches de qualification pour la CAN-2015.

Meyiwa n'avait pas encaissé un seul but lors des quatre premiers matchs de ce tour final de qualification.

Il portait le brassard de capitaine depuis septembre.

Les sportifs sud-africains marqués du sceau du drame

Vendredi, l'ex-champion du monde sud-africain du 800 m Mbulaeni Mulaudzi s'est tué dans un accident de voiture.

Quatre jours plus tôt, l'idole du sport paralympique Oscar Pistorius était condamné à cinq ans de prison pour avoir tué sa petite amie de quatre balles en pleine nuit, en 2013.


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Les rebelles tentent de prendre Idleb, un bastion du régime Assad

Des brigades rebelles syriennes, dont fait partie le Front Al-Nosra, branche d'Al-Qaïda en Syrie, ont lancé lundi à l'aube une vaste offensive contre la ville d'Idleb, l'un des derniers bastions du régime de Bachard Al-Assad dans le nord-ouest du pays.

Profitant d'une panne d'électricité, les rebelles ont mené plusieurs attaques contre des postes de contrôle militaires, des quartiers généraux de la police et contre le bureau du gouverneur de la province.

Des « cellules dormantes » rebelles à l'intérieur de la ville ont réussi à prendre brièvement le contrôle de la résidence du gouverneur d'Idleb et du commandement de police, avant que les troupes du régime ne les délogent. Une mutinerie des policiers en poste semble avoir aidé les combattants dans cette attaque.

Au moins 15 combattants rebelles et 20 soldats et miliciens alliés au régime auraient été tués.

Ces attaques sont les plus graves depuis que les rebelles ont pris le contrôle des régions environnantes, il y a deux ans.

La province d'Idleb est un endroit stratégique pour les rebelles et Al-Nosra, qui reçoivent de grandes quantités d'armes à partir de la Turquie frontalière.

Ailleurs au pays cependant, les rebelles ont perdu beaucoup de terrain face à l'armée, appuyée par le puissant Hezbollah libanais, notamment dans les provinces de Homs et de Damas.

Le groupe armé État islamique (El)

Alors que des groupes de rebelles syriens attaquaient les forces gouvernementales à Idleb, d'autres combats avaient lieu à Kobané, près de la frontière entre la Syrie et la Turquie, entre des rebelles syriens, des Kurdes et les troupes de l'El.

Les combattants de l'EI ont lancé une vaste offensive à Kobané au mois de septembre. Il y a deux semaines, le groupe armé contrôlait déjà plus de la moitié de la ville, mais les forces kurdes résistent, aidées par la coalition internationale menée par les États-Unis.

Vendredi dernier, les combattants kurdes ont repris le contrôle des hauteurs situées à l'ouest de la ville, qui avaient été prises par l'El deux jours auparavant.


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Ukraine : nette victoire des partis pro-occidentaux aux législatives

Written By Unknown on Senin, 27 Oktober 2014 | 16.05

Le reportage de notre envoyé spécial Jean-François Bélanger

Les partis pro-occidentaux favorables à un rapprochement avec l'Europe, dont le Bloc du président Petro Porochenko, ont enregistré dimanche une nette victoire lors des élections législatives en Ukraine, indiquent les estimations fournies à la sortie des urnes.

Selon les projections, le courant conduit par Porochenko, qui comprend le parti Oudar de l'ancien champion de boxe Vitali Klitschko, obtiendrait 23 % des suffrages devant le Front populaire, le parti du premier ministre Arseni Iatseniouk, 21,3 % et un autre parti pro-occidental à 13,2 %.

Parmi les 29 formations politiques en lice, le Bloc de l'opposition, réunissant les alliés de l'ancien président Viktor Ianoukovitch et conduit par l'ex-ministre de l'Énergie Iouri
Boïko, obtiendrait 7,6 %, franchissant la barre des 5 % indispensables pour être représentés au Rada.

Ces résultats, s'ils sont confirmés alors que le comptage des bulletins se poursuit, devraient assurer au chef de l'État ukrainien une majorité pro-occidentale au Parlement afin de mettre en oeuvre les réformes promises.

Ils montrent également que les Ukrainiens n'ont pas souhaité concentrer tous les pouvoirs entre les mains d'un seul homme et qu'ils étaient satisfaits du tandem que Porochenko constituait avec Iatseniouk.

Ce dernier, qui est sur une ligne dure face à la Russie, est apprécié des responsables européens en raison de sa détermination à mener des réformes économiques. La percée du Front populaire est la principale surprise de ces élections alors que les enquêtes d'opinion le plaçaient assez loin d'un tel résultat.

Petro Porochenko devrait être en mesure de compter sur une coalition de nature à lui permettre de faire avancer son plan de paix avec les séparatistes et de rapprocher son pays du camp occidental.

Remerciements de Porochenko

Dans une conférence de presse, le président a répété que le Front populaire était le « partenaire principal » à toute coalition parlementaire et que des négociations en vue de former une majorité débuteraient lundi.

Il a émis l'espoir que ces discussions soient bouclées le plus rapidement possible pour former le meilleur gouvernement dont a besoin l'Ukraine.

Dans un communiqué publié sur le site de la présidence, le chef de l'État remercie les électeurs pour avoir soutenu « une majorité démocratique, réformiste, pro-ukrainienne et pro-européenne ».

« La majorité des électeurs s'est prononcée en faveur des forces politiques qui soutiennent le plan de paix du président et la recherche d'une solution politique à la situation dans le Donbass », la région de l'est ukrainien contrôlée par les insurgés, ajoute le communiqué.

« Nous pouvons dire ce soir qu'un tiers des électeurs ont apporté leur soutien à la politique de réformes du président afin d'entrer dans l'Union européenne », a déclaré Iouri Loutsenko, leader du bloc Porochenko.

D'autres formations, comme le Parti radical (populiste) d'Oleg Liachko et le parti nationaliste Svoboda (Liberté), devraient elles aussi être en mesure de siéger au parlement.

Le parti Batkivchtchina (Patrie) de l'ancien premier ministre Ioulia Timochenko enregistre un score décevant avec seulement 5,6% des suffrages, ce qui devrait être malgré tout suffisamment pour que l'ancienne égérie de la Révolution orange puisse être élue.

Le scrutin n'a pu être organisé dans les régions de l'Est contrôlées par les séparatistes pro-russes, ni en Crimée, annexée en mars par la Russie.

En conséquence, seuls 424 des 450 sièges de la Rada devraient être pourvus, les autres restant vacants. Les insurgés de l'Est ont quant à eux fait savoir qu'ils organiseraient leurs propres élections début novembre.


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Dilma Rousseff réélue présidente du Brésil

Dilma Rousseff, la présidente sortante du Brésil, demeure en place pour un autre mandat. Elle a été réélue au deuxième tour dimanche, devançant de justesse son adversaire de l'opposition Aecio Neves.

Après dépouillement de 99 % des bulletins, la candidate de gauche est créditée de 51,6 % des voix contre 48,4 % pour le sénateur centriste, a annoncé la commission électorale.

La candidate du Parti des travailleurs (PT) a aussitôt réagi en écrivant « Merci beaucoup! » sur son compte Twitter.

Le sénateur brésilien Aecio Neves a reconnu sa défaite. Dans un discours prononcé devant des militants, à Belo Horizonte, il a félicité son adversaire et lui a demandé d'unir le Brésil autour d'un projet honnête.

Les résultats n'ont pas démenti les pronostics, notamment dans les régions pauvres du nord-est où la présidente l'a largement emporté. Elle a également remporté une large victoire dans les deux grands États de Rio et de Minas Gerais, considérées comme le bastion de M. Neves, dans le sud sud-est industrialisé.

La campagne électorale pour cette présidentielle a été la plus virulente de l'histoire récente du Brésil. Même si le vote s'est déroulé dans le calme, le clivage droite-gauche s'est encore accentué.

Mais surfant sur la popularité de l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, qui a dirigé le pays entre 2003 et 2012, Dilma Rousseff a réussi à consolider sa position. Son parti, au pouvoir depuis 12 ans, a mis sur pied des programmes de redistribution sociale qui ont contribué à sortir plus de 40 millions de Brésiliens de la pauvreté.


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La fusillade de Seattle fait une deuxième victime

Gia Soriano, une adolescente de 14 ans, a succombé dimanche à des blessures subies lors de la fusillade qui a éclaté vendredi matin à l'école secondaire Marysville-Pilchuck de Seattle, dans l'État de Washington.

