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Brésil : la coupe de la discorde

Written By Unknown on Minggu, 30 Juni 2013 | 16.05

Le reportage d'Antoine Deshaies

RIO DE JANEIRO - Le Brésil affrontera l'Espagne dimanche en finale de la Coupe de confédérations. Un tournoi marqué par des jeux spectaculaires, mais aussi pas un fort mouvement social des Brésiliens.

À un an de la Coupe du monde, la FIFA persiste et signe : le tournoi aura lieu au Brésil l'an prochain même si les critiques sont de plus en plus nombreuses.

Le mouvement a pris une ampleur insoupçonnée. Les manifestations, encore plus que les prouesses du prodige Neymar sur le terrain, auront marqué cette Coupe des confédérations.

Une opposition à la hausse du tarif des transports a déclenché la colère de la classe moyenne, qui a ensuite étendu ses doléances à la mauvaise gestion du gouvernement.

« Il (le gouvernement) gaspille notre argent, voilà ce qui se passe au Brésil », scande un manifestant.

Un appui populaire

Des centaines de manifestations ont été organisées au Brésil depuis deux semaines.

Au plus fort des manifestations, 75 % des Brésiliens se disaient en faveur du mouvement de protestation qui reproche notamment au gouvernement ses dépenses gargantuesques pour la Coupe du monde.

Mais paradoxalement, les deux tiers des Brésiliens veulent que leur pays accueille le tournoi l'an prochain.

« Les manifestations ne sont pas contre la Coupe du monde, avance Daniel Milazzo, journaliste à Sport TV. Ce sont des manifestations contre la corruption, l'impunité et la mauvaise gestion de l'argent public. »

Argent et transparence

« L'argent a déjà été dépensé, ajoute Christopher Gaffney, professeur d'urbanisme à l'Université fédérale de Fluminense. Il n'y a plus d'argent. Aussi bien en profiter... »

Selon Gaffney, le gouvernement doit innover pour que l'héritage de la Coupe du monde profite à toute la population, notamment les stades comme le Maracana, à Rio de Janeiro, qui sera privatisé.

De son côté, la FIFA se défend d'encaisser l'aide financière du gouvernement pour s'enrichir sur le dos des Brésiliens.

« On peut toujours en faire plus, croit Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA. Mais je n'ai pas honte du travail qu'on a accompli ici. »

Pour plusieurs, c'est déjà l'heure de rendre des comptes.

« La structure des transports, la structure des hôtels... Oui, le Brésil a beaucoup à gagner, mais le point central, c'est comment il va gagner et comment tout l'argent public est géré. Il faut la transparence, » conclut le journaliste Daniel Milazzo.


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Manifestations à haut risque en Égypte

Des manifestations de masse sont prévues ce dimanche à travers l'Égypte, à l'appel de l'opposition qui souhaite déloger du pouvoir le président Mohamed Morsi, lequel a été investi dans ses fonctions voici un an jour pour jour.

Les organisateurs des rassemblements, qui dénoncent la dérive autoritaire du chef de l'État et prêtent aux Frères musulmans, dont il est issu, l'intention d'accaparer tous les pouvoirs, espèrent pousser Mohamed Morsi vers la sortie en mobilisant plusieurs millions de personnes.

L'opposition libérale affirme que près de la moitié des électeurs - 22 millions de personnes - ont signé une pétition en faveur de profonds changements dans le pays.

Accablés par les coupures d'électricité et les pénuries d'essence et d'eau de plus en plus régulières, mais aussi par la hausse du chômage et du coût de la vie, de nombreux Égyptiens ont exprimé leur intention de descendre dans la rue ce dimanche.

En guise de solidarité, des Égyptiens de Montréal organisent aussi une manifestation, dimanche, pour réclamer « le départ de Morsi et la fin du régime oppressif des Frères musulmans ». La marche débutera à 14 h devant le Consulat Général d'Égypte au 1000, rue de la Gauchetière Ouest et se terminera à 16 h au Carré Philips, coin Sainte-Catherine et Union.

L'armée déployée en nombre dans les grandes villes a prévenu qu'elle ne resterait pas les bras croisés si la confrontation entre libéraux et islamistes devait dégénérer.

Mohamed Morsi a d'ailleurs reçu samedi le chef d'état-major des forces gouvernementales - qu'il a lui-même nommé l'an dernier - pour faire le point sur les mesures de sécurité.

Samedi soir, le chef de l'État a reçu d'autre part des représentants des partis politiques islamistes qui le soutiennent dans la rue, pour une réunion consacrée à « la
situation intérieure actuelle », selon les mots d'un communiqué de la présidence.

Mohamed Morsi a souligné le rôle des institutions de l'État dans la protection des citoyens mais aussi des installations tant publiques que privées, ajoute la présidence.

Les rassemblements de dimanche laissent craindre une flambée de violence, au terme d'une semaine durant laquelle plusieurs personnes ont été tuées, dont un étudiant américain, et des centaines d'autres personnes blessées dans des échauffourées.

Les religieux d'Al Azhar, la plus haute autorité de l'islam en Égypte, ont dit craindre une « guerre civile ».

Quelques milliers de militants campent d'ores et déjà en différents points du Caire, mais aucun affrontement n'y a été signalé. Les islamistes sont rassemblés devant une mosquée du quartier périphérique de Nasr City, leur point de ralliement ces dernières semaines, tandis que les libéraux ont repris le chemin de la place Tahrir, lieu emblématique du soulèvement contre Hosni Moubarak en janvier 2011.

Obama appelle à la retenue

Barack Obama, qui effectue actuellement une tournée africaine, a lancé samedi un appel à la retenue et au dialogue entre le gouvernement égyptien et l'opposition.

Vendredi, trois personnes ont trouvé la mort dans des affrontements entre partisans des deux camps. Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées samedi dans plusieurs villes, mais la situation n'a pas dégénéré comme la veille.

Le chef de l'État a proposé mercredi soir, dans un discours télévisé, de réviser la Constitution et de promouvoir la réconciliation nationale, mais ces propositions ont été jugées trop vagues par ses adversaires.

Reuters



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La Croatie, 28e pays membre de l'Union européenne

La Croatie va devenir lundi 1er juillet 2013 le 28e pays membre de l'Union européenne, étape qui couronne les années d'efforts de cette ex-république yougoslave pour se remettre des guerres balkaniques des années 1990.

Avec l'entrée de la Croatie, l'UE comptera 508 millions d'habitants et une 24e langue officielle, le croate.

L'ex-État yougoslave compte près de 4,4 millions d'habitants pour une superficie d'environ 56550 kilomètres carrés.

À Bruxelles, la Croatie aura sept voix au sein du Conseil pour les votes à la majorité qualifiée, comme le Danemark, l'Irlande, la Lituanie, la Slovaquie et la Finlande (au lieu de 29 pour l'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume uni, 27 pour l'Espagne et la Pologne, par exemple).

Des drapeaux de l'UE flottent au-dessus d'une scène dressée sur la place centrale de la capitale, Zagreb, pour les festivités prévues dimanche soir. Mais rares sont ceux, au sein de la population, qui accueillent l'événement avec un grand enthousiasme. Au contraire, c'est plutôt l'inquiétude qui domine.

Car le pays vit sa cinquième année de récession et le chômage y touche 21 % de la population active, un niveau record.

La Commission européenne a demandé à la Croatie de maîtriser ses dépenses publiques. La dette publique atteint près de 60 % du PIB et le déficit budgétaire représente 4 % du PIB.

Dix millions de touristes

La manne touristique - 10 millions de touristes par an - est certes un atout pour ce pays des bords de l'Adriatique, grand comme deux fois la Belgique. Mais, estiment certains, la Croatie peine à séduire les investisseurs étrangers et l'économie est freinée par la bureaucratie, une justice inefficace, la lenteur du processus législatif et un marché du travail rigide.

La monnaie croate, la kuna, introduite en mai 1994, a son cours régi par un système de flottement contrôlé vis-à-vis de l'euro. Le pays ne devrait pas adopter la monnaie unique avant les années 2019-2020 et il n'est pas prévu non plus qu'il rejoigne l'espace Schengen avant des années : certaines capitales de l'UE demeurent préoccupées par le niveau de corruption et l'importance du crime organisé en Croatie.

Les Croates vont adhérer à une Union européenne profondément ébranlée par ses difficultés économiques et budgétaires, qui ont provoqué des dissensions internes et suscitent la méfiance de l'opinion publique de ses différents États.

« Regardez ce qui se passe en Grèce et en Espagne! Est-ce vers cela que nous nous dirigeons? », se demande un retraité de Zagreb, Pavao Brkanovic. Il faut avoir des illusions pour être joyeux; or, les illusions sont enfuies depuis longtemps! », dit-il sur un marché.

