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Damas affirme qu'un raid israélien a visé une cible militaire

Written By Unknown on Kamis, 31 Januari 2013 | 16.05

L'armée syrienne affirme dans un communiqué qu'un raid israélien a visé à l'aube un centre de recherche militaire dans la région de Jomrayah, entre Damas et la frontière libanaise. Selon le communiqué, deux personnes ont péri et cinq autres ont été blessées dans ce raid, en plus d'importants dégâts matériels.

Le communiqué explique que « les avions de combat israéliens ont pénétré (en Syrie) en volant en dessous de la hauteur détectée par les radars ».

« Israël coopère avec les pays hostiles au peuple syrien et leurs alliés à l'intérieur (de la Syrie) pour frapper les sites vitaux et militaires de l'État syrien pour tenter d'affaiblir son rôle de soutien de la résistance [le Hezbollah et les factions palestiniennes] », accuse encore le communiqué.

L'armée affirme « que des groupes terroristes ont essayé en vain à plusieurs reprises ces derniers mois d'entrer et de s'emparer de ce site ». Dans la littérature du régime, tous les rebelles sont assimilés à des « terroristes » armés par des pays étrangers.

Des habitants près de Damas avaient déclaré auparavant que des missiles avaient touché mardi dans la nuit un centre de recherches sur les armes non conventionnelles.

Selon ces témoins, le centre a été touché par six missiles qui l'ont détruit partiellement, déclenchant un incendie et faisant au moins deux morts.

L'armée dément que le raid israélien visait un convoi de l'armée syrienne qui se dirigeait vers le Liban.

Moscou préoccupéLa Russie s'est dite « très préoccupée » par ces informations, ajoutant que si cela venait à être confirmé, « cela signifie que nous avons à faire à des frappes sans aucun prétexte sur le territoire d'un État souverain, ce qui viole grossièrement la charte de l'ONU et est inacceptable, quel qu'en soit le motif ».

« Nous prenons des mesures d'urgence pour éclaircir cette situation dans les moindres détails », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, par voie de communiqué.

Plus tôt, plusieurs médias ont rapporté qu'un raid israélien visait un convoi militaire syrien qui se dirigeait vers le Liban, citant plusieurs sources.

Des sources américaines, qui ont requis l'anonymat, ont confirmé au New York Times que l'aviation israélienne a bombardé à l'intérieur du territoire syrien. Les mêmes sources disent croire que l'attaque ciblait un convoi transportant des armes antiaériennes sophistiquées. Le quotidien américain rapporte qu'Israël a informé Washington de l'attaque.

L'armée israélienne se refuse à tout commentaire pour le moment, alors que l'armée libanaise a fait état d'un survol intensif de son territoire par l'aviation israélienne, affirmant que 16 avions de combat étaient entrés dans l'espace aérien libanais durant la seule journée de mardi.

Israël a déjà menacé à plusieurs reprises d'attaquer des convois qui pourraient transporter des armes chimiques ou d'autres types d'armement dont dispose l'armée syrienne vers le Liban pour le Hezbollah chiite libanais, proche de Damas.

Dimanche, l'armée israélienne a redéployé deux batteries du système antimissile Iron Dome dans le nord du pays en vue d'une éventuelle action militaire contre des cibles en Syrie ou au Liban.


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La Russie met fin à un accord antidrogue avec les États-Unis

La Russie dit qu'elle n'a plus besoin du financement américain pour lutter contre le trafic de drogue sur son territoire et elle décide par conséquent de mettre fin à un accord à ce sujet avec les États-Unis, accentuant l'impression de tensions entre les deux pays.

L'accord en question, signé en 2002, prévoyait que Washington participe au financement de certains projets russes visant à lutter contre le crime organisé et le trafic de stupéfiants. Cette aide « était jusque-là nécessaire, en raison de moyens budgétaires insuffisants », expose la Russie.

Mais Moscou a désormais « suffisamment de moyens [...] et a l'intention de poursuivre le travail dans ce domaine sans aide de qui que ce soit », a déclaré le président de la commission des Affaires étrangères à la Douma russe, Alexeï Pouchkov.

En mettant un terme à l'accord, la Russie sera moins dépendante des États-Unis, a ajouté M. Pouchkov.

La Russie est aux prises depuis plusieurs années avec un problème de trafic de drogue important, accentué par la proximité du pays avec le circuit du trafic en provenance de l'Afghanistan. Or, l'accord conclu en 2002 « ne correspond plus aux réalités actuelles et son potentiel est épuisé », estime le gouvernement russe dans un communiqué.

Une escalade?

Après la décision de la Russie, en décembre, d'interdire aux Américains l'adoption d'enfants russes, plusieurs observateurs estiment que l'annonce de mercredi témoigne à nouveau d'une détérioration des relations russo-américaines.

En décembre, les Russes avaient également annoncé leur intention d'établir une « liste noire » de ressortissants américains indésirables en Russie, soupçonnés d'avoir violé les droits de citoyens russes.

Ces mesures ont été votées en réponse à une loi précédemment adoptée par le Congrès américain et promulguée par le président Barack Obama, qui interdit notamment de séjour aux États-Unis les responsables russes impliqués dans la mort en prison en 2009 du jeune juriste Sergueï Magnitski.

L'annonce de mercredi survient par ailleurs quelques jours seulement après que les États-Unis se soient retirés d'une commission d'examen conjoint avec la Russie sur le thème de la société civile.


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Crise en Égypte: l’opposition veut rencontrer le président

Le Front national du salut (FNS), la principale coalition de l'opposition égyptienne, a demandé mercredi la tenue d'une réunion d'urgence avec le pouvoir. Cette initiative de l'opposition pourrait être un premier pas pour entamer un dialogue avec la présidence au moment où le pays est plongé dans une grave crise.

Dimanche soir, le président Mohamed Morsi avait appelé à un dialogue national, mais le FNS avait rejeté son offre qu'il avait qualifiée de « vide de sens ».

« L'arrêt de la violence est la priorité », déclaré Mohamed ElBaradei, un des membres du FNS qui maintient toutefois sa demande de la mise sur pied d'un gouvernement d'union nationale et d'une commission pour amender la Constitution.

L'ancien secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, autre figure du FSN, a lui aussi estimé que « la grave situation actuelle » nécessitait d'accepter un dialogue.

C'est visiblement le parti salafiste Al-Nour qui joue le médiateur entre l'opposition et le président Morsi, issu des Frères musulmans.

Des représentants du FSN se sont réunis dans l'après-midi avec le président du principal parti salafiste Al-Nour, Younes Makhyoun, qui les avait invités à parler de « la détérioration de la situation ».

« Nous sommes soucieux de l'intérêt général. Nos idéologies diffèrent, mais nous sommes les enfants d'un seul pays », a déclaré Younes Makhyoun à l'issue de la rencontre avec les membres du FSN.

Mardi, le chef d'état-major de l'armée égyptienne a évoqué un risque d'effondrement de l'État après les troubles qui ont éclaté la semaine dernière.  

La violence se poursuit 

Deux nouveaux décès ont été enregistrés mercredi lors d'affrontements entre manifestants et policiers près de la place Tahrir au Caire, portant le bilan de cette dernière vague de violences à 54 morts dans tout le pays.

Depuis mardi soir, des heurts entre policiers et manifestants ont fait 52 blessés au Caire, à Kafr al-Cheikh (delta du Nil) et dans d'autres gouvernorats, selon le ministère de la Santé.

Mercredi, des membres présumés du « Black Bloc », un groupe militant antiislamiste apparu dans les récentes manifestations, ont été interpellés au Caire devant les bureaux du procureur général, qui avait ordonné leur arrestation.

Mohamed Morsi a décrété lundi l'état d'urgence pour un mois à Port-Saïd, Ismaïlia et Suez, trois villes particulièrement touchées par les violences.

Morsi tente de rassurer

Pendant ce temps, le président Morsi s'est rendu en Allemagne, où il a rencontré la chancelière Angela Merkel. Il devait se rendre également à Paris, mais ce voyage a été reporté.

Mme Merkel a invité le président égyptien au dialogue avec l'opposition et au respect des droits de l'homme.

Pour sa part, M. Morsi a assuré que l'Égypte sera un État de droit. « Un État qui n'est ni militaire ni théocratique, mais institutionnel et civil », a déclaré le président égyptien.

Le jour même, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a expliqué que l'aide de l'Allemagne à la transformation de l'Égypte « dépend clairement de la poursuite des réformes démocratiques ».


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Des « pirates chinois » attaquent le New York Times

Des « pirates chinois » ont attaqué le système informatique du New York Times de façon régulière au cours des quatre derniers mois, ce qui coïncide avec la publication d'un article faisant état de la fortune cachée du premier ministre chinois Wen Jiabao, a déclaré le quotidien.

« Ces quatre derniers mois, des pirates chinois ont attaqué le New York Times sans relâche, infiltrant ses systèmes informatiques et obtenant les mots de passe de ses journalistes et d'autres employés », a affirmé le New York Times.

Les pirates se seraient notamment introduits dans les courriers électroniques du chef du bureau de Shanghai, David Barboza, à l'origine de l'enquête sur la famille de Wen, et de Jim Yardley, le chef du bureau du New York Times pour l'Asie du Sud-Est et l'Inde, qui était précédemment chef du bureau de Pékin.

Le quotidien a engagé des spécialistes de la cybersécurité, qui « ont rassemblé des preuves que des pirates chinois, utilisant des méthodes que certains consultants ont associées à l'armée chinoise par le passé, ont percé les réseaux du Times ».

Les pirates « semblent avoir cherché les noms des personnes qui ont fourni les informations à M. Barboza ».

Toutefois, les experts en sécurité informatique « n'ont pas découvert de preuve qu'il y ait eu accès aux courriels ou dossiers sensibles liés à l'écriture de nos articles sur Wen », a précisé le rédacteur en chef du New York Times, Jill Abramson.

Le FBI a été informé de ces attaques et le quotidien affirme qu'il a réussi à se débarrasser des pirates avec l'aide d'experts en sécurité informatique.

Le ministre chinois de la Défense a quant à lui démenti tout lien entre cette cyberattaque et son gouvernement, qualifiant les accusations « sans preuve » lancées par le New York Times de « non professionnelles et sans fondement ».

Des fortunes gênantes pour le PCC

Le 25 octobre dernier, à moins de 15 jours de l'ouverture du congrès du Parti communiste chinois (PCC), un article du New York Times révélait que M. Wen et ses proches ont amassé une fortune d'au moins 2,7 milliards de dollars.

À la lumière des révélations de l'enquête du quotidien, les autorités chinoises ont censuré les mots clés « Wen Jiabao » et « New York Times » sur l'équivalent chinois de Twitter, Sina Weibo. L'accès au site du quotidien américain a également été neutralisé. Pékin a dénoncé le reportage « diffamatoire » du journal américain qui est serait motivé par des « arrière-pensées ».


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La Syrie est «détruite petit à petit», dit Brahimi

Written By Unknown on Rabu, 30 Januari 2013 | 16.05

Le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, a une nouvelle fois dressé un tableau noir sur la situation en Syrie devant les membres du Conseil de sécurité.

La Syrie est « détruite petit à petit » par le conflit entre le régime et les rebelles, selon M. Brahimi.

« Le Conseil ne peut se contenter de dire : "Nous sommes divisés, donc attendons des jours meilleurs", ils [les membres du Conseil] doivent se saisir de ce problème maintenant », a-t-il déclaré à la presse après sa rencontre avec les membres du Conseil de sécurité.

Il a affirmé que le conflit avait atteint « des niveaux d'horreur sans précédent » et était en train de « briser » le pays.

« Si on exerce un peu plus de pression [sur les protagonistes du conflit], il y aura peut-être un peu plus de progrès », a-t-il estimé.

Il a suggéré notamment que le Conseil « lève l'ambiguïté » contenue dans la déclaration de Genève sur le sort à réserver au président Bachar Al-Assad dans une transition politique.