Le tireur, Jaylen Ray Fryberg, s'est donné la mort après avoir ouvert le feu dans la cafétéria de l'établissement.

Une autre adolescente, Zoe Galasso, est morte dans la fusillade, alors que trois autres élèves ont été blessés gravement, dont deux cousins du tireur, âgés de 14 et 15 ans.

Les motifs du tireur demeurent nébuleux, mais certains témoignages laissent penser qu'une dispute amoureuse pourrait être à l'origine du drame.

Des étudiants ont décrit Jaylen Fryberg comme un élève joyeux et sociable. L'adolescent avait même été honoré par ses pairs une semaine avant les évènements de vendredi.

L'arme dont il s'est servi avait été acquise légalement, a précisé la police. Elle avait été achetée par le père de Jaylen Ray Fryberg, selon la chaîne CNN.


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Le capitaine du Sewol pourrait subir la peine capitale

La peine de mort a été requise lundi en Corée du Sud contre le capitaine du Sewol, ce traversier dont le naufrage en avril a fait 304 morts ou disparus.

Lee Joon-seok, 68 ans, est jugé pour homicide.

Le représentant du ministère public a déclaré lundi au cours du procès que le capitaine du Sewol devait être condamné à mort, car il n'avait pas rempli son devoir à l'égard de ses passagers.

Il a requis des peines de prison à vie pour trois autres membres d'équipage.

Le procès se déroule dans un climat de forte tension en raison de la colère des proches des victimes à l'égard de l'équipage du Sewol.

Ce traversier a fait naufrage le 16 avril alors qu'il effectuait la liaison entre le port d'Incheon, près de Séoul, et l'île de Jeju. Il transportait 476 passagers et membres d'équipage, dont 339 lycéens et enseignants.

L'enquête a révélé que le commandant du traversier et plusieurs membres de son équipage avaient quitté le navire en train de couler avant les passagers.

La présidente Park Geun-hye a elle aussi été vivement critiquée pour sa gestion de la catastrophe, au point qu'elle a présenté des excuses fin avril.


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L’Ukraine se prépare à voter sur fond de conflit

Written By Unknown on Minggu, 26 Oktober 2014 | 16.05

Les Ukrainiens sont appelés aux urnes dimanche afin de renouveler leur Parlement, alors que des régions de l'est du pays sont toujours secouées par un conflit armé.

Conformément à la Loi électorale, les affiches de campagne ont été retirées partout au pays, la veille du scrutin.

Les sondages laissent entrevoir l'élection du président sortant, Petro Porochenko, qui espère également obtenir une majorité de députés.

Mais dans les faits, cela pourrait être un peu plus compliqué qu'il ne le souhaite, puisqu'une grande frustration s'est installée au pays, souligne l'envoyé spécial de Radio-Canada, Jean-François Bélanger.

« Tous se plaignent de la corruption et la guerre », rapporte-t-il. « Il y a aussi la question du gaz. L'hiver s'installe, il fait très froid, et l'Ukraine n'a toujours pas signé d'accord avec la Russie pour la fourniture du gaz. »

Des passants rencontrés sur la Place de l'Indépendance, Maïdan, d'où provient le mouvement de contestation de l'hiver 2014, estiment que de nombreuses autres questions sont en jeu avec ce scrutin. 

« Ce qui est le plus important, c'est de relancer l'économie en Ukraine », dit une dame. « Il faut des réformes pour aller de l'avant. C'est très important. Et il y a aussi le problème de la guerre. Beaucoup de gens meurent. Ça doit cesser immédiatement. On doit faire la paix », dit-elle.

« Il y a beaucoup de gens sans abri, sans argent, sans rien. C'est un désastre », dit une autre dame. « Mais ce qui compte, c'est que notre mentalité  a changé en tant que nation. »

Les élections auront lieu partout au pays, sauf en Crimée, qui a été annexée au printemps dernier par la Russie, et dans les régions de Louhansk et de Donetsk. Ces deux régions échappent encore au contrôle de l'armée ukrainienne, puisqu'elles sont contrôlées par des rebelles séparatistes prorusses.

Environ 36 millions de personnes sont inscrites au vote. Les autorités électorales affirment que 15 commissions électorales de district sur 32 seront fermées pour des raisons de sécurité.

La composition du Parlement changera complètement. Le parti de l'ancien président Victor Ianoukovitch, qui a été chassé du pouvoir en février dernier, devrait complètement disparaître de l'assemblée.

Avec un reportage de Jean-François Bélanger


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Une Iranienne pendue pour avoir tué l'homme qu'elle accusait d'avoir voulu la violer

Une Iranienne de 26 ans, Reyhaneh Jabbari, condamnée pour avoir tué un homme qu'elle accusait d'avoir voulu la violer, a été pendue samedi, a annoncé l'agence de presse iranienne Irna.

Malgré les nombreux appels à la clémence lancés en sa faveur, la jeune femme a été exécutée, à l'aube, à la prison Evin de Téhéran. Elle avait été reconnue coupable d'avoir poignardé à mort, en juillet 2007, à l'aide d'un couteau de cuisine, un homme qu'elle accusait d'avoir voulu la violer alors qu'elle était adolescente au moment des faits.

Jabbari avait plaidé la légitime défense au cours de son procès, mais elle n'est pas parvenue à convaincre les juges, aux divers stades de la procédure judiciaire jusqu'à la Cour suprême. Les magistrats s'en sont tenus à une stricte application de la loi du talion.

Suivant la loi coranique (charia) en vigueur en Iran depuis la révolution islamique de 1979, un sursis de 10 jours avait été accordé, le temps que la famille de la victime décide d'accorder ou non son pardon à l'accusée.

L'annonce de la prochaine mise à exécution de la sentence avait provoqué des condamnations et des appels à la clémence en provenance des États-Unis et de l'Union européenne. Le gouvernement du président Hassan Rohani, élu l'an dernier sur des promesses de libéralisation du régime, avait tenté de faire commuer la sentence.

Le ministre de la Justice Mostafa Pour-Mohammadi avait dit début octobre qu'une « bonne fin » était en vue, mais la presse officielle avait ensuite fait savoir que la famille de l'homme abattu ne s'était pas laissée convaincre d'approuver la clémence pour Reyhaneh Jabbari.

Seule une grâce du chef religieux, l'ayatollah Ali Khamenei, aurait pu lui éviter la peine capitale, mais le guide suprême de la Révolution iranienne n'a jamais fait mention de l'affaire. 

« Tache sanglante »

Immédiatement après l'exécution, le parquet de Téhéran a publié un communiqué pour répondre à l'élan de sympathie suscité par le sort de la jeune femme.

« Jabbari a avoué à plusieurs reprises avoir commis un acte prémédité, puis elle a tenté de détourner le cours de la justice en inventant cette accusation de viol », indique le texte cité par l'agence Irna.

« Mais tous ses efforts pour feindre l'innocence se sont révélés vains dans les différentes phases de la procédure. Les preuves étaient solides. Elle avait informé un proche par texto de son intention de tuer. Il a été démontré avec certitude qu'elle avait acheté l'arme du crime, un couteau de cuisine, deux jours avant de commettre l'assassinat », ajoute le communiqué.

L'association de défense des droits de l'homme Amnistie internationale a condamné l'exécution et a évoqué « une enquête et un procès comportant de graves manquements ».

« C'est une nouvelle tache sanglante pour le bilan de l'Iran en matière des droits de l'homme », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice-adjointe d'Amnistie internationale pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord.

« Tragiquement, ce cas est loin d'être rare. Une fois de plus, l'Iran a insisté pour appliquer la peine de mort malgré des doutes sérieux sur l'impartialité du procès. »

Selon Amnistie internationale, l'Iran est le deuxième pays qui exécute le plus au monde derrière la Chine. Selon le Centre de documentation pour les droits de l'homme en Iran basé aux États-Unis, le nombre total d'exécutions s'élève à 531 depuis le début de l'année d'après un bilan arrêté à fin septembre.

L'exécution de Reyhaneh Jabbari intervient à un moment délicat pour le président Rohani qui tente d'opérer un rapprochement avec les Occidentaux après des décennies d'hostilités tout en étant soumis à la pression des religieux conservateurs dans son pays. 


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La Tunisie se choisit un nouveau Parlement

Plus de cinq millions de Tunisiens sont appelés aux urnes aujourd'hui dans le cadre d'élections législatives, les deuxièmes à être tenues depuis la chute du dictateur Ben Ali lors du printemps arabe.

Les bureaux de scrutin sont maintenant ouverts. Les électeurs doivent choisir 217 députés qui les représenteront pendant cinq ans. Ces législatives seront suivies d'une présidentielle le 23 novembre.

En octobre 2011, l'élection de l'assemblée constituante, remportée par les islamistes d'Ennahda, avait été le premier scrutin libre de l'histoire du pays.

Une nouvelle constitution a été adoptée depuis. Elle accorde de larges pouvoirs au Parlement et au gouvernement, tandis que les prérogatives du chef de l'État ont été limitées.

Selon les analystes, les islamistes d'Ennahda et leurs principaux détracteurs séculiers, membres du parti Nidaa Tounès, partent favoris de ce scrutin et devraient se partager la majorité des sièges. Le cas échéant, ils devront faire alliance avec de plus petites formations pour former le gouvernement.

Un vaste dispositif de sécurité a été déployé par crainte d'attaques djihadistes. Quelque 80 000 policiers et militaires ont été mobilisés.

La diaspora invitée à participer

Environ 300 000 Tunisiens vivant à l'extérieur du pays sont aussi appelés à voter depuis vendredi.

Nombreux sont ceux qui se sont déplacés au consulat tunisien de Montréal, comme l'a constaté notre reporter Catherine Kovacs.

Le reportage de Catherine Kovacs


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L'Ukraine vote, mais sans l'est du pays

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche en Ukraine pour des élections législatives anticipées voulues par le président Petro Porochenko afin d'obtenir une légitimité renforcée pour mettre fin au conflit séparatiste qui fait rage dans l'est du pays.

Les bureaux de vote ont ouvert à 8 h. Il s'agit des premières élections depuis les grandes manifestations de Maïdan, la place de Kiev qui a symbolisé la révolte de l'hiver dernier. Elles avaient entraîné le départ du président soutenu par la Russie, Viktor Ianoukovitch, et porté au pouvoir un gouvernement pro-européen.

Par ces élections anticipées, le nouveau chef de l'État va tenter de déloger les partisans de Viktor Ianoukovitch de la Rada, le parlement monocaméral ukrainien, et faire sortir des urnes une assemblée disposant d'une majorité pro-européenne.

Le scrutin n'a pu être organisé dans les régions de l'Est contrôlées par les séparatistes prorusses, ni en Crimée, annexée en mars par la Russie. En conséquence, seuls 424 des 450 sièges de la Rada devraient être pourvus, les autres restant vacants.

Les insurgés de l'Est ont quant à eux fait savoir qu'ils organiseraient leurs propres élections début novembre.

Les bureaux de vote fermeront à 20 h. Les sondages sorties des urnes seront disponibles dans la foulée. Les candidats représentent 29 partis politiques. Seuls les candidats de quelques formations devraient cependant atteindre le seuil de 5 % des suffrages permettant d'être représenté au parlement.


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Ebola fait une première victime au Mali

Written By Unknown on Sabtu, 25 Oktober 2014 | 16.06

La fillette de deux ans qui était atteinte de la fièvre Ebola au Mali - le premier cas confirmé dans ce pays - est décédée vendredi, et l'OMS a averti qu'elle avait circulé en autobus avec les symptômes, alors qu'elle était contagieuse, et que bon nombre de voyageurs pouvaient avoir de ce fait été exposés au virus.

Tombée malade le 20 octobre dans la ville de Kayes, dans l'ouest du Mali, alors qu'elle était arrivée depuis peu de Guinée avec sa grand-mère, la fillette avait été admise le lendemain dans un hôpital de la ville.

Le Mali est le sixième pays d'Afrique de l'Ouest à être concerné par l'épidémie, qui a déjà fait près de 4900 morts, pour l'essentiel en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, depuis son apparition au mois de mars en Guinée.

L'OMS a demandé vendredi aux autorités maliennes d'accélérer la mise en place d'une unité d'isolement dans la capitale, Bamako, et de tenir informée l'opinion publique de l'évolution de la situation.

L'OMS avait annoncé quelques heures plus tôt qu'elle allait envoyer une nouvelle équipe de spécialistes au Mali afin d'aider les autorités sanitaires de ce pays où a été confirmé la veille un premier cas de contamination. Une équipe de trois spécialistes se trouve actuellement au Mali afin d'évaluer l'état de préparation sanitaire des autorités locales. Elle sera renforcée par un groupe d'au moins quatre personnes dans les prochains jours, a dit Fadela Chaïb, porte-parole de l'OMS.

« Cette dernière équipe est en train d'être constituée et partira pour le Mali dès que possible », a-t-elle précisé lors d'un point de presse à Genève.

Actuellement, 43 personnes, dont 10 membres du personnel soignant, sont en observation au Mali, a déclaré l'OMS. Mais un responsable malien de la santé a déclaré à Reuters sous le sceau de l'anonymat qu'au moins 300 personnes avaient été en contact avec l'enfant malade

Quelques heures avant l'annonce du premier cas au Mali, jeudi, le sous-directeur général de l'OMS, Keiji Fukuda, avait jugé raisonnablement peu probable le risque de propagation de la fièvre Ebola aux États frontaliers des pays d'Afrique de l'Ouest déjà touchés par l'épidémie.


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Ebola : le Sénégal prompt à réagir

Le Sénégal prêt pour Ebola : reportage de Sophie Langlois

[[Envoyée spéciale] Il n'a vu qu'un seul cas confirmé, mais rapidement guéri, d'Ebola, mais pourtant le Sénégal, la plus importante destination touristique en Afrique de l'Ouest, a subi les conséquences de l'épidémie de fièvre hémorragique dans les pays voisins.

Les revenus du tourisme y ont en effet chuté de 50 %. Pourtant, le virus a fait moins de ravage au Sénégal qu'aux États-Unis.

La ministre sénégalais de la Santé, Awa Marie Coll Seck, souhaiterait que les Canadiens voient le Sénégal pour ce qu'il n'a pas cessé d'être malgré la menace Ebola : un pays magnifique, pacifique et sécuritaire, qui se prépare à accueillir 75 chefs d'État au Sommet de la Francophonie, dans un mois.

Le seul malade d'Ebola arrivé au pays - un étudiant guinéen - n'a contaminé personne, ni à l'hôpital, ni dans la famille qu'il visitait, qui a été étroitement suivie. Le médecin chef du service des maladies infectieuses au Centre hospitalier universitaire de Fann dit que son équipe n'a pas paniqué parce qu'elle était psychologiquement préparée et bien entraînée à identifier les cas suspects et à les traiter, tout en se protégeant.

« J'ai une équipe formidable. Ils se sont engagés à fond, ils se précipitent pour prendre en charge les malades, personne n'a cherché d'excuse pour ne pas s'impliquer. » — Dr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses, Centre hospitalier universitaire de Fann

Après le cas du malade guinéen, des incidents entre des Sénégalais et des Guinéens ont été rapportés. Le docteur Seydi a craint le pire. « Les Guinéens sont partie intégrante du Sénégal. Attaquer des Guinéens, c'est s'attaquer soi-même », dit-il.

En plus du malade guinéen guéri de l'Ebola, une dizaine de cas suspects ont été traités dans le centre d'isolement du centre hospitalier universitaire, dont un Canadien qui a finalement reçu son congé.

Par contre, les autres hôpitaux du pays n'ont pas d'unité d'isolement. Dans ces hôpitaux, le personnel soignant doit désormais porter des masques et des gants avec tous les patients et ils sont en alerte constante pour repérer des cas suspects.

« Dans nos zones, c'est difficile, explique Dr Vanessa Ngo Biem, qui travaille à l'hôpital Philippe Magilène Senghor. Par exemple, ce matin, j'ai déjà vu 10 cas, des gastro-entérites. C'est difficile de faire la part des choses. Maintenant, est-ce qu'il faut étiqueter tout le monde avec "Ebola" ou éviter de créer la psychose? C'est difficile ».

Le personnel manque encore d'équipement de protection. Les combinaisons reçues et utilisées ne sont pas toujours remplacées par le ministère de la Santé.

