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Bruxelles somme la Russie de quitter l'Ukraine d'ici une semaine

Written By Unknown on Minggu, 31 Agustus 2014 | 16.06

Les rebelles prorusses reprennent du terrain

L'Union européenne a donné un ultimatum d'une semaine à la Russie pour réduire son intervention en Ukraine, à défaut de quoi elle se verra imposer de nouvelles sanctions économiques.

Tôt dimanche, le président du sommet de l'UE, Herman Van Rompuy, a confirmé que les 28 leaders du bloc avaient confié à l'organe exécutif le mandat « d'amorcer urgemment un travail préparatoire à des fins de considération d'ici une semaine ».

Il a ajouté que « tout le monde est très conscient qu'il faut agir rapidement ».

Toutefois, dans ce qui semble être des craintes de représailles économiques, les leaders de l'Union européenne ont choisi d'attendre avant d'imposer immédiatement des sanctions plus sévères. La Russie est le troisième plus important partenaire économique de l'UE, et l'un de ses plus importants fournisseurs de pétrole et d'essence.

Les affrontements dans l'est de l'Ukraine entre l'armée et les séparatistes pro-russes ont fait 2600 victimes, selon des chiffres de l'Organisation des Nations unies. L'OTAN estime qu'au moins 1000 soldats russes se trouvent en Ukraine, ce que la Russie nie.

Les États-Unis ont déclaré, par communiqué samedi soir, qu'ils soutenaient la position de l'Union européenne quant à de possibles sanctions contre la Russie et le besoin de démontrer un appui renforcé envers l'Ukraine.

Porochenko craint « le point de non-retour »

Selon le président ukrainien, Petro Porochenko, une forte réponse de l'UE est nécessaire parce que son pays est soumis à une « agression militaire et à la terreur », tandis que des milliers de troupes russes et des centaines de chars se trouvent dans l'Est. De son côté, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a déclaré devant des leaders de l'UE à Bruxelles que « les sanctions ne sont pas une fin en soi », mais plutôt un moyen visant à dissuader la Russie de déstabiliser davantage l'Ukraine.

Les États-Unis et l'UE ont déjà imposé des sanctions contre des responsables russes, plusieurs entreprises et le secteur financier du pays.

L'Occident se mobilise

Le Financial Times rapporte que sept pays de l'OTAN, menés par la Grande-Bretagne, se préparent à créer une nouvelle force d'action rapide de 10 000 hommes afin de réagir rapidement à l'intervention de la Russie en Ukraine. La création de l'unité devrait être annoncée la semaine prochaine, lors du sommet de l'OTAN. Le Canada aurait fait connaître son intérêt à participer à l'action. Le premier ministre Stephen Harper en a d'ailleurs discuté au téléphone avec le président américain Barack Obama samedi. Selon l'OTAN, un millier de soldats russes se trouveraient sur le territoire ukrainien.

L'Ukraine a perdu du terrain lors des récents combats, et a dit samedi qu'elle abandonnait une ville où ses forces étaient encerclées par des rebelles depuis des jours. Kiev se retire également d'une autre ville qui était passée sous son contrôle deux semaines plus tôt. Cette déclaration du colonel Andri Lisenko, un porte-parole du Conseil national de sécurité, indique que les forces ukrainiennes font face à une forte résistance de la part des séparatistes et ce, quelques semaines seulement après avoir accumulé les gains et avoir expulsé les rebelles de la majorité de leur territoire.

Ce recul survient alors que Kiev et l'Occident soutiennent que la Russie augmente ses appuis envers les rebelles, y compris en leur fournissant des chars et des véhicules blindés.

Voilà plusieurs jours que les forces ukrainiennes étaient encerclées par les rebelles dans la ville d'Ilovaisk, à environ 20 kilomètres du fief rebelle de Donetsk. « Nous livrons cette ville, a dit M. Lisenko aux journalistes. Notre tâche est désormais d'évacuer nos hommes avec le moins de pertes possibles afin de nous regrouper. »

Toujours selon le porte-parole, les unités régulières de l'armée ont reçu l'ordre de se retirer de Novosvitlisvk et de Khriaschouvate, deux villes situées sur la route principale entre la frontière russe et Lougansk, la deuxième plus grande ville rebelle. Kiev avait pourtant annoncé avoir pris la première des deux localités plus tôt ce mois-ci.


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Golan: tous les Casques bleus philippins libérés

La Force des Nations Unies chargée d'observer le désengagement (UNDOF) sur le plateau du Golan, à la frontière entre la Syrie et Israël, a confirmé samedi soir que les 40 Casques bleus philippins qui étaient toujours encerclés par des militants islamistes avaient été libérés.

Les 40 soldats sont sains et saufs dans une zone sécuritaire, après avoir été coincés au camp 68 pendant environ 14 heures par une attaque de militants islamistes. Les tirs ont duré sept heures. Ils rejoignent donc en sécurité le premier groupe de 35 de leurs compatriotes qui avaient également été libérés d'une position périlleuse plus tôt, samedi.

« Tous sont en sécurité », a indiqué le lieutenant-colonel de l'armée philippine, Ramon Zagala. « Nous avons quitté notre position, mais nous avons emporté toutes nos armes. »

Toutefois, 44 Casques bleus fidjiens sont toujours détenus au camp 27. Un commandant du Front Al-Nostra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, a affirmé que les soldats fidjiens étaient bien traités. Il a affirmé que ceux-ci avaient été capturés parce que la mission de l'ONU n'agissait pas pour le bien-être du peuple syrien.

La mission des Nations unies a évacué les autres postes du secteur, puisque la situation est, selon ses dires, toujours « tendue ». Elle travaille toujours à la libération des soldats encerclés.

Dans une déclaration rapportée par son porte-parole, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a condamné l'attaque contre des forces de maintien de la paix, une action qu'il a attribuée à « des acteurs armés non étatiques, dont le Front Al-Nosra. »

Le mandat de l'UNDOF, qui regroupe plus de 1200 hommes, vient d'être renouvelé jusqu'à décembre prochain. Depuis 1974, la Force est chargée d'assurer la paix dans le plateau du Golan qui sert de zone tampon entre la Syrie et Israël.


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Irak: les États-Unis larguent de l'aide à Amerli

Les États-Unis ont mené une nouvelle opération de largage humanitaire dimanche en Irak, qui visait cette fois les civils assiégés de la ville d'Amerli, menacés par les djihadistes parce qu'ils sont chiites.

La ville turcophone, située à environ 160 kilomètres au nord de Bagdad, est entourée par les djihadistes de l'État islamique depuis plusieurs semaines, empêchant le ravitaillement en eau, nourriture et médicaments. Plutôt que de fuir lors de la première attaque des islamistes en juin, les 15 000 résidents d'Amerli ont choisi de s'enclaver dans leur ville, qu'ils protègent à l'aide d'armes et de tranchées.

Depuis juillet toutefois, seules quelques rares opérations de ravitaillement ont atteint la ville, également privée de sa seule centrale électrique, qui a été détruite dans les combats.

Avec l'aide d'appareils français, australiens et britanniques, 40 000 litres d'eau potable et 7000 repas ont été largués.

Le Pentagone a expliqué que l'opération avait été menée en parallèle avec des « frappes coordonnées à proximité contre des terroristes de l'État islamique ».

« Les opérations seront limitées dans leur étendue et dans leur durée de manière à répondre à cette crise humanitaire et protéger les civils piégés à Amerli », a ajouté le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone.

Samedi, des frappes américaines ont aussi été menées près du barrage de Mossoul, dans le nord de l'Irak, afin, toujours selon le Pentagone, d'affaiblir les positions des djihadistes, mais aussi de protéger des infrastructures et du personnel américains.

L'Australie a annoncé dimanche qu'elle allait larguer des équipements militaires aux milices kurdes afin de les aider dans leur lutte contre les djihadistes. Le premier ministre Tony Abbott a estimé que la situation en Irak constituait une « catastrophe humanitaire » qui nécessite des actions de la part de la communauté internationale. Le pays rejoint ainsi le Canada, l'Italie, la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, qui mènent déjà des opérations du genre.

Progression sur le terrain

Dans la foulée de ses attaques, l'armée irakienne a annoncé que ses soldats avancent vers Amerli, et ont repris le contrôle de plusieurs petites localités sur la route qui mène vers la ville assiégée.

Sur le front sud, les soldats seraient à une quinzaine de kilomètres d'Amerli, tandis qu'au nord, la coalition serait à trois kilomètres de la ville, selon un commandant de l'armée irakienne.

En plus de soutien américain, l'armée est aidée par des milices kurdes. L'avancée est toutefois compliquée par l'état des routes, plusieurs ayant été détruites par les combattants de l'État islamique.


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Brésil: une candidate qui brouille les cartes

La campagne présidentielle brésilienne, jusqu'à présent largement menée par la présidente sortante Dilma Rousseff, semble avoir pris un tournant inattendu avec l'entrée en scène d'une candidate écologiste.

Jusqu'à tout récemment, la présidente Dilma Rousseff semblait se diriger vers une réélection facile. Puis, le 13 août, le candidat socialiste Eduardo Campos, qui était à la traîne dans les sondages, est tué dans un accident d'avion. Une semaine plus tard, sa colistière, l'écologiste Marina Silva, annonce qu'elle briguera la présidence à sa place.

Propulsée par les piètres performances économiques du Brésil dans les derniers mois - le pays est officiellement entré en récession samedi -, Marina Silva est en train de renverser la vapeur.

Les derniers sondages placent les deux femmes au coude-à-coude, avec chacune 34 % des intentions de vote. Au deuxième tour toutefois, si elle affrontait Dilma Rousseff, ce qui semble très probable, Marina Silva l'emporterait par 10 points.

Dilma Rousseff reste la candidate favorite des plus pauvres, en raison des politiques du Parti travailliste ayant sorti de la pauvreté des millions de personnes dans la dernière décennie. Toutefois, plusieurs Brésiliens sont sceptiques envers les politiques interventionnistes du gouvernement travailliste, qu'ils blâment pour la piètre situation économique du pays.

Qui est Marina Silva?

Marina Silva grandit dans une famille pauvre de l'Amazonie. Sa mère meurt alors qu'elle n'a que 15 ans. Un an plus tard, elle contracte l'hépatite A et est envoyée à Rio Branco pour y être soignée. Elle décide alors de joindre un couvent, où elle apprend à lire et à écrire. C'est à ce moment qu'elle s'éveille au monde politique, grâce à l'influence de prêtres oeuvrant pour les droits des populations pauvres.

Évangéliste convaincue, elle fait des droits des travailleurs agricoles de l'Amazonie et de la préservation de la région son cheval de bataille.

Elle joint le Parti travailliste au milieu des années 80. Elle obtient son premier mandat public en 1989, lorsqu'elle est élue conseillère à la ville de Rio Branco. En 1995, elle devient sénatrice.

Le 1er janvier 2005, le président Luis Inacio Lula da Silva la nomme ministre de l'Environnement. Elle quitte son poste en 2008 en raison, entres autres, d'un différend avec la ministre de l'Énergie de l'époque, une certaine Dilma Rousseff, au sujet de l'exploitation hydroélectrique en Amazonie.


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Un premier cas de fièvre Ebola confirmé au Sénégal

Written By Unknown on Sabtu, 30 Agustus 2014 | 16.05

Le reportage de Michel Rochon

Le virus d'Ebola s'est maintenant propagé au Sénégal. La ministre sénégalaise de la Santé, Awa Marie Coll Seck, a indiqué vendredi aux journalistes que la victime est un jeune homme originaire de la Guinée.

L'étudiant s'est présenté à un hôpital de la capitale, Dakar, mardi, sans toutefois révéler qu'il puisse être porteur de la maladie.

Le lendemain, une équipe guinéenne a prévenu le Sénégal qu'elle recherchait un individu qui avait possiblement eu des contacts avec des personnes infectées, et que cet individu s'était peut-être rendu au Sénégal.

L'étudiant a été identifié et immédiatement placé en quarantaine. Des tests menés par l'Institut Pasteur, en France, confirment qu'il est porteur de l'Ebola.

On ne sait pas comment le jeune homme a pu se rendre jusqu'au Sénégal, puisque ce pays a fermé ses frontières avec la Guinée.

L'arrivée de la maladie au Sénégal - dont la capitale est une plaque tournante de premier plan pour les transports dans la région - risque de rehausser les craintes de voir le virus se propager hors de tout contrôle.

L'Organisation mondiale de la Santé a révélé vendredi qu'on a décelé au cours de la dernière semaine le plus grand nombre de nouvelles infections au virus d'Ebola depuis le début de l'épidémie en Afrique de l'Ouest, ce qui démontre que la situation ne fait que se détériorer.

L'agence onusienne avait prévenu jeudi que le virus pourrait éventuellement infecter jusqu'à 20 000 personnes.

Jusqu'à présent, l'Ebola a tué plus de 1500 des 3000 personnes qui ont été infectées au Libéria, en Sierra Leone, au Nigeria et en Guinée. L'OMS croit que, dans les régions les plus durement touchées, le nombre réel d'infections est de deux à quatre fois plus élevé que ce qui est officiellement recensé.

Un rapport détaillé publié vendredi par l'OMS annonce que plus de 500 nouvelles infections ont été décelées au cours de la dernière semaine, de loin le plus lourd bilan hebdomadaire jamais annoncé. La vaste majorité des cas ont été repérés au Libéria, mais il s'agit aussi du pire bilan hebdomadaire pour la Guinée et la Sierra Leone.

Quelques nouvelles infections sont également rapportées au Nigeria.

Le rapport prévient que ni le Libéria, ni la Sierra Leone ne sont en mesure de répondre adéquatement à l'explosion du nombre de cas.

Près des deux tiers des cas ont été détectés dans les trois pays les plus durement touchés, a dit l'OMS. L'agence s'inquiète aussi de la propagation du virus à des zones urbaines densément peuplées.

Un dirigeant de l'organisation humanitaire Médecins sans frontières accuse toutefois l'OMS de ne pas faire assez pour combattre l'épidémie.

« L'Organisation mondiale de la Santé ne peut gérer l'épidémie, a déclaré à la radio française le président de MSF en France, Mego Terzian. Je ne vois pas comment, avec les mesures actuelles, nous allons pouvoir prendre le contrôle de cette épidémie et y mettre fin. »

Il a appelé à une réponse plus importante de la communauté internationale, estimant que le Conseil de sécurité des Nations unies devrait se saisir du dossier et rappelant que certains pays disposent d'unités médicales militaires qui pourraient être utiles.


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Les casques bleus du Golan sont sains et saufs, dit l'ONU

Un groupe de 44 Casques bleus fidjiens capturés jeudi sur le plateau du Golan, occupé par Israël, par un groupe armé combattant l'armée syrienne sont sains et saufs, a fait savoir vendredi l'ONU.

Les Casques bleus, membres de la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD), sont détenus par des militants islamistes proches d'Al Qaïda.

L'ONU explique dans un communiqué avoir reçu de la part de sources crédibles l'assurance qu'ils étaient sains et saufs.

« La FNUOD a été informée que l'intention de ceux qui détiennent les Casques bleus était de les éloigner d'une zone de combats pour les mettre en sécurité », lit-on dans le communiqué.

Israël a pris le plateau du Golan à la Syrie en 1967 et les deux pays sont depuis toujours officiellement en guerre. Un cessez-le-feu formalisé en 1974 a instauré une zone de séparation à laquelle l'armée syrienne n'a pas accès.

La FNUOD est chargée de surveiller cette étroite zone de séparation qui s'étend sur environ 70 km.

Cette force d'un peu plus de 1200 hommes est composée de soldats originaires des Fidji, d'Inde, d'Irlande, du Népal, des Pays-Bas et des Philippines.

Des Casques bleus de l'ONU ont été faits prisonniers à  plusieurs reprises depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011. Ils ont à chaque fois été libérés sains et saufs.


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Possible coup d'État au Lesotho

Des unités de l'armée ont encerclé samedi le siège du gouvernement et de la police à Maseru, capitale du royaume du Lesotho en Afrique australe, où des tirs ont été entendus et où des diplomates parlent d'une tentative de putsch.

« La police militaire a encerclé le siège du gouvernement et des tirs ont éclaté », a dit un diplomate en poste à Maseru.

Les stations de radio privées ont cessé d'émettre au Lesotho, petit royaume enclavé dans l'Afrique du Sud, ont rapporté des radios sud-africaines.

Les tensions politiques sont vives dans le royaume depuis qu'au mois de juin, le premier ministre, Thomas Thabane, a suspendu le parlement afin d'éviter l'adoption d'une motion de censure, sur fond de sérieuses dissensions entre membres du gouvernement de coalition qui est en fonctions depuis deux ans. Le vice-premier ministre Mothetjoa Metsing a promis de former une nouvelle coalition qui évincerait Thomas Thabane.

L'Afrique du Sud et la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC, dont le Lesotho est membre) ont averti les rivaux politiques du petit royaume qu'elles ne toléreraient pas un changement de gouvernement qui ne s'effectuerait pas dans le respect de la Constitution.

Depuis l'accession à l'indépendance en 1966, le Lesotho a connu plusieurs coups de force militaires. En 1998, au moins 58 habitants et huit militaires sud-africains avaient trouvé la mort et certains quartiers de Maseru avaient été endommagés par des affrontements.


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Nicaragua: 20 mineurs secourus

Des équipes de secours sont parvenues à secourir 20 mineurs qui étaient coincés sous terre depuis un éboulement survenu dans une mine d'or et d'argent jeudi dernier, près de Bonanza au Nicaragua.

Les mineurs se trouvaient dans une galerie à 800 mètres de profondeur. Ils se sont retrouvés coincés lorsqu'un glissement de terrain causé par de fortes pluies a bouché les entrées de la mine. Des équipes de chiens avaient réussi à les localiser vendredi.

Selon les autorités, les 20 rescapés ont été conduits à l'hôpital et présentaient des signes de déshydratation et d'épuisement.

Les responsables de la mine sont toujours sans nouvelles de cinq autres mineurs, présumés toujours coincés dans les profondeurs de la mine. Les équipes de secours sont toujours à l'oeuvre pour les localiser.

Une élue locale a indiqué aux médias que les secouristes pouvaient entendre des voix dans les tunnels. Ils tentent d'établir un pont avec une autre cheminée de la mine pour leur permettre de sortir.

L'éboulement s'est produit jeudi à la mine El Comal, à Bonanza, à 420 kilomètres au nord-est de Managua. La mine produirait environ 1150 kilogrammes d'or par année.


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Les Russes ripostent au tweet des diplomates canadiens

Written By Unknown on Jumat, 29 Agustus 2014 | 16.05

Les diplomates russes n'ont pas l'intention de se faire donner de leçons de géographie par leurs homologues canadiens au sujet des frontières de la Russie, qui à leur avis incluent la Crimée. Ils l'ont exprimé sur Twitter, de manière aussi peu diplomatique que l'ont fait les Canadiens la veille.

Pour mieux comprendre la géographie de l'Europe, rien de mieux qu'une carte. Enfin presque. En ce moment, les frontières européennes sont sujettes à discussions. Les Russes ont voulu aider les Canadiens à mieux comprendre leur position, avec l'aide d'un tweet, d'un peu de sarcasme et d'une touche de condescendance.

« Pour aider nos collègues canadiens à comprendre la nouvelle géographie de l'Europe », peut-on lire sur le compte Twitter de la délégation russe à l'OTAN.

La carte tweetée par les Russes ne sera pas affichée dans les représentations diplomatiques canadiennes à l'étranger. Voici pourquoi :

  • La Crimée y est incluse dans la Fédération russe, ce que le Canada ne reconnaît pas.
  • L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, traversés de barres jaunes et roses sur la carte russe, se sont séparés de la Géorgie grâce à l'implication des forces russes en 2008, une situation que n'a pas reconnue la communauté internationale.

Le tweet russe est une réponse à un précédent tweet de la diplomatie canadienne, qui tente de se faire entendre en utilisant les médias sociaux. Mercredi, la délégation canadienne à l'Otan avait ridiculisé la Russie en tweetant la carte suivante.

Celle-ci fait référence à des déclarations de soldats russes qui avaient affirmé être entrés en Ukraine par erreur.

John Baird a d'ailleurs félicité ses diplomates, sur Twitter, évidemment.

M. Baird a aussi vanté la stratégie de diplomatie directe que son ministère souhaite développer, pour faire valoir les positions canadiennes sur la scène internationale. Le ministre encourage ses ambassadeurs à utiliser les réseaux sociaux.

La version anglaise du tweet est vite devenue virale, avec plus de 25 000 retweets.

La carte russe, elle, a été retweetée environ 400 fois, jeudi après-midi. Sur le front de la viralité, le Canada a donc triomphé, en attendant le prochain gazouilli russe.


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Obama veut une coalition contre l'EI, mais n’a «pas de stratégie»

Le président américain a annoncé jeudi son intention de créer une coalition internationale contre les djihadistes de l'État islamique (EI).

Barack Obama, qui s'exprimait depuis la Maison-Blanche sur la situation en Syrie et en Irak, a chargé en ce sens son secrétaire d'État  John Kerry d'entreprendre une tournée au Proche-Orient.

Le président a également dit qu'il comptait sur ses alliés au sein de cette coalition pour fournir un soutien aérien et des armes aux forces irakiennes.

Un affaiblissement durable des djihadistes sunnites passe par l'implication des populations sunnites en Irak et en Syrie, a-t-il ajouté.

« Ma priorité est de m'assurer que les gains territoriaux de l'État islamique en Irak soient effacés », a déclaré M. Obama, ajoutant  avoir confié au secrétaire à la Défense, Chuck Hagel, la préparation d'un éventail d'options militaires.

Pas de stratégie

Le président Obama, qui a tenu à préciser  qu'il écartait toute coopération avec le président syrien Bachar Al Assad, a fait cet aveu pour le moins étrange. « Nous n'avons pas encore de stratégie », a-t-il lancé

Les États-Unis ne sont pas prêts à ce stade à attaquer l'État islamique (EI) en Syrie, a expliqué le chef de la première puissance mondiale. Une déclaration qui vient mettre un terme aux spéculations sur l'imminence des frappes militaires.

Les forces américaines ont déjà mené une centaine de frappes aériennes contre les positions de l'EI dans le nord de l'Irak depuis le début du mois. Ces raids ont permis à l'armée irakienne et aux forces kurdes de reconquérir le barrage stratégique de Mossoul qui était aux mains des jihadistes.


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La première bataille contre l'Ebola a été perdue, selon Médecins sans frontières

Ebola : plan d'action de l'OMS

La communauté internationale a perdu une première bataille contre le virus Ebola, mais si « tout le monde » s'unit, le virus peut être vaincu, explique la présidente de Médecins sans frontières (MSF), Joanne Liu, en entrevue à l'émission 24/60.

« On est en constat d'échec. L'épidémie continue, les cas augmentent, maintenant les travailleurs humanitaires internationaux sont infectés parce qu'on est débordé », dit Mme Liu. Plus de 3000 personnes ont été infectées, selon les dernières données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Et 1552 personnes, dont 120 travailleurs de la santé, sont mortes après avoir contacté le virus. « On croit qu'on aurait dû mobiliser davantage de monde », déplore Mme Liu.

Le virus Ebola pourrait contaminer plus de 20 000 personnes, a averti jeudi l'OMS, dévoilant un plan d'action nécessitant près de 532 millions de dollars sur une période de 6 à 9 mois pour mettre fin à l'épidémie. « On va y arriver, mais il faut que tout le monde s'y mette », dit la présidente de MSF, qui estime que les « pays riches » ont une « responsabilité politique ». Il faut des moyens financiers, mais aussi humains.

« On a besoin de gens qui vont avoir le courage et la volonté d'aller travailler sur le terrain », dit Mme Liu, dont l'organisation gère un centre qui accueille 120 personnes infectées au Liberia.

Les conditions de travail sont particulièrement difficiles pour les travailleurs humanitaires de MSF. « Le risque par rapport à l'Ebola, c'est parce qu'il est toujours présent. Il n'y a pas de temps mort. Il faut avoir le courage de surpasser ses propres craintes », dit Mme Liu.

Les tenues de protection des travailleurs sont lourdes et inconfortables. « Pour l'avoir fait, le kit de cosmonaute, il y fait chaud [...] C'est sûr que ce n'est pas confortable, donc on fait des rotations », dit Mme Liu, qui indique que la tenue ne peut être portée pendant plus d'une heure.

L'OMS estime qu'il va falloir mobiliser 12 000 travailleurs de la santé pour en terminer avec l'épidémie. MSF est aussi en discussion avec les autorités internationales afin qu'un pont aérien régulier pour transporter les travailleurs humanitaires, notamment ceux qui tombent malades, soit mis en place. Il faut dire que de plus en plus de compagnies ont annulé leurs vols en direction de la Guinée, de la Sierra Leone, du Liberia et du Nigeria. Une situation que déplore Mme Liu.

« Je n'ai pas de vols aériens assurés, de ponts aériens, pour sortir mon personnel [...] Je brieffe 200 personnes qui partent toutes les quatre semaines, puis je leur dis : "En passant, si tu tombes malade, je vais tout faire pour te sortir, mais peut-être que je n'y arriverais pas" », dit Mme Liu.

Essais sur le vaccin canadien

Le vaccin contre le virus Ebola, développé par le Laboratoire national de microbiologie, situé à Winnipeg, devrait être testé dans les prochaines semaines.

L'entreprise américaine NewLink Genetics a obtenu une licence pour commencer la phase 1 des essais sur 25 à 60 volontaires, selon la compagnie.

Le Canada avait indiqué plus tôt ce mois-ci qu'il offrirait entre 800 et 1000 doses de son vaccin expérimental à l'OMS.


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Écosse : les partisans de l'indépendance gagnent du terrain

L'écart s'est resserré ces derniers jours, à moins de trois semaines d'un référendum sur l'indépendance de l'Écosse, entre les partisans d'une émancipation et ceux du statu quo, lesquels n'ont plus qu'une faible majorité, selon un sondage publié vendredi.

Le camp du « oui » est passé à 47 % des intentions de vote, contre 43 % dans une précédente étude diffusée le 9 août dernier, et les tenants du « non » reculent de 57 % à 53 %.

Ce sondage réalisé pour le compte du Scottish Daily Mail est le premier depuis l'ultime débat télévisé, lundi, entre les chefs de file des deux sensibilités, remporté de l'avis général par l'indépendantiste Alex Salmond.

L'avance des tenants d'un maintien dans le giron britannique a donc fondu - de 14 à 6 points - alors que l'échéance approche : le scrutin aura lieu le 18 septembre.


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L'Ukraine prépare un plan pour la paix

Written By Unknown on Rabu, 27 Agustus 2014 | 16.05

Le reportage de Jean-François Bélanger

Le conflit qui fait rage dans l'est de l'Ukraine doit cesser, ont reconnu mardi le président russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Petro Porochenko. Mais pour Moscou, c'est le gouvernement ukrainien qui doit réunir les conditions nécessaires à un cessez-le-feu avec les séparatistes.

« Une feuille de route va être préparée pour mener aussi vite que possible à un cessez-le-feu qui doit absolument être bilatéral », a indiqué le président Porochenko après sa rencontre en tête-à-tête avec Vladimir Poutine, ajoutant que les négociations ont été « difficiles et complexes ». Toutes les parties ont cependant soutenu son plan de paix, a-t-il ajouté.

Plus tôt, l'hôte du sommet, le président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko se réjouissait déjà de la tournure des événements.

« Nous voulons tous faire des progrès. Mais, le seul fait de tenir cette réunion aujourd'hui est déjà un succès. Les discussions ont été difficiles. Les positions des parties divergent, parfois fondamentalement. [...] Tout le monde convient de la nécessité d'une désescalade et d'une libération des otages », avait-il déclaré.

Ce sommet, qui s'est déroulé en présence de dirigeants de l'Union européenne, est la deuxième rencontre des deux hommes après un bref entretien en marge des commémorations du 6 juin en France pour le 70e anniversaire du Débarquement en Normandie.

Les violences se poursuivent

Malgré les discussions, sur le terrain, les hostilités continuent. Des hélicoptères russes ont attaqué un poste-frontière ukrainien près de Louhansk, dans l'est du pays, selon l'agence Reuters, qui fait état d'au moins quatre morts dans les rangs ukrainiens.

Selon un porte-parole de l'armée ukrainienne cité par l'agence, le raid a été mené contre le poste-frontière de Krasnatalovska par des hélicoptères de combat russes Mi-24.

Ce nouvel accrochage entre les forces ukrainiennes et russes survient à peine quelques heures après l'annonce de la capture d'une dizaine de parachutistes russes en sol ukrainien, près du bastion séparatiste de Donetsk.

Selon l'état-major ukrainien, qui a diffusé des témoignages vidéo d'une dizaine de soldats russes, ces militaires proviennent du 331e régiment de la 98e division aéroportée.

Il s'agit pour Kiev d'une preuve irréfutable de l'implication directe de troupes russes dans les combats qui opposent l'armée ukrainienne aux forces séparatistes dans l'est du pays.

Habituellement basés au centre de la Russie, ces hommes ont été arrêtés dans l'est de l'Ukraine, près de la ville de Dzerkaline, à une vingtaine de kilomètres de la frontière russe.

Une incursion accidentelle, selon Moscou

Moscou, qui a toujours nié être impliqué militairement dans la crise ukrainienne, a confirmé l'arrestation de ses soldats en sol ukrainien. Selon l'Agence France-Presse, qui cite une source militaire russe, ces soldats, qui avaient pour mission de patrouiller à la frontière, seraient entrés en Ukraine par accident.

« Nous avancions en colonnes dans des champs, pas sur la route. J'ai deviné [que nous étions en Ukraine, NDLR] quand on a commencé à nous bombarder. Je ne sais pas à quel moment on a traversé la frontière », explique le caporal russe Ivan Miltchakov dans un témoignage vidéo présenté par le gouvernement ukrainien.

Un de ses collègues, le soldat Ivan Romantsev, explique qu'il pensait participer à des manoeuvres pour lesquelles on leur avait demandé de couvrir de peinture blanche les numéros de leurs véhicules, pour dissimuler leur appartenance à l'armée russe.

« Quand on a fait exploser mon blindé, j'ai commencé à avoir peur. J'ai compris que ce n'était pas des manœuvres », explique-t-il dans le témoignage qu'il a livré à la caméra.

Ce dernier écarte toutefois la thèse de l'erreur soutenue par Moscou et ses collègues. Selon le parachutiste russe, une compagnie entière n'aurait pas pu se perdre ainsi et pénétrer sans le savoir à une vingtaine de kilomètres en territoire ukrainien.

Depuis l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie au printemps dernier, Kiev accuse la Russie d'envoyer régulièrement des militaires et du matériel de guerre, ainsi que de mener de tirs d'artillerie sur son territoire pour soutenir les combattants séparatistes prorusses du Donbass.

L'insurrection des forces prorusses qui embrase l'est de l'Ukraine depuis quatre mois a fait jusqu'ici plus de 2200 morts.


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Accord de cessez-le-feu permanent entre Israël et le Hamas

Le reportage de Marie-Ève Bédard

Un accord de cessez-le-feu permanent a été conclu sous l'égide de l'Égypte entre le Hamas et Israël. Et dès son entrée en vigueur, des milliers de personnes ont envahi les rues pour exprimer leur joie, soulagées après sept semaines de guerre et plus 2000 morts.

L'accord comprendrait une levée du blocus de la bande de Gaza mis en place par l'armée israélienne en 2007. Un dirigeant israélien a expliqué qu'Israël allégera son blocus pour permettre l'entrée des biens humanitaires et des matériaux de construction nécessaires. Il a également indiqué que des discussions indirectes sur des questions plus épineuses débuteront dans la capitale égyptienne d'ici un mois.

La levée de ce blocus militaire de la bande de Gaza est la principale revendication des Palestiniens pour l'arrêt des tirs de missiles contre le territoire israélien.

La proposition égyptienne porte également sur l'extension des zones de pêche. Les restrictions imposées par Israël aux pêcheurs de Gaza doivent être levées, notamment la limitation de navigation à 3 milles, pour l'élargir à 6 milles nautiques (11 km) puis à 12 milles, selon le document cité par Azzam Al-Ahmed, chef de la délégation palestinienne.

Selon les accords d'Oslo de 1994, les pêcheurs de Gaza avaient le droit de naviguer jusqu'à 20 milles, mais cette distance a été revue à la baisse plusieurs fois par les Israéliens, notamment en réponse à des tirs de roquettes ou des attaques.

« La libération de prisonniers palestiniens en échange des corps des soldats israéliens tués » figure aussi en bonne place de cette proposition. Plus de 5000 Palestiniens sont emprisonnés en Israël. Le Hamas veut la libération de la soixantaine de prisonniers qui avaient été relâchés en 2011 en échange du soldat Shalit et qui ont à nouveau été emprisonnés en juin après l'enlèvement et le meurtre de trois jeunes Israéliens en Cisjordanie.

La réouverture de l'aéroport de Gaza et la réutilisation du port maritime seront discutées durant les négociations prévues sous un mois.

Le cessez-le-feu d'abord annoncé par des responsables du Hamas a été confirmé par le président Mahmoud Abbas. Les Israéliens ont attendu jusqu'aux dernières minutes avant son entrée en vigueur pour dire qu'ils avaient accepté « la proposition égyptienne d'un cessez-le-feu sans condition et illimité dans le temps ».

« Victoire pour la résistance »

Plusieurs dirigeants du mouvement Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, et du Djihad islamique, considéré comme la deuxième force dans ce territoire palestinien, sont apparus ce soir en public, pour la première fois depuis le début de la guerre.

Sur Facebook, le numéro deux de la direction du Hamas en exil, Moussa Abou Marzouq, a qualifié de « victoire pour la résistance » la levée de ce blocus arrachée de haute lutte aux Israéliens.

Ce blocus avait été imposé par le gouvernement israélien en 2007 à la suite de la prise de pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza. Le mouvement palestinien ayant promis la destruction de l'État d'Israël, ce dernier avait décidé d'isoler l'enclave palestinienne en coupant tous ses points de passage et ses voies commerciales avec la bande de Gaza.

Ce blocus a eu pour effet d'asphyxier l'économie déjà chancelante de la bande de Gaza, plongeant la population dans une crise qualifiée de « mort lente » par les Palestiniens, dont plus de 45 % vivent sous le seuil de la pauvreté.

Le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré pour sa part que les Palestiniens ne s'engageraient pas dans de nouvelles « négociations brumeuses ».

Le Canada accueille avec prudence le cessez-le-feu dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas. Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, s'en est pris de nouveau au Hamas, soutenant que les Palestiniens à Gaza avaient « beaucoup souffert sous le règne » du mouvement palestinien.

Il a ajouté qu'il était « grand temps » que leurs besoins passent avant les « ambitions aveugles » de leurs dirigeants. Le ministre Baird a également dit s'attendre à ce qu'Israël contre-attaque de nouveau si le Hamas tire d'autres roquettes vers le territoire israélien.

Washington salue le cessez-le-feu. « Nous invitons toutes les parties à appliquer pleinement ses dispositions et à s'y conformer, et souhaitons vraiment que le cessez-le-feu soit réellement durable et viable », a déclaré Jen Psaki, porte-parole du département d'État.

« Nous soutenons totalement l'annonce de cessez-le-feu. » — Jennifer Psaki, porte-parole du département d'État

Ce cessez-le-feu survient après plus de sept semaines de bombardements et de tirs de roquettes entre l'armée israélienne et le Hamas qui ont fait plus de 2130 morts, principalement des civils, dans le camp palestinien et 68 dans les rangs israéliens. À ce lourd bilan s'ajoutent des milliers de blessés et la destruction d'une grande partie des infrastructures palestiniennes de Gaza.

Mardi matin, alors que les négociations se poursuivaient en Égypte, deux tours d'habitation ont été détruites au centre-ville de Gaza par des bombardements israéliens.

Sami Aoun explique pourquoi le Hamas crie victoire

Le bilan politique sera fait dans quelques semaines, estime le politologue et spécialiste du Moyen-Orient, Sami Aoun. Il s'agira d'évaluer cette trêve et ses retombées sur la sécurité des Israéliens et le chemin qui séparent les Palestiniens d'un État palestinien ou du moins de « pourparlers sérieux pour créer une plateforme commune de sécurité entre Israéliens et Palestiniens ».

Pour M. Aoun, « Israël s'est montré assez affaibli dans une guerre d'usure ». Le Hamas en revanche se contente de ce gain « psychologique », malgré les lourdes pertes en vies humaines.

Le Hamas n'a pas payé un prix politique pour cette guerre, conclut Sami Aoun.

Entrevue avec Sami Aoun


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Ebola : trois spécialistes canadiens évacués de Sierra Leone

Le Canada évacue les trois spécialistes du laboratoire mobile, provenant du Laboratoire national de microbiologie, situé à Winnipeg, qu'il avait envoyés en Sierra Leone.

Santé Canada a indiqué que trois personnes demeurant dans le même hôtel que les Canadiens ont attrapé le virus Ebola.

Selon l'agence, les Canadiens n'ont jamais été en contact avec les personnes atteintes et n'ont montré aucun des symptômes de la maladie. Dans une déclaration transmise par courriel, Santé Canada a indiqué que les risques qu'ils soient infectés du virus étaient faibles.

En attendant, ils ont tous trois accepté d'être placés en quarantaine. Leur état de santé sera étroitement surveillé pendant leur voyage de retour et après leur arrivée au Canada.

L'agence a dit que le Canada était prêt à envoyer une autre équipe en Sierra Leone lorsque des mesures auront été prises pour s'assurer qu'ils travaillent dans un environnement sûr.

On ne sait pas si les Canadiens reviendront au Canada par avion ou par un autre moyen de transport.


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Ferguson: marche pour réclamer l’arrestation d’un policier accusé d'homicide

Une centaine de manifestants ont défilé mardi dans le calme à St. Louis, dans le Missouri, pour réclamer l'arrestation du policier blanc accusé d'avoir abattu un jeune homme noir à Ferguson le 9 août dernier.

La mort de Michael Brown, âgé de 18 ans, avait déclenché deux semaines de manifestations dont certaines ont donné lieu à des affrontements avec les forces de police et à l'arrestation de plusieurs dizaines de personnes.

Ces derniers jours, la tension est quelque peu retombée et les obsèques du jeune homme se sont déroulées lundi sans incident.

Mardi, un cortège d'une centaine de personnes a pris la direction du palais de justice de St. Louis pour demander l'arrestation du policier incriminé, Darren Wilson, et le limogeage des responsables de la police de Ferguson.

Un groupe de policiers les a empêchés de s'approcher des marches du palais, mais cinq représentants des manifestants ont pu rencontrer le procureur fédéral en poste à St. Louis.

À la tombée de la nuit, un groupe d'une trentaine de personnes a défilé dans les rues de Ferguson, théâtres il y a quelques jours de heurts avec la police.

Ce fait divers et les violences qui ont suivi ont rouvert le débat sur les relations entre les différentes communautés aux États-Unis et réveillé le souvenir de précédents, comme celui de Trayvon Martin, un adolescent noir tué en 2012 par un vigile dans l'État de Floride.


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4500 personnes aux funérailles de Michael Brown à St. Louis

Written By Unknown on Selasa, 26 Agustus 2014 | 16.05

Le reportage de Frédéric Arnould

Les funérailles de Michael Brown, ce jeune Noir abattu par un policier blanc de Ferguson le 9 août, ont eu lieu lundi dans une église baptiste de St. Louis, au Missouri. Quelque 2500 personnes ont assisté aux obsèques dans l'église, en plus de 2000 autres qui ont rempli des salles adjacentes.

Des photos géantes du jeune homme de 18 ans avaient été installées dans l'église baptiste Friendly Temple Missionary de St Louis, de chaque côté du cercueil noir et or, sur lequel avait été déposée une casquette des Cards de St. Louis. 

Son oncle, Bernard Ewing, l'a décrit comme une « âme gentille et douce ». Il s'est souvenu que son neveu lui avait déjà dit que son nom serait un jour connu du monde entier. « Il ne savait pas à ce moment qu'il s'agissait d'une prophétie divine », a-t-il ajouté. 

Un cousin de l'adolescent, Eric Davis, a invité l'assistance à aller voter pour obtenir du changement. La communauté, a-t-il dit, « en a assez de ces tueries insensées ».

Plusieurs personnalités connues - comme le révérend Jesse Jackson, le cinéaste Spike Lee et l'artiste Sean Combs - étaient présentes à cette cérémonie, qui a été ponctuée de chants gospels.

Michael Brown sera enterré en présence de sa famille au cimetière St. Peters de St. Louis.

Appel au calme

Le père de Michael Brown avait appelé au calme pour les obsèques de son fils, lors d'un rassemblement auquel plusieurs centaines de personnes ont pris part dimanche, dont les parents de Trayvon Martin, un adolescent noir tué en 2012 par un vigile en Floride.

Avant que le père ne prenne la parole, le révérend Al Sharpton, figure des droits civiques aux États-Unis, a lui aussi tenu à apaiser les esprits après les manifestations qui ont parfois débordé et ont relancé le débat sur la question noire dans le pays.

« Nous ne voulons pas qu'un incident quelconque vienne ternir le nom de Michael Brown demain [lundi] », a dit Al Sharpton.

Le père de Michael Brown, qui a eu un moment d'hésitation avant de prendre la parole, a remercié la foule pour le soutien qu'elle lui a témoigné ainsi qu'à la mère du jeune homme de 18 ans, absente de ce rassemblement.

« Tout ce que je veux, demain, c'est la paix au moment où nous enterrerons notre fils. Je vous en prie, c'est tout ce que je demande », a-t-il insisté.

Le décès de Michael Brown à Ferguson, dans la banlieue de St. Louis, a été suivi de plusieurs nuits de manifestations globalement pacifiques, mais émaillées de pillages et de scènes de confrontation avec les forces de l'ordre.

Les quatre dernières nuits ont été relativement calmes et la Garde nationale a commencé à se retirer de Ferguson vendredi, mais les autorités craignent un regain de tension à l'occasion des obsèques.


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Des élections pour chasser les pro-russes du Parlement ukrainien

Le président Petro Porochenko a annoncé lundi la dissolution du Parlement ukrainien et la tenue d'élections législatives anticipées le 26 octobre.

Cette décision était attendue depuis l'éclatement de la coalition gouvernementale et la démission du premier ministre Arseni Iatseniouk, le 24 juillet.

Le parti nationaliste Svoboda et le parti Oudar de l'ancien boxeur Vitali Klitschko avaient expliqué leur départ du gouvernement par leur volonté de chasser de la Rada, le Parlement, les élus pro-russes. Petro Porochenko avait salué cette décision.

« J'ai pris la décision de dissoudre le Parlement pour permettre la tenue d'élections le 26 octobre », a annoncé le chef de l'État sur son compte Twitter.

Selon la loi ukrainienne, des élections doivent être organisées dans les 60 jours qui suivent la publication du décret de dissolution.

Dans un communiqué publié lundi soir sur son site Internet, Petro Porochenko a appelé les Ukrainiens à se rendre massivement aux urnes.

Il souhaite que les électeurs chassent du Parlement les partisans du président déchu Viktor Ianoukovitch, renversé par la rue en février, et favorisent l'émergence d'une coalition capable de mener les réformes politiques et économiques dont l'Ukraine a besoin, après des années de mauvaise gouvernance et de corruption généralisée.

« Le Parlement actuel a été pendant un an et demi au service de Ianoukovitch. La majorité de ces députés ont adopté les lois dictatoriales qui ont coûté la vie aux "Cent du Paradis" », a-t-il écrit en évoquant la centaine de manifestants tués l'hiver dernier sur Maïdan, la place de l'Indépendance à Kiev.

« Quelqu'un doit assumer cette responsabilité sur un plan pénal comme politique. » — Petro Porochenko

Petro Porochenko a accusé certains députés de soutenir les rebelles séparatistes pro-russes qui affrontent les forces gouvernementales dans la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine.

« Beaucoup de députés sont, si ce n'est des soutiens et des associés, des partisans des combattants séparatistes », a-t-il affirmé.

« Je considère que la victoire dans le Donbass et la victoire des forces réformatrices démocratiques au Parlement sont indissociables. » — Petro Porochenko

Petro Porochenko se rend mardi à Minsk, en Biélorussie, pour un sommet avec son homologue russe Vladimir Poutine et les dirigeants de l'Union européenne qui sera en grande partie consacré au conflit dans l'Est.

 


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Indépendance de l'Écosse: les deux camps croisent une dernière fois le fer

Le reportage de Raymond Saint-Pierre

Le chef de file des indépendantistes écossais, Alex Salmond, s'est montré convaincant - voire pugnace - lundi soir à l'occasion du dernier débat avant un référendum historique prévu le 18 septembre, mais rien ne dit que sa prestation fera basculer le scrutin.

Durant ces échanges parfois difficilement compréhensibles, Alex Salmond n'a pas hésité à hausser le ton face à son adversaire, Alistair Darling, qui conduit la campagne des partisans d'un maintien de l'Écosse dans le giron britannique.

Les tenants du oui à l'indépendance, en retard de plus de dix points dans les sondages, espéraient voir leur champion, en difficulté lors du premier débat, briller lors de cet ultime exercice.

Alex Salmond a répondu à leurs attentes: selon un sondage réalisé par le Guardian et l'institut ICM, 71 % des 500 personnes interrogées à l'issue de la discussion d'une heure et demie ont jugé qu'il l'avait emporté contre 29  % qui ont un avis contraire.

La figure de proue des indépendantistes n'a pas avancé de nouveaux arguments mais, tout au long du débat, il a régulièrement interrompu son interlocuteur et lui a répété les mêmes questions, une stratégie qui a réussi à désarçonner l'ancien ministre des Finances britannique.

« Les yeux du monde sont tournés vers l'Écosse », a dit Alex Salmond en guise d'introduction: « Notre heure est venue, franchissons le pas ».

John Curtice, professeur à l'université de Strathclyde et spécialiste des sondages, a également estimé qu'Alex Salmond était sorti vainqueur de la soirée. Mais, selon lui, ce succès ne signifie pas que les tendances vont s'inverser d'ici le 18 septembre.

« Un débat ne permet pas forcément de gagner des suffrages », a-t-il dit, tout en soulignant le manque de discussions de fond au sujet des questions économiques.

Les récents sondages montrent une légère remontée du camp indépendantiste, mais, selon une étude rendue publique le 15 août - dans laquelle n'apparaissent pas les indécis -, 57  % des votants tiennent toujours à l'accord qui lie l'Écosse à l'Angleterre depuis 307 ans, contre 43  % de personnes favorables à l'indépendance.


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Le Canada pas encore prêt à envoyer son vaccin expérimental contre l'Ebola

Le Canada n'a pas encore livré de doses d'un vaccin expérimental offert par le pays pour combattre l'éclosion d'Ebola en Afrique de l'Ouest, alors que les stocks d'un traitement expérimental américain sont épuisés.

Un médecin libérien infecté par le virus d'Ebola et qui avait reçu le traitement expérimental ZMapp, produit aux États-Unis, est décédé, a annoncé lundi le ministre de l'Information du Liberia.

Seulement six personnes ont reçu du ZMapp à travers le monde, et toutes les réserves du médicament sont maintenant épuisées. Deux Américains qui ont été traités au ZMapp ont survécu, mais un religieux espagnol est décédé.

On ne dispose d'aucun traitement éprouvé contre la maladie, une fièvre hémorragique fortement contagieuse dont le taux de mortalité peut atteindre 90 %.

Les doses du vaccin expérimental canadien se trouvent toujours dans un laboratoire au pays, a dit lundi Patrick Gaebel, porte-parole de l'Agence de la santé publique du Canada, qui a refusé de s'avancer sur le nombre de semaines avant que le traitement ne se rende dans les pays touchés.

M. Gaebel a affirmé que le Canada oeuvrait actuellement avec l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) « pour répondre à des enjeux éthiques, logistiques, réglementaires complexes afin que le vaccin puisse être déployé de manière sécuritaire et éthique aussi vite que possible ».

Plus tôt ce mois-ci, le Canada avait annoncé l'offre de 800 à 1000 doses du vaccin contre l'Ebola. Les récipiendaires devraient être d'abord des travailleurs de la santé soignant les patients souffrant de l'Ebola.

Le vaccin, mis au point par des scientifiques au laboratoire national de microbiologie de l'Agence à Winnipeg, n'a jamais été testé sur des humains, mais a montré des signes prometteurs sur des animaux.


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La Californie secouée par le plus important séisme depuis 1989

Written By Unknown on Senin, 25 Agustus 2014 | 16.05

Le récit d'Isabelle Girard

Un tremblement de terre de magnitude 6 a secoué le nord de la baie de San Francisco, en Californie, faisant trois blessés graves en plus d'endommager des édifices et de provoquer des incendies et des pannes d'électricité.

Le gouverneur de Californie Edmund Brown a déclaré l'état d'urgence dans la vallée de Napa où le séisme a entraîné « la fermeture de routes importantes » et détruit « des équipements critiques », notamment des lignes électriques privant 69 000 habitants de courant.

À Napa, ville située à une dizaine de kilomètres de l'épicentre, deux adultes et un enfant se trouvant dans un état critique ont été hospitalisés. L'hôpital régional a aussi accueilli 87 personnes pour des blessures mineures. « On ne craint pas pour la vie de la majorité des patients, mais leur situation est tout de même sérieuse », a indiqué la porte-parole de l'établissement, Vanessa de Gier, à CNN.

La secousse est survenue vers 3 h 30 heure locale, a indiqué Leslie Gordon, de l'Institut américain de géophysique (USGS). Il s'agit du plus important tremblement de terre à secouer la région depuis celui de magnitude 6,9 survenu en 1989, selon l'USGS.

Crainte de répliques

L'épicentre du tremblement de terre était situé à une profondeur d'un peu moins de 11 kilomètres et des petites répliques ont été enregistrées dans la région viticole de Napa. Ces répliques peuvent se poursuivre pendant plusieurs semaines et les autorités craignent que l'une d'entre elle soit plus importante, d'une magnitude supérieure à 5, a indiqué le chef des pompiers de Napa, Doug Bridewell.

« Chaque tremblement de terre, qu'il soit de magnitude 6 ou plus modeste, nous rappelle que nous vivons dans une zone à risque et que nous devons nous préparer.  » — Susan Garcia, porte-parole de l'Institut américain de géophysique

La secousse a provoqué six incendies majeurs, qui ont notamment complètement détruit quelques maisons mobiles. Les sinistrés pourront trouver refuge dans l'école secondaire de Napa. 

Selon le directeur des travaux publics de Napa, Jack Rochelle, au moins 30 bris de conduites d'eau ainsi que 50 conduites de gaz ont été signalés. Plusieurs édifices historiques ont été endommagés et une seule infrastructure aurait subi des dommages structuraux, selon l'Associated Press.

Les routes endommagées seraient surtout dans les secteurs de Napa et Sonoma, a indiqué un patrouilleur d'autoroutes à une chaîne de télévision locale. Selon ce dernier, les ponts de la baie de San Francisco ne seraient pas endommagés.

Le séisme a en outre provoqué le déclenchement des systèmes d'alarme de plusieurs voitures en plus de semer l'inquiétude dans le comté de Sonoma, où des résidents ont quitté leur domicile en plein milieu de la nuit.

« Un tremblement de terre de cette puissance dans un secteur à forte densité de population a bien sûr été ressenti partout dans la région, a expliqué Randy Baldwin, un géophysicien de l'USGS. La magnitude de 6 est assez importante pour cette région. »

Pertes pour les propriétés viticoles

Le séisme a aussi endommagé les chais de plusieurs propriétés viticoles dans la région particulièrement prisée des touristes. « C'est comme si quelqu'un était entré avec un bâton de baseball et avait tout détruit », a raconté un propriétaire.

Le PDG du domaine Silver Oak, David Duncan, a publié sur Twitter des photos où l'on voit des centaines de bouteilles éclatées et du vin qui coule au sol. Il a cependant précisé qu'aucun employé n'avait été blessé.

Le spectre du « Big One »

Un résident de Sherbrooke en voyage en Californie rapporte avoir été réveillé en pleine nuit dans sa chambre d'hôtel de Fairfield, situé à une vingtaine de kilomètres de l'épicentre. Selon lui, les locaux s'inquiètent toujours de l'arrivée du « Big One ». 

Les géologues prévoient qu'un tremblement de terre dévastateur d'une magnitude d'au moins 8,5, le « Big One » surviendra d'ici 30 ans en Californie. L'Etat est situé sur « l'anneau de feu » zone de forte activité sismique qui entoure l'océan Pacifique.

Pour écouter le témoignage sur votre appareil mobile, cliquez ici.


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Libération d'un otage américain détenu en Syrie depuis 2012

Un journaliste américain otage en Syrie depuis 2012 a été libéré, a annoncé dimanche le secrétaire d'État John Kerry, confirmant des informations de la chaîne de
télévision Al-Jazira, qui évoque le rôle joué par le Qatar dans cette libération.

L'annonce de la libération de Peter Theo Curtis intervient quelques jours après la diffusion par l'État islamique (EI), un groupe armé djihadiste qui contrôle des territoires entiers en Irak et en Syrie, d'une vidéo montrant l'assassinat du journaliste américain James Foley, lui aussi enlevé en Syrie en 2012.

John Kerry a précisé que Peter Theo Curtis était détenu par le Front al Nosra, l'aile syrienne d'Al-Qaïda, aujourd'hui en conflit avec l'EI.

Dans un communiqué de la Maison-Blanche, Barack Obama a dit « partager la joie et le soulagement que nous ressentons tous maintenant que Theo est hors de Syrie et en sécurité ».

« Mais nous continuons à penser et à prier pour les Américains toujours en captivité en Syrie, et nous continuerons à user de tous les moyens à notre disposition afin d'aboutir à la libération des otages américains », a également déclaré Barack Obama.

Peter Theo Curtis, 45 ans, était également connu sous le pseudonyme de Theo Padnos, selon sa famille, qui le présente comme un journaliste et écrivain.

Cet arabisant, qui parlait également français, a écrit deux livres, dont l'un est intitulé Undercover Muslim: A Journey into Yemen (Musulman sous couverture : un voyage au Yémen), qui relate ses études dans une madrasa, une école religieuse musulmane.

Intervention du Qatar

La famille du journaliste a fait part de sa « profonde gratitude à l'égard des gouvernements américain et qatari ainsi que des nombreuses personnes, privées et publiques, qui ont aidé à négocier la libération de celui qui est notre fils, notre frère et notre cousin ».

Une source qatarie a déclaré à Reuters que Peter Theo Curtis avait été remis à un représentant des Nations unies en Syrie.

« Les services de renseignement qataris sont derrière la libération du journaliste américain en Syrie. Le Qatar, comme de nombreux pays, cherche à faire libérer ceux qui sont retenus, pour des raisons humanitaires », a ajouté la source.

La source a dit ne pas savoir avec précision quelle forme avait prise l'intervention du Qatar, expliquant simplement qu'elle était passée par « des communications avec les bonnes personnes en Syrie ».

Un diplomate des Nations unies a également affirmé que les Qataris avaient oeuvré à cette libération.

Dans la vidéo montrant l'exécution de James Foley, l'EI a menacé de tuer un autre journaliste américain pris en otage, Steven Sotloff.

La source qatarie a déclaré ne pas savoir si le Qatar cherchait à obtenir la libération d'autres journalistes mais a ajouté qu'il « serait très difficile pour le Qatar de faire
libérer n'importe quel captif de (l'EI), alors que ce serait plus facile avec d'autres groupes ».

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), une organisation non gouvernementale basée aux États-Unis, estime à une vingtaine le nombre des journalistes portés disparus en Syrie ces dernières années et pense qu'une part d'importante d'entre eux sont aux mains de l'EI.


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Ferguson: appel au calme pour les funérailles de Michael Brown

Le père du jeune Noir américain abattu par un policier blanc le 9 août dernier à Ferguson, dans le Missouri, a appelé au calme pour les obsèques de son fils qui se tiennent ce matin.

Le père de Michael Brown a participé dimanche à un rassemblement auquel plusieurs centaines de personnes ont pris, malgré une chaleur accablante, dont les parents de Trayvon Martin, un adolescent noir tué en 2012 par un vigile en Floride.

Avant que le père ne prenne la parole, le révérend Al Sharpton, figure des droits civiques aux États-Unis, a lui aussi tenu à apaiser les esprits après les manifestations qui ont parfois débordé et ont relancé le débat sur la question noire dans le pays.

« Nous ne voulons pas qu'un incident quelconque vienne ternir le nom de Michael Brown demain [lundi] », a dit Al Sharpton.

Le père de Michael Brown, qui a eu un moment d'hésitation avant de prendre la parole, a remercié la foule pour le soutien qu'elle lui a témoigné ainsi qu'à la mère du jeune homme de 18 ans, absente lors du rassemblement.

« Tout ce que je veux, demain, c'est la paix au moment où nous enterrerons notre fils. Je vous en prie, c'est tout ce que je demande », a-t-il insisté.

Le décès de Michael Brown à Ferguson, dans la banlieue de St. Louis, a été suivi de plusieurs nuits de manifestations globalement pacifiques, émaillées toutefois de pillages et de scènes de confrontation avec les forces de l'ordre.

Les quatre dernières nuits ont été relativement calmes et la Garde nationale a commencé à se retirer de Ferguson vendredi, mais les autorités craignent un regain de tension à l'occasion des obsèques.


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Le gouvernement français démissionne

Manuel Valls a été chargé lundi de constituer un nouveau gouvernement après avoir présenté la démission de l'équipe de « combat » formée il y a moins de cinq mois et qui a implosé en raison de divisions sur la politique économique menée.

« Sa composition sera annoncée dans la journée de mardi », précise un communiqué de l'Élysée.

Le premier ministre, qui avait remplacé Jean-Marc Ayrault le 31 mars, au lendemain de la déroute aux municipales, afin de ramener de l'autorité à Matignon et de la cohésion au sein de l'exécutif, a pris une décision radicale après un week-end marqué par les critiques d'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.

Le premier, qui a sévèrement critiqué la politique économique pilotée par l'exécutif, disait lundi matin « ignorer » s'il serait ministre mardi.

Manuel Valls conservera son poste puisqu'il a été chargé par François Hollande de former une nouvelle équipe. Celle-ci, précise l'Élysée, devra être « en cohérence avec les orientations » définies par le chef de l'État.

La formule, pour le moins inhabituelle dans ce type de communication, illustre bien la difficulté que le gouvernement aurait eu à poursuivre sa mission dès lors que le ministre de l'Économie lui-même fustigeait la politique qu'il était chargé de mettre en œuvre.

Benoît Hamon, ministre de l'Éducation qui a joint sa voix aux critiques d'Arnaud Montebourg, pourrait également faire les frais de cette remise en ordre de bataille.


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Gaza : l'armée israélienne rase un édifice à logements

Written By Unknown on Minggu, 24 Agustus 2014 | 16.05

Deux missiles largués par l'armée israélienne ont frappé de plein fouet un immeuble à logements de 12 étages dans la ville de Gaza, provoquant son effondrement et faisant au moins au moins 22 blessés, dont 11 enfants.

L'État hébreu a lancé quelque 5000 frappes aériennes contre Gaza au cours des sept dernières semaines d'affrontement avec le Hamas, mais celle de samedi est devenue la première à avoir raison ainsi d'un édifice de cette hauteur. Les bâtiments voisins ont été secoués par la force de l'impact.

L'armée israélienne a affirmé que le bombardement aérien visait des centres d'opération du Hamas se trouvant dans la bâtisse, mais n'a toutefois pas expliqué pour quelle raison la tour de 48 appartements avait été rasée.

Selon les autorités policières palestiniennes, un appareil militaire israélien avait lancé un tir d'avertissement cinq minutes avant que les deux avions de chasse ne balancent les missiles du haut des airs.

Au moins 22 personnes, incluant 11 enfants et cinq femmes, ont subi des blessures dans cette attaque, a spécifié Ayman Sahabani, responsable de la salle d'urgence de l'hôpital Shifa, à Gaza.

L'offensive de Tsahal témoigne de la tension qui règne dans la foulée de la rupture des négociations de paix orchestrées par l'Égypte et d'une violation d'un cessez-le-feu un peu plus tôt cette semaine.

L'armée israélienne a dit avoir recensé au moins 93 tirs de roquette et d'obus de mortier en provenance de Gaza, samedi.

Appel à un cessez-le-feu

Quelques heures avant cet échange d'hostilités, Le Caire avait appelé à un cessez-le-feu indéfini dans la bande de Gaza, invitant les représentants palestiniens et israéliens à reprendre les pourparlers indirects.

L'appel en provenance du ministère des Affaires étrangères est survenu peu après une rencontre entre le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a le soutien de l'Occident, et le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, au Caire.

Le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev, n'avait pas de commentaire à formuler dans l'immédiat à ce sujet.

Un porte-parole du Hamas, Sami Abu Zuhri, a pour sa part affirmé que le groupe avait entendu l'appel de l'Égypte. Mais rien ne porte à croire que le Hamas a l'intention de revenir sur ses exigences de longue date.

Depuis le début du conflit, le 8 juillet dernier, les affrontements ont fait plus de 2090 victimes palestiniennes, incluant près de 500 enfants.

Pendant que l'Égypte renouvelait son invitation, le Hamas - le groupe le plus actif des Palestiniens dans cette guerre - signait un document permettant aux Palestiniens d'adhérer à la Cour pénale internationale (CPI).

L'adhésion palestinienne à la CPI pourrait mener à l'ouverture d'une enquête sur d'éventuels crimes de guerre commis par Israël, mais également par le Hamas.


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Obama veut savoir pourquoi les policiers ont accès à des arsenaux militaires

Barack Obama a ordonné à son administration de faire le point sur les dispositions fédérales et les fonds qui permettent aux forces de police d'obtenir du matériel militaire, après la polémique sur l'emploi de tels équipements lors des émeutes de Ferguson.

Les images de télévision montrant la police de cette ville du Missouri utiliser des armes et des protections apparemment issues d'arsenaux militaires lors des émeutes qui ont suivi la mort de Michael Brown, un jeune Noir tué par un policier blanc le 9 août, ont suscité l'indignation.

Le président des États-Unis souhaite savoir si les mesures entrées en vigueur après les attentats du 11 septembre 2001, qui permettent aux forces de l'ordre d'obtenir de tels équipements, sont justifiées et si les agents sont formés à leur utilisation, a précisé un membre de son administration.

Cette mission sera confiée à différentes instances rattachées à la Maison-Blanche, dont le Conseil de politique intérieur, le Conseil de sécurité nationale, le Bureau de gestion et du budget, ainsi qu'aux ministères de la Justice, de la Sécurité intérieure, de la Défense et du Trésor. Elle sera menée en coordination avec le Congrès.

Lundi, lors d'une conférence de presse, Barack Obama avait dit vouloir s'assurer de la nécessité du matériel acquis par la police. « Il y a une grande différence entre notre armée
et nos forces de l'ordre locales et nous ne voulons pas de mélange des genres », a-t-il souligné.


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Manifestants et policiers marchent côte à côte à Ferguson

Un groupe hétéroclite de manifestants, qui comprenait plusieurs enfants, a marché pacifiquement, tandis que le calme régnait pour le quatrième jour de suite, samedi, dans la banlieue de Saint Louis où un jeune homme noir de 18 ans non armé a été tué par un policier blanc, provoquant plus d'une semaine de troubles dans la localité.

Plusieurs intervenants communautaires ont marché côte à côte avec des policiers en uniforme sur l'une des rues principales de Ferguson, où les blindés et les escouades antiémeute abondaient il y a moins d'une semaine.

Les images de policiers de banlieue lourdement armés répondant aux manifestants avec des gaz lacrymogènes et des balles de plastique, après la mort de Michael Brown le 9 août sous les balles de l'agent Darren Wilson, ont suscité des critiques sur la façon dont les services de police ont utilisé des fonds fédéraux pour obtenir de l'équipement militaire du Pentagone.

Le président Barack Obama a d'ailleurs ordonné à la Maison-Blanche de procéder à une révision de ces programmes.

Washington a aussi lancé sa propre enquête sur la mort de M. Brown, envoyant à Ferguson des douzaines d'agents pour interroger des témoins.

Les procureurs de Saint Louis ont de leur côté convoqué un grand jury pour étudier des éléments de preuve et décider si des accusations seront portées contre M. Wilson.

Appui au policier

Samedi, les partisans de M. Wilson ont organisé un rassemblement dans un restaurant appartenant à la famille de Mark Rodebaugh, qui a 21 ans d'expérience avec la police de Saint Louis.

M. Rodebaugh a dit avoir voulu organiser cet événement parce que le nom de M. Wilson a été « traîné dans la boue ».

Il a affirmé que cela faisait du bien d'y voir des gens qui ne sont pas policiers eux-mêmes, ou qui n'en comptent pas dans leur famille.

« Notre travail est difficile, a dit M. Rodebaugh. Nous voulons que les gens continuent de croire en ce que font les forces de l'ordre. »

M. Wilson n'a pas parlé publiquement depuis l'incident. Il est en congé administratif payé, et les journalistes de l'Associated Press n'ont pas été en mesure de le joindre jusqu'à maintenant.

Plus tôt samedi, l'école secondaire Normandy, que Michael Brown a fréquentée, a tenu un moment de silence en sa mémoire avant un match de football.

« C'est une histoire que nous ne devons pas oublier, a dit Donald Vaughan Cross, âgé de 77 ans. Tout le monde devrait avoir ça à l'esprit, jeunes et vieux. Les vieux comme moi se rappellent. Ça continue. Quand cela va-t-il arrêter? Quand est-ce que ça va finir? »


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La Chine exécute huit personnes reconnues coupables de terrorisme

La Chine a exécuté huit personnes reconnues coupables de terrorisme dans la région instable du Xinjiang, dans l'extrême ouest du pays, ont rapporté les médias officiels chinois, dimanche.

Parmi les condamnés figurent trois hommes qui, selon les autorités, étaient derrière une attaque meurtrière au coeur de Pékin l'année dernière, durant laquelle un véhicule utilitaire sport a foncé dans la foule.

L'attaque avait tué l'assaillant ainsi que sa mère et sa femme qui se trouvaient à bord, de même que trois passants. Le gouvernement avait attribué l'attaque à des séparatistes ouïgours.

Les autres condamnés ont été exécutés pour avoir attaqué des commissariats de police, fabriqué des bombes, commis des meurtres ou provoqué des incendies criminels.

Les médias officiels n'ont pas précisé à quel moment les exécutions avaient eu lieu.

Le gouvernement chinois attribue les troubles dans la région ouïgoure à des terroristes ayant des liens avec l'étranger, mais des groupes de défense des droits de la personne affirment plutôt que les Ouïghours sont victimes de politiques et de pratiques répressives.

Les huit personnes exécutées portaient toutes des noms à consonance ouïgoure.


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Une milice chiite tue 68 sunnites dans une mosquée

Written By Unknown on Sabtu, 23 Agustus 2014 | 16.05

Des miliciens chiites irakiens ont attaqué vendredi une mosquée sunnite dans un village de la province de Diyala, dans l'est de l'Irak, tuant au moins 68 personnes, a appris Reuters de sources sécuritaires et auprès de la morgue.

Les corps ont été acheminés à l'hôpital de la ville de Bakouba, à un cinquantaine de kilomètres au nord-est de Bagdad, ont ajouté les sources.

La province de Diyala a été le théâtre de nombreux attentats et affrontements interconfessionnels ces derniers mois. Fin juillet, des miliciens chiites avaient exécuté 15 sunnites et pendu leurs corps à des pylônes électriques sur une place de Bakouba.

Vendredi, quelque 150 fidèles étaient rassemblés pour la grande prière hebdomadaire lorsque les miliciens chiites ont fait irruption dans la mosquée, ouvrant le feu sans distinction sur les hommes, femmes et enfants, a raconté une parlementaire sunnite de Diyala, Nahida al Dayani.

« Il s'agit d'un nouveau massacre », a commenté la parlementaire. « Certaines victimes faisaient partie de la même famille. Des femmes qui se sont précipitées à la mosquée pour savoir comment allaient leurs proches ont été tuées », a-t-elle ajouté.

Selon un officier de l'armée irakienne, qui a tenu à rester anonyme, les miliciens voulaient venger la mort de trois des leurs, tués un peu plus tôt par l'explosion de deux bombes près de la maison d'un de leurs chefs.

Un chef de tribu sunnite, Salman al Djibouri, a promis que le massacre de la mosquée ne resterait pas non plus impuni. « Les tribus sunnites ont reçu la consigne de venger ces morts », a-t-il déclaré.

Cette flambée de violence risque de compromettre les efforts du nouveau Premier ministre irakien, le chiite Haïdar al Abadi, pour regagner la confiance de la communauté sunnite, dont les
relations exécrables avec son prédécesseur, Nouri al Maliki, ont favorisé l'offensive des djihadistes de l'État islamique dans le nord du pays.

Deux influents hommes politiques sunnites, le vice-Premier ministre Saleh al Moutlak et le président du Parlement Salim al Djibouri ont immédiatement interrompu leur participation à ces consultations.


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Hommage aux Ukrainiens internés, 100 ans plus tard

Le reportage de Raphaël Bouvier-Auclair

La communauté ukrainienne du Manitoba, la plus nombreuse au Canada, honore aujourd'hui la mémoire des Ukrainiens internés en sol canadien durant la Grande Guerre.

Il y a 100 ans, le gouvernement canadien a invoqué la Loi sur les mesures de guerre pour la première fois, ce qui a permis l'internement de plusieurs milliers de personnes désignées « étrangers ennemis », dans 24 camps à travers le Canada. Les prisonniers étaient d'origine ukrainienne, mais aussi allemande, roumaine, slovaque, tchèque, hongroise et polonaise.

L'Association ukrainienne-canadienne des droits civils a voulu souligner ce centenaire par le dévoilement de 100 plaques à travers le Canada, à 11 h, heure locale. Au Manitoba, des plaques ont été dévoilées à 26 endroits, dont Brandon, qui a accueilli un camp d'internement, et Winnipeg.

L'internement a longtemps été un sujet tabou, témoignent des membres de la communauté ukrainienne. Tant et si bien qu'il est difficile aujourd'hui de trouver les familles de ceux qui ont été internés, selon la présidente du conseil provincial manitobain du Congrès des Ukrainiens-Canadiens. « C'était honteux de parler de ça », affirme Oksana Bondarchuk.

« Au lieu d'être offusquées du fait qu'une ethnie ait été désignée et internée en tant qu'ennemi intérieur, ces personnes se sont réintégrées au reste de la communauté ou sont reparties à l'étranger après la guerre, sans parler de ce qu'elles ont vécu. »

Le prêtre orthodoxe Roman Bozyk évoque lui aussi le silence qui entourait la question de l'internement non seulement dans les familles ukrainiennes, mais également au sein du gouvernement et dans les livres d'histoire. « Mais maintenant, je pense que le gouvernement canadien a constaté qu'il fallait en parler », estime-t-il. « C'est comme toutes les tragédies dans l'histoire : il faut les connaître, il faut en parler, pour ne pas les répéter. »

En 2008, le gouvernement canadien et les associations ukrainiennes ont mis sur pied un fonds de dotation de 10 millions de dollars.

Le Fonds canadien de reconnaissance de l'internement durant la Première Guerre mondiale sert à financer des projets pour éduquer le public au sujet de l'internement.

Le reportage de Katrine Deniset


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Ukraine: Moscou s'engage dans une «dangereuse escalade», selon Washington et Berlin

Le reportage de Frédéric Arnould

La Russie s'engage dans une « dangereuse escalade » en Ukraine, selon le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel.

Lors d'un entretien téléphonique, vendredi soir, les deux chefs d'État ont reproché à Moscou une présence militaire importante à la frontière et l'envoi d'un convoi humanitaire en Ukraine.

La chancelière Merkel et le président Obama estiment que la présence de ce convoi de 300 camions sans autorisation de Kiev constitue une « provocation supplémentaire et une violation de la souveraineté de l'Ukraine », a indiqué la Maison-Blanche.

Plus tôt dans la journée, à Washington, le Pentagone a exigé de la Russie qu'elle retire « immédiatement » son convoi du territoire ukrainien, sous peine de nouvelles sanctions.

« Il s'agit d'une violation claire de la frontière ukrainienne », a pour sa part commenté la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, par l'entremise d'un porte-parole. « Cela est contraire aux ententes précédentes conclues entre l'Ukraine, la Russie et le CICR [Comité international de la Croix-Rouge] ».

L'Ukraine et ses alliés occidentaux craignent depuis le début de cette affaire que le convoi russe ne contienne du matériel destiné aux rebelles prorusses que l'armée ukrainienne combat dans l'est du pays, une allégation que la Russie juge absurde.

Kiev accuse la Russie de se livrer à une « invasion directe » de son territoire après que plus de 130 camions russes transportant possiblement de l'aide humanitaire eurent forcé la frontière entre les deux pays. Washington exige le retrait des camions, sous peine de nouvelles sanctions.

Convoi sans escorte

Selon les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ce sont 134 camions russes, 12 véhicules de soutien et une ambulance qui sont entrés en Ukraine vendredi matin. Ils ont atteint quelques heures plus tard Louhansk, sous contrôle des rebelles prorusses, sans avoir été escortés par le CICR, qui dit ne pas avoir obtenu les garanties de sécurité nécessaires au préalable.

Le président ukrainien Petro Porochenko a dénoncé « une violation flagrante du droit international ». Selon le gouvernement ukrainien, seuls 35 camions avaient obtenu l'autorisation de passer.

Le ministère russe des Affaires étrangères avait prévenu plus tôt dans la journée que « la responsabilité de possibles conséquences de provocations dirigées contre le convoi [...] reviendra complètement et entièrement à l'Ukraine ». Kiev avait fait savoir qu'elle n'entendait pas attaquer le convoi pour éviter toute « provocation », tout en précisant que la sécurité du convoi ne pouvait être garantie.

La ville de Louhansk est contrôlée par les rebelles prorusses depuis plusieurs mois, mais l'armée ukrainienne l'assiège depuis près de trois semaines. Les résidents n'ont plus d'électricité ni d'eau courante et peinent à survivre, a confirmé le CICR, qui a pu visiter la ville mercredi. Moscou affirme que son convoi contient précisément de l'eau, de la nourriture, mais aussi des médicaments pour la population locale.

Merkel à Kiev

La chancelière allemande est attendue samedi en Ukraine pour tenter d'obtenir une trêve dans les combats dans l'est du pays. Il s'agit de la première visite à Kiev de la chancelière allemande depuis le déclenchement de la crise.

« L'objectif essentiel sur le plan politique est de parvenir à un cessez-le-feu commun », a commenté Mme Merkel dans un entretien accordé au journal Freie Press à paraître samedi, dont des extraits ont été rendus publics vendredi.

« Il ne peut pas y avoir de solution purement militaire. » — La chancelière allemande Angela Merkel

Réunion d'urgence du Conseil de sécurité

À New York, le Conseil de sécurité des Nations unies s'est réuni en après-midi à la demande de la Lituanie, pour discuter de la situation en Ukraine. Il est hautement improbable que cette réunion aboutisse à quelque chose de concret, puisque la Russie est un membre permanent du Conseil et dispose donc d'un droit de veto.

Le chef de la diplomatie lituanienne a annoncé sur son compte Twitter qu'un consul honoraire de son pays, Mykola Zelenets, a été « kidnappé et brutalement tué par des terroristes » à Louhansk. Il a envoyé son message depuis Kiev, où il a été reçu par le président Porochenko.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, dit être « profondément inquiet » des derniers développements, qui pourraient envenimer selon lui une situation déjà dangereuse dans l'est de l'Ukraine.

« L'inquiétude est grande, car jusqu'à présent ni la partie ukrainienne ni la Croix-Rouge ne savent ce que contient ce convoi », a pour sa part affirmé le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un courrier envoyé aux membres du Conseil de sécurité avant la réunion.

L'ambassadeur russe Vitaly Churkin a pour sa part affirmé que les camions qui ont franchi la frontière transportent des générateurs électriques, du sucre, du thé et de la nourriture pour bébé.

Il s'est moqué de ceux qui prétendent qu'ils transportent des armes. Quand on lui a demandé si le convoi transportait de l'aide pour les rebelles, il a répondu : « Avec de la nourriture pour bébé? »

« Les États-Unis n'ont pas le monopole en matière d'humanisme. Si vous essayez de remettre en cause notre humanisme, je ne l'apprécierai pas. » — Vitaly Churkin, ambassadeur de la Russie à l'ONU

L'armée russe se renforce à la frontière, selon l'OTAN

Le secrétaire général de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), Anders Fogh Rasmussen, a fait savoir dans un communiqué que l'alliance militaire avait constaté une augmentation alarmante du nombre de soldats et d'avions russes déployés à proximité de la frontière ukrainienne.

Cette activité militaire et le passage du convoi d'aide humanitaire russe en Ukraine sans l'accord des autorités de Kiev, « ne peuvent qu'aggraver la crise régionale que la Russie a créé et qu'elle continue d'alimenter », dit-il.

« Nous avons aussi constaté la livraison aux groupes séparatistes de l'est de l'Ukraine d'une quantité importante d'armes sophistiquées, dont des chars, des transports de troupes blindés et de l'artillerie », a poursuivi M. Rasmussen.

Le New York Times cite pour sa part des responsables de l'alliance militaire qui affirment que l'armée russe a déplacé des pièces d'artillerie en territoire ukrainien et qu'elle les utilise pour tirer sur des soldats ukrainiens.

Kiev affirme depuis plusieurs semaines déjà que Moscou a massé 45 000 soldats à sa frontière orientale. L'OTAN ne dit pas autre chose, bien qu'elle estime le nombre de militaires à environ 20 000.

Un entretien Poutine et Merkel

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré à la chancelière allemande Angela Merkel que « tout nouveau retard du convoi humanitaire russe aurait été inacceptable », selon un communiqué publié par le Kremlin. Il a déploré les « atermoiements de Kiev » dans ce dossier.

Il a également fait part de sa « sérieuse préoccupation » concernant « l'escalade de l'usage de la force » par Kiev dans l'est de l'Ukraine à la chancelière allemande, qui est attendue samedi à Moscou.

Toujours selon le Kremlin, M. Poutine et Mme Merkel auraient discuté de « certaines initiatives que la Russie et l'Allemagne pourraient prendre pour contribuer à un arrêt rapide des combats et à la mise en place d'un dialogue interne en Ukraine ».


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Ebola: 1427 morts et une épidémie difficile à évaluer

Le décompte macabre se poursuit en Afrique de l'Ouest. La fièvre Ebola a déjà tué 1427 personnes, rapporte l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un nouveau bilan rendu public vendredi.

Au moins 142 nouveaux cas confirmés, probables ou suspects, ainsi que 77 décès ont été enregistrés en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et au Nigeria, précise l'OMS.

L'ONU et Médecins sans frontières (MSF) évoquent même le risque d'une nouvelle flambée de l'épidémie au Liberia, où le virus s'est désormais propagé à l'ensemble du territoire.

Une ampleur difficile à évaluer

Pour l'OMS, l'ampleur de l'épidémie d'Ebola en Afrique occidentale est sous-évaluée pour plusieurs raisons.

Des familles cachent le fait que certains de leurs membres sont affectés par la maladie.  En l'absence de traitements, ces familles  préfèrent garder leurs malades chez eux pour mourir.

Ayant peur du rejet de la société et de la stigmatisation pour eux et leurs familles, certains malades  ne révèlent pas leur état de santé.

Cette situation a d'ailleurs amené la Sierra Leone à légiférer. Le Parlement a ainsi adopté en urgence une loi punissant d'une peine d'emprisonnement allant jusqu'à deux ans quiconque « cache un patient contaminé par Ebola ou d'autres maladies contagieuses de même nature ».

S'ajoute à cela le manque de personnel médical dans les centres de soins, qui finissent par fermer leurs portes.

Aussi, les familles s'empressent d'enterrer les corps des leurs  sans informer les autorités notamment dans les villages où il est très difficile la recherche des causes de la mort.

Dans certaines régions du Liberia, les attaques des centres de soin sont de plus en plus nombreuses, rapporte L'OMS. Elle estime que ce phénomène laisse présager l'existence d'un « bloc invisible » de patients qui n'ont pas été détectés par les services de surveillance.

Évoquant  des « zones grises », l'organisation onusienne relève également que des villages n'acceptent pas de voir arriver des équipes de soins, malgré les soupçons de cas d'Ebola et de cas mortels.


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L'Iran prêt à agir contre l'EI en échange d'avancées sur le nucléaire

Written By Unknown on Jumat, 22 Agustus 2014 | 16.05

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Javad Zarif, a indiqué que la République islamique était prête à participer à la lutte contre les djihadistes de l'État islamique  (EI) dans le nord de l'Irak, à condition d'obtenir au préalable des progrès dans les négociations internationales sur son programme nucléaire.

« Si nous acceptons d'agir en Irak, l'autre camp dans ces négociations devra faire un geste en échange », a-t-il déclaré mercredi soir.

« Toutes les sanctions imposées contre l'Iran en raison de ses activités nucléaires devraient être levées en échange de son aide en Irak », a précisé le ministre iranien, cité par l'agence officielle de presse Irna.

La progression des djihadistes sunnites dans le nord de l'Irak menace l'intégrité territoriale du pays, majoritairement chiite, et inquiète tant les États-Unis que l'Iran, principale puissance chiite.

Alors même que les deux pays n'ont plus de relations diplomatiques depuis la prise d'otages à l'ambassade américaine de Téhéran de 1979-1981, l'Iran a proposé de coopérer avec les États-Unis pour stabiliser l'Irak. Washington a accueilli cette offre avec prudence.

Les Occidentaux soulignent parallèlement que la question du nucléaire iranien est distincte des autres sujets qui agitent la région.

C'est ce qu'a répété mercredi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

« Il ne s'agit pas d'échanger une chose contre une autre.[...] Ce n'est pas parce que l'Iran y participerait (NDLR, à une conférence internationale sur la lutte contre l'État islamique proposée par la France) que nous allons dire que le problème de l'Iran nucléaire est réglé », a-t-il dit.

« Ce sont deux problèmes qui sont de nature différente et il serait dangereux de rentrer dans un système où on échangerait une chose contre une autre. » 


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L'État islamique est une menace immédiate, dit Hagel

L'État islamique représente, en raison de ses moyens financiers et militaires, une menace de premier ordre pour les États-Unis, peut-être supérieure à celle que représentait auparavant Al Qaïda, et il ne pourra être vaincu s'il continue à exister en Syrie, ont déclaré jeudi des responsables américains.

« Les activistes de l'État islamique constituent une menace immédiate contre tous nos intérêts, que cela soit en Irak ou ailleurs », a déclaré le secrétaire à la Défense des États-Unis, Chuck Hagel, au sujet du groupe islamiste qui contrôle de vastes pans de territoires en Irak et en Syrie et qui vient de diffuser une vidéo montrant la décapitation du journaliste américain James Foley.

Interrogé sur les capacités de l'État islamique à commettre une attaque contre les États-Unis comparable à celles du 11 septembre 2001, Chuck Hagel a répondu que ce groupe djihadiste était « aussi bien organisé et financé que toute autre organisation dont nous ayons eu connaissance ».

« Ils sont plus qu'un simple groupe terroriste. Ils allient idéologie et sophistication militaire. Ils sont incroyablement bien financés. Cela va au-delà de tout ce qu'il nous a été donné de voir. » — Le secrétaire à la Défense des États-Unis, Chuck Hagel

Les États-Unis mènent depuis le 8 août une campagne de bombardements aériens dans le nord de l'Irak pour stopper la progression de l'État islamique. Jusqu'à présent, l'aviation américaine a effectué 89 frappes aériennes en quasiment deux semaines.

Pour le chef d'état-major des armées des États-Unis, le général Martin Dempsey, le groupe islamiste pourrait représenter une menace directe pour l'Occident avec le retour dans leurs pays de ressortissants européens ou américains ayant combattu en Syrie ou en Irak.

Martin Dempsey a laissé entendre que l'État islamique constituerait une menace tant qu'il disposerait de bases arrières en Syrie, pays rongé par trois années de guerre civile.

C'est une organisation qui a une vision stratégique apocalyptique, eschatologique, et qui devra au bout du compte être vaincue », a déclaré le chef d'état-major des armées.

« Pour répondre à votre question, peuvent-ils être vaincus sans traiter la partie de leur organisation qui est installée en Syrie ? La réponse est non. Il faudra s'attaquer à ce problème des deux côtés de ce qui est fondamentalement, à l'heure actuelle, une frontière inexistante. »


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Le calme revient à Ferguson

Le calme semble revenir dans la banlieue de Saint-Louis, où le gouverneur du Missouri a ordonné hier le retrait de la Garde nationale de la ville de Ferguson, près de deux semaines après la mort d'un jeune Noir abattu par un policier blanc.

Pour la deuxième soirée consécutive, des manifestants se sont rassemblés dans le calme jeudi soir, loin de l'agitation qui a prévalu pendant 11 nuits consécutives après le décès de Michael Brown le 9 août.

Le père du jeune homme, Michael Brown père, a exhorté sur CNN les contestataires à « reprendre une vie normale ».

Il a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont témoigné de la compassion, mais a critiqué les pillages et les heurts avec les forces de l'ordre en marge de l'émotion suscitée par la mort de son fils.

« Ces pillages, tout cela (...) cela n'aide pas notre fils. Cela ne fait que provoquer davantage de chagrin et cela ternit son nom », a-t-il déclaré. « Retournez auprès de vos familles (...) Prenez vos enfants dans vos bras. Serrez les fort. Gardez-les près de vous ».

Avec les appels émanant de toutes parts en faveur d'un retour au calme, les rangs des manifestants n'ont cessé de s'éclaircir au fil des derniers jours et la tension est progressivement retombée.

« Je pense que nous avons franchi une étape », a dit le capitaine Ron Johnson, un officier noir placé à la tête du maintien de l'ordre après les critiques qui se sont abattues sur la police locale, accusée d'attiser les tensions par un comportement jugé trop agressif.

Ron Johnson et nombre de ses agents ont ainsi pu jeudi soir déambuler sans problème au milieu des manifestants.

La Garde nationale, déployée au paroxysme des tensions, a reçu l'ordre de se retirer.

« Nous continuons à observer une amélioration » de la situation, a expliqué le gouverneur Jay Nixon dans un communiqué annonçant le retrait de la Garde nationale.


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Japon: suspension des recherches de survivants après de nouvelles coulées de boue

De nouveaux glissements de terrain près de Hiroshima sont survenus vendredi au Japon, deux jours après des coulées de boues dues à des pluies torrentielles, qui ont fait 39 morts.

Les recherches ont été suspendues et les sauveteurs évacués par crainte de nouveaux glissements de terrain. Plus de 50 personnes sont toujours portées disparues.

De fortes pluies continuent de s'abattre sur la région et les secouristes craignent qu'elles ne provoquent de nouvelles coulées de boue dévastatrices, comme celles qui ont emporté de nombreuses maisons mercredi à quelques kilomètres seulement du centre de Hiroshima.

Les services météorologiques japonais ont indiqué mercredi qu'il était tombé l'équivalent d'un mois de pluie, soit environ 240 mm, en 24 heures. Environ la moitié de cette quantité s'est abattue en une seule heure.

L'opposition critique la gestion de la catastrophe par Shinzo Abe. Elle reproche au premier ministre d'avoir joué au golf le jour du drame avant de finalement rentrer en urgence à Tokyo.

Shinzo Abe est aussi attaqué pour être reparti ensuite dans sa villa de vacances.


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Obama reste ferme face aux menaces des islamistes en Irak

Written By Unknown on Kamis, 21 Agustus 2014 | 16.05

Le reportage de Frédéric Arnould

Barack Obama ne reculera pas en Irak, malgré les menaces de l'État islamique d'exécuter un autre journaliste américain. 

« Nous allons continuer de combattre le terrorisme [...] et si d'autres Américains sont punis, nous nous assurerons que justice sera rendue », a-t-il déclaré, depuis Edgartown, au Massachusetts. 

Dans une vidéo rendue publique mardi soir par les djihadistes de l'État islamique, un homme vêtu de noir a exécuté le journaliste James Foley, qui avait été kidnappé en Syrie il y a près de deux ans.

Les images montraient aussi le journaliste américain Steven Sotloff, qui avait été kidnappé en Syrie en 2013. L'homme en noir a signifié qu'il serait exécuté si les Américains continuaient leur intervention militaire. « La vie de cet autre citoyen américain, Obama, dépend de ta prochaine décision », a affirmé le djihadiste, en anglais, avec un accent britannique. 

La vidéo et l'identité des deux journalistes ont été authentifiées, a annoncé le Conseil de sécurité des États-Unis. 

Cela ne semble pas avoir effrayé le président américain, qui a appelé ses alliés de la communauté internationale à agir à ses côtés.

« D'un commun effort, nous devons extraire ce cancer afin qu'il ne se propage pas. » — Barack Obama

Il a souligné que ces « tyrans » et ces « terroristes » qui ne « parlent pour aucune religion » devaient être combattus. « C'est cela que James Foley défendait », a-t-il conclu. 

Twitter enlève les images scabreuses

Le réseau social a choisi de suspendre temporairement tous les comptes qui propageaient les images de la décapitation de M. Foley. Ils tentent d'éliminer complètement de telles photos du site Internet, qui se sont répandues comme une traînée de poudre lorsque la vidéo a été mise en ligne. 

Le journaliste indépendant James Foley avait déjà été kidnappé en Libye en 2011, avant d'être libéré six semaines plus tard. Il avait travaillé longtemps en Syrie avant de se faire enlever une seconde fois en novembre 2012. Il collaborait à certains médias comme l'Agence France-Presse et GlobalPost.

Journaliste indépendant lui aussi, Steven Sotloff, 31 ans, s'est fait enlever près de la frontière turque, en Syrie, en 2013. Il écrivait pour le Time et Foreign Policy, entre autres. Il avait longtemps travaillé à Benghazi, en Libye. 

La communauté internationale condamne le meurtre

Depuis la mise en ligne de la vidéo, lundi soir, la communauté internationale a condamné l'assassinat du journaliste.

Le premier ministre du Royaume-Uni, David Cameron, a écourté ses vacances pour se consacrer à la situation. Il juge que le meurtre de ce journaliste est « choquant et crapuleux ». Le gouvernement britannique enquête actuellement sur le bourreau qui apparaît sur la vidéo. Il pourrait être de nationalité britannique, étant donné son accent.

« Nous n'avons pas identifié cet individu sur cette vidéo, mais d'après nos observations il est de plus en plus probable qu'il s'agisse d'un citoyen britannique » — David Cameron, premier ministre du Royaume-Uni

Le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, s'est dit « indigné » par cet « assassinat ignoble ».

Le département de la Défense des États-Unis a par ailleurs annoncé mercredi qu'il avait procédé à 14 nouvelles frappes dirigées sur les djihadistes en Irak. 


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Ferguson: le changement arrive, déclare le secrétaire à la Justice Eric Holder

Le procureur général des États-Unis, Eric Holder, s'est rendu dans le Missouri, mercredi, au cœur de tensions raciales alimentées par la mort d'un jeune homme noir sous les balles de la police.

M. Holder a déclaré à des leaders communautaires de Ferguson avoir affecté à l'enquête sur la mort du jeune Michael Brown les « agents et procureurs les plus expérimentés » du gouvernement fédéral.

Dans le cadre d'un déplacement ayant comporté un arrêt à Ferguson même, M. Holder a rencontré plus de 50 membres de la communauté à un campus du Community College de St Louis. Il a fait valoir que les procureurs fédéraux seraient déterminés dans leur recherche des faits derrière la mort de Michael Brown.

M. Holder a rencontré brièvement le policier responsable de la sécurité à Ferguson. Le procureur général des États-Unis faisait un arrêt dans un restaurant de la banlieue de St Louis lorsque le capitaine Ron Johnson, de la patrouille de l'État, est entré pour s'entretenir avec lui. M. Johnson a commencé à superviser la sécurité autour des manifestations après plusieurs nuits de heurts violents suscités par la mort du jeune homme.

M. Holder a ensuite quitté Ferguson pour se rendre à St Louis afin de rencontrer des responsables du FBI et d'autres fonctionnaires qui doivent mener une enquête fédérale indépendante sur la mort de Michael Brown, abattu le 9 août.

Plus tôt dans la journée, le procureur général a soutenu devant des étudiants que le changement arrivait à St Louis et dans les banlieues.

Un petit groupe de manifestants s'est par ailleurs massé à l'extérieur d'un édifice où un grand jury devait commencer à entendre la preuve pour déterminer si le policier qui a tiré sur Michael Brown devrait être mis en accusation.

Un policier suspendu

Un policier chargé de maintenir la paix durant les manifestations à Ferguson, dans le Missouri, a été suspendu pour avoir pointé un fusil d'assaut semi-automatique à des manifestants, avant de jurer et de menacer de tuer l'un d'entre eux.

Un manifestant a capté l'échange sur une vidéo, qui s'est retrouvée sur YouTube et plusieurs autres sites.

Le porte-parole de la police de St Louis Brian Schellman a affirmé que l'incident impliquant un policier du département de police de St Ann était survenu tard mardi. Son identité n'a pas été révélée.

M. Schellman a affirmé qu'un sergent de St Louis était intervenu immédiatement, demandant à l'agent de baisser son arme et l'escortant hors du secteur. Le policier a été suspendu pour une période indéterminée.

Des manifestations se tiennent chaque jour à Ferguson en réaction à la mort du jeune homme noir Michael Brown, le 9 août, abattu par un policier blanc.


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Les Américains voulaient libérer James Foley

Les forces américaines ont récemment tenté de libérer James Foley et d'autres otages américains retenus en Syrie par l'État islamique (EI), mais cette mission secrète s'est soldée par un échec après une fusillade avec les djihadistes, les otages ne se trouvant pas à l'endroit supposé, ont déclaré mercredi des responsables américains.

La divulgation de cette mission survient au lendemain de la diffusion par l'EI d'une vidéo montrant la décapitation de James Foley, journaliste américain enlevé en Syrie en novembre 2012.

Cette mission autorisée par le président Barack Obama sur la base d'éléments fournis par les services de renseignement américains s'est déroulée cet été. Elle a mobilisé des moyens terrestres et aériens.

Les responsables américains n'ont pas donné la date exacte de cette intervention, mais ont dit qu'elle n'avait pas eu lieu au cours des deux dernières semaines.

Appuyés par des hélicoptères et des avions, des membres des forces spéciales et d'autres unités militaires ont été déposés dans un endroit précis de Syrie, où ils ont livré bataille à des combattants de l'État islamique, dont un certain nombre sont morts.

Premier affrontement direct

Il semble qu'il s'agisse du premier affrontement direct au sol entre les États-Unis et les radicaux sunnites de l'EI, que Barack Obama considère comme une menace croissante au Proche-Orient en raison de leur progression en Syrie et en Irak.

Les États-Unis bombardent depuis le 8 août des positions de l'EI dans le nord de l'Irak.

Lisa Monaco, principale conseillère du président américain en matière de lutte antiterroriste, a souligné que Barack Obama avait donné son feu vert à cette mission, car son conseil à la sécurité nationale considérait que chaque jour passé entre les mains des djihadistes aggravait la situation des otages.

« L'administration américaine avait ce que nous pensions être des renseignements suffisants et lorsque l'occasion s'est présentée, le président a autorisé le département de la Défense à agir avec force pour récupérer nos concitoyens. Malheureusement, cette mission n'a finalement pas été un succès, car les otages n'étaient pas là », explique-t-elle dans un communiqué.

Autre otage menacé

Parmi les otages recherchés au cours de cette mission figure aussi Steven Sotloff, un autre journaliste américain que l'État islamique menace d'exécuter à son tour dans la vidéo montrant la décapitation de James Foley.

Les familles des otages ont été informées de cette opération « mais seulement lorsque cela ne présentait plus de risques sur le plan opérationnel », a dit un responsable de l'administration américaine.

John Kirby, porte-parole du Pentagone, a déclaré sans plus de détails que cette mission « s'est concentrée sur un réseau précis de ravisseurs » au sein de l'État islamique.

Le conseil à la sécurité nationale explique dans un communiqué avoir choisi de révéler l'existence de cette mission, car plusieurs médias s'apprêtaient à le faire.


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