« L'UE n'est pas parfaite, mais c'est la seule voie pour la Croatie », rétorque la romancière à succès Slavenka Drakulic Ilic. Nous en avons besoin pour des raisons financières et économiques », écrivait-elle vendredi sur le site internet d'une télévision. Et nous en avons besoin pour la paix et la stabilité. Nous appartenons à une région qui est toujours instable ». Comme en écho à ses dires, 66 % des électeurs croates avaient voté « oui » au référendum sur l'adhésion à l'UE, le 22 janvier 2012.

Sept années d'impopulaires réformes

Pour en arriver à l'adhésion à l'UE, la Croatie a traversé sept années de réformes tortueuses et souvent impopulaires, sous la houlette de Bruxelles.

Elle a livré à La Haye une quinzaine de chefs militaires et hommes politiques, tant croates que bosno-croates, inculpés de crimes de guerre par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Elle a vendu des chantiers navals, engagé la lutte contre la corruption, allant jusqu'à emprisonner un ancien premier ministre, Ivo Sanader. Elle a réglé ses litiges avec sa petite voisine, la Slovénie.

Et elle entre dans l'UE au moment même où les Vingt-Sept ont décidé d'engager des négociations sur l'adhésion de son ancienne ennemie des années 1990, la Serbie.

La Slovénie a été la première ex-république yougoslave à intégrer l'Union européenne, en 2004. La Serbie, la Bosnie, la Macédoine, le Monténégro et le Kosovo mettront longtemps encore à suivre l'exemple de Ljubljana et de Zagreb.

La Madécoine, elle, est candidate à l'UE, statut que le Monténégro a obtenu lui aussi en 2010. Le Monténégro a entamé l'an dernier des négociations sur son adhésion. Quant à la Bosnie et au Kosovo, ils n'ont pas encore fait acte officiellement de candidature.

Reuters


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Obama veut favoriser l'accès de l'Afrique à l'électricité

Barack Obama doit présenter ce dimanche au Cap une initiative d'un montant de sept milliards de dollars sur cinq ans, visant à doubler l'accès à l'électricité en Afrique subsaharienne.

« Il s'agit là de la phase suivante de notre stratégie de développement, et un aspect essentiel à l'ordre du jour du président », a déclaré à la presse le numéro deux du Conseil national de sécurité américain, Ben Rhodes, qui accompagne le président dans sa tournée africaine.

Dans un grand discours ce dimanche, le président américain, qui, après le Sénégal, se trouve en Afrique du Sud, doit détailler sa vision des relations que compte avoir Washington avec le continent noir.

Le président doit prendre la parole ce dimanche à l'université du Cap, après s'être rendu à Robben Island, l'ancienne île-prison de la baie du Cap où Nelson Mandela, champion de la lutte contre l'apartheid, a passé 18 de ses 27 années de détention sous le régime suprémaciste blanc.

Un problème de taille

Selon les experts, les pénuries d'électricité constituent un obstacle énorme au développement de l'Afrique.

« L'Afrique est un continent qui demeure en grande partie plongé dans une obscurité totale, la nuit », fait remarquer un responsable d'une agence multilatérale. Les deux tiers de l'Afrique subsaharienne souffrent de pénuries d'électricité, et cette proportion peut atteindre 85 % dans les zones rurales, relève une conseillère de la Maison-Blanche, Gayle Smith.

Les pénuries d'électricité pénalisent les investissements, empêchent les enfants d'étudier dès la tombée de la nuit, et il est plus difficile de conserver des vaccins dans les zones rurales si les frigos ne peuvent pas fonctionner, explique Gayle Smith.

Nombreux partenaires

Les États-Unis vont tout d'abord coopérer avec l'Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Liberia, le Nigeria et la Tanzanie au développement de la production d'électricité, indiquent des responsables américains. Washington coopérera de même avec l'Ouganda et avec le Mozambique à la mise en valeur des ressources en hydrocarbures.

Le programme impliquera la participation d'une série d'agences gouvernementales américaines. Par exemple, l'agence Overseas Private Investment fournira 1,5 milliard de dollars de financements et de garanties, afin d'aider des entreprises américaines à gérer les risques associés à ces projets de développement.

Le secteur privé sera aussi mis à contribution. General Electric s'est engagé à prendre part à des projets de production d'électricité en Tanzanie et au Ghana, soulignent ces responsables.

La Tanzanie sera la troisième et dernière étape de la tournée africaine de Barack Obama. Quant au Ghana, c'est le premier pays d'Afrique où il s'était rendu en tant que
président, bien avant la présente tournée.

Reuters


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Edward Snowden laisse partir un autre vol vers Cuba

Written By Unknown on Jumat, 28 Juni 2013 | 16.06

L'Affaire Snowden

Confiné depuis quatre jours dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou, Edward Snowden prolongera son séjour en Russie au moins jusqu'à samedi. L'informaticien américain a laissé partir un vol, jeudi matin, vers Cuba, pays par lequel il voulait transiter avant d'atteindre l'Équateur, où il attend une réponse à sa demande d'asile.

Le jeune homme de 30 ans ne s'est pas enregistré pour le vol. Aucune mesure de sécurité supplémentaire n'a d'ailleurs été prise à l'aéroport de Cheremetievo.

C'est la deuxième fois que Snowden laisse partir un vol pour La Havane. Il aurait pu décoller de la Russie vers La Havane le lendemain de son arrivée au pays.

Le président américain Barack Obama n'a pas appelé les présidents chinois et russe à propos de l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden. Depuis Dakar, où il effectue un arrêt dans le cadre d'une tournée africaine, M. Obama soutient qu'il s'agit d'une affaire purement légale.

Au sujet des spéculations entourant un éventuel détournement de l'avion transportant Snowden vers l'Amérique du Sud, M. Obama a coupé court aux scénarios sortis de l'imagination de certains observateurs.

« Je ne vais pas envoyer des avions pour attraper un pirate informatique de 29 ans. » — Barack Obama

Toujours en transit

En théorie, le séjour dans la zone de transit de cet aéroport est limité à 24 heures. Une loi russe permet cependant d'octroyer un visa de transit de 10 jours - renouvelable - à une personne n'étant pas en mesure de quitter la Russie en raison de « circonstances exceptionnelles ». Le quotidien russe Védomosti cite notamment le cas d'une annulation de passeport, comme dans le cas de M. Snowden.

Comme le contrôle d'un individu s'effectue lors de l'arrivée dans un nouveau pays, il est possible pour Snowden d'acheter un billet et de prendre l'avion sans ce document de voyage.

De son côté, le gouvernement équatorien nie toutes rumeurs voulant qu'elle ait déjà procuré un visa d'entrée ou un passeport au jeune Américain, stipulant que l'examen de sa demande d'asile pourrait prendre des mois.

L'informaticien qui a travaillé pour l'agence nationale de sécurité américaine (NSA) est responsable des fuites sur le programme PRISM de Washington. Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel l'accuse d'avoir provoqué une « grave atteinte à la sécurité » nationale.

Le gouvernement américain réclame l'arrestation et l'extradition d'Edward Snowden depuis son arrivée à Moscou, dimanche dernier, en provenance de Hong Kong. Les États-Unis ont menacé la Chine et la Russie de répercussions dans leurs relations avec Washington.

Quant à l'informaticien, qui s'est réfugié à Hong Kong en mai dernier pour effectuer des révélations sur l'espionnage par la NSA, il encourt 30 ans de prison pour espionnage.


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Nelson Mandela «toujours présent», assure sa fille

Anyck Béraud fait le point


L'ex-président sud-africain Nelson Mandela réagit toujours lorsqu'il est sollicité malgré la gravité de son état de santé, selon sa fille Makaziwe Mandela, qui s'est adressée jeudi aux médias. L'état de santé du héros de la lutte contre l'apartheid irait jusqu'à s'améliorer, selon un communiqué de la présidence sud-africaine.

Reste que sur les ondes de la télévision publique sud-africaine, Makaziwe Mandela n'a pas caché que la santé de son père est extrêmement fragile. « Je ne mentirai pas, cela n'a pas l'air bon. Mais comme je le dis, quand on lui parle, il réagit et essaie d'ouvrir les yeux. Il est toujours présent. Il est peut-être en train de s'éteindre, mais il est toujours présent » a-t-elle déclaré jeudi, accompagnée par plusieurs petits-enfants de l'ex-président.

Makaziwe Mandela a profité de l'occasion pour fustiger le comportement des médias étrangers jeudi, les accusant de couvrir l'hospitalisation de son père comme des « vautours » irrespectueux des traditions locales.

« Il y a une pointe de racisme chez les médias étrangers qui se permettent de franchir toutes les limites », a déploré Makaziwe Mandela à la radiotélévision publique SABC.

Sa condition s'améliore selon la présidence

En dépit de son âge avancé et de la gravité de son état de santé, Nelson Mandela se porterait un peu mieux, selon un communiqué publié par la présidence sud-africaine. « L'état de santé de Nelson Mandela s'est amélioré au cours de la nuit et est jugé toujours critique, mais stable », a déclaré jeudi le bureau du président Jacob Zuma, qui a visité Nelson Mandela deux fois au cours des 24 dernières heures.