« Si on avait encore plus d'équipement, c'est sûr qu'on pourrait être plus généreux », expose Awa Marie Coll Seck, la ministre de la Santé, qui déplore que les bailleurs de fonds comme le Canada privilégient les pays affectés et délaissent les pays voisins comme la Côte d'Ivoire, le Mali et le Sénégal, pourtant fragiles.

« Les pays autour sont dans une situation où, au contraire, il faut les aider à renforcer leur système. Il faut investir, il faut prendre des risques dans ces pays pour qu'ils soient debout, pour ne pas qu'ils tombent », dit la ministre.


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En Ukraine, les réfugiés sont laissés à eux-mêmes

Les réfugiés en Ukraine : reportage de Jean-François Bélanger

Comme la majorité des réfugiés entassés dans les anciennes résidences étudiantes délabrées en périphérie de Kiev, Tatiana Sverbius a tout laissé derrière elle pour fuir les combats dans son village de la région de Lougansk au début de l'été.

« Ça faisait peur parce qu'on entendait tirer aux entrées du village. J'ai appris qu'il y avait maintenant 13 lance-roquettes Grad sur place. C'est assez pour détruire le village au complet. » — Tatiana Sverbius, réfugiée originaire de la région de Lougansk

Si elle a réussi à amener son fils avec elle, Tatiana s'inquiète pour sa mère, restée derrière, et dont elle n'a plus aucune nouvelle.

La situation de Nastia, une autre réfugiée, ressemble beaucoup à celle de Tatiana. Nastia vient de la même région et a fui sa ville dans les mêmes conditions. Elle ne veut pas donner son nom de famille par peur pour sa famille, restée sur place. « Si l'armée ukrainienne reprend le contrôle de la région, je vais rentrer, mais je n'ai plus beaucoup d'espoir dit-elle. Je suis ukrainienne et je veux continuer à vivre en Ukraine. »

Nastia habite le camp avec ses deux enfants depuis maintenant plus de 4 mois. Impossible de s'installer ailleurs : elle n'a plus de travail, plus d'argent.

« Les conditions de vie ici sont vraiment mauvaises. Il n'y a pas de douches, pas d'eau chaude. C'est difficile avec les enfants. » — Nastia, réfugiée

Selon les estimations les plus conservatrices, il y a plus de 400 000 personnes déplacées en Ukraine. Il s'agit d'un drame humain et d'un terrible fardeau social et financier pour un pays déjà au bord de la faillite.

Lorsqu'on se déplace vers le cœur de Kiev, le centre d'accueil des réfugiés et déplacés grouille d'activités en permanence. Plusieurs centaines de familles y viennent chaque jour pour obtenir de l'aide. Le centre, entièrement bénévole, ne fonctionne que grâce aux dons de la population.

« Malheureusement, le gouvernement semble paralysé et ne s'occupe pas des déplacés », déplore Lesya Litvinova, qui est impliquée depuis le début dans le projet et y passe tout son temps libre, car les besoins sont énormes. « Les gens ont besoin de vêtements, de nourriture, de recommencer leur vie alors on fait ce qu'on peut pour les aider ».

Le sort des personnes déplacées en Ukraine n'est pas un enjeu de la campagne électorale. Aucun des candidats ne semble s'y intéresser. Alors, comme plusieurs réfugiés, Nastia ne prévoit pas participer à l'élection de dimanche. Elle a beaucoup de soucis en ce moment, et voter ne fait pas partie de ses priorités.


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Campagne contre l'EI : mort d’un premier militaire américain en Irak

Le Pentagone a annoncé la mort d'un premier militaire américain impliqué dans la campagne contre le groupe armé État islamique (EI).

Le caporal Sean P. Neal de Riverside, en Californie, est mort jeudi à Bagdad à la suite d'un incident que le Pentagone ne relie pas aux combats. Le Pentagone a affirmé, vendredi, avoir ouvert une enquête.

Le militaire de 19 ans était membre des Marines.

La campagne militaire américaine, appelée « Opération résolution inhérente » a commencé le 8 août dernier.

À la mi-septembre, les États-Unis, aidés par des alliés arabes, ont déclenché des frappes aériennes en Syrie contre l'EI. Le Canada a notamment envoyé des avions pour participer à cette mission.


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Un groupe de 25 jeunes filles enlevées par Boko Haram au Nigeria

Written By Unknown on Jumat, 24 Oktober 2014 | 16.05

Des combattants de la secte islamiste Boko Haram auraient enlevé 25 jeunes filles lors d'une opération menée contre une localité reculée dans le nord-est du Nigeria, indiquent des témoins, jeudi.

L'un des habitants, qui a assisté à l'opération et a vu trois de ses filles être enlevées, et une habitante, dont deux des filles ont été capturées, ont raconté que les ravisseurs sont arrivés de nuit et ont contraint toutes les femmes à les suivre avant de relâcher les plus âgées.

Ce nouveau rapt des islamistes nigérians intervient alors que sont menées des négociations afin d'obtenir la libération de quelque 200 lycéennes enlevées par la secte en avril.

Les négociations se déroulent au Tchad, mais des doutes sont apparus sur la personnalité du négociateur de Boko Haram qui, selon un spécialiste, ne ferait pas partie du Conseil de la Choura de l'organisation et ne serait pas habilité à parler en son nom.


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L'EI gagnerait un million de dollars américains par jour en vendant du pétrole sur le marché noir

Les combattants du groupe armé État islamique (EI) se remplissent les poches à une vitesse phénoménale, accumulant environ 1 million de dollars américains par jour en comptant uniquement les ventes de pétrole sur le marché noir, a indiqué jeudi un responsable du Trésor américain.

David Cohen, qui dirige les efforts du département visant à saper les finances de l'EI, affirme que les extrémistes reçoivent aussi plusieurs millions de dollars par mois de donateurs aux poches profondes, par l'extorsion ou d'autres activités criminelles, comme le cambriolage de banques.

De plus, le groupe aurait obtenu au moins 20 millions en rançons, cette année, à la suite d'enlèvements.

M. Cohen, secrétaire adjoint responsable du terrorisme et du renseignement financier, estime qu'à l'exception de certaines organisations terroristes financées par des États, l'EI est probablement l'organisation terroriste la mieux financée qu'ont dû affronter les États-Unis.

Le groupe, qui extrait du pétrole dans les territoires qu'il contrôle en Syrie et en Irak, veut créer un califat, ou empire islamique, au Moyen-Orient.


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Le gouvernement du Liban dit ne plus vouloir accueillir de réfugiés syriens

Le Liban a annoncé jeudi qu'il n'accepterait plus de réfugiés de la Syrie, pays voisin déchiré par la guerre, sauf dans des cas qualifiés par les autorités « d'exceptionnels » - une décision qui pourrait empêcher des dizaines de milliers de Syriens de fuir la guerre civile.

Le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, a indiqué que le Liban ne pouvait simplement pas accueillir un plus grand nombre de réfugiés.

Le petit pays méditerranéen compte officiellement 1,1 million de réfugiés syriens enregistrés, mais on croit que le nombre de réfugiés à l'intérieur des terres du Liban est beaucoup plus grand. Les réfugiés syriens représenteraient près du quart de la population de cinq millions d'habitants du Liban.

Les réfugiés ont accentué la pression sur des infrastructures déjà fragiles dans ce pays et rivalisent avec la classe la plus pauvre du Liban pour les emplois à faible revenu, ce qui provoque des tensions. Des dizaines de milliers d'enfants syriens ne peuvent fréquenter les écoles parce qu'elles sont pleines.

Les réfugiés syriens déjà présents au Liban seront encouragés à quitter, a déclaré M. Jreige.

Le gouvernement voudrait « encourager les Syriens déplacés [...] à retourner dans leur pays ou à aller dans d'autres pays », a-t-il dit.

Ninette Kelley, la représentante du Liban auprès de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), a déclaré que le pays a commencé à limiter l'entrée de Syriens au Liban en août.

Selon l'UNHCR, le résultat serait une baisse de 75 à 90 % des demandes d'obtention du statut de réfugié.

Plus de trois millions de Syriens se sont réfugiés dans les pays voisins. Six millions d'autres Syriens ont été déplacés à l'intérieur des frontières du pays, provoquant une des plus importantes crises humanitaires au monde.

Les pays européens et les États-Unis ont été très réticents à accueillir des réfugiés syriens, laissant le fardeau aux pays frontaliers à la Syrie - le Liban, la Turquie, la Jordanie et l'Irak, qui sont tous mal équipés pour accueillir autant de personnes.