Selon lui, le gouvernement de transition prévu par la déclaration de Genève « doit avoir les pleins pouvoirs exécutifs, c'est-à-dire que tous les pouvoirs de l'État doivent aller à ce gouvernement », ce qui écarterait de fait le président Assad.

Pour le diplomate algérien, la légitimité du président Assad a été « irrémédiablement discréditée » par le conflit, qui a fait 60 000 morts depuis 22 mois.

Tout en reconnaissant l'absence de progrès dans sa mission, M. Brahimi a indiqué qu'il ne quittera pas son poste jusqu'au jour où il se sentira inutile.

Par ailleurs, M. Brahimi a suggéré une enquête internationale sur les 80 corps retrouvés mardi à Alep, soulignant que les deux camps avaient commis « des crimes également atroces ».

Enfin, le médiateur a fait valoir le risque de « contamination » du conflit dans les pays voisins qui accueillent des réfugiés.


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É-U : le prochain secrétaire à la Défense appuie des coupes à l'arsenal nucléaire

Chuck Hagel, le républicain qui sera probablement le prochain secrétaire à la Défense des États-Unis, sera le premier à entrer au Pentagone en défendant publiquement de réduire de façon importante le nombre d'armes nucléaires américaines, même sans geste équivalent par la Russie.

Il appuie un mouvement international nommé Global Zero, qui milite pour l'élimination de toutes les armes nucléaires.

Cela contraste avec l'orthodoxie dont font part la plupart de ses collègues républicains, mais le rapproche de plusieurs, dont le président Barack Obama, qui croient que les armes nucléaires sont aujourd'hui davantage une responsabilité qu'un atout, et qu'elles ne sont plus pertinentes pour affronter les menaces du 21e siècle comme le terrorisme.

Selon Steven Pifer, du Brookings Institution, le sénateur Hagel apporterait une vision plus ambitieuse sur la réduction d'un arsenal nucléaire que ces prédécesseurs.

Les secrétaires à la Défense américains soutiennent habituellement que les armes nucléaires sont un mal nécessaire, un ingrédient essentiel à la stratégie de défense américaine, qui seraient éliminées au péril du pays.

Mais M. Hagel, âgé de 66 ans, a une vision légèrement différente de la chose, partagée par M. Obama, mais à laquelle s'opposent ceux au Congrès qui croient que le désarmement est un signe de faiblesse. Ces derniers croient également que l'arsenal nucléaire doit être maintenu pour être un contrepoids aux ambitions nucléaires de pays antioccidentaux comme la Corée du Nord et l'Iran.

M. Hagel croit que les États-Unis devraient se débarrasser entièrement de l'arme nucléaire, mais pas immédiatement ou de façon unilatérale.

La nomination de M. Hagel a été critiquée en raison de commentaires qu'il avait faits par le passé sur Israël, l'Iran et les homosexuels. On s'attend à ce qu'il soit questionné sur des enjeux nucléaires à l'occasion de son audience de confirmation au Sénat prévue pour mardi.

M. Hagel est un vétéran de la Guerre du Vietnam et a été sénateur de 1997 à 2009.

Associated Press


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Sandy : Barack Obama approuve la loi pour l'aide monétaire

Le président américain Barack Obama a approuvé la loi offrant des fonds d'urgence de 50,5 milliards de dollars américains pour les victimes de la mégatempête Sandy.

Le Congrès avait donné lundi son accord final à cette mesure. M. Obama l'a paraphée mardi soir, quelques minutes après être rentré à la Maison-Blanche d'une visite au Nevada.

Il aura fallu trois mois au Congrès, après que Sandy eut dévasté la côte est américaine, pour approuver l'aide d'urgence. M. Obama a d'ailleurs sermonné les législateurs pour avoir ralenti les efforts de reconstruction, même s'il les félicitait en même temps pour avoir autorisé l'aide tant attendue.

Les conservateurs inquiets à propos des milliards de dollars en endettement supplémentaire se sont opposés à la mesure. Plus tôt ce mois-ci, les républicains de la Chambre des représentants ont éliminé des dépenses non liées à Sandy du projet de loi.

La tempête du 29 octobre fut l'une des pires à frapper le nord-est des États-Unis, et est tenue pour responsable de plus de 130 décès et de dizaines de milliards de dollars en dégâts matériels.

Associated Press


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Mali : l'armée française contrôle l'aéroport de Kidal

Après Gao et Tombouctou, les forces françaises ont pris position mercredi matin à l'aéroport de Kidal, troisième grande ville du nord du Mali et dernier bastion des groupes islamistes armés actifs dans la région.

« On a mis en place cette nuit un dispositif à Kidal et ce matin on assure le contrôle de l'aéroport. Les opérations continuent », a déclaré le porte-parole du chef d'état-major des armées à Paris, le colonel Thierry Burkhard.

Le président de l'assemblée régionale, Haminy Belco Maiga, a confirmé que l'armée française avait « déployé quatre avions et des hélicoptères » à Kidal, située à 1500 km au nord-ouest de la capitale Bamako, près de la frontière algérienne.

Les groupes armés auraient déjà quitté la ville en direction des montagnes, près des frontières algériennes. Les touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et des dissidents du groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), qui ont formé le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), avaient déjà affirmé lundi qu'ils contrôlaient la ville.

Depuis, des centaines de personnes ont fui Kidal vers des villages plus au nord, vers l'Algérie, selon le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU, qui affirme que l'accès à la nourriture et aux biens de première nécessité a été lourdement touché par le conflit et la fermeture de la frontière.

L'arrivée de soldats français à Kidal survient après la reprise des deux plus grandes villes du nord du pays, Gao et Tombouctou, qui étaient aux mains des rebelles islamistes depuis neuf mois.

À Tombouctou, la nuit s'est déroulée sans incident. La veille, des centaines de personnes appauvries avaient attaqué des magasins tenus, selon elles, par « des Arabes », « des Algériens » et « des Mauritaniens », accusés d'avoir soutenu les islamistes armés liés à Al-Qaïda.

Dans certaines boutiques, des munitions et des radios militaires ont été découvertes, mais la majorité de la population a surtout pillé des télévisions, antennes satellites, nourriture, meubles et vaisselle.

Pendant ce temps, l'armée malienne poursuit ses opérations de sécurisation à Tombouctou, recherchant des mines et des armes abandonnées par les islamistes, mais aussi d'éventuels combattants qui seraient restés en ville.

Dans la ville de Gao, les soldats maliens ont arrêté cinq suspects qui ont été remis aux autorités locales. Ils ont découvert des caches d'armes et de munitions, ainsi que de la fausse monnaie.

Human Rights Watch (HRW) a demandé aux autorités lundi de prendre « des mesures immédiates » pour « protéger tous les Maliens de représailles », évoquant « des risques élevés de tensions interethniques » dans le Nord, où la rivalité est forte entre les minorités arabes et touarègues souvent assimilées à des islamistes, et les Noirs, majoritaires au Mali.

Face au « risque d'exactions » et de représailles, le premier ministre français Jean-Marc Ayrault a dit souhaiter « le déploiement rapide d'observateurs internationaux » pour veiller « au respect des droits de l'homme ».

De son côté, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a affirmé que les forces françaises quitteraient « rapidement » le Mali.

« Libérer Gao et Tombouctou très rapidement faisait partie du plan. Maintenant, c'est aux pays africains de prendre le relais. Nous avons décidé de mettre les moyens en hommes et en matériel pour réussir cette mission et frapper fort. Mais le dispositif français n'a pas vocation à être maintenu », a-t-il déclaré en entrevue au journal Le Parisien.

Depuis le début de l'intervention française, 3500 soldats français et 1900 soldats africains ont été déployés au Mali. À terme, les effectifs de la force africaine au Mali devraient dépasser les 8000 hommes, pour un coût de près d'un milliard de dollars, mais leur déploiement est ralenti par des problèmes de financement et de logistique.

À Addis Abeba, en Éthiopie, une conférence des donateurs pour le Mali à laquelle le Canada prenait part mardi a permis de recueillir plus de 455 millions de dollars destinés aux besoins militaires et humanitaires.

Entre-temps, les députés maliens ont voté mardi à l'unanimité la mise en place d'une « feuille de route » politique pour l'après-guerre dans le nord du Mali, qui prévoit une discussion avec certains groupes armés dans le cadre de la « réconciliation nationale ».

Le texte souligne la nécessité « d'entamer les discussions avec les groupes armés qui ne mettent en cause ni l'intégrité territoriale du pays, ni la laïcité de l'État malien » et « de mettre en place une commission de réconciliation nationale ».


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Le Burkina Faso exhorte Ottawa à déployer des troupes au Mali

Written By Unknown on Selasa, 29 Januari 2013 | 16.05

Exclusif - Dans une entrevue accordée à Radio-Canada, le président du Burkina Faso, Blaise Campaoré, demande à Ottawa de s'impliquer davantage dans la lutte pour libérer le Mali des groupes islamistes armés.

Selon le président burkinabé, qui s'est entretenu avec notre correspondante en Afrique Sophie Langlois, en dépit des progrès rapides réalisés par les forces franco-maliennes ces dernières semaines dans le nord du Mali, il faudra encore des mois et beaucoup de ressources pour sécuriser le pays.

C'est pourquoi il lance un appel au gouvernement canadien à qui il demande de s'impliquer davantage dans les efforts militaires internationaux entrepris pour libérer le nord du Mali.

Selon Blaise Campaoré, le Canada doit déployer des troupes au Mali pour contribuer aux efforts internationaux pour déloger les groupes islamistes armés et les rebelles touaregs qui sévissent au Mali.

Le Canada, qui a été relativement épargné par la crise financière mondiale, rappelle M. Campaoré, pourrait faire davantage que de promettre de financer les prochaines élections démocratiques au Mali.

Pour le président burkinabé, avant de planifier le retour de la démocratie au Mali, il faut en chasser les groupes armés islamistes et leurs assises, ce qui nécessitera du temps et beaucoup de soldats, a rappelé le chef de l'État burkinabé.

Malgré la situation difficile au Mali, le président affirme croire encore à des pourparlers de paix avec les groupes islamistes et les rebelles touaregs qui ont régné sur le nord du Mali pendant un an.

Selon lui, il faudra tôt ou tard se rasseoir avec les islamistes et les rebelles touareg pour trouver une issue pacifique à ce conflit.

Suivez sur Twitter la journaliste Sophie Langlois qui couvre la crise malienne

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Obama presse les chefs de police d’appuyer sa réforme sur les armes

Le président américain Barack Obama a demandé lundi aux chefs de police des trois villes qui ont été le théâtre des pires tueries survenues en 2012 de l'aider à faire passer ses réformes sur le contrôle des armes à feu au Congrès.

Lors d'une rencontre à la Maison-Blanche, le président a soutenu qu'aucun groupe n'était plus important que les policiers dans ce débat. La question soulève les passions au pays, a-t-il reconnu, et le Congrès sera selon lui attentif aux appels de la police.

« Si les responsables de l'application de la loi qui doivent faire face à ces questions tous les jours peuvent en venir à un consensus sur les étapes à suivre, le Congrès fera attention à eux, et nous pourrons progresser », a-t-il soutenu.

Cette rencontre survient alors que le président tente de récolter des appuis pour sa réforme sur les armes à feu, dont le passage au Congrès pourrait être difficile. Il a pressé le Congrès d'interdire les fusils d'assaut de type militaire, de limiter la capacité des chargeurs, et de rendre obligatoires les vérifications des antécédents des acheteurs.

M. Obama a rencontré les dirigeants de l'association des chefs de police des grandes villes et de l'association des shérifs des grands comtés, des membres de son cabinet et les chefs de police qui ont vu les pires fusillades de 2012. Cela inclut ceux de la ville d'Aurora, où 12 personnes ont été tuées sans une salle de cinéma; d'Oak Creek, où six personnes ont perdu la vie lors d'une attaque contre un temple sikh; et bien évidemment de Newtown, où 20 enfants et six adultes ont été abattus par un tireur fou en décembre.