« Il se porte beaucoup mieux aujourd'hui que la nuit dernière », a déclaré jeudi le président Zuma, exhortant la population à prier pour le rétablissement de Nelson Mandela.

Le président Zuma a par ailleurs annulé une visite prévue au Mozambique pour demeurer auprès du héros de la lutte contre l'apartheid.

Tristesse et résignation

Pendant ce temps, les Sud-Africains se préparent avec un mélange de tristesse et de résignation à l'éventualité de la mort de celui qu'ils appellent affectueusement « Madiba ».

Les témoignages, les vœux de rétablissement et les adieux affluent devant l'hôpital où est soigné Nelson Mandela ainsi que devant son ancienne maison, à Soweto, où des journalistes sont massés.

L'une de ses petites-filles, Ndileka, a remercié jeudi les admirateurs du monde entier pour les nombreux témoignages et messages de soutien que reçoit la famille en ces moments difficiles.

Ces tristes événements surviennent au moment où le président américain Barack Obama entame un séjour en sol africain qui doit le conduire notamment à Dakar, au Sénégal, et vendredi en Afrique du Sud.

Barack Obama évoque l'héritage d'un héros

Le président américain, Barak Obama, qui est actuellement en visite à Dakar, au Sénégal, s'est adressé jeudi à la presse en décrivant Nelson Mandela comme un héros dont l'héritage se transmettra pendant des décennies.

Barack Obama a par ailleurs confirmé qu'il se rendra sous peu en Afrique du Sud. Le président des États-Unis a amorcé mercredi, au Sénégal, une grande tournée en Afrique qui le mènera également en Tanzanie.

Les conseillers du président américain détermineront avec la famille de Nelson Mandela s'il peut recevoir le président Obama.

Figure emblématique et père de la lutte contre le régime ségrégationniste de l'apartheid, Nelson Mandela est aujourd'hui âgé de 94 ans.

Il a été hospitalisé d'urgence le 8 juin après une récidive de l'infection pulmonaire qui le tourmente depuis deux ans et demi.

Cette infection serait une séquelle héritée des 27 années qu'il a passées en prison, où il a attrapé la tuberculose.

Dans plusieurs grands quotidiens sud-africains, l'éventualité du décès de Nelson Mandela est maintenant clairement évoquée. Si certains saluent la lutte acharnée qu'il a menée contre l'apartheid, d'autres lui souhaitent une fin paisible.


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Le Sénat américain adopte la réforme de l'immigration

Réforme de l'immigration sans-papiers

Les 11 millions de sans-papiers installés aux États-Unis sont en bonne voie de voir leur situation régularisée. Le Sénat américain a adopté jeudi par une large majorité la réforme de l'immigration chère au président Barack Obama.

« Yes we can! » ont crié, depuis les tribunes, des militants pro-immigrés, à l'annonce de l'adoption.

Le texte de plus de 1000 pages prévoit la régularisation massive des sans-papiers, dont environ 7 millions de Mexicains. La plupart devraient pouvoir obtenir un statut provisoire s'ils sont arrivés au pays avant le 31 décembre 2011, n'ont commis aucun crime, ont payé leurs éventuels amendes et arriérés d'impôts et prouvé leur indépendance financière. Ils n'auront droit à aucun des programmes d'aide sociale américains.

Au terme d'une période transitoire de dix ans, ils pourront déposer une demande de permis de séjour permanent, la fameuse carte verte, et enchaîner trois ans plus tard avec une demande de naturalisation.

Les personnes arrivées avant l'âge de 16 ans et les travailleurs agricoles pourront bénéficier d'un traitement accéléré.

La Chambre des représentants doit examiner le projet dans les prochains mois. Beaucoup de républicains le considèrent trop laxiste.

Sécurité renforcée à la frontière

La réforme prévoit des mesures pour renforcer la sécurité à la frontière de 3200 kilomètres avec le Mexique. Des centaines de kilomètres de clôtures hautes s'ajouteront au millier qui existe déjà et l'effectif d'agents chargés de surveillance sera doublé.

Si la réforme reçoit l'aval Chambre des représentants, les États-Unis investiront 3,2 milliards de dollars pour du matériel de surveillance à la frontière, notamment des drones, des hélicoptères, des systèmes de caméras fixes et mobiles et des détecteurs de mouvement.

Des logiciels permettront de plus aux employeurs de vérifier systématiquement le statut de leurs employés et d'enregistrer les informations de passeports à l'arrivée et à la sortie du territoire dans tous les aéroports et ports internationaux, d'ici la fin 2015.

Hausse du nombre de visas

Les quotas de visas et de cartes vertes pour les travailleurs hautement qualifiés se verraient augmentés par la réforme, notamment dans les secteurs technologiques et scientifiques, afin de réorienter les règles d'immigration vers une immigration de travail.

Un nouveau système de points pour l'obtention de cartes vertes serait aussi créé, de même qu'un visa de trois ans, nommé « W », pour les travailleurs moins qualifiés dans des secteurs en pénurie comme le bâtiment.


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Affaire WikiLeaks : Manning a «volé» des documents secrets, dit le procureur

Le procès de Bradley Manning, le soldat à l'origine de la plus importante fuite de documents de l'histoire des États-Unis, s'est poursuivi jeudi avec le témoignage d'un expert qui croit qu'au moins 117 des 250 000 documents révélés contenaient des informations confidentielles « volées » au gouvernement américain.

C'est la première fois que les documents qui pourraient permettre d'inculper Bradley Manning sous le couvert de la Computer Fraud and Abuse Act sont identifiés. 

Selon l'expert du département d'État, Nicholas Murphy, 96 documents portaient le sceau « confidentiel » et au moins 21 autres étaient identifiés comme « secrets » lorsque le jeune Manning les a donnés à WikiLeaks.

Le témoignage de Nicholas Murphy s'inscrit dans la stratégie du procureur qui tente de prouver que le jeune Manning a consciemment publié des informations classées secrètes. 

Deux chefs d'accusation sont portés contre Bradley Manning :
  • le « transfert de données confidentielles sur son ordinateur et l'ajout d'un logiciel non autorisé sur un système informatique classé secret »;
  • la « divulgation d'informations confidentielles concernant la défense nationale ».

Parmi les documents secrets ciblés par M. Murphy, six ont été envoyés de l'ambassade de Bagdad entre 2006 et 2009, selon lui. L'un deux, datant du 5 juin 2007, révélait que le premier ministre irakien Nouri al-Maliki est « de plus en plus ouvert à l'idée de permettre des actions militaires ciblées » à l'encontre du mouvement de Moqtada al-Sadr.

Un autre document, celui-là envoyé de l'ambassade américaine à Moscou le 14 décembre 2007, témoignait d'un consensus parmi les observateurs du Kremlin concernant le besoin pour le parlement russe de « se réformer et de renverser un pendule qui pencherait trop en faveur de l'autorité de l'État ».

Contre-offensive à venir

De son côté, la défense espère pouvoir présenter un document démontrant que les documents révélés par Bradley Manning n'étaient pas d'ordre confidentiel.

Les avocats du jeune soldat citent en exemple le cas d'une vidéo de 2007 montrant un hélicoptère américain tuer huit civils à Bagdad, incluant un photographe de Reuters et son chauffeur.

Le document que la défense veut montrer cite un haut gradé américain évaluant la vidéo comme un élément « non confidentiel ».

La juge et colonelle Denise Lind doit encore décider si cette vidéo peut être acceptée comme preuve.

Le procureur a quant à lui fait témoigner un membre du Pentagone qui a déclaré que cette vidéo révélait des tactiques et procédures militaires secrètes.

Le jeune militaire nie toujours qu'il a « publié sur Internet des renseignements militaires en sachant qu'ils étaient accessibles à l'ennemi », la plus lourde accusation portée contre lui avec celle de « collusion avec l'ennemi ». Il encourt une peine de réclusion à perpétuité s'il est reconnu coupable.

À l'ouverture de son procès, le 3 juin, le soldat a reconnu sa culpabilité pour 10 des 22 chefs d'accusation qui pèsent contre lui. Il se décrit comme un informateur, mais refuse le titre de « traître ».


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Edward Snowden demande l'asile à l'Équateur

Written By Unknown on Senin, 24 Juni 2013 | 16.05

De Moscou, le reportage de Jean-François Bélanger

Edward Snowden, ex-consultant de la NSA accusé d'espionnage par Washington, a demandé l'asile à l'Équateur, a confirmé dimanche le ministre équatorien des Affaires étrangères.

« Le gouvernement de l'Équateur a reçu une demande d'asile d'Edward J. Snowden », a indiqué sur son compte Twitter Ricardo Patino, qui est en visite officielle au Vietnam.