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Un cas d'Ebola à New York

Un médecin de retour à New York après s'être rendu en Guinée pour y soigner des malades d'Ebola a appris qu'il est atteint du virus, selon des médias américains. Il s'agit du premier cas diagnostiqué dans la mégapole américaine.

Le Dr Craig Spencer a été admis d'urgence à l'hôpital Bellevue, jeudi, dans le respect du protocole, et mis en isolement. Le diagnostic initial devra être confirmé par les Centres américains pour le contrôle des maladies (CDC). 

Le maire de New York, Bill Blasio s'est voulu rassurant lors d'une conférence de presse des autorités tenue en fin de soirée, même s'il s'agit du premier cas d'Ebola de la plus grande ville du Canada.

« Les New Yorkais n'ont aucune raison de s'inquiéter », a-t-il insisté, ajoutant que la Ville se préparait depuis des mois en raison de la menace d'Ebola.

Le malade qui travaillait en Guinée pour Médecin sans frontières a seulement été exposé à quatre autres personnes avec qui les autorités sont déjà en contact, selon le gouverneur de l'État de New York, Andrew Cuomo.

Trois des ces personnes, sa fiancée et deux amis, ont eu des contacts rapprochés avec lui et l'une d'entre elles se trouve à l'hôpital. La quatrième personne est un chauffeur de taxi qui n'est pas à risque, selon la commissaire à la santé de la ville de New York, Mary Travis Bassett.

Le Dr Spencer a commencé à avoir de la fièvre et à ressentir des douleurs abdominales aujourd'hui, a-t-elle précisé au cours de la conférence de presse.

Le médecin a pris le métro de Manhattan à Brooklyn mercredi soir, où il est allé dans une salle de quilles avant de prendre un taxi pour revenir chez lui. Il n'y avait pas de risque de contamination, car il ne présentait pas encore de symptômes, précise Mme Travis Bassett. 

Les résultats des tests effectués sur le Dr Spencer en vue de confirmer le diagnostic seront connus d'ici les 24 prochaines heures, mais aucun examen ne sera pratiqué sur ses trois proches, étant donné qu'ils ne présentent aucun symptôme, a déclaré la commissaire à la santé de New York.

Le médecin, qui était en Guinée du 12 au 14 octobre, est arrivé à l'aéroport international Kennedy le 17 octobre. Il a pris toutes les précautions nécessaires et a fait prendre sa température deux fois par jour, indique Mary Travis Bassett. Le Dr Craig Spencer s'est senti fatigué le 21 octobre, mais n'a pas eu de fièvre avant le 23.

Renforts médicaux et monétaires pour lutter contre l'épidémie

La mobilisation internationale pour contenir l'épidémie du virus Ebola prend de nouvelles formes au moment où le Mali enregistre son premier cas d'infection.

L'Union africaine (UA) a annoncé le déploiement de plus d'un millier d'aides-soignants en Sierra Leone, en Guinée et au Liberia.

Selon la présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, la République démocratique du Congo enverra à elle seule 1000 professionnels de la santé dans ces pays de l'Afrique de l'Ouest, dont un premier contingent de 200 médecins.

Elle a rappelé aussi que la Communauté d'Afrique de l'Est (CEA) avait annoncé l'envoi de plus de 600 professionnels de santé, dont 41 médecins, le 17 octobre.

Ces renforts s'ajouteront à ceux fournis par Cuba, qui a dépêché mercredi 83 professionnels supplémentaires au Liberia et en Guinée, après avoir envoyé, dès le début du mois, 165 médecins et infirmiers en Sierra Leone.

Cette aide est précieuse, car, comme l'a souligné le directeur général adjoint de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Keiji Fukuda, il est « extrêmement difficile de trouver assez de personnels soignants » pour lutter contre Ebola.

D'après l'OMS, 443 soignants ont contracté le virus et 244 d'entre eux en sont morts.

Aide européenne et dons américains

Ces bonnes nouvelles s'ajoutent à celle de la Commission européenne qui a débloqué l'équivalent de 30 millions de dollars « pour donner un coup de fouet » à la recherche.

L'Union européenne a désormais un homme qui va coordonner la riposte à l'épidémie : le Chypriote Christos Stylianides, le nouveau commissaire européen aux Affaires humanitaires.

Pour sa part, le cofondateur de Microsoft, le milliardaire et philanthrope américain Paul Allen, a fait part de sa décision de porter ses dons pour combattre Ebola à 100 millions de dollars.

Avant lui, Bill Gates a offert un chèque de 50 millions de dollars à travers la Bill & Melinda Gates Foundation. Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg et sa femme Priscilla Chan ont, eux, donné 25 millions de dollars aux Centres américains de contrôle et de prévention des maladies.

Possible « inflexion dans la courbe »

L'OMS a parlé jeudi d'une possible « inflexion dans la courbe » de la progression de la maladie d'ici à la fin de l'année.

Le président sierra-léonais, Ernest Bai Koroma, a manifesté le même optimisme affirmant que l'épidémie serait « contenue » dans le pays « d'ici à la fin de l'année ».

Pendant ce temps, le Mali a enregistré son premier cas confirmé d'Ebola. Il s'agit d'une fillette venue de la Guinée voisine, qui a été placée en quarantaine. En Côte d'Ivoire, un aide-soignant guinéen potentiellement contaminé est recherché.

Ces développements font craindre un débordement de l'épidémie vers d'autres pays d'Afrique de l'Ouest.

Le virus Ebola a fait près de 5000 morts, selon le dernier bilan de l'OMS. Le Liberia est le pays le plus affecté par la maladie avec 2705 morts (4665 recensés), suivi par la Sierra Leone (3706 cas et 1259 décès) et la Guinée (1540 cas et 904 morts).


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Ottawa au centre des préoccupations dans les capitales du monde

Written By Unknown on Kamis, 23 Oktober 2014 | 16.05

Radio-Canada avec La Presse Canadienne, Reuters, Bloomberg, Agence France-Presse et Le Monde

Attentat à Ottawa : Les États-Unis appuient le Canada

Les yeux du monde sont rivés sur la capitale canadienne : tant sur le continent nord-américain qu'en Europe, gouvernements et médias suivent les événements qui secouent Ottawa en ce moment.

À Washington, le président Barack Obama a condamné la fusillade en la qualifiant « d'outrageuse ».

« Il y a beaucoup de menaces possibles qui sont interrompues et déjouées. Et le travail de nos militaires, de nos services du renseignement, la CIA et les autres services de renseignement, nos forces de l'ordre qui sont en étroite collaboration avec nous; nous leur devons beaucoup de gratitude. » — Commentaire du président Barack Obama lors d'un point de presse impromptu à la suite des événements survenus à Ottawa

Le président Obama s'est entretenu avec le premier ministre Harper et lui a offert l'aide de son pays. Il l'a assuré que les Américains étaient solidaires avec les Canadiens dans les circonstances. 

« Le Canada est l'un de nos plus proches alliés, nous avons un partenariat solide, et nous accordons beaucoup de valeur à ce partenariat. » — Le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest

En France, l'Élysée a publié un communiqué dans lequel le président François Hollande a exprimé mercredi soir au Canada la "totale solidarité de la France" après la fusillade au parlement d'Ottawa.

Des condoléances sont venues d'un peu partout à la suite des événements de mercredi à Ottawa. L'ex-maire de la ville de New York, Rudy Giuliani, qui avait vécu les événements du 11 septembre à la tête de cette ville de huit millions d'habitants, a dit qu'il était de tout coeur avec les Canadiens.

En Australie, le premier ministre Tony Abbott a aussi assuré le premier ministre Harper de la « solidarité » des Australiens. 

Une question de sécurité

Le FBI a offert son aide aux enquêteurs canadiens et a recommandé à ses propres agents de se tenir en état d'alerte « à la lumière des récents appels pour la perprétation d'attaques contre le personnel du gouvernement par des groupes terroristes et des individus partageant la même vision ».

Les préoccupations au chapitre de la sécurité sont accrues : le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD) affirme avoir pris des mesures « appropriées et prudentes ». Cette organisation militaire créée par le Canada et les États-Unis a agi ainsi afin d'être en mesure de répondre rapidement à tout événement touchant l'aviation au Canada.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, dit suivre la situation à Ottawa, affirmant que ses pensées « sont avec la population et le gouvernement du Canada en ces temps difficiles ».