Le président a également plaidé pour que Washington prenne plus au sérieux les questions de santé mentale et la sécurité dans les écoles, et pour que le gouvernement fédéral aide les corps de police à embaucher davantage de policiers et à les former. Il a aussi plaidé pour que les corps de police ruraux obtiennent plus de ressources pour répondre à des situations urgentes.

Enfin, le président a également fait valoir que la préoccupation ne venait pas seulement des fusillades de masse, mais aussi de la violence qui survient quotidiennement dans des villes comme Chicago ou Philadelphie.

Associated Press


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Washington clôt le bureau qui travaillait à la fermeture de Guantanamo

Le département d'État américain a clos le bureau administratif qui oeuvrait depuis quatre ans à la fermeture de la prison de Guantanamo Bay, a déclaré lundi un responsable américain, confirmant une information relayée par le New York Times.

Les « responsabilités » du diplomate américain Daniel Fried, qui s'occupait du dossier depuis mai 2009, relèveront désormais de la direction juridique du département d'État. M. Fried avait expliqué il y a trois ans que son travail consistait à mener « un dialogue diplomatique avec des gouvernements étrangers à propos du rapatriement et/ou de l'installation de personnes » emprisonnées à Guantanamo.

Cet ancien ambassadeur des États-Unis en Pologne concentrera maintenant ses efforts sur les sanctions de son pays contre l'Iran et la Syrie, a rapporté le quotidien, citant une note interne. Cette information a été confirmée à l'Agence France-Presse par un responsable américain.

La fermeture de la base militaire à Cuba, mise sur pied dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, avait été promise par le président américain Barack Obama au cours de son premier mandat à la tête de la Maison-Blanche : une promesse-clé de son programme électoral.

Barack Obama a toutefois annoncé en mars 2011 que les procès militaires à Guantanamo reprendraient. Et il a signé ce mois-ci une loi qui renouvelle l'interdiction de financer le transfert des détenus de Guantanamo à l'étranger, ainsi qu'aux États-Unis, pour y être jugés ou incarcérés.

La prison renferme toujours 166 détenus, dont 55 ont été déclarés « libérables » par les autorités américaines. Seuls neuf des 779 prisonniers qui ont été incarcérés à Guantanamo ont été condamnés ou traduits en justice.

Entre-temps, cinq accusés des attentats du 11 septembre ont comparu devant le tribunal lundi pour une nouvelle audience préliminaire. Ils encourent la peine de mort s'ils sont reconnus coupables.


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Mégatempête Sandy : le Congrès approuve une aide de 60 milliards

Le Congrès américain a officiellement approuvé lundi une aide d'urgence de 60,2 milliards de dollars pour aider à la reconstruction des régions côtières du nord-est des États-Unis, ravagées par le passage de la mégatempête Sandy en octobre dernier.

Le Sénat a approuvé par 62 voix contre 36 un texte octroyant une aide de 50,5 milliards de dollars américains, déjà entériné le 15 janvier par la Chambre des représentants, et qui s'ajoute aux 9,7 milliards approuvés plus tôt ce mois-ci. Il ne reste maintenant qu'au président Barack Obama à promulguer la mesure.

Les gouverneurs des trois États les plus touchés par la catastrophe - New York, New Jersey et Connecticut -, dont Chris Christie, qui s'était publiquement plaint des tergiversations du Congrès, ont salué l'issue du vote, promettant « de faire de même si nos concitoyens devaient subir des dévastations inattendues et dures ».

Sandy a traversé plusieurs États, à la fin octobre, et est tenu responsable de 140 morts et des milliards de dollars en dégâts résidentiels et commerciaux. La gigantesque tempête a causé des pannes de courant et des interruptions des transports en commun qui ont grandement perturbé l'existence de millions de personnes. Les demandes d'aide fédérale ont afflué pratiquement immédiatement.

New York, où le coût des dommages a été évalué à 42 milliards de dollars américains, avait réclamé une aide supplémentaire à l'État fédéral en novembre dernier, arguant que les contribuables de l'État de New York ne pouvaient pas assumer cette facture seuls.

L'argent, qui sera dépensé sur une période de 10 ans, est destiné aux sinistrés et aux entreprises qui ont perdu des chiffres d'affaires. Mais l'enveloppe vise surtout à remettre à niveau les infrastructures, comme les tunnels, les ponts et les routes, afin de les protéger contre de futurs événements météorologiques de cette ampleur.


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Brésil : 232 morts dans l'incendie d'une discothèque

Written By Unknown on Senin, 28 Januari 2013 | 16.05

Un incendie dans une discothèque brésilienne bondée de Santa Maria a fait 232 morts et 131 blessés dans la nuit de samedi à dimanche, surtout des jeunes.

Les victimes ont péri asphyxiées ou piétinées dans la cohue, a précisé le commandant Gerson da Rosa Ferreira, de la police militaire brésilienne.

Un groupe de musiciens qui performait sur scène est à l'origine du désastre. L'un des chanteurs a allumé un feu de Bengale qui a mis le feu au plafond. L'incendie s'est rapidement propagé au reste de l'édifice, provoquant la panique et la bousculade dans la foule. Le plus jeune des six membres du groupe, un jeune homme de 20 ans, a par la suite péri dans l'incendie.

« Tout s'est passé très vite », a expliqué Taynne Vendrusculo, une rescapée. « La panique et l'incendie se sont propagés rapidement, une affaire de secondes ».

Ana Paula Muller, une étudiante de 19 ans en génie civil, raconte pour sa part qu'elle s'est frayé un chemin vers la sortie après avoir vu le feu prendre au plafond. « Plus ou moins à la moitié du chemin vers la sortie, j'ai regardé derrière moi. Tout était noir de fumée. Je suis tombée, mais j'ai réussi à me relever. J'ai vu d'autres personnes tomber. Mais dans un tel moment de panique, personne ne pense aux autres », dit la jeune femme qui a perdu deux amis dans le drame.

Une porte de sortie bloquée

L'évacuation a été compliquée parce que de nombreuses voitures étaient garées devant la porte de l'établissement et qu'une des sorties de secours était fermée.

Le chef des pompiers, Guido de Melo, a expliqué que la sécurité de l'établissement, inconsciente de la gravité de la situation, a dans un premier temps bloqué la sortie des clients pour s'assurer qu'ils payaient leurs consommations : « C'est cela qui a causé un grand mouvement de panique ».

Pour essayer de sauver le plus de gens possible, les pompiers, aidés de passants, ont défoncé les murs à coup de masse et d'outils divers.

À la fin de la journée, tous les corps avaient été retirés de l'intérieur de la discothèque. L'établissement a été mis sous scellés pour les besoins de l'enquête, ont expliqué les policiers.

Les corps des victimes ont été conduits au Centre sportif municipal de Santa Maria, où les familles entraient par groupes pour identifier leurs proches.

La présidente du pays, Dilma Rousseff, a écourté une visite au Chili pour regagner le Brésil après la tragédie et se rendre sur les lieux de la catastrophe.

Les autorités ont lancé un appel au calme et demandé aux familles d'apporter des photos des jeunes pour faciliter leur identification. Les autorités demandent aussi à la population de donner du sang.

Située au sud du Brésil, près des frontières de l'Argentine et de l'Uruguay, Santa Maria est une importante cité universitaire de près de 250 000 personnes.


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Le président égyptien décrète l'état d'urgence

Le président égyptien, Mohamed Morsi, décrète l'état d'urgence dans trois régions où les violences ont fait 46 morts en trois jours. Le président appelle aussi à un dialogue national incluant les dirigeants de l'opposition lundi.

Les trois régions concernées par l'état d'urgence de 30 jours sont Port-Saïd, Ismaïliya et Suez.

Dimanche, les violences se sont surtout concentrées à Port-Saïd, dans le nord-est de l'Égypte. Les confrontations ont éclaté pendant les funérailles des 31 personnes tuées la veille, après la condamnation à mort de 21 hommes qui avaient participé à un épisode de brutalité meurtrière survenu à la fin d'un match de soccer l'an dernier.

Dans un discours à la nation retransmis à la télévision, M. Morsi a annoncé des « mesures exceptionnelles » d'urgence pour faire face à l'escalade, tout en menaçant d'en prendre d'autres si les violences persistent. « Je le ferai pour l'intérêt de l'Égypte. C'est mon devoir et je n'hésiterai pas un instant », a-t-il déclaré.

« Je suis contre les mesures exceptionnelles, mais j'avais dit que si j'y étais contraint, je le ferais pour éviter que le sang ne coule et pour protéger les citoyens. » — Mohamed Morsi

Pour trouver une solution à la crise, les dirigeants du Front du salut national, la principale coalition de l'opposition, ont été conviés à une rencontre de dialogue en soirée au palais présidentiel au Caire, selon un communiqué de la présidence.

Certains leaders de l'opposition ont cependant participé à des entrevues télévisées où ils ont annoncé qu'ils participeraient à ce dialogue, mais seulement s'il était dirigé par une tierce partie indépendante, et s'ils recevaient l'assurance que ses conclusions s'appliqueraient pour tous.

Ottawa met en garde les Canadiens en ÉgypteLe gouvernement fédéral a fermé son ambassade au Caire pour la journée, dimanche. Le gouvernement a aussi demandé aux Canadiens en Égypte de faire preuve « d'une grande prudence », considérant « le caractère imprévisible des conditions de sécurité » et « les manifestations qui continuent de se produire partout dans le pays ».

Six morts, 467 blessés

Parmi les six victimes de dimanche, un jeune homme de 18 ans a succombé à une blessure par balle à la poitrine. Selon le directeur des hôpitaux de Port-Saïd, plus de 400 personnes ont aussi été intoxiquées par des gaz lacrymogènes et 38 autres ont été blessés par balle dans les affrontements entre les forces de l'ordre et les milliers de manifestants rassemblés pour les obsèques.

Certains des manifestants ont exprimé leur colère contre le pouvoir islamiste, scandant des slogans contre les Frères musulmans, dont est issu le président Morsi.

Plusieurs habitants de Port-Saïd pensent que les condamnations à mort ont été motivées par le souhait d'éviter des troubles plus graves encore avec les partisans très organisés d'Al-Ahly, qui avaient menacé de semer le « chaos » si le verdict n'était pas assez sévère.

L'émeute de samedi

Après la lecture du verdict, samedi, deux policiers ont été abattus à l'extérieur de la principale prison de Port-Saïd lorsque des proches des condamnés ont essayé de pénétrer dans l'établissement pour les libérer. La police a répliqué en lançant des grenades de gaz lacrymogène ainsi qu'en tirant des balles en caoutchouc et de vrais projectiles sur la foule.

Selon les responsables des forces de sécurité, la plupart des victimes auraient été tuées lors d'assauts contre le pénitencier, le bureau du gouverneur et la salle d'audience où s'est déroulé le procès. Le directeur d'un hôpital de la ville a indiqué que deux joueurs de soccer appartenant à des clubs locaux figuraient au nombre des morts. Des soldats ont été déployés à Port-Saïd à la suite de ces événements.

Ailleurs en Égypte

Au Caire, des accrochages sporadiques ont continué d'opposer dimanche, pour la quatrième journée consécutive, de petits groupes de jeunes manifestants à des policiers près de la place Tahrir, où les forces de l'ordre ont répliqué aux jets de pierres par des tirs de gaz lacrymogènes.

Depuis vendredi, plusieurs villes d'Égypte ont connu des troubles à l'occasion du deuxième anniversaire du début du soulèvement ayant conduit à la chute de Hosni Moubarak.


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Les Occidentaux sont menacés au Somaliland, selon la Grande-Bretagne

Les citoyens britanniques devraient immédiatement quitter la périlleuse région du Somaliland, en Somalie, en raison de menaces spécifiques envers les Occidentaux, ont indiqué dimanche des diplomates britanniques.

Il s'agit de la deuxième mise en garde du genre émise pour une région africaine en quelques jours, et le tout survient alors que des turbulences ébranlent le nord du continent.

Dans une déclaration transmise par courriel aux journalistes, le Foreign Office britannique n'a pas donné plus de détails sur la nature de la menace, mais a souligné que « l'enlèvement pour des raisons financières ou politiques » était un problème partout en Somalie.

Ce pays a traversé plusieurs années de guerre civile, et la Grande-Bretagne - tout comme les États-Unis et plusieurs autres pays - a longtemps mis en garde contre tout déplacement dans ce pays de la Corne de l'Afrique. L'avertissement de dimanche s'applique spécifiquement au territoire du Somaliland (nord-ouest), qui a déclaré son indépendance de la Somalie en 1991 et a depuis été une terre de paix relative par rapport au chaos et aux violences du sud du pays.

Le ministre des Affaires étrangères du Somaliland, Mohamed Abdulahi Omar, a déclaré lors d'une conférence de presse que son gouvernement avait pleinement confiance en ses services de sécurité.

Ce nouvel avertissement a été émis quelques jours seulement après que la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas et le Canada eurent pressé leurs citoyens de la ville de Benghazi d'évacuer l'endroit en réponse à ce qui a alors été décrit comme une menace imminente envers les Occidentaux.

Le Somaliland, une ancienne colonie britannique, est un allié-clé de l'Éthiopie voisine, qui a une ambassade dans l'enclave, et collabore avec les États-Unis et ses alliés lors de missions antiterroristes. Le Somaliland dispose de ses propres forces de sécurité, ainsi que d'un système de justice et d'une monnaie uniques, mais n'est pas reconnu comme un pays indépendant par la communauté internationale.

La région a été la cible d'attentats terroristes en 2008, lorsque des kamikazes en voiture ont frappé dans l'enclave et dans le territoire voisin du Puntland, tuant plus de 29 personnes.

Associated Press


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L'aéroport de Tombouctou repris aux mains des islamistes

Les forces françaises et maliennes ont repris le contrôle des accès et de l'aéroport de Tombouctou lundi matin dans le nord du Mali, à l'issue d'une opération terrestre et aérienne menée au cours de la nuit, a annoncé l'état-major des armées à Paris.

Les forces armées n'ont jusqu'à présent rencontré aucune résistance de la part des rebelles islamistes, selon une source militaire malienne.

« Nous contrôlons l'aéroport de Tombouctou. Nous n'avons rencontré aucune résistance. Il n'y a aucun problème de sécurité en ville », a confirmé à l'AFP un officier supérieur de l'armée.

Les soldats contrôlent désormais la « boucle du Niger » entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (à 900 km au nord-est de Bamako) et de Gao (à 1200 km au nord-est de la capitale), la plus grande ville du nord du Mali.

Tombouctou n'est toutefois pas encore complètement contrôlée par les forces françaises et maliennes, selon un membre d'un groupe de reconnaissance de l'armée.

« Les troupes françaises et maliennes ne sont pas encore au centre-ville. Nous avons quelques éléments en ville, peu nombreux. Mais les islamistes ont fait des dégâts avant de partir. Ils ont brûlé des maisons et des manuscrits. Ils ont battu jusqu'au sang les populations qui manifestaient leur joie », a-t-il assuré.

Des soldats tchadiens et nigériens contrôlaient aussi lundi les villes de Ménaka et Anderamboukane, près de la frontière avec le Niger, selon des sources militaires régionales.

Depuis le début de l'intervention militaire française il y a 18 jours, les villes de Konna et de Douentza, situées au centre du pays, ont été reprises par les soldats français et maliens, qui ont également repris vendredi le contrôle d'une localité du nord, Hombori.

Kidal, la troisième grande agglomération du Nord, tenue depuis avril par les islamistes, reste toutefois entre leurs mains. L'aviation française a cependant commencé à bombarder des positions islamistes à Kidal. Des sources font état depuis plusieurs jours d'un repli des combattants islamistes dans les montagnes de cette région de l'extrême nord-est malien.

Les chefs d'état-major de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont porté à 6000 hommes les effectifs promis dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), soit 2000 de plus que prévu.

Mais pour le moment, seuls 1900 soldats africains sont arrivés au Mali, leur déploiement étant ralenti par des problèmes de financement et de logistique.

Washington, qui contribue déjà à la mission à l'aide de renseignements venant de leurs satellites, a annoncé en fin de semaine que des avions ravitailleurs seront finalement mis à la disposition de l'armée française, à la suite des demandes en ce sens de Paris.


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61 morts lors d'une émeute dans une prison du Venezuela

Written By Unknown on Minggu, 27 Januari 2013 | 16.05

Une émeute a éclaté vendredi à la prison Uribana, au Venezuela, dans la ville Barquisimeto, où des détenus armés auraient attaqué des membres de la Garde nationale.

Un total de 61 personnes sont mortes, tandis que 120 personnes ont été blessées, selon le dernier bilan des sources hospitalières.

La plupart des morts ont été atteints par les balles d'armes d'assaut, a expliqué le directeur de l'hôpital central de la ville, Ruy Medina. Les victimes sont autant des détenus que des gardes et des soldats, a-t-il ajouté.

Le gouvernement a annoncé la tenue d'une enquête sur la mutinerie.

La ministre des Affaires pénales, Iris Varela, avait indiqué plus tôt samedi que la mutinerie faisait suite à une perquisition dans la prison pour y rechercher des armes.

Le gouvernement a aussi annoncé que le centre pénitentiaire était en cours d'évacuation et que les détenus étaient transférés dans d'autres prisons.

La ministre responsable des prisons, Iris Varela, a expliqué à la télévision nationale que l'émeute avait commencé quand des groupes de détenus ont attaqué des membres de la Garde nationale qui tentaient de mener une inspection.

Le gouvernement ne confirmera aucun bilan tant que les autorités n'auront pas repris le contrôle de la prison, a-t-elle précisé.

Selon un organisme militant, l'Observatoire vénézuélien de prisons, la surpopulation à la prison Uribana était particulièrement criante. Il estime que 2500 personnes y étaient détenues, alors qu'elle devait en recevoir 850.

Cette situation est courante au Venezuela, où les prisons connaissent une forte surpopulation, beaucoup d'insalubrité et où les violences entre les détenus sont fréquentes. Les chiffres officiels font état de 50 000 prisonniers dans le pays, alors que les infrastructures carcérales sont prévues pour en accueillir 14 000.


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Égypte : une émeute fait 27 morts

Un tribunal égyptien a condamné 21 personnes à la peine capitale samedi en lien avec un épisode de violence survenu à la fin d'un match de soccer à Port-Saïd l'an dernier, déclenchant une émeute qui a fait au moins 27 morts dans la ville méditerranéenne où résident la plupart des accusés.

Immédiatement après la lecture du verdict, deux policiers ont été abattus à l'extérieur de la principale prison de Port-Saïd lorsque des proches des condamnés ont essayé de pénétrer dans l'établissement pour les libérer. La police a répliqué en lançant des grenades de gaz lacrymogène ainsi qu'en tirant des balles en caoutchouc et de vrais projectiles sur la foule.

Selon les responsables des forces de sécurité, la plupart des victimes auraient été tuées lors d'assauts contre le pénitencier, le bureau du gouverneur et la salle d'audience où s'est déroulé le procès. Le directeur d'un hôpital de la ville a indiqué que deux joueurs de soccer appartenant à des clubs locaux figuraient au nombre des morts.

Des soldats ont été déployés à Port-Saïd à la suite de ces événements. C'est la deuxième fois en 24 heures que l'armée est appelée à la rescousse. Des militaires ont en effet été envoyés dans la ville de Suez tôt samedi matin après que huit personnes eurent été tuées dans des affrontements entre policiers et opposants au président Mohammed Morsi.

M. Morsi a annulé samedi le voyage qu'il devait faire en Éthiopie et a plutôt rencontré pour la première fois les plus importants dirigeants militaires du pays dans le cadre du nouveau Conseil national de la défense.

Émeute meurtrière

Soixante-quatorze personnes avaient perdu la vie après qu'une bataille eut éclaté le 1er février 2012 au terme d'un match de soccer durant lequel l'équipe de Port-Saïd, Al-Marsy, avait battu celle du Caire, Al-Ahly. Les autorités avaient alors éteint les lumières du stade, plongeant les lieux dans les ténèbres, et de nombreux spectateurs étaient morts écrasés dans la cohue ayant suivi.

Même si la rivalité entre les fans des deux équipes ne date pas d'hier, plusieurs ont reproché à la police de ne pas avoir effectué les fouilles habituelles à l'entrée visant à s'assurer que les gens ne transportent pas d'armes.

Samedi, le juge Sobhi Abdel-Maguid a indiqué dans sa déclaration lue sur les ondes de la télévision d'État qu'il annoncerait le verdict pour les 52 autres accusés dans cette affaire le 9 mars.

Le controversé verdict fait suite à des affrontements mortels survenus vendredi entre forces de l'ordre et manifestants à l'occasion du deuxième anniversaire du soulèvement ayant chassé Hosni Moubarak du pouvoir.

Associated Press


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300 détenus libérés d'une prison en Syrie

Trois-cents détenus ont été libérés samedi par les rebelles, dans une prison d'Idlib, dans le nord de la Syrie.

Selon un opposant joint sur place, une trentaine de prisonniers ont aussi été retrouvés morts d'une balle dans la tête, tués par leurs geôliers qui se seraient ensuite enfuis lors de l'arrivée des rebelles.

Il a affirmé que les rebelles tentaient de pénétrer dans la prison depuis la fin de la semaine dernière. Ils se seraient emparés d'un premier bâtiment vendredi et du second samedi.

Les détenus libérés seraient des prisonniers politiques, enfermés depuis le début du soulèvement contre le régime du président Bachar Al-Assad, il y a près de deux ans. Ceux-ci étaient apparemment affamés depuis plusieurs jours. Il a ajouté que des policiers fidèles au régime seraient aussi morts dans la mêlée.

Un enregistrement vidéo dans lequel on peut voir des détenus quitter la prison accompagnés de rebelles a été montré.

Protection en Turquie

L'OTAN a annoncé qu'une première batterie de missiles Patriot déployée en Turquie pour protéger la frontière avec la Syrie était maintenant opérationnelle. Au total, six batteries de missiles, envoyées par les États-Unis, l'Allemagne et les Pays-Bas, devraient être en fonction afin de protéger les civils turcs. Des attaques outre-frontières ont déjà été signalées.

Par ailleurs, les forces de sécurité auraient abattu huit enfants lors d'un raid aérien mené à Mamjib, dans le nord du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.


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Mali: les États-Unis fourniront des avions ravitailleurs

Les États-Unis donneront un nouveau coup de main à la France dans son intervention au Mali, en ravitaillant en vol les avions de combat français.

Le Pentagone a annoncé samedi que des avions ravitailleurs seront finalement mis à la disposition de l'armée française, à la suite des demandes en ce sens de Paris.

Il est également possible que les États-Unis aident au transport des troupes africaines engagées au Mali. Cette possibilité a été évoquée lors d'une conversation entre le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Washington contribue déjà à la mission à l'aide de renseignements venant de leurs satellites.

L'armée américaine dispose de 400 avions ravitailleurs, la plus importante flotte au monde. La France n'en possède que 14, qui sont presque tous déjà utilisés dans les opérations au Mali.

Sur le terrain, les avancées se poursuivent

La France est impliquée depuis la mi-janvier dans une opération visant à reprendre le contrôle du nord du Mali, tombé aux mains de rebelles islamistes depuis le printemps dernier. L'armée malienne et les troupes françaises ont déjà accumulé quelques gains en reprenant certaines villes stratégiques, notamment des villes situées entre le nord et la capitale, Bamako.

Vendredi, les soldats sont entrés dans la ville de Gao, la principale ville de nord et bastion des islamistes. Ils avaient réussi à reprendre l'aéroport ainsi qu'un pont de la ville tout en bombardant des cibles rebelles.