M. Snowden est arrivé à Moscou dimanche en provenance de Hong Kong, où il s'était réfugié au moment de révéler l'existence de vastes programmes secrets de surveillance des communications par les États-Unis.

L'ambassadeur d'Équateur en Russie, Patricio Alberto Chavez Zavala, est de son côté arrivé dimanche dans un hôtel de l'aéroport de Moscou pour rencontrer l'ancien sous-traitant de la National Security Agency (NSA), que certains témoins avaient vu quitter l'aérogare à bord d'une voiture diplomatique.

Le site WikiLeaks a en outre affirmé dans un communiqué qu' « il était en route pour la République d'Équateur par un chemin sûr afin d'obtenir l'asile, et il est escorté par des diplomates et des conseillers juridiques de WikiLeaks ».

Arrivé dimanche matin à Moscou sur le vol SU213 de la compagnie Aeroflot, les spéculations allaient bon train sur la destination finale de Snowden. Selon les agences de presse russes, il se rendrait d'abord à Cuba pour ensuite prendre un vol jusqu'à Caracas, au Venezuela. 

Le quotidien anglophone basé à Hong Kong, China Morning Post, évoquait toutefois la possibilité que le jeune homme se rende en Islande ou en Équateur, qui a accordé l'asile politique à un autre informateur recherché par les États-Unis, Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, sans toutefois réussir à le transférer depuis son ambassade londonienne. Il n'existe aucun vol direct de Moscou vers Reykjavik, en Islande, ou vers Quito, en Équateur.

Selon des responsables américains, les États-Unis ont révoqué le passeport d'Edward Snowden et auraient demandé à l'Équateur, de même qu'à Cuba et au Venezuela, de ne pas l'admettre.

L'administration américaine n'a pas caché sa déception en qualifiant de « particulièrement troublante » la décision de Hong Kong de ne pas arrêter Edward Snowden avant qu'il ne quitte le territoire.

Un porte-parole du département de la Justice a assuré que Washington, qui voulait qu'Edward Snowden soit arrêté et renvoyé aux États-Unis, avait respecté toutes les exigences du traité d'extradition en vigueur entre Washington et Hong Kong.

Révélations choquantes

Edward Snowden a reconnu être à l'origine des fuites sur l'existence d'un vaste programme de surveillance des communications téléphoniques et via Internet, le PRISM.

Il a également affirmé que la NSA piratait depuis 2009 les ordinateurs d'institutions appartenant à l'ancienne colonie britannique, ainsi qu'à la Chine.

Ses révélations, publiées début juin par le Guardian et le Washington Post, montrent comment la NSA a amassé quantité de données téléphoniques et numériques provenant de compagnies telles que Verizon, Google, Apple et Facebook.

La Chine et les États-Unis haussent le ton

Pékin a réagi dimanche avec virulence aux allégations d'Edward Snowden, qui multiplie les révélations sur le cyber-espionnage des États-Unis en Chine.

Ses dernières accusations sur l'existence d'un système d'espionnage des réseaux mobiles chinois « montrent que les États-Unis, qui ont longtemps essayé de se présenter comme une victime innocente des cyber-attaques, se sont révélés être le plus grand voyou de notre temps » dans ce domaine, selon Chine nouvelle, l'agence officielle chinoise. [Les États-Unis] doivent des explications à la Chine et aux autres pays qu'ils sont accusés d'avoir espionnés ».

Des élus américains ont pour leur part dénoncé l'attitude de la Chine et de la Russie après l'arrivée à Moscou d'Edward Snowden. « Je pensais que la Chine verrait cela comme une occasion d'améliorer les relations avec les États-Unis en l'extradant. La Chine a évidemment joué un rôle dans tout cela », a affirmé sur la chaîne CBS la présidente de la commission du Renseignement du Sénat, Dianne Feinstein. « Je ne pense pas que cela soit seulement Hong Kong, sans l'aval de la Chine », a-t-elle ajouté.

Sur la chaîne CNN, le sénateur démocrate Chuck Schumer a en outre accusé Poutine de prendre plaisir à « provoquer les États-Unis ». 

Plus tôt dimanche, le porte-parole du président russe Vladimir Poutine a déclaré n'avoir aucune information sur les intentions d'Edward Snowden. « Je ne sais rien à ce sujet. J'entends parler de ça pour la première fois », a indiqué Dmitri Peskov.

Edward Snowden est accusé par le gouvernement américain de vol de biens de l'État, de transmission non autorisée d'informations relevant de la défense nationale et de divulgation de renseignements classifiés à une personne non autorisée.

Les deux dernières infractions tombent sous le coup de la loi des États-Unis sur l'espionnage, ce qui pourrait valoir à Snowden des sanctions financières ainsi qu'une peine de 10 ans de prison.

La plainte au pénal a été déposée au tribunal du district oriental de Virginie, où se trouve Booz Allen Hamilton, la société qui employait l'informaticien.


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Mousson en Inde: le bilan passe à 1000morts

Les mauvaises conditions météorologiques ont ralenti, dimanche, les équipes de secouristes dans leurs efforts d'évacuation des milliers de personnes encore coincées dans le nord de l'Inde, ont rapporté des porte-parole de l'armée.

Le bilan des victimes s'élève désormais à au moins 1000 morts dans l'État d'Uttarakhand, touché depuis près d'une semaine par de graves inondations et des glissements de terrain en raison de la mousson.

Dimanche, l'armée a repris ses vols par hélicoptère en direction du nord de l'Inde. Les opérations avaient été suspendues en raison des fortes pluies et du brouillard épais qui enveloppait la région himalayenne, a indiqué le brigadier Uma Maheshwar.

Des milliers de personnes demeurent prisonnières de la région montagneuse, notamment dans le village de Badrinath, une destination de pèlerinage.

Plus de 2000 personnes ont pu être transportées par hélicoptère jusque dans la capitale de l'État, Dehradun, et ce en dépit de la faible visibilité, a précisé de son côté une porte-parole des forces aériennes, Priya Joshi.

Le service national d'urgence a par ailleurs utilisé des drones pour localiser des survivants dans les endroits isolés où les secouristes ne peuvent toujours pas se rendre.

Des pluies torrentielles ont emporté des maisons et des parcelles de route, entraînant des coulées de boue qui ont coupé certaines régions de l'État de l'Uttarakhand de tout contact avec l'extérieur depuis près d'une semaine.


Associated Press


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Nelson Mandela est dans un état critique

L'ancien président sud-africain, Nelson Mandela, est dans un état critique, a indiqué dimanche le président Jacob Zuma dans un communiqué.

Nelson Mandela, hospitalisé depuis plus de deux semaines pour une infection pulmonaire, a vu son état se détériorer depuis 24 heures, a précisé la présidence.

« L'état de l'ancien président Nelson Mandela, qui est toujours à l'hôpital à Pretoria, est devenu critique », a écrit M. Zuma, appelant « la nation et le monde à prier pour lui ».

« Les médecins font tout leur possible pour que son état s'améliore et font en sorte que Madiba soit bien traité et qu'il soit bien. Il est entre de bonnes mains », a précisé le président.

Jacob Zuma, le vice-président de l'ANC, le parti au pouvoir, Cyril Ramaphosa et Graça Machel, l'épouse de M. Mandela, se sont rencontrés à l'hôpital dimanche soir pour discuter de la situation.

Depuis six mois, le héros de la lutte anti-apartheid et Prix Nobel de la paix, âgé de 94 ans, a été hospitalisé a plusieurs reprises.

 


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Berlusconi bientôt fixé sur le «Rubygate»

Silvio Berlusconi connaîtra lundi le verdict de son procès pour incitation à la prostitution de mineure dans l'affaire du « Rubygate », pour laquelle le parquet de Milan a requis six ans de prison et une inéligibilité à vie.

Ce verdict lourd d'enjeux politiques mettra fin à une procédure de deux ans à l'encontre de l'ancien président du Conseil, âgé de 76 ans, soupçonné d'avoir eu des relations sexuelles tarifées avec la danseuse Karima El Mahroug, dite « Ruby », alors qu'elle était encore mineure.

Les faits, qu'il nie, se seraient déroulés alors qu'il était encore chef du gouvernement, dans le cadre des soirées organisées à sa villa d'Arcore, près de Milan.

Sa condamnation pourrait fragiliser le gouvernement d'union formé fin avril par Enrico Letta, après les législatives inconcluantes de février. Silvio Berlusconi n'en fait pas partie, mais l'appui de sa formation, le Parti de la liberté (PDL), est essentiel à sa survie.

Plusieurs membres du PDL l'ont invité à rompre les rangs de cette grande coalition droite-gauche-centre, ce qui pourrait le tenter si son appui ne lui vaut aucune protection face à la justice.

« Il s'attend à ce que (le verdict) lui soit défavorable. Il a dit a tout le monde que les juges faisaient preuve de partialité », a déclaré James Walston, professeur de sciences
politiques à l'université américaine de Rome.

Une habituée des soirées « bunga bunga »

Le « Cavaliere » est également accusé d'abus de pouvoir pour avoir fait libérer « Ruby » en mai 2010 dans une affaire distincte concernant le vol d'un bracelet d'une valeur de 3000 euros (4123 $).

Il était alors intervenu auprès de la police en prétendant qu'il s'agissait d'une petite-fille du président égyptien Hosni Moubarak.

Sur les six ans de prison demandés par le ministère public, cinq ans sont requis pour cette dernière affaire et un an pour incitation à la prostitution de mineur.

L'examen du portable de Ruby a montré que la jeune femme d'origine marocaine avait passé au moins sept nuits à Arcore entre février et mai 2010, a indiqué la procureure. Elle a toujours nié s'être prostituée et avoir eu des relations sexuelles avec Berlusconi. Des témoins assurent toutefois qu'elle faisait partie des habitués des soirées « bunga
bunga ».

Silvio Berlusconi se dit quant à lui victime de magistrats motivés par des considérations politiques. Une cour d'appel de Milan a déjà confirmé en mai une peine de quatre ans de prison, dont un ferme, prononcée à son encontre en première instance pour les conditions frauduleuses d'achat de droits télévisés par son empire médiatique Mediaset. Il s'est pourvu en cassation.

L'ex-président du Conseil, revenu dans le jeu politique à la faveur des élections législatives de février, a en outre été déclaré inéligible pour cinq ans dans le cadre de cette affaire.

Bien qu'il ait assuré Enrico Letta de son soutien, de nombreux observateurs s'attendent à le voir quitter la coalition et provoquer de nouvelles élections qui pourraient le ramener à la tête du gouvernement, plutôt que de risquer une condamnation définitive.

Reuters


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Les 11 pays «amis de la Syrie» décident de fournir équipement et matériel à la rébellion syrienne

Written By Unknown on Minggu, 23 Juni 2013 | 16.06

Le récit de Luc Lapierre

Les « Amis du peuple syrien », réunis samedi au Qatar, ont décidé « de fournir dans l'urgence tout le matériel et l'équipement nécessaire à l'opposition sur le terrain ».

Toute l'aide-militaire sera livrée au Conseil militaire suprême de l'Armée syrienne libre (ASL), précisent les États membres dans une déclaration commune.

Le groupe, qui réunit les États-Unis, la France, l'Allemagne, l'Égypte, l'Italie, la Jordanie, le Qatar, l'Arabie saoudite, la Turquie, les Émirats arabes unis et le Royaume-Uni, condamne en outre l'intervention de combattants d'Iran, d'Irak et du Hezbollah libanais au côté des forces pro-Assad et les somme de « quitter immédiatement la Syrie ».

Les ministres des Affaires étrangères des États membres s'inquiètent de l'aspect de plus en plus religieux du conflit et de son internationalisation, qui « menacent l'unité de la Syrie ». Ils déplorent en outre l'implication croissante « d'éléments terroristes ».

Jusqu'à présent, les États-Unis ne fournissaient aux rebelles qu'une aide non létale, sous forme de vivres et de médicaments, mais le gouvernement a revu sa position après la prise, le 5 juin, de la ville stratégique de Koussaïr par les forces gouvernementales et les miliciens du Hezbollah et les annonces de la France et du Royaume-Uni concernant le recours aux armes chimiques par l'armée loyaliste.

La semaine dernière, Washington a annoncé être parvenu à la conclusion que les forces de Bachar Al-Assad avaient utilisé des armes chimiques, et a décidé de fournir une « assistance militaire directe » aux insurgés.

L'Arabie saoudite, à la pointe de l'aide aux opposants du régime bassiste, a d'ores et déjà accru ses livraisons d'armes sophistiquées, selon deux hauts fonctionnaires du Golfe interrogés par Reuters.

Vendredi, les rebelles de l'Armée syrienne libre ont annoncé avoir reçu des armes sophistiquées, dont certains « susceptibles de changer le cours de la bataille ». Cliquez ici pour en savoir plus.

La force au service de la justice

« Au cours de la semaine écoulée, davantage de ces armes sont arrivées. Ils en obtiennent plus fréquemment », a dit l'un d'eux sans plus de précisions. L'autre a parlé de livraisons « potentiellement décisives ».

Les rebelles réclament des armes antichars et antiaériennes. Selon leur porte-parole Louay Mekdad, le Conseil militaire suprême en a déjà reçu plusieurs cargaisons.

« Il s'agit des premières expéditions de la part d'un des pays qui soutient le peuple syrien et il y a des promesses claires de pays arabes et étrangers qu'il en arrivera d'autres dans les prochains jours », a-t-il déclaré à Reuters TV à Istanbul.

Pour le cheikh Hamad ben Djassim al-Thani, chef du gouvernement et de la diplomatie qatarie, « la force est nécessaire pour obtenir la justice. Et la fourniture d'armes est le seul moyen d'obtenir la paix dans le cas syrien ».

« Nous ne pouvons attendre du fait des divergences entre membres du Conseil de sécurité (des Nations unies) sur les moyens de régler le problème », a-t-il poursuivi, invitant par ailleurs le gouvernement libanais à faire le nécessaire pour limiter l'implication des miliciens chiites du Hezbollah.

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a lui aussi reproché à Damas d'avoir laissé l'Iran et le Hezbollah « passer les lignes libanaises et prendre part au conflit sur le terrain ». « La réponse du régime d'Assad aux efforts légitimes en faveur d'une conférence de paix a été en fait de militariser davantage, d'internationaliser (le conflit) et de rendre la région plus dangereuse », a-t-il ajouté.

Idriss, pour une Syrie « tolérante et démocratique »

En décidant d'emprunter exclusivement le canal du conseil militaire suprême, dirigé par le général Salim Idriss, les Amis du peuple syrien espèrent enrayer l'émergence des djihadistes. « Nos interlocuteurs doivent partager nos valeurs et les principes de démocratie et de pluralisme. C'est la raison pour laquelle M. Salim Idriss est notre interlocuteur », avait souligné vendredi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, assurant toutefois que Paris n'avait pas encore livré d'armes aux rebelles.

« Si livraisons d'armes, il doit y avoir, elles ne pourront intervenir que sous un certain nombre de conditions. Nous avons clairement à l'esprit le précédent libyen, lorsque certains stocks d'armes s'étaient retrouvés dans les mains de groupes terroristes que nous combattions dans le nord du Mali », a-t-il ajouté, évoquant les « filières » utilisées par la France pour acheminer jusqu'à présent une aide humanitaire ou du matériel non létal aux insurgés.

Ancien général de l'armée syrienne, Salim Idriss a été porté fin 2012 à la tête du conseil militaire suprême de l'ASL. Il a récemment déclaré à Reuters que son but était de voir Bachar Al-Assad quitter le pouvoir afin de favoriser l'avènement d'une « Syrie tolérante et démocratique ».

Seul deux des États membres du groupe n'ont pas souscrit à la nature de l'aide à apporter aux rebelles, a précisé le cheikh Hamad. Il ne les a pas nommés, mais l'Allemagne et l'Italie n'avaient pas caché leur hostilité à l'envoi d'armements aux rebelles.

Dans leur déclaration, les Amis du peuple syrien expriment par ailleurs leur inquiétude au sujet de l'aggravation de la situation humanitaire, qui a amené les Nations unies à solliciter 5 milliards de dollars de dons, une somme sans précédent dans l'histoire de l'organisation.

Ils exhortent enfin la communauté internationale « à assumer ses responsabilités par des actes urgents et concrets pour atténuer les souffrances du peuple syrien ».

Le président français, François Hollande, en visite officielle à Doha, a estimé que la conférence avait permis « d'établir une ligne, celle de soutenir l'opposition syrienne, de renforcer encore les éléments qui, au sein de cette opposition, donnent toute garantie pour préparer la transition ».

Reuters


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Manifestations au Brésil : lendemain de discours à la nation

RIO DE JANEIRO - Après trois jours de lourd silence, la présidente du Brésil Dilma Rousseff a finalement livré son message à la nation vendredi soir. Un appel marqué par une politique de la main tendue, jugée toutefois insuffisante par plusieurs manifestants.

La présidente propose plusieurs réformes, veut rencontrer les leaders des manifestations. Elle insiste aussi sur la fin de la violence, sans quoi « le Brésil pourrait passer à côté d'une occasion historique ».

Au lendemain du discours, l'organisation Rio de Paz tenait une manifestation visuelle sur la plage de Copacabana.

Placés en lignes, comme dans un cimetière, 500 ballons de soccer représentaient les 500 000 morts violentes au pays depuis 10 ans selon une statistique de l'Institut Sangari.

Aux deux côtés du cimetière improvisé, deux grandes affiches avec le même message écrit en anglais et portugais. « Nous voulons des écoles, des hôpitaux et un sentiment de sécurité d'aussi bonne qualité que les stades de la FIFA. »

Deux représentants de l'organisme étaient sur place. Les deux pensent que les manifestations doivent et vont continuer.

« On sent que le gouvernement a peur, explique Gabriel Felles. Nous sentons enfin que le peuple a un certain pouvoir. On doit continuer à manifester et le faire à long terme pour que le gouvernement devienne toujours imputable. »

« La présidente veut enfin nous rencontrer, mais ce n'est pas assez. Elle doit chiffrer ses promesses et surtout, donner un échéancier », ajoute Antonio Costa.

Après quelques heures, les deux hommes et leurs collègues ont remballé le décor. Aidés de quelques passants et sympathisants, ils ont ensuite botté les ballons en l'air, un peu comme quand une foule laisse aller des ballons à l'hélium ou encore des colombes dans le ciel.

Signe que le peuple est sur le point de prendre son envol? À vous de juger.

Aujourd'hui encore, des manifestations sont organisées dans quelques dizaines de villes du pays. À Belo Horizonte, une foule estimée à 60 000 personnes par les agences de presse a manifesté en marge du match Japon-Mexique.

Fort appui au mouvement de contestation

Les Brésiliens appuient à 75% le mouvement de protestation qui secoue leur pays depuis bientôt deux semaines, selon le premier sondage depuis le début de la crise publié samedi par la revue Epoca. Le principal motif de soutien est le prix et la qualité des transports publics (77%). Il est suivi du rejet de la classe politique (47%) et du niveau élevé de corruption (33%). Le sondage a été effectué par l'institut Ibope du 19 au 20 juin auprès d'un échantillon représentatif de 1008 personnes dans 79 villes de tous les États du pays. Sa marge d'erreur est de 3%.

Roussef et la violence

Dans son discours, Dilma Rousseff a dit que la violence de certains manifestants l'inquiétait.

Elle dit vouloir oxygéner le système politique et en améliorer la transparence, mais elle insiste sur le fait que les manifestations doivent être sans violence.

Ironiquement, dans une autre vie, Rousseff militait pour la guérilla sous la dictature militaire qui a régné sur le Brésil pendant une vingtaine d'années, jusqu'en 1985.

Elle a même été torturée et emprisonnée pendant deux ans. Aujourd'hui, certains rejettent son appel à la fin de la violence qui, faut-il le préciser, est utilisée par une minorité de manifestants.

Mais certains la trouvent légitime. C'est du moins l'opinion d'un chauffeur de taxi rencontré au centre-ville de Rio.

« La violence, c'est la seule façon pour nous prendre au sérieux, explique-t-il en conduisant à bonne vitesse. La violence doit se limiter aux édifices publics, et non pas aux commerçants qui paient des taxes et des impôts comme nous. »

Antonio Costa, lui, dit que la présidente devrait aussi condamner la violence policière. Plusieurs médias rapportent des sévices depuis le début des manifestations.

« Surtout à Rio, la police a un long historique d'abus de pouvoir, explique-t-il. Le calme doit venir des deux côtés. »

Pour l'instant, malgré les manifestations, Dilma Rousseff reste en bonne position pour être réélue à la fin de l'année prochaine. Sauf que la confiance du peuple est fragile.

« Elle vient du peuple, elle a fait la révolution pour nous, mais elle a changé, explique Gabriel Felles. Le Parti des travailleurs n'est plus le même depuis le départ de Lula (Luis Iniacio Lula Da Silva). »

Celui qui avait promis être le président des pauvres a tenu parole et a fait sortir des millions de Brésiliens de la pauvreté.

Aujourd'hui, c'est la classe moyenne traditionnelle, celle qui a financé en grande partie les réformes Lula, qui demande à son tour du changement, fatiguée de payer pour des services inadéquats.

Et par les dépenses somptueuses pour la Coupe du monde.


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Neuf touristes étrangers abattus au Pakistan

Neuf touristes étrangers et leur guide ont été abattus dimanche par des hommes armés qui ont attaqué leur hôtel dans une zone reculée du nord du Pakistan, ont annoncé la police et des responsables de la sécurité pakistanais.

Les victimes - cinq Ukrainiens, trois Chinois, un Russe et leur guide pakistanais - ont été surprises dans la nuit de samedi à dimanche non loin du camp de base du Nanga Parbat, un sommet de plus de 8000 mètres situé dans la partie pakistanaise de l'Himalaya.

« Des individus non identifiés sont entrés la nuit dernière dans un hôtel où résidaient des touristes étrangers et ont ouvert le feu », a déclaré à Reuters Ali Sher, responsable de la police de la province septentrionale du Gilgit-Baltistan.

L'attaque a été revendiquée par le Jundollah, un groupe islamiste armé qui s'en est pris par le passé à des membres de la minorité chiite du Pakistan, dont une embuscade contre un car qui a fait 18 morts en février 2012 dans le nord du Pakistan.

« Ces étrangers sont nos ennemis, nous revendiquons avec fierté la responsabilité de cette attaque et nous en commettrons d'autres », a déclaré à Reuters un porte-parole du groupe armé joint par téléphone.

Des forces de sécurité ont été déployées en nombre sur place pour tenter de retrouver les auteurs de la tuerie.

« Étant donné que cette zone est très isolée, sans routes ni transports, leurs corps seront récupérés par hélicoptère », a-t-il expliqué.

Le Cachemire est une région instable, séparée de facto entre l'Inde, la Chine et le Pakistan. Les tensions y sont vives. En janvier, par exemple, l'Inde a accusé le Pakistan d'avoir tué deux de ses soldats près de la Ligne de contrôle (LoC).

C'est toutefois la première fois que des touristes sont la cible d'une telle attaque dans la région, réputée pour la beauté de ses paysages.


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Edward Snowden s'envole vers Moscou

L'ancien sous-traitant de la National Security Agency (NSA) Edward Snowden, inculpé pour espionnage par la justice américaine, a volontairement quitté Hong Kong dimanche, a confirmé le gouvernement hongkongais.

« Aujourd'hui, Snowden a quitté Hong Kong volontairement pour un pays tiers de façon légale et normale », a déclaré un porte-parole du gouvernement dans un communiqué, ajoutant que les autorités hongkongaises n'avaient « pas obtenu d'informations pertinentes » justifiant l'arrestation du jeune Américain comme le demandaient les États-Unis.

Selon le South China Morning Post, l'informaticien de 29 ans a pris le vol SU213 de la compagnie Aeroflot à destination de Moscou, vers 10 h 55 dimanche matin, sa destination finale n'étant pas connue. Le quotidien anglophone basé à Hong Kong évoque toutefois la possibilité que le jeune homme se rende en Islande ou en Équateur, qui a accoré l'asile politique à un autre informateur recherché par les États-Unis, Julian Assange, sans toutefois réussi à le transférer depuis son ambassade londonienne.

Le porte-parole du président russe Vladimir Poutine a déclaré n'avoir aucune information sur les intentions d'Edward Snowden.

Révélations choquantes

Edward Snowden a reconnu être à l'origine des fuites sur l'existence d'un vaste programme de surveillance des communications téléphoniques et via Internet, le PRISM.

Il a également affirmé que la NSA piratait depuis 2009 les ordinateurs d'institutions appartenant à l'ancienne colonie britannique, ainsi qu'à la Chine.

Ses révélations, publiées début juin par le Guardian et le Washington Post, montrent comment la NSA a amassé quantité de données téléphoniques et numériques provenant de compagnies telles que Verizon, Google, Apple et Facebook.

La Chine hausse le ton

Pékin a réagi dimanche avec virulence aux allégations d'Edward Snowden, qui multiplie les révélations sur le cyber-espionnage des États-Unis en Chine.

Ses dernières accusations sur l'existence d'un système d'espionnage des réseaux mobiles chinois « montrent que les États-Unis, qui ont longtemps essayé de se présenter comme une victime innocente des cyber-attaques, se sont révélés être le plus grand voyou de notre temps » dans ce domaine, selon Chine nouvelle, l'agence officielle chinoise. [Les États-Unis] doivent des explications à la Chine et aux autres pays qu'ils sont accusés d'avoir espionnés ».

Edward Snowden est accusé par le gouvernement américain de vol de biens de l'État, de transmission non autorisée d'informations relevant de la défense nationale et de divulgation de renseignements classifiés à une personne non autorisée.

Les deux dernières infractions tombent sous le coup de la loi des États-Unis sur l'espionnage, ce qui pourrait valoir à Snowden des sanctions financières ainsi qu'une peine de 10 ans de prison.

La plainte au pénal a été déposée au tribunal du district oriental de Virginie, où se trouve Booz Allen Hamilton, la société qui employait l'informaticien.


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Un million de Brésiliens dans les rues

Written By Unknown on Jumat, 21 Juni 2013 | 16.05

Le compte rendu de l'envoyé spécial de Radio-Canada au Brésil, Antoine Deshaies

Près de 1 million de personnes ont manifesté dans plusieurs villes du Brésil jeudi contre la précarité des services de base offerts à la population par le gouvernement, qui a pourtant délié les cordons de sa bourse en prévision de la Coupe du monde de soccer, prévue en 2014. Le gouvernement se réunira vendredi pour gérer la crise.

Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes à Rio. Les affrontements sont survenus lorsque les protestataires se sont approchés du stade où se tenait un match de la Coupe des confédérations. À l'intérieur, les partisans scandaient des slogans en appui aux manifestants.

Dans la capitale Brasilia, une poignée de manifestants ont attaqué le ministère des Affaires étrangères. Ils ont réussi à briser une fenêtre en jetant des objets enflammés contre le bâtiment à l'architecture emblématique créée par Oscar Nemeyer. Les manifestants ont été refoulés par la police juste avant qu'ils ne réussissent à pénétrer dans l'immeuble.

Trois manifestants ont été renversés par une voiture dans une ville de l'État de Sao Paolo. Selon la police, l'un d'eux a perdu la vie. Il s'agit du premier décès associé aux manifestations depuis le début de la grogne populaire, il y a 10 jours.

Les villes de Salvador, Manaus et Sao Paolo ont aussi connu d'importants rassemblements.

Crescendo malgré les mesures

La gravité de la situation a forcé la présidente Dilma Rousseff a convoquer une réunion d'urgence vendredi, selon diverses sources gouvernementales.

Plus tôt, la présidente avait annulé le voyage qu'elle devait faire au Japon du 26 au 28 juin prochain.

Les manifestations se multiplient partout au Brésil, où la population se révolte depuis plus d'une semaine contre le gouvernement accusé de délester des services publics au profit de l'organisation de la Coupe du monde de soccer 2014.

La colère des Brésiliens se fait entendre jusqu'à Montréal, où des centaines de personnes devaient défiler du centre-ville jusqu'au consulat du Brésil, dans l'ouest de la métropole. Les organisateurs ont lancé un appel à une manifestation pacifique.

Une augmentation des tarifs dans les transports publics est l'étincelle qui a mis le feu aux poudres. Le mouvement a pris naissance à Porto Alegre, le 6 juin dernier, avant de s'étendre à l'ensemble des grandes villes du pays dans les jours suivants. La présidente Rousseff s'est dit « à l'écoute » des revendications de la rue, mardi, sans toutefois avancer de propositions concrètes.

Les mairies de Sao Paulo et Rio de Janeiro ont cédé aux revendications populaires en abaissant les tarifs des transports en commun, une mesure appliquée dans plusieurs autres villes mardi.

Une crise plus profonde

Le recul des autorités sur les hausses des tarifs dans les transports s'avère toutefois insuffisant pour calmer la grogne des manifestants. Ces derniers, majoritairement des jeunes des classes moyennes, rejettent les milieux politique et médiatique et dénoncent la précarité des services publics de base alors que des milliards sont dépensés pour l'organisation de la Coupe du monde 2014.

« Mon Brésil est dans les rues. Le géant s'est réveillé. » — Une affiche d'un spectateur dans un stade de soccer

La légende du ballon rond Pelé a tenté de ramener le calme en invitant les manifestants, dans une vidéo, à oublier les manifestations pour soutenir la sélection brésilienne. « Nous allons oublier toute cette confusion qui se passe au Brésil et nous allons penser que la sélection brésilienne est notre pays, est notre sang », a déclaré le « roi Pelé » maintenant âgé de 72 ans.

La sortie de Pelé, à qui plusieurs Brésiliens reprochent d'ignorer à quel point leurs conditions de vie sont difficiles, a suscité les railleries des manifestants : « Va dans les hôpitaux, prends un bus sans aucune sécurité et ensuite j'aimerais voir si tu continues à débiter des âneries », a commenté un Brésilien au bas d'un article en ligne.

« Pelé, ton ignorance est proportionnelle à ton génie sur un terrain », a tranché un autre.

La Force nationale pour protéger les matchs

Le gouvernement brésilien a décidé de déployer des troupes d'élite de la police dans cinq des six villes où se déroulent les matchs de la Coupe des confédérations. Les renforts sont notamment présents à Fortaleza, dans le nord-est du pays, où le Brésil rencontrait le Mexique, mercredi, et où des manifestations ont tout de même eu lieu. L'armée se déployait aussi à Rio de Janeiro, Salvador, Belo Horizonte et dans la capitale fédérale, Brasilia.

« Nous protestons, car l'argent investi dans les stades devrait l'être dans l'éducation et dans la santé. Ils ont monté un cirque aux yeux du monde », a déclaré un manifestant de 18 ans de Fortaleza, Matheus Dantas. Des spectateurs ont violé les consignes de la Fédération internationale de football association (FIFA) en brandissant des affiches en appui aux manifestants : « Mon Brésil est dans les rues. Le géant s'est réveillé ».


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Violences lors d'élections provinciales en Irak

Un attentat suicide a fait sept morts jeudi soir à Ramadi, dans la province irakienne d'Anbar où se déroulaient des élections locales, ont annoncé les autorités.

Le kamikaze a visé un centre officiel où étaient dépouillés les bulletins de vote, après la clôture du scrutin.

Quelques heures auparavant, un attentat contre un véhicule transportant cinq agents électoraux avait fait un mort parmi ces derniers à Baïdji, dans la province de Ninive, l'autre province où se déroulait le scrutin.

A Mossoul, capitale de la province de Ninive, un obus de mortier tiré contre un barrage militaire installé près d'un bureau de vote a blessé deux soldats.

Toujours dans cette région, un kamikaze a tué mercredi un responsable politique sunnite en faisant exploser sa bombe alors qu'il lui donnait l'accolade.

Les élections provinciales ont eu lieu en avril en Irak mais le gouvernement, dominé par les chiites, avait alors reporté le vote à ce jeudi dans les provinces sunnites de Ninive et d'Anbar, en avançant des problèmes de sécurité après plusieurs mois de manifestations de la minorité sunnite du pays.

Plus d'un millier de personnes sont mortes dans des violences en mai, mois le plus meurtrier en Irak depuis les affrontements confessionnels de la période 2006-2007.

Par ailleurs, les corps de trois hommes enlevés mercredi ont été retrouvés menottés, avec des balles dans la tête et la poitrine, à Charkat, une localité à 260 km au nord-ouest de Bagdad. Deux de ces hommes étaient des agriculteurs et le troisième un policier.

Reuters


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Smog à Singapour : danger pour les personnes âgées

L'état de l'air s'est encore dégradé à Singapour, si bien que les autorités ont émis un avertissement concernant la santé des personnes vulnérables.

Le niveau de pollution atmosphérique a atteint un seuil record vendredi matin. L'Indice du niveau de polluants (PSI) a atteint 400, devançantle précédent record de 371 établi jeudi.

Or, un taux supérieur à 400 « peut représenter une menace pour la vie des malades et des personnes âgées », indique un communiqué de l'agence gouvernementale chargée de surveiller la qualité de l'air.

En fait, tout taux supérieur à 300 peut se révéler dangereux pour la santé.

Le nuage de pollution qui recouvre Singapour est dû à d'importants feux de forêt qui font rage dans l'île indonésienne voisine de Sumatra. Il est courant, à cette époque de l'année, la saison sèche, que des compagnies brûlent la végétation qui recouvre de vastes périmètres afin d'y planter des palmiers à huile.

Le premier ministre singapourien a d'ailleurs prévenu, mercredi, que s'il était prouvé que des compagnies de Singapour étaient à l'origine des incendies, elles seraient sévèrement punies.

Aux grands maux les grands moyens

Jakarta a commencé à ensemencer des nuages à l'aide de produits chimiques vendredi, dans l'espoir de déclencher des précipitations.

Seule la pluie semble être en mesure de venir à bout des incendies qui s'étendent sur de grandes superficies de tourbes recouvrant le sol de la jungle.


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Un visiteur tué au Mur des Lamentations

Un juif israélien ayant crié en arabe « Allah Akbar » (Dieu est grand) a été abattu par balles vendredi par un garde près du Mur des Lamentations à Jérusalem, a indiqué la police.

Le Mur, lieu sacré du judaïsme, a été immédiatement fermé à la visite.

Le garde a ouvert le feu sur l'homme, âgé d'une quarantaine d'années, qui se trouvait dans des toilettes situées non loin du site, a expliqué Micky Rosenberg, porte-parole de la police.

Le garde a cru qu'il s'agissait d'un activiste palestinien. « Nous cherchons à connaitre les motivations de la victime », a ajouté le porte-parole.

L'incident s'est produit alors que des centaines de fidèles commençaient à se rassembler devant le Mur pour la prière.

Situé à côté du mont du Temple, le Mur occidental est une mur de soutènement de l'esplanade de l'ancien temple de Jérusalem.

Il se trouve également près de la mosquée al-Aksa, haut lieu de l'islam, et constitue de ce fait l'un des lieux les plus surveillés de la Ville sainte.

Reuters


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Brésil : Rio et Sao Paulo annulent la hausse des tarifs

Written By Unknown on Kamis, 20 Juni 2013 | 16.05

La colère des Brésiliens a fait reculer les autorités de Sao Paulo et Rio de Janeiro qui ont annoncé mercredi l'annulation des hausses de tarifs des transports en commun.

Les maires des deux mégapoles en ont fait l'annonce dans une tentative de résorber les manifestations qui paralysent le pays depuis une semaine. Certains meneurs du mouvement dont déclaré que les revendications s'orienteraient désormais vers la gratuité des transports en commun.

Ces annonces n'ont pas ralenti l'ardeur des manifestants, qui ont bloqué plusieurs artères de Sao Paulo, capitale économique du pays, mercredi. Des affrontements entre policiers et militants ont aussi été rapportés à Niteroi, de l'autre côté de la baie de Rio. Certains actes de violence et de vandalisme étaient aussi déplorés par le maire de la ville, qui a rappelé que de telles agressions ne seraient jamais tolérées.

La Force nationale pour protéger les matchs

Le gouvernement brésilien a d'ailleurs déployé des troupes d'élite de la police dans cinq des six villes où se déroulent les matchs de la Coupe des confédérations, une répétition générale en vue du rendez-vous planétaire de la Coupe du monde de soccer, en 2014.

Les renforts sont notamment présents à Fortaleza, dans le nord-est du pays, où le Brésil rencontrait le Mexique, mercredi, et où des manifestations ont tout de même eu lieu. L'armée se déployait aussi à Rio de Janeiro, Salvador, Belo Horizonte et dans la capitale fédérale, Brasilia.

Cette Force nationale assume un rôle de police dans tous les États brésiliens en cas de conflits sociaux ou de situations exceptionnelles.

« La Force nationale a un rôle de conciliateur, de médiateur, et non de répression. » — Le ministère de la Justice

Depuis Brasilia, la présidente Dilma Rousseff s'est employée à désamorcer le mouvement de protestation en reconnaissant la nécessité d'améliorer les services publics et d'avoir une meilleure gouvernance à tous les niveaux.

Elle a également salué les manifestants qui renforcent, selon elle, la démocratie brésilienne.

« Aujourd'hui, le Brésil s'est réveillé plus fort qu'avant », ajoute-t-elle dans un communiqué.

Insatisfaction croissante

Le mouvement de protestation a débuté la semaine dernière lors de l'annonce de l'augmentation des tarifs d'autobus. Les manifestants protestent contre cette hausse et les coûts prohibitifs de l'organisation du Mondial 2014. La population se plaint du coût de la vie et des taxes élevées alors que les services de santé et d'éducation sont déficients. Cette flambée de révolte surgit alors que le Brésil traverse une période économique délicate marquée par une faible croissance et une hausse de l'inflation.

La mobilisation est sans précédent depuis les manifestations contre l'ancien président Fernando Collor de Mello, accusé de corruption et destitué en 1992.

Les organisateurs ont appelé les protestataires, via les réseaux sociaux, à manifester jeudi à Sao Paulo et Rio de Janeiro, accentuant la pression sur les pouvoirs publics qui s'apprêtent aussi à recevoir plus de 2 millions de visiteurs en juillet pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), réunissant des catholiques du monde entier.

À Rio, les manifestants sont appelés à se rendre au stade Maracana, où doit se tenir match de la Coupe des confédérations opposant l'Espagne à Tahiti.

Le chef de la Sécurité publique de Sao Paolo a par ailleurs annoncé que 63 personnes avaient été arrêtées en lien avec les manifestations de mardi.


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Collecte spéciale pour les enfants syriens

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) s'apprête à lancer une collecte de fonds spéciale d'une durée de 48 heures pour la Syrie.

L'objectif est d'aider les quatre millions d'enfants syriens touchés par la guerre civile qui a fait, selon l'ONU, 93 000 morts depuis son début il y a deux ans.

L'organisme fera appel à la générosité des Canadiens à compter de jeudi en leur demandant de faire un don sur le site unicef.ca. L'argent récolté servira à offrir des vaccins, de l'eau potable, des services éducatifs et du soutien psycho-social aux petits Syriens pour les aider à surmonter les traumatismes causés par le conflit.

La collecte d'urgence fait suite à à un appel similaire des Nations Unis qui espéraient ramasser une somme inégalée de 4 milliards $ pour la Syrie, au début du mois de juin.

L'événement se déroule aussi après la tenue, en début de semaine, du sommet du G8, qui a réaffirmé la nécessité d'organiser des pourparlers de paix en Syrie mais n'a pas réussi à s'entendre sur la question d'armer ou non les rebelles qui tentent de renverser le président Bachar el-Assad, une mesure à laquelle le Canada s'oppose, de peur qu'elle bénéficie aux islamistes qui se battent dans les rangs de l'opposition.

Le président d'Unicef Canada, David Morley, a déclaré que les hésitations de la communauté internationale concernant la pertinence de fournir des armes aux rebelles détournaient l'attention de la crise humanitaire qui sévit dans le pays, et plus particulièrement de l'impact de cette guerre sur les enfants.

La Presse Canadienne

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La Chine et la Russie paresseuses face à la traite d'êtres humains, selonWashington

Un rapport américain place la Chine, la Russie et l'Ouzbékistan en queue de peloton en terme de lutte contre la traite d'êtres humains.

Le rapport du Département d'État, publié mercredi, pourrait ouvrir la porte à des sanctions, soit des coupes dans l'aide américaine non humanitaire et non commerciale. Le président Barack Obama aura le dernier mot à savoir si des actions punitives seront engagées.

La Chine est blâmée en raison de sa politique de l'enfant unique, qui crée un manque de femmes chinoises dans la société. Ainsi, ce déséquilibre provoque une demande pour le trafic de femmes et la prostitution. Pékin est accusée de ne pas avoir fait assez « d'efforts significatifs pour interdire complètement et punir toute forme de traite », selon le rapport.

Les conditions de travail des personnes migrantes à l'intérieur du pays et le travail forcé sont aussi reprochés à la Chine

La Russie et l'Ouzbékistan sont montrés du doigt en raison du travail forcé et des conditions de vie de certains travailleurs.

Indignation des pays concernés

Pékin a vivement réagi, au lendemain de la publication de ce rapport, demandant à Washington d'arrêter de la sermonner.

« Nous croyons que la partie américaine devrait adopter une vue objective et impartiale à l'égard des efforts de la Chine et cesser d'émettre des jugements unilatéraux et arbitraires sur la Chine », s'est indignée la chef de la diplomatie chinoise, Hua Chunying.

Moscou a également décrié les conclusions du rapport et la possibilité de se faire imposer des sanctions.

« En ce qui concerne la possibilité de prendre des sanctions unilatérales contre la Russie, le fait même de soulever cette question provoque l'indignation », a déclaré le ministère des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Des bons élèves, des mauvais

Le rapport dresse aussi une liste de pays placés « sous surveillance », dont les politiques pourraient leur valoir le bas du classement l'année prochaine. L'Afghanistan, la Malaisie, la Thaïlande, les Maldives et le Tchad en font partie.

Finalement, trois pays sont salués pour leur travail contre la traite d'être humains. Washington souligne le travail effectué par l'Azerbaïdjan, l'Irak et la République démocratique du Congo.

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Des sites patrimoniaux syriens en péril, selon l'UNESCO

L'UNESCO ajoute des sites historiques syriens sur la liste du patrimoine en péril en raison du conflit qui fait rage dans le pays depuis plus de deux ans.

L'agence dédiée à la protection du patrimoine mondial spécifie toutefois que les informations concernant la détérioration possible de ses sites étaient « partielles » et provenant de sources dont la fiabilité ne pouvait être assurée.

« En raison de la situation de conflit armé, les conditions ne sont plus réunies pour assurer la conservation et la protection de la valeur universelle exceptionnelle de ses biens », a souligné l'organisation.

L'UNESCO s'inquiète particulièrement de l'état de la vieille ville d'Alep, qui a subi d'importants dommages depuis le début du soulèvement contre le régime de Bachar Al-Assad, en mars 2011. On sait que le minaret de la mosquée des Omeyyades s'est effondré en avril dernier. De plus, le souk d'Alep et la citadelle auraient été endommagés lors d'un incendie en septembre dernier.

Des informations font aussi état de fouilles clandestines dans certains lieux historiques.

Les sites en péril, selon l'UNESCO
  • Ancienne ville de Damas
  • Ancienne ville de Bosra
  • Ancienne ville d'Alep
  • Oasis de Palmyre
  • Krac des Chevaliers
  • Qal'at Salah El-Din
  • Villages antiques du nord du pays

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