Un pays ébranlé

Ces attaques qui ont frappé Ottawa, mercredi, surviennent dans un contexte où les questions de sécurité sont au faîte des discussions au Canada.

En effet, le pays est encore ébranlé par la fusillade qui avait fait la manchette lundi dernier, une fusillade dans laquelle un adjudant des Forces canadiennes avait perdu la vie à Saint-Jean-sur-Richelieu, en banlieue de Montréal. Le suspect, présumé auteur de la fusillade, avait été abattu par les policiers. La Gendarmerie royale du Canada a par la suite confirmé qu'elle avait ce suspect dans sa ligne de mire depuis quelques mois car l'individu en question, Martin Couture-Rouleau, s'était converti à l'islam puis, radicalisé. Les autorités canadiennes lui avaient confisqué son passeport.

Il est à noter que vendredi dernier, avant même ces événements préoccupants, le Canada avait haussé son niveau d'alerte de bas à moyen en raison « d'un accroissement dans le bavardage émanant d'organisations radicales islamistes ».

« Le relèvement [du niveau d'alerte] ne résulte pas d'une menace précise », avait alors déclaré le porte-parole du ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile, Jean-Christophe de Le Rue. Selon lui, les services de renseignement ont alerté les autorités que « des individus ou des groupes au Canada ou à l'étranger avaient l'intention et la capacité de commettre des actes terroristes ».

La coaltion internationale contre le groupe armé État islamique 

Le relèvement du niveau d'alerte au Canada n'était donc pas lié, a priori, à des actes qui pouvaient être perpétrés en sol canadien, mais plutôt au fait que le Canada participe à la lutte qui est menée sur la scène internationale contre le groupe armé État islamique.

Au sujet de cette intervention, le premier ministre Stephen Harper avait déclaré à la fin de septembre que le Canada entendait faire sa part pour contrer les actions de l'EI. Selon ce qu'avait affirmé Stephen Harper à ce moment, l'EI représentait une menace réelle pour le Canada.

Jusqu'à présent, aucune information ne permet de lier la fusillade de Saint-Jean-sur-Richelieu et celle d'Ottawa au groupe armé djihadiste État islamique, ni même à la coalition internationale qui tente de contrer l'EI.


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Les événements d'Ottawa à travers les médias internationaux

D'un continent à l'autre, la fusillade à Ottawa retient l'attention des médias. Voici, en images, comment certains journaux et médias électroniques ont traité les événements.


  • Le réseau américain CNN

  • La British Broadcasting Corporation (BBC), le service public anglais

  • Le site anglais du réseau arabe d'information continue Al-Jazira

  • L'édition américaine du China Daily 

  • Le journal économique mexicain El Financiero

  • La chaîne d'informations France 24

  • El País, quotidien espagnol

  • Le quotidien français Le monde 

  • La RTS, diffuseur public en Suisse 

  • Du Liban, le quotidien L'Orient le jour 

  • Le New Zealand Herald de Nouvelle-Zélande 


  • Le quotidien Sydney Morning Herald, en Australie 

  • Aussi, le New York Times, quotidien américain

  • De Londres, le journal The Telegraph

  • The Times of India, en Inde 

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Mexique : le maire d'Iguala serait lié à la disparition des 43 étudiants

Un gang de narcotrafiquants impliqué dans la disparition de 43 étudiants dans une ville du sud du Mexique dirigeait la municipalité et versait mensuellement plus d'une centaine de milliers de dollars au maire, ont affirmé les autorités mexicaines, mercredi.

L'argent provenait des profits amassés par le gang dans la vente de pâte d'opium servant à la fabrication d'héroïne destinée au marché américain.

La déclaration des autorités dresse un portrait du contrôle exercé par les gangs sur l'État de Guerrero. Les liens entre le cartel des Guerreros Unidos et la ville d'Iguala ont atteint un point culminant lorsque le maire a ordonné à la police municipale d'arrêter des étudiants protestataires qui ont ensuite été remis au gang.

Les autorités recherchent toujours les 43 disparus. La tragédie a provoqué de violentes manifestations dans tout le pays. Mercredi, des protestataires ont incendié l'hôtel de ville d'Iguala.

Le procureur général du Mexique Jesus Murillo Karam a indiqué que les enquêteurs avaient retrouvé neuf charniers contenant 30 restes humains. Les autorités attendent les résultats d'une deuxième série de tests d'ADN; les premiers tests ayant indiqué qu'il ne s'agissait pas des cadavres des disparus.

M. Murillo Karam a dit que les étudiants, qui fréquentaient une école normale, s'étaient attiré la colère du maire d'Iguala Jose Luis Abarca en raison d'une récente manifestation organisée dans les rues de la ville. Abarca aurait ordonné la détention les étudiants qui avaient détourné quatre autobus car il craignait qu'ils perturbent un discours prononcé par sa femme.

Abarca, sa femme et le chef de la police locale ont fui la justice.

Le procureur général a indiqué que le chef des Guerreros Unidos, Sidronio Casarrubias, arrêté vendredi, avait révélé que le maire recevait mensuellement entre 150 000 $ et 200 000 $. Une partie de l'argent était versée à des policiers corrompus. Le prisonnier a aussi dit que la femme du maire était « la principale dirigeante des activités criminelles » à Iguala.

Les étudiants ont été amenés à la ville voisine de Cocula où on les aurait embarqués dans des camions-bennes. On les aurait alors transportés, encore en vie, dans le secteur d'Iguala où ont été découverts les charniers.

À ce moment-là, un des lieutenants de Casarrubias lui aurait dit que les étudiants étaient des sympathisants d'une bande rivale.


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Un homme arrêté après avoir franchi la clôture de la Maison-Blanche

Les services secrets américains ont arrêté un homme qui avait franchi la clôture de la Maison-Blanche, mercredi.

Des images prises par des équipes de télévision montrent un homme portant des shorts blancs à l'intérieur de la clôture de la Maison-Blanche, sur l'avenue Pennsylvania.

L'homme a levé son chandail comme s'il voulait indiquer aux agents de sécurité qu'il ne portait pas d'armes. Il a ensuite tenté de se défendre contre les chiens des services secrets.

Cet incident survient environ un mois après qu'un autre individu eut réussi à sauter par-dessus la clôture, couru sur la pelouse, déjoué les gardes armés et même pénétré à l'intérieur de la résidence officielle du président américain.

La directrice du service chargé de la protection des dirigeants américains, Julia Pierson, a démissionné au début du mois après plusieurs scandales liés à la sécurité de la Maison-Blanche et l'intrusion de septembre.


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Des djihadistes de l'EI mettent la main sur des armes destinées aux Kurdes

Written By Unknown on Rabu, 22 Oktober 2014 | 16.05

Une vidéo mise en ligne mardi par un groupe proche du groupe armé État islamique (EI) révèle que les djihadistes ont mis la main sur au moins une cargaison d'armes qui était destinée aux combattants kurdes.

La vidéo, qui semble authentique, a été diffusée par la chaîne Aamaq News et elle montre des membres de l'EI qui s'emparent de grenades, de munitions et de lance-roquettes. Ce sont les forces américaines qui avaient parachuté lundi ce matériel militaire à l'intention des Kurdes qui défendent la ville frontalière syrienne de Kobané.

L'Observatoire syrien des droits de la personne, basé à Londres, a confirmé qu'au moins une cargaison était tombée entre les mauvaises mains. Mardi, des combattants de l'EI ont publié, dans les réseaux sociaux, des notes sarcastiques de remerciement à l'intention des Américains.

Mais cet événement constitue davantage un embarras qu'une réelle perte au plan stratégique puisque les djihadistes de l'EI sont déjà en possession d'armes américaines d'une valeur de plusieurs millions de dollars. Les militants de l'EI avaient pu s'approprier ces armes lorsqu'ils avaient mis en déroute l'armée irakienne, en juin dernier.

Les raids aériens empêchent la chute de Kobané

La situation dans la ville kurde syrienne de Kobané demeure fragile, mais les forces kurdes contrôlent encore la majeure partie de la ville, et les frappes aériennes de la coalition contre le groupe armé Etat islamique (EI) ont permis d'empêcher la chute de l'agglomération aux mains des terroristes, a déclaré mardi le Pentagone.