Des contingents formés de militaires du Niger et du Tchad doivent maintenant prendre le relais des forces françaises dans la région. Lors d'une réunion d'urgence samedi, les pays de l'Afrique de l'Ouest ont annoncé leur intention de déployer six mille soldats au Mali, deux mille militaires de plus que prévu.


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Égypte : sept morts dans les manifestations

Written By Unknown on Sabtu, 26 Januari 2013 | 16.05

Pour marquer le deuxième anniversaire du soulèvement qui a conduit à la chute de l'ancien président Hosni Moubarak, plusieurs manifestations ont eu lieu au Caire et dans d'autres villes d'Égypte, vendredi.

Mais les manifestations se sont terminées par des heurts violents entre les protestataires et les forces de l'ordre. Le ministère de la Santé a rapporté que sept personnes sont mortes dans la ville de Suez, tandis que les services de secours ont fait état de 450 blessés. De sont côté, le ministère de l'Intérieur affirme que 31 policiers ont été blessés au cours des affrontements.

Par ailleurs, les locaux du parti Justice et liberté, l'aile politique de la confrérie des Frères musulmans, à Ismaïlia, ont été incendiés.

Les manifestants ont scandé le fameux slogan scandé contre Hosni Moubarak : « Le peuple veut la chute du régime », ou « Président de la République, où sont tes promesses révolutionnaires? »

Les protestataires ont également réclamé l'« épuration du ministère de l'Intérieur », la démission du gouvernement, de nouveaux procès contre ceux qui tué des manifestants en 2011, l'instauration de salaires minimum et maximum, le contrôle des prix à la consommation et la reformulation des articles litigieux de la Constitution.

Lors de cette journée anniversaire, les Frères musulmans n'ont pas appelé leurs partisans à descendre dans la rue. Ils ont plutôt annoncé une journée d'action pour venir en aide aux plus démunis.

Opposition contre les Frères musulmans

Le second anniversaire du soulèvement est un autre épisode du bras de fer entre le président Mohamed Morsi et les partis libéraux qui lui reprochent de reproduire l'ancien système de Hosni Moubarak.

La cime de la confrontation entre le président et l'opposition a été le projet de Constitution que les opposants considèrent comme un texte partisan, donnant avantage aux islamistes qui étaient majoritaires au sein de l'Assemblée constituante.

Après plusieurs jours de tension, le projet a été soumis à référendum et approuvé par une majorité d'électeurs.

L'autre épisode d'affrontement entre le président et ses opposants a été le décret constitutionnel, qui a donné de larges pouvoirs à M. Morsi. Après plusieurs jours de protestation, le président a décidé de faire quelques concessions en supprimant quelques prérogatives.


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50 morts dans une prison du Venezuela

Une émeute a éclaté vendredi dans une prison du Venezuela où des détenus armés auraient attaqué des membres de la Garde nationale. On rapporte une cinquantaine de morts.

L'émeute est survenue dans la prison Uribana, dans la ville de Barquisimeto, dans le centre du pays. Le directeur de l'hôpital central de la ville, Ruy Medina, a affirmé aux médias que 50 morts et 90 blessés avaient été transportés dans son établissement depuis la fin de la matinée.

Quatorze blessés ont été opérés. La plupart des blessés l'ont été par balle, selon M. Medina.

Les victimes sont autant des détenus que des gardes et des soldats, a-t-il ajouté.

Le gouvernement a annoncé la tenue d'une enquête sur la mutinerie.

La ministre responsable des prisons, Iris Varela, a expliqué à la télévision nationale que l'émeute avait commencé quand des groupes de détenus ont attaqué des membres de la Garde nationale qui tentaient de mener une inspection.

Le gouvernement ne confirmera aucun bilan tant que les autorités n'auront pas repris le contrôle de la prison, a-t-elle précisé.

Selon un organisme militant, l'Observatoire vénézuélien de prisons, la surpopulation à la prison Uribana était particulièrement criante. Il estime que 2500 personnes y étaient détenues, alors qu'elle devait en recevoir 850.


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Pérou: affrontements dans une mine exploitée par une entreprise canadienne

Au moins quatre personnes ont été blessées dans le nord du Pérou, vendredi, lors d'un affrontement entre la police et des centaines de paysans qui tentaient d'entrer dans une mine de cuivre exploitée par une entreprise canadienne, a déclaré la police.

Un médecin de la région a affirmé par téléphone à l'Associated Press qu'au moins dix personnes avaient été blessées, dont un homme touché au dos par des balles réelles. Le médecin a réclamé l'anonymat par crainte pour sa sécurité.

Le commandant régional de la police, le colonel Jorge Linares, a nié que des balles réelles aient été utilisées durant l'affrontement. Selon lui, la police a seulement eu recours à des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc.

Les manifestations ont commencé dimanche près de la mine de Caniariaco. Le propriétaire, Candente Copper, une entreprise de Vancouver, a indiqué avoir obtenu l'approbation de 700 résidants de l'endroit en juillet pour entamer les travaux de forage.

Les responsables locaux affirment quant à eux que la communauté a rejeté le projet de mine dans le cadre d'un référendum.


Associated Press


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Stephen King s'en prend aux armes à feu

L'écrivain américain Stephen King, connu pour ses livres d'horreur, en appelle à une règlementation plus stricte sur les armes.

Il a fait paraître vendredi un essai, qui est uniquement disponible en version électronique au coût d'un dollar, dont les profits seront versés à une association en faveur du contrôle des armes.

Dans Guns, l'auteur suggère des règles qui s'apparentent à celles proposées au Congrès américain, soit l'interdiction de posséder des armes d'assaut et des chargeurs à grande capacité.

Stephen King s'en prend aussi au lobby des armes de la National Rifle Association qui ne cesse de rappeler que le droit de détenir des armes est garanti par la Constitution. Il toutefois avoue posséder lui-même des armes et « avoir la conscience tranquille ».

En 1999, l'auteur de Misery a fait retirer un de ses romans, écrit sous le pseudonyme Richard Bachman, qui met en scène une tuerie et une prise d'otages dans une école. Le livre aurait inspiré trois élèves qui mené des actions semblables.


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Les forces spéciales protégeront Areva au Niger

Written By Unknown on Jumat, 25 Januari 2013 | 16.05

La prise d'otages spectaculaire d'In Amenas, en Algérie, et son dénouement sanglant semblent réveiller le spectre de la sécurité des entreprises occidentales qui exploitent des mines dans le Sahel.

Le site de l'hebdomadaire français Le Point a révélé jeudi que les forces spéciales françaises seront envoyées au Niger, voisin du Mali, pour protéger les gisements d'uranium exploités par Areva.

C'est la première fois que les forces françaises participent directement à la protection d'intérêts privés.

LePoint.fr a confirmé l'information auprès du ministère français de la Défense, mais n'a pu obtenir plus de précisions.

Cinq employés d'Areva sont retenus en otages depuis septembre 2010. Ils ont été enlevés sur le site d'Arlit, proche de la frontière avec le Mali.

Areva, deuxième producteur mondial d'uranium en 2011, exploite le site d'Arlit et envisage d'en inaugurer un deuxième au Niger en 2014.

L'extraction d'uranium au Niger représente environ 20 % des besoins français, selon l'estimation d'une commission parlementaire. Le minerai alimente les centrales nucléaires françaises et est vendu à des clients étrangers.

Par ailleurs, la compagnie minière canadienne IAMGOLD, qui exploite une mine d'or au Mali, a annoncé que le conflit n'influait pas sur sa production. L'entreprise a cependant annoncé que les opérations d'exploration ont été réduites par mesure de précaution.


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Mali: aucun bilan de l’intervention française n’est communiqué

Depuis le début des opérations militaires françaises au Mali, aucun bilan n'a été communiqué. Hormis le soldat français tué le premier jour de l'intervention, on ne connaît ni le nombre de morts, ni le bilan des blessés, ni le nombre d'arrestations soit du côté de l'armée malienne ou du côté des groupes armés.

Pourtant, l'armée française a annoncé plusieurs frappes aériennes contre des positions islamistes à Kidal et Gao, dans le nord du pays.

La presse obtient des informations vagues de ses sources militaires françaises, ou parfois maliennes, mais n'a pas eu accès aux zones d'opérations.

Les islamistes auraient évacué les grandes villes du nord après les bombardements et se seraient repliés sur Diabali, à 400 km de Bamako, mais cette ville a été reprise lundi dernier par les armées française et malienne.

Le 17 janvier, l'armée malienne reprenait Konna.

Mardi, des sources françaises affirmaient que l'armée avait frappé « le centre de commandement d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) », près de Tombouctou. Là encore, aucun bilan n'a été communiqué.

Allégations d'exactions militaires

Mercredi, la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et Human Rights Watch ont demandé une enquête sur des allégations d'exactions commises par l'armée malienne.

La FIDH accuse des soldats maliens d'avoir perpétré « une série d'exécutions sommaires ». Au moins 11 personnes auraient été tuées à Sévaré, à 650 km au nord-est de Bamako.

De son côté, Human Rights Watch a dit enquêter sur des « allégations d'exactions graves impliquant des membres de l'armée malienne ». L'ONG a également réclamé l'envoi d'observateurs de l'ONU au Mali.

Un nouveau groupe au Mali

Pendant ce temps, un nouveau groupe, le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), a fait son apparition au Mali. Ses membres sont issus d'une scission avec Ansar Dine.

Le MIA appelle à « une solution pacifique », invite la France et le Mali à « un dialogue inclusif » et se démarque de « tout groupe terroriste » en s'engageant à « les combattre ».


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Armes à feu: une démocrate présente un projet de loi

Les représentants du Parti démocrate au Congrès ont dévoilé jeudi un projet de loi visant à interdire les armes d'assaut et les chargeurs à haute capacité comme ceux utilisés lors du massacre dans une école primaire de Newtown, au Connecticut, le mois dernier, mais ont reconnu qu'ils faisaient face à une lutte ardue.

Le groupe, mené par la sénatrice Dianne Feinstein, a demandé à la population d'appuyer ses efforts, car il s'agira de la seule façon de réussir, dit-il, face à une opposition composée de la National Rifle Association (NRA), le puissant lobby des armes à feu, et ses partisans au Congrès.

« C'est vraiment une route ascendante. Si quelqu'un me demandait aujourd'hui :« Pouvez-vous gagner? », la réponse serait : Nous ne savons pas, c'est si difficile' », a déclaré Mme Feinstein lors d'une conférence de presse à laquelle des chefs de police, des maires et des victimes d'actes criminels assistaient, en soutien.

« Il y a un grand espoir là-bas. Et c'est vous, parce que vous êtes plus fort que le lobby des armes à feu. Vous êtes plus forts que les fabricants d'armes. Mais seulement si vous vous tenez debout. » — La sénatrice démocrate Diane Feinstein

Le projet de loi de la sénatrice de l'État de la Californie survient une semaine après que le président Barack Obama eut annoncé une série de mesures liées au contrôle des armes à feu, incluant une interdiction sur les armes d'assaut et les chargeurs à haute capacité. Par ailleurs, ce projet de loi marque le lancement d'un débat tendu au Congrès, sans conclusion évidente. M. Obama compte également poser d'autres gestes qui ne nécessiteront pas l'approbation du Congrès.

Doutes

En plus de devoir affronter la NRA, Mme Feinstein et ses partisans devront négocier avec une Chambre des représentants à majorité républicaine, où ses leaders ont manifesté très peu d'intérêt sur la question des mesures pour restreindre les armes à feu.

Le leader de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, dit douter des chances que l'interdiction des armes d'assaut soit entérinée par le Congrès. Certains groupes de revendications concentrent plutôt leurs actions vers une vérification plus approfondie des références, une mesure plus réalisable sur le plan politique.

