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Al-Assad réitère son intention de coopérer

Written By Unknown on Senin, 30 September 2013 | 16.05

La Syrie va respecter les accords passés avec les Nations unies sur ses armes chimiques, a promis le président Bachar Al-Assad dans une interview diffusée dimanche par la chaîne de télévision italienne RaiNews24.

« Nous avions accepté l'accord international contre l'acquisition et l'utilisation des armes chimiques avant même que cette résolution ne soit adoptée », a-t-il dit en réponse à
la question de savoir si la Syrie respecterait la résolution adoptée vendredi par le Conseil de sécurité des Nations unies.

La résolution adoptée vendredi après de longues tractations entre Américains et Russes exige la destruction de l'arsenal chimique syrien, mais ne menace pas le régime Al-Assad de sanctions automatiques en cas de non-application.

Le bombardement d'une école fait 16 morts

Une école secondaire de Rakka, ville du nord-est de la Syrie sous le contrôle de la rébellion, a été la cible dimanche d'un bombardement aérien qui a fait au moins 16 morts, rapportent des militants de l'opposition.

Rakka, où vivent quelque 250 000 habitants, est contrôlée par les insurgés syriens depuis le mois de mars, mais régulièrement soumise à des bombardements de l'aviation du régime de Bachar al Assad.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), proche de l'opposition, a fait état d'un bilan de 16 morts, susceptible de s'alourdir encore, car certains blessés sont dans un état critique.

Des militants locaux de l'opposition ont publié quant à eux une liste comportant les noms de 14 personnes tuées dans le bombardement et ajoutent qu'une trentaine d'autres ont été blessées.

Les combats se sont poursuivis à travers le pays, notamment dans les faubourgs de la capitale, où, selon l'OSDH, les insurgés ont lancé une attaque contre des positions de l'armée et tué samedi soir au moins 19 soldats à Kalamoun. Des dizaines d'autres personnes ont été blessées dans ces affrontements,
indique l'OSDH.

Les combats continuaient également dans la province méridionale de Deraa, non loin de la frontière jordanienne, au lendemain de la prise par les insurgés d'un poste militaire.

Reuters

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient


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Six autres écologistes emprisonnés en Russie

Une cour russe a ordonné la détention de six autres militants de Greenpeace pendant deux mois, dimanche, après qu'ils eurent récemment manifesté près d'une plateforme de forage appartenant au géant russe de l'énergie, la société d'État Gazprom.

Rien n'indique que les deux derniers militants du groupe écologiste, qui n'ont pas encore comparu, seront traités de façon différente.

Vingt autres militants, dont deux Canadiens, ainsi que deux journalistes, ont fait l'objet d'une décision similaire au cours d'une longue séance, jeudi, qui s'est terminée tard dans la nuit.

Pourtant, aucune accusation n'a encore été portée contre ces militants, des citoyens de 18 pays différents, dont la Russie.

Les procureurs russes envisagent de porter des accusations de piraterie contre eux. Les militants demeureront détenus pendant la durée de l'enquête.

La garde-côtière russe a interrompu, le 18 septembre, la tentative de deux militants de monter sur une plateforme de forage appartenant à la société d'État Gazprom afin de protester contre ce type d'activité dans l'océan Arctique.

Le lendemain, elle a arraisonné le navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, et l'a remorqué jusqu'à Mourmansk.

Ivan Blokov, de Greenpeace Russie, a décrit la saisie comme le geste « le plus agressif et le plus hostile » contre l'organisation écologiste depuis que des agents français ont fait exploser une bombe à bord du Rainbow Warrior en 1985, tuant un homme.

Paul Douglas, de Port Colbourne, en Ontario, fait partie de l'équipage de l'Arctic Sunrise. L'autre Canadien est Alexandre Paul, un Montréalais de 35 ans.

Associated Press

La Presse Canadienne


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Escarmouches dans le nord du Mali

Une fusillade a éclaté, dimanche, entre des hommes armés et les troupes gouvernementales maliennes dans la ville de Kidal, dans le nord du Mali, ont déclaré des habitants, trois jours après la rupture du cessez-le-feu par les séparatistes touaregs.

Selon des responsables locaux, des séparatistes touaregs ont attaqué une unité stationnée devant une banque.

Un porte-parole du Mouvement national pour la libération de l'Azawad ( MNLA ) a cependant déclaré que c'étaient les soldats qui avaient ouvert le feu sur un véhicule du MNLA, blessant trois hommes à l'intérieur. Le calme est revenu à la nuit tombée, indiquent des habitants.

Le MNLA a annoncé jeudi la rupture du cessez-le-feu en accusant le gouvernement de Bamako de ne pas avoir respecté ses engagements dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu signé en juin à Ouagadougou après la reconquête du nord du Mali par l'armée française en début d'année.

Il y a deux jours, la même succursale avait été attaquée à la grenade et deux soldats avaient été blessés.

« Nos combattants sont maintenant en état d'alerte », a déclaré Moussa Ag Acharatoumane, porte-parole du MNLA basé à Paris.

Un responsable des services de renseignement maliens, souhaitant ne pas être identifié, a déclaré que ces accrochages coïncidaient avec l'arrivée de renforts de l'armée en provenance de la ville proche d'Anefis.

« La ville est maintenant encerclée par les forces maliennes, qui tirent avantage de la situation pour reprendre des positions occupées par les rebelles », a dit ce responsable.

Reuters


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Letta testera la confiance du Parlement italien

Le président du conseil italien, Enrico Letta, a annoncé, dimanche, qu'il allait se soumettre à un vote de confiance du parlement et qu'il tirerait « les conclusions qui s'imposent » si les députés la lui refusent.

À l'issue d'un entretien avec le chef de l'État, Giorgio Napolitano, Enrico Letta a précisé qu'il se présenterait, sans doute mercredi, devant le parlement pour chercher une porte de sortie à la crise consécutive à la démission des ministres du parti de Silvio Berlusconi.

Le président du Conseil a dit sentir une « hésitation » sur l'attitude à adopter parmi les élus du parti du Peuple de la liberté ( PDL ) du « Cavaliere » depuis la démission des ministres, officiellement en raison de l'augmentation d'un point du taux de la TVA, à laquelle le PDL était opposé.

« J'espère qu'une partie du PDL n'est pas d'accord avec Berlusconi », a déclaré Enrico Letta sur les antennes de la RAI, invitant implicitement les élus de centre droit à lui accorder la confiance pour éviter à l'Italie des élections anticipées.

Giorgio Napolitano a de son côté souligné dans un communiqué que les déclarations contradictoires des dirigeants du PDL ont créé « un climat de grande incertitude » et qu'Enrico Letta se rendra par conséquent devant le parlement pour « juger de la situation et voir ce qui peut être fait ».

Avant et après l'éclatement de la coalition gouvernementale, Giorgio Napolitano a clairement fait savoir qu'il épuiserait toutes les possibilités avant de recourir en dernier ressort à l'arme de la dissolution et de rappeler les Italiens devant les urnes, sept mois après les dernières législatives.

Soulignant que le système électoral actuel ne permettrait pas de faire émerger une majorité claire en cas de nouveau scrutin, Enrico Letta s'est pour sa part dit prêt à soumettre une nouvelle loi électorale au parlement.

« Un énorme mensonge »

En ordonnant samedi soir le départ du gouvernement des cinq ministres appartenant à sa formation, Silvio Berlusconi a replongé l'Italie dans la crise politique.

Le « Cavaliere » a dit avoir pris sa décision après le refus du gouvernement de renoncer à une hausse de la TVA de 21 à 22 %, décidée par le précédent gouvernement de Mario Monti, à laquelle s'oppose le PDL.

Avant son entretien avec Giorgio Napolitano, Enrico Letta a accusé le « Cavaliere », qui a fêté dimanche son 77e anniversaire, d'avoir proféré « un énorme mensonge » pour justifier un « geste fou et irresponsable ».

Cette nouvelle crise est le produit de la possible éviction de Berlusconi du Sénat à la suite de sa condamnation définitive, prononcée en août par la Cour de cassation, pour fraude fiscale dans l'affaire Mediaset. Une commission sénatoriale doit se prononcer le 4 octobre sur une éventuelle déchéance du « Cavaliere ».

La crise politique a relancé chez les investisseurs les questions concernant la capacité de l'Italie à adopter les réformes nécessaires pour mettre fin à deux ans de récession, une décennie de léthargie économique, une dette publique de 2000 milliards d'euros et un taux de chômage des jeunes atteignant les 40 %.

Les marchés financiers ont déjà pris en compte l'instabilité politique, affirme le ministre de l'Économie Fabrizio Saccomanni dans un entretien publié dimanche. « Les marchés prendront en compte de nombreux éléments, dont les perspectives économiques qui s'améliorent clairement », dit-il dans les colonnes du quotidien financier Il Sole 24 Ore.

« Je pense que l'incertitude liée à l'instabilité du gouvernement a d'ores et déjà été largement intégrée par les marchés ces dernières semaines », ajoute-t-il.

Le PDL divisé

Silvio Berlusconi a appelé de ses voeux dimanche la tenue d'élections « le plus vite possible ». « Nous les gagnerons », a-t-il assuré.

Mais des voix dissidentes se font entendre dans son camp. Fabrizio Cicchitto, pourtant un fidèle de longue date du magnat des médias, a publiquement regretté que son mentor n'ait pas consulté la direction du PDL avant d'ordonner le départ des ministres.

Deux ex-ministres PDL, Gaetano Quagliariello (Réformes constitutionnelles) et Beatrice Lorenzin (Santé) ont tous deux dit qu'ils démissionnaient, mais qu'ils n'adhéreraient pas à Forza Italia, la formation d'origine de Silvio Berlusconi que ce dernier souhaite relancer en remplacement du PDL.

L'ex-ministre PDL des Infrastructures, Maurizio Lupi, a émis la crainte que Forza Italia (En Avant l'Italie) ne soit tenté par « l'extrémisme ».

Ces déclarations confortent Napolitano et Letta dans leur conviction qu'une majorité est à rechercher au parlement pour former un nouveau gouvernement, qu'il soit dirigé par le président du Conseil sortant ou par une autre personnalité.

Enrico Letta peut trouver facilement une majorité à l'Assemblée. Au Sénat, il peut rallier à lui des élus du PDL en rupture de ban avec Berlusconi, ainsi que des membres du mouvement contestataire Cinq-Etoiles de Beppe Grillo.

Berlusconi a senti le danger de désertions dans son camp, et souligné dimanche dans une nouvelle déclaration que le PDL était prêt à voter le budget 2014 qui sera présenté prochainement au parlement à condition que les mesures y figurant soient « réellement utiles à l'Italie ».

Reuters


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Damas veut collaborer avec l'ONU

Written By Unknown on Minggu, 29 September 2013 | 16.05

La Syrie collaborera pleinement avec les inspecteurs de l'ONU chargés de sécuriser et de détruire ses arsenaux d'armes chimiques, a affirmé samedi le premier ministre du pays.

Les commentaires de Wael Al-Halqi surviennent au lendemain d'un vote unanime du Conseil de sécurité de l'ONU afin de purger la Syrie de son programme d'armes chimiques. Ce vote, survenu après deux semaines de négociations sous haute tension, représente une percée majeure dans l'impasse dans laquelle était plongé le Conseil depuis l'éclatement du conflit syrien, en mars 2011.

En entrevue au réseau de télévision libanaise Al Manar, Wael Al-Halqi a affirmé que cette résolution respectait l'approche de la Syrie qui s'apprête à joindre la convention internationale sur les armes chimiques. Il a ajouté que la Syrie allait collaborer avec les inspecteurs et faciliter leur travail, tel que promis.

L'entente sur les armes permet le début des travaux visant à faire disparaître du régime syrien près de 1000 tonnes d'armes chimiques d'ici le milieu de 2014. La résolution annonce aussi des conséquences si la Syrie refuse d'obéir, mais celles-ci dépendent de l'adoption d'une autre résolution qui serait votée par le conseil en cas de non-respect des premières dispositions.

Le vote consacre aussi un plan, adopté par l'organisme de surveillance mondiale des armes chimiques, qui établit des standards et des échéanciers pour inventorier, mettre en quarantaine et finalement détruire les armes chimiques syriennes, leurs précurseurs et leurs systèmes de dissémination.

Les récentes tractations diplomatiques ont fait suite à une attaque chimique lancée le 21 août qui a causé la mort de centaines de civils dans une banlieue de Damas, et aux menaces de frappes américaines prononcées par le président Barack Obama.

Pour la première fois, le Conseil a endossé la feuille de route pour une transition politique en Syrie déjà adoptée par plusieurs pays en juin 2012, et a réclamé la tenue d'une conférence internationale à être convoquée « le plus rapidement possible » pour la mettre en place. Le secrétaire général Ban Ki-moon a précisé que la date cible de cette conférence de paix à Genève serait la mi-novembre.

Le premier ministre Al-Halqi a affirmé à Al Manar que le gouvernement syrien était prêt à « négocier avec les forces de l'opposition à l'intérieur et à l'extérieur de la Syrie, s'ils le veulent ». Cependant, il a aussi évoqué le fait que la Coalition nationale syrienne (CNS), le principal parti d'opposition soutenu par les pays occidentaux, pourrait apporter des groupes armés à la table des négociations.

Le contrôle de la CNS a toujours été hésitant sur les factions rebelles syriennes. Cela a été confirmé mercredi après qu'une dizaine des plus puissants de ces groupes d'entre eux s'en sont formellement dissociés.

Associated Press


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Accueil mitigé pour Rohani à Téhéran

Le récit de Luc Lapierre

Plusieurs centaines d'Iraniens ont acclamé, samedi, le président Hassan Rohani à son retour de New York, au lendemain de sa conversation téléphonique historique avec Barack Obama, mais un petit nombre de personnes ont scandé « Mort à l'Amérique! », et lancé des oeufs et des chaussures en direction de sa voiture, ont rapporté les médias iraniens.

S'il n'y a pas eu de poignée de main entre Hassan Rohani et Barack Obama en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, les deux hommes ont eu, vendredi, une conversation téléphonique d'un quart d'heure, au terme de la visite du chef de l'État iranien au siège de l'ONU.

Plusieurs centaines de partisans de ce président étiqueté « modéré », élu à une forte majorité en juin, lui ont réservé un accueil enthousiaste à son arrivée à l'aéroport de Téhéran, selon les médias iraniens.

Ils ont accueilli le président aux cris de « Rohani, merci! » et « L'Iran veut une politique modérée! » et ont brandi des portraits de lui, rapporte l'agence de presse iranienne ISNA.

Une centaine de conservateurs ont en revanche scandé « Mort à l'Amérique! », slogan fréquemment entendu à Téhéran depuis la Révolution islamique de 1979.

Selon des témoins s'exprimant sur Twitter, certains ont lancé des oeufs et des cailloux en direction de son véhicule pour protester contre le contact qu'il a eu avec Barack Obama, le premier avec un président américain depuis 34 ans.

« Pas de compromis, pas de capitulation sur nos intérêts nationaux! », ont-ils également scandé.

L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé des photos de groupes de manifestants brandissant une pancarte avec les mots « Mort à l'Amérique » et tapant sur la voiture officielle du président, alors qu'elle quittait l'aéroport. Un manifestant a même lancé ses chaussures en direction du véhicule, ce qui est une insulte grave dans le monde musulman.

Qui a appelé?

La classe politique iranienne n'a guère réagi publiquement à la visite de Rohani à New York. L'un des responsables du Parlement a cependant salué sa conversation avec Barack Obama, laquelle illustre, d'après lui, la « position de force » de Téhéran.

« Cela [la conversation téléphonique] montre que l'Iran occupe dans le monde une place importante. Le fait que le président américain insiste pour avoir un entretien téléphonique témoigne de sa sincérité », a déclaré samedi Alaeddin Boroujerdi, président de la commission parlementaire de la Sécurité nationale et des Affaires étrangères, cité par Mehr.

Le quotidien Etemaad, de tendance réformiste, titrait samedi sur le « contact historique » entre Obama et Rohani, et accompagnait son article d'un photomontage des deux hommes assis côte à côte.

Élections en Iran

Rohani a remporté très largement la présidentielle de juin dernier, porté par nombre d'électeurs désireux d'une politique plus modérée et plus réformiste, après huit ans d'intensification de la répression et de l'isolement du pays sous son prédécesseur, Mahmoud Ahmadinejad.

Il est toutefois peu plausible que les contacts de haut niveau avec des responsables américains à l'ONU aient eu lieu sans le feu vert du guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khomenei.

Dans le même temps, les réactions contrastées de la foule au retour de Rohani à l'aéroport augurent des difficultés qu'il risque de rencontrer, face aux conservateurs et à l'appareil de sécurité, pour faire accepter son ton plus conciliant envers Washington.

À en croire les responsables américains, la conversation téléphonique, qui a porté surtout sur les moyens de résoudre la question du programme nucléaire iranien, a eu lieu à la demande des Iraniens. Mais, au vu des déclarations faites par Hassan Rohani aux journalistes à son retour, l'initiative en reviendrait aux Américains.

Travailler « avec diligence »

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, et le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, ont eu par ailleurs un tête-à-tête d'une demi-heure, jeudi à New York.

C'est là la rencontre de plus haut niveau entre États-Unis et Iran depuis la révolution de 1979, et la longue prise d'otages à l'ambassade américaine à Téhéran qui a conduit à la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.

Barack Obama a déclaré que lui-même et son homologue iranien avaient demandé à leurs équipes de négociateurs de travailler « avec diligence » pour parvenir à un accord qui pourrait permettre à terme la levée des sanctions internationales contre la République islamique.

L'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont eu, vendredi à Vienne, des discussions jugées « constructives » sur le programme nucléaire de Téhéran, et leurs représentants doivent se retrouver le 28 octobre. Selon le représentant de l'Iran auprès de l'AIEA, Reza Najafi, l'objectif est de parvenir à un accord « aussi vite que possible ».

Les États-Unis et leurs alliés occidentaux pensent que Téhéran cherche à se doter de l'arme atomique, mais les Iraniens assurent que leurs recherches nucléaires ne servent qu'un objectif civil.

Reuters


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Mur budgétaire: les républicains ciblent la réforme de la santé

La Chambre des représentants américaine, dominée par les républicains, a, dans la nuit de samedi à dimanche, ajouté à une loi de financement un amendement qui retarde d'un an la mise en oeuvre de la réforme de l'assurance maladie connue sous le nom « d'Obamacare », ce à quoi s'oppose Barack Obama.

Ce vote, par 231 voix contre 192, renforce la perspective d'une fermeture des services fédéraux pour la première fois depuis 17 ans, à compter de mardi 1er octobre, début de l'exercice financier.

Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a déclaré que le Sénat, qui ne se réunira pas avant lundi à 14 h, n'accepterait pas la remise en cause de la réforme de la santé, qui élargit l'assurance maladie aux plus démunis.

Barack Obama lui-même a prévenu, samedi, qu'il opposerait son veto à tout projet de loi contenant une telle clause.

La dernière fermeture des services administratifs, du 16 décembre 1995 au 6 janvier 1996, était due à la guérilla budgétaire entre l'administration démocrate de Bill Clinton et les républicains, conduits par le président de la Chambre des représentants d'alors, Newt Gingrich.

La Chambre des représentants examinait un projet de loi voté vendredi par le Sénat, et destiné à assurer jusqu'au 15 novembre le financement des administrations fédérales, afin d'éviter leur fermeture.

Les républicains de la Chambre, poussés depuis des semaines par les membres du Tea Party et de la droite dure, l'ont amendé en y incluant plusieurs dispositions controversées, notamment dans le but d'empêcher le financement, pendant un an, de la nouvelle loi sur l'assurance maladie, l'un des textes emblématiques de l'administration Obama.

800 000 fonctionnaires au chômage technique?

En cas de fermeture, les dépenses pour les services jugés essentiels, comme ceux touchant à la sécurité nationale, continueront d'être assurées, de même que celles de la sécurité sociale et des caisses de retraite, mais des retards dans les remboursements seront sans doute à prévoir.

Huit cent mille fonctionnaires fédéraux seront mis au chômage technique, avec, en toile de fond, par exemple, la fermeture des musées et des parcs nationaux du pays, ce qui ternirait l'image des États-Unis auprès des touristes.

Dans l'avion qui le conduisait en Corée du Sud, le chef du Pentagone, Chuck Hagel, a fustigé la « manière formidablement irresponsable de gouverner » des élus du Congrès, en prévenant que 400 000 employés civils du Pentagone seraient mis en chômage technique en cas de fermeture des administrations fédérales.

Sur la colline du Capitole, les échanges ont également été vifs. Élu démocrate de Georgie, David Scott, a accusé les républicains d'avoir été « pris en otage » par le Tea Party.

« Le peuple américain mérite d'avoir le temps d'étudier ce que cette monstruosité provoquera avant qu'on l'applique », a répliqué le républicain John Culberson, élu du Texas, en faisant allusion à la réforme de la santé du président Obama.

Outre les amendements portant sur la réforme de la santé, la Chambre des représentants a voté une clause assurant que les militaires recevront toujours leur solde. Les démocrates ont soutenu le texte, tout en regrettant que les républicains ignorent au passage la valeur des autres employés fédéraux qui se retrouveraient sans salaire en cas de fermeture.

Le débat budgétaire se double d'inquiétudes liées au plafond de la dette autorisée (16 700 milliards de dollars) qui, selon le secrétaire au Trésor, Jack Lew, serait atteint au plus tard le 17 octobre.

Reuters


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Une semaine de contestation au Soudan

La police soudanaise a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser, samedi à Khartoum, des milliers de manifestants qui réclamaient la démission du président Omar El-Béchir, et condamnaient la répression de ces derniers jours, rapportent des témoins.

Des manifestations souvent violentes, au ton de plus en plus politique, ont eu lieu tous les jours cette semaine après la suppression, lundi dernier, des subventions au prix des carburants et du gaz.

« M. Le Président, à la lumière de ce qui est arrivé, nous exigeons l'arrêt immédiat des mesures économiques. », déclarent 31 membres du Mouvement islamique et du Parti du congrès national au pouvoir, dans une pétition.

Il s'agit d'une initiative politique très inhabituelle dans un pays où les responsables politiques n'ont pas pour habitude de critiquer publiquement le président.

Des dizaines de morts

Quatre manifestants ont été abattus, vendredi, par des tireurs non identifiés, selon la police, portant à 33 morts le bilan officiel de ces troubles. Toutefois, des organisations de défense des droits de l'homme avancent un chiffre presque deux fois plus élevé.

Dans le quartier de Bourri, à Khartoum, près de 3000 personnes ont participé, samedi, aux funérailles d'une des victimes de la veille, un médecin issu d'une grande famille commerçante, aux cris de « liberté, liberté », « le peuple veut la chute du régime » ou encore « El-Béchir assassin ».

À plusieurs reprises, les forces de l'ordre ont lancé des gaz lacrymogènes en direction de la foule.

Les manifestations de vendredi, qui ont rassemblé quelque 5000 personnes, ont été les plus importantes depuis des années dans la capitale soudanaise.

Omar El-Béchir, au pouvoir depuis un coup d'État en 1989, a pour l'heure évité une révolte inspirée du printemps arabe, notamment du fait de l'incapacité de l'opposition à surmonter ses divergences.

Cependant, la corruption et l'inflation galopante pèsent sur les Soudanais, d'autant plus qu'avec l'indépendance du Soudan du Sud en 2011, le pays a perdu les trois quarts de sa production de pétrole.

Reuters


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GIEC : tendance au réchauffement planétaire sans équivoque

Written By Unknown on Sabtu, 28 September 2013 | 16.05

Le reportage de Michel Rochon

La Terre continuera de se réchauffer sous l'effet des activités humaines, conclut encore plus clairement le  5e rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publié vendredi à Stockholm en Suède.

Ces scientifiques pensent que ces changements climatiques auront de grandes répercussions sur le temps, le niveau des océans et l'Arctique d'ici la fin du siècle.

L' objectif de ce document est d'éclairer les gouvernements du monde entier sur les causes et les risques des changements climatiques afin qu'ils puissent prendre les actions nécessaires pour les réduire et les affronter.

Les points principaux du rapport
  • L'homme plus que jamais responsable du réchauffement climatique.
  • Les températures augmenteront de 0,3 à 4,8°C d'ici la fin du siècle.
  • Plus de phénomènes climatiques extrêmes attendus, comme des tornades, des ouragans et des inondations.
  • Le niveau des océans augmentera de 26 à 82 cm d'ici la fin du siècle par rapport à la moyenne de 1986-2005.
  • Les effets des émissions de gaz à effet de serre (GES) se feront sentir pendant des siècles.

Changements climatiques

Les 250 experts du GIEC, en provenance d'une quarantaine de pays, étaient réunis depuis lundi. Ils ont travaillé toute la semaine à peaufiner le document d'une trentaine de pages pour finalement convenir que les activités humaines constituent de manière « extrêmement probable », c'est-à-dire avec une probabilité d'au moins 95 %, la cause principale du réchauffement de la planète depuis le milieu du 20e siècle.

Notons que cette probabilité était de 90 % dans le précédent rapport du GIEC en 2007 et de 66 % dans celui de 2001.

Le rapport minimise le fait que les températures ont augmenté plus lentement ces 15 dernières années en faisant état de variations naturelles substantielles qui masquent la tendance à long terme au réchauffement.

Les températures

Une certitude confirmée : la Terre se réchauffe et cela va continuer au moins jusqu'à la fin du 21e siècle. La température a déjà augmenté de 0,8 °C depuis l'époque pré-industrielle, et devrait encore croître de 0,3°C à 4,8°C d'ici 2100, en fonction des émissions de gaz à effet de serre.

L'objectif de la communauté internationale est de contenir ce réchauffement sous les 2°C par rapport à l'époque pré-industrielle.

À plus court terme, sur la période 2046-2065, le réchauffement devrait être de l'ordre de 0,4 à 2,6°C selon les scénarios.

Dans le cas des océans, le réchauffement en surface (75 mètres de profondeur) s'est élevé en moyenne à 0,11°C par décennie sur la période 1971-2010. Une augmentation qui va se poursuivre au 21e siècle.

Les scientifiques estiment que pour limiter le réchauffement à 2°C, il faudrait que la quantité de CO2 d'origine humaine contenue dans l'atmosphère n'excède pas 1000 gigatonnes. Or, les hommes ont déjà relâché plus de la moitié de ce total (531 GT).

Météo extrême

Pour les experts du GIEC, la Terre devrait connaître plus de phénomènes extrêmes (canicules, sécheresses, inondations et montée du niveau des mers) au fur et à mesure de l'accumulation de GES dans l'atmosphère.

En fait, le réchauffment provoquera des événements météorologiques extrêmes plus intenses, même si certains aspects ne sont pas encore tout à fait clairs. De plus, les scientifiques s'attendent à davantage de précipitations sur les régions déjà humides et moins sur les régions sèches, avec toutefois des exceptions.

« Les vagues de chaleur vont probablement se produire plus fréquemment et durer plus longtemps. Avec le réchauffement de la Terre, nous nous attendons à voir les régions actuellement humides recevoir davantage de précipitations et les régions sèches en recevoir moins, même s'il va y avoir des exceptions. » — Thomas Stocker, chercheur en physique climatique et coprésidant du groupe de travail chargé des aspects scientifiques

Les océans

Les océans vont également s'acidifier, ce qui menacera une partie de la vie sous-marine. Concernant la hausse de leur niveau, l'une des conséquences majeures du réchauffement, le GIEC revoit à la hausse ses projections.  Les scientifiques affirment maintenant qu'elle peut monter en moyenne de 26 à 82 cm d'ici à 2100 contre 18 à 59 cm dans le rapport 2007. Dans cette éventualité, plusieurs mégapoles côtières, comme Shanghai et San Francisco, seraient menacées.

Les climatologues prennent désormais mieux en compte un phénomène encore insuffisamment étudié il y a 6 ans: un écoulement dans les océans des glaciers côtiers du Groenland et de l'Antarctique.

La fonte des glaces

Sur la période 1979-2012, la banquise arctique, dont la fonte a atteint un record à l'été 2012, a décru à un rythme moyen de 3,5 à 4,1% par décennie. Il est très probable que cette fonte se poursuive pendant le 21e siècle.

Dans le scénario le plus optimiste, il est aussi probable de voir l'océan Arctique quasiment libre de glace avant le milieu du siècle. Le volume des glaciers de montagne devrait aussi se réduire, quel que soit le scénario suivi.

Tendance au réchauffement « sans équivoque »

Le rapport, compilé à partir des travaux de centaines d'experts, sera examiné à la loupe, l'édition 2007 ayant renfermé une erreur qui exagérait le taux de fonte des glaciers himalayens. Une étude extérieure au GIEC menée ultérieurement a conclu que l'erreur en question n'affectait pas les conclusions générales du rapport.

Le GIEC affirme, comme il l'avait fait en 2007, que la tendance au réchauffement est « sans équivoque » et que certaines de ses conséquences se feront sentir bien au-delà de l'existence des personnes aujourd'hui en vie.

« En raison de nos émissions passées, présentes et attendues de CO2, nous sommes engagés à ce que le changement climatique et ses conséquences persistent pour de nombreux siècles même en cas d'arrêt des émissions de CO2. » — Thomas Stocker, chercheur en physique climatique et coprésidant du groupe de travail chargé des aspects scientifiques

Pour sa part, Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), estime que le rapport du GIEC souligne le besoin urgent d'agir pour lutter contre le réchauffement général de la planète.

« Pour sortir l'humanité de la zone de grand danger, les États doivent accentuer leur action immédiate sur le climat et mettre au point en 2015 un accord qui contribue à élargir et à accélérer la réponse mondiale » — Christiana Figueres

Les « climato-sceptiques », qui mettent en doute le poids des activités humaines dans le réchauffement et la nécessité d'une action urgente, seront encouragés par le fait que les températures ont augmenté à un rythme plus lent depuis le début du XXIe siècle, malgré la hausse des émissions de GES.

Le saviez-vous?

Le document présenté aujourd'hui par le GIEC est consacré aux bases scientifiques physiques du réchauffement. D'autres volumes sur les conséquences et l'atténuation du changement climatique ainsi qu'un rapport de synthèse paraîtront dans la prochaine année.

 


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Le Conseil de sécurité s’exprime d’une seule voix

Les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont approuvé à l'unanimité, vendredi, la résolution exigeant de la Syrie la destruction de son arsenal chimique d'ici la mi-2014.

Bien que contraignante, cette résolution n'est pas placée sous le chapitre VII. Elle ne prévoit donc pas de sanctions automatiques, y compris une action militaire, en cas de non-respect des termes.

Le Conseil met toutefois en garde la Syrie contre tout écart par rapport aux termes de la résolution.

« Le Conseil de sécurité des Nations unies [...] se tiendra prêt à prendre des mesures dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies », a déclaré Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères.

Il a toutefois affirmé qu'il faudra « prouver à 100 pour cent » que Damas ne joue pas le jeu, tout en s'assurant que d'éventuelles sanctions devraient être « proportionnelles » aux violations, le cas échéant.

La possibilité de recourir au chapitre VII, et éventuellement à une action militaire contre la Syrie, nécessiterait l'adoption d'une nouvelle résolution par le Conseil de sécurité.

Le vote de vendredi représente une avancée diplomatique importante. Dans le passé, Moscou et Pékin ont opposé leur veto à des projets de texte destinés à augmenter la pression sur la Syrie.

La résolution est la traduction de l'accord conclu le 14 septembre à Genève entre les États-Unis et la Russie sur la destruction de l'arsenal chimique syrien, d'ici juin.

L'absence de la menace militaire représente un compromis des pays occidentaux, surtout de Washington et Paris qui menaçaient de bombarder la Syrie.

Une résolution bien accueillie

Pour le président américain, le projet de résolution est une « grande victoire potentielle pour la communauté internationale ». Son secrétaire d'État, John Kerry, y voit l'illustration de la puissance de la démocratie.

« Notre objectif initial était de dissuader et d'éradiquer les capacités chimiques syriennes. L'option de l'emploi de la force militaire [...] aurait pu le permettre. Mais la résolution de ce soir va encore plus loin, mais par des moyens pacifiques. » — John Kerry, secrétaire d'État américain

« La résolution historique d'aujourd'hui est la première nouvelle positive pour la Syrie depuis longtemps », a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, après le vote.

Selon l'envoyé spécial syrien aux Nations unies, la résolution répond à la plupart des inquiétudes de Damas. Il a toutefois précisé que « le soutien des rebelles, la Turquie, l'Arabie Saoudite, la France, le Qatar et les États-Unis devaient, eux aussi, respecter la résolution du Conseil de sécurité ».

Pour sa part, l'opposition syrienne s'est réjouie de l'adoption de la résolution. « Nous aurions aimé une résolution plus claire, [...] nous en voulions un peu plus, mais nous pouvons nous en accommoder », a déclaré Ahmad Jarba, le président de la Coalition nationale syrienne (CNS), qui rassemble les principaux groupes d'oppositions.

Visiblement satisfait, le ministre français des Affaires étrangères a déclaré que « le Conseil de sécurité mérite enfin son nom ». Laurent Fabius a toutefois précisé que cette résolution « ne sauvera pas, à elle seule, la Syrie ».

De son côté, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a promis que Moscou ferait tout son possible pour que des pourparlers de paix soient organisés.

« Virtuellement, le seul moyen de mettre aujourd'hui un terme à ce chaos est de sortir de l'impasse pour entrer dans un processus de règlement politique de la crise syrienne. » — Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient

Au-delà des armes chimiques

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a tempéré en affirmant que de se débarrasser des armes chimiques « n'était pas un permis de tuer sans discrimination avec les armes conventionnelles ».

Il a suggéré que la conférence de paix sur la Syrie, dite de Genève 2, devrait se tenir à la mi-novembre pour tenter d'amorcer une transition politique en Syrie.

Selon des diplomates, des contacts seront pris en octobre pour préparer cette conférence. Le médiateur de l'ONU en Syrie, Lakhdar Brahimi, fera ensuite le point sur les préparatifs à la fin octobre.

Par la bouche de son envoyé spécial à l'ONU, Damas s'est engagé « fermement à se rendre à Genève » pour discuter de paix.

De son côté, la CNS a affirmé vouloir être à Genève si le but de la conférence est clairement établi. « Il s'agit d'une transition vers la démocratie, cela ne doit pas être un dialogue sans fin avec le régime », a dit son président, Ahmad Jarba.

La conférence de Genève 2, une idée des États-Unis et de la Russie, a été plusieurs fois reportée en raison notamment de divergences sur ses objectifs et sur les participants.

Deux équipes d'enquêteurs

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a validé une feuille de route pour la destruction de l'arsenal syrien, prévoyant le début des inspections au début de la semaine prochaine.

Les experts disposent de 30 jours pour visiter toutes les installations déclarées la semaine dernière par la Syrie. D'ailleurs, l'OIAC a réclamé que Damas garantisse la sécurité et l'accès « immédiat et sans entraves » à tous ses sites.

Une autre équipe, celle des enquêteurs de l'ONU, poursuit son travail sur le terrain en Syrie, là où des attaques chimiques auraient été perpétrées. Les experts enquêtant sur l'usage présumé d'armes chimiques en Syrie doivent conclure leur mission lundi, et publier leur rapport fin octobre.


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Indonésie: 21 migrants sombrent avec leur bateau

Un bateau transportant des migrants en direction de l'Australie a coulé au large des côtes indonésiennes, vendredi, faisant au moins 21 morts, a annoncé la police indonésienne.

Ce naufrage montre que le durcissement de la législation australienne en matière d'immigration n'a pas l'effet dissuasif souhaité par Canberra.

« Tous les passagers étaient originaires du Moyen-Orient. Il y avait des Libanais et des Yéménites. Le bateau se rendait en Australie. Leur destination suivante était l'Île Christmas », a déclaré à Reuters un policier indonésien, qui a précisé que 28 survivants avaient été repêchés.

Certains organes de presse indonésiens établissent un bilan plus lourd, évoquant 79 morts.

Reuters


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Grèce :Le chef d’un parti d’extrême droite appréhendé

La police grecque a arrêté, samedi, le chef d'Aube dorée et un député du parti d'extrême droite, accusés d'avoir fondé une organisation criminelle, et des mandats d'arrêt ont été lancés contre des dizaines d'autres membres et élus du parti, a annoncé la police.

Les autorités grecques enquêtent sur les liens entre le parti ultranationaliste, qui est entré pour la première fois au Parlement grec en 2012, et le meurtre d'un rappeur antifasciste par un néonazi se réclamant d'Aube dorée.

Plus de 10 000 Grecs ont manifesté, mercredi à Athènes, pour dénoncer l'assassinat de Pavlos Fissas, 34 ans, le 17 septembre.

« Le secrétaire général et un député du parti Aube dorée viennent d'être arrêtés après l'émission de mandats d'arrêt contre eux », a indiqué, samedi, la police dans un message texte envoyé aux journalistes.

Des sources officielles ont précisé qu'il s'agit de Nikolaos Mihaloliakos et du porte-parole du parti, Ilias Kasidiaris.

Aube dorée a brandi la menace d'une démission collective de ses 18 députés si la répression continue, ce qui entraînerait des élections partielles et le risque d'une nouvelle instabilité politique, au moment où Athènes pourrait avoir à négocier un troisième plan d'aide avec ses créanciers internationaux.

Reuters


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Fusillade de Washington : le FBI publie des vidéos du tireur

Written By Unknown on Kamis, 26 September 2013 | 16.05

Les éléments de preuves rassemblés pendant l'enquête sur la fusillade du Navy Yard de Washington, dont les images des caméras de vidéosurveillance, montrent que le tireur, Aaron Alexis, a agi seul et probablement dans un état « délirant », a annoncé mercredi le FBI.

Rien n'indique que l'ancien réserviste de la Marine ciblait quelqu'un en particulier pendant sa marche meurtrière dans les couloirs du centre administratif de la Navy, où il a abattu douze personnes, a déclaré la directrice adjointe de l'agence fédérale, Valerie Parlave.

« Nous avons trouvé des messages sur son média électronique qui font état de sa conviction délirante d'avoir été contrôlé ou influencé par des ondes électromagnétiques à extrêmement basse fréquence depuis trois mois », a-t-elle dit.

Le FBI a diffusé plusieurs vidéos qui montrent Aaron Alexis à son arrivée sur le stationnement du Navy Yard, puis déambulant dans les couloirs du quartier général du Commandement des systèmes navals où il a commis son massacre, vêtu de noir et l'arme au poing.

Selon Valerie Parlave, l'ancien soldat de 34 ans a utilisé un fusil de chasse et un pistolet qu'il s'était procuré pendant la fusillade.

Il avait gravé sur son fusil des phrases comme « La fin du tourment » ou « mon arme à ELF », un acronyme dont les enquêteurs pensent qu'il signifie « extremely low frequences », en référence aux ondes électromagnétiques dont il se pensait victime.

Aaron Alexis, qui a agi seul, a été abattu par la police au troisième étage du bâtiment après un échange de tirs qui a duré près d'une heure, a ajouté Valerie Parlave.

Reuters

Images de caméras de sécurité rendues publiques par le FBI, montrant le tireur, Aaron Alexis, se déplaçant avec son arme dans le complexe du Navy Yard


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Un Canadien condamné pour terrorisme aurait été tué en Syrie

Ali Mohamed Dirie, accusé et condamné en 2009 pour complot terroriste à Toronto, aurait été tué en combattant en Syrie, rapporte le réseau CBC, citant des sources au sein du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).

Une source au sein du département de lutte antiterroriste au SCRS s'appuie sur des informations validées auprès de proches et d'amis d'Ali Mohamed Dirie.

Condamné en 2009 à sept ans de réclusion après avoir plaidé coupable, il a été libéré en octobre 2011. Ses années de détention durant le procès ont été comptées en double, réduisant ainsi le temps de sa détention.

Les autorités ont perdu sa trace en 2012, date à laquelle il aurait quitté le Canada avec un passeport qui n'était pas le sien.

Il aurait rejoint un groupe extrémiste en Syrie avant d'y trouver la mort, selon des chefs islamistes et Mubin Shaikh, l'un des agents qui avaient infiltré plusieurs années auparavant le groupe des « Toronto 18 », au profit du SCRS et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

On ne sait pas pour le moment les circonstances et la date de sa mort.

Un membre de sa famille avait annoncé sa mort récemment dans une mosquée à Toronto, sans donner plus de détails.

Selon des documents obtenus par CBC, Ali Mohamed Dirie était considéré comme une personne à risque dans les aéroports et comme un individu pouvant commettre de nouveau des actes terroristes.

Le ministère des Affaires étrangères du Canada soutient que pour l'heure aucune preuve n'indique qu'un ressortissant canadien est mort en Syrie.


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Rohani veut un accord sur le nucléaire d'ici 3 à 6 mois

Le président iranien Hassan Rohani souhaite qu'un accord avec les plus grandes puissances mondiales soit trouvé dans le dossier du nucléaire d'ici trois à six mois, a-t-il dit dans un entretien accordé au Washington Post.

« Le seul moyen d'avancer est qu'un calendrier serré soit inclus dans les négociations », a-t-il dit selon la transcription du quotidien américain.

« Plus ce sera court, mieux ce sera pour tout le monde. S'il ne s'agit que de trois mois, cela correspondra à ce que souhaite l'Iran, s'il s'agit de six mois, cela reste une bonne chose. C'est une question de mois, pas d'années », a-t-il dit.

S'exprimant après avoir rencontré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, son homologue iranien Javad Zarif a déclaré : « La République islamique est politiquement disposée à toutes les négociations sérieuses et nous sommes optimistes sur la volonté de l'autre partie d'en faire autant. »

« Nous (Laurent Fabius et lui) avons eu une bonne discussion sur le point de départ de discussions sur le nucléaire et sur les discussions qui se dérouleront demain (jeudi) au niveau ministériel entre l'Iran et le P5+1 », a dit Javad Zarif, évoquant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et l'Allemagne.

Reuters


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L'Europe versera 423 M$ à la Syrie en aide humanitaire

La Syrie recevra une nouvelle enveloppe de quelque 431 millions de dollars en aide humanitaire, ont annoncé plusieurs pays européens.

Dans un communiqué publié mercredi par la Commissaire de l'Union européenne à la coopération internationale, les États donateurs ont exprimé de « profondes inquiétudes » quant à la gravité de la situation en Syrie, un pays dévasté par la guerre civile, et ont rappelé que près de la moitié de la population syrienne aurait besoin d'une aide humanitaire d'ici la fin de l'année.

La Grande-Bretagne, l'Allemagne, la France, l'Italie, le Danemark, le Luxembourg, l'Espagne et les Pays-Bas, de même que la Commission européenne, ont consenti à verser des fonds.

Le communiqué souligne que la crise syrienne demeure la plus grave de ce siècle et indique que les pays donateurs veulent organiser « dès que possible » une nouvelle conférence pour amasser du financement.

Associated Press

La Presse Canadienne


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Fin du siège à Nairobi

Written By Unknown on Rabu, 25 September 2013 | 16.06

Le récit de Frédéric Nicoloff

Le président kényan, Uhuru Kenyatta, a annoncé la fin du siège au centre commercial Westgate à Nairobi, occupé depuis samedi par un commando islamiste armé : « Nous avons humilié et vaincu nos assaillants ».

Dans un discours télévisé à la nation, le président a déclaré que 5 terroristes ont été tués, et 11 suspects sont en détention. Il a fait état de la mort de 61 civils et de 6 agents des forces de sécurité. 

Uhuru Kenyatta a expliqué que trois étages du centre commercial se sont effondrés, en raison d'un violent incendie qui a éclaté lundi. Des corps se trouveraient encore dans les décombres.

Il a aussi indiqué que des experts en médecine légale examinaient les corps déjà récupérés pour établir la nationalité des assaillants. Il a dit ne pas être en mesure de confirmer la participation avancée par certains services de renseignement de deux à trois ressortissants américains et d'une Britannique.

Le président Kenyatta a aussi annoncé trois jours de deuil national à compter de mercredi.

Tirs, mouvements de troupes et confusion

Plus tôt dans la journée, des coups de feu ont résonné sporadiquement dans le centre commercial, au quatrième jour de l'attaque lancée par la milice somalienne Al-Shabab. Les soldats ont ratissé pendant de longues heures les différentes sections du Westgate.

De son côté, le commando affirmait sur Twitter qu'il tenait ses positions, qu'il y avait toujours des otages en vie et que le sol était jonché d'un nombre « incalculable » de cadavres. Le ministère kényan de l'Intérieur avait pourtant dit quelques heures plus tôt que le centre commercial était « sous contrôle » et que tous les otages avaient été libérés. 

Nouvelles menaces

Dans un enregistrement audio publié sur Internet, les Shabab somaliens menacent le Kenya de nouvelles attaques si Nairobi ne retire pas ses troupes de Somalie. « Nous lançons un avertissement au gouvernement kényan et à tous ceux qui le soutiennent : s'ils veulent la paix, qu'ils quittent notre territoire [...]. Sinon sachez qu'il ne s'agira que d'un avant-goût de ce que nous allons faire [...] et vous devrez vous attendre à des journées noires », a déclaré le porte-parole des Shabab, Sheikh Ali Mohamud Rage, en référence à la sanglante attaque contre le Westgate.

Deux Canadiens ont été tués dans l'attaque du commando, dont une diplomate originaire d'Ottawa. Deux Françaises, trois Britanniques, un Sud-Africain, une Sud-Coréenne, une Néerlandaise, un Péruvien et deux Indiens figurent également parmi les victimes.

Mardi à Genève, le premier ministre de la Somalie a dénoncé la « lâche attaque » du Westgate. Abdi Farah Shirdon a déclaré que les responsables de l'attentat devaient répondre de leurs actes, lors d'une session spéciale du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur la Somalie. Le premier ministre somalien réclame l'aide de la communauté internationale pour combattre les Shabab et dit travailler de concert avec les autorités kényanes.

Des assaillants venus « du monde entier »

Interviewée lundi soir par la chaîne de télévision américaine PBS, la ministre kényane des Affaires étrangères, Amina Mohamed, a soutenu que « deux ou trois Américains et une Britannique » figuraient parmi les assaillants - une affirmation démentie par la suite par Al-Shabab.

La police kényane avait déjà affirmé que la Britannique Samantha Lewthwaite, veuve d'un des kamikazes des attentats du 7 juillet 2005 à Londres, pourrait être « impliquée », mais cette information n'a pas encore été confirmée par Londres.

Concernant les « deux ou trois Américains » possiblement impliqués, la ministre a précisé sur les ondes de PBS qu'il s'agissait « de jeunes hommes, âgés entre 18 et 19 ans [...] d'origine somalienne ou arabe, mais qui vivaient aux États-Unis, dans le Minnesota et dans un autre endroit ».

L'attaque a été revendiquée dès samedi par Al-Shabab, un groupe lié à Al-Qaïda qui exige le retrait des troupes kényanes présentes en Somalie depuis octobre
2011.

Le chef d'état-major des forces armées du Kenya, le général Julius Karangi, a toutefois déclaré à la presse que les membres du commando venaient de pays différents, parlant d'un « rassemblement multinational du monde entier » sans pour autant fournir de précisions sur les nationalités des assaillants.

En point de presse lundi, le premier ministre Stephen Harper a qualifié l'attentat de « lâche », ajoutant que le Canada et ses alliés examinaient la situation de près. Il a aussi offert ses condoléances aux familles, amis et collègues des victimes.

M. Harper n'a pas commenté la rumeur selon laquelle l'un des assaillants serait canadien. Il a toutefois assuré qu'il ne croyait pas à un phénomène de radicalisation majeur au Canada.

Un conflit qui s'enlise

Le représentant spécial de l'ONU pour la Somalie, Nicholas Kay, a appelé la communauté internationale à intensifier la lutte contre les insurgés islamistes somaliens, qui tentent depuis plusieurs années de prendre le pouvoir à Mogadiscio.

« L'approche de l'ONU et mon approche vis-à-vis des Shabab en Somalie, c'est qu'il faut intensifier nos campagnes, du point de vue militaire, mais aussi politique et pratique », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Genève.

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda a également proposé son aide en vue de poursuivre les responsables de l'attaque.

L'attaque pourrait « constituer un crime en vertu du Statut de Rome », le traité fondateur de la CPI auquel le Kenya est un État partie, a déclaré Mme Bensouda, citée dans un communiqué.

LE FIL DES ÉVÉNEMENTS :

Samedi 21 septembre

Une dizaine d'hommes armés font irruption en mi-journée dans le centre commercial Westgate à Nairobi et ouvrent le feu à l'arme automatique et à la grenade sur la foule et le personnel. Les forces de l'ordre interviennent et procèdent à des évacuations. On dénombre plusieurs morts et blessés;

En soirée, les islamistes somaliens d'Al-Shabab, liés à Al-Qaïda, revendiquent l'attaque;

Le président kényan Uhuru Kenyatta annonce à la télévision au moins 39 morts et 150 blessés;

Dimanche 22 septembre

- En matinée, les forces de sécurité tentent toujours de déloger les assaillants;

- Ottawa annonce la mort de deux Canadiens, dont une diplomate;

- Les combats reprennent en soirée. Des agents israéliens interviennent aux côtés des forces kényanes. Le bilan s'alourdit à plus de 60 morts;

Lundi 23 septembre

- Nouvel assaut à l'aube des forces de sécurité kényanes;

- Le porte-parole des Shabab menace d'ordonner d'abattre les derniers otages;

- Fortes explosions dans le centre commercial et tirs nourris;

- Le ministre de l'Intérieur affirme que des assaillants ont été tués;

- Les autorités affirment que tous les otages ont été libérés;

- La ministre kényane des Affaires étrangères affirme que des « deux ou trois » Américains et une Britannique figurent parmi les assaillants;

Mardi 24 septembre

- De nouveaux coups de feu et une explosion provenant du centre commercial sont entendus en matinée;

- Le président kényan annonce la fin du siège en fin de journée. Il déclare que 5 terroristes ont été tués, et 11 suspects sont en détention. Il fait état de la mort de 61 civils et de 6 agents des forces de sécurité.


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La Russie porte des accusations de piraterie contre des militants de Greenpeace

Des militants de Greenpeace seront accusés de piratage pour avoir tenté de monter sur une plateforme de forage dans l'Arctique, ont annoncé mardi les autorités russes.

On ignore combien de militants devront faire face à ces accusations parmi la trentaine d'activistes provenant de 18 pays.

Les personnes jugées coupables de telles accusations sont passibles d'une peine allant jusqu'à 15 ans de prison et d'une amende de 500 000 roubles, soit plus de 15 000 $.

Selon Greenpeace, deux Canadiens, dont un Montréalais, se trouvaient à bord du navire de l'organisation.

Interrogé à ce sujet mardi à Montréal, le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, s'est montré très prudent. Il a affirmé vouloir attendre la confirmation de cette information avant de se prononcer.

M. Baird a indiqué qu'il appartenait à l'organisme écologiste de suivre les différentes réglementations en matière de navigation.

Il a toutefois assuré que, s'il y avait des Canadiens visés par les autorités russes, l'ambassade canadienne était prête à leur offrir des services consulaires.

La plateforme visée par les environnementalistes appartient à la compagnie gazière Gazprom, contrôlée par l'État russe.

L'opération de Greenpeace avait pour but d'attirer l'attention sur les risques environnementaux de l'extraction du pétrole dans les eaux arctiques.


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Des centaines de coopérants canadiens bientôt rapatriés

Les explications de Sophie Langlois

Exclusif - Radio-Canada a appris que des centaines de coopérants canadiens devront rentrer au pays au cours des prochains mois parce que le gouvernement fédéral n'a toujours pas renouvelé le programme de coopération volontaire (PCV).

De nombreuses ONG vont bientôt se retrouver à court d'argent. Pour le Centre d'étude et de coopération internationale (CECI), par exemple, ce retard représente un manque à gagner de 5 millions de dollars, soit 25 % de son budget annuel. Quelque 450 coopérants seront rapatriés.

Oxfam-Québec, de son côté, se verra amputer de 9 millions de dollars par année, l'équivalent de 20 % de son budget. L'organisme prévoit le retour de 104 coopérants. Trois bureaux seront fermés au Vietnam, au Cambodge et au Niger.

La Direction d'Oxfam explique toutefois que la fermeture de ces bureaux était prévue avant les compressions. Au Niger, elle serait dictée par l'instabilité du pays.

« C'est un moment qui peut créer beaucoup de stress pour les gens parce qu'on se repositionne. On voit ce qu'on peut maintenir ou non. On risque de perdre certaines expertises. » — Denise Byrnes, directrice générale d'Oxfam-Québec

Si le gouvernement Harper n'a pas officiellement mis la hache dans le PCV, le mal est fait et les impacts se feront sentir au moins pour les six prochains mois.

Les fonctionnaires soutiennent que le programme pourrait être renouvelé, mais que les ONG devront composer avec des fonds de plus en plus réduits.

Le programme de coopération volontaire profite à une dizaine d'ONG, dont six au Québec. Son budget est de 250 millions de dollars sur cinq ans.

Depuis sa création, il a permis à quelque 8500 Canadiens de prendre part à une activité humanitaire. Il s'agit notamment de professionnels en exercice ou à la retraite. Par exemple, des agronomes participant à ce programme prêtent gratuitement leur expertise à des paysans haïtiens.

D'après les informations de Sophie Langlois


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Le président iranien reconnaît l'Holocauste

Le président iranien Hassan Rohani a déclaré mardi sur la chaîne de télévision américaine CNN qu'il reconnaissait l'existence de l'Holocauste, qu'il a qualifié de « grand crime » des nazis contre les Juifs, tout en jugeant que rien ne justifiait la création d'un État au détriment d'une autre population.

« Je ne suis pas un historien et quand il s'agit d'estimer l'ampleur de l'Holocauste, il revient aux historiens de le faire », a-t-il dit sur CNN lorsqu'on lui a demandé s'il pensait, comme son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad, que l'Holocauste était un mythe.

« De manière générale, je peux vous dire que tous les crimes commis contre l'humanité dans l'histoire, y compris ceux que les nazis ont commis contre les Juifs, sont répréhensibles et condamnables », a-t-il déclaré selon la traduction livrée par CNN.

Des responsables israéliens ont reproché à plusieurs reprises à Hassan Rohani, souvent présenté comme un religieux modéré, de ne pas s'être démarqué des positions de Mahmoud Ahmadinejad sur l'existence de l'Holocauste.

La semaine dernière, il avait esquivé une question semblable dans un entretien accordé à NBC, une autre chaîne de télévision américaine.

« Quel que soit le crime commis contre les Juifs, nous le condamnons, a-t-il dit mardi. Prendre une vie est méprisable. Il n'y a aucune différence selon que cette vie est juive, chrétienne ou musulmane. Pour nous c'est la même chose. »

Hassan Rohani a ajouté : « Cela ne signifie pas que vous pouvez dire que, puisque les nazis ont commis un crime contre un groupe, alors il est fondé à usurper la terre d'un autre groupe et à l'occuper. »

Plusieurs membres du gouvernement israélien ont jugé mercredi que cette condamnation n'était pas suffisante, réclamant que le président Rohani désavoue les dirigeants de son pays ayant nié l'Holocauste par le passé.

Rapprochement entre l'Iran et l'Occident

Le nouveau gouvernement de Téhéran, qui a pris ses fonctions le mois dernier, multiplie les signaux d'apaisement depuis son arrivée à New York, où il participe à la 68e Assemblée générale des Nations unies.

Prenant la parole devant les autres chefs d'État et de gouvernement, mardi après-midi, le président Rohani a tenté une nouvelle fois de rassurer les pays occidentaux en déclarant que son pays « ne constituait aucun danger pour le monde ». Il a rappelé que le programme nucléaire iranien était pacifique, se disant prêt à entamer immédiatement des discussions fondées sur un calendrier précis pour régler le dossier.

Cette ouverture a été saluée par Barack Obama devant l'Assemblée. Dans son allocution, le président américain a néanmoins réclamé des « actions » de la part de Téhéran, rappelant que les États-Unis demeuraient déterminés à « empêcher l'Iran de développer l'arme nucléaire ».

Malgré ce rapprochement, un haut responsable américain s'exprimant sous couvert de l'anonymat a écarté la possibilité d'une rencontre entre les deux dirigeants, expliquant que les Iraniens n'étaient pas prêts à une telle rencontre.

Les deux pays ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980 dans la foulée de la crise des otages à l'ambassade américaine en Iran en 1979.


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Législatives allemandes : victoire de Merkel, sans majorité absolue

Written By Unknown on Senin, 23 September 2013 | 16.05

Le reportage d'Alexandra Szacka

Le raz-de-marrée des conservateurs d'Angela Merkel aux élections législatives allemandes, dimanche, ne lui permettra pas de régner sans coalition.

Son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU), et son alliée, l'Union chrétienne sociale, ont recueilli 41,5 % des suffrages, selon les résultats officiels provisoires. Il s'agit du score le plus élevé depuis 1990, un niveau toutefois insuffisant pour décrocher la majorité absolue des sièges à la chambre basse du Parlement allemand.

Angela Merkel ne pourra pas non plus s'allier avec son ancien partenaire, le Parti libéral (FDP), qui faisait partie de la dernière coalition de centre-droit. Avec seulement 4,8 % des suffrages, le Parti libéral est éjecté du Parlement pour une première fois depuis l'après-guerre.

Les sociaux-démocrates (SPD) ont quant à eux recueilli 25,7 % des voix. Le parti de gauche Die Linke en a obtenu 8,6 % et les Verts, 8,4 %.

La chancelière allemande s'est dite heureuse des résultats qu'elle a qualifiés de « superbes ».

Une coalition plus à gauche?

La formation d'une coalition s'annonce toutefois difficile, aux dires même de Mme Merkel. Questionnée à savoir si elle comptait contacter un parti, elle a répondu qu'il était possible qu'aucun ne veuille travailler avec son équipe.

La chancelière devrait vraisemblement se tourner vers les sociaux-démocrates (SPD), avec qui elle a déjà formé une coalition de 2005 à 2009.

Le SPD pourrait toutefois exiger des postes clés, tels que le ministère des Finances, et demandé l'adoption de points importants de son programme, comme l'instauration d'un salaire minimum et une hausse des taxes pour les plus nantis. Des éléments auxquels Angela Merkel est farouchement opposée.

Les sociaux-démocrates n'ont pas exclu des négociations avec les conservateurs. Mais ils pourraient être frileux, puisque leur précédente alliance avec eux les avait fait dégringoler à l'élection de 2009.

Selon les sondages, la formation d'une coalition entre les conservateurs et les sociaux-démocrates serait bien accueillie par les Allemands. Elle plairait également à certains partenaires européens, comme la Grèce, qui aimeraient voir la chancelière assouplir sa position pro-austérité.

Depuis l'arrivée au pouvoir d'Angela Merkel en 2005, l'économie prospère et le chômage recule. Son approche « pas à pas », qui irrite parfois à l'étranger, a en revanche séduit de nombreux Allemands, qui la surnomment « Mutti », ce qui signifie maman.

Quelque 62 millions d'Allemands étaient appelés aux urnes.


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Le «super typhon» sème le chaos en Chine

Le typhon Usagi a fait au moins 25 morts dans la province du Guangdong, dans le sud de la Chine, a rapporté la télévision nationale.

Deux personnes ont péri, écrasées par un arbre, alors qu'un autre villageois a été tué par des chutes de verre.

La tempête a touché terre un peu après 19 h 30, dimanche soir (7 h 30, heure de Montréal). La tempête a passé plus au nord que prévu, évitant presque Hong Kong.

C'est la plus puissante tempête tropicale de l'année dans le monde. Le « super typhon » est accompagné de pluies torrentielles et de vents qui soufflent à 165 km/h.

Transports paralysés

Dans la capitale de la province, Canton, tous les trains à grande vitesse ont été annulés. Il en a été de même pour des centaines de vols au départ de Canton et Shenzhen.

Toute la journée, dimanche, le trafic maritime et aérien a aussi été paralysé à Hong Kong. Des milliers de voyageurs sont d'ailleurs coincés à l'aéroport, qui est l'un des plus achalandés dans le monde.

D'ailleurs, les retards accumulés sont si importants que les voyageurs ont peu de chance de quitter l'ancienne colonie britannique dans la journée de lundi.

Usagi, qui signifie « lapin » en japonais, devrait maintenant faiblir en poursuivant sa trajectoire vers le nord-ouest, au-dessus de la Chine.

Destruction dans son sillage

Avant de toucher le continent, le typhon Usagi avait frappé Taïwan et les Philippines, où deux personnes sont mortes.

Dans la nuit de vendredi à samedi, les vents atteignaient 250 km/h, dans le nord des Philippines.

À Taïwan, 3000 personnes ont été évacuées. Des villageois coincés dans des régions inondées ont été secourus par l'armée.

Cette région du monde est souvent frappée par des tempêtes tropicales.

Les inondations et les glissements de terrain causés par le typhon Bopha, l'an dernier, ont fait plus de 1800 morts et disparus, et ont déplacé près d'un million de personnes dans le sud des Philippines.

En 2009, 600 personnes sont mortes, la plupart ensevelies dans des glissements de terrain, en raison du typhon Morakot à Taïwan.

À Hong Kong, les normes de construction très strictes protègent la population. La dernière grande tragédie reliée à un typhon remonte à 1962, 130 personnes étaient mortes à cause du typhon Wanda.


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Un autre assaut de l’armée kényane

Une intense fusillade et des explosions ont été entendues, à l'aube lundi, au centre commercial de Nairobi, qui a été attaqué, samedi, par des militants islamistes. Le dernier bilan fait état de 68 morts et 175 blessés.

La fusillade a duré une quinzaine de minutes. Elle a été suivie par trois fortes explosions, avant que la situation ne se calme de nouveau. Un porte-parole de l'armée a refusé de commenter la fusillade.

Plus tôt, l'armée kényane avait indiqué, sur Twitter, qu'elle cherche une « conclusion rapide » au siège du centre commercial.

L'armée a lancé plusieurs assauts, dans les dernières heures, et affirme avoir le contrôle de la plus grande partie du centre commercial.

Selon certaines sources citées par des agences de presse internationales, des agents israéliens sont présents aux côtés des forces kényanes pour tenter de maîtriser la situation.

Prêts à tout

Un nombre inconnu d'otages se trouvent encore aux mains du commando, qui compterait entre 10 et 15 hommes, selon les autorités.

Les islamistes d'Al-Shabab, qui ont revendiqué l'attentat, menacent d'abattre les otages.

« Nous autorisons les moudjahidines à l'intérieur du bâtiment à agir contre les prisonniers », a dit un porte-parole des Shabab, Sheikh Ali Mohamud Rage, dans une déclaration sur Internet.

Les militants islamistes disent avoir lancé l'attaque en représailles à l'intervention militaire du Kenya en Somalie.

Pour l'instant, le bilan fait état de 68 morts et 175 blessés. Deux Canadiens ont été tués, trois autres sont au nombre des blessés.

Deux Françaises, trois Britanniques, un Sud-Africain, une Sud-Coréenne, une Néerlandaise, un Péruvien et deux Indiens sont morts dans l'attaque. Des Américains et bon nombre d'Occidentaux ont été blessés.

« Dans le tas »

Selon des témoignages, les islamistes ont ouvert le feu à l'arme automatique et à la grenade sur la foule en entrant dans le centre commercial, samedi. Les clients et employés, terrorisés et piégés dans le centre, ont continué de sortir par petits groupes jusque dans la soirée.

« Ils ne voulaient pas d'argent. Ils ont dit : "Vous avez tué notre peuple en Somalie, c'est à votre tour de payer." » — Témoignage de Titus Alede, un employé du centre commercial, à l'Agence France-Presse

« La dernière fois que mon frère a appelé, c'était pour dire qu'il était dans le centre commercial », a pour sa part raconté Kelly Amit, une Kényane. « Son téléphone est coupé depuis. [...] J'espère encore qu'il va bien et qu'il se cache quelque part. »

Ouvert en 2007, le centre commercial Westgate abrite des restaurants, des cafés, un grand supermarché et un cinéma. Il attire des milliers de clients, kényans et expatriés, tous les jours.


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Un canton suisse contre le voile intégral en public

Les électeurs du Tessin en Suisse se sont prononcés, dimanche, pour l'interdiction du voile intégral en public, sur le modèle de la loi adoptée en France, il y a trois ans.

Près des deux tiers des électeurs de ce canton de langue italienne se sont prononcés pour l'interdiction, qui doit encore être approuvée par le parlement fédéral de Berne avant de pouvoir entrer en vigueur.

« Ceux qui veulent s'intégrer sont les bienvenus, quelle que soit leur religion », a déclaré Giorgio Ghiringhelli, à l'origine de cette initiative, sur le site Internet ilguastafeste.ch.

« Mais ceux qui rejettent nos valeurs et visent à construire une société parallèle, basée sur les lois religieuses, et qui veulent la placer au-dessus de notre société, ne sont pas bienvenus », a-t-il ajouté.

Amnistie internationale a déclaré que ce vote était un « jour noir pour les droits de l'homme dans le Tessin ».

La Suisse compte environ 400 000 musulmans, soit 5 % de la population.

Une tentative de faire interdire le voile intégral en public au niveau de toute la Suisse a été rejetée par le parlement fédéral en 2012. Plusieurs cantons comme Bâle et Berne se sont aussi prononcés contre ce genre de restrictions.

La France a interdit, en 2010, le port du voile dissimulant l'intégralité du visage en public. La Belgique s'est aussi prononcée en ce sens par la suite.

Reuters


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Ouragan Manuel: peu d'espoir pour les disparus mexicains

Written By Unknown on Minggu, 22 September 2013 | 16.05

Il n'y a plus guère d'espoir pour les 68 personnes portées disparues à La Pintada, localité de la côte Pacifique du Mexique ravagée par un glissement de terrain dû aux tempêtes qui ont fait une centaine de morts à l'échelle nationale, a estimé samedi le président Enrique Pena Nieto.

Un accident d'hélicoptère a, qui plus est, causé la mort de trois membres des services de secours, samedi matin, dans ce village situé à 64 km au nord-ouest d'Acapulco.

« Étant donné la quantité de boue qui a pratiquement englouti 40 maisons dans cette collectivité, il est très difficile de garder l'espoir de les retrouver vivant », a déploré
le chef de l'État, qui s'est rendu sur place.

L'État de Guerrero, où se trouve Acapulco, a été le plus durement touché par l'ouragan Manuel. Ses pluies torrentielles se sont abattues sur les deux tiers du territoire mexicain, où inondations et glissements de terrain ont donc fait une centaine de morts depuis le week-end dernier.

Aux destructions de Manuel, qui a balayé la côte Pacifique, se sont ajoutées celles d'Ingrid, tempête venue du golfe du Mexique.

À Acapulco, 40 000 touristes se sont trouvés bloqués, mais la plupart ont pu quitter la station balnéaire par les airs ou par la route après la réouverture de l'axe principal, vendredi.

Au total, l'État de Guerrero compte 20 000 habitations endommagées et autant de sinistrés sont toujours dans des abris de fortune, selon le gouverneur Angel Aguirre.

Un front froid qui se dirige vers les États de Tamaulipas et de Veracruz, sur la côte est, devrait apporter rapidement de nouvelles précipitations.

Reuters


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Bo Xilai condamné à la prison à vie

L'ancien dirigeant chinois, Bo Xilai, reconnu coupable de corruption, de détournement de fonds et d'abus de pouvoir, a été condamné, dimanche, à la prison à vie.

L'ex-secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC) à Chongqing, mégapole du sud-ouest du pays, a en outre été privé de ses droits civiques et de tous ses biens, selon une transcription de l'audience publiée sur le microblogue officiel du tribunal chargé de l'affaire à Jinan, dans l'est de la Chine.

Sa carrière politique a été brutalement interrompue, l'an dernier, à la suite du vaste scandale qui a suivi le meurtre de Neil Heywood, un homme d'affaires britannique ami de sa famille, décédé en novembre 2011.

Jugée coupable de ce meurtre, Gu Kailai, l'épouse de Bo Xilai, a été condamnée, l'an dernier, à la peine capitale avec sursis, ce qui équivaut à la réclusion criminelle à perpétuité. Lui-même était notamment accusé d'avoir cherché à étouffer l'affaire.

« Bo Xilai était au service de l'État, il a abusé de ses pouvoirs, et a causé de graves préjudices au pays et à son peuple. [...] Les circonstances étaient particulièrement graves. » — Tribunal de Jinan

En appel?

Il dispose de 10 jours pour se pourvoir en appel, ce qu'il va probablement faire, selon la presse. L'affaire sera alors transmise à la Cour suprême de la province de Shandong, à laquelle Jinan appartient. Elle devra le rejuger dans les deux mois.

Le tribunal a diffusé une photo qui montre Bo Xilai les poings serrés, visiblement en signe de défiance, et menottes aux poignets entre deux policiers qui le tiennent par les épaules.

Au terme de son procès, le mois dernier, le parquet avait requis une lourde peine en l'accusant de nier « une vaste série de preuves et d'éléments qui attestent de ses crimes ».

Patient et combatif

Bo Xilai, âgé de 64 ans, est convaincu qu'il sera un jour blanchi, rapportait la semaine dernière le South China Morning Post. « Je vais attendre tranquillement en prison », a-t-il écrit à sa famille, selon le quotidien de Hong Kong, qui cite une source non identifiée.

L'ex-homme fort de Chongqing est le plus haut responsable jugé en Chine depuis la « bande des quatre », tenue pour responsable de la révolution culturelle.

Lors de son procès, il s'est montré particulièrement combatif, mettant les déclarations à charge de son épouse sur le compte de la folie et clamant systématiquement son innocence.

Ancienne étoile montante

Avant son éviction, il était considéré comme l'une des personnalités les plus en vue parmi les « princes rouges », la nouvelle élite du PCC, en raison d'un discours et de mesures populistes qui tranchaient avec la rhétorique prudente des courants dominants au sein du parti.

Bo Xilai était à la fois craint des réformistes pour ses références fréquentes à Mao Tsé-Toung, et admiré d'une partie de l'aile gauche du PCC pour ses déclarations sur le rôle de l'État dans la réduction des inégalités, ainsi que de ses campagnes de lutte contre le crime organisé.

Il avait confié à Wang Lijun, chef de la police de Chongqing, la tâche de mener une campagne contre le crime organisé, clé de voûte de son projet d'accession aux plus hautes sphères du Parti communiste.

C'est Wang Lijun qui, le premier, lui a dit que son épouse était sans doute responsable du meurtre de Neil Heywood. Wang Lijun a lui-même été condamné, en septembre 2012, à 15 ans de prison de pour tentative de dissimulation de meurtre.

Reuters


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Les Allemands aux urnes

Le reportage d'Alexandra Szacka

Angela Merkel semble promise à un troisième mandat, à l'issue des élections législatives de dimanche, premier scrutin fédéral depuis le début de la crise financière, mais la chancelière allemande pourrait être à nouveau contrainte de composer avec le centre gauche.

La formation d'une « grande coalition » avec les sociaux-démocrates (SPD) ne serait pas pour déplaire à certains de ses partenaires européens, qui aimeraient voir la chancelière assouplir sa position à l'égard des États membres malmenés par la crise, tels que la Grèce.

Un changement de cap radical semble toutefois exclu, puisque Peer Steinbrück, son rival du SPD dont la campagne a été émaillée de plusieurs gaffes retentissantes, est d'accord sur l'essentiel avec la chancelière, qu'il taxe toutefois d'indécision.

Les bureaux de vote ont ouvert à 8 h (2 h, heure de Montréal) et les premiers sondages réalisés à la sortie des urnes sont attendus à 18 h (12 h, heure de Montréal). Sur les 62 millions d'inscrits, un tiers se dit toujours indécis.

Grande favorite

Le dernier sondage crédite le camp conservateur formé de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) d'Angela Merkel et de son aile bavaroise (CSU) de 39 % des intentions de vote, soit 13 points de plus que le SPD.

La chancelière, dont le combat acharné pour la défense des intérêts allemands pendant la crise lui vaut plus 60 % d'opinions favorables, paraît donc pratiquement assurée d'être reconduite à la tête du gouvernement.

Depuis l'arrivée aux affaires de cette fille de pasteur est-allemand âgée de 59 ans en 2005, l'économie prospère et le chômage recule.

Son approche « pas à pas », qui irrite parfois à l'étranger, a en revanche séduit de nombreux Allemands, qui la surnomment « Mutti » (Maman).

Quelle coalition?

Rien ne garantit toutefois la reconduction de la coalition au pouvoir depuis quatre ans. De 14,6 % des voix en 2009, les libéraux du FDP, alliés naturels de la CDU-CSU, sont tombés à 5 % dans les intentions de vote.

Si le scrutin confirme cette chute libre, Angela Merkel sera contrainte de se tourner vers le SPD, avec lequel elle a déjà cohabité de 2005 à 2009. L'expérience s'est soldée par un net recul électoral de la formation de centre gauche, dont certains membres sont désormais très hostiles à une nouvelle coalition « rouge-noire ».

La chancelière pourrait également tenter de convaincre les « Grünen » d'entrer au gouvernement, mais le scénario le plus probable reste celui d'une entente avec les sociaux-démocrates, dont le prix sera certainement très élevé.

Ils pourraient ainsi exiger des postes clés tels que le ministère des Finances et faire adopter quelques points forts de leur programme, tels que l'instauration d'un salaire minimum et une hausse de la fiscalité pour les plus hauts revenus.

« Ce sera les négociations les plus difficiles que nous ayons jamais vues », prédit le politologue Franck Decker, de l'Université de Bonn.

« Ce continent magnifique »

Les eurosceptiques d'Alternative pour l'Allemagne (AfD), qui militent pour un « démantèlement ordonné » de la zone euro et mises sur les craintes liées au coût des plans de sauvetage, pourraient également pousser la CDU-CSU à composer en empiétant sur son électorat.

Crédités des 5 % nécessaires, ils pourraient faire leur entrée au Bundestag (Parlement allemand), ce qu'aucun nouveau parti n'est parvenu à faire depuis 1990.

« Si l'AfD entre au parlement, le débat sur l'euro sera bouleversé en Allemagne », a déclaré à Reuters un proche d'Angela Merkel. La chancelière, qui a tenu samedi son dernier rassemblement de campagne devant 4000 personnes à Berlin, a semblé prendre la mesure de ce risque.

« L'Europe est économiquement importante, oui, mais il y a plus. L'an prochain marquera le centième anniversaire de la Première Guerre mondiale », a-t-elle déclaré. « La plupart d'entre nous n'ont jamais eu à vivre la guerre ».

« Dans les années à venir, nous devons continuer à travailler au succès de ce continent magnifique ».

Peer Steinbrück a, quant à lui, réuni 7000 personnes à Francfort. « Dans 28 heures, vous pourrez vous débarrasser d'eux, vous pourrez vous débarrasser du gouvernement le plus rétrograde [et] le plus incapable [...] depuis la réunification », leur a-t-il lancé, fidèle à son franc-parler habituel.

Reuters


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Kenya: la prise d’otages se poursuit

Des tirs nourris ont été échangés, ce matin, dans le centre commercial de Nairobi, qui a été attaqué, hier, par un commando islamiste.

Les forces de sécurité kényanes tentent de reprendre le contrôle des lieux. Un nombre indéterminé d'otages est toujours aux mains des militants islamistes.

Les coups de feu auraient duré une trentaine de secondes, pendant que les soldats kényans prenaient position pour se placer à couvert.

La Croix-Rouge, citée par l'Agence France-Presse, affirme que le bilan de l'attentat est maintenant de 43 morts et 200 blessés.

Deux des personnes tuées sont canadiennes. La première est la diplomate Annemarie Desloges, 29 ans. La deuxième n'a pas encore été identifiée.

Selon le ministère des Affaires étrangères, Annemarie Desloges travaillait pour le gouvernement depuis 2006. Elle a notamment été employée au ministère de l'Immigration. Elle était maintenant agente de liaison pour l'Agence des services frontaliers du Canada à Nairobi. Le premier ministre a salué le travail de la « fonctionnaire distinguée ».

« Le Canada condamne avec la plus grande fermeté ce geste lâche et haineux, qui visait apparemment d'innocents civils qui faisaient simplement leurs emplettes. » — Stephen Harper, premier ministre du Canada, dans un communiqué

Le premier ministre a réaffirmé l'engagement du Canada à prendre « des mesures vigoureuses » pour protéger les Canadiens, partout dans le monde.

Stephen Harper a offert « toute l'aide possible » au Kenya pour traduire « les auteurs de cette attaque haineuse » devant la justice.

« Nous nous joignons à la communauté internationale pour dénoncer ces actes ignobles. » — Paul Dewar, porte-parole du NPD en matière d'affaires étrangères

L'opposition officielle à Ottawa a aussi rendu hommage au « courage exemplaire » des diplomates canadiens à l'étranger.

Condamnations internationales

Plusieurs pays ont dénoncé l'attaque du centre commercial de Nairobi.

Paris a déjà confirmé que deux Françaises y ont perdu la vie. Le département d'État américain parle, de son côté, de plusieurs blessés parmi ses citoyens, mais d'aucun décès. Londres estime qu'il y a « sans aucun doute » plusieurs de ses ressortissants au nombre des morts ou des blessés.

Aux Nations unies, les membres du Conseil de sécurité ont aussi condamné le « plus fermement possible » l'attaque armée.

Ses pays membres ont rappelé que le terrorisme est la « plus sérieuse menace à la paix et la sécurité » dans le monde. Le Conseil de sécurité se dit déterminé à combattre le terrorisme, sous toutes ces formes.

Le mouvement islamiste somalien Al-Shabab a revendiqué l'attaque, hier. Ce groupe armé est affilié à Al-Qaïda. Il dit avoir agi ainsi en guise de représailles contre la présence de soldats kényans en Somalie.


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Le redressement du Costa Concordia terminé

Written By Unknown on Selasa, 17 September 2013 | 16.06

Les explications d'Alexis De Lancer

Le redressement du paquebot naufragé Costa Concordia, échoué depuis des mois, s'est achevé avec succès mardi à 2 h GMT sur l'île du Giglio, ont annoncé les autorités italiennes.

« Le bateau (...) a atteint la verticale », a annoncé lors d'une conférence de presse Franco Gabrielli, le chef de la protection civile italienne.

C'est la première fois que cette technique de renflouage est tentée sur un navire de cette taille.

L'opération avait commencé à 9 h GMT, lundi, après quelques heures de retard en raison de forts orages qui se sont abattus sur la région dans la nuit.

Le bateau a refusé de bouger durant les trois premières heures des opérations, mais il s'est finalement mis en branle une fois les quelque 6000 tonnes de force appliquées par un système de poulie et de contrepoids.

Le Costa Concordia a fait naufrage après être passé trop près de la côte de l'île toscane, le 13 janvier 2012. Trente-deux personnes ont perdu la vie dans la tragédie. Deux corps n'ont toujours pas été retrouvés.

Le navire de 114 500 tonnes mesure 290 mètres de long. Sa taille se compare à celle d'un immeuble de 10 étages. Il pouvait transporter plus de 4000 passagers et membres d'équipage.

Les images montrent que la coque du navire a été déformée par son séjour prolongé dans l'eau.

Opération complexe

Durant plus d'un an, 500 ingénieurs et spécialistes ont préparé cette opération titanesque inédite. Une centaine étaient à pied d'oeuvre, lundi.

Douze personnes se sont occupées de coordonner la rotation du navire devant leur ordinateur, activant des télécommandes pour relever l'épave à l'aide d'un système complexe de poulies et de contrepoids.

Malgré sa complexité, cette opération avait été préférée à des solutions plus simples, mais jugées plus dommageables pour l'environnement, comme le démantèlement du bateau sur place, ou son coulage.

Une opération de récupération similaire avait été conduite par la Marine américaine, en 1943, pour redresser l'USS Oklakoma, qui avait été endommagé dans l'attaque japonaise sur Pearl Harbor.

Plus de 800 millions de dollars

Maintenant redressé, le Costa Concordia devra être stabilisé avec des caissons remplis d'eau en prévision de son remorquage vers un chantier de démolition, probablement au printemps prochain.

Le coût de l'opération est estimé à plus de 800 millions de dollars, ce qui en ferait la plus dispendieuse du genre dans l'histoire navale. Elle représente plus de la moitié des pertes de 1,5 milliard de dollars engendré par le naufrage.

Le capitaine du Costa Concordia, Francesco Schettino, fait face à la justice pour son rôle dans le naufrage. Il aurait notamment abandonné son navire au cours de l'évacuation chaotique.


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Paris, Londres et Washington veulent maintenir la pression sur Damas

Le jour où le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, présente le rapport des enquêteurs sur l'attaque chimique qui a eu lieu en banlieue de Damas le 21 août dernier, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France parlent toujours d'obtenir du Conseil de sécurité des Nations unies une résolution « forte et contraignante ».

Cette résolution devra voir au respect de l'accord conclu par la Russie et les États-Unis sur le démantèlement de l'arsenal d'armes chimiques de la Syrie.

« Nous ne tolérerons qu'une conformité totale », a déclaré le secrétaire d'État américain John Kerry lors d'un point de presse commun à Paris avec ses homologues français et britannique, Laurent Fabius et William Hague.

« Si le régime manque à ses devoirs [...], il y aura des conséquences. Si la diplomatie échoue, l'option militaire est toujours sur la table », a-t-il ajouté.

Réagissant à ces déclarations, le ministre syrien de l'Information, Omrane Al-Zohbi, a déclaré que celles-ci avaient « un parfum d'agression » et qu'elles étaient « une menace pour toute la région ».

« Nous acceptons le plan russe de nous débarrasser de nos armes chimiques. Nous avons en fait commencé à préparer notre liste. Nous ne perdons pas de temps », a-t-il assuré.

Par ailleurs, même si la Russie affirme qu'elle pourrait soutenir un recours à la force si la Syrie ne respectait pas l'accord, le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a prévenu que Moscou vérifierait minutieusement toutes les informations qui pourraient accuser le gouvernement syrien.

M. Lavrov a d'ailleurs tenu à dire lundi que ce qui avait été déclaré à Paris traduisait un « manque de compréhension » de l'accord sur les armes chimiques syriennes conclu samedi à Genève. Le chef de la diplomatie russe a ainsi indiqué qu'il comptait sur les États-Unis pour s'en tenir à cet accord, ajoutant qu'agiter des menaces pouvait « faire échouer » le processus de paix.

Alors que l'ONU présente le rapport des enquêteurs sur l'attaque chimique du 21 août en Syrie, une autre commission de l'organisation internationale se penche actuellement sur un total de 14 attaques chimiques présumées qui auraient eu lieu dans le pays depuis le début des hostilités entre les forces du président syrien et l'opposition.

Le président de cette commission, Paulo Sergio Pinheiro, a toutefois rappelé que la vaste majorité des victimes de la guerre civile syrienne ont été tuées par des armes conventionnelles.

En appui à la coalition syrienne

De son côté, Laurent Fabius a annoncé l'organisation, la semaine prochaine à New York, d'une « grande réunion internationale autour de la coalition nationale syrienne ».

« Nous devons faire comprendre au régime qu'il n'y a pas d'autres perspectives que la table de négociations. Nous savons que pour négocier une solution politique, il faut une opposition forte. Nous comptons donc également renforcer notre soutien à la Coalition nationale syrienne », a-t-il dit.

Mardi, Laurent Fabius se rendra à Moscou pour s'entretenir avec Sergueï Lavrov de toute la diplomatie entourant la question syrienne.

Les explications d'Alexandra Szacka


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Fusillade à Washington: 13 morts, dont le tireur

Le reportage de Joyce Napier

Une fusillade a fait au moins 13 morts, dont le tireur, au complexe militaire Navy Yard de la Marine américaine à Washington, lundi. Les autorités dénombrent en outre huit blessés.

Le suspect, abattu par les forces de l'ordre, est Aaron Alexis. Âgé de 34 ans et originaire de Fort Worth, au Texas, cet ancien militaire travaillait en tant que sous-traitant pour le compte de la marine américaine.

Réserviste de la marine de mai 2007 à janvier 2011, il en a été renvoyé pour des écarts de conduite, a par ailleurs indiqué un responsable de la US Navy.

Il possédait une autorisation et devait commencer à travailler au Navy Yard de Washington en tant que sous-traitant muni d'une carte d'identité fournie par l'armée, selon le patron de « The Experts », firme chargée de la maintenance de l'intranet de la marine pour le compte de Hewlett-Packard Enterprise Services.

Les motifs du tireur sont encore inconnus.

Son colocataire, qui le connaissait depuis des années, n'en revient pas. « Je n'y crois pas, dit-il. Aaron était un gars tout à fait normal. Oui, il possédait une ou des armes à feu, mais ce n'était pas un violent. »

L'hypothèse d'un deuxième suspect écarté

La police soupçonnait l'existence d'un deuxième tireur, mais l'hypothèse semble avoir été écartée. « Nous avons continué à étudier la possibilité qu'il y ait un autre tireur, mais nous n'avons pas de preuve, pas d'indication à ce stade qu'il y avait un deuxième tireur », a déclaré le maire de Washington, Vincent Gray, lors d'une conférence de presse.

Cathy Lanier, chef de la police de Washington, a quant à elle annoncé la levée des mesures de précaution en vigueur dans les quartiers proches du site, toutes les pistes susceptibles de mener à ce deuxième tireur ayant été examinées en vain.

Le Navy Yard, un complexe de 16 pâtés de maisons où travaillent 3000 personnes, se trouve à moins de deux kilomètres du Capitole et à cinq kilomètres de la Maison-Blanche.

Les autorités s'expliquent mal comment un ou des tireurs ont pu s'introduire dans cet immeuble qui comporte plusieurs systèmes de sécurité.

Un acte lâche, dit Obama

Le président américain, Barack Obama, a déploré cette nouvelle fusillade en sol américain, qu'il a qualifié d'« acte lâche ». « Nous sommes de nouveau confrontés à une fusillade qui fait de nombreux morts, une fusillade qui visait militaires et civils, des patriotes qui connaissent le danger d'être déployés à l'étranger, mais aujourd'hui ils ont été confrontés à une violence inimaginable chez eux », a-t-il déclaré.

En signe de respect pour les victimes, il a ordonné la mise en berne des drapeaux américains jusqu'à vendredi soir.

Les avions de l'aéroport Ronald Reagan, situé à quelques kilomètres du complexe militaire touché par la fusillade, ont été cloués au sol brièvement. Des écoles ont été fermées par précaution.

Le Sénat a suspendu ses travaux jusqu'à mardi matin.

Le baseball majeur a aussi annulé le match qui devait avoir lieu lundi soir au Nationals Park.

Le complexe Navy Yard abrite le quartier général du Commandant des systèmes navals de la Marine américaine (NAVSEA), qui est chargé de la conception et de la construction des navires et des sous-marins américains.


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Le sarin a été utilisé en Syrie, selon les experts de l'ONU

Le reportage d'Alexandra Szacka

Les experts de l'ONU qui ont enquêté en Syrie affirment avoir trouvé des « preuves flagrantes et convaincantes » de l'utilisation d'armes chimiques lors de l'attaque qui a eu lieu en août près de Damas, selon le rapport présenté lundi au Conseil de sécurité.

Selon le document, les armes chimiques auraient été utilisées « sur une échelle relativement grande ». L'agent chimique en cause serait le gaz sarin.

Les enquêteurs de l'ONU affirment qu'ils sont arrivés à leurs conclusions après avoir :

  • retrouvé des débris de roquettes sur lesquels se retrouvaient du sarin;
  • trouvé l'environnement contaminé au sarin près des impacts de roquettes;
  • réalisé plus de 50 entrevues avec des survivants de l'attaque et du personnel médical qui corroborent les résultats médicaux et scientifiques;
  • pris connaissance qu'un certain nombre de survivants ont été diagnostiqués avoir été intoxiqués par une substance organophosphorée;
  • pris connaissance que du sarin a été retrouvé dans le sang et l'urine des patients.

En conférence de presse mardi après-midi à New York, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné l'utilisation d'armes chimiques. Il a affirmé que c'était un crime grave qui ne devait pas se reproduire et que c'était de la responsabilité de la communauté internationale de veiller à ce que de tels actes soient évités. Il a également déclaré que les responsables de ces actes en Syrie devront être traduits en justice.

À ce sujet, M. Ban a d'ailleurs indiqué que les inspecteurs de l'ONU n'avaient pas le mandat de trouver les coupables. « D'autres devront le faire », a-t-il lancé. 

« Il s'agit du cas le plus important d'utilisation confirmée d'armes chimiques contre des civils depuis que Saddam Hussein en a utilisé à Halabja [en Irak] en 1988. La communauté internationale s'était engagée à empêcher que de telles horreurs se reproduisent, pourtant cela est de nouveau arrivé. » — Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon

Rappelons que l'opposition syrienne a allégué que le gouvernement syrien était responsable d'une attaque au gaz neurotoxique dans la banlieue de Damas le 21 août.

L'attaque aurait fait plus de 350 morts selon l'organisation Médecins sans frontières, alors que Washington parle plutôt de 1400 morts.

Ces allégations ont entraîné un ballet diplomatique portant sur la possibilité d'intervenir militairement en Syrie. Les États-Unis et la Russie ont finalement convenu le week-end dernier d'un calendrier sur la façon dont la Syrie devrait éliminer son arsenal chimique et, dans le cas d'un refus, une résolution du Conseil de sécurité pourrait autoriser des représailles.

Le régime syrien est responsable, selon Washington et ses alliés

Le rapport de l'ONU a conforté la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne dans leur conviction d'une responsabilité du régime syrien dans l'attaque du 21 août.

« Les informations dans ce rapport, indiquant que du gaz sarin a été lancé au moyen de fusées sol-sol que seul le régime possède, montrent clairement qui est responsable » de cette attaque, a affirmé le porte-parole de l'exécutif américain, Jay Carney.

« Quand on regarde précisément les données, les quantités de gaz toxique utilisées, la complexité des mélanges, la nature et les trajectoires des vecteurs, cela ne laisse aucun doute sur l'origine de l'attaque », a réagi de son côté le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur la chaîne RTL, jugeant le rapport accablant pour Damas.

Londres affirme pour sa part qu'il ne reste plus aucun doute que le régime syrien est responsable de l'attaque du 21 août. « Nous saluons ce rapport objectif et sans équivoque qui confirme que des armes chimiques ont été utilisées sur une grande échelle », a déclaré dans un communiqué le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague. « D'après la profusion de détails techniques figurant dans le rapport [...] il est extrêmement clair que le régime syrien est le seul à avoir pu en être responsable », ajoute-t-il.

La Russie, alliée de la Syrie, a imputé le bombardement du 21 août aux rebelles cherchant depuis mars 2011 à renverser Bachar Al-Assad.

« Nous devons éviter de tirer des conclusions hâtives », a déclaré l'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, après la présentation du rapport.

Plus tôt, le président Barack Obama a estimé que l'accord russo-américain sur la Syrie conclu la fin de semaine dernière pourrait mettre fin à la menace des armes chimiques de ce pays.

Dans sa première réaction en personne à cet accord portant sur l'identification et la destruction de l'arsenal chimique syrien, M. Obama a toutefois prévenu qu'il devait encore être appliqué. « Nous n'en sommes pas encore là », a-t-il ajouté.

Rapport des Nations Unies (en anglais) par Radio-Canada

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient


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La Syrie qualifie de «victoire» l'accord russo-américain

Written By Unknown on Senin, 16 September 2013 | 16.05

Le reportage d'Alexandra Szacka

La Syrie a salué dimanche l'accord conclu par la Russie et les États-Unis sur le démantèlement de son arsenal d'armes chimiques. L'entente a permis d'éviter la guerre, a déclaré le ministre syrien de la Réconcilation, Ali Haïdar.

« Nous saluons cet accord. D'une part, il aide les Syriens à sortir de la crise et d'autre part il a permis d'éviter la guerre contre la Syrie ayant privé d'argument ceux qui voulaient la déclencher », a-t-il dit dans une entrevue à l'agence publique russe Ria Novosti. « C'est une victoire pour la Syrie remportée grâce à nos amis russes », ajoute-t-il.

Le ministre syrien de l'Information a quant à lui affirmé que le régime se confirmerait à l'accord russo-américain dès qu'il sera approuvé par l'ONU. En attendant, il a déjà commencé à dresser la liste de ses armements.  

Après trois jours de pourparlers à Genève, les États-Unis et la Russie ont annoncé un accord, samedi, qui vise à éliminer l'arsenal chimique syrien. Damas dispose d'une semaine pour remettre la liste de ses armes chimiques qui devront être détruites avant le mois de juin prochain.

La menace d'une action militaire américaine en Syrie reste toutefois réelle, a affirmé de son côté le secrétaire d'État américain John Kerry.

« La menace de la force demeure, la menace est réelle », a affirmé M. Kerry lors d'une conférence de presse commune avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à Jérusalem.

Paris veut aussi maintenir la pression

Des propos partagés par le président français, François Hollande. Dans une à la télévision française, dimanche, il a affirmé l'importance de maintenir la pression sur le régime syrien, en prévoyant notamment des sanctions si l'accord n'est pas respecté par Damas. 

« L'option militaire doit demeurer, sinon il n'y aura pas la contrainte. » — François Hollande en entrevue à TF1 dimanche

M. Hollande doit recevoir à Paris, lundi, les chefs de la diplomatie américaine et britannique John Kerry et William Hague, en compagnie de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Les quatre hommes discuteront des termes de l'accord russo-américain et de sa mise en œuvre. Le ministre français se rendra ensuite à Moscou.

Le président Hollande souhaite faire adopter une résolution forte à l'ONU d'ici la fin de semaine. 

Il a aussi rappelé que la prochaine étape était de trouver une solution au conflit, qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts. Paris ne veut pas que l'entente sur l'arsenal chimique fasse oublier l'enjeu global. 

La France est le seul pays occidental à avoir exprimé sa volonté de participer à une attaque militaire du régime syrien aux côtés des États-Unis. 

La Chine satisfaite

L'accord a aussi été accueilli favorablement par Pékin. « La partie chinoise salue l'accord-cadre obtenu entre la Russie et les États-Unis », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi. Il a ajouté que cet accord allait « apaiser la tension en Syrie ».

Depuis deux ans, la Chine a joué un grand rôle, aux côtés de la Russie, pour bloquer toute résolution du Conseil de sécurité de l'ONU contre la Syrie.

Le ministre chinois a fait ces déclarations lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français, qui est en visite dans la capitale chinoise.

Pour le président de la Commission européenne, la menace de frappes militaires en Syrie a joué un rôle crucial pour que Damas accepte la destruction de ses armes chimiques. José-Manuel Barroso a estimé que l'accord est un pas « dans la bonne direction ».

« Nous sommes persuadés que les dirigeants politiques américains sauront faire preuve de raison pour éviter tout comportement extrémiste », a pour sa part déclaré Ali Larijani, le président du parlement iranien. « Les événements de ces derniers jours et les décisions qui ont été prises donnent à penser que semblable rationalité existe. »

Le chef de la Ligue arabe a de son côté salué l'accord, estimant qu'il ouvrait la voie à une « solution politique ».

D'autres réactions plus prudentes

La Turquie, qui a salué l'accord, a toutefois fait preuve de scepticisme sur sa réussite. Le pays, qui est membre de l'OTAN, appelle la communauté internationale à rester vigilante.

En Israël, le premier ministre Benyamin Nétanyahou a aussi émis l'espoir que l'accord mène à la « destruction complète » de l'arsenal chimique syrien.

« Cet accord sera jugé à l'aune de ses résultats, à savoir la destruction complète de la totalité des armes chimiques que le régime syrien a utilisées contre son propre peuple », a-t-il ajouté.

Dans les rues de Damas

L'Agence France Presse affirme que l'accord sur le démantèlement de l'arsenal chimique a provoqué un soulagement dans les rues de Damas. Plusieurs témoins cités par l'agence de presse ont fait état de la baisse de tension et de l'espoir de paix suscités par cet accord.

L'opposition syrienne réclame, pour sa part, que la communauté internationale élargisse l'accord russo-américain pour y inclure une interdiction d'utiliser des missiles balistiques et l'aviation contre les civils.

L'opposition exige aussi « le renvoi devant la Cour pénale internationale des responsables des attaques aux armes chimiques ». Elle plaide pour obtenir du soutien arabe et international pour affronter la force de frappe du régime.

Par la voix de son commandant, l'Armée syrienne libre a quant à elle dénoncé l'accord qui « néglige » le peuple.

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient


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