La coalition dirigée par les forces américaines a mené quatre raids aériens depuis lundi dans les environs de la ville de Kobané, ville-clé que les combattants kurdes tentent de défendre.

Mardi, les Kurdes attendaient des renforts après avoir résisté à un nouvel assaut du groupe armé État islamique.

« L'EI a tenté d'avancer dans le centre et au nord de Kobané, et il y a eu deux attaques suicide lundi soir », selon le responsable local Idris Nassen, réfugié en Turquie.


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Homicide involontaire : Oscar Pistorius écope de cinq ans de prison

Oscar Pistorius écope de cinq ans de prison

Oscar Pistorius est condamné à cinq ans de prison pour avoir tué sa fiancée, Reeva Steenkamp, après un procès de plusieurs mois qui a tenu l'Afrique du Sud en haleine.

Il avait été reconnu coupable d'homicide involontaire le mois dernier.

Lorsque le verdict est tombé, Oscar Pistorius a versé quelques larmes. À sa sortie de l'audience, il a été escorté en prison. L'avocat de la famille Steenkamp, qui a assisté au prononcé de la peine, a déclaré que la justice avait été rendue et que la sentence était appropriée. La poursuite, quant à elle, n'a pas voulu préciser si elle interjetterait appel.

Vêtu de son habituel costume noir, l'ancien champion paralympique était entré dans le tribunal l'air nerveux et agité. En arrivant dans la salle, après avoir brièvement échangé avec ses avocats, il a embrassé longuement son père.

La juge Thokozile Masipa a déclaré en ouvrant la session : « La décision est la mienne, et uniquement la mienne. » Elle a ajouté qu'une peine de travaux communautaires ne « serait pas appropriée », puisqu'elle n'enverrait pas le bon message à la population. Elle a précisé qu'une peine trop longue « manquerait toutefois de compassion ». La juge avait les pleins pouvoirs pour établir la peine.

En septembre, la poursuite était déçue par le verdict et avait indiqué qu'elle déciderait après le prononcé de la peine si elle porterait le jugement en appel. La poursuite réclamait 10 ans de prison.

Rappel des faits

Le 14 février 2013, Oscar Pistorius a abattu sa compagne Reeva Steenkamp de quatre coups de feu tirés à travers la porte d'une salle de bain de la résidence de l'athlète, à Pretoria.

Le coureur affirmait qu'il avait cru qu'un voleur tentait de s'introduire chez lui, tandis que la poursuite prétendait qu'Oscar Pistorius avait tué sa compagne de sang-froid après une violente dispute.


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Ebola : après la guérison, la stigmatisation

Perdre ses proches à cause de l'Ebola : reportage de Sophie Langlois

À Conakry en Guinée, 60 % des malades de l'Ebola survivent au virus. Mais la stigmatisation qu'ils subissent une fois guéris est parfois pire que la maladie elle-même. Notre envoyée spéciale Sophie Langlois et le caméraman Frédéric Tremblay ont rencontré deux survivants de l'Ebola, dont Valentin, qui a perdu sept membres de sa famille.

Valentin vit depuis 12 ans à Conakry, où il a fait des études de droit. Il finissait son stage dans un cabinet d'avocats, en août, quand il a reçu un appel de sa mère, vivant en Guinée forestière. « Elle était déjà à l'agonie. Juste un mot : ''mon fils, je t'aime'', C'est tout ce qu'elle a pu me dire. Ma jumelle qui était à ses côtés a aussi été infectée avant même mon arrivée », raconte Valentin Zézé Giulavogui.

Il se précipite vers son village natal et tente désespérément de soigner sa sœur jumelle. Valentine meurt dans ses bras en moins d'une semaine. « Je ne savais pas que c'est là déjà, que ma petite famille était contaminée, ma femme Hélène, ma petite fille Mamelaine qui a un an et trois mois. »

Le Guinéen est hospitalisé au centre de traitement de l'Ebola de Médecins sans frontières (MSF) à Guéckedou avec sa femme, sa fille aînée et son jeune frère.

« Moi, je n'ai pris qu'une seule perfusion, ma femme en a pris jusqu'à huit, mais toujours elle était faible, elle vomissait, la diarrhée était là. Ma fille, la même chose. Après une semaine, le 24 au matin, ma fille Malérie qui meurt à mes côtés dans le lit. C'est un des grands chocs que j'aurai eus, parce que je l'ai beaucoup aimée, ma toute première fille. » — Valentin Zézé Giulavogui

Le lendemain, il reçoit son attestation prouvant qu'il est guéri de l'Ebola, mais il reste au centre pour tenter de sauver sa femme. « Toutes les nuits, j'étais à ses côtés, elle est tombée dans le coma durant trois jours, j'étais là pour lui donner à manger, à boire de l'eau, pour l'obliger à prendre les produits, ce qu'elle refusait de faire. »

Rien n'y fait, sa femme s'éteint aussi dans les bras de Valentin, un fervent catholique. « J'étais hypnotisé, j'étais plus que dépassé, je ne pouvais pas imaginer. La seule chose que j'ai pu faire, c'est croire en Dieu », dit-il.

« En tant qu'homme de foi, je me disais : ''la mort n'est qu'un passage de la vie pour le paradis. Si ma fille est partie, elle sera reçue au paradis par le seigneur Jésus Christ.'' C'était seulement de faire un signe de croix et de remercier Dieu. Bien sûr que je pleurais dans mon cœur en voyant le corps sortir dans leur sac de caoutchouc. C'était vraiment difficile. »

Et comment peut-on remercier Dieu à ce moment-là? « C'est à travers la foi. Tout ce qui se passe dans notre monde, c'est la volonté divine. »

L'aspirant avocat vit un autre choc quand il revient à Conakry. Au café qu'il fréquente tous les matins de sa vie depuis des années, ses amis le fuient.

« Le virus Ebola m'a fait souffrir, mais l'étape la plus dure c'est la stigmatisation. » — Valentin Zézé Giulavogui

« Alors quand j'arrive, tout le monde quitte les lieux : ''Oh, attention, lui, il est atteint de l'Ebola. On ne veut pas l'approcher''. Alors, j'ai fait une copie de cette attestation et je l'ai affichée. Les intellectuels ont compris », affirme Valentin. Pas tous les intellectuels. Valentin n'est pas retourné au cabinet d'avocats, où même ses amis sont stigmatisés. Pourtant, les malades guéris de l'Ebola ne sont plus contagieux, ils seraient même immunisés contre le virus pour 10 ans.

De malade à « sorcier »

Zorbo ne veut pas montrer son visage pour ne pas être agressé par des gens de son quartier qui l'accusent maintenant d'être un sorcier. Il a perdu son emploi au laboratoire où il a contracté le virus. Mais il a été embauché par MSF, comme une quinzaine d'autres survivants, pour remonter le moral des malades.

« On dit : ''Ebola, c'est le moral qui joue beaucoup''. Si tu perds le moral, tu deviens irrécupérable, c'est le moral qui joue beaucoup », pense-t-il.

En soignant des malades de l'Ebola, Zorbo guérit aussi ses plaies psychologiques. « Si tu arrives à sauver quelqu'un qui voulait mourir, même à sa sortie, tu le vois, il est toujours fier, tu deviens son ''Dieu'', il va dire c'est lui qui m'a sauvé. »

Quand on n'a que la foi

Valentin, lui, doit apprendre à vivre avec une culpabilité qui va le hanter toute sa vie. En soignant sa sœur jumelle, il a contaminé sa propre famille. « Elle était comme moi, c'était mon âme sœur, c'est ce qui m'a poussé à la garder jusqu'à ce qu'elle ait rendu l'âme dans mes bras. Non seulement je savais que j'étais dans le risque de contamination, mais cet amour exacerbé a fait que je ne pouvais même pas imaginer les conséquences ».

Valentin dit puiser sa force en Dieu. Quand il a pris sa sœur dans ses bras, il a cru que sa foi inébranlable et un système immunitaire jusque-là infaillible l'épargneraient.

« Si j'avais accepté d'admettre ma sœur jumelle Valentine à la Croix-Rouge, nous n'en serions pas là. Cette responsabilité, elle m'incombe. Je me sens touché, non seulement de l'avoir perdue, mais, à travers elle, d'avoir infecté les autres membres de la famille, que j'ai aussi perdus. » — Valentin Zézé Giulavogui

Ce malade guéri de l'Ebola continue de prier un Dieu qui lui a fait subir des épreuves inhumaines. Valentin est convaincu que ce sont les prières de ses amis paroissiens qui lui ont sauvé la vie.