La législation de Mme Feinstein a été écrite pour régir les fusils, les pistolets et les armes de poing avec des caractéristiques militaires, comme une poignée-pistolet ou un lance-grenades. La mesure législative interdit également 157 armes à feu spécifiques, mais exclut 2258 carabines de chasse et fusils de chasse. Elle interdit aussi les chargeurs acceptant plus de 10 projectiles.


Associated Press


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La Corée du Nord menace son voisin du sud

La Corée du Nord a continué à menacer les pays qui supportent les sanctions à son endroit, vendredi, s'attaquant cette fois à son voisin du Sud.

Pyongyang a menacé la Corée de Sud de « sévères représailles physiques » si elle appuyait le durcissement des sanctions établi plus tôt cette semaine par le Conseil de sécurité de l'ONU en raison du lancement d'une fusée, le 12 décembre dernier.

La veille, la Corée du Nord avait menacé de faire un nouvel essai nucléaire et de s'en prendre aux États-Unis. « Ces sanctions sont une déclaration de guerre contre nous », a déclaré le gouvernement nord-coréen. La Maison-Blanche a qualifié cette menace de « provocation inutile ».

Les deux premiers essais nucléaires de la Corée du Nord, en 2006 et en 2009, avaient également été organisés en réponse aux réprimandes concernant son programme nucléaire. Certains croient que le régime pourrait être tenté de procéder en février, alors que la nouvelle présidente sud-coréenne entrera en poste.

Comme jeudi, la Chine a une nouvelle fois réagi aux menaces nord-coréennes, cette fois en utilisant la même tactique. Pékin a affirmé qu'elle songerait à réduire son aide financière à Pyongyang si la capitale décidait d'aller de l'avant avec un nouvel essai nucléaire.

Dans un éditorial publié dans un journal appartenant au Parti communiste chinois, on peut lire que la Chine « doit réduire ses attentes quant aux effets de ses stratégies envers la péninsule » et qu'il « n'y a plus moyen de rechercher un équilibre diplomatique » entre Séoul, Tokyo, Pynongyang et Washington.


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Israël: la formation d'un gouvernement ne sera pas facile pour Benyamin Nétanyahou

Written By Unknown on Kamis, 24 Januari 2013 | 16.05

Maintenant que les résultats sont connus, Benyamin Nétanyahou devra résoudre une équation politique difficile pour former son gouvernement, car le nouvel homme qui compte désormais en Israël, Yaïr Lapid, diverge avec le chef du Likoud sur plusieurs points.

D'abord sur les questions économiques et sociales, le chef du parti Yesh Atid (Il y a un avenir), maintenant la deuxième formation en importance au Parlement, se fait le défenseur des classes moyennes. Il exige une meilleure répartition du « fardeau » fiscal ainsi que des réformes pour abaisser le prix des logements. Il prône également une cure d'amaigrissement pour le gouvernement.

Par ailleurs, Yaïr Lapid milite pour la conscription des jeunes religieux ultra-orthodoxes, dont la plupart sont exemptés de service militaire contrairement au reste de la population.

Le gouvernement dirigé par M. Nétanyahou a mené une politique de droite qui lui a valu de nombreuses critiques en Israël, notamment lors de l'apparition d'un mouvement de protestation, semblable à celui des indignés en Espagne, qui réclamait plus de justice sociale.

Toutefois, M. Lapid s'est montré disposé à former une alliance, rejetant l'idée d'un bloc contre M. Nétanyahou.

De son côté, le premier ministre israélien, conscient de sa faible marge de manœuvre, a montré des dispositions à infléchir ses politiques sociales.

« Les Israéliens veulent que je forme un gouvernement qui impulsera trois grands changements dans la politique intérieure : une plus grande égalité, des logements plus abordables et des changements dans les méthodes de gouvernement », a déclaré M. Nétanyahou.

Reste à savoir jusqu'où ira le compromis lors des prochaines négociations entre les deux hommes pour aboutir à un accord.

Divergences sérieuses

Mais, au-delà des questions de politiques internes, la question palestinienne et l'attitude à avoir envers l'Iran risquent d'être des os plus durs.

Si M. Nétanyahou prône depuis des mois la ligne dure contre l'Iran, Yaïr Lapid a rejeté toute intervention unilatérale contre les installations nucléaires iraniennes.

Sur la question palestinienne, M. Lapid est favorable à une relance des pourparlers de paix avec les Palestiniens. Selon lui, il est « irresponsable » d'avoir gelé depuis si longtemps les négociations, au point mort depuis la fin 2010.

« Ce que nous sommes en train de faire, c'est de transmettre le conflit le plus explosif de nos vies à la prochaine génération », déplore ce partisan d'une solution à deux États.

Il ne veut cependant pas revenir sur l'annexion de Jérusalem-Est, qui constitue une des exigences des Palestiniens qui veulent faire de cette partie de la ville la capitale de leur futur État.


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Myanmar: un groupe affirme que l'armée recrute toujours des enfants

Un groupe de défense des droits de l'homme affirme que l'armée birmane recrute encore des enfants en dépit des réformes démocratiques que le pays a récemment menées et de l'entente qu'il a signée avec l'ONU pour mettre fin à cette pratique.

Selon Enfants Soldats International, le recrutement de mineurs a baissé ay Myanamar et 42 enfants ont été démobilisés depuis la signature de l'accord en juin dernier.

Mais l'organisation basée à Londres a soutenu que, même si l'armée birmane n'avait maintenant plus le droit d'enrôler des personnes de moins de 18 ans, la pratique avait toujours cours en raison du manque de volonté politique concernant la mise en place de mesures de contrôle.

Les dirigeants militaires et les agents de recrutement non officiels utilisent la coercition, la violence et des subterfuges pour pousser les jeunes recrues à joindre les rangs de l'armée afin de maintenir le nombre de soldats au-dessus de la barre des 350 000 dans un contexte où les désertions sont fréquentes.

Enfants Soldats International a également révélé que les enfants demeuraient présents parmi les garde-frontières, qui sont contrôlés par l'armée, et les groupes d'opposition armés.


Associated Press


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Une Française détenue au Mexique depuis 7 ans libérée

La Cour suprême du Mexique a ordonné mercredi la libération de Florence Cassez, une Française qui affirme avoir été injustement condamnée à 60 ans de prison pour enlèvement.

Celle-ci a immédiatement quitté la prison de Tepepan pour se rendre directement à l'aéroport de Mexico.

L'affaire Florence Cassez est devenue célèbre en France, et les irrégularités dans son dossier ont refroidi les relations entre les deux pays.

La Française aura passé sept ans en prison.

Le président français, François Hollande, s'est présenté à la télévision mercredi soir pour parler du cas de Mme Cassez. « Je veux lui dire qu'elle sera reçue avec tout le soutien nécessaire. (...) Florence, tu es la bienvenue dans ton propre pays », a-t-il dit.

Les cinq juges de la Cour suprême ont voté à trois contre deux en faveur de la libération de Florence Cassez, à cause des violations des procédures et de ses droits durant son arrestation.

Les juges ne se sont pas prononcés sur sa culpabilité ou son innocence, mais ont estimé que les violations des procédures et de ses droits étaient suffisamment graves pour invalider le verdict de culpabilité rendu contre elle.

Mise en scène

Florence Cassez, âgée de 38 ans, a été arrêtée en 2005 et reconnue coupable d'avoir aidé son conjoint mexicain de l'époque à diriger un réseau d'enlèvement.

La police mexicaine a admis par la suite avoir mis en scène un raid télévisé dans un ranch près de Mexico pour montrer la libération des otages et l'arrestation de la Française.

Après avoir détenu Florence Cassez secrètement pendant un jour, les policiers l'ont ramenée dans le ranch et l'ont forcée à participer à la mise en scène filmée par les caméras de télévision. Les présentations médiatiques de ce genre sont courantes au Mexique.


Associated Press


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La Corée du Nord menace de tenir de nouveaux essais nucléaires

La Corée du Nord a menacé jeudi de tenir un nouvel essai nucléaire en représailles à des sanctions imposées par les Nations Unies et en signe de défi envers les États-Unis.

La commission nationale de la Défense a rejeté la décision du Conseil de sécurité de l'ONU de condamner le lancement d'une fusée à longue portée, en décembre dernier, le qualifiant d'activité interdite et augmentant les sanctions envers Pyongyang.

La commission a indiqué que le lancement était une tentative pacifique de lancer un satellite dans l'espace, mais que l'essai avait aussi un objectif plus belliqueux: attaquer les États-Unis.

Le régime promet de poursuivre le lancement de satellites et de fusées ainsi que de se livrer à des tests nucléaires « de haut niveau » qui font figure de stratégie de défense envers les États-Unis.

Le département d'État des États-Unis n'a pas immédiatement réagi à cette provocation.

La Chine s'en mêle

Cette annonce a fait réagir la Chine, qui a immédiatement appelé la Corée du Nord et les États-Unis au calme.

« Toutes les parties concernées devraient s'abstenir d'engager des actions qui pourraient aggraver les tensions dans la région », a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

De son côté, la Corée du Sud s'est dite déçue de l'annonce de son voisin. Elle a appelé Pyongyang à « prendre en compte les avertissements constants de la communauté internationale et de renoncer à tout nouvel acte de provocation, y compris les essais nucléaires ».

La Corée du Nord a déjà été punie pour les essais nucléaires de 2006 et de 2009.


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Israël : Nétanyahou victorieux, mais affaibli

Written By Unknown on Rabu, 23 Januari 2013 | 16.05

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a revendiqué mardi sa victoire et a remercié les Israéliens de l'avoir réélu. Après l'annonce des premiers résultats, il s'est adressé à ses partisans en déclarant que les « résultats des élections offrent une occasion de procéder à des changements auxquels aspirent les Israéliens ».

« J'ai l'intention de mener ce changement et dans ce but j'ai l'intention de former le gouvernement le plus large possible », a-t-il ajouté.

Sur le plan international, M. Nétanyahou a affirmé que « le premier défi auquel sera confronté le prochain gouvernement reste et demeurera d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire ».

Malgré sa victoire, M. Nétanyahou obtient moins de sièges que lors de la dernière élection. Selon les trois chaînes de télévision, son parti, le Likoud-Israël Beiteinou n'obtient que 31 sièges contre 42 dans le Parlement sortant. 

Le fait notable de cette élection est la percée du nouveau parti centriste Yesh Atid (Un avenir existe) qui obtient 19 sièges et devient le deuxième parti du pays.

« J'exhorte les dirigeants politiques à agir avec moi pour former ensemble le gouvernement le plus large possible qui unira les éléments modérés de gauche et de droite pour un réel changement », a plaidé le chef du parti Yaïr Lapid en s'adressant à ses partisans à Tel-Aviv.

Le Parti travailliste obtient 15 sièges, gagnant ainsi deux sièges par rapport au Parlement sortant.

Au total, les partis de droite ont obtenu 61 sièges et ceux de centre gauche, 59.

Selon le commentateur de la radio militaire, M. Nétanyahou devrait diriger le prochain gouvernement, mais il « n'aura pas d'autre choix que de proposer un des trois grands ministères, la Défense, les Affaires étrangères ou les Finances, à Yaïr Lapid [le chef de Yesh Atid] ».

Le premier ministre sortant a bénéficié de la division de l'opposition, qui n'est pas parvenue à se ranger derrière un candidat viable lors de la campagne électorale. Il a également profité du fait que la plupart des Israéliens ont peu d'espoir quant à la question des pourparlers de paix avec les Palestiniens.

Les formations comme Bayit Yehudi, de Naftali Bennett, ou le parti ultraorthodoxe Chass, qui ont obtenu 12 sièges chacun, sont ouvertement hostiles à la création d'un État palestinien et prônent l'expansion des colonies juives en Cisjordanie. Une alliance avec l'un de ces partis mettrait à mal le fragile processus de paix entre Israël et les Palestiniens.

Le suspense demeure sur le choix du parti avec lequel un éventuel gouvernement Nétanyahou fera coalition pour gouverner.

Quelque 5,6 millions d'Israéliens votaient mardi dans le cadre des législatives. Les résultats officiels devraient être annoncés mercredi matin.

La Ligue arabe a appelé les électeurs arabes israéliens, qui représentent 20 % de l'électorat, à voter massivement « pour faire face à de futures politiques législatives d'épuration ethnique et de domination raciste ». Les deux listes arabes Ta'al et Balad ont obtenu respectivement quatre et trois sièges.

Le système électoral israélien expliquéEn Israël, les 120 sièges du Parlement, appelé la Knesset, sont attribués selon un mode de scrutin proportionnel intégral.

Dans un tel système, il n'y a pas de circonscriptions électorales. Le territoire national constitue la seule et unique circonscription.

Lors de l'élection, les citoyens ne votent pas pour un candidat, mais plutôt pour une liste de candidats que propose chacun des partis. Cette année, 32 partis politiques ont présenté des listes aux législatives.

Chaque parti en lice reçoit ensuite un nombre de sièges proportionnel au pourcentage de votes qu'il a recueilli lors du scrutin.

Pour siéger à la Knesset, un parti doit obtenir au moins 2 % des voix. Dans le Parlement sortant, douze partis étaient représentés.

Il est plutôt rare dans un tel système qu'un seul parti remporte une majorité absolue à la Knesset étant donné le grand nombre de partis politiques impliqués dans l'élection. Jamais, depuis la création de l'État d'Israël, un seul parti n'a remporté une majorité absolue au Parlement.

Pour former le gouvernement, le président du pays organise des consultations avec les chefs des partis représentés à la Knesset pour former une coalition majoritaire. C'est traditionnellement au chef du parti qui a obtenu le plus de sièges à la Knesset (le premier ministre) que le président demande de former le gouvernement.

Le premier ministre dispose alors de 42 jours pour former un gouvernement de coalition stable et majoritaire.


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Canadiens parmi les terroristes d'In Amenas : Ottawa sceptique

Le gouvernement du Canada entend procéder à des vérifications plus poussées afin de valider l'identité de deux terroristes d'In Amenas présentés lundi comme étant des Canadiens par le gouvernement algérien.

Lundi, le premier ministre Abdelmalek Sellal a déclaré en conférence de presse que deux des ravisseurs qui ont participé à la sanglante prise d'otages sur le site gazier d'In Amenas étaient canadiens. L'un d'eux aurait coordonné l'attaque menée en représailles à l'intervention française au Mali contre les islamistes armés.

Selon le gouvernement canadien, il est possible que les deux hommes aient été munis de faux passeports. C'est pourquoi Ottawa désire obtenir plus d'informations sur les deux hommes et inspecter les documents retrouvés sur eux avant de confirmer ou d'infirmer leur identité.

Dans une entrevue accordée au réseau de télévision CTV, le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, a expliqué que son gouvernement ne confirmait pour l'instant aucune information concernant l'identité de ces deux hommes.

« Nous ne pouvons confirmer l'exactitude de ces renseignements. Mais le personnel de notre ambassade à Alger et notre équipe à Ottawa travaillent pour tenter de vérifier ces informations et obtenir les noms de ces Canadiens allégués. Nous ne pouvons rien confirmer pour le moment. » — John Baird, ministre des Affaires étrangères et du Commerce international

Peu de collaboration du gouvernement algérien

Selon La Presse Canadienne, le gouvernement canadien serait « frustré » par le manque de renseignements en provenance du gouvernement algérien dans cette affaire.

Le gouvernement de Stephen Harper déplorerait également le fait que le premier ministre algérien ait annoncé publiquement à la télévision que deux ressortissants canadiens faisaient partie des terroristes, sans en détenir de preuve formelle. 

 L'ambassadeur d'Algérie à Ottawa a été convoqué pour plus de précisions.

De faux passeports jusqu'à preuve du contraire

« Pour ce que nous en savons, c'est un faux passeport. Jusqu'à ce que nous puissions les voir, nous ne serons pas en mesure de le savoir », a déclaré une source fédérale haut placée à La Presse Canadienne.

Selon cette source, Ottawa veut la preuve que ces deux hommes étaient canadiens en croisant les informations de leur passeport avec celles des dossiers officiels du gouvernement.

Une possibilité à envisager

Cependant, il ne peut être exclu que des Canadiens aient pris part à la préparation et l'exécution de cette attaque orchestrée par une cellule du réseau Al-Qaïda en Afrique du Nord.

Pour Ray Boisvert, ancien directeur adjoint au Service canadien du renseignement de sécurité du Canada, qui a accordé une entrevue à RDI, la présence de Canadiens dans ce genre d'évènement ne serait pas non plus surprenante. « Tout récemment, le Service a déclaré publiquement qu'il y avait peut-être une cinquantaine de Canadiens et de Canadiennes qui sont à l'étranger ou qui ont essayé de quitter le Canada pour s'engager dans des actes violents suivant des intérêts politiques ou religieux un peu partout dans le monde », a expliqué M. Boisvert.

Les deux terroristes présentés lundi comme des Canadiens par Alger, ont pris part mercredi dernier à un assaut lancé par une trentaine de combattants islamistes contre le complexe gazier d'In Amenas, dans le sud de l'Algérie.

Plusieurs dizaines d'otages ont été capturés sur place par les terroristes, dont de nombreux travailleurs étrangers.

Au moins 81 personnes, dont 38 otages ont perdu la vie lors de l'opération lancée par l'armée algérienne pour reprendre le contrôle des lieux et mettre fin à la prise d'otages.

Qui sont les preneurs d'otages?

La prise d'otages a été orchestrée en représailles à l'opération en cours au Mali, où des troupes françaises, maliennes et ouest-africaines tentent de repousser des rebelles islamistes qui ont pris le contrôle du nord du pays. L'Algérie a autorisé les avions de chasse français à survoler son territoire pour se rendre au Mali.

La brigade des Moulathamine de Mokhtar Belmokhtar, l'un des chefs historiques et fondateur d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), affirme avoir mené cette prise d'otages. L'organisation menace de mener de nouvelles attaques contre les pays qui soutiennent l'intervention militaire française au Mali.


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Mali : les forces tchadiennes entrent en action

Un contingent de soldats tchadiens basé au Niger a pris la route du Mali mardi pour prêter main-forte aux troupes françaises et maliennes, tandis qu'à Washington, le Pentagone offre gratuitement des transports aériens aux forces françaises.

Selon l'agence Reuters, le détachement de soldats tchadiens, aguerris au combat dans le désert, a quitté mardi une base de Niamey, au Niger, en direction de la frontière malienne. La destination de ces troupes au Mali n'a pas été révélée.

Ces combattants déployés au Mali dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), sous mandat de l'ONU, font partie des premiers éléments dépêchés dans le pays pour prêter main-forte aux troupes maliennes et françaises qui combattent l'avance des groupes islamistes armés qui occupent tout le nord du pays.

Mardi, les combats se poursuivaient dans le centre du pays au lendemain de la reprise des villes de Diabali et de Douentza lundi par les troupes françaises et maliennes.

L'aviation française a par ailleurs lancé plusieurs frappes aériennes contre des dépôts de carburant et de munition et contre un centre de commandement d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), à Tombouctou, dans le nord du Mali.

Plus de 6000 soldats africains sont attendus au Mali au cours des prochaines semaines pour appuyer les efforts de l'armée malienne et les troupes françaises dont le nombre atteindra bientôt 3000 sur le théâtre des opérations.

Le programme du C-17 modifié

L'avion canadien C-17, qui est actuellement utilisé au Mali pour le transport du matériel et des troupes françaises, a été libéré de ses fonctions ordinaires pour les trois prochains mois.

Cette décision peut indiquer le gouvernement conservateur est sur le point de prolonger sa participation à l'opération française, qui pourrait être s'allonger.

Initialement la mission de l'avion devait durer qu'une semaine, selon ce qu'avait annoncé le premier ministre Stephen Harper. 

L'engagement du Canada doit se terminer jeudi.

Washington offre gratuitement ses avions

Pendant ce temps, le Pentagone a annoncé mardi que les États-Unis n'ont pas l'intention de facturer aux Français les coûts liés au déplacement des avions de transport de l'US Air Force qui acheminent des troupes et du matériel français au Mali.

« Nous avons pris la décision de ne pas demander à ce stade de remboursement ou de compensation aux Français. Ce n'est pas le moment des questions d'argent, mais de réaliser notre objectif commun de contenir les militants dans le nord du Mali », a déclaré un porte-parole du Pentagone aux journalistes.

Selon le Wall Street Journal, Paris avait été irrité que les Américains lui réclament une facture de 19 millions de dollars pour les transports de troupes et de matériel effectués par les avions militaires C17 américains déployés au Mali.

« L'aviation américaine participe désormais à l'opération Serval », a déclaré mardi un porte-parole de l'Africom, basé à Stuttgart, en Allemagne. 

« Nous avons transporté par avion des soldats et du matériel à Bamako en provenance d'Istres. Cela va se poursuivre dans les prochains jours », a précisé le porte-parole de l'Africom.

L'Italie s'implique à son tour

Toujours mardi, la Chambre des députés italienne a de son côté donné son feu vert à l'envoi de trois avions au Mali pour une durée de deux à trois mois. Deux de ces avions sont des avions de transport C130. Le troisième est un 767 de ravitaillement en vol.

À Ottawa, le gouvernement de Stephen Harper, qui a déployé un CC-177 au Mali pour une durée initiale d'une semaine, n'a pas encore annoncé s'il avait l'intention de prolonger ou non le déploiement de cet avion sur le théâtre des opérations.


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Altercation armée sur un campus au Texas

Deux personnes ont été arrêtées en lien avec une altercation armée entre deux hommes survenue mardi après-midi sur un campus collégial de la région de Houston, au Texas.

Selon le bureau du shérif local, trois personnes ont été blessées. L'une d'entre elles est dans un état critique.

Le campus North Harris du Lone Star College a été placé en état de confinement après que les autorités eurent été informées de la présence d'un tireur sur les lieux. Vers 17 h, le bureau du sherif a indiqué que les lieux étaient désormais sécurisés.

Le collège a diffusé une alerte sur son site Internet, demandant aux étudiants et au personnel de se mettre à l'abri immédiatement ou d'éviter de se rendre sur le campus.

Des personnes ont été vues en train de sortir en courant d'un édifice, accompagnées par des policiers.

Le campus North Harris du Lone Star College est situé à une trentaine de kilomètres du centre de Houston.


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Obama rappelle les fondements de la Constitution américaine

Written By Unknown on Selasa, 22 Januari 2013 | 16.05

Cinquante ans après la marche du défenseur des droits civiques Martin Luther King Jr. à Washington, le président des États-Unis, Barack Obama, a lancé son second mandat à la tête du pays en revenant aux fondements de la Constitution américaine.

Les coups de canon saluant son assermentation avaient à peine fini de retentir dans le ciel de Washington, que Barack Obama s'est adressé au peuple américain pour rappeler la déclaration d'indépendance des États-Unis, selon laquelle « tous les hommes sont créés égaux ».

M. Obama a rappelé que la quête de cet idéal unit tous les Américains, mais que le travail pour atteindre cet idéal ne serait pas achevé tant que, notamment, les femmes ne gagneraient pas des salaires équivalents à leurs homologues masculins, que les gais ne disposeraient pas des mêmes droits que les hétérosexuels et que la prospérité économique ne soit pas le privilège d'une minorité.

« La prospérité de l'Amérique doit reposer sur les larges épaules de la classe moyenne », a déclaré le président américain.

« Nous ne pouvons nous méprendre en instituant l'absolutisme comme principe, ou en substituant le spectacle à la politique, ou en faisant de l'échange d'injures un débat raisonnable », a-t-il poursuivi en invitant les élus à agir pour que les États-Unis soient prêts à affronter les défis que lui réserve l'avenir.

« Nous devons agir, sachant que notre oeuvre sera imparfaite. » — Barack Obama

Le président américain a appelé ses concitoyens à passer à l'action pour renforcer les droits de tous les Américains. M. Obama, qui a employé tout au long de son discours de 20 minutes la formule « Nous, le peuple [américain] » (« We the People », premiers mots du préambule de la Constitution des États-Unis), a invité les citoyens à poursuivre l'oeuvre des pionniers.

« Maintenant, des décisions nous incombent, et nous ne pouvons pas nous permettre de retard », a poursuivi le président en évoquant le blocage du Congrès. Il a également évoqué le dossier du contrôle des armes à feu, en se référant à la tuerie de Newtown, et de la lutte contre les changements climatiques, en soulignant la violence des tornades qui ont frappé le pays au cours des dernières années.

Après le discours présidentiel, Barack Obama et son épouse, Michelle, ont défilé dans les rues de Washington.

Les célébrations avaient été lancées au cours du week-end à Washington, où Barack Obama a été assermenté officiellement pour son deuxième et dernier mandat. La courte cérémonie s'est déroulée en privé à la Maison-Blanche, dimanche. Samedi, Barack et Michelle Obama avaient fait du bénévolat dans le cadre de la Journée nationale de service communautaire.

La Constitution américaine dicte que les mandats présidentiels débutent à midi, le 20 janvier suivant l'élection présidentielle. Mais lorsque ce jour tombe un dimanche, la tradition veut que les festivités publiques se déroulent le lendemain. En 2009, 1,8 million de personnes avaient assisté à l'assermentation du premier président noir des États-Unis.

La gaffe de Joe Biden

Par ailleurs, le vice-président américain Joe Biden a lui aussi prêté serment dimanche après-midi lors d'une cérémonie intime dans sa résidence de la capitale. Son allocution n'est toutefois pas passée inaperçue.

« Je suis fier d'être président des États-Unis, » a-t-il déclaré, provoquant le rire des personnes présentes.

« Je suis fier d'être vice-président des États-Unis, mais je suis plus fier encore d'être le vice-président de Barack Obama, du président Barack Obama, » a-t-il rectifié après que son fils lui a souligné l'erreur. 

 


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Syrie : la Ligue arabe désespérée

« Je dois dire que tous les contacts menés par l'envoyé spécial Lakhdar Brahimi n'ont abouti jusqu'à présent à aucune lueur d'espoir pour mettre la crise sur la voie d'un règlement [en Syrie] », a déclaré le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, lundi à Riyad, en Arabie saoudite.

Pour cette raison, la Ligue arabe appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir « immédiatement pour adopter une résolution contraignante sur un cessez-le-feu afin d'arrêter le bain de sang », a-t-il déclaré.

Selon l'ONU, le nombre des victimes a atteint 60 000 depuis le déclenchement du soulèvement contre le régime de Bachar Al-Assad depuis mars 2011.

Depuis sa désignation, M. Brahimi a multiplié les rencontres aussi bien avec les Syriens qu'avec les Américains et les Russes pour tenter de trouver une issue à une contestation politique violemment réprimée, qui s'est muée en guerre civile pour enfin se transformer en une crise régionale, où les puissances tentent d'imposer leurs solutions.

Des déclarations critiques de M. Brahimi contre le plan du président Assad, qui a proposé le 6 janvier une transition entièrement contrôlée par son régime, ont déchaîné les médias syriens contre le médiateur.

Explosions et évacuation

Sur le terrain, deux explosions ont été enregistrées lundi à Damas et à Salmiyé.

Selon le gouvernement syrien, des dizaines de personnes ont péri dans l'explosion d'une voiture piégée à Salmiyé dans la province d'Hama. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), un organisme basé à Londres, a précisé que l'explosion visait un bâtiment utilisé par les forces paramilitaires du régime.

Une autre explosion a eu lieu dans le quartier aisé de Doummar, au nord-ouest de Damas, faisant un nombre indéterminé de victimes.

Doummar fait partie des quartiers huppés de la capitale qui n'ont pas été touchés par les actions de la rébellion contrairement au centre de Damas.

Par ailleurs, la Russie va dépêcher mardi deux avions dans la capitale libanaise en vue d'évacuer une centaine de ses ressortissants qui veulent quitter la Syrie voisine.

« Il est prévu que plus de 100 Russes quittent la Syrie grâce à ces avions », a indiqué la porte-parole du ministère des Situations d'urgence.

Plusieurs dizaines de milliers de ressortissants russes vivent en Syrie.


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Jour d'élections législatives en Israël, Nétanyahou favori

Quelque 5,6 millions d'Israéliens ont commencé à voter mardi matin dans le cadre des élections législatives pour lesquelles la formation du premier ministre sortant Benyamin Nétanyahou est donnée favorite.

Après avoir mené une campagne sans embûches importantes, Benyamin Nétanyahou, qui propose une liste de candidats conservateurs de droite, arrivait toujours en avance dans les sondages à moins de 24 heures du vote.

Le Likoud de M. Nétanyaou, le parti Israël Beiteinou de l'ultranationaliste Avigdor Lieberman et leurs alliés des partis religieux devraient obtenir environ 63 des 120 sièges que compte la Knesset, selon les plus récents sondages effectués en Israël.

Le premier ministre sortant a bénéficié de la division de l'opposition, qui n'est pas parvenue à se ranger derrière un candidat viable lors de la campagne électorale. Il a également profité du fait que la plupart des Israéliens ont peu d'espoir quant à la question des pourparlers de paix avec les Palestiniens.

La montée sur sa droite de formations politiques rivales pourrait toutefois compliquer la formation d'une coalition gouvernementale. Une frange du Likoud se laisse courtiser depuis plusieurs semaines par des formations politiques nettement plus radicales comme Bayit Yehudi (Le Foyer juif) de Naftali Bennett ou encore le parti ultraorthodoxe Chass.

Ces formations sont ouvertement hostiles à la création d'un État palestinien et prônent l'expansion des colonies juives en Cisjordanie. Une alliance avec l'un de ces partis mettrait à mal le fragile processus de paix entre Israël et les Palestiniens.

Car même s'il remporte le plus grand nombre de sièges mardi, à la Knesset, le Likoud ne pourra gouverner le pays sans faire alliance avec un autre parti. En vertu du système de représentation proportionnelle israélien, il est virtuellement impossible pour un parti de remporter une majorité absolue de sièges au parlement.

Si beaucoup d'Israéliens et d'observateurs étrangers tiennent pour acquis une victoire du Likoud, le suspense demeure cependant sur le choix du parti avec lequel un éventuel gouvernement Nétanyahou fera coalition pour gouverner.

S'il est reporté au pouvoir, Benyamin Nétanyahou entamera son troisième mandat, le second consécutif.

La Ligue arabe appelle les électeurs arabes israéliens à voter massivement afin de s'opposer aux lois racistes que pourrait voter la Knesset. L'organisation s'inquiète des sondages qui suggèrent que la majorité des sièges pourrait aller à la droite. Elle demande aussi que les Arabes d'Israël, qui représentent 20 % de l'électorat, soient mieux représentés.

Les bureaux de vote fermeront à 22 h GMT et les premiers sondages seront diffusés aussitôt à la sortie des urnes. Si tout se déroule normalement, les résultats officiels devraient être annoncés mercredi matin.


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Crimes contre l'humanité : ouverture du procès en appel de Charles Taylor

Le procès en appel de l'ex-chef d'État du Liberia Charles Taylor s'ouvre mardi devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL), qui l'avait condamné à 50 ans de prison en mai dernier pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre.

Le 26 avril 2012, Charles Taylor est devenu le premier chef d'État reconnu coupable de crimes de guerre par une cour internationale, au terme d'un procès qui a duré quatre ans.

La poursuite avait recommandé une peine de 80 ans de prison, ce que la défense de l'ancien président avait jugée « disproportionnée et excessive ».

Estimant que les juges de première instance ont commis des erreurs en droit, tant la défense que l'accusation ont décidé d'interjeter appel.

Inculpé en 2003, le chef d'État du Liberia était soupçonné d'avoir secrètement dirigé les milices rebelles de la Sierra Leone, pays voisin, pendant la guerre civile de 1991 et 2002 pour obtenir le contrôle du commerce des diamants sierra-léonais. Cette guerre a fait au moins 120 000 morts, ainsi que des milliers d'amputés et de personnes violées.

Les juges ont déclaré que M. Taylor avait « aidé et encouragé » une campagne de terreur, mais l'accusation assure qu'ils ont commis une erreur en disant que Charles Taylor avait simplement soutenu les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF). La poursuite avance plutôt que Taylor était le « chef », le « père », le « parrain » des rebelles, à qui il procurait des armes.

La défense demande quant à elle l'acquittement ou au moins une peine réduite, estimant que les intentions de leur client étaient pacifiques et ne visaient pas à encourager les exactions commises dans le pays voisin.

Charles Taylor, 64 ans, avait plaidé non coupable à toutes les accusations déposées contre lui par le TSSL, qui a été créé pour juger les personnes soupçonnées des massacres, des viols et des amputations ayant eu lieu jusqu'en 2001, durant les 10 ans de guerre civile en Sierra Leone.

Charles Taylor en bref1948 : Charles Ghankay Taylor naît d'un père américain et d'une mère libérienne. Il grandit au sein de l'élite du pays.

1970 : Charles Taylor part étudier l'économie aux États-Unis.

1980 : Il retourne au Liberia, après le coup d'État de Samuel Doe, dont il partage la vision. Celui-ci lui offre un poste dans son gouvernement.

1983 : Taylor est accusé de détournement de fonds par Samuel Doe et il tombe en disgrâce. Il fuit aux États-Unis, où il est incarcéré. Il parvient à s'échapper, probablement avec l'aide de la CIA, avec qui il collabore. Il s'établit en Côte d'Ivoire, d'où il prépare sa revanche contre Samuel Doe.

1989 : Taylor est à la tête d'un groupe rebelle, le Front national patriotique du Liberia. Le soir de Noël, il lance sa guérilla au Liberia. Pendant cette guerre civile, un ancien lieutenant de Charles Taylor, Prince Johnson, se dissocie de lui et fonde un autre groupe armé. Ce sont les troupes de Johnson qui prennent le contrôle de la capitale libérienne, Monrovia, et qui assassinent Samuel Doe.

De 1990 à 1997 : Plusieurs factions s'affronteront au Liberia pour le contrôle des nombreuses richesses du pays, dont le fer, le bois et le caoutchouc. Les combats font plus de 200 000 morts. Les forces de Charles Taylor comptent alors plusieurs enfants-soldats.

1995 : Un fragile accord de paix est conclu et permet d'envisager des élections.

1997 : Charles Taylor, avec son macabre slogan « Il a tué mon père, il a tué ma mère, mais je vais voter pour Charles Taylor », est élu président du pays avec 75 % des voix. Le scrutin est jugé juste par les observateurs internationaux.

De 1997 à 2002 : À la tête du Liberia, Charles Taylor soutient les rebelles sierra-léonais du Front révolutionnaire uni (RUF), à l'origine d'une guerre civile sanglante au Sierra Leone, déclenchée en 1991.

1999 : Une nouvelle opposition armée émerge au Liberia et affronte le gouvernement de Charles Taylor. Pendant trois ans, le pays est à nouveau ravagé par la guerre civile.

2003 : Charles Taylor est inculpé de crimes de guerre et de crime contre l'humanité par le Tribunal spécial pour le Sierra Leone. Il quitte le pouvoir et s'exile au Nigeria. Il n'est arrêté qu'en 2006, lorsque le gouvernement nigérian le livre à la communauté internationale.

2007 : Le procès de Charles Taylor débute. Inculpé de 11 chefs d'accusation, il plaide non coupable.

26 avril 2012 : Charles Taylor est reconnu coupable de crimes contre l'humanité.

30 mai 2012 : L'ancien chef d'État du Liberia est condamné à 50 ans de prison.


16.05 | 0 komentar | Read More
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