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Un navire chargé de migrants en route vers l'Italie

Written By Unknown on Rabu, 31 Desember 2014 | 16.05

Trois gardes-côtes italiens ont été déposés par hélicoptère à bord d'un navire battant pavillon moldave transportant environ 600 migrants clandestins qui se dirige vers la Péninsule, rapporte la marine.

Le « Blue Sky M » avait auparavant envoyé un signal de détresse au large de l'île grecque de Corfou en raison d'un incident à bord, non loin du lieu où le traversier italien Norman Atlantic a pris feu ce week-end.

Selon la télévision publique grecque, ce signal était lié à la présence d'hommes armés sur le bateau, mais les autorités n'ont pas confirmé l'information.

L'armée et les gardes-côtes grecs ont envoyé plusieurs bâtiments et un hélicoptère à sa rencontre, mais le capitaine a assuré que tout était en ordre et le bateau a été autorisé à poursuivre sa route vers les eaux internationales.

« Il a dit qu'il n'y avait pas de problème et qu'il continuait à faire route vers l'Italie », a déclaré un membre du ministère grec de la Marine marchande ayant requis l'anonymat.

D'après le haut commissariat de l'ONU aux réfugiés, 160 000 migrants sont arrivés en Italie par la mer entre janvier et novembre et 40 000 ont accosté en Grèce.


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Une mère tuée accidentellement par son enfant dans un Walmart

Un petit garçon de deux ans a accidentellement tiré sur sa mère et l'a tuée dans un magasin Walmart de l'Idaho, aux États-Unis, après avoir trouvé l'arme qu'elle avait dans son sac à main.

La femme faisait des emplettes avec son fils et trois autres enfants. Ils étaient dans la région pour visiter des membres de leur famille, a indiqué le porte-parole de la police du comté de Kootenai, Stu Miller.

La victime, dont l'identité n'a pas été dévoilée, avait un permis de port d'arme dissimulée.

Le bambin était seul dans le chariot lorsqu'il a fouillé dans le sac à main de sa mère et en a sorti un pistolet de petit calibre, qui a déchargé une balle.

« Il semble que ce soit un tragique accident », a dit M. Miller.

Le mari de la femme n'était pas dans le magasin lors du drame, survenu vers 10 h 20 mardi matin. Il est arrivé peu après et tous les enfants ont été emmenés chez un membre de la famille.

La tragédie s'est déroulée dans le magasin Walmart d'Hayden, en Idaho, une ville située à environ 64 kilomètres au nord-est de Spokane, dans l'État de Washington.

Le magasin a été fermé après l'accident et ne devrait pas rouvrir avant mercredi matin. Dans un communiqué, une porte-parole de Walmart, Brooke Buchanan, a affirmé qu'il s'agissait d'un « accident très triste et tragique ».

« Nous collaborons étroitement avec le département du shérif local, le temps qu'il enquête sur ce qui s'est passé », a déclaré Mme Buchanan.

Hayden est une ville politiquement conservatrice d'environ 9000 habitants.


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118 journalistes tués dans le monde en 2014, selon la FIJ

Le nombre de journalistes tués dans le monde dans l'exercice de leur travail s'est élevé à 118 en 2014 contre 105 l'année précédente, selon un bilan diffusé mardi par la Fédération internationale des journalistes (FIJ).

Ce bilan prend en compte les journalistes victimes d'attaques ciblées ou morts dans des attentats à la bombe et des fusillades.

Dix-sept autres ont perdu la vie lors d'accidents de la route ou de catastrophes naturelles dans le cadre de leur travail, précise la FIJ.

Avec 14 journalistes tués, le Pakistan est en tête des pays les plus dangereux pour la profession. Il est suivi par la Syrie, où 12 journalistes ont trouvé la mort en 2014.

La Fédération a recensé neuf morts en Afghanistan de même que dans les territoires palestiniens et huit en Irak et en Ukraine.

« Il est temps d'agir face aux menaces sans précédent contre les journalistes qui sont visés, non pas seulement pour interdire la libre circulation de l'information, mais également afin de servir de leviers en vue d'obtenir des rançons considérables et des concessions politiques en utilisant une violence extrême », a commenté le président de la FIJ, Jim Boumelha.

La FIJ, basée à Bruxelles, juge notamment que les décapitations des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff l'été dernier par les djihadistes de l'Etat islamique constituent un « tournant » qui doit conduire à une modification des mesures de protection des médias.

« À moins d'améliorer la sécurité des médias, il y a un risque de perdre en qualité dans la couverture des conflits armés en l'absence de témoins neutres », ajoute Boumelha qui note que des organes de presse hésitent désormais à envoyer les journalistes dans les zones de guerre « par crainte pour leur sécurité. »


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Cinq détenus de Guantanamo transférés au Kazakhstan

Cinq détenus supplémentaires de Guantanamo ont été transférés vers le Kazakhstan, a annoncé mardi le département américain de la Défense.

Ce nouveau transfert concerne trois Yéménites et deux Tunisiens qui étaient détenus depuis plus de dix ans, précise le Pentagone.

Le centre de détention de Guantanamo a été ouvert fin 2001 par l'administration de George W. Bush pour y regrouper des « ennemis combattants » capturés dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme » déclenchée après les attentats du 11 septembre 2001.

À son arrivée à la Maison-Blanche, Barack Obama s'était engagé à fermer rapidement la prison de Guantanamo, critiquée par les associations de défense des droits de l'homme et plusieurs capitales mondiales, mais s'est heurté à de vives difficultés juridiques soulevées par le Congrès.

« Je vais faire tout mon possible pour fermer [Guantanamo] », a réaffirmé le président américain dans une interview diffusée le 21 décembre par CNN.

Au total, 28 prisonniers ont quitté Guantanamo cette année, soit le nombre le plus élevé depuis son investiture en 2009.

D'autres transferts devraient avoir lieu dans les prochaines semaines, selon un haut responsable de l'administration américaine.

Il reste à ce jour 127 « ennemis combattants » dans la base navale américaine située à la pointe orientale de Cuba.


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Un texte sur un État palestinien bientôt soumis à l'ONU

Written By Unknown on Selasa, 30 Desember 2014 | 16.05

Les délégations arabes auprès des Nations unies ont approuvé lundi soir une proposition palestinienne de résolution qui demande la conclusion d'un accord de paix avec Israël d'ici un an et un retrait des territoires occupés d'ici fin 2017.

D'après l'ambassadrice de Jordanie Dina Kawar, seule représentante d'un pays arabe au sein du Conseil de sécurité, la totalité des 22 délégations arabes de l'ONU ont apporté leur soutien à ce texte rejeté par Israël et les États-Unis.

Plusieurs diplomates occidentaux se sont dits par ailleurs surpris par la poussée soudaine de la diplomatie palestinienne.

L'objectif de l'Autorité palestinienne est de soumettre son projet de résolution devant le Conseil de sécurité dès mardi ou mercredi. Mais le calendrier pourrait être modifié. « Tout est possible », a répondu Dina Kawar à qui l'on demandait si le vote pourrait être repoussé à l'année prochaine.

Compte tenu de l'opposition des États-Unis, qui possèdent un droit de veto au Conseil, son rejet semble certain.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a fait part de ses intentions au secrétaire d'État américain John Kerry au cours d'une conversation téléphonique, rapporte l'agence de presse palestinienne Wafa.

Selon la version que Reuters s'est procurée, le projet appelle à la reprise des négociations en vue de parvenir à un accord sur la base des frontières de 1967, avant l'occupation par Israël de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.

Il présente Jérusalem-Est comme la capitale du futur État palestinien, alors que la première mouture du texte, présentée par la Jordanie le 17 décembre, proposait de faire de la ville une capitale commune aux Israéliens et aux Palestiniens.

Le texte appelle aussi à la « présence d'une tierce partie » chargée de surveiller le retrait israélien et de garantir la souveraineté palestinienne.

Les États-Unis, qui ne souhaitent pas voir ce sujet abordé avant les élections israéliennes de mars, ont fait savoir qu'ils étaient hostiles à cette initiative, tout comme Israël.

« Nous ne pensons pas que cette résolution soit constructive », a déclaré le porte-parole du département d'État américain, ajoutant que les délais évoqués avaient « plus de chance d'entraver des négociations plutôt que de les faire aboutir ».

« Nous pensons que la résolution ne prend pas en compte les besoins légitimes d'Israël en matière de sécurité et la satisfaction de ces besoins, partie intégrante d'un accord durable. »


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Un jeune Noir tiré dans le dos par des policiers, révèle un rapport du coroner

Le rapport très attendu de l'autopsie menée sur Ezell Ford, un jeune Noir tué à Los Angeles par deux policiers cet été, révèle qu'il a reçu trois balles, dont une dans le dos.

Le jeune homme de 25 ans, qui souffrait de maladie mentale et qui n'était pas armé, a reçu un projectile dans le bras, un dans le dos et un autre à l'abdomen. Ce sont les deux derniers coups de feu qui l'ont tué, a confirmé le coroner.

Son rapport arrive après des mois de manifestations pacifiques, qui ont fait promettre au maire de Los Angeles, Eric Garcetti, d'en faire la diffusion avant la fin de l'année.
La mort de Ford est survenue deux jours après la mort de Michael Brown à Ferguson, au Missouri. Les deux victimes ont en commun le fait d'être de jeunes hommes noirs, tous deux tombés sous les balles d'un policier blanc.

« Versions concordantes »

Le rapport d'autopsie publié lundi concorde avec la version donnée par les deux policiers, a affirmé le chef de la police de Los Angeles (LAPD), Charlie Beck. Selon l'histoire racontée par Sharlton Wampler et Antonio Villegas, Ezell Ford marchait dans la rue avec un comportement « suspect » et semblait « dissimuler quelque chose dans ses mains ». Suivi par l'un des policiers, il serait alors allé se cacher dans une ruelle. 

Selon les détails donnés par le Los Angeles Times, le jeune homme aurait ensuite tenté de fuir, avant de faire volte-face, de mettre à terre l'agent de police qui le suivait et d'attraper son arme. Ce dernier aurait alors appelé son collègue en renfort, lui précisant qu'Ezell Ford était armé. L'agent a fait feu à deux reprises, tandis que le policier qui était à terre a tiré le troisième coup avec son arme de secours, directement dans le dos du jeune homme.

Le chef de police juge que l'enquête « est loin d'être terminée ». Il a d'ailleurs relancé un appel aux témoins de l'incident, qui auraient jusqu'à maintenant tous refusé de livrer leur version de l'histoire.

Selon l'avocat de la famille de la victime et des proches, Ezell Ford n'aurait pas eu ce soir-là un comportement agressif.

Earl Hutchinson, le président de l'association de défense des droits des minorités Los Angeles Urban Policy Roundtable, a réagi en appelant la procureure de Los Angeles Jackie Lacey à « envisager de porter plainte au pénal contre les deux agents du LAPD ».

« La mort de Ford a été qualifiée d'homicide par le rapport d'autopsie, et les blessures de balle dans son dos suggèrent fortement qu'il ne pouvait pas être en train de résister aux policiers ou de les attaquer. » — Earl Hutchinson


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Des débris aux couleurs d'AirAsia repérés en mer

Un corps et des débris rouges et blancs, les couleurs de la compagnie AirAsia dont le vol QZ8501 a disparu dimanche avec 162 personnes à son bord, ont été repérés en mer mardi au large de Kalimantan (Bornéo), ont annoncé les autorités indonésiennes.

Le directeur de l'agence de recherches et de secours indonésienne, Soelistyo, s'est dit « à 95 % certain » que ces débris proviennent de l'Airbus A320-200 qui effectuait la
liaison entre Surabaya, en Indonésie, et Singapour avec 155 passagers et sept membres d'équipage, dont un copilote français.

« Les débris sont rouges et blancs », a déclaré à la presse Djoko Murjatmodjo, directeur général des transports aériens au ministère des Transports. « Nous effectuons des vérifications, mais ils proviennent probablement de la carlingue de l'avion. »

La télévision indonésienne a diffusé des images de deux objets d'assez grande taille, l'un orange et l'autre gris-marron, flottant à la surface. Le plus grand semble faire
plusieurs mètres de longueur.

Selon les médias locaux, qui citent un responsable de l'armée de l'air indonésienne, les avions qui participent aux recherches ont également vu un corps, un gilet de sauvetage, une valise et divers autres débris.

Recherches élargies

Les opérations de recherches se sont intensifiées mardi en mer de Java pour tenter de retrouver la trace du vol QZ8501 et le directeur de l'agence indonésienne de secours, Soelistyo, a déclaré à une chaîne de télévision locale que la zone, entre les îles de Sumatra et Bornéo, allait été élargie.

Le contact avec l'Airbus d'AirAsia a été perdu tôt dimanche matin alors que le commandant de bord venait de demander l'autorisation de modifier son plan de vol pour monter de 32 000 à 38 000 pieds d'altitude en raison des mauvaises conditions météorologiques.

Les autorités indonésiennes estiment que l'avion repose au fond de la mer. Mais les circonstances exactes de la disparition du vol QZ8501 demeurent inconnues.

D'après des pilotes de ligne, une des hypothèses, non confirmée mais étayée sur des données radar obtenues auprès de la Malaisie, serait que l'avion a suivi une trajectoire ascendante à une vitesse insuffisante et qu'il aurait décroché.

Mobilisation internationale

Une trentaine de bateaux et une vingtaine d'avions mis à disposition par l'Indonésie, l'Australie, la Malaisie, Singapour et la Corée du Sud vont sillonner ce mardi une zone de 10 000 milles nautiques de côté.

Dans cette zone de recherches, la mer n'est pas très profonde, entre 50 et 100 mètres seulement.

Les États-Unis ont annoncé l'envoi sur zone d'un navire de guerre, le contre-torpilleur USS Sampson, qui sera opérationnel dans la journée.

« Nous nous tenons prêts à apporter toute assistance possible », a ajouté le porte-parole du Pentagone, Mark Wright.

La Chine se tient elle aussi prête à apporter son aide.


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Peine de prison avec sursis pour l'opposant russe Alexeï Navalny

L'opposant russe Alexeï Navalny a été jugé coupable de détournement de fonds et condamné à trois ans et demi de prison avec sursis, mardi, au terme d'un procès qualifié de « politique » par l'intéressé.

Son frère Oleg, poursuivi dans la même affaire, a écopé de trois ans et demi de prison ferme.

Le parquet avait requis il y a dix jours une peine de dix ans de prison à l'encontre d'Alexeï Navalny, qui avait pris la tête de grandes manifestations contre le président Vladimir Poutine pendant l'hiver 2011-12.

Les deux frères étaient poursuivis pour avoir volé 30 millions de roubles - l'équivalent de 600 000 dollars canadiens - à deux entreprises entre 2008 et 2012, dont une filiale du groupe français de cosmétiques Yves Rocher.

Le Kremlin a nié toute responsabilité dans ces poursuites judiciaires.

« N'avez-vous pas honte de ce que vous faites? », a demandé le blogueur à la juge Elena Korobtchenko. « Pourquoi envoyez-vous (Oleg) en prison? Pour me punir davantage? »

Déjà placé en résidence surveillée, Alexeï Navalny avait été condamné l'an dernier à cinq ans de prison avec sursis pour une autre affaire de détournement de fonds qualifiée de « fabriquée » par ses partisans.

« Les autorités torturent et détruisent les proches de leurs adversaires politiques. Ce régime ne mérite pas d'exister, il doit être détruit », a déclaré l'opposant aux journalistes qui l'attendaient devant le tribunal alors qu'il était conduit vers un véhicule de transport de prisonniers.

Les partisans d'Alexeï Navalny ont prévu de manifester mardi soir sur la place du Manège à Moscou, sous les fenêtres du Kremlin.


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La neige dans les Alpes a bloqué des milliers de personnes en France

Written By Unknown on Senin, 29 Desember 2014 | 16.06

Le trafic a repris difficilement dimanche à la mi-journée en Savoie où environ 15 000 personnes bloquées dans les embouteillages sur les routes enneigées des stations de sports d'hiver ont été hébergées dans des centres ad hoc durant la nuit.

Météo France a levé son alerte vigilance orange « neige et verglas » pour les quatre derniers départements, la Savoie, la Haute-Savoie, l'Ain et l'Isère, où les chutes de neige devaient s'atténuer et concerner essentiellement les massifs les plus au nord.

La chute des températures devait néanmoins entraîner un gel et rendre les routes glissantes.

Le trafic était encore congestionné à la mi-journée, particulièrement dans les vallées de la Tarentaise et de la Maurienne, qui mènent aux grandes stations de sports d'hiver
alpines.

« L'accès aux stations demeure très délicat et les chaînes seront obligatoires toute la journée », rappelaient en fin de matinée les ministères de l'Intérieur et des Transports dans un communiqué commun. « Il est enfin conseillé à tous ceux qui le peuvent de différer leur déplacement. »

Samedi soir, le préfet de Savoie avait dû obliger les automobilistes en provenance de Lyon ou d'Annecy par les autoroutes A43 et A41 à faire demi-tour au niveau du péage de Chambéry-Nord.

Des milliers de personnes étaient bloquées sur la route, dont 15000 ont été accueillies dans 83 centres d'hébergement, a souligné le ministère de l'Intérieur. Certains devaient rester ouverts jusqu'en milieu d'après-midi pour « accompagner la régulation du trafic » et accueillir les « automobilistes non équipés. »


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L'OTAN met fin à sa mission de combat en Afghanistan

Le récit d'Émilie Dubreuil

Après 13 ans de combats, la Force internationale d'assistance et de sécurité de l'OTAN a fait ses adieux à l'Afghanistan aujourd'hui.

À Kaboul, la force de combat de l'Otan (Isaf) a baissé son drapeau lors d'une cérémonie sous haute sécurité pour marquer la fin des opérations contre les insurgés talibans.

Le président américain Barack Obama a salué le travail des troupes américaines. « À présent, et grâce à l'extraordinaire sacrifice de nos hommes et femmes en uniforme, notre mission de combat se termine et la plus longue guerre dans l'histoire des États-Unis s'achève de manière responsable », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Le président Obama est revenu sur le travail des troupes depuis les événements de septembre 2001.

« Les treize dernières années ont mis notre pays et nos forces armées à l'épreuve. Mais comparé aux 180 000 soldats américains en Irak et en Afghanistan lorsque je suis entré en fonction, nous en avons à présent moins de 15 000 dans ces deux pays », a encore fait valoir le président, qui avait fait de la fin des guerres en Irak et en Afghanistan une priorité de sa présidence.

Une cinquantaine de pays, dont le Canada, ont participé à ces opérations de l'OTAN, menée par les Américains depuis 2002.

Au plus fort de la mission de l'OTAN, 140 000 soldats ont été déployés sur le territoire afghan pour combattre l'insurrection des talibans.

Environ 3500 soldats étrangers ont perdu la vie, dont près de 160 soldats canadiens.

Une mission de soutien dans un pays toujours en proie à l'insurrection

À partir du premier janvier, la mission internationale Soutien résolu prendra le relais et quelque 13 000 militaires, essentiellement américains, resteront dans le pays pour assurer la transition et aider les forces locales.

Au cours des trois prochaines années, le Canada s'est engagé à verser plus de 200 millions de dollars en aide humanitaire.

Car après toutes ces années de combat, après les mille milliards de dollars investis, l'Afghanistan est toujours en proie à l'insurrection. Les talibans sont toujours omniprésents et violents.

Selon l'ONU, les victimes civiles ont augmenté de près de 20 % en 2014.

Cette année seulement, 3200 femmes, enfants ou vieillards ont été victimes du conflit qui ronge ce pays.

Sans compter les 5000 soldats et policiers afghans également morts en 2014.

Avec un reportage d'Émilie Dubreuil


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Le vol QZ-8501 d'AirAsia s'est probablement abîmé en mer

L'avion de la compagnie Indonesia AirAsia qui a disparu dimanche matin avec 162 personnes à son bord s'est probablement abîmé en mer, ont annoncé lundi les autorités indonésiennes.

L'avion, un Airbus A320-200, effectuait la liaison entre Surabaya, en Indonésie, et Singapour avec 155 passagers et sept membres d'équipage, dont un copilote français.

Il a disparu des écrans de contrôle dimanche à 6 h 17 (samedi 23 h 17 GMT) alors que le pilote venait de demander l'autorisation de modifier son plan de vol pour passer d'une altitude de 32 000 à 38 000 pieds en raison des mauvaises conditions météorologiques.

« Sur la base des données dont nous disposons, nous estimons que l'avion a touché la mer et nous pensons à présent qu'il est au fond de la mer », a déclaré lors d'une conférence de presse le chef de l'agence indonésienne de recherches et de secours, Soelistyo.

Selon un haut responsable de l'aviation civile indonésienne, les enquêteurs ont récupéré les données radar de l'appareil et attendent à présent que les moyens de recherches mis en oeuvre localisent des débris de l'avion.

Demande de changement de plan de vol

Le pilote venait de demander l'autorisation de modifier son plan de vol pour passer d'une altitude de 32 000 à 38 000 pieds en raison des mauvaises conditions météorologiques, a expliqué la compagnie aérienne.

Ces modifications ne sont pas inhabituelles à cette période de l'année, confie un pilote qui a assuré à de nombreuses reprises la liaison Surabaya-Singapour pour une compagnie aérienne de la région. « Je l'ai fait moi-même. Ce n'est pas une requête inhabituelle et les contrôleurs aériens finissent par donner une autorisation », ajoute-t-il sous le sceau de l'anonymat.

Les contrôleurs aériens ont rejeté cette fois cette demande du pilote en raison du trafic dans le secteur, a dit Joko Muryo Atmodjo, directeur du transport aérien au ministère indonésien des Transports. Cinq minutes plus tard, à 6 h 17, le contact avec le vol QZ-8501 a été perdu, a-t-il ajouté.

Les recherches, suspendues dimanche à la tombée de la nuit, ont repris lundi à l'aube au-dessus de la mer de Java et se concentrent à proximité de l'île indonésienne de Bangka.

Deux avions Hercule C-130 de l'armée de l'air indonésienne y participent. Singapour a envoyé de son côté deux navires de la marine pour prendre part à l'opération tandis que l'Australie a annoncé qu'un avion de surveillance P3 Orion avait décollé de Darwin, dans le nord, pour rallier la zone.

La Malaisie va envoyer trois navires et un avion C-130 en soutien, a rapporté par ailleurs une chaîne de télévision singapourienne.

Les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Corée du Sud, la Chine et l'Inde ont également offert leur soutien; deux enquêteurs du Bureau d'enquête et d'analyses français (BEA)
accompagnés de deux conseillers techniques d'Airbus sont partis dimanche soir pour Jakarta.

Soelistyo, le chef de l'agence indonésienne de recherches et de secours, a reconnu que l'Indonésie manquait sans doute des moyens technologiques pour mener des recherches sous-marines et qu'elle avait donc accepté les offres d'aide des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France.

Dernière opération de maintenant mi-novembre

Indonesia AirAsia appartient à 49 % à la compagnie malaisienne à bas coûts AirAsia, qui, en 13 ans d'activité, n'a pas connu d'accident.

Mais les autorités indonésiennes ont annoncé lundi qu'un audit viserait toutes ses activités tandis que le cours de l'action AirAsia dévissait à la Bourse de Kuala Lumpur. Après avoir perdu jusqu'à 12 %, le titre chutait encore de plus de 7,8 % à la mi-journée.

Le groupe AirAsia compte également des filiales en Thaïlande, aux Philippines et en Inde.

Son président, le Malaisien Tony Fernandes, s'est rendu dimanche à Surabaya. « C'est mon pire cauchemar », a-t-il écrit sur Twitter. « Mais on ne s'arrête pas », a-t-il poursuivi au sujet des recherches.

À bord du vol QZ-8501 se trouvaient 155 Indonésiens, trois Sud-Coréens, un Malaisien, un Singapourien, un Britannique et un copilote français.

Le pilote indonésien était expérimenté et l'avion avait subi des opérations de maintenance mi-novembre, a précisé la branche indonésienne d'AirAsia.

L'appareil, livré en 2008, a effectué 23 000 heures de vol en quelque 13 600 vols, d'après Airbus. Au regard des normes de l'aviation civile, il s'agit d'un avion assez récent (l'exploitation d'un avion de ligne peut atteindre 25 ans) spécialisé dans les liaisons courtes (en moyenne, il a effectué depuis sa mise en service quelque six vols par jour).

La disparition est la dernière en date d'une série noire catastrophique pour les compagnies aériennes malaisiennes, avec la disparition inexpliquée du vol MH3710 de la Malaysian Airlines le 8 mars entre Kuala Lumpur et Pékin avec 239 personnes à son bord et la destruction du vol MH17 de la même compagnie le 17 juillet au-dessus de l'est de l'Ukraine, tuant ses 239 passagers et membres d'équipage.

Les trois accidents d'avion qui ont marqué l'année 2014 :

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Traversier en feu dans la mer Adriatique : l'opération de sauvetage de poursuit

Les équipes de secours ont réussi à évacuer 316 passagers du traversier Norman Atlantic, en perdition dans l'Adriatique depuis dimanche à la suite d'un incendie, mais plus de 161 personnes sont encore à bord, a annoncé lundi la marine italienne.

Les hélicoptères transfèrent progressivement les passagers à bord d'un navire voisin, car la mer houleuse entre la Grèce et l'Italie empêche les opérations de secours directement par bateau.

Une équipe médicale a été hélitreuillée à bord du traversier pour assister les 213 passagers et membres d'équipage qui s'y trouvent encore, a précisé la marine.

Les opérations de secours sont coordonnées à partir du San Giorgio, un navire de la marine italienne, pendant que le traversier est remorqué vers le port italien de Brindisi.

Les autorités ont fait état d'un mort - un ressortissant Grec - et de quatre blessés.

Le traversier, parti de Patras dans l'ouest de la Grèce, devait se rendre dans le port italien d'Ancône. Il se trouvait à 44 miles nautiques au nord-ouest de Corfou lorsque le feu s'est déclaré aux alentours de 4 h 30 GMT dans le garage inférieur, où se trouvent plus de 200 véhicules. L'incendie est désormais sous contrôle.


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Il y a 25 ans, la fin brutale de Ceausescu

Written By Unknown on Jumat, 26 Desember 2014 | 16.05

La Roumanie souligne en ce jour de Noël les 25 ans de la chute brutale du dictateur Nicolae Ceausescu, exécuté aux côtés de son épouse après un simulacre de procès qui avait duré moins d'une heure.

Le couple Ceausescu a été fusillé peu après avoir tenté de fuir la capitale, Bucarest, qui était en proie à un soulèvement populaire. Un journaliste militaire qui était présent lors de l'exécution a capturé les images sur vidéo. Des images qui furent largement médiatisées par la suite.

Une fin tragique, certes, mais qui a mis un terme à un régime d'oppression et de répression totales. Le règne de Nicolae Ceausescu avait débuté en 1965 et pendant 24 ans, il a été synonyme de peur, de pauvreté et de persécution pour des millions de Roumains. 

Lonel Boyeru, l'un des trois membres d'une escouade de parachutistes d'élite qui s'étaient vu confier la mission de mener à bien l'exécution, a accordé une entrevue au quotidien britannique The Guardian. Un quart de siècle plus tard, ces événements le font encore tressaillir : « Je suis encore nerveux d'en parler. J'ai mis fin à deux vies. C'est quelque chose. Lorsqu'on est en guerre, ça va, mais tuer deux personnes non armées est plus difficile ».

Toutefois, pour Lonel Boyeru comme pour des milliers de ses compatriotes, la mort du couple Ceausescu a ouvert la porte à la liberté. « Mon grand-père, un libéral qui avait passé la majeure partie de sa vie en prison, était vraiment heureux à la suite de ces événements, heureux que le régime ait changé et que Ceausescu soit mort. Il m'a dit : "Ne t'inquiète pas, je prends tous tes péchés sur moi" ».

Sous la poigne des Ceausescu, la répression, les pénuries et la terreur, entretenue par la police secrète, essoufflent le peuple. À la mi-décembre 89, des manifestations éclatent. L'armée riposte. On compte plus de 1000 morts. Mais, le 21 décembre, les militaires rejoignent la population dans les rues. Pancartes, drapeaux, slogans : la Roumanie amorce sa transformation.

Des Roumains établis au Québec n'ont rien oublié

Le Québec a accueilli nombre de Roumains qui se souviennent des années noires et de cette percée incroyable qu'a provoquée la fin des Ceausescu.

Vasil Petrut a vu les corps du couple Ceausescu à la télévision ce soir fatidique du 25 décembre 1989. Selon lui, le dictateur a été jugé trop rapidement. Mais la fin de son régime fut un soulagement. « On était très contents. On était vraiment soulagés que ce régime soit tombé. Les gens pouvaient s'exprimer librement », se remémore-t-il.

La vie sous Ceausescu était difficile. Doru Lungu, qui vit aussi au Québec maintenant, se souvient d'une époque où il fallait tout acheter sur le marché noir : « On essayait de survivre avec des moyens pas tout à fait légaux ».

« Sous la férule de la "Securitate" »

Lizabel Nitoi étudiait à cette époque à l'université de Bucarest et elle explique que tous les étudiants étaient désireux de renverser un gouvernement qui bannissait toutes libertés sociale, politique et économique. Mais, tous révolutionnaires qu'ils étaient, les étudiants étaient conscients du danger. Car Ceaucescu dirigeait un impitoyable système de sécurité, « la Securitate ». Puis, tout s'est effondré.

« On se réjouissait mais en même temps on ne savait pas de quoi on se réjouissait. Qu'est-ce que la démocratie? Que va-t-on aller chercher avec cette nouvelle liberté? » — Lizabel Nitoi, se souvenant des sentiments l'animant le jour du 25 décembre 1989

Les mois qui ont suivi ont montré à Lizabel Nitoi que la révolution n'était plus populaire. « C'était un coup d'État, dit-elle. Est-ce que ça a mal ou bien tourné? On ne le sait pas encore ».

Lizabel Nitoi explique que certaines personnes demeurent nostalgiques du temps où Nicolae Ceausescu tenait le pays d'une main de fer. Mme Nitoi rappelle que sous Ceaucescu, l'éducation était gratuite même pour les universitaires de deuxième et de troisième cycles. Le système de santé était boiteux, certes, mais gratuit. « Mais au niveau des libertés, c'était zéro », résume-t-elle. 

25 ans plus tard...

La Roumanie a-t-elle réussi sa transition? Mme Nitoi pense que oui, même si la première décennie de l'après-Ceausescu a été marquée par un capitalisme sauvage. « Je pense que la révolution a été volée pendant quelques années par les anciens membres du parti communiste qui ont rebaptisé leurs formations de toutes sortes de noms. Par après, ils se sont accaparé le pouvoir ».

Lizabel Nitoi voit d'un bon oeil le nouveau président du pays, Klaus Iohannis, même si, dit-elle, « on ne peut pas parler d'une démocratie parfaite ».

« Il faudra attendre une autre génération pour crier victoire, pour vrai », affirme-t-elle.

Avec les informations de Vincent Champagne


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Ankara et Bagdad décidés à renforcer leur coopération militaire

La Turquie et l'Irak se sont engagés à renforcer leur coopération militaire face aux djihadistes de l'État islamique, à l'occasion d'une visite du premier ministre irakien Haïdar Al-Abadi à Ankara.

L'armée turque participe d'ores et déjà à l'entraînement des peshmergas kurdes qui combattent l'EI dans le nord de l'Irak.

En Syrie, des affrontements ont lieu tout près de la frontière turque que de nombreux réfugiés ont franchie.

S'adressant à la presse en compagnie de son homologue irakien, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a promis d'accroître l'aide militaire allouée à Bagdad. Haïdar Al-Abadi a quant à lui laissé entendre qu'Ankara pourrait fournir des armes à l'Irak.

L'aide de la Turquie à la formation des peshmergas kurdes pourrait en outre être étendue à la garde nationale irakienne, a ajouté son hôte.

« Nos ministères de la Défense vont étudier la chose de plus près. Nous avons déjà fourni une aide en termes de formation militaire. Nous sommes prêts à en apporter davantage dans ce domaine », a déclaré Ahmet Davutoglu.

Avec l'appui aérien de la coalition formée à l'initiative des États-Unis, les peshmergas ont brisé cette semaine le siège du mont Sindjar, dans l'ouest de l'Irak, où plusieurs centaines de Yazidis étaient retenus depuis des mois. M Al-Abadi a assuré que l'ÉI perdait du terrain.

Les relations entre Ankara et Bagdad se sont améliorées depuis son arrivée aux affaires, en septembre. Son prédécesseur Nouri Al-Maliki, reçu en 2010 en Turquie, reprochait à Ankara ses liens avec le Kurdistan irakien autonome. Les gisements pétroliers de la région étaient alors au centre d'un âpre contentieux avec Bagdad. Un accord sur la répartition des revenus qu'ils produisent a été conclu depuis.

Contrairement à M. Al-Maliki, M. Al-Abadi est favorable à une augmentation des exportations de pétrole via l'oléoduc construit à l'initiative du gouvernement autonome kurde qui traverse la Turquie. « Nous aimerions renforcer cet accord et poursuivre ces exportations via la Turquie. C'est dans l'intérêt de l'Irak », a souligné le premier ministre.


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Haïti : le président Martelly choisit un nouveau premier ministre

L'ancien maire de Port-au-Prince et vétéran de la politique haïtienne Evans Paul a été désigné jeudi par le président Michel Martelly pour occuper le poste de premier ministre dans l'espoir de résoudre une longue crise politique.

Venu à la politique dans les années 1990, avec le soutien de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, Evans Paul doit encore être investi par le Parlement avant de pouvoir former son gouvernement.

Si sa candidature est validée, Evans Paul succédera à Florence Duperval Guillaume, nommée dimanche première ministre par intérim en replacement de Laurent Lamothe, contraint de quitter le pouvoir après des semaines de manifestations.

Haïti, état le plus pauvre du continent américain, peine toujours à se remettre du tremblement de terre de 2010, qui l'a ravagé, détruisant une grande partie de la capitale Port-au-Prince.

Des élections législatives doivent se tenir d'ici le 12 janvier, faute de quoi le Parlement sera fermé, privant le pays de gouvernement dans l'attente du scrutin présidentiel prévu fin 2015.


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Plus de 100 000 évacués après des inondations historiques en Malaisie

Plus de 100 000 personnes ont été évacuées par les autorités malaisiennes dans cinq États du nord du pays touchés par des inondations sans précédent depuis des décennies.

De nombreux cours d'eau sont sortis de leur lit après des pluies diluviennes en pleine période de mousson, compliquant l'évacuation des populations et l'acheminement de denrées alimentaires, a déclaré dans un communiqué le premier ministre Najib Razak.

Au total, 103 412 ont été déplacées dans les États de Kelantan, Terengganu, Pahang, Perak et Perlis, annonce l'agence de presse d'Etat Bernama, un niveau supérieur aux 100 000 personnes évacuées lors des inondations de 2008.

Mardi, une soixantaine de touristes étrangers faisaient partie de la centaine de personnes secourues par bateaux et hélicoptères dans un complexe hôtelier situé dans un parc national malaisien dans l'État côtier de Pahang.


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L'avion jordanien n'a pas été abattu par l'EI, affirment les Américains

Written By Unknown on Kamis, 25 Desember 2014 | 16.05

L'avion jordanien, dont le pilote a été capturé par l'État islamique, n'a pas été abattu par ce groupe armé, disent les États-Unis.

« Les éléments de preuve indiquent clairement que l'EI n'a pas abattu l'appareil contrairement à ce que soutient l'organisation terroriste », a déclaré aujourd'hui le commandement américain chargé du Moyen-Orient (Centcom) à propos du F-16 jordanien qui s'est écrasé à proximité de Raqqa, dans le nord de la Syrie. Le pilote de l'avion a toutefois été capturé.

Plus tôt dans la journée, un responsable américain sous couvert d'anonymat avait indiqué que les États-Unis n'étaient pas en mesure de dire si l'avion militaire jordanien avait chuté en raison d'une panne ou s'il avait était abattu par les insurgés.

L'avion est tombé dans la région syrienne de Raqqa lors d'une mission militaire menée mercredi matin par plusieurs avions de l'armée de l'air jordanienne contre les repaires de l'EI. « Le pilote a été pris en otage par l'organisation terroriste EI », a confirmé une source militaire jordanienne citée par l'agence de presse officielle Petra. Des photos qui montrent le pilote entre les mains de combattants de l'EI ont été diffusées aujourd'hui par le groupe terroriste sur Internet.

Le patron du Centcom, le général Lloyd Austin, dit tout tenter pour secourir le pilote.

« Nous soutenons tous les efforts déployés pour faire en sorte qu'il soit secouru et nous ne tolérerons pas que l'EI déforme ou exploite ce malencontreux écrasement à des fins de propagande. » — Le général Lloyd Austin, patron du Centcom

Le frère du Jordanien Moaz al-Kasasbeh, dont l'avion est tombé est tombé dans la région syrienne de Raqqa, demande au groupe armé État islamique de le libérer. « Ce n'est qu'un soldat qui ne fait qu'obéir aux ordres. Il n'a aucune autorité », a-t-il plaidé sur les ondes de la chaîne arabe de CNN. « C'est un homme pieux qui prie et jeune lors du ramadan, et il pilote toujours avec son Coran », a-t-il ajouté.

C'est la première fois qu'un avion de la coalition s'écrase depuis sa mise sur pied à l'initiative des États-Unis. Les raids de la coalition pour combattre le groupe terroriste ont commencé en Syrie il y a trois mois. Le Canada, l'Arabie saoudite, le Qatar, la Jordanie, les Émirats arabes unis et Bahrein participent notamment à ces frappes ou accordent un soutien logistique à la coalition.

Le Canada a déployé 600 militaires pour participer aux opérations de la coalition internationale contre l'EI. Six chasseurs CF-188, un aéronef de ravitaillement CC-150T Polaris et deux aéronefs de patrouille CP-140 Aurora ont été mobilisés.

L'aviation canadienne intervient en Irak, mais pas en Syrie, où l'EI contrôle aussi plusieurs villes et villages.

Selon l'OSDH, des bombardements syriens ont fait une vingtaine de morts mardi dans la province de Raqqa.


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Le pape compare le sort des réfugiés irakiens à celui de Jésus

Noël célébré dans le monde, le récit de Valérie-Michaela Bain

Le pape François a célébré la veille de Noël avec une messe, tard mercredi soir à la basilique Saint-Pierre, et un appel téléphonique à des réfugiés irakiens forcés par des islamistes de quitter leur domicile.

François a dit aux réfugiés du camp d'Ankawa, en banlieue d'Erbil dans le nord de l'Irak, qu'ils étaient comme Jésus, forcés de fuir parce qu'il n'y a pas de place pour eux. Pour les chrétiens, Noël marque la naissance de Jésus dans une étable de Bethléem puisqu'il n'y avait pas de place pour ses parents dans les auberges.

« Ce soir, vous êtes comme Jésus et je vous bénis et je suis près de vous », a déclaré François aux Irakiens, selon une bande audio de l'appel fournie par TV2000, la télévision de l'évêché italien qui avait organisé l'appel.

Le camp d'Ankawa regroupe principalement des réfugiés chrétiens qui ont fui les exactions des militants du groupe armé État islamique. Dans une lettre adressée aux chrétiens du Moyen-Orient plus tôt cette semaine, le pape François les a encouragés à rester dans la région, où des communautés chrétiennes existent depuis 2000 ans, et à aider leurs concitoyens musulmans à présenter « une image plus authentique de l'islam » en tant que religion de paix.

Quelques heures plus tard, lors de la messe à la basilique Saint-Pierre, François a fait écho aux thèmes mentionnés dans l'appel téléphonique en revenant sur la scène de la Nativité.

« Que le monde a besoin de tendresse de nos jours! La patience de Dieu, la proximité de Dieu, la tendresse de Dieu », a-t-il dit.

Semaines bien remplies

L'appel téléphonique et la messe de la veille de Noël ont marqué le début de semaines bien remplies pour le souverain pontife de 78 ans, qui livrera son discours du jour de Noël, puis célébrera les vêpres de la veille du Nouvel An et la salutation du Nouvel An, quelques heures plus tard.

Le 6 janvier, il célébrera la messe de l'Épiphanie et le 11 janvier, il baptisera des bébés dans la chapelle Sixtine. Le lendemain, il effectuera son discours traditionnel sur les affaires étrangères du Saint-Siège avant de s'envoler vers le Sri Lanka et les Philippines pour un voyage d'une semaine.

La messe de mercredi a eu lieu quelques jours seulement après que François eut condamné le haut clergé, et plus particulièrement la curie (le gouvernement de l'Église), dénonçant les « maladies » qui menace le Vatican, dont la soif de pouvoir et « l'Alzheimer spirituel ».

Plusieurs des mêmes cardinaux, évêques et prêtres qui ont été écorchés étaient présents à la basilique Saint-Pierre pour la messe. Plusieurs ont répondu aux critiques du pape François en déclarant qu'il s'agissait simplement d'un rappel d'examiner leur conscience et de profiter de la période de Noël pour se purifier spirituellement.


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Sur les Champs-Élysées, un marché de Noël pas au goût de tous

Chaque année depuis 2008, les Champs Élysées se transforment en gigantesque marché de Noël. Les innombrables chalets-boutiques richement décorés se disputent l'attention des centaines de milliers de touristes qui y défilent. Mais le marché ne plaît pas à tous.

Noël s'affiche sur les Champs-Élysées, mais certains ne l'apprécient pas


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Un employé des Nations unies au Liberia a contracté le virus Ebola

La mission des Nations unies au Liberia a annoncé mercredi qu'un de ses employés avait contracté le virus Ebola, portant à quatre le nombre de membres de la mission atteints de la fièvre hémorragique depuis le début de la pire épidémie de l'histoire.

Le porte-parole de l'ONU à New York, Stephane Dujarric, a indiqué que l'employé infecté était originaire du Liberia. Le patient a été immédiatement transféré dans une unité de traitement de l'Ebola, selon un communiqué de la mission.

Le communiqué affirme que la mission prend « toutes les mesures nécessaires pour atténuer toute transmission éventuelle, tant au sein de la mission qu'à l'extérieur ». Ces mesures comprennent la mise en isolement des employés à risque et la décontamination des véhicules utilisés par le patient.

D'après l'Organisation mondiale de la santé, le Liberia a enregistré 3384 décès liés à l'épidémie d'Ebola actuelle, soit plus que tout autre pays touché.

Deux des employés de l'ONU ayant été en contact avec le virus au Liberia sont morts.


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George Bush père hospitalisé

Written By Unknown on Rabu, 24 Desember 2014 | 16.05

George H.W. Bush a été admis mardi soir dans un hôpital de Houston pour soigner une insuffisance respiratoire, a annoncé un porte-parole de l'ancien président américain.

Âgé de 90 ans, George H.W. Bush est le père de George Walker Bush et de Jeb Bush qui a récemment fait part de son intention de participer à la course à l'investiture républicaine en vue de l'élection présidentielle de 2016.

Par mesure de précaution, le 41e président des États-Unis a été conduit en ambulance à l'Hôpital méthodiste de Houston où il est placé en observation, a déclaré le porte-parole.

En 2012, une bronchite sévère l'a tenu alité pendant sept semaines, mais celui qui occupa le bureau ovale de janvier 1989 à janvier 1993 avait alors déjoué les pronostics qui le donnaient mourant.

Il a fêté cette année son 90e anniversaire en s'offrant un saut en parachute.


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Les homosexuels pourront donner du sang aux États-Unis, à certaines conditions

La Food and Drug Administration (FDA) recommande une levée partielle de l'interdiction permanente empêchant les homosexuels et les bisexuels de donner de leur sang, une politique vieille de 31 ans jugée injustifiée par plusieurs groupes de médecins et de militants des droits des gais.

L'agence américaine a indiqué qu'elle proposera à la place une interdiction partielle. Seuls les hommes ayant eu une relation homosexuelle au cours de l'année précédente ne pourront faire don de leur sang. Cette nouvelle politique, fondée sur la recherche, placerait les États-Unis sur le même plan que l'Australie, le Japon et la Grande Bretagne à ce chapitre.

L'interdiction à vie remonte aux premiers temps de la crise du sida. Son objectif à l'époque était de protéger les réserves de sang contre une maladie encore inconnue.

Plusieurs groupes de médecins, comme l'Association médicale américaine, soutiennent que les avancées de la science, notamment en ce qui concerne les tests de dépistage de la maladie, rendent cette politique obsolète. Pour les groupes de défense des droits des homosexuels, l'interdiction était discriminatoire et perpétuait les stéréotypes négatifs à l'encontre des gais.

La FDA dit que les modifications proposées apparaîtront au début de la prochaine année dans une première ébauche de ses lignes directrices. La version finale sera rédigée après des consultations auprès de la population. Le directeur adjoint de l'agence, Peter Parks, a refusé de donner une échéance, se contentant de dire que la FDA est prête à régler cette question le plus rapidement possible.

Chaque don de sang est l'objet d'un test de dépistage. Celui-ci ne peut détecter la présence du virus de l'immunodéficience humaine (VIH), qui cause le sida, qu'au bout de 10 jours. Au cours de cette brève période, le virus est indétectable.

Le mois dernier, 16 des 18 membres d'un comité d'experts, réunis par le département de la Santé, avaient voté en faveur de la levée de l'interdiction permanente. Ils proposaient à la place l'imposition d'un interdit limité à 12 mois.

Certains groupes militants ont dénoncé la politique proposée, la jugeant irréaliste et injuste pour les homosexuels.

Au Canada, le site de la Société canadienne du sang indique que « les hommes qui n'ont pas eu de relations sexuelles avec un autre homme depuis plus de cinq ans et qui répondent aux autres critères d'admissibilité de la Société canadienne du sang peuvent maintenant donner du sang ».


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Un pas de plus vers la réglementation des armes conventionnelles

Le premier traité international sur le commerce des armes conventionnelles entrera en vigueur mercredi.

Négocié sous l'égide de l'ONU et adopté en avril 2013, le traité devait entrer en vigueur 90 jours après qu'un cinquantième État l'eut ratifié.

Les pays qui ont ratifié le traité doivent établir des règles nationales pour contrôler toute transaction impliquant des armes conventionnelles, ainsi que pour réglementer les courtiers en vente d'armes.

Le document prohibe la vente des armes conventionnelles si elle viole un embargo international, encourage des actes de génocide, de crimes de guerre ou contre l'humanité, ou encore leur permet de tomber entre les mains de réseaux criminels. La vente des armes conventionnelles est aussi interdite si elles peuvent être utilisées dans des attaques sur des civils ou des édifices comme des hôpitaux et des écoles.

Quant aux armes conventionnelles, elles vont des pistolets aux avions et aux navires de guerre, en passant par les missiles.

Le traité ne change pas les lois nationales sur l'acquisition et le port d'armes. Il ne concerne pas les armes nucléaires, chimiques ou biologiques, qui font l'objet de traités ou conventions séparés.

Pour le moment, 130 pays ont signé le traité et 60 l'ont ratifié, dont 5 des 10 plus importants exportateurs d'armes. La France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et la Grande-Bretagne devront donc se conformer aux nouvelles règles établies, alors que la ratification des États-Unis, le plus grand producteur et exportateur d'armes, se fait toujours attendre.

Les Américains sont signataires du traité, mais la ratification par les États-Unis requiert l'approbation des deux tiers du Sénat, un Sénat qui sera à majorité républicaine dès janvier 2015. Cette approbation sera difficile à obtenir, quand on sait que les républicains s'opposent majoritairement à toute restriction sur les armes et que la puissante Nationale Rifle Organisation, qui les appuie, s'oppose clairement au traité.

Les pays qui ont ratifié le traité doivent encore avoir des discussions pour définir la manière précise de l'appliquer. Une première réunion est prévue en février 2015.

On estime que le marché des armes et des munitions génère entre 60 et 85 milliards de dollars par année.


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Shinzo Abe entame un troisième mandat de premier ministre du Japon

Le premier ministre japonais Shinzo Abe a été reconduit mercredi par le Parlement à la tête d'un gouvernement globalement inchangé, à l'exception du ministère de la Défense, promis à une personnalité dont les thèses pourraient ne pas être du goût de la Chine.

Balayant l'idée selon laquelle sa victoire d'il y a 10 jours lors des législatives a été ternie par une abstention record, Abe a promis de poursuivre ses « Abenomics », réformes entreprises pour enrayer une déflation chronique et un endettement colossal, et d'adopter une position plus ferme en ce qui concerne la sécurité de l'archipel.

Les membres du nouveau gouvernement, le troisième depuis le retour d'Abe aux affaires en 2012, devaient prêter serment dans la journée.

Akinori Eto, ministre de la Défense sortant mis en cause dans une affaire de financement suspecte, sera remplacé par Gen Nakatani, dont la nomination répond aux inquiétudes suscitées par la Chine et la Corée du Nord. Nakatani, qui a déjà exercé ces fonctions, souhaite doter le Japon des capacités nécessaires pour mener des opérations militaires préventives.

« Penser à ce qui se passerait si les États-Unis se retiraient doit nous amener à envisager (d'acquérir) les capacités de riposter, parce que nous ne pouvons rester les bras croisés à attendre la mort », a-t-il déclaré dans un entretien accordé il y quelques mois à Reuters.

Pékin pourrait s'émouvoir de son retour à la tête de la Défense japonaise, d'autant que le premier ministre a l'intention de faire adopter en 2015 un projet de loi ouvrant la voie à une réinterprétation de la constitution pacifiste adoptée après la Seconde Guerre mondiale. Elle permettrait notamment à Tokyo de recourir à la force pour venir en aide à un pays allié et d'envoyer des troupes à l'étranger.

Le Parti libéral démocrate (PLD) et le Komeito, son partenaire au sein de la coalition sortante, ont conservé leur « super-majorité » des deux tiers à la Chambre des représentants, à l'issue des législatives du 14 décembre.

Le chef du gouvernement y a vu un plébiscite de sa politique d'assouplissement monétaire massif et d'augmentation de la dépense publique, malgré une abstention de 53,3 %.


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Policiers tués : le maire de New York tente de calmer le jeu

Written By Unknown on Selasa, 23 Desember 2014 | 16.06

Le maire de New York tente de calmer le jeu : compte rendu de Christian Latreille

À couteaux tirés avec la police de New York, le maire Bill de Blasio défend sa gestion de la crise depuis la mort de deux agents le week-end dernier. Il a exhorté lundi ses concitoyens à être solidaires avec les familles des victimes, et à mettre de côté les débats et les manifestations jusqu'aux funérailles. 

« Les familles des policiers abattus en fin de semaine sont nos familles », a affirmé le maire de Blasio, parlant des meurtres comme d'une « attaque contre la démocratie et contre chaque New-Yorkais ». Il s'exprimait en marge d'un événement de charité.

La tension est vive depuis les meurtres samedi après-midi, à Brooklyn, des agents Rafael Ramos et Wenjian Liu, tués par balles par un homme de 28 ans, Ismaaiyl Brinsley. Ce dernier avait promis sur Instagram de venger la mort de Noirs abattus par des policiers blancs.

Le maire de Blasio est accusé d'avoir appuyé les manifestations des derniers jours dénonçant les brutalités policières à l'encontre des membres de la communauté noire.

Le président du plus important syndicat policier de New York, Patrick Lynch, a même estimé que le maire et les manifestants avaient « du sang sur les mains » pour avoir soi-disant « incité à la violence ».

Selon les policiers, le maire, un démocrate de gauche marié à une femme noire, traite avec mépris les agents et les défis auxquels ils sont confrontés.

Les policiers en état d'alerte

Ce double meurtre, en plus de celui d'un autre policier en Floride dimanche, a mis les autorités américaines en état d'alerte partout à travers le pays. Les services de police et les syndicats demandent à leurs membres de porter des gilets pare-balles en tout temps et d'éviter d'y aller de commentaires incendiaires sur les réseaux sociaux.

Le syndicat des policiers de New York recommande maintenant à ses 35 000 membres de répondre à tous les appels avec deux voitures, peu importe l'avis des superviseurs; de ne procéder à des arrestations que lorsque cela est absolument nécessaire; et de patrouiller à pied en groupes de trois.

Le chef de la police de New York a demandé à ses policiers de limiter leurs commentaires, y compris sur les médias sociaux, et de se contenter d'exprimer leur deuil ou leurs condoléances.

Les policiers de Newark, au New Jersey, ont été prévenus de ne jamais patrouiller seuls et d'éviter les individus qui semblent rechercher une confrontation. Le commissaire de la police de Boston a demandé à ses agents de faire preuve de prudence.


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Essebsi remporte la présidentielle tunisienne

Essebsi remporte la présidentielle tunisienne : récit de Valérie-Micaela Bain

Béji Caïd Essebsi, candidat de l'alliance laïque Nidaa Tounès, a remporté lundi la première élection présidentielle libre en Tunisie, ultime étape de la transition démocratique entamée avec le soulèvement populaire qui avait provoqué la chute de Zine el-Abidine Ben Ali en janvier 2011.

Selon les résultats officiels, Essebsi a obtenu 55,68 % des suffrages lors du second tour de scrutin contre 44,32 % à son rival Moncef Marzouki, qui assurait les fonctions de président par intérim depuis sa désignation par l'Assemblée constituante en décembre 2011.

Avant même la publication des résultats officiels, des affrontements ont opposé les forces de l'ordre à des groupes de jeunes manifestants à Hamma, ville du sud de la Tunisie.

« Des centaines de jeunes, mécontents de l'annonce faite par Essebsi de sa victoire, ont brûlé des pneus dans les rues de la ville et la police a procédé à des tirs de gaz lacrymogène et interpellé plusieurs d'entre eux », a déclaré Ammar Giloufi, un habitant de Hamma.

« Tous les magasins sont fermés. Ils [les manifestants] chantent "non à l'ancien régime" », a-t-il ajouté.

Selon un autre habitant, les protestataires ont tenté de s'en prendre à un commissariat de police, mais ont été repoussés par des tirs de lacrymogène.

Une partie de la population tunisienne considère que la victoire d'Essebsi, 88 ans, qui occupa le poste de président de la Chambre des députés entre 1990 et 1991 à l'époque de Ben Ali, marque un retour au pouvoir des membres de l'ancien régime.

Essebsi, qui fut également ministre de Habib Bourguiba, premier président après l'indépendance de la Tunisie, se présente comme un technocrate laïque dont le pays a besoin après trois années de gestion par une coalition dominée par les islamistes.

Marzouki, qui s'était réfugié en France sous le régime Ben Ali, estime que l'accession d'Essebsi au poste de chef de l'État est de nature à remettre en cause la « révolution de jasmin ».


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L'ONU va se pencher sur les abus de la Corée du Nord

Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont décidé de passer outre les objections de la Chine et d'inscrire formellement à l'agenda la situation des droits de l'homme en Corée du Nord, après un rapport faisant état de grave abus commis par le régime de Pyongyang.

Onze pays ont voté en faveur de la motion, deux se sont abstenus et la Chine et la Russie, deux membres permanents, ont voté contre.

Puisqu'il s'agit d'un vote procédural, il n'était pas possible pour les membres permanents de faire usage de leur droit de veto.

Une majorité de pays à l'Assemblée générale de l'ONU avaient entériné jeudi une résolution demandant au Conseil de sécurité d'envisager de saisir la Cour pénale internationale sur la Corée du Nord pour crimes contre l'humanité.

En février dernier, une commission d'enquête des Nations unies avait inventorié dans un rapport d'importantes violations des droits commises en Corée du Nord, parlant de l'existence de camps de détenus, de tortures systématiques, de famine et de tueries qui appelaient la comparaison avec les atrocités nazies.

Près de 10 ans se sont écoulés depuis le dernier vote procédural de la sorte sur la Corée du Nord, qui faisait jusqu'à présent l'objet de discussions au Conseil de sécurité des Nations unies uniquement pour son programme nucléaire.


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Internet rétabli en Corée du Nord après une importante panne

Le réseau Internet de la Corée du Nord a cessé de fonctionner pendant neuf heures lundi, selon plusieurs experts qui ont suggéré que le pays a été la cible de représailles américaines après la récente attaque informatique qui a visé Sony.

L'accès au web a été rétabli mardi.

Cette paralysie du réseau nord-coréen est survenue quelques jours après que Barack Obama a déclaré que les États-Unis répondraient « de manière proportionnée » à la cyberattaque massive dont a fait l'objet Sony pour son film The Interview. Selon le FBI, l'attaque contre Sony est imputable à la Corée du Nord.

Les quatre réseaux Internet dont dispose la Corée du Nord et dont tout le routage passe par China Netcom, filiale de China Unicom, ont peut-être été la cible des États-Unis, d'après la firme de cybersécurité américaine Dyn Research.

Le département d'État américain n'a pas souhaité commenter les informations sur les problèmes de connexions Internet de la Corée du Nord.

CloudFare, une compagnie technologique basée à San Francisco, a aussi constaté que le réseau nord-coréen était hors service lundi, après avoir fonctionné au ralenti cette fin de semaine, indique le New York Times.

Il n'est toutefois pas certain que la Corée du Nord ait été victime d'une attaque. Le pays pourrait s'être volontairement déconnecté du réseau mondial pour éviter que son réseau national ne soit attaqué.

Les États-Unis accusent la Corée du Nord d'être responsable de l'attaque contre Sony Pictures, qui a conduit la société à annuler la sortie prévue pour Noël du fil The Interview, une comédie sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-un.


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Haïti : Florence Duperval Guillaume, première ministre intérimaire

Written By Unknown on Senin, 22 Desember 2014 | 16.05

La ministre de la Santé d'Haïti, Florence Duperval Guillaume, a été nommée première ministre sur une base intérimaire dimanche.

Mme Duperval Guillaume remplacera Laurent Lamothe, qui a démissionné il y a une semaine en raison de la pression populaire et internationale.

À titre de ministre de la Santé, la Dre Florence Duperval Guillaume a supervisé les efforts du pays pour améliorer ses services de santé, notamment en construisant de nouveaux hôpitaux et en combattant le choléra et le SIDA.

Haïti a été secoué ces dernières semaines par une multitude de manifestations antigouvernementales demandant la démission du premier ministre, mais également celle du président Michel Martelly. Les protestataires exigeaient aussi la tenue d'élections.

Le mandat du Parlement haïtien actuel prendra fin le 12 janvier 2015, mais le gouvernement de Michel Martelly a reporté les élections législatives et municipales qui étaient initialement prévues le 26 octobre, sans fixer de nouvelle date. L'opposition craint que la fin des activités parlementaires ne conduise Michel Martelly à gouverner par décrets.

Quant à la communauté internationale, elle s'inquiète également de la crise politique et du chaos qui pourrait s'ensuivre. Des membres de l'administration américaine étaient d'ailleurs venus rendre visite aux dirigeants haïtiens quelques jours avant la démission de Laurent Lamothe.

 


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Consternation à New York après la mort de deux policiers

Radio-Canada avec La Presse Canadienne, Agence France-Presse, Associated Press et Reuters

Le récit d'Olivier Bachand

New York est sous le choc, au lendemain de l'attaque contre deux policiers qui ont été tués par balles par un homme qui aurait voulu venger la mort de deux Noirs tués par des policiers blancs.

Le président Obama a condamné « inconditionnellement » cette attaque. Dans une déclaration, le président a soutenu que les policiers risquaient leurs vies pour « servir et protéger » leurs communautés et qu'ils méritaient le respect.

Le maire de New York, Bill de Blasio, a déclaré qu'« une attaque contre un policier est une attaque contre tous ».

La famille de Michael Brown, ce jeune Noir tué par un policier blanc à Ferguson, au Missouri, a également condamné l'acte d'un tireur. Elle a qualifié « d'intolérable » toute forme de violence à l'endroit de membres des forces de l'ordre.

Les deux hommes, Wenjian Liu et Rafael Ramos, ont été abattus dans leur voiture de patrouille, dans le quartier Bedford-Stuyvesant, à Brooklyn. Ils ont immédiatement été transportés à l'hôpital de Woodhull, où leur décès a été constaté.

Le suspect, Ismayyil Brinsley, âgé de 28 ans, a été retrouvé mort dans une station de métro des environs. Il s'est suicidé par balle.

Il se serait vanté de vouloir tuer des policiers, dans des messages sur les médias sociaux, où il aurait évoqué la mort d'Eric Garner et de Michael Brown, deux Noirs tués par des policiers blancs au cours des derniers mois. Dans les deux cas, des grands jurys ont décidé de ne pas poursuivre les policiers. 

La police a aussi précisé que le suspect avait tiré et sérieusement blessé son amie plus tôt dans la journée, à Baltimore.

Le maire de New York critiqué

Même si le maire de New York, Bill de Blasio, a ordonné que les drapeaux soient mis en berne dans toute la ville en hommage aux policiers tués, le dirigeant de la Patrolmen's Benevolent Association, le premier syndicat de policiers municipaux aux États-Unis, a tenu responsable les autorités municipales pour la mort de deux hommes.

« Ce sang sur les mains commence sur les marches de l'hôtel de ville, dans le bureau du maire. » — Patrick Lynch

M. Lynch reproche au maire de ne pas avoir soutenu les policiers new-yorkais depuis que le mouvement de contestation contre la violence policière s'est mis en branle aux États-Unis.

Quant au chef de la police de New York, il n'est pas allé aussi loin, mais a aussi condamné le mouvement.

« Il y a actuellement un ensemble très puissant d'initiatives antipolice, antisystème judiciaire, antisociété, et un des aspects malheureux parfois est que certaines personnes se retrouvent prises là-dedans et prennent des directions qu'elles ne devraient pas prendre. » — William Bratton


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Élection présidentielle tunisienne : Essebsi revendique la victoire

Le candidat de l'alliance laïque Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi, a revendiqué dimanche la victoire au second tour de l'élection présidentielle en Tunisie, aux dépens du président sortant Moncef Marzouki, qui a refusé de reconnaître sa défaite.

Aucun résultat provisoire du scrutin, clos à 18 h00 (17 h 00 GMT), n'a encore été diffusé.

« Je dédie ma victoire aux martyrs de la Tunisie. Je remercie Marzouki. Nous devrions désormais travailler ensemble sans exclure quiconque. » — Béji Caïd Essebsi,  candidat de l'alliance laïque Nidaa Tounès et ancien membre du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) de Ben Ali

Selon Mohsen Marzouk, directeur de campagne d'Essebsi, des « indications » montrent que le candidat de Nidaa Tounès, qui a également été ministre de Habib Bourguiba, a remporté le scrutin avec une marge confortable.

Mohsen Marzouk n'a pas détaillé ses sources, mais les partis tunisiens placent fréquemment des observateurs dans les bureaux de vote afin d'observer le dépouillement des bulletins.

Après cette annonce, des centaines de sympathisants d'Essebsi célébraient la victoire, scandant « Béji président » et brandissant des drapeaux tunisiens.

Moncef Marzouki a, quant à lui, refusé de reconnaître la victoire de son rival tant que les résultats n'auraient pas été dévoilés.

« La Tunisie l'a emporté aujourd'hui, la démocratie a gagné, nous devons rester unis. Malgré les annonces de victoire de nos adversaires, tous les indicateurs sont positifs pour nous. » — Moncef Marzouki , président sortant

Son directeur de campagne, Adnen Monsar, avait peu avant fait savoir qu'il s'agissait d'une élection serrée et que « rien [n'était] encore confirmé ».

Au premier tour, le 23 novembre, Essebsi avait obtenu 39,4 % des suffrages contre 33,4 % à Marzouki, élu il y a trois ans par l'assemblée constituante. La participation avait frôlé les 65 %.

Près de 5,3 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour le second tour de l'élection présidentielle, qui clôt la transition près de quatre ans après le renversement de Zine ben Ali.

Transition démocratique

Avec l'élection du parlement en octobre et le vote en janvier d'une nouvelle constitution garantissant notamment la liberté de culte et l'égalité des sexes, la Tunisie fait figure d'exemple en matière de transition démocratique pour d'autres pays ayant vécu le « printemps arabe », comme la Libye et l'Égypte, où des tensions persistent.

Âgé de 88 ans, Béji Caïd Essebsi a été ministre de Habib Bourguiba, qui a pris les rênes du pays en 1957 après l'indépendance négociée avec la France et les a conservées pendant trente années. Son parti Nidaa Tounès est arrivé en tête des élections législatives du mois d'octobre.

Ses adversaires l'accusent d'être une figure des régimes autocratiques du passé et voient dans sa candidature le risque d'un retour à l'« hégémonie d'un parti unique ».

Il doit surtout gommer le souvenir de son engagement dans le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) de Ben Ali après le coup d'État de novembre 1987 contre Bourguiba et son passage à la présidence de la chambre des députés en 1990 et 1991. Après cela, il s'était retiré de la vie politique.

Pour Ibrahim Ktiti, un électricien venu voter dans le quartier pauvre d'Ettadhamen à Tunis, hors de question de voir le retour de l'ancien régime.

« Nous avons besoin d'un président à l'écoute des gens et non quelqu'un d'intéressé seulement par le pouvoir » explique-t-il. « L'ancien régime ne reviendra pas. Essebsi n'a jamais présenté ses excuses pour le temps qu'il a passé aux côtés de Ben Ali. »

À l'inverse, Marzouki, 69 ans, se voit reprocher son alliance avec les islamistes d'Ennahda qui lui a permis d'être élu président de transition en décembre 2011.

Ancien opposant au régime de Ben Ali, exilé plusieurs années en France, il se présente lui comme le protecteur de la « révolution de jasmin » qui a déclenché le cycle des « printemps arabes ».

Le parti Ennahda, deuxième des législatives, avait choisi de ne pas présenter de candidat à la présidentielle et n'a donné aucune consigne de vote, mais le camp Essebsi affirme que Marzouki a fait le plein des voix islamistes.


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France : un automobiliste fauche volontairement 11 personnes à Dijon

Un automobiliste a été interpellé et placé en garde à vue dimanche soir après avoir délibérément percuté une dizaine de piétons à Dijon, blessant sérieusement deux d'entre eux, a-t-on appris auprès de la préfecture de Côte-d'Or et du ministère de l'Intérieur.

Selon les premiers témoignages des personnes sur place, le conducteur aurait crié « Allahou Akbar » (Dieu est grand) et aurait évoqué les « enfants de Palestine » pour justifier son geste.

« Une voiture a fauché onze personnes à Dijon, deux d'entre elles sont dans un état grave, mais leur pronostic vital n'est pas engagé », a-t-on indiqué à la préfecture.

Le conducteur, âgé d'une quarantaine d'années, a percuté en cinq endroits de la ville des groupes de piétons avant d'être interpellé par les services de police et placé en garde à vue, a précisé le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet, sur BFM TV.

L'homme, qui aurait agi seul, était connu des services de police pour des faits de délinquance de droit commun relativement anciens, remontant aux années 90, a-t-il ajouté.

Selon les témoignages des personnes présentes sur place, « l'homme aurait crié Allahou Akbar [...] et aurait aussi revendiqué son geste en pensant aux enfants de Palestine, mais ce sont des choses assez confuses pour l'heure, il va falloir affiner tout ça », a dit le porte-parole.

L'enquête devra notamment déterminer les motivations de cet homme et si son discernement était altéré au moment des faits, a-t-il ajouté.

Sur son compte Twitter, le premier ministre Manuel Valls a exprimé « sa solidarité à l'égard des victimes de Dijon et [son] soutien aux familles ».

Cet incident survient au lendemain de la mort d'un homme abattu par des policiers qu'il avait agressés à l'arme blanche au commissariat de Joué-lès-Tour (Indre-et-Loire), en criant « Allahou Akbar ».

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé samedi soir un renforcement des mesures de sécurité des personnels au sein des services de police et des unités de gendarmerie comme sur la voie publique.


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Raul Castro demande aux États-Unis de respecter le système communiste cubain

Written By Unknown on Minggu, 21 Desember 2014 | 16.05

Au terme d'une semaine marquée par l'annonce historique d'une normalisation des relations entre Washington et La Havane, le président cubain Raul Castro a réclamé samedi que les États-Unis respectent le régime communiste en vigueur dans l'île.

Castro, qui s'exprimait à la tribune de l'Assemblée nationale, a également prévenu ses compatriotes que la levée de l'embargo imposé il y a un demi-siècle par les États-Unis serait une « lutte longue et difficile ».

Le dirigeant cubain a notamment estimé que ce processus se heurterait à des « tentatives de sabotage » d'exilés cubains vivant aux États-Unis.

Barack Obama et Raul Castro ont annoncé mercredi une normalisation des relations, rompues en janvier 1961.

Des représentants de l'administration américaine sont attendus le mois prochain à La Havane, avec l'objectif d'y rouvrir une ambassade, et Obama va négocier avec son Congrès, à majorité républicaine, la fin du blocus de Cuba imposé en février 1962.

Le président américain, soulignant que la politique suivie jusque là n'avait pas produit les effets recherchés, pense qu'une nouvelle relation favorisera une évolution à Cuba.

Ses émissaires, a-t-il ajouté, discuteront des droits politiques et des libertés civiques lors des négociations à venir.

Raul Castro a souligné samedi qu'il était ouvert à des discussions sur un vaste éventail de sujets. Mais, a-t-il ajouté, « de même que nous n'avons jamais réclamé que les États-Unis changent leur système politique, nous demanderons du respect pour le nôtre ».

Le dirigeant cubain a confirmé par ailleurs sa présence au Sommet des Amériques, en avril prochain au Panama. Cet événement pourrait donner lieu à la première rencontre entre Castro et Obama depuis l'annonce historique de mercredi.


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Piratage de Sony : la Corée du Nord veut une enquête conjointe

Le récit d'Olivier Bachand

Accusée par les États-Unis d'être responsable de la cyberattaque massive commise il y a un mois contre le studio hollywoodien Sony Pictures Entertainment, la Corée du Nord a proposé à Washington la création d'une commission d'enquête conjointe pour établir la vérité, rapporte samedi l'agence officielle de presse nord-coréenne KCNA.

Se disant « calomnié » par les accusations du FBI, le régime prévient que les Américains s'exposeront à de « graves conséquences » en cas de refus, précise KCNA qui cite un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.

Les États-Unis ont imputé vendredi à la Corée du Nord la responsabilité de l'attaque informatique menée il y a un mois contre le studio hollywoodien et Barack Obama a annoncé qu'il réagirait en temps voulu et de manière proportionnée à cette agression. 

Réagissant au démenti de Pyongyang, un porte-parole du conseil de sécurité nationale des États-Unis a dit s'en tenir à la conclusion du FBI. « Si le gouvernement nord-coréen veut aider, il n'a qu'à admettre sa culpabilité et indemniser Sony pour les dommages causés par cette attaque », a dit Mark Stroh.

Les « Guardians of peace » (Gardiens de la paix) qui ont revendiqué la cyberattaque contre la filiale de Sony ont exigé, et obtenu, que la comédie The Interview, dans
laquelle deux journalistes sont mandatés par la CIA pour assassiner le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, ne soit pas diffusée.

Le film était censé sortir le 25 décembre sur les écrans nord-américains.

Dans sa première réaction aux accusations lancées par le FBI, la Corée du Nord dit pouvoir prouver n'avoir aucun lien avec la cyberattaque.

« Nous proposons de mener une enquête conjointe avec les États-Unis pour répondre aux calomnies sans fondement que répandent les États-Unis en mobilisant l'opinion », a annoncé le porte-parole cité par KCNA.

« Si les États-Unis refusent d'accepter notre proposition d'une enquête conjointe et continuent de parler d'une sorte de réponse en nous impliquant dans cette affaire, ils doivent garder à l'esprit qu'il y aura de graves conséquences », ajoute-t-il.

Washington a appelé vendredi soir Pékin, Tokyo, Séoul et Moscou à participer à un effort de lutte contre les cyberattaques.

Le Japon et la Corée du Sud y ont répondu favorablement. La Chine n'a pas encore officiellement réagi mais le Global Times, un journal tabloïd dépendant du Quotidien du peuple, l'organe officiel du Parti communiste chinois, a dénoncé dans un éditorial une « arrogance culturelle », après avoir précisé que tout pays civilisé s'opposerait à des cyberattaques ou menaces terroristes.

« Un film tel que The Interview [...] n'est pas quelque chose dont Hollywood et la société américaine doivent être fiers », peut-on lire dans l'édition anglophone, destinée à une audience étrangère plus que chinoise. « La raillerie acerbe de Kim n'est que le résultat d'une arrogance culturelle insensée. »
 


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Ebola : des militaires canadiens et britanniques envoyés en Sierra Leone

Des soldats, réservistes et professionnels de la santé de la Grande-Bretagne et du Canada se sont envolés samedi pour la Sierra Leone, pour contribuer à lutter contre l'épidémie d'Ebola.

Les 40 membres des Forces canadiennes, des médecins, des auxiliaires médicaux, des infirmiers et du personnel de soutien, ont quitté le Canada au début du mois et ont reçu une formation en Grande-Bretagne. Ils travailleront maintenant aux installations de Kerry Town, qui sont dirigées par du personnel militaire britannique.

Ils ont quitté samedi matin l'aéroport militaire Brize Norton, avec 16 réservistes et 100 membres du personnel régulier de l'armée britannique. Les autorités britanniques affirment avoir 800 employés militaires en Sierra Leone, où ils construisent des centres de traitement qui devraient pouvoir fournir 700 lits.

Les envoyés investiront un hôpital de campagne pour traiter des travailleurs de la santé locaux et internationaux qui ont contracté le virus.

L'épidémie fait de grands ravages dans la population de l'Afrique de l'Ouest, et les travailleurs de la santé n'y échappent pas. Plus tôt cette semaine, l'Organisation mondiale de la Santé indiquait que 649 professionnels de la santé ont contracté le virus, et que 365 en sont morts.

Le Canada a consacré plus de 110 millions $ à la lutte contre la plus grande épidémie d'Ebola de l'histoire. Plus de 18 600 personnes ont été infectées depuis un an, et au moins 7000 en sont morts.

Les employés des laboratoires d'analyse mobiles sont habituellement déployés durant quatre semaines. Le personnel médical militaire fera une rotation tous les deux mois le temps que durera la mission.


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Deux policiers tués par balles à New York

Deux policiers en service ont été tués par balles samedi après-midi à New York par un homme qui s'est ensuite enlevé la vie.

Ils ont été abattus dans leur voiture de patrouille dans le quartier Bedford-Stuyvesant, à Brooklyn. Les deux policiers ont immédiatement été transportés à l'hôpital de Woodhull, où leur décès a été constaté.

Lors d'une conférence de presse, le commissaire William J. Bratton a précisé que le suspect avait tiré sur les deux policiers du côté passager, depuis le trottoir. Bratton a qualifié l'action de « piège » et d'« assassinat » expliquant que les policiers n'ont peut-être même pas vu le suspect lorsqu'il a tiré sur eux. 

Les deux policiers tués sont Wenjian Liu et Rafael Ramos.

Toujours en conférence de presse, le maire de New York, Bill de Blasio, a déclaré qu'« une attaque contre un policier est une attaque contre tous ».

Le suspect, Ismayyil Brinsley, a été retrouvé mort dans une station de métro des environs. Il s'est suicidé par balle.

Il était âgé de 28 ans et aurait appartenu à un gang de Baltimore. Il se serait vanté de vouloir tuer des policiers, dans des messages sur les médias sociax. Les autorités sont d'ailleurs en quête de tous les comptes du suspect dans les médias sociaux. L'incident n'a pas de lien avec le terrorisme, du moins pour l'instant, a ajouté le commissaire Bratton.

La police a aussi précisé que le suspect avait tiré et sérieusement blessé son amie plus tôt dans la journée, à Baltimore.

La fusillade de New York survient alors que les policiers de la Ville font l'objet de plusieurs critiques, à la suite du décès d'Eric Garner, un Noir tué par des policiers blancs lors d'une arrestation musclée.

Un résident du quartier a expliqué aux médias que le secteur était largement habité par des Afro-Américains et que l'atmosphère est survoltée depuis la mort de Garner.  

C'est la première fois en trois ans que des policiers de New York sont tués dans une fusillade.


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Huit enfants tués en Australie, la mère arrêtée

Written By Unknown on Sabtu, 20 Desember 2014 | 16.05

Huit morts en Australie

La police australienne qui enquête sur la mort de huit enfants dans le nord du pays a arrêté, pour meurtre, la femme blessée retrouvée sur les lieux du crime.

Elle est la mère de sept des huit enfants tués. La huitième victime était une de ses nièces.

La police a ajouté que la femme de 37 ans, hospitalisée, collabore avec la police. Les huit enfants étaient âgés de 18 mois à 15 ans.

Leurs corps ont été découverts vendredi en milieu de journée dans une maison de Manoora, dans la banlieue de Cairns. La police d'État de Queensland s'est rendue sur place après avoir reçu un appel faisant état d'une femme gravement blessée.

La police a refusé de préciser la cause de leur décès.

La rue a été fermée à la circulation et une scène de crime a été mise en place. Des dizaines de policiers se sont rendus à la maison et une foule de curieux se tenaient à l'extérieur du périmètre de sécurité, certains en larmes.

« Un crime sans nom »

Le premier ministre, Tony Abbott, a affirmé que la nouvelle était dévastatrice et qu'il s'agissait d'un « crime sans nom ».

« Ce sont des jours éprouvants pour notre pays », a-t-il déclaré en faisant référence à une prise d'otage survenue lundi dernier dans un café de Sydney où un homme armé a gardé 18 personnes prisonnières durant 16 heures. Deux otages et l'assaillant sont morts lorsque la police est intervenue.


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Le Canada aura à l'oeil les Chinois corrompus

Les Chinois corrompus à l'oeil : reportage d'Yvan Côté

Les fonctionnaires corrompus chinois qui croyaient être à l'abri en s'installant au Canada pourraient bientôt avoir une mauvaise surprise. Ottawa et Pékin seraient sur le point de parapher une entente qui facilitera le rapatriement des millions de dollars soutirés illégalement au régime communiste.

Lors d'une entrevue accordée au China Daily, un quotidien près du gouvernement chinois, l'ambassadeur du Canada à Pékin, Guy St-Jacques, a indiqué que les deux pays avaient fait de « bons progrès [sur la question] cette année et que l'accord servira de modèle ».

Une victoire pour Xi Jinping qui a fait de la lutte contre la corruption une de ses priorités. Le président chinois tentait d'ailleurs depuis des mois d'arriver à un accord avec Ottawa sur la question. Selon la Banque centrale de Chine, le Canada et les États-Unis sont depuis des années deux des destinations les plus populaires chez les fonctionnaires corrompus.

L'entente vise spécifiquement les avoirs des gens qui ont fui et qui auraient été impliqués dans des activités illicites pour soutirer l'argent du gouvernement chinois. Contrairement à 39 autres pays comme la France ou l'Australie, Ottawa ne permettra cependant pas l'extradition de ses ressortissants.

Selon plusieurs groupes de pression, la torture est encore utilisée aujourd'hui lors d'enquêtes de corruption en Chine et la sentence pour ce délit dans le pays peut aller jusqu'à la peine de mort.

Jusqu'à maintenant 428 fonctionnaires et hommes d'affaires ont été arrêtés dans le cadre de la campagne « Chasse au renard 2014 » menée par Pékin à l'étranger.

1250 milliards de dollars en fuites de capitaux

La Chine est le pays où l'on compte le plus de flux financiers illicites sur la planète. Un rapport de Global Financial Integrity (GFI) indique que 1250 milliards de dollars de capitaux ont échappé à Pékin entre 2003 et 2012 et que ce montant était de 250 milliards de dollars pour la seule année 2012.

Selon Huang Weiding, un auteur spécialisé sur le blanchiment d'argent en Chine, ces chiffres peuvent sembler impressionnants, mais ils sont probablement sous-évalués. En raison des moyens qu'ont les criminels à cols blancs pour déjouer le fisc et du peu de supervision à l'international, plusieurs bandits disparaissent complètement des écrans radars.

« Ces criminels tentent par tous les moyens de s'enfuir aux États-Unis, au Canada, en Europe ou en Australie. La raison est simple, ces sociétés sont sécuritaires et leurs économies sont stables. Nous évaluons que chaque fonctionnaire corrompu quitte aujourd'hui la Chine avec en moyenne 6 millions de dollars en poche. » — Huang Weiding, spécialiste du blanchiment d'argent en Chine 

Stratagèmes sophistiqués

Parmi les stratégies utilisées pour fuir avec des sommes aussi importantes, l'auteur explique que les fonctionnaires utilisent des stratagèmes sophistiqués impliquant des banques et des compagnies étrangères.

Certains d'entre eux effectuent aussi plusieurs déplacements avec des valises remplies d'argent. Les autorités dans les aéroports de Vancouver et de Toronto ont d'ailleurs saisi, en 2011, 13 millions de dollars que des citoyens d'origine chinoise tentaient d'entrer illégalement au Canada.

On ne connaît toujours pas le nombre de ressortissants d'origine chinoise qui pourraient être recherchés au Canada, mais selon un haut responsable américain qui a tenu à garder l'anonymat, Pékin aurait déjà remis à Washington une liste d'une centaine de noms.

Dans le cas du Canada Mikael Charrette, un avocat spécialisé en immigration basé en Chine, croit que le nombre est bien moins élevé.

« Il faut s'entendre, on parle de pommes pourries dans un système qui est beaucoup plus grand. J'imagine qu'au Canada on parle d'une douzaine, ou quelques dizaines. »

Rapprochement entre les deux pays

L'entente qui risque d'être signée lors des premiers mois de 2015 pourrait aussi permettre un rapprochement entre le Canada et la Chine.

Les relations entre les 2 pays sont tendues depuis qu'Ottawa a accusé Pékin d'avoir infiltré les systèmes informatiques du gouvernement en juillet. Ce qui avait été suivi quelques jours plus tard par l'arrestation d'un couple de Canadiens, soupçonné, lui, d'espionnage en Chine


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Ottawa et Washington resserrent l'étau sur la Russie

Le Canada allonge la liste des sanctions contre la Russie, en interdisant sur son sol 20 responsables politiques russes et séparatistes ukrainiens. Ottawa vise aussi les secteurs pétroliers et gaziers et n'écarte pas d'autres mesures.

Des membres de la Douma, la chambre basse du Parlement russe, et des ministres de « la soi-disant République populaire de Donetsk », dans l'est de l'Ukraine, figurent parmi les personnes interdites de voyager au Canada.

« Le Canada n'acceptera pas l'occupation illégale de la Crimée et l'activité militaire persistante et provocatrice menée dans l'est de l'Ukraine.  » — Stephen Harper

Ciblant l'économie russe, qui repose sur le secteur gazier et pétrolier, Ottawa impose des restrictions à l'exportation vers la Russie de technologies liées à l'exploration et à l'extraction du pétrole en Arctique et en eau profonde, ainsi que du pétrole de schiste. Ce faisant, le Canada veut être au diapason « des mesures analogues adoptées par l'Union européenne et les États-Unis ».

Le Canada interdira également de fournir à la Russie ou à toute personne en Russie « des services financiers, techniques ou autres liés aux biens visés par l'interdiction ».

Obama bloque les exportations vers la Crimée

De son côté, le président américain a fait part de l'interdiction des exportations de biens, technologies et services à destination de la Crimée, annexée en mars dernier par la Russie.

Barack Obama a aussi autorisé le département du Trésor à imposer des sanctions contre des personnes physiques ou morales opérant dans l'ancienne péninsule ukrainienne.

Du reste, le Trésor n'a pas tardé à interdire les investissements en Crimée, tout en annonçant des sanctions visant 24 personnalités ukrainiennes et russes ainsi que plusieurs entreprises accusées de contribuer à la déstabilisation de l'Ukraine.


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Keystone XL : Barack Obama dénigre le projet

Lors de sa dernière conférence de presse de l'année, le président américain Barack Obama a dénigré pendant plusieurs minutes le projet de construction de l'oléoduc Keystone XL, restant toutefois vague sur la possibilité qu'il impose son veto si une loi en ce sens finit par être adoptée au Congrès.

Le président Obama a réitéré ses doutes sur les bénéfices que pourrait apporter l'oléoduc Keystone XL aux États-Unis. Selon lui, peu d'emplois seraient créés dans la région et le prix de l'essence ne diminuerait pas nécessairement pour les consommateurs américains.

Il a en outre indiqué que les entreprises qui exploitent les sables bitumineux seraient les seules véritables gagnantes de ce projet parce qu'elles pourraient ainsi exporter leurs ressources à l'étranger.

Le président n'a toutefois pas voulu dire s'il opposerait son veto à une loi du Congrès qui permettrait la construction de l'oléoduc, une éventualité qui pourrait se présenter dès le début de l'année.

« Je vais voir ce qu'ils vont faire », a-t-il simplement répondu à une journaliste.

Les républicains, qui contrôleront les deux chambres du nouveau Congrès qui entrera en fonction en janvier, ont déjà signifié que le projet d'oléoduc serait une de leurs priorités. Les partisans du projet Keystone XL accusent le président de ne pas écouter les recommandations de son propre département d'État.


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Trois chefs de l'EI tués dans des raids américains

Written By Unknown on Jumat, 19 Desember 2014 | 16.05

Le groupe terroriste État islamique (EI) aurait perdu trois de ses hauts dirigeants ces dernières semaines dans des frappes aériennes américaines dans le nord de l'Irak. C'est du moins ce qu'avance le général Martin Dempsey, chef d'état-major interarmes américain, dans une interview que publie jeudi le Wall Street Journal.

Le général américain ne donne pas de détails sur l'identité de ces chefs ni leur rang dans l'organisation terroriste.

Par ailleurs, les combattants kurdes peshmerga, appuyés par l'aviation de la coalition internationale - dont le Canada - ont fait une avancée dans les monts Sinjar, dans le nord de l'Irak, où ils ont brisé le siège imposé par l'EI.

La région située le long de la frontière syrienne abritait des milliers de membres de la minorité yézidie avant que les combattants extrémistes ne la prennent d'assaut en août, tuant ou enlevant des centaines de personnes et poussant des centaines de milliers de réfugiés à fuir par les montagnes.

Jeudi, des frappes américaines ont visé les abords de la ville kurde de Kobani, dans le nord de la Syrie, détruisant sept positions des djihadistes. Située à la frontière turque, la petite bourgade est assiégée depuis septembre par l'EI.

En Irak, les raids ont eu pour cible les forces de l'EI dans les secteurs de Tal Afar, Mossoul et Ramadi, selon le commandement central américain.

La coalition conduite par les États-Unis mène des frappes aussi bien en Irak qu'en Syrie pour repousser les troupes de l'EI qui ont conquis de vastes territoires depuis l'été dernier.


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Obama a des prérogatives pour assouplir l'embargo cubain

Réactions au rapprochement États-Unis-Cuba : reportage de Jean-Michel Leprince

Le président américain dispose de prérogatives qui lui permettront d'assouplir les sanctions qui pèsent sur Cuba, estiment des juristes au lendemain des déclarations de Barack Obama qui a dit souhaiter normaliser les relations entre Washington et La Havane.

L'obstacle principal à l'instauration de relations normales entre les deux pays demeure l'embargo commercial qui vise Cuba depuis février 1962.

Certes, le contrôle des deux chambres du Congrès par les républicains à partir de janvier réduit à néant tout espoir d'une levée totale des sanctions économiques décidées.

Mais les prérogatives confiées au locataire de la Maison-Blanche lui permettent de rétablir des relations avec Cuba. Barack Obama a déclaré jeudi vouloir assouplir certaines restrictions sur les relations commerciales, bancaires et dans les transports.

Si les sanctions sont gravées dans le marbre de la loi, essentiellement dans le Helms-Burton Act de 1996, le président américain dispose de leviers qui lui permettent de grignoter petit à petit l'embargo même si le Congrès s'y opposait. 

Lever l'embargo ... sauf pour les pièces de puzzles

« Il y a pas mal de marge de manœuvre pour faire plus de choses qu'ils n'y sont autorisés, tant que les contours de la loi sont respectés », déclare Peter Kucik, ancien haut fonctionnaire du Trésor, qui a notamment travaillé sur les sanctions cubaines.

Les sanctions qui visent Cuba sont entourées de davantage de rigidité que celles qui pèsent sur d'autres pays, comme l'Iran ou la Russie, même si elles connaissent quelques exceptions, avec notamment l'envoi de nourriture et de médicaments à Cuba.

« Barack Obama pourrait toutefois assouplir les sanctions, tant qu'au moins une restriction subsiste dans les textes qui justifient l'embargo », explique Clif Burns, juriste de Bryan Cave LLP à Washington.

« Il peut tout faire sauf lever l'embargo, tant qu'en apparence, l'embargo économique demeure. Les États-Unis pourraient, par exemple, ne maintenir l'embargo que pour les pièces de puzzles. » — Cliff Burns, juriste de Bryan Cave LLP à Washington.

Le Congrès pourrait bien sûr en prendre ombrage, mais Barack Obama pourrait tout à fait ordonner aux services du Trésor chargés des sanctions, l'OFAC, d'assouplir ses règles à l'égard de Cuba.

L'OFAC pourrait émettre des licences générales, autorisant l'exportation de biens américains, des voitures ou des pare-brise par exemple, ou permettre l'importation de sucre.

« Le président a la marge de manœuvre nécessaire pour assouplir les restrictions sur les exportations vers Cuba, mais il est difficile de savoir jusqu'où il peut aller à la lumière du Helms-Burton Act. » — John Bellinger, ancien juriste en chef du département d'État sous la présidence de George W. Bush

Il existe une demi-douzaine de dispositions à la législation des sanctions qui limitent les pouvoirs de la présidence, notamment dans les télécoms, les investissements ou le commerce avec des ports particuliers.

Retirer Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme

Il est toutefois peu probable que l'administration Obama assouplisse les sanctions pour permettre de conclure des accords avec le régime cubain, déclare Peter Kucik.

« Le gouvernement risque la sortie de route. Traiter avec le Parti communiste ne va pas d'un seul coup être autorisé. » — Peter Kucik, ancien haut fonctionnaire du Trésor

L'administration Obama sait que le Congrès n'a pas du tout l'intention de lui faciliter la tâche, à plus forte raison après sa décision de le contourner pour réformer la législation encadrant l'immigration.

Le département d'État devrait commencer par cesser de classer Cuba dans la liste des pays soutenant le terrorisme, sur laquelle figurent l'Iran, le Soudan et la Syrie. Une telle mesure ne nécessite pas d'être approuvée par le Congrès et elle permettrait de faciliter la réouverture du commerce vers Cuba.

Si Cuba a soutenu de nombreux foyers d'insurrection d'inspiration communiste au cours de la Guerre froide, rares sont les responsables gouvernementaux qui pensent que La Havane joue un rôle majeur dans le terrorisme.

Cuba s'est même récemment distingué en accueillant des pourparlers de paix entre le gouvernement colombien et les combattants des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).

Avec l'atténuation des tensions entre La Havane et Washington, les deux pays vont tenter de rouvrir leurs ambassades respectives, au risque de faire fulminer les républicains du Congrès qui pourraient réagir en interdisant le financement de la représentation américaine tandis que les sénateurs pourraient également refuser de confirmer la nomination d'un ambassadeur.

La levée des sanctions risque de prendre des années, même si Cuba revoyait sa politique en matière de droits de la personne. Mercredi, la Maison-Blanche a annoncé que le président américain souhaitait que l'embargo soit levé avant qu'il ne quitte ses fonctions.

Les dispositions du Helms-Burton Act prévoient un maintien des sanctions tant qu'il n'y aura pas eu de transition vers un gouvernement démocratique dont Raul Castro et son frère Fidel seraient absents.

Sauf événement imprévu, Raul Castro, qui a succédé à Fidel Castro en 2008, devrait rester en poste quelques années encore, même s'il a prévenu qu'il ne solliciterait pas un nouveau mandat en 2018.

Une visite de Castro à Washington?

La Maison-Blanche a déclaré jeudi ne pas exclure que le président cubain, Raul Castro, effectue une visite à Washington, au lendemain de l'annonce de mesures de normalisation des relations américano-cubaines.

« Je n'exclurais pas une visite du président Castro », a dit le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest.

La secrétaire d'État adjointe américaine Roberta Jacobson, chargée des Amériques, a déclaré jeudi que le rétablissement des relations diplomatiques américano-cubaines ne serait pas conditionné à la question des droits de la personne.


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Les exilés cubains accueillent avec des sentiments mitigés le dégel américano-cubain

Réactions au rapprochement États-Unis-Cuba : reportage de Jean-Michel Leprince

L'annonce historique du dégel des relations diplomatiques entre Washington et La Havane a suscité des réactions mitigées à Miami, qui abrite le plus grand bassin d'exilés cubains aux États-Unis.

Certains avaient prédit la tenue de manifestations importantes pour contester la nouvelle politique de l'administration Obama, puisque les expatriés cubains sont réputés appuyer les mesures isolationnistes, hostiles au gouvernement communiste de Cuba.

Pourtant, les Américains d'origine cubaine sont restés plutôt calmes après l'annonce de mercredi, et une bonne partie d'entre eux a même appuyé le changement de cap du président Barack Obama.

Ces réactions plutôt tempérées démontrent que la communauté cubaine des États-Unis a bien changé depuis l'époque de la guerre froide, au cours de laquelle le gouvernement américain avait décidé de rompre toutes ses relations diplomatiques avec le pays de Fidel Castro.

Daniel Lafuente, un résidant de Miami âgé de 27 ans, qui a grandi avec sa mère et son grand-père exilés de Cuba, n'appuie pas le président Raul Castro, mais il est ouvert à un renouvellement de la diplomatie entre son pays d'origine et les États-Unis après des années de conflit.

« C'est une nouvelle époque », a constaté M. Lafuente.

La plupart des quelque deux millions de Cubains exilés aux États-Unis habitent la Floride. Le quartier Little Havana, à Miami, auparavant reconnu pour ses vastes manifestations anticastristes, s'est assagi depuis quelques années.

Les enfants des ressortissants cubains et les nouveaux arrivants tendent à être plus favorables au dialogue et aux échanges. En revanche, leurs aînés sont plus réticents, puisqu'ils ont vu leurs proches tués ou emprisonnés par les partisans de la révolution castriste de 1959.

Il y a toutefois des exceptions à tous les âges. Raul Hernandez, âgé de 60 ans, a laissé sa famille derrière lui à Cuba lorsqu'il est arrivé aux États-Unis il y a 35 ans, et les restrictions de voyage l'ont empêché d'aller voir ses parents avant leur décès.

« L'embargo n'a pas été bénéfique pour les Cubains, puisque le gouvernement n'a jamais changé », a-t-il remarqué.

Ahmed Martel, qui ne se souvient plus de la révolution, il avait 12 ans, a vécu à Cuba jusqu'en 1992, et il n'appuie pas le rapprochement entre les États-Unis et son pays d'origine. « C'est illogique de s'asseoir avec eux et de négocier », a-t-il déploré.

Ana Lourdes Cuesta, 45 ans, abonde dans son sens. « On ne peut pas effacer l'histoire », a-t-elle lancé.

À Little Havana, mercredi, des dizaines de personnes s'étaient rassemblées pour manifester contre cette ouverture envers Cuba.

« On ne devrait pas faire des affaires avec les dictateurs. Ce sont des assassins. Ils ont tué des Américains. (...) J'ai honte », a affirmé John Hernandez, qui tenait une pancarte sur laquelle il était inscrit « Renvoyez Obama. »

Barack Obama a gagné l'État de la Floride lors de ses deux élections à la présidence en promettant d'assainir les relations diplomatiques avec Cuba.

Cet appui provient principalement de Cubano-Américains qui voyagent beaucoup entre les deux pays, ils le peuvent seulement depuis 2009, et de chefs d'entreprises qui sont maintenant plus ouverts à la levée de l'embargo.


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Huit enfants morts dans une tuerie à l'arme blanche en Australie

Huit enfants ont été tués et une femme a été blessée dans l'État du Queensland dans le nord de l'Australie, a annoncé vendredi la police australienne, dans ce que les médias présentent comme une tuerie à l'arme blanche.

Les Australiens sont toujours sous le choc de la prise d'otages dans un café du centre de Sydney qui s'est soldée mardi matin par la mort de trois personnes, dont l'assaillant.

Dans un communiqué, la police du Queensland dit avoir été appelée juste avant midi dans une maison de Manoora, dans la banlieue de Cairns, en raison de la présence d'une femme grièvement blessée.

En examinant les lieux, ils ont découvert les cadavres de huit enfants âgés de 18 mois à 15 ans.

La femme blessée, âgée de 34 ans, a été prise en charge par des équipes médicales et elle collabore à l'enquête, a dit la police, qui s'est efforcée de rassurer la population.

« Il n'y a pas de raison de s'inquiéter, si ce n'est qu'il s'agit d'un événement tragique, tragique. La situation est bien maîtrisée pour le moment et personne d'autre ne devrait avoir la moindre inquiétude », a dit un responsable de la police, Bruno Asnicar, à la presse.

La police a dit ignorer si les enfants appartenaient à la même famille, quel était leur rapport avec la femme blessée et si cette dernière est impliquée dans leur mort.

Selon les médias australiens, le quartier où ont été retrouvés les cadavres des enfants est connu pour sa forte criminalité.


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