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Décès de Ben Bradlee qui avait mis au jour le scandale du Watergate

Le journaliste américain Ben Bradlee, qui était le rédacteur en chef du Washington Post au moment du scandale du Watergate, à l'origine de la démission du président Richard Nixon en 1974, s'est éteint mardi à son domicile à l'âge de 93 ans, a annoncé le journal.

À la tête du quotidien de 1968 à 1991, Ben Bradlee avait résisté aux pressions des autorités qui voulaient connaître l'identité de « Deep Throat » (gorge profonde), l'informateur des journalistes Bob Woodward et Carl Bernstein qui avaient révélé l'existence d'écoutes illégales dans les locaux du Parti démocrate à Washington.

L'enquête du Washington Post avait empêché que l'affaire mise au jour par l'arrestation de « cambrioleurs » dans l'immeuble du Watergate, en 1972, ne soit totalement étouffée.

Après 28 mois d'enquête et 400 articles publiés par le journal sur ce scandale d'espionnage impliquant directement l'administration républicaine, le Congrès avait enclenché une procédure d' « impeachment » visant à la destitution de Richard Nixon, qui s'était résigné à démissionner.

L'an dernier, le président Barack Obama avait remis à Ben Bradlee la médaille de la Liberté, la plus haute distinction civile aux États-Unis.


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Les Kurdes de Kobané espèrent d'autres livraisons d'armes

Written By Unknown on Selasa, 21 Oktober 2014 | 16.06

Les combattants kurdes de Kobané ont reçu une quantité importante d'armes et de munitions parachutées dimanche soir par un avion de l'armée américaine près de la ville syrienne assiégée par les terroristes du groupe armé État islamique (EI), a annoncé un porte-parole des forces kurdes.

Il s'agit d'équipement fourni par les autorités kurdes d'Irak, mais livré par l'armée américaine, qui a parachuté des armes, des munitions et du matériel de premiers secours aux forces kurdes qui combattent les djihadistes près de la ville syrienne de Kobané, a annoncé le Commandement central (CentCom) américain.

Selon un responsable américain cité par Reuters, trois avions-cargos C-130 ont largué 27 colis d'armes et de matériel médical aux Kurdes syriens, et la majorité de ces colis ont atteint leur cible. Les avions américains ont ensuite pu quitter sans problème l'espace aérien syrien, a dit ce responsable.

Tout le matériel a bien été réceptionné par les Kurdes assiégés, précise le CentCom, qui affirme qu'une palette de matériel qui s'était égarée lors du largage a dû être détruite pour éviter qu'elle ne tombe entre les mains des terroristes. 

« Il serait irresponsable pour nous, et en même temps moralement très difficile, de tourner le dos à une communauté combattant l'EIIL (autre appellation de l'EI). » — Le secrétaire d'État américain John Kerry

Les Kurdes veulent d'autres livraisons d'armes

C'est la première fois que les États-Unis, qui ont multiplié ces derniers jours les raids aériens contre les djihadistes, disent avoir fourni aux combattants kurdes une aide militaire que la Turquie n'a pas voulu laisser transiter par sa frontière.

Interrogé par Reuters, un porte-parole des combattants kurdes, Redur Xelil, a déclaré que ces livraisons « auront un impact positif sur le déroulement des opérations militaires ».

« Assurément, nous continuons à espérer davantage de soutien » — Redur Xelil, porte-parole des combattants kurdes en Syrie

Le soutien pourrait venir d'Irak, via la Turquie, qui affirme faciliter le passage des peshmerga kurdes d'Irak vers Kobané, dans le nord de la Syrie, pour combattre aux côtés des Kurdes syriens.

« Nous aidons les forces des peshmerga kurdes à franchir la frontière pour aller à Kobané », a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu lors d'une conférence de presse à Ankara. « Nous n'avons jamais voulu que Kobané tombe. La Turquie a mené différentes initiatives pour l'empêcher », a-t-il ajouté. 

Le gouvernement du Kurdistan irakien autonome avait annoncé la semaine dernière avoir fourni une aide militaire « symbolique » à l'intention des combattants kurdes de Kobané. Mais la Turquie, qui craint les conséquences de l'armement des Kurdes sur sa situation intérieure, avait refusé de la laisser passer.

Obama a prévenu Erdogan avant la livraison

Le président américain Barack Obama a prévenu Recep Tayyip Erdogan que les États-Unis allaient pour leur part livrer des armes aux Kurdes syriens.

« Nous comprenons l'inquiétude ancrée de longue date chez les Turcs à l'égard de différentes organisations, notamment des organisations kurdes, avec lesquelles ils sont en conflit, a dit M. Obama. Cependant, notre conviction très profonde est que les États-Unis et la Turquie font face à un ennemi commun avec l'EIIL et qu'il nous faut agir de manière urgente. »

La bataille de Kobané se poursuit

L'armée américaine a mené dimanche et lundi six frappes aériennes contre les positions de l'EI près de Kobané, selon le CentCom. En tout, 135 raids ont visé l'organisation terroriste ces derniers jours.

« La situation sécuritaire à Kobané reste fragile, puisque l'EIIL continue à menacer la ville, et les Kurdes continuent de résister », écrit le CentCom dans un communiqué.

Assaut des terroristes de l'EI dans le nord irakien

Dans le Nord irakien, des responsables militaires réclament eux aussi un soutien aérien de la coalition internationale. Les terroristes de l'EI ont attaqué ce matin la ville de Qara Tapah sous contrôle kurde, faisant dix morts.

Déguisés en peshmergas, les ils sont parvenus à infiltrer les lignes de défense près de la ville défendue par les forces kurdes, à 120 km de Bagdad.

Cette attaque a également provoqué la fuite de milliers de personnes de cette ville située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière iranienne.

Qara Tapah a déjà été la cible d'une triple attaque à la bombe faisant au moins 45 morts le 12 octobre.

Les islamistes avaient auparavant pris le contrôle de deux villages kurdes, Saadiya et Djalaoula.


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2014 en bonne voie d'être l'année la plus chaude

Pour la quatrième fois cette année, un nouveau record mensuel de chaleur a été établi. Après mai, juin et août, septembre remporte la palme des températures globales les plus élevées depuis que l'on enregistre les données météorologiques, il y a 135 ans, indique la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).

L'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère a annoncé lundi que la température moyenne à la surface de la terre et des océans s'était établie à 15,7 degrés Celsius le mois dernier.

« Des températures supérieures aux moyennes ont pu être constatées sur la majeure partie de la surface terrestre, exception faite du centre de la Russie et de certains secteurs de l'est et du nord du Canada. » — Extrait du rapport de la NOAA

« Les records de chaleur se sont particulièrement fait sentir dans le nord-ouest de l'Afrique, dans les régions côtières du sud-est de l'Amérique du Sud, du sud-ouest de l'Australie, de certaines parties du Moyen-Orient et de régions du sud-est asiatique », note en outre le NOAA.

Une année très chaude

La NOAA souligne aussi que huit des neuf premiers mois de 2014 ont connu des températures très élevées. S'ils n'ont pas fracassé de records, janvier, mars, avril et juillet ont tout de même figuré parmi les quatre mois les plus chauds des 135 dernières années, si on les compare aux mêmes périodes annuelles. Seul février fait exception.

Les neuf premiers mois de l'année ont connu une température moyenne de 14,7 Celsius, à égalité avec 1998 pour les neuf premiers mois les plus chauds. La Terre est en voie d'égaler, voire de dépasser, l'année la plus chaude jamais enregistrée, avertissent les météorologues.

Selon la NOAA, « il est très probable » que 2014 batte le record de l'année la plus chaude, notamment en raison du courant chaud cyclique du Pacifique El Niño. Si le phénomène ne s'est pas encore produit en 2014, les probabilités qu'il se manifeste d'ici la fin de l'année sont élevées, ce qui provoquerait des températures plus hautes que la normale, selon les prévisions.

En 1998, le début de l'année avait été très chaud à cause d'El Niño, puis les températures s'étaient légèrement tempérées vers la fin de l'année, lorsque le courant avait disparu.

Si l'année 2014 marque un record annuel, il s'agirait de la sixième fois depuis 1880. Les années 1995, 1997, 1998, 2005 et 2010 avaient tour à tour été les plus chaudes.


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