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Ukraine : nouvel assaut des prorusses

Written By Unknown on Rabu, 30 April 2014 | 16.05

La tension est à son comble en Ukraine, où un millier de militants prorusses ont assiégé un poste de police à Lougansk, dans l'est du pays. Après des affrontements, les occupants ont abandonné leur quartier général.

En fin de soirée, les policiers ont quitté les lieux sans armes, pour regagner un autobus venu les escorter. Ils sont passés en file indienne entre deux rangées de civils et d'hommes armés, rapporte l'Agence France-Presse.

Les militants prorusses avaient encerclé le poste en fin d'après-midi. Les policiers ont riposté avec des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes. Les manifestants ont enfoncé le portail arrière et ont lancé des pierres sur le bâtiment. Une trentaine d'hommes armés de kalachnikovs et de lance-roquettes ont ensuite attaqué le commissariat.

Tout juste avant, d'autres militants avaient pris le contrôle de la préfecture de région, du tribunal et de la télévision de Lougansk. Les forces de sécurité ukrainiennes ne se sont apparemment pas opposées à ces opérations.

Ces évènements surviennent alors que six chasseurs canadiens F-18 sont partis mardi matin de la base de Bagotville, au Québec, pour une mission de l'OTAN en Europe de l'Est.

Le président ukrainien parle de trahison

Olexandre Tourtchinov, le président ukrainien par intérim, a par ailleurs dénoncé « l'inaction et la trahison » des forces de l'ordre dans l'est de l'Ukraine.

« Les événements dans l'est ont illustré l'inaction, l'impuissance et parfois la trahison criminelle des forces de l'ordre dans les régions de Donetsk et de Lougansk », a déclaré M. Tourtchinov.


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Tornades dans le Midwest: le bilan grimpe à 35 morts

Au moins 35 personnes ont perdu la vie dans les tornades et les violentes tempêtes qui ont frappé le sud des États-Unis au cours des derniers jours.

Au Mississippi, 12 personnes ont été tuées lundi, dont neuf dans le comté de Winston. Trois autres personnes ont péri dans des accidents de la route liés aux intempéries.

Trois personnes ont aussi été tuées en Alabama. À Tuscaloosa, notamment, un étudiant de l'université de l'Alabama est mort lundi après s'être réfugié dans le sous-sol d'une maison dont un mur s'est ensuite effondré.

Au Tennessee, deux personnes ont perdu la vie quand une présumée tornade s'est abattue sur la maison dans laquelle elles se trouvaient.

Dans l'Arkansas, 15 personnes ont été tuées par la violente tornade qui a balayé l'État samedi.

Les intempéries ont aussi fait une victime en Okahoma et une autre en Iowa.

Le système météorologique menaçait toujours la Géorgie et l'Alabama mardi.


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Une exécution tourne mal en Oklahoma

Un condamné à mort a succombé à un infarctus mardi dans l'Oklahoma, quelques minutes après qu'un médecin eut ordonné l'arrêt de son exécution en raison des effets indésirables provoqués par une injection létale. Ce fiasco ne devrait pas manquer de relancer le débat aux États-Unis sur les nouveaux cocktails mortels utilisés par certains États.

Treize minutes après une injection létale dans la prison de McAlester, le détenu Clayton Lockett a levé la tête et commencé à marmonner. Le médecin chargé de superviser l'exécution a ordonné l'arrêt de la procédure, mais Lockett est mort d'un infarctus une quarantaine de minutes après la piqûre.

« Nous pensons qu'une veine a éclaté et que les drogues n'ont pas fait le travail escompté », a expliqué un porte-parole.

Les laboratoires pharmaceutiques européens étant de plus en plus réticents à voir leurs produits utilisés pour des exécutions, l'Oklahoma et plusieurs autres États américains cherchent des produits alternatifs pour faire appliquer les condamnations à mort.

Mais ces nouveaux cocktails sont contestés par les avocats des condamnés, car on les soupçonne de provoquer des souffrances indues et de violer les dispositions constitutionnelles contre les traitements cruels ou inhabituels.

Deuxième exécution retardée

Ziva Branstetter, qui assistait à l'exécution de Clayton Lockett, a déclaré sur MSNBC que ce dernier s'agitait dans tous les sens et semblait se tordre de douleur. Les autorités ont très vite fermé la scène aux témoins à l'aide d'un rideau.

L'exécution de Clayton Lockett avait été suspendue il y a plusieurs semaines en raison d'un recours déposé par des avocats pour connaître les produits utilisés pour les exécutions, que l'État refuse de dévoiler.

L'exécution de Charles Warner, un autre détenu, prévue après celle de Clayton Lockett a été reportée de deux semaines.

Clayton Lockett, 38 ans, a été condamné pour viol, meurtre et enlèvement lors d'une équipée meurtrière avec deux autres hommes en 1999. Il avait tiré sur une adolescente qu'il avait ensuite enterrée vivante. Charles Warner, 46 ans, a été condamné pour le viol et le meurtre en 1997 d'une fillette de onze mois, fille de sa compagne de l'époque.


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Silicone Alley : New York veut sa part du gâteau technologique

Le développement du secteur des technologies de l'information à New York est tel qu'un terme est né : Silicone Alley, en référence à la Silicone Valley californienne.

Silicon Alley parce que les petites entreprises qui composent cet écosystème ont pris naissance, pour la plupart, autour de Broadway et du Flatiron Building, ce bâtiment mythique de New York aux croisements de la 5e Avenue et 23e rue. Les bureaux n'y étaient pas chers, c'était le lieu idéal pour ces entreprises en démarrage.

Diversifier l'économie de la ville

Le krach financier de 2008-2009 sonne l'alarme dans la tête du maire de New York de l'époque Michael Bloomberg. Cet ex-magnat de la presse s'inquiète de la trop grosse dépendance de sa ville envers Wall Street, il veut que l'économie de New York se diversifie.

Et il comprend que cette ville unique au monde est un terreau fertile pour les entreprises spécialisées dans les technologies de l'information. C'est là que l'on trouve les grands médias, les agences de pub, de marketing et de communication, les grands noms de la mode, du spectacle et de l'édition. Sans oublier le monde de la finance, avide de s'ouvrir aussi à ces investissements audacieux dans ces jeunes entreprises à l'avenir prometteur.

Métropole magnétique

Bref, tout était là pour inciter ces nouveaux entrepreneurs, jeunes pour la plupart, à venir lancer leurs idées et tenter leur chance. Et ils sont venus en grand nombre, d'un peu partout dans le monde d'ailleurs.

Les Français, par exemple, y sont très présents. On estime que 10% des Français qui vivent à New York travaillent dans le numérique. « Je crois qu'il y a effectivement un Eldorado à New York pour le développement de la technologie de l'information », déclare Pierre Sernet, un entrepreneur français installe depuis des décennies dans la métropole.  

Fabrice Sergent, lui, a fondé la compagnie Cellfish spécialisée dans les applications pour téléphone mobile dans le domaine du sport et de la musique (Bandsintown, notamment). Et il voit l'avenir en rose.

« Je pense qu'on est en train de vivre aujourd'hui le démarrage d'une nouvelle révolution, celle du mobile, sur lequel nous travaillons depuis une dizaine d'années et qui commence à décoller. » — Fabrice Sergent, entrepreneur

Si bien que l'ex-maire Bloomberg semble avoir réussi son pari : ce secteur est devenu le troisième en importance dans l'économie de la ville. Et il a permis à la ville d'échapper à la récession de 2008-2009 et de se comparer à la grande sœur californienne, la « Silicon Valley ».

Cette dernière  continue bien sûr d'assurer sa suprématie dans ce domaine. Mais New York est maintenant LE pôle technologique de la côte est américaine.

« New York vient de dépasser Boston comme le deuxième plus gros centre d'investissement dans le domaine de la technologie aux États-Unis et donc le deuxième plus gros centre d'investissement dans le monde. » — Tristan Roy, entrepreneur 

En chiffres
  • Depuis 5 ans, quelque 1000 entreprises se sont créées dans la Silicon Alley, qui représentent maintenant 100 000 salariés et une masse salariale de 30 milliards de dollars;
  • Un programmeur informatique d'expérience peut gagner entre 120 000 et 160 000 $.

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Ukraine: vive tension dans l'est, l'Occident met la pression

Written By Unknown on Selasa, 29 April 2014 | 16.06

Le reportage d'Alexandra Szacka

Des miliciens prorusses se sont emparés lundi du siège de l'administration et du commissariat de police de Kostiantynivka, en Ukraine.

« Des négociations sont en cours avec le chef de la police locale. Nous ignorons leurs revendications », a déclaré Larissa Volkova, porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Cette nouvelle prise s'ajoute aux autres bâtiments gouvernementaux investis par les séparatistes depuis quelques semaines dans l'est du pays.

Elle intervient dans un climat tendu, alors que le maire prorusse de Kharkiv, Guennadi Kernes, a été hospitalisé d'urgence lundi après avoir été gravement blessé par balle. « Le maire a été atteint par balle dans le dos. Il est en train d'être opéré. Les médecins luttent pour sa vie », a annoncé la mairie sans plus de précisions.

Pour ajouter à la crise, sept observateurs de l'Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe (OSCE) demeurent pris en otages à Slaviansk par des miliciens prorusses. Le gouvernement allemand a vivement dénoncé cette séquestration, lundi, appelant le Kremlin à user de son influence pour dénouer l'impasse.

Les États-Unis et l'Europe accentuent la pression

Les États-Unis, de même que le Canada, ont par ailleurs décrété lundi de nouvelles sanctions économiques contre Moscou pour le non-respect de son engagement d'oeuvrer en faveur d'un apaisement de la situation dans l'est de l'Ukraine.

Washington a décidé d'imposer des sanctions à 7 responsables russes et à 17 entreprises de l'entourage du président Vladimir Poutine en représailles à ce qu'il qualifie d'« acte de provocation » en Ukraine.

Ces nouvelles sanctions porteront en outre sur les exportations dans les secteurs de la défense et des technologies de pointe, a précisé le président Barack Obama lors d'un point de presse à Manille, aux Philippines.

La Maison-Blanche entend également revoir les conditions d'autorisation à l'exportation en Russie de certains équipements de haute technologie qui pourraient avoir un usage militaire.

L'analyse de Jocelyn Coulon, directeur du Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix du CERIUM

Moscou n'a pas tardé à réagir. « Le communiqué de la Maison-Blanche [...] inspire l'écœurement », a déclaré Sergueï Riabkov, ministre adjoint des Affaires étrangères.

De son côté, l'Union européenne (UE) a ajouté les noms de 15 hauts responsables russes à sa liste noire. Cela porte à 48 le nombre de personnes russes ou prorusses visées par l'UE en Ukraine.

La Chine a quant à elle réitéré son opposition à l'adoption de sanctions internationales, lundi. « Nous pensons que les sanctions ne sont pas propices à la résolution des problèmes et qu'elles peuvent exacerber les tensions », a déclaré Qin Gang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.


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Des tornades frappent le Mississippi et l'Alabama

Au lendemain de tornades meurtrières dans le Midwest américain, le Mississippi et l'Alabama ont été balayés à leur tour lundi. Les tornades ont émané du même système météorologique qui a mené aux décès de 16 personnes dimanche. 

La ville de Tupelo, dans le nord-est du Mississippi, a été particulièrement ravagée. Le tourbillon a éventré des centaines de maisons et commerces, en plus de mettre à terre des lignes électriques et des arbres, a indiqué le gouverneur du Mississippi, Phil Bryant, à CNN. Reuters fait état d'au moins un mort. 

Selon CNN, les tornades ont fait au moins deux morts à Athens, en Alabama.

Des parties du Tennessee et de la Georgie étaient également à risque alors que le système de tempête se dirigeait vers l'Est. 

Pendant ce temps, secouristes, bénévoles et victimes fouillaient lundi les décombres dans l'Arkansas, où 14 personnes ont perdu la vie dimanche.

À Mayflower, 45 maisons ont été détruites, selon un conseiller municipal. Ces vidéos montrent les dégâts et les services de secours à l'oeuvre à Mayflower :

Pour regarder la vidéo sur votre appareil mobile, cliquez ici.

Plusieurs autres États du Midwest ont été frappés par des tornades dimanche. Le Kansas, le Nebraska, l'Iowa, l'Oklahoma et le Missouri ont subi d'importants dégâts : arbres et pylônes abattus, structures endommagées, etc. Des alertes météorologiques avaient été émises au cours du week-end.

Le président des États-Unis, Barack Obama, qui se trouve actuellement en Asie, a transmis ses condoléances aux familles des victimes.


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Une cinquantaine de momies découvertes en Égypte

Une « immense » nécropole abritant près de 50 momies ou restes de momies datant de 30 à 35 siècles a été mise au jour en Égypte dans la Vallée des Rois, près de Louxor, a annoncé lundi le ministère des Antiquités.

Parmi ces momies figurent celles de nouveau-nés et de membres de familles royales.

Selon le responsable des Antiquités à Louxor, Abdelhakim Karar, l'importance de cette découverte réside surtout dans le fait qu'elle ait eu lieu dans la Vallée des Rois dont on croyait que tous les secrets avaient été dévoilés.

« L'immense nécropole contient des restes de momies qui pourraient être celles de membres de la famille régnante, en particulier des fils des rois Thoutmôsis III et Thoutmôsis IV de la 18e dynastie », selon un communiqué du ministère, qui a mené les fouilles conjointement avec une mission archéologique de l'université suisse de Bâle.

Des sarcophages en bois et des masques mortuaires ont été retrouvés près des corps momifiés, remontant aux 18e, 19e ou 20e dynasties (entre 1567 et 1085 avant Jésus-Christ), précise l'agence de presse Mena.

De plus, l'examen par la mission suisse des inscriptions sur les canopes (les urnes funéraires destinées à contenir les viscères) a permis d'identifier plus de 30 noms de personnes enterrées dans la nécropole, notamment des princesses aux noms jusqu'alors inconnus, affirme Mohamed Ibrahim, du ministère des Antiquités.

La nécropole est située à l'extrémité nord-ouest de la Vallée des Rois, plus loin que la tombe de Toutankhamon, explique de son côté Abdelhakim Karar.

Certains masques et canopes révèlent aussi que la Vallée des Rois avait non seulement servi aux familles royales, mais aussi, par la suite, aux familles de prêtres. La nécropole a été pillée à plusieurs reprises dans l'Antiquité.


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Trois membres de MSF tués en Centrafrique

Sophie Langlois a rencontré la présidente de MSF, Joanne Liu.

Vingt-deux personnes sont mortes en fin de semaine dans l'attaque d'un centre de soins, dont trois employés de Médecins sans frontières (MSF), à Nangua Boguila, dans le nord-ouest de la Centrafrique. L'assaut est attribué à l'ex-rébellion Séléka.

Les hommes armés ont d'abord ouvert le feu sur une réunion de représentants communautaires, tuant quatre personnes. Ils se sont ensuite dirigés vers l'hôpital, où ils ont tué 15 civils et les trois employés locaux de l'organisme humanitaire. Les assaillants ont emporté avec eux des ordinateurs et de nombreux autres biens.

La France, qui intervient militairement en Centrafrique depuis décembre dernier, a fermement condamné la tuerie. « Les auteurs de cette attaque intolérable devront répondre de leurs actes devant la justice », a déclaré lundi le ministère des Affaires étrangères.

Quant à MSF, l'organisation a suspendu ses activités à Nangua Boguila à la suite de cette attaque. « Nous sommes extrêmement choqués et attristés par la violence brutale utilisée à l'encontre de notre personnel médical et de la communauté », a déclaré Stefano Argenziano, chef de mission de MSF en Centrafrique.

Le nord du pays est le théâtre de violences répétées entre les ex-rebelles de la Séléka, musulmans, et les milices anti-balaka, essentiellement chrétiennes. Ces violences sans précédent ont fait des dizaines de milliers de morts depuis cinq mois. L'ONU dit craindre un génocide, mais peu de moyens sont déployés pour arrêter les massacres.

Face aux nombreuses difficultés rencontrées par l'armée française et la force africaine, l'ONU a autorisé début avril le déploiement d'environ 12 000 casques bleus en Centrafrique, qui ne doivent toutefois pas intervenir avant septembre.


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Une tornade fait deux morts dans l'Oklahoma

Written By Unknown on Senin, 28 April 2014 | 16.05

Au moins 12 personnes ont péri en raison des tornades qui se sont abattues sur le Midwest américain dimanche.

L'une d'entre elles a fait 11 victimes à elle seule dans trois comtés de l'Arkansas, au nord de Little Rock. Le tourbillon mortel a balayé les comtés de Faulkner, Pulaski et White en soirée. Son diamètre a été évalué à 800 mètres par un « chasseur de tornades » cité par l'agence Reuters.

« Ce soir, j'ai marché dans ce qui était encore un quartier prospère il y a quelques heures et qui a maintenant disparu. Un quartier tout entier d'une cinquantaine d'habitations a été détruit. Beaucoup de maisons ont complètement disparu, à l'exception des fondations », a déploré le représentant Tim Griffin.

La petite ville de Quapaw, dans le nord-est de l'Oklahoma, a été également durement touchée par le passage d'une tornade, dimanche. Les autorités font état d'au moins une victime. Selon le directeur des services d'urgence, la petite municipalité de 900 âmes a été fortement endommagée.

Plusieurs autres États du Midwest ont également été frappés par des tornades. Le Kansas, le Nebraska, l'Iowa et le Missouri ont subi d'importants dégâts : arbres et pylônes abattus, structures endommagées, etc.

Des alertes météorologiques avaient été émises au cours du week-end.

Ces dégâts constituent un violent départ pour la saison des tornades aux États-Unis. Il y a trois ans jour pour jour, 122 tornades avaient dévasté plusieurs États du Midwest et de la côte Est, tuant 316 personnes.


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L'Afrique du Sud fête les 20 ans de la fin de l'apartheid

Les Sud-Africains ont célébré dimanche le vingtième anniversaire de la fin de l'apartheid. Le 27 avril 1994, ils étaient des millions à se rendre aux urnes lors de la première élection multiraciale tenue dans le pays, qui était contrôlé par la minorité blanche.

Devant une foule massée au siège du gouvernement, à Pretoria, capitale sud-africaine, le président Jacob Zuma a évoqué « le sang, la sueur et les larmes versées » pour obtenir le droit de vote pour la majorité noire. Il y a 20 ans aujourd'hui, nous étions à l'aube de la liberté, a-t-il rappelé.

Deux images de cette journée restent gravées dans les mémoires: les interminables files d'attente devant les bureaux de vote et Nelson Mandela qui dépose son bulletin dans l'urne, affichant un large sourire.

« C'est la concrétisation de nos espoirs et de nos rêves », avait alors déclaré celui qui allait devenir le premier président noir de l'Afrique du Sud. Décédé en décembre, Nelson Mandela est le grand absent des célébrations de cette année.

Depuis 20 ans, le PIB du pays a doublé et une classe aisée noire a émergé. Le président a ajouté qu'il ne fallait pas nier ou minimiser ces avancées. 

Mais l'Afrique du Sud reste un pays inégalitaire où les explosions de violence pour dénoncer la corruption des élus et les privations se multiplient.

« Nous n'avons rien à fêter, a estimé Julius Malema, ancien président de la ligue des jeunes du Congrès national africain, qui a été expulsé du parti au pouvoir et qui a maintenant sa propre formation.  Nos habitants vivent toujours dans des bidonvilles, n'ont pas d'eau courante, pas d'électricité, pas de routes correctes. La liberté, c'est avoir des toilettes avec une chasse d'eau. »

Le président Zuma a récemment fait l'objet de nombreuses critiques relativement à l'utilisation de 20 millions de dollars de fonds publics pour rénover sa résidence privée. 

Cet anniversaire survient à quelques jours du scrutin du 7 mai qui devrait reconduire au pouvoir le Congrès national africain, mais avec une faible majorité, signe du mécontentement de la population à l'égard du parti politique de Nelson Mandela. 


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Un million de pélerins pour le «dimanche des quatre papes»

Le reportage d'Alexandra Szacka

L'Église catholique compte maintenant deux saints supplémentaires dans ses rangs. Les papes Jean XXIII et Jean-Paul II, deux figures majeures de l'Église du siècle dernier, ont été canonisés dimanche à Rome, devant des centaines de milliers de fidèles réunis place Saint-Pierre.

Le pape François présidait la cérémonie religieuse historique, alors que son prédécesseur, Benoît XVI, assistait à la messe à ses côtés, assis avec les cardinaux. Au début de la célébration, François lui a donné l'accolade et il lui a serré chaleureusement les mains à la fin.

Selon le Saint-Siège, plus de 800 000 fidèles se sont déplacés pour assister à la cérémonie. Des écrans géants avaient été installés autour du Vatican pour leur permettre d'assister à cet événement sans précédent.

Des dignitaires de quelque 90 pays ont assisté à la messe, qui a été célébrée de manière plutôt sobre. Des leaders et chefs religieux juifs étaient également dans l'assistance.

Dès le début de la messe, le pape François a récité la sanctification en latin, disant qu'après « délibérations, consultations et prières pour obtenir l'aide divine », Jean XXIII et Jean-Paul II ont été élevés au rang de saints.

Au terme de la messe, le pape François a serré la main de dignitaires présents pour l'événement. Il a par la suite défilé place Saint-Pierre à bord de la papemobile, saluant la foule enthousiaste, où l'on dénombrait des millieurