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Assad pose ses conditions pour la conférence de Genève 2

Written By Unknown on Kamis, 31 Oktober 2013 | 16.05

Lors de sa rencontre mercredi avec Lakhdar Brahimi, l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, le président syrien Bachar Al-Assad a insisté sur son refus de toute ingérence internationale lors de la conférence de Genève 2.

« Le peuple syrien est la seule partie à avoir le droit de décider de l'avenir de son pays. Toute solution ou accord doit avoir l'aval des Syriens et refléter leur volonté, loin des ingérences extérieures », a déclaré M. Assad.

M. Assad pose comme condition l'arrêt de l'aide aux rebelles par certains pays de la région.

« La réussite de n'importe quelle solution politique passe par l'arrêt du soutien aux groupes terroristes, par une pression sur les pays qui facilitent le passage des terroristes, qui leur offrent argent, armes et soutien logistique », a-t-il indiqué.

Le président syrien accuse l'Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie et certains pays occidentaux de fournir armes et fonds aux rebelles.

Selon l'agence officielle Sana, M. Brahimi a souligné que « les efforts déployés en vue de la tenue de la conférence de Genève se concentr[aient] sur la façon de permettre aux Syriens de se réunir et de se mettre d'accord le plus tôt possible sur une solution à la crise ».

L'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe est revenu à Damas après un an d'absence, lundi dernier. Il tentera de mettre de l'huile dans les rouages afin que la conférence de paix, dite de Genève 2, se tienne en novembre prochain. Elle a pour objectif de résoudre le conflit syrien, qui a fait plus de 100 000 morts jusqu'à maintenant, selon l'ONU.

Avant de s'entretenir avec le président syrien, M. Brahimi avait rencontré des membres de l'opposition et le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem. L'envoyé spécial de l'ONU s'était auparavant rendu en Iran, en Turquie, en Égypte, en Irak et au Qatar pour chercher l'adhésion de ces pays, impliqués dans le conflit syrien.

Dans cette tournée, M. Brahimi ne s'est pas rendu en Arabie saoudite, pourtant très impliquée dans cette crise. Le royaume wahabite est hostile à la conférence de paix de Genève, car selon lui, elle donne la part belle au régime de Damas et permet à son ennemi, l'Iran, de participer aux discussions.

Cessez-le-feu temporaire entre les deux parties

Un accord entre le gouvernement syrien et les rebelles a permis, mardi, l'évacuation d'environ 1800 civils de la ville de Mouadamiya, près de Damas. C'est un rare cessez-le-feu entre les belligérants qui a permis de mener à bien l'opération. Toutefois, des milliers de personnes restent encore bloquées dans la banlieue assiégée par les forces du régime de Bachar Al-Assad. Selon les rebelles, des milliers d'habitants risqueraient la famine. Damas accuse plutôt les combattants de l'opposition de retenir les habitants en otages.

Le régime reprend l'initiative

Reprenant du poil de la bête depuis qu'il a accepté la destruction de son arsenal d'armes chimiques, le régime syrien a signifié qu'il ne participera pas à cette conférence à n'importe quel prix.

Le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem a déclaré que son pays participera « à Genève 2 sur la base du droit exclusif du peuple syrien à décider de son avenir politique, à choisir ses dirigeants, et sur le refus de toute forme d'intervention extérieure ».

« Le dialogue se fera entre Syriens », a-t-il insisté.

La déclaration de M. Mouallem est une réponse au groupe des « Amis de la Syrie », qui a déclaré que M. Al-Assad n'aurait « aucun rôle » dans le futur gouvernement syrien.

Lakhdar Brahimi est allé dans le même sens que le ministre syrien, affirmant être venu à Damas pour préparer « une conférence pour le dialogue entre les parties syriennes ». Il a ajouté que « seuls les Syriens décideront de l'avenir de la Syrie ».

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient

Un accord inutile?

L'accord qui résultera de la conférence pourrait s'avérer inutile puisque plusieurs groupes de l'opposition n'y participeront pas. Certaines factions de l'opposition ont même menacé ceux qui prendraient part à Genève 2 de les faire comparaître devant « [leurs] tribunaux ».

De plus, l'Arabie saoudite, un allié de l'opposition au régime Al-Assad, met de la pression à ceux-ci pour qu'ils ne participent pas à la conférence.

Par ailleurs, la Coalition nationale de l'opposition a indiqué qu'elle se prononcera sur sa participation à la conférence Genève 2 après sa réunion du 9 novembre.

La conférence de Genève 2 pourrait avoir lieu le 23 novembre, mais cette date n'a pas été confirmée par tous les acteurs qui y participeront.


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Incursion derrière les lignes durégime en Syrie

REPORTAGE DE MARIE-ÈVE BÉDARD - En entrant dans la ville de Hataytet Turrkman, une petite ville en banlieue de Damas dans la Ghouta orientale, on ne constate que désolation et destruction. La ville a été reprise il y a peu de temps par les forces syriennes, qui ont permis à Radio-Canada de faire une rare incursion derrière les lignes du régime.

Difficile d'imaginer qui que ce soit vivant dans ce qui semble maintenant une ville fantôme. C'est pourtant ici que nous rencontrons Mohammed Ali.

Mohammed affirme que des forces de l'Armée syrienne libre, un groupe d'opposants armés au régime, se sont emparés de la ville soudainement. Ils ont demandé qu'ils se joignent à eux, mais il a refusé. « Je n'ai pas pris les armes ou joint leur administration. Je leur ai dit que mes jambes me faisaient souffrir, que je n'étais qu'un bon à rien », affirme-t-il.

Mohammed n'est pas parti, pas même quand l'armée de Bachar Al-Assad a lancé l'assaut pour évincer les rebelles armés qui s'étaient installés fermement.

Des images filmées par l'armée syrienne montrent une bataille intense qui a duré 48 heures.

Quelques heures à peine après la fin des affrontements, Bassem, qui dirigent un escadron de char d'assaut, raconte fièrement la bataille. « Nous avons fait face à de la résistance. Ils avaient beaucoup d'armes, vous voyez l'ampleur de la destruction, mais ils n'ont pas pu rivaliser avec l'armée syrienne », lance-t-il.

Certains des jeunes soldats rencontrés fêtent la victoire avec un peu trop d'enthousiasme au goût de leur commandant.

Le reportage de Marie-Eve Bédard

L'armée syrienne affirme avoir tué une centaine de rebelles et blessé la moitié des quelque 300 combattants qui lui faisaient face. Selon les autorités, ils appartenaient au Front Al-Nosra et à l'Armée syrienne libre. Des informations que nous n'avons pas pu vérifier de façon indépendante.

L'armée syrienne considère que la reprise de la ville est une victoire importante dans la lutte pour le contrôle des banlieues. Hataytet Turrkman est située à quelques kilomètres à peine de l'aéroport international de Damas.

Pour le commandant de l'opération, c'est autant une question de stratégie que de perception. « Ils essaient de couper la route de l'aéroport et de projeter une image négative de la situation à Damas, mais quand les visiteurs emprunteront la route de l'aéroport vers la ville, ils verront une réalité qui est différente de ce que projettent les terroristes de Al-Nosra et leurs appuis étrangers », dit-il.

Le drapeau syrien à deux étoiles flotte de nouveau à Hatayteh Turrkman et le soldat de l'armée syrienne passe à une autre bataille plus loin dans les banlieues.

Pour Mohammed, c'est une bonne chose. Le calme est revenu. Pour lui et son petit-fils, il espère que ce soit pour de bon.


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Poutine évince Obama dans la liste des plus puissants selon Forbes

C'est Vladimir Poutine qui se hisse, cette année, en tête du classement des 72 personnes les plus puissantes et les plus influentes au monde, tel qu'établi par le magazine américain Forbes. Le président russe a ainsi supplanté le président américain Barack Obama en raison, dit Forbes, de son rôle dans la crise syrienne.

« Poutine a solidifié son contrôle sur la Russie, et tous ceux qui ont regardé le jeu d'échecs autour de la Syrie ont une idée claire du glissement de pouvoir vers Poutine sur la scène internationale. » — L'équipe éditoriale du magazine américain Forbes

Depuis la création de ce classement, en 2009, Barack Obama avait toujours figuré en tête de liste, à l'exception de l'année 2010.

Au troisième rang du classement 2013, le président chinois Xi Jinping. Au quatrième, surprise! Le pape François, qui « a insufflé une nouvelle énergie à la plus grande religion du monde et ses 1,2 milliard de fidèles », d'après l'équipe du magazine Forbes.

En cinquième place, on retrouve la chancelière allemande Angela Merkel qui fait partie des neuf femmes apparaissant à ce classement ne comptant que 12 % de femmes. Une disproportion saisissante considérant que les femmes forment la moitié des 7,1 milliards d'habitants de la planète.

Forbes a identifié 17 chefs d'États et de gouvernements, 27 présidents directeurs généraux d'entreprises et 12 entrepreneurs, notamment, dans son répertoire des personnes ayant fait preuve de l'influence la plus considérable.

Dans son classement, le magazine tient compte des ressources dont disposent ces personnalités. Il y a les philantropes richissimes tels que Warren Buffett (13e), l'ancien maire de New York Michael Bloomberg (29e) ainsi que l'homme le plus riche du continent africain, l'entrepreneur nigerian Aliko Dangote (64e).


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L'armée congolaise affirme mater les rebelles

Le récit de Sophie Langlois

Le gouvernement et les forces de l'ONU affirment avoir eu raison de la rébellion qui sévit dans la région depuis un an et demi. Les Congolais sont en liesse dans les villes libérées, mais les combats ne sont pas terminés pour autant.

L'armée congolaise aurait repris le contrôle, mercredi, de Bunagana, dernière place forte et fief politique des rebelles du groupe M23.

Un porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a indiqué que Bunagana, située à la frontière avec l'Ouganda, « est totalement sous notre contrôle », poussant les rebelles à se réfugier dans les collines alentour ou en Ouganda.

Après Bunagana, l'armée vise les derniers bastions du M23 situés à quelques kilomètres dans les collines verdoyantes de Chanzu, Mbuzi et Runyonyi.

Par ailleurs, Bertrand Bisimwa, le leader de la faction civile du M23, aurait pris la direction de la capitale ougandaise, Kampala, à la demande d'un médiateur qui tente de mettre fin à cette rébellion qui dure depuis 18 mois.

Le porte-parole du gouvernement congolais, M. Mende, a demandé à l'Ouganda de livrer M. Bisimwa aux autorités congolaises.

L'Ouganda tente, sans succès, de négocier la fin des hostilités entre les rebelles du M23 et le gouvernement congolais depuis décembre. Les négociations ont de nouveau été suspendues plus tôt ce mois-ci, et les combats ont repris presque immédiatement.

Flot de réfugiés

Plus de 10 000 Congolais ont traversé la frontière vers l'Ouganda pour échapper à la reprise des combats entre l'armée et les rebelles du groupe M23.

Une porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) en Ouganda, Lucy Beck, a déclaré, mercredi, que la plupart des réfugiés sont des femmes et des enfants, dont certains ont porté leur bétail et leurs biens précieux de l'autre côté de la frontière.

Joint par Radio-Canada, un responsable de Médecins sans frontières (MSF) abonde dans le même sens.

« Encore aujourd'hui, on entendait de fortes explosions et donc on continue d'assister à des déplacements de population. On s'est déplacés dans la région et on assiste à des déplacements de plusieurs milliers de personnes qui fuient les zones », a expliqué Christophe Biteau.

Entre temps, un obus est tombé à 200 mètres de l'hôpital de MSF à Rutshuru. Les 300 lits de l'établissement ont été envahis par plus de 3000 villageois en fuite, ce nombre inclurait une vingtaine de femmes violées et des enfants seuls.

Depuis la reprise de la rébellion dans l'est du Congo, il y a un an et demi, plus de 800 000 Congolais ont fui leur village.


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Rare cessez-le-feu pour évacuer des civils syriens

Written By Unknown on Rabu, 30 Oktober 2013 | 16.06

Un accord entre le gouvernement syrien et les rebelles a permis, mardi, l'évacuation d'environ 1800 civils de la ville de Mouadamiya, près de Damas.

Des hommes, femmes et enfants désespérés ont prudemment traversé une zone interdite en temps normal. Des travailleurs du Croissant-Rouge ont aussi aidé à transporter des malades.

C'est un rare cessez-le-feu entre les belligérants qui a permis de mener à bien l'opération. Toutefois, des milliers de personnes restent encore bloquées dans la banlieue assiégée par les forces du régime de Bachar Al-Assad.

Selon les rebelles, des milliers d'habitants risqueraient la famine. Damas accuse plutôt les combattants de l'opposition de retenir les habitants en otages.

L'évacuation de mardi était la troisième du genre dans cette banlieue à l'ouest de la capitale. En août, 3000 femmes et enfants en avaient été évacués.

La paix est-elle possible?

Pendant ce temps, l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe est revenu à Damas après un an d'absence. Il tentera de mettre de l'huile dans les rouages afin que la conférence de paix, dite de Genève 2, se tienne.

M. Brahimi doit rencontrer le président syrien Bachar Al-Assad, mercredi. Auparavant, il a rencontré des membres de l'opposition et le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem.

Avant d'arriver à Damas, M. Brahimi s'était rendu en Iran, en Turquie, en Égypte, en Irak et au Qatar pour chercher l'adhésion de ces pays, impliqués dans le conflit syrien, à la conférence de Genève 2.

Dans cette tournée, M. Brahimi ne s'est pas rendu en Arabie saoudite, pourtant très impliquée dans cette crise.

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient

Reprenant du poil de la bête depuis qu'il a accepté la destruction de son arsenal d'armes chimiques, le régime syrien montre qu'il ne participera pas à cette conférence à n'importe quel prix.

Le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallam a déclaré que son pays participera « à Genève 2 sur la base du droit exclusif du peuple syrien à décider de son avenir politique, à choisir ses dirigeants et sur le refus de toute forme d'intervention extérieure ».

« Le dialogue se fera entre Syriens », a-t-il insisté.

La déclaration de M. Mouallam est une réponse au groupe des « Amis de la Syrie », qui a déclaré que M. Assad n'aurait « aucun rôle » dans le futur gouvernement syrien.

Lakhdar Brahimi est allé dans le même sens que le ministre syrien, affirmant être venu à Damas pour préparer « une conférence pour le dialogue entre les parties syriennes ». Il a ajouté que « seuls les Syriens décideront de l'avenir de la Syrie ».

« Somalisation »

Dans une entrevue à l'hebdomadaire Jeune Afrique, M. Brahimi déclarait qu'en l'absence d'un accord politique la Syrie risque « une sorte de "somalisation". Plus durable et encore plus profonde que ce que nous avons pu voir en Somalie ».

Après les déclarations de M. Brahimi, la Coalition nationale de l'opposition syrienne a réaffirmé que « le réel problème est le régime d'Assad et qu'il ne peut pas faire partie de la solution ».

Le régime cherche à « faire perdurer le conflit [...] pour maintenir indéfiniment [son] pouvoir », a-t-elle dénoncé, appelant toutes les parties, dont M. Brahimi, à « faire pression sur le régime » pour le « contraindre à accepter les demandes du peuple syrien ».

Par ailleurs, la Coalition nationale de l'opposition a indiqué qu'elle se prononcera sur sa participation à la conférence Genève 2 après sa réunion du 9 novembre.

La conférence de Genève 2 pourrait avoir lieu le 23 novembre, mais cette date n'a pas été confirmée par tous les acteurs qui y participeront.


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Les Frères musulmans toujours sous pression

Les autorités égyptiennes ont procédé à l'arrestation d'un chef de file des Frères musulmans, Essam El-Arian, nouvel épisode de la répression menée par le gouvernement contre les islamistes, indique une source au ministère de l'Intérieur, mercredi.

« Oui, il a été arrêté et des précisions seront bientôt rendues publiques », a dit cette source.

Erian, vice-président du Parti liberté et justice (PLJ), émanation de la confrérie, a été appréhendé dans une résidence du quartier du Nouveau Caire où il se cachait, précise l'agence de presse MENA.

La presse locale a publié une photo décrite comme prise au moment de son arrestation et montrant Erian souriant debout à côté d'un lit avec deux duvets.

La confrérie a été interdite par la justice au mois de septembre et ses avoirs financiers ont été saisis, le gouvernement affirmant que l'organisation incitait à la violence et au terrorisme.

L'Égypte, entre révolution populaire et pouvoir militaire

Procès ajourné

Le procès de Mohamed Badie, le leader des Frères musulmans égyptiens, et de ses adjoints Kaïrat Al-Chater et Rachad Bayoumi, a été ajourné, mardi, en raison de la « gêne » qu'il inspire au tribunal.

Le juge Mohamed Amin Fahmi Al-Karmouti, qui l'a annoncé à l'ouverture des audiences, a remis l'affaire à une autre juridiction.

Le procès entre dans le cadre de la campagne de répression menée contre la confrérie depuis le 3 juillet, date à laquelle le président Mohamed Morsi, qui en est issu, a été déposé par l'armée.

Plusieurs centaines de ses partisans ont été tués et 2000 autres ont été arrêtés, dont Mohamed Morsi lui-même.

Mohamed Badie et ses adjoints sont poursuivis pour incitation au meurtre dans le cadre de l'enquête sur les affrontements qui ont fait neuf morts et 91 blessés, le 30 juin, aux abords du siège cairote de la confrérie.

Des centaines de milliers d'Égyptiens étaient alors descendus dans les rues pour réclamer la démission de Mohamed Morsi.

« La Cour a décidé [...] de se décharger de l'affaire en raison de sa gêne », a déclaré, mardi, le juge Mohamed Amin Fahmi Al-Karmouti, sans autres explications.

Aucun des prévenus n'a assisté à l'audience. Le magistrat a invité le parquet à demander au ministre de la Justice de s'assurer de leur présence lors de la prochaine audience.

Mohamed Morsi, premier chef de l'État démocratiquement élu en Égypte, doit quant à lui comparaître lundi. Il est également poursuivi pour incitation au meurtre.

Reuters


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La NSA aurait espionné des millions d'appels téléphoniques en Espagne

Written By Unknown on Selasa, 29 Oktober 2013 | 16.06

Les explications de François Brousseau

L'Agence nationale de sécurité (NSA) des États-Unis aurait épié 60 millions d'appels téléphoniques placés en Espagne en l'espace de seulement un mois, rapporte le quotidien El Mundo.

La semaine dernière, le quotidien français Le Monde y allait d'allégations similaires en France pendant que le magazine allemand Der Spiegel affirmait que la NSA avait placé sous écoute un téléphone portable utilisé par la chancelière Angela Merkel. Les leaders du Mexique et du Brésil auraient aussi été espionnés.

El Mundo affirme que la NSA a surveillé la durée de ces appels et les numéros impliqués, mais non leur contenu. Le quotidien ajoute que la NSA aurait aussi été en mesure d'épier les courriels et les textos des usagers.

Le document consulté par El Mundo aurait été coulé par Edward Snowden, l'ancien sous-traitant de la NSA recherché par les États-Unis, mais à qui la Russie a accordé l'asile.

Tout comme cela était le cas pour l'article publié par Le Monde, le texte d'El Mundo est cosigné par Glenn Greenwald, le journaliste britannique qui a été le premier à étaler au grand jour le programme de la NSA. El Mundo dit avoir conclu avec M. Greenwald un accord d'exclusivité concernant les documents qui touchent l'Espagne.

L'ambassadeur des États-Unis en Espagne, James Costos, a rencontré des dirigeants du ministère espagnol des Affaires étrangères pendant 45 minutes, lundi.

Des « pratiques inappropriées », dit Madrid

Le ministère a publié un communiqué dans lequel il affirme avoir prévenu les États-Unis que de telles pratiques, « si elles sont vraies, sont inappropriées et inacceptables entre alliés ».

Le plus important quotidien du pays, El Pais, citait la semaine dernière des dirigeants espagnols anonymes selon qui des documents obtenus par Snowden démontrent que la NSA a épié les appels téléphoniques, les textos et les courriels de millions d'Espagnols, en plus de placer sous écoute de nombreux membres du gouvernement.

Du plomb dans l'aile de l'accord de libre-échange américano-européen?

Par ailleurs, lundi, des dirigeants de l'Union européenne en visite à Washington ont prévenu que ces allégations d'espionnage pourraient avoir un impact sur la négociation d'un accord de libre-échange entre les États-Unis et l'Europe.

Le président du Comité des affaires étrangères du Parlement européen, Elmar Brok, qui dirige cette délégation, a déclaré aux journalistes que la collaboration antiterrorisme doit se poursuivre, mais que l'Europe doit être mieux respectée et protégée par des accords de protection des données qui seront négociés à même l'entente de libre-échange.

Il a prévenu que l'accord tout entier pourrait être touché si aucune entente n'est conclue.

Associated Press


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Afrique du Sud: G4S au cœur d’allégations de maltraitance de prisonniers

Le personnel d'une prison sud-africaine aurait administré des électrochocs en guise de punition à des détenus et leur aurait injecté des médicaments antipsychotiques, contre leur volonté, a rapporté un groupe d'enquête, lundi. Le gouvernement a promis de faire toute la lumière sur cette affaire.

Le centre correctionnel Mangaung, une prison à sécurité maximale, était géré par la firme de sécurité britannique G4S jusqu'à ce que le gouvernement sud-africain en prenne la responsabilité, plus tôt ce mois-ci, après un conflit de travail et des problèmes liés à la sécurité. G4S nie les allégations de mauvais traitements contre les prisonniers.

Le Wits Justice Project, qui enquête sur le système de justice criminelle en Afrique du Sud et qui fait partie du département de journalisme de l'Université du Witwatersrand, a compilé depuis un an les récits des prisonniers de Mangaung.

Plus de 30 détenus ont déclaré que les équipes de sécurité de la prison avaient administré des électrochocs sur des prisonniers « problématiques », et six gardiens de la prison ont corroboré ces allégations, a déclaré Ruth Hopkins, une journaliste d'enquête qui participe au projet.

Les détenus ont raconté que les gardiens « les emmenaient dans une cellule, verrouillaient la porte, leur enlevaient leurs vêtements, les installaient sur un cadre de lit en métal, versaient de l'eau et leur administraient des électrochocs », a rapporté Mme Hopkins.

Le Wits Justice Project affirme avoir des enregistrements audio où l'on entendrait un homme pleurer lors d'une séance d'électrochocs.

G4S se défend

Cinq détenus ont aussi fait des déclarations sous serment affirmant qu'ils avaient été forcés de prendre de puissants antipsychotiques, selon Mme Hopkins. Vingt autres détenus et une infirmière ont corroboré cette affirmation, a-t-elle indiqué.

La firme G4S s'est défendue en affirmant qu'elle ne tolérait pas l'usage d'une force excessive ou inappropriée contre les détenus de Mangaung.

« Les membres du personnel de G4S n'ont pas accès aux médicaments et n'en administrent pas », a ajouté l'entreprise de sécurité.

Associated Press

La Presse Canadienne


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L'Iran courtise les grandes pétrolières

L'Iran envisage de proposer, à des investisseurs internationaux, des accords lucratifs pour un montant de 100 milliards de dollars sur des sites d'exploitation pétrolière pour les trois prochaines années, rapporte le Financial Times, lundi.

Dans un article publié par le quotidien britannique, un conseiller du ministre iranien du Pétrole, Mehdi Hosseini, annonce que la République islamique envisage d'abandonner son système de « rachat » de contrat qui empêche les sociétés étrangères de prendre des positions sur les projets iraniens de développement.

Selon le conseiller Mehdi Hosseini, cette nouvelle disposition est un contrat « gagnant-gagnant » dont les détails seront présentés à Londres, en mars prochain.

L'Iran avait fait, la semaine passée, un geste en direction de ses anciens clients et avait annoncé être prête à réduire ses prix de vente si les sanctions imposées par les Occidentaux étaient assouplies.

La République islamique semblait prête à revenir sur un marché mondial beaucoup moins dépendant du pétrole qu'il ne l'était avant l'adoption des sanctions par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Les exportations de brut iranien ont été réduites de moitié depuis les sanctions imposées, à la mi-2012, par l'Union européenne et les États-Unis en réponse au programme nucléaire mené par le gouvernement de Téhéran.

Reuters

Élections en Iran


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Les Cubains prennent goût aux voyages

Les autorités cubaines ont annoncé, lundi, que le nombre de voyages à l'étranger des Cubains avait augmenté de 35 % depuis que le gouvernement a relâché les restrictions dans ce domaine, plus tôt cette année.

Le colonel Lamberto Fraga, un responsable du département de l'Immigration au sein du ministère de l'Intérieur, a indiqué que les Cubains avaient fait 226 877 voyages à l'étranger entre le 1er janvier et le 23 octobre 2013.

À la mi-janvier, le gouvernement a éliminé une exigence particulièrement contestée qui obligeait les Cubains à obtenir un « permis de sortie » pour voyager hors du pays.

Le colonel Fraga n'était pas en mesure de dire combien de voyages à l'étranger ont été effectués l'année précédente, avant la suspension du permis de sortie.

Il n'a pas non plus donné le nombre total de Cubains qui ont voyagé à l'étranger cette année, mais seulement le nombre de voyages.

Il a toutefois précisé que 24 000 Cubains avaient fait au moins deux voyages hors du pays cette année.

M. Fraga a indiqué que la principale destination des voyageurs cubains était les États-Unis, suivis du Mexique et de l'Espagne.

Associated Press

La Presse Canadienne


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Le Canada et l’entente des «Cinq yeux» sur l’espionnage

Written By Unknown on Senin, 28 Oktober 2013 | 16.05

Des experts en sécurité affirment que Stephen Harper n'est probablement pas écouté par l'Agence de renseignement américaine (NSA), contrairement à d'autres chefs de gouvernement dans le monde.

L'une des raisons qu'ils avancent est que le Canada fait partie d'un accord entre cinq pays nommés « Five eyes » [cinq yeux]. L'entente conclue entre le Canada, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, stipule que les cinq membres ne doivent pas faire d'espionnage entre eux, comme l'explique Wesley Wark, expert en sécurité, renseignement et terrorisme et professeur à l'Université d'Ottawa.

Ces cinq pays ont en commun d'être des démocraties à majorité anglo-saxonne. « Un club exclusif d'anglophones blancs » comme le décrit dans un rapport paru en 2012 le brigadier général à la retraite, James S. Cox, cité par le quotidien espagnol El Pais.

Les alliés vont probablement quand même à l'encontre de l'entente, parfois, et s'espionnent entre eux, mais ils le feraient surtout en période de crise ou s'ils ont des désaccords, disent les experts en sécurité.

En fait, ces pays, plutôt que de s'espionner, collaborent entre eux pour échanger des informations collectées sur des pays tiers. Leurs agences de sécurité travailleraient en étroite collaboration depuis plusieurs décennies puisque l'entente date de la Seconde Guerre mondiale. Elle se serait consolidée lors de la guerre froide et se serait encore renforcée après les attentats du 11 septembre 2001.

Et chacun dispose d'avantages qui peuvent être utiles aux autres. Les États-Unis disposent du plus gros budget et de la technologie la plus avancée. La Grande-Bretagne est un chef de fil en matière d'espionnage traditionnel, disent les experts, tandis que l'Australie est spécialiste de l'espionnage en Asie. Le Canada et la Nouvelle-Zélande, eux, peuvent fournir de bons espions qui font l'objet de moins de suspicion que ceux de leurs partenaires.

Selon des documents d'Edward Snowden cités par le quotidien britannique The Guardian jeudi soir, la NSA aurait espionné les conversations téléphoniques de 35 chefs d'État dans le monde, dont la chancelière allemande Angela Merkel. L'affaire a bousculé le sommet européen qui se tenait cette semaine à Bruxelles. 

En réaction à toutes ces révélations, les dirigeants européens ont décidé de demander des clarifications à Washington. Ils veulent aussi négocier avec les États-Unis d'ici la fin de l'année de nouvelles règles pour encadrer la surveillance.

Pas question cependant de sanctions envers les États-Unis. Les dirigeants européens ont profité de la dernière journée de leur sommet pour déclarer qu'un partenariat solide est, ultimement, plus important que la colère profonde engendrée par l'espionnage américain.


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Merkel espionnée : Obama savait depuis 2010, selon un média allemand

Le président des États-Unis, Barack Obama, savait depuis 2010 que la chancelière allemande Angela Merkel était sous écoute électronique, selon le journal allemand Bild am Sonntag.

Le chef de l'Agence de sécurité américaine (NSA), Keith Alexander, avait informé M. Obama d'une opération d'écoute des communications d'Angela Merkel en 2010, et le président a laissé cette opération se poursuivre par la suite, a déclaré un haut responsable des services de la NSA cité par le Bild am Sonntag.

Selon le journal, Obama voulait en fait être informé personnellement et en détails sur la chancelière allemande, qui a joué un rôle décisif dans la crise de la dette de la zone européenne et qui est considérée comme la dirigeante la plus puissante d'Europe.

Les spécialistes du renseignement américain pouvaient enregistrer les conversations d'Angela Merkel, mais aussi consulter les textos qu'elle envoyait quotidiennement à des dizaines de collaborateurs. Seule la ligne directe spécialement sécurisée de son bureau était hors de portée des espions américains, écrit Bild.

Samedi, c'était le journal Der Spiegel qui rapportait que le téléphone portable d'Angela Merkel avait été espionné dès 2002 par les Américains.

Et si la surveillance a bien commencé dès 2002, cela signifie que sous la présidence George W. Bush, les États-Unis visaient déjà Angela Merkel trois ans avant qu'elle ne devienne chancelière, alors qu'elle était chef de l'opposition.

Des excuses 

Barack Obama a présenté des excuses à Angela Merkel lorsque cette dernière l'a appelé mercredi pour réclamer des explications, écrit aussi Der Spiegel, citant une source dans le cabinet de la chancelière.

Par ailleurs, d'après l'édition dominicale de la Frankfurter Allgemeine Zeitung, le président américain a dit à la chancelière allemande qu'il n'avait pas connaissance de cette surveillance. Ni le cabinet d'Angela Merkel, ni la Maison-Blanche n'ont voulu commenter ces affirmations de la presse allemande.

L'Allemagne doit envoyer la semaine prochaine aux États-Unis une délégation chargée d'obtenir des explications.


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Tartous, une oasis de paix alaouite en Syrie

Le reportage de Marie-Ève Bédard

La ville portuaire de Tartous, ne correspond pas à l'image qu'on se fait de la Syrie en proie à une guerre civile sanglante depuis plus de deux ans. Les familles profitent des douceurs du bord de mer et la ville est émaillée de constructions plutôt que de ruines.

Les jeunes hommes passent leur journée de congé à fumer la chicha et les pères de famille à jouer avec leurs enfants plutôt qu'à se battre comme bon nombre de leurs compatriotes ailleurs au pays.

Tartous est aussi bien entourée par l'armée. Le port, un point stratégique, est le deuxième port commercial au pays. Et c'est ici que la Russie, une alliée indéfectible de la Syrie, mouille sa seule flotte de navires militaires à l'extérieur de l'ancienne Union soviétique.

Comme toutes les personnes rencontrées à Tartous, Ahmed Ghanem, historien, décrit le conflit comme une lutte entre les forces gouvernementales et des groupes terroristes commandités par des puissances extérieures. Il croit que c'est l'histoire même de la ville, porte d'entrée de la Syrie à travers les âges, qui empêche les combats d'atteindre Tartous.

« Les banlieues de Damas et Alep sont traditionnellement plus conservatrices, Tartous est à l'opposé de ça. Quand les groupes extrémistes sont arrivés là-bas, ils ont trouvé un climat propice pour s'établir et progresser mais ici, c'est impossible », dit Ahmed Ghanem.

La population de Tartous est majoritairement alaouite, la minorité religieuse à laquelle appartient le président Bachar Al-Assad. La loyauté des habitants au régime ne fait pas de doute.

Près d'un million de Syriens sont venus à Tartous prendre congé des combats et des bombardements constants. Selon les autorités locales, la population de la ville et des régions avoisinantes a plus que doublé. Selon toutes les apparences, Tartous est une oasis de paix.

Mais la Ville envoie des milliers de ses jeunes hommes au front se battre dans les rangs de l'armée de Bachar Al-Assad et partout en ville on rend hommage à ceux qui n'en reviendront pas.

Leurs photos placardées un peu partout dans la ville illustrent ce qui est moins souvent rapporté quand on parle de plus de 115 000 victimes du conflit syrien: les pertes de l'armée sont importantes. Quelque 500 visages ornent un mur que l'on a baptisé le mur des martyrs, ils ne représentent qu'une fraction des soldats morts au combat.

Impossible d'obtenir le nombre exact de soldats morts dans le conflit, mais selon l'Obsersatoire syrien des droits de l'homme, un peu plus de 27 000 soldats de l'armée régulière ont payé de leur vie.

Dans cette ville clairement rangée du côté du régime syrien, ces pertes humaines n'ébranlent pas la certitude d'une victoire que les résidents croient prochaine et nécessaire.

D'après un reportage de Marie-Ève Bédard


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Le médecin de Michael Jackson libéré de prison

Le médecin de Michael Jackson a recouvré sa liberté, tôt lundi matin, après avoir passé deux ans derrière les barreaux pour homicide involontaire.

Le Dr Conrad Murray a été libéré après avoir purgé la moitié de la peine de quatre ans de prison dont il a écopé en novembre 2011 pour la mort du chanteur, décédé deux ans plus tôt, le 25 juillet 2009.

Plus de détails à venir...


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Des Saoudiennes défient la loi et prennent le volant

Written By Unknown on Minggu, 27 Oktober 2013 | 16.05

Le reportage de Marie-Claude Guay

Quelques femmes saoudiennes ont bravé la loi qui leur interdit de conduire en se filmant samedi au volant de leur voiture dans le cadre d'une campagne visant à accorder plus de droits aux femmes du royaume.

Cinq vidéos datées du 26 octobre et filmées a priori à Riyad, Djeddah et dans l'oasis d'Al-Ahsa ont déjà été diffusées sans qu'il ne soit possible de vérifier les conditions
d'enregistrement. D'autres photos et vidéos devaient être publiées dans le courant de la journée sur des sites de partage en ligne, a déclaré un des organisateurs du mouvement.

Selon les responsables de cette campagne, certaines femmes auraient reçu des coups de téléphone d'intimidation de la part d'hommes se présentant comme fonctionnaires au ministère de l'Intérieur.

La police a par ailleurs mis en place des barrages routiers dans certains quartiers de Riyad, et les patrouilles policières dans les rues de la capitale semblaient plus importantes qu'en un samedi normal, rapportent des journalistes de Reuters.

La question des droits des femmes est particulièrement sensible en Arabie saoudite, strictement wahhabite, où les femmes sont sous l'autorité d'un parent masculin, appelé leur « gardien », qui peut les empêcher de voyager à l'étranger, d'obtenir un emploi ou d'ouvrir un compte en banque.

Le roi Abdallah, au pouvoir depuis 2005, a mis en oeuvre quelques réformes prudentes portant notamment sur l'accès des femmes à l'éducation ou à l'emploi. En février dernier, il a fait entrer pour la première fois 30 femmes au Conseil de la Choura, une assemblée consultative non élue formée de 150 membres. 

Mais il prend garde de ne pas froisser le clergé ultraconservateur.

Vendredi, lors des grandes prières hebdomadaires, des appels ont été lancés pour conseiller aux femmes de rester chez elles.

Les manifestations sont illégales en Arabie saoudite, et les revendications publiques de changement politique ou social sont traditionnellement interprétées comme une remise en cause intolérable de l'autorité de la famille régnante.

Aussi les organisateurs du mouvement de samedi, qui n'ont pas appelé à des manifestations ou à la mise en place de cortèges de voitures conduites par des femmes, ont-ils pris le soin de préciser qu'il ne s'agissait pas d'une contestation politique.

Ils ont reçu l'appui de trois femmes siégeant au Conseil de la Choura, qui ont proposé il y a deux semaines que le ministère du Transport étudie la possibilité d'autoriser les femmes à conduire. Parmi les arguments avancés, le coût financier pour les familles saoudiennes obligées d'employer un chauffeur à plein temps.

Reuters


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Washington:des manifestants dénoncent l'espionnage de la NSA

Des manifestants se sont rassemblés samedi en nombre au pied du Capitole à Washington pour protester contre les programmes de surveillance des télécommunications mis en oeuvre par la National Security Agency (NSA), une des agences de renseignement américaines.

La foule a brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire par exemple « Arrêtez l'espionnage de masse », « Merci Edward Snowden », allusion à l'homme à l'origine de la révélation de ces pratiques, ou encore « Débranchez Big Brother ».

Selon les organisateurs, plus de 2000 personnes ont participé à la manifestation. La police n'a pas donné de chiffres.

Des militants de gauche ont côtoyé des conservateurs du Tea Party, unis dans la dénonciation de ce qu'ils qualifient d'espionnage des Américains par l'État fédéral.

« Je me considère comme un conservateur et aucun conservateur ne veut que son gouvernement collecte des informations à son sujet, les conserve et les utilise », expliquait Michael Greene, un participant.

Une autre manifestante, Jennifer Wynne, a déclaré: « Ces derniers mois, on a appris tellement de choses au sujet des atteintes [à la vie privée], de l'absence totale de contrôle et de la surveillance massive du moindre détail de nos vies. Et nous devons dire aux élus du Congrès qu'ils doivent faire quelque chose. »

L'événement était organisé par une alliance d'une centaine d'associations et de sociétés baptisée « Stop Watching Us » (« Arrêtez de nous surveiller »). Parmi ces organisations figurent l'American Civil Liberties Union (ACLU), l'Electronic Frontier Foundation, Occupy Wall Street New York ou encore le parti libertarien.

Les 12 ans du Patriot Act

Cette alliance réclame une réforme du Patriot Act, qui définit le cadre juridique permettant à la NSA de surveiller les télécommunications. L'ampleur de cette surveillance à travers le monde a été révélée par Edward Snowden, ancien consultant des services secrets américains, aujourd'hui réfugié en Russie. Il est recherché pour espionnage par les États-Unis.

Les détracteurs de la NSA craignent que cette surveillance ne s'exerce pas seulement dans les pays étrangers mais qu'elle concerne aussi les communications téléphoniques et via Internet aux États-Unis.

La journée de samedi marquait le 12e anniversaire de l'adoption du Patriot Act, quelques semaines seulement après les attentats du 11 septembre 2001.

« Nous appelons le Congrès à agir immédiatement pour mettre fin à cette surveillance et pour fournir un exposé public et complet des programmes de collecte des données de la NSA et du FBI », écrit « Stop Watching US » dans une lettre adressée aux élus du Congrès publiée sur Internet.

« Nos représentants au Congrès disent qu'il ne s'agit pas de surveillance. Ils se trompent », a pour sa part déclaré Edward Snowden dans un communiqué avant la manifestation devant le Capitole.

L'administration Obama et de nombreux parlementaires défendent les programmes de la NSA, qu'ils jugent essentiels pour la sécurité des États-Unis et la mise au jour d'éventuels projets d'attentats. Ils affirment en outre que ces programmes sont soigneusement contrôlés par le Congrès et la justice.

Reuters


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Les États-Unis espionnaient Merkel dès 2002, selon Der Spiegel

Les États-Unis pourraient avoir espionné le téléphone d'Angela Merkel pendant plus de 10 ans, rapporte samedi la presse allemande, selon laquelle Barack Obama a assuré à la chancelière d'Allemagne qu'il aurait empêché ces pratiques s'il en avait eu connaissance.

De précédents articles de presse évoquant la surveillance du téléphone d'Angela Merkel par la National Security Agency (NSA) ont suscité l'indignation en Allemagne et l'ambassadeur américain à Berlin a été convoqué jeudi par le ministre des Affaires étrangères.

Der Spiegel rapporte samedi que le téléphone portable d'Angela Merkel a été placé dès 2002 sur une liste établie par un service spécial de la NSA, le Special Collection Service (SCS). Il y figurait sous le code « GE Chancellor Merkel » et s'y trouvait toujours dans les semaines qui ont précédé la visite de Barack Obama à Berlin en juin.

Dans un document du SCS cité par le magazine, la NSA dit disposer d'une « antenne d'espionnage non recensée légalement » au sein de l'ambassade des États-Unis à Berlin. La mise au jour de cette antenne « nuirait gravement aux relations des États-Unis avec un autre gouvernement », est-il écrit.

À partir de cette antenne, des agents de la NSA et de la CIA surveillaient les communications dans le quartier des ministères dans la capitale allemande à l'aide de matériel de haute technologie.

Excuses d'Obama

Citant un document secret datant de 2010, Der Spiegel ajoute que de telles antennes existent dans environ 80 endroits à travers le monde, notamment à Paris, Madrid, Rome, Prague, Genève et Francfort.

Le magazine souligne qu'il ne lui est pas possible de déterminer si le SCS enregistrait les conversations ou se contentait de collecter les données de connexion.

Barack Obama a présenté des excuses à Angela Merkel lorsque cette dernière l'a appelé mercredi pour réclamer des explications, écrit Der Spiegel, citant une source dans le cabinet de la chancelière.

D'après l'édition dominicale de la Frankfurter Allgemeine Zeitung, le président américain a dit à la chancelière allemande qu'il n'avait pas connaissance de cette surveillance.

Le cabinet d'Angela Merkel et la Maison-Blanche ont refusé de commenter ces affirmations de la presse allemande.

L'Allemagne va envoyer les chefs de ses services de renseignement la semaine prochaine aux États-Unis pour tenter d'obtenir des éclaircissements au sujet de la surveillance du téléphone d'Angela Merkel.

Après les premières révélations sur les pratiques de la NSA à travers le monde sur la base de documents fournis par l'ancien consultant des services secrets américains Edward Snowden, le gouvernement allemand avait déclaré en août que les États-Unis avaient fourni les garanties suffisantes sur le fait qu'ils respectaient le droit allemand.

Reuters


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La Géorgie se choisit un nouveau président

La Géorgie élit un nouveau président dimanche, un scrutin qui clôt 10 ans de pouvoir de Mikheïl Saakachvili et représente aussi un test pour le Rêve géorgien, la coalition du premier ministre Bidzina Ivanichvili qui cohabite difficilement avec le président depuis sa victoire aux législatives de l'an dernier.

Le favori pour succéder à Mikheïl Saakachvili, qui n'est pas autorisé par la constitution à se représenter, est Georgy Margvelachvili, un philosophe de 44 ans, qui fait partie du gouvernement constitué par le premier ministre après sa victoire aux législatives d'octobre 2012.

Un point préoccupe les Géorgiens : l'intention affichée par le premier ministre Bidzina Ivanichvili de démissionner après le vote de dimanche.

Bidzina Ivanichvili, 57 ans, domine la politique géorgienne depuis son retrait des affaires et son entrée en politique il y a deux ans. Cet homme d'affaires milliardaire très hostile au chef de l'État sortant dit qu'il aura mené à bien sa mission une fois le président Saakachvili parti.

D'après un sondage réalisé fin août-début septembre par l'Institut national américain démocrate (NDI), plus de 70 % des Géorgiens désapprouvent la décision du premier ministre de quitter la direction du gouvernement.

À l'issue du scrutin présidentiel, entreront en vigueur un certain nombre de changements constitutionnels qui feront basculer l'équilibre du pouvoir de la présidence vers le
gouvernement et le parlement. Le choix du prochain premier ministre pour succéder à Bidzina Ivanichvili sera donc très important.

« Ce n'est pas qu'une élection présidentielle, c'est aussi un changement majeur dans le système politique en Géorgie. » — Helen Khochtaria, analyste politique

« L'intention du premier ministre de quitter ses fonctions après l'élection suscite plus de questions qu'elle n'apporte de réponses sur qui sera le chef de file dans cette coalition très agitée », explique Helen Khochtaria, analyste politique.

L'arrestation de plusieurs anciens ministres, et notamment de l'ancien premier ministre Vano Merabichvili, et de dizaines d'autres responsables, a suscité des inquiétudes à l'étranger.

Deux ministres européens, le Suédois Carl Bildt et le Polonais Radoslaw Sikorski, ont dit craindre de voir Ivanichvili chercher à se venger et à poursuivre en justice Saakachvili, qui a bloqué pendant plusieurs mois les décisions du gouvernement.

Le premier ministre a tenté d'apaiser les esprits en promettant qu'il ne chercherait pas à obtenir l'incarcération de Mikheïl Saakachvili, dont l'immunité présidentielle tombera après le scrutin.

À la frontière de deux empires

Avec la construction d'oléoducs acheminant le pétrole de la mer Caspienne vers l'Europe en contournant la Russie, la Géorgie revêt une importance stratégique à la fois pour Moscou, l'ancien tuteur, et les pays de l'Union européenne.

Sous Mikheïl Saakachvili, le pays caucasien de 4,5 millions d'habitants a pris ses distances avec le voisin russe - il a livré et perdu une guerre éclair contre la puissante armée russe à l'été 2008 - et forgé une alliance étroite avec les États-Unis. La Géorgie a manifesté l'intention d'entrer dans l'OTAN, une perspective qui reste toutefois éloignée.

Georgy Margvelachvili, nommé ministre de l'Éducation après les législatives de 2012 et vice-premier ministre depuis février 2013, a dit vouloir continuer à consolider les liens avec à la fois la Russie et les Occidentaux.

Deuxième tour probable

Deux autres candidats briguent les suffrages des Géorgiens : David Bakradzé, membre du Mouvement national uni du président sortant, et Nino Bourjanadzé, qui a participé à la « révolution des roses » de 2003 qui a porté Mikheïl Saakachvili au pouvoir.

Selon le sondage NDI, Georgy Margvelachvili devrait arriver en tête avec 39 % des voix, devant David Bakradzé (18 %) et Nino Bourjanadzé (13 %), ce qui laisse présager un second tour.

Certains analystes pensent que la démission annoncée de Bidzina Ivanichvili d'ici la fin de l'année devrait lui permettre de continuer à tirer les ficelles en coulisses. Sa
fortune personnelle, estimée à 5,3 milliards de dollars, équivaut à près du tiers du PIB géorgien.

Reuters


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Espionnage : des députés européens à Washington lundi

Written By Unknown on Sabtu, 26 Oktober 2013 | 16.05

Les précisions d'Alexandra Szacka

Le Parlement européen enverra lundi à Washington une délégation de députés pour demander des comptes sur le scandale de l'espionnage alors que l'Espagne convoque à son tour l'ambassadeur américain à Madrid.

Les neuf eurodéputés membres de la commission des libertés civiles veulent demander des explications aux autorités américaines sur les révélations des derniers jours concernant l'espionnage de citoyens et de gouvernements européens par l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA).

L'Allemagne enverra sa propre délégation aux États-Unis. Elle sera composée de collaborateurs d'Angela Merkel et de responsables des services de renseignement, a annoncé la chancellerie vendredi.

Le scandale s'invite au sommet européen

L'affaire de l'espionnage américain a bousculé le sommet européen qui se tenait cette semaine à Bruxelles. Jeudi soir, le Guardian a révélé que la NSA, déjà impliquée dans des écoutes en France, au Brésil et au Mexique, avait mis sur écoute 35 dirigeants de la planète.

En réaction à toute cette affaire d'espionnage, et sur l'initiative de Paris et de Berlin, les dirigeants européens ont décidé de demander des clarifications à Washington. Ils veulent aussi négocier avec les États-Unis d'ici la fin de l'année de nouvelles règles pour encadrer la surveillance.

Pas question cependant de sanctions envers les États-Unis. Les dirigeants européens ont profité de la dernière journée de leur sommet pour déclarer qu'un partenariat solide est, ultimement, plus important que la colère profonde engendrée par l'espionnage américain.

L'ambassadeur américain convoqué par Madrid

L'Espagne va à son tour convoquer l'ambassadeur américain à Madrid pour lui demander des comptes sur les écoutes présumées des autorités espagnoles, révélées vendredi par la presse.

Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a précisé que Madrid n'a aucune preuve que l'Espagne a été espionnée.

Selon le quotidien El Pais, la NSA aurait espionné du personnel et des membres du gouvernement espagnol, dont l'ancien premier ministre, le socialiste José Luis Rodríguez Zapatero.

Jeudi, c'est le ministre allemand des Affaires étrangères qui convoquait l'ambassadeur américain à Berlin pour le questionner sur l'écoute présumée par les États-Unis du téléphone portable de la chancelière, Angela Merkel.

Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung a révélé vendredi que cette surveillance aurait été effectuée depuis l'ambassade des États-Unis à Berlin, par un centre d'écoute dirigé par la NSA et la CIA. Ce centre, baptisé Special Collection Service (SCS), opérerait dans les ambassades et les consulats américains à travers le monde, le plus souvent en secret, selon l'article.

Le journal tire ses informations de documents fournis par Edward Snowden, l'ancien consultant du service de renseignement américain à l'origine de toutes ces révélations sur l'espionnage américain.

Les services secrets américains ont par ailleurs été soupçonnés par la France d'être à l'origine d'une attaque informatique ayant visé en mai 2012 la présidence française, a dévoilé vendredi le quotidien français Le Monde.

Des activités légitimes, selon Washington

Une conseillère du président américain a admis jeudi que le programme de surveillance de son pays avait créé des tensions « considérables » avec certains des alliés les plus proches des États-Unis.

Du même souffle, Lisa Monaco, conseillère d'Obama pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, assure que ces activités sont légitimes, et que tous les services de renseignement de ce monde font la même chose.

« Bien que nous collections le même genre de renseignements que tous les autres pays, notre communauté du renseignement est soumise à plus de restrictions et de surveillance que dans tout autre pays dans l'histoire, a-t-elle précisé dans une tribune libre publiée par le USA Today.


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Les parents de «l'ange blond» sont des Roms bulgares

Les parents biologiques de la fillette blonde découverte dans un camp de Roms en Grèce sont un couple de Roms bulgares, montrent les résultats de tests ADN rendus publics vendredi.

Le Parquet de Bulgarie tente désormais de déterminer si la mère de l'enfant, Sacha Rousseva, qui aurait 35 ans, a vendu son enfant en Grèce, ce qu'elle dément.

Sacha Rousseva dit avoir laissé sa fillette alors âgée de sept mois en Grèce en 2009, où elle travaillait comme ramasseuse d'olives, parce qu'elle ne pouvait pas s'en occuper et qu'elle devait retourner en Bulgarie. Son mari, Atanas Roussev, âgé de 37 ans, est le père biologique de Maria.

Le couple a neuf autres enfants âgés de 2 à 20 ans et vit dans une extrême pauvreté dans une maison délabrée au sol en terre battue à Nikolaevo, une ville à 280 km à l'est de Sofia. « Nous vivons tous dans la même pièce, mon mari, moi et tous les enfants », a expliqué Sacha Rousseva aux journalistes venus l'interroger jeudi soir.

Le sort de la fillette de quatre ans, appelée Maria et surnommée « l'ange blond » par les médias grecs, a intrigué le monde entier. Elle a été découverte la semaine dernière, cachée sous une couverture dans un camp rom du centre de la Grèce, et des tests ADN ont montré que le couple avec lequel elle vivait n'était pas ses parents.

Maria a été prise en charge par une organisation caritative grecque, qui dit avoir reçu plus de 10 000 appels téléphoniques de personnes proposant d'aider l'enquête ou de parents d'enfants disparus.

Les Roms sont au nombre d'environ 10 millions en Europe. Ils sont l'une des plus anciennes minorités du continent, et l'une des plus visées par la discrimination, selon le Conseil de l'Europe.

Reuters


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Emprisonné en Russie, Alexandre Paul dénonce ses conditions de détention

Le militant montréalais de Greenpeace Alexandre Paul, accusé de vandalisme et incarcéré en Russie, dénonce ses conditions de détention dans une lettre rendue publique vendredi par l'organisme environnemental.

Dans cette lettre écrite à la main en anglais, Alexandre Paul affirme être tenu à l'écart des 29 autres militants de Greenpeace aussi arrêtés lors d'une expédition de l'Arctic Sunrise il y a plus d'un mois. Les écologistes voulaient escalader une plateforme de forage de Gazprom dans l'Arctique russe pour attirer l'attention sur les risques environnementaux du forage dans cette région.

Un autre Canadien, Paul Ruzycki, de Port Colborne, en Ontario, a lui aussi été arrêté après avoir pris part à l'expédition.

Alexandre Paul, âgé de 35 ans, mentionne que l'hiver s'installe en Russie, mais que l'organisation leur a envoyé, à lui et ses camarades, des vêtements et de la nourriture. Il dit se sentir un peu seul et précise qu'il partage une cellule avec un autre prisonnier qui ne parle pas l'anglais.

Le Montréalais dit également espérer que les Canadiens prendront la parole pour dénoncer la détention des 30 militants de Greenpeace, que ce soit en signant des pétitions ou en contactant des députés fédéraux.

Le militant, qui travaille pour Greenpeace depuis près de 15 ans, affirme que leur arrestation est à la fois « injuste et illégale ».

L'Arctic Sunrise a été arraisonné le 18 septembre par les autorités russes après un coup d'éclat des militants écologistes contre une plateforme de forage de l'entreprise russe Gazprom, non loin du cercle polaire.

Les 30 militants, qui avaient d'abord été accusés de piraterie, sont désormais sous le coup d'accusations, moins graves, de hooliganisme (vandalisme). Ils pourraient, s'ils sont reconnus coupables, écoper d'une peine d'emprisonnement maximale de 7 ans, au lieu de 15 pour la piraterie.

Greenpeace nie que ses militants aient fait quoi que ce soit de mal, et soutient que de telles accusations sont tout simplement disproportionnées.


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Tunisie : les négociations commencent entre l'opposition et le gouvernement

Après trois mois de crise politique aiguë dans un climat de violence en Tunisie, les négociations ont commencé vendredi entre l'opposition et le gouvernement dominé par les islamistes d'Ennahda.

Ces pourparlers n'ont pu commencer qu'après que le premier ministre Ali Larayedh se fut engagé par écrit à démissionner.

Houcine Abassi, le secrétaire général du syndicat Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) et principal médiateur entre les deux parties, a indiqué que trois questions allaient être discutées en commissions. Il s'agit de la formation d'un nouveau gouvernement, de l'élaboration de la Constitution et des prochaines élections.

« Je veux rassurer le peuple tunisien, la crise politique va être résolue », a déclaré M. Abassi.

Les discussions, qui se déroulent à huis clos, doivent trouver une issue à l'impasse dans laquelle se trouve le pays depuis l'assassinat fin juillet de l'opposant Mohamed Brahmi, crime attribué à la mouvance djihadiste dont les attaques se multiplient depuis la révolution de janvier 2011.

L'opposition accuse les islamistes d'avoir fait preuve de laxisme face au courant salafiste, et de chercher à limiter les libertés acquises avec la révolution.

Selon la feuille de route de négociations, d'ici sept jours, la classe politique doit désigner un premier ministre indépendant qui aura deux semaines pour former son Cabinet non partisan composé de technocrates. Le gouvernement d'Ali Larayedh devra démissionner à l'issue de ce processus.

En parallèle, les négociateurs auront un mois pour résoudre les désaccords sur la future Constitution et l'Assemblée nationale constituante (ANC) devra en adopter les articles au fur et à mesure.

Enfin, les deux parties doivent créer une législation et une commission électorales avant de fixer la date des législatives et de la présidentielle.

Attaques terroristes et pays bloqué

Ce dialogue national alors que les attaques attribuées aux djihadistes se multiplient.

La Tunisie observe depuis jeudi un deuil de trois jours après que six gendarmes et un policier sont morts dans deux incidents séparés.

Les funérailles jeudi des gendarmes et du policier ont aussi été émaillées de violences visant des bureaux d'Ennahda, dans le nord-ouest de la Tunisie. Les heurts ont fait cinq blessés.

La Tunisie n'est toujours pas parvenue, depuis la révolution de janvier 2011 qui a entraîné la chute de l'ex-président Zine el-Abidine Ben Ali, à se doter d'institutions pérennes et d'une Constitution.


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Des manifestants défendent un avocat de l'opposition arrêté en Haïti

Written By Unknown on Kamis, 24 Oktober 2013 | 16.05

Des partisans sont venus secourir l'avocat de l'opposition haïtienne, André Michel, qui avait été arrêté par la police mardi soir, alors qu'il avait déposé une plainte pour corruption à l'endroit de la famille du président du pays, Michel Martelly. Ces partisans ont fui avec M. Michel dans une fourgonnette qui arborait une plaque d'immatriculation de fonctions officielles.

L'avocat devait être transféré mercredi vers un pénitencier d'État. Il avait été arrêté en relation avec l'assassinat en 2010 d'un jeune étudiant. « C'est un dossier qu'il a traité. Il n'avait rien à voir avec le meurtre », a déploré Me Carlos Hercule, le bâtonnier des avocats de la capitale. La corporation des avocats de la capitale a d'ailleurs déclenché une grève générale illimitée pour exiger la démission du procureur du gouvernement. 

Depuis mardi soir, de violentes manifestations se sont tenues dans les rues de Port-au-Prince pour protester contre cette arrestation. Des barricades en feu et des tas de pierres jonchaient les rues. Les jeunes manifestants ont alors ouvertement contesté le président Martelly, qui voudrait, selon eux, rétablir la dictature en Haïti. « Qu'il le veuille ou non, Martelly doit partir. Il n'a pas sa place en Haïti », ont scandé les manifestants.

Élections prévues en décembre

Toutes ces protestations ont en toile de fond le débat sur la tenue d'élections à la fin du mois de décembre. L'opposition et le président Martelly n'arrivent pas à s'entendre sur l'organisation des élections sénatoriales partielles et municipales. Si les négociations achoppent, le pays pourrait se retrouver en crise politique.

Mercredi, Michel Martelly a d'ailleurs discuté avec le vice-président américain Joe Biden à ce sujet. Ils se sont entendus sur le fait qu'un dialogue devrait s'ouvrir entre les parties afin d'organiser les élections « sans retard supplémentaire ».

Le président haïtien avait évoqué en août dernier les difficultés liées à l'organisation d'un scrutin en décembre, qui coûterait 35 millions de dollars au pays, alors que d'autres élections législatives devraient être organisées en 2014. « Est-ce que le pays peut s'offrir des élections chaque année? » s'était interrogé M. Martelly.

Or, l'opposition croit que le président veut renvoyer tout le Parlement et gouverner à lui seul. Certains partisans réclament même sa démission si des élections ne se tiennent pas d'ici à la fin de l'année.

Les élections visent à renouveler 10 des 30 postes sénatoriaux ainsi que 120 conseils municipaux.


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Froid entre Riyad et Washington

Contrairement à la plupart de ses homologues, le chef des services secrets saoudiens, Bandar Ben Soultan, est un homme loquace.

Selon plusieurs sources citées par Reuters et des journaux arabes, ces derniers jours, Bandar Ben Soultan a rencontré des diplomates européens à qui il a dit que son pays était en colère contre les États-Unis, pourtant un allié de toujours.

Les raisons de sa colère contre Washington se résument en deux points : la « frilosité » des Américains dans le conflit syrien et le rapprochement récent des États-Unis avec Téhéran.

Bandar Ben Soultan aurait dit à ses interlocuteurs que l'Arabie saoudite allait procéder à un changement substantiel dans ses relations avec Washington. Le chef des services secrets a laissé entendre que l'Arabie saoudite voulait maintenant sortir de son état de dépendance.

Le haut responsable saoudien a expliqué que les changements à venir dans les relations avec les États-Unis concerneront notamment l'approvisionnement en armement et la vente de pétrole.

Par ailleurs, Bandar Ben Soultana a expliqué qu'il n'y aura plus de coordination avec les États-Unis dans le conflit syrien.

Refus d'un siège au Conseil de sécurité

Le royaume saoudien est le principal fournisseur d'armes et d'argent aux groupes de la rébellion syrienne et il soutient la Coalition nationale syrienne. L'actuel chef de la Coalition, Ahmad Jarba, est proche de l'Arabie saoudite : il est issu d'une tribu qui a une alliance familiale avec la famille royale saoudienne.

Quelques jours avant la publication des propos de Bandar Ben Soultan, l'Arabie saoudite avait décliné un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU. Le ministre saoudien des Affaires étrangères a aussi refusé de prononcer le discours annuel à l'Assemblée nationale, invoquant la « duplicité » de l'instance onusienne.

Riyad explique son refus de siéger au Conseil de sécurité par « l'échec de l'ONU » dans la résolution de la question palestinienne et du conflit syrien, ainsi que par « l'incapacité » des Nations unies de faire du Moyen-Orient une région sans armes nucléaires.


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Capitale en guerre, vie de banlieue

Le reportage de Marie-Eve Bédard

Comme le reste du pays, les banlieues de Damas sont ravagées par la guerre civile qui perdure depuis deux ans et demi.

Les quartiers en périphérie de la capitale syrienne sont souvent le théâtre de combats extrêmement violents, comme en témoigne l'attaque chimique qui a révolté la planète, en août.

Marie-Eve Bédard raconte comment la vie des banlieusards doit se poursuivre, malgré les horreurs qui se vivent au quotidien.

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient


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Un prince baptisé en toute intimité

Le futur roi d'Angleterre, le prince George, a été baptisé, mercredi, avec de l'eau tirée du fleuve Jourdain.

La cérémonie s'est déroulée dans la chapelle royale du palais de St. James et a été célébrée par l'archevêque de Canterbury, Justin Welby.

Le bébé de trois mois est arrivé dans les bras de son père, le prince William. Il portait une réplique que la tunique de dentelle et de satin confectionnée pour la fille aînée de la reine Victoria et utilisée pour la première fois en 1841.

Le prince William avait porté la tunique originale lors de son propre baptême, en 1982, mais elle est maintenant rendue si fragile qu'une réplique doit être utilisée.

La reine Élisabeth II, son mari le prince Philip, leur fils le prince Charles et sa conjointe Camilla étaient sur place, tout comme le prince Harry et d'autres membres de la famille royale et de la famille de Kate Middleton.

Kate et William avaient choisi sept personnes pour agir à titre de parrains et marraines du bébé, aussi bien des dignitaires royaux que des amis proches. Une des marraines, Julia Samuel, est présentée comme une amie intime de feu la princesse Diana.

Lors de la cérémonie, la soeur de Kate, Pippa Middleton, a lu un extrait de l'Évangile selon Saint-Luc, tandis que le prince Harry lisait un extrait de l'Évangile selon Saint-Jean.

La chapelle est étroitement liée à la princesse Diana, puisque c'est là que son cercueil avait été exposé, devant l'autel, pour que sa famille puisse lui rendre un dernier hommage avant ses funérailles, en 1997.

Les responsables du palais ont indiqué que de l'eau tirée du fleuve Jourdain, où Jésus aurait été baptisé, a été utilisée, en respect avec la tradition. Les eaux du fleuve ont fréquemment été utilisées pour tracer le signe de la croix sur le front des enfants royaux.

Certains curieux s'étaient massés devant le palais 24 heures avant la cérémonie pour apercevoir les invités.

Le photographe officiel du baptême, Jason Bell, devait notamment prendre une photo inédite de la reine en compagnie de trois futurs rois : son fils Charles, son petit-fils William et son arrière-petit-fils George.

Associated Press

La Presse Canadienne


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Amis de la Syrie : l'avenir se fera sans Al-Assad

Written By Unknown on Rabu, 23 Oktober 2013 | 16.05

Le reportage d'Alexandra Szacka

Les « Amis de la Syrie » sont d'accord pour que le président syrien Bachar Al-Assad ne joue « aucun rôle dans le futur gouvernement », selon le ministre des Affaires étrangères britannique, William Hague, et le secrétaire d'État américain, John Kerry.

Réunis à Londres dans le cadre d'une réunion préparatoire à des pourparlers internationaux de paix, les 11 pays formant le groupe des Amis de la Syrie tentent de convaincre l'opposition syrienne de participer à cet éventuel sommet dit de Genève 2.

M. Hague soutient que la position sur la mise à l'écart de M. Al-Assad dans un futur gouvernement syrien reçoit « l'approbation générale » du groupe. « Par définition, approbation générale signifie que cet accord n'est concevable qu'avec le consentement de la Coalition nationale syrienne pour qu'Al-Assad ne joue aucun rôle dans le futur gouvernement syrien », a souligné William Hague lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion.

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, confirme la position énoncée par son homologue britannique. « La position des États-Unis n'a pas changé. Il [Bachar Al-Assad] a perdu toute légitimité pour diriger le pays », a-t-il déclaré en conférence de presse à sa sortie de la réunion. « Il n'y a personne dans le monde qui peut s'imaginer que l'opposition syrienne peut concevoir l'avenir la Syrie avec Bachar Al-Assad à sa tête », a-t-il ajouté.

M. Kerry a toutefois précisé que l'opposition syrienne ne réclamait pas le départ du président syrien avant la tenue du sommet de Genève 2. Il estime qu'il faut donner une chance à la négociation et réunir tous les participants à la table de négociations dans un premier temps et discuter du sort de M. Al-Assad ensuite. « Notre travail à nous, les 11 États qui constituent le noyau dur, est de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour venir en aide à l'opposition afin qu'elle puisse négocier avec efficacité », a ajouté le secrétaire d'État américain.

« Sans solution négociée, le massacre va continuer, voire s'intensifier, en Syrie. » — John Kerry

« Ceci est une tragédie, et c'est aujourd'hui l'une des plus grandes sur cette planète », a-t-il poursuivi. « Nous pensons que le sentier de la guerre va seulement mener à l'implosion de l'État de Syrie. » Le chef de la diplomatie américaine espère que le sommet puisse se tenir le mois prochain. Il estime qu'il est dans l'intérêt de l'opposition syrienne de se présenter à la table de négociations, où ils pourraient faire des gains qui leur coûteraient autrement beaucoup de temps et de souffrances.

Marie-Eve Bédard explique quelles sont les attentes des Syriens.

Incertitude sur la participation de l'opposition syrienne à Genève 2

De son côté, le président de la Coalition syrienne, Ahmad Jarba, a laissé entendre aux « Amis de la Syrie » que son groupe boycottera le sommet de Genève 2, si l'objectif avoué de la conférence ne consiste pas en la destitution du président syrien Bachar Al-Assad, selon un texte du discours de M. Jarba auquel a eu accès Reuters.

M. Jarba soutient que la Coalition risque de perdre toute crédibilité si elle se plie aux pressions internationales et se rend à une conférence de paix qui ne conduit pas à la destitution d'Assad. « Les gens ne nous croiront pas, ils nous percevront comme des traîtres à la révolution et au sang des rebelles », poursuit le texte du discours.

« La Coalition nationale [syrienne] a dit qu'elle irait à la conférence Genève 2, qui pourrait se tenir en novembre », avait affirmé M. Hague, plus tôt mardi à la BBC. « Au sein de la Coalition nationale, il y a le Conseil national [le groupe le plus important de la Coalition] qui a dit qu'il y était opposé », a-t-il toutefois nuancé.

Le Conseil national syrien, groupe clé de l'opposition, veut boycotter les pourparlers. Il menace même de se retirer de la Coalition. Son chef, George Sabra, estime que tout processus de paix est impensable tant que des civils syriens sont assiégés.

Avant la réunion de Londres, le président de la Coaliton a rencontré des diplomates des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, en plus d'autres de l'Arabie saoudite, de l'Égypte, de la Jordanie, de la Turquie et des Émirats arabes unis. M. Jarba a notamment rencontré le secrétaire d'État américain John Kerry, en privé, à la résidence de l'ambassadeur américain à Londres.

M. Kerry a tenté de rassurer M. Jarba sur la position occidentale sur la Syrie et les gains que semble avoir réalisés le président syrien Bachar Al-Assad sur la scène internationale. M. Kerry a indiqué que la situation ne garantissait pas l'avenir politique de M. Al-Assad et que sa démission serait abordée au cours de la journée.

Les responsables américains ont toutefois souligné la difficulté d'identifier les groupes rebelles modérés et celle de s'assurer que les armes dont ils disposent ne tombent pas aux mains d'Al-Qaïda.

L'opposition syrienne doit décider, au début de novembre, de sa participation ou non à la conférence internationale de paix dite de « Genève 2 ». Cette rencontre est dans l'air depuis plusieurs mois déjà, mais elle peine à se concrétiser à cause de divergences sur les participants et les objectifs. Elle est une initiative conjointe de la Russie et des États-Unis.

La rencontre des Amis de la Syrie se déroule au palais de Lancaster, un manoir situé près du palais de Buckingham. Elle réunit les chefs de la diplomatie des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, de la Turquie, de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar, de l'Égypte et de la Jordanie.

La menace djihadiste

Le contexte en Syrie complexifie la tenue de pourparlers de paix, notamment parce que les rebelles sont de plus en plus dominés par des groupes djihadistes.

Hier, le président syrien Bachar Al-Assad a estimé que les conditions n'étaient « pas encore réunies » pour que d'éventuelles négociations de paix puissent être un succès. Il a aussi annoncé qu'il était prêt à se représenter à l'élection présidentielle de 2014.

De son côté, la Coalition nationale syrienne a menacé, vendredi, de ne se rendre en Suisse que si « Bachar Al-Assad et sa clique au pouvoir ne participent plus à la vie politique en Syrie dans la période de transition et à l'avenir ».

Si les opposants « ne participent pas au processus de paix, alors les Syriens ne pourront plus choisir qu'entre Assad et les extrémistes », a déclaré M. Hague, mardi. « Plus le conflit dure, plus il devient communautaire, et plus les extrémistes prennent le dessus. »

La date du 23 novembre a déjà été évoquée pour la tenue de la conférence de Genève 2, notamment par le président de la Ligue arabe. Toutefois, l'ONU, les États-Unis et la Russie disent tous les trois qu'aucune date n'a encore été fixée.

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient


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Offensive d'ONG contre les attaques de drones américains

Les attaques de drones américains au Pakistan pourraient être considérées comme des crimes de guerre, selon Amnistie internationale (AI), qui presse la Maison-Blanche de respecter le droit international.

L'organisation de défense des droits de la personne a rendu publique une étude qui s'attarde sur 45 attaques de drones qui ont eu lieu au Waziristan-Nord, dans les zones tribales au nord du Pakistan, entre janvier 2012 et août 2013.

AI a étudié en détail neuf de ces attaques qui, selon l'organisation, « soulèvent des questions graves sur les violations du droit international qui pourraient s'apparenter à des crimes de guerre ou à des exécutions extrajudiciaires ». Elle rapporte notamment le cas d'une grand-mère de 68 ans tuée pendant qu'elle cueillait des légumes dans son champ avec ses petits-enfants, et d'un groupe d'ouvriers tués après une journée de travail.

Dans les sources officielles, les victimes sont décrites comme des terroristes. Mais, selon les enquêtes menées par l'ONG, il s'agissait de civils nullement impliqués dans les combats.

« Nous ne trouvons rien qui justifie ces homicides. Il existe des menaces réelles contre les États-Unis et ses alliés dans la région, et dans certaines circonstances les frappes de drones sont peut-être légales. » — Mustafa Qadri, chercheur d'Amnistie internationale sur le Pakistan.

« Mais il est difficile de croire qu'un groupe d'ouvriers ou une femme âgée entourée de ses petits-enfants puissent mettre quiconque en danger, et encore moins représenter un danger imminent pour les États-Unis », a souligné Mustafa Qadri, chercheur d'Amnistie internationale sur le Pakistan.

Depuis 2004, entre 2000 et 4700 personnes, dont des centaines de civils, ont été tuées par plus de 300 tirs de drones américains dans les zones tribales du nord-ouest pakistanais, principal bastion des talibans, à la frontière de l'Afghanistan.

L'ONG dénonce le manque de transparence du gouvernement américain sur la question, alors que le président Barack Obama s'était engagé, en mai 2013, à mettre en place des limites pour l'utilisation des drones à l'étranger. Selon cette nouvelle politique, les personnes visées par les bombardements doivent représenter une menace « imminente » contre les Américains.

Selon Amnistie, rien n'a changé sur le terrain et la Maison-Blanche continue de refuser de divulguer des informations sur la question.

« Le secret qui entoure ce programme fournit au gouvernement des États-Unis un permis de tuer qui échappe aux tribunaux et est étranger aux normes essentielles du droit international. » — Mustafa Qadri, chercheur d'Amnistie internationale sur le Pakistan

La Maison-Blanche se défend

La Maison-Blanche a exprimé son profond désaccord avec le rapport d'Amnistie internationale, selon lequel les États-Unis ont violé le droit international en ayant recours aux frappes menées par des drones au Pakistan.

Le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, a indiqué que le gouvernement américain analysait le rapport d'Amnistie internationale au sujet des civils tués ou blessés par les frappes de drones de la CIA. M. Carney a assuré que les actions des États-Unis respectaient toutes les lois pertinentes.

Amnistie internationale se montre également très critique envers « la passivité de l'État pakistanais », qui ne ferait rien pour protéger sa population, prise entre deux feux.

Les autorités pakistanaises soutiennent s'opposer aux attaques de drones américains, mais AI affirme que rien n'est fait pour permettre aux victimes d'avoir accès à la justice et à des réparations. De plus, le gouvernement devrait ouvrir des enquêtes sur toutes les attaques.

À la veille d'une rencontre, mercredi, avec Barack Obama à la Maison-Blanche, le premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, a pressé les États-Unis de cesser les attaques, affirmant qu'elles étaient un obstacle « majeur » dans les relations entre les deux pays.

Lors d'un discours à l'Institut américain pour la Paix, un cercle de réflexion de Washington, le premier ministre pakistanais a soutenu que l'usage de drones était « non seulement une violation de la souveraineté » du pays, mais qu'il se faisait « au détriment » des efforts pakistanais de lutte contre le terrorisme.

Au Yémen aussi

Le document d'Amnistie internationale a été rendu public lors d'une conférence de presse conjointe avec une autre organisation de défense des droits de la personne, Human Rights Watch (HRW), qui publiait mardi un long rapport sur les attaques aériennes au Yémen, deuxième pays le plus visé par les tirs d'avions sans pilote après le Pakistan.

Le rapport de Human Rights Watch examine six attaques ciblées au Yémen, dont une qui date de 2009 et les autres de 2012-2013. Deux des attaques ont tué des civils en violation du droit humanitaire, tandis que les autres ont ciblé des personnes qui n'étaient pas des objectifs militaires légitimes, selon l'organisation. L'ONG estime que les États-Unis utilisent une « définition trop élastique » pour déterminer qui est un combattant pouvant être attaqué durant un conflit armé en vertu du droit humanitaire.

Les six attaques étudiées par HRW ont fait 82 morts, dont au moins 57 civils.

Selon l'organisation, les États-Unis doivent « expliquer les fondements juridiques de ces assassinats ciblés » et traduire en justice les auteurs de ces « meurtres illégaux ».

Amnistie internationale et Human Rights Watch demandent aux élus du Congrès d'enquêter sur les cas qu'elles ont révélés ainsi que sur d'autres attaques semblables et de rendre l'information publique.


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Grèce: Interpol recherche des proches de «l’ange blond»

Les bases de données sur l'ADN d'Interpol sont mises à contribution dans le but de retrouver des proches de la jeune Maria, cette fillette blonde trouvée le 16 octobre dernier dans un camp de Roms du centre de la Grèce.

Un profil de la fillette a été envoyé à tous les pays membres d'Interpol. L'organisation internationale a aussi mis son portail ADN à la disposition de tous les pays dont un ressortissant revendiquerait une parenté avec la fillette, surnommée « l'ange blond ».

« Ce que les autorités grecques ont demandé à Interpol, c'est d'utiliser nos recherches sur l'ADN de sorte que, si quelqu'un dit : "Je suis le frère, le père, la mère ou la soeur", la police, où que ce soit dans le monde, puisse déterminer le profil ADN de cette personne et l'envoyer à Interpol », a indiqué Ronald Roble, secrétaire général d'Interpol.

Jusqu'à maintenant, les recherches n'ont donné aucun résultat. Interpol demande à tous ses pays membres de mener des comparaisons à partir de leurs propres bases de données.

« La première chose que nous ayons faite a été de prendre le profil ADN que nous avons reçu des autorités grecques afin de le comparer à nos bases de données, et il n'y a eu aucune coïncidence. » — Ronald Roble, secrétaire général d'Interpol

Enquête en cours

Pour leur part, les autorités grecques enquêtent sur des disparitions d'enfants originaires de plusieurs pays étrangers. Plusieurs cas de disparitions font l'objet de recherches plus approfondies en raison de ressemblances avec la jeune fille.

L'histoire de la petite Maria, découverte dans un camp de Roms du centre de la Grèce au sein d'une famille qui n'est pas la sienne, fascine la Grèce depuis quelques jours. Les autorités grecques l'ont découverte le 16 octobre dernier lors d'une perquisition de routine dans un camp de la ville de Farsala.

Des tests d'ADN ont déterminé que le couple qui s'occupait de la fillette n'avait aucun lien de parenté avec elle. Les faux parents de la fillette, un homme de 39 ans et une femme de 40 ans, ont été accusés d'enlèvement, lundi, et sont maintenus en détention provisoire en attendant la suite des procédures judiciaires.

Le couple affirme avoir recueilli l'enfant dont la mère biologique se disait incapable de s'occuper. L'homme et la femme auraient cependant berné la mairie d'Athènes en faisant inscrire la fillette à leur nom dans les registres de l'état civil.


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Le Koweït au lieu de l’Arabie saoudite au Conseil de sécurité?

Après le refus de l'Arabie saoudite de siéger au Conseil de sécurité de l'ONU, un autre État arabe du golfe Persique, le Koweït, semble bien placé pour occuper le siège destiné au royaume wahhabite, apprend-on auprès de diplomates.

Toutefois, les diplomates ne semblaient pas pressés, mardi aux Nations unies, de prendre une décision alors qu'il reste 10 semaines avant le début qui était prévu pour l'entrée en fonction de l'Arabie saoudite, le 1er janvier. Certains espèrent même que Riyad changera d'avis.

Samedi, le groupe des pays arabes aux Nations unies a d'ailleurs demandé à l'Arabie saoudite de reconsidérer sa décision, officialisée la veille pour montrer le mécontentement de Riyad à propos de la gestion par la communauté internationale de la crise en Syrie et des autres foyers de tension au Proche-Orient.

L'ambassadeur de France auprès des Nations unies, Gérard Araud, a expliqué qu'il n'y avait pas de procédure établie pour enclencher le remplacement de l'Arabie saoudite « parce que c'est la première fois que ça arrive ».

« Cela sera fait dans quelques semaines, je pense. Cela prendra du temps », a-t-il dit

Un représentant arabe

Pour assurer la diversité du Conseil de sécurité, ses 10 membres non permanents sont constitués de trois représentants de l'Afrique, deux de l'Asie et de l'Océanie, un d'Europe de l'Est, deux d'Amérique latine et deux d'Europe de l'Ouest. Ils sont renouvelés par moitié chaque année pour un mandat de deux ans.

Sans que ce soit officiel, il est fait en sorte que les pays arabes, qui sont répartis entre les groupes Asie et Afrique, aient toujours au moins un siège au Conseil de sécurité.

L'Arabie saoudite, avant son refus, était le candidat arabe du bloc Asie-Océanie. Comme le Koweït s'était proposé pour être le candidat arabe suivant, certains diplomates estiment que l'émirat pourrait être une solution de remplacement possible.

« Il ferait un bon candidat, mais c'est à lui de décider », a déclaré l'ambassadeur de Russie, Vitali Tchourkine.

Un autre diplomate, du groupe Asie-Océanie, décrit l'ambassadeur du Koweït, Mansour Al-Otaibi, comme « très enthousiaste » à l'idée. Celui-ci n'a pu être joint dans l'immédiat.

L'ambassadeur d'Arabie saoudite, Abdallah Al-Mouallimi, n'a pas voulu faire d'autres commentaires, mardi, sur la décision de son pays, mais a dit au Conseil de sécurité lors d'un débat sur le Proche-Orient qu'il était en échec sur la Syrie.

Il a déclaré que l'action a minima du Conseil avait permis au président syrien Bachar Al-Assad « d'aller calmement de l'avant, conscient que votre auguste Conseil ne sera pas à même de le contrer et de protéger ses citoyens ».

Reuters


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Espionnage : la France demande des explications à Washington

Written By Unknown on Selasa, 22 Oktober 2013 | 16.05

Le président français, François Hollande, a fait part lundi à son homologue américain, Barack Obama, des préoccupations de la France, après de nouvelles révélations sur l'ampleur de l'espionnage mené par l'Agence américaine de sécurité nationale (NSA) en France.

La publication par Le Monde d'informations selon lesquelles la NSA a massivement écouté les communications téléphoniques et électroniques des Français, a coïncidé avec l'arrivée à Paris du secrétaire d'État américain, John Kerry, qui entame une tournée en Europe consacrée à la situation au Proche-Orient.

Selon un communiqué de la présidence française, François Hollande a exprimé au téléphone à Barack Obama sa « profonde réprobation » concernant l'espionnage par la NSA de dizaines de millions de données téléphoniques de Français, des « pratiques inacceptables » entre alliés et amis.

Le président français « a demandé que toutes les explications soient fournies », selon le communiqué, qui précise que les deux hommes ont « souligné que les opérations de collecte de renseignement devaient être encadrées, notamment dans un cadre bilatéral ».

« Le président et son homologue français François Hollande ont discuté des récentes révélations dans la presse, dont certaines ont déformé nos activités et d'autres qui soulèvent des questions légitimes pour nos amis et alliés sur la manière dont ces capacités sont utilisées », a annoncé de son côté la Maison-Blanche, dans la soirée.

« Le président [Obama] a fait clairement savoir que les États-Unis ont commencé à réexaminer la façon dont nous collectons les renseignements de manière à trouver le bon équilibre entre les préoccupations légitimes de nos ressortissants et de nos alliés et les préoccupations sur le respect de la vie privée que tout le monde partage ».

MM. Obama et Hollande comptent poursuivre le dialogue par les canaux diplomatiques.

Paris exige des réponses

Plus tôt, le premier ministre français Jean-Marc Ayrault s'est dit « choqué » par l'espionnage mené par la NSA dans l'Hexagone et il a demandé à Washington de fournir des « réponses claires » sur ses pratiques.

« Je suis profondément choqué. C'est invraisemblable qu'un pays allié comme les États-Unis puisse à ce point aller jusqu'à espionner autant de communications privées qui n'ont aucune justification stratégique, aucune justification de défense nationale », a déclaré M. Ayrault. Il réclame également des États-Unis « des réponses claires justifiant les raisons pour lesquelles ces pratiques ont été utilisées ».

En ce sens, la France a convoqué l'ambassadeur des États-Unis à Paris, lundi. Selon le ministère français des Affaires étrangères, le directeur de cabinet de Laurent Fabius a rappelé à l'ambassadeur, Charles Rivkin, que ces pratiques entre partenaires étaient « totalement inacceptables ».

« Nous avons demandé que soit apportée dans les plus brefs délais une réponse tangible à notre préoccupation », a précisé le porte-parole du Quai d'Orsay. La question sera aussi évoquée mardi par Laurent Fabius lors d'un entretien avec John Kerry à Paris.

L'ambassadeur américain a déclaré à l'issue de la rencontre que les consultations bilatérales sur ces « allégations » de collecte d'informations allaient se poursuivre mais il ne s'est pas prononcé sur les informations publiées par Le Monde.

Le Monde et ses révélations

Selon les documents cités par le quotidien, soustraits par l'ex-consultant de la NSA Edward Snowden et transmis par le journaliste Glenn Greenwald, avec lequel Le Monde collabore, les cibles de l'agence américaine sont aussi bien des personnes soupçonnées de liens avec des activités terroristes que des personnes appartenant au monde des affaires, de la politique ou à l'administration française.

« On constate que sur une période de trente jours, du 10 décembre 2012 au 8 janvier 2013, 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques des Français ont été effectués par la NSA », écrit notamment Le Monde.

Le parquet de Paris a ouvert en juillet une enquête préliminaire au sujet du programme international de surveillance américain PRISM, à la suite d'une première vague de révélations, en juin, sur le programme d'espionnage des communications téléphoniques et internet par la NSA.

« Nous avions déjà été alertés au mois de juin, nous avions réagi fortement, mais visiblement il faut aller plus loin. Ce type de pratiques entre partenaires qui porte atteinte à la vie privée est totalement inacceptable et il faut s'assurer très rapidement qu'elles ne sont plus pratiquées », a souligné Laurent Fabius.


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Syrie :Al-Assad pourrait se représenter en 2014

Les explications de Marie-Eve Bédard

Bachar Al-Assad ne voit aucune raison de ne pas se présenter à l'élection présidentielle prévue en 2014 en Syrie, a-t-il déclaré lors d'une interview diffusée lundi soir par la chaîne de télévision Al-Mayadine.

« Personnellement, je ne vois aucun obstacle à ce que je sois désigné pour concourir à la prochaine élection présidentielle », a dit le président syrien, confronté depuis mars 2011 à un soulèvement progressivement devenu un conflit civil meurtrier à travers le pays.

Al-Assad a maintes fois répété qu'il n'entendait pas quitter son poste comme le réclament l'opposition et plusieurs pays occidentaux.

La réaction du secrétaire d'État américain n'a pas tardé. Lors d'une conférence de presse à Paris, John Kerry a déclaré : « je crois qu'il est certain que cette guerre ne finira pas tant qu'il est là où il est ».

Sur le conflit et les efforts menés pour mettre un terme aux violences, le président syrien a demandé à l'émissaire international Lakhdar Brahimi de « ne pas dévier du cadre de la mission » qui lui a été confiée, l'appelant à être neutre.

M. Brahimi est justement attendu en Syrie dans le cadre de la tournée qu'il effectue actuellement dans la région.

Sophie Langlois dresse le portrait de Bachar Al-Assad, l'homme politique

Trop tôt pour des négociations de paix 

Pour le président syrien, les conditions ne sont « pas encore réunies » pour des négociations de paix avec l'opposition, malgré les efforts déployés sur le plan international pour la tenue d'une conférence de paix.

Bachar Al-Assad n'a pas manqué d'écorcher au passage les islamistes, qui constituent une partie de l'opposition armée qualifiant les Frères musulmans de « groupe terroriste et opportuniste ».


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Raymond s'approche dangereusement de la côte ouest du Mexique

L'ouragan Raymond de catégorie 3 prend de la force et menace dangereusement le sud du Mexique, près de la côte de l'océan Pacifique, une région qui avait déjà été ravagée le mois dernier par la tempête tropicale Manuel. Les autorités de l'État de Guerrero ont pris la précaution d'évacuer plus de 800 personnes.

Lundi soir, selon les météorologues, l'ouragan n'avait pas encore atteint la côte du Mexique, alors qu'il était à 161 kilomètres de la plage Zihuatanejo. À cet endroit, ils ont enregistré des vents à 125 km/h. L'ouragan devrait se s'approcher un peu plus de la côte mardi matin.

Les autorités mexicaines ont prévenu les habitants résidant près de la plage des risques d'inondations. Elles ont aussi ordonné la fermeture des écoles et l'interruption des activités portuaires.

Le président de la Commission nationale de l'eau du Mexique, David Korenfeld, a expliqué dimanche que la venue d'un front froid pourrait éloigner la tempête de la côte. Or, a-t-il souligné, ce ne sera pas le cas s'il arrive plus lentement que prévu.

Les météorologues ont signalé que même s'il ne touchait pas la côte, l'ouragan pourrait tout de même causer des inondations et des coulées de boue pouvant mettre des vies en danger.

En septembre dernier, l'ouragan Manuel avait entraîné la mort d'au moins 157 personnes au Mexique.


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Les pompiers australiens tentent d’éviter le pire

Les pompiers australiens tentaient désespérément de contenir une série d'incendies géants qui continuaient à progresser, mardi, dans l'ouest de Sydney, alors que les températures et le vent devraient remonter mercredi.

Plus de 200 maisons et 120 000 hectares de forêts ont été détruits depuis jeudi en Nouvelle-Galles-du-Sud, où l'état d'urgence a été décrété.

Les incendies ont aussi fait une victime, un homme d'une soixantaine d'années qui aurait succombé à une crise cardiaque en tentant de sauver sa maison des flammes.

Une soixantaine de foyers étaient encore répertoriés mardi, le plus grand et le plus dangereux se situant dans les Montagnes bleues, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Sydney.

Des milliers de pompiers sont mobilisés, appuyés par des centaines de camions et 90 avions, mais les soldats du feu ne sont pour l'instant pas parvenus à arrêter les flammes, attisées par les vents violents dans des forêts d'eucalyptus très sèches en raison des températures élevées de l'hiver austral.

Le terrain est en outre très difficilement praticable dans les Montagnes bleues, ce qui contraint les autorités à envisager le « pire scénario » si les conditions météorologiques sont aussi mauvaises qu'annoncées mercredi.

En 2009, les incendies du « Samedi noir » avaient fait 173 morts dans l'État de Victoria.

Reuters


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Australie : des incendies menacent la périphérie de Sydney

Written By Unknown on Senin, 21 Oktober 2013 | 16.05

Le récit de Nathan Lelièvre

En Australie, les pompiers luttaient encore dimanche contre les feux de forêt qui menacent d'atteindre la ville de Sydney, où vivent près de 4 millions et demi de personnes.

Plus de 200 habitations ont déjà été détruites et 120 autres endommagées par les incendies qui sévissent depuis plusieurs jours dans l'État de Nouvelle-Galles du Sud en proie à la sécheresse et à des températures anormalement élevées. 

« On ne peut pas remplacer un chez-soi. Les meubles, ça va, mais... » — Alicia Byrnes, une Australienne qui a perdu sa maison

Un seul mort a été recensé jusqu'à présent. Il s'agit d'un homme de 63 ans qui serait décédé d'une crise cardiaque en tentant de protéger sa maison contre les flammes, au nord de Sydney.

Les pompiers ont bénéficié d'un moment de calme vendredi et samedi, à la suite d'une baisse des températures et d'une réduction de la force des vents. Les conditions météorologiques se sont de nouveau dégradées dimanche avec des vents soufflant à plus de 100 km/h et une remontée du mercure.

L'incendie le plus saisissant s'est déclaré dans les Montagnes bleues, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Sydney. Trois foyers des Montagnes bleues restaient encore immaîtrisables dimanche.

Les autorités ont estimé que les trois foyers pourraient se rejoindre en un seul dans les jours à venir. Les nombreux nuages de cendre et de fumée pourraient plonger provisoirement la plus grande ville du pays dans la noirceur.

Le premier ministre de la Nouvelle-Galles-du-Sud, Barry O'Farrell, a déclaré l'état d'urgence. Une quinzaine d'incendies non maîtrisés ravagent les montagnes à l'ouest de Sydney. Ce sont les pires à survenir dans la région depuis une quarantaine d'années.

Le premier ministre australien, Tony Abbott, s'est aussi rendu sur les lieux ravagés par les flammes. « Je suis désolé au nom du peuple et des élus australiens de la peine avec laquelle doivent composer les gens de Nouvelle-Galles-du-Sud », a-t-il déclaré.

L'état d'urgence permet désormais aux pompiers d'évacuer les populations de force et les poursuivre en cas de refus.

« Ce n'est pas une décision facile à prendre [...] mais il est important que les pompiers et d'autres services de secours puissent jouir des pouvoirs et des ressources nécessaires.  » — Barry O'Farrell

Le chef des pompiers de l'État, Shane Fitzsimmon a affirmé que la situation était « sans précédent en terme de risque et d'exposition pour la région des Montagnes bleues et de Hawkesbury. »

Population
  • Environ 76 000 personnes vivent dans les Montagnes bleues
  • Sydney compte 4,4 millions d'habitants

L'armée australienne avait annoncé samedi enquêter sur la possibilité que des exercices d'entraînement à l'explosif soient à l'origine d'un des incendies. Le foyer qui se situe à environ 80 km au nord-ouest de Sydney s'est amorcé le 16 octobre, moment où des membres du personnel de l'armée menaient des exercices avec des explosifs sur un terrain militaire.

Les incendies de brousse sont fréquents pendant l'été austral, de décembre à février. En 2009, un incendie dans l'État de Victoria, au Sud, avait tué 179 personnes et détruit des milliers d'habitations.


16.05 | 0 komentar | Read More

Expulsés de France, Leonarda et ses proches sont agressés au Kosovo

La famille de Leonarda Dibrani, l'adolescente rom dont l'expulsion de France vers le Kosovo, jeudi, avait déclenché une vague de colère chez les écoliers français, a été agressée dimanche après-midi à Kosovska Mitrovica, ville du nord du pays.

L'agression aurait découlé d'une dispute d'ordre privée et n'aurait rien à voir avec leur expulsion de France, selon la police. 

L'incident s'est produit entre deux familles roms, les Dibrani et les Bislimi. M. Bislimi a déjà été l'époux de la mère de Leonarda, ce qui aurait été à l'origine de la dispute. 

La femme de 41 ans aurait été giflée et hospitalisée brièvement. 

Le policier a précisé que quatre personnes avaient été interpellées à la suite de l'altercation. 

De retour chez eux, après plusieurs heures au commissariat de police, les Dibrani ont une nouvelle fois plaidé en faveur de leur retour en France, invoquant le sentiment d'insécurité qu'ils éprouvent au Kosovo. « Notre place n'est pas ici. C'est pour cela que nous voulons rentrer en France. Dès que nous sommes sortis dehors voilà ce qui est arrivé », a dit la mère de 41 ans, Xhemaili. Elle n'a pas donné de détails sur ses liens avec M. Bislimi. 

La France offre d'accueillir Leonarda

Le président français François Hollande a offert samedi à Leonarda de revenir en France, seule, pour terminer ses études. Elle a rejeté l'offre, affirmant qu'elle ne voulait pas retourner en France sans sa famille.

L'adolescente de 15 ans est née en Italie, comme trois autres de ses frères. La dernière, âgée de 17 mois, est née en France.

Le père de la famille, Resat Dibrani, a longtemps menti aux autorités françaises sur les nationalités de ses enfants. Il a finalement reconnu qu'il était le seul de la famille à être né au Kosovo, ancienne province serbe qui a proclamé son indépendance de la Serbie en février 2008.

Selon la version de M. Dibrani, la famille s'est rendue en France an 2008, depuis l'Italie, sans papiers.

Dans les demandes d'asile, il a déclaré aux autorités françaises que toute sa famille était du Kosovo, dans l'espoir d'avoir plus de chances d'obtenir l'asile en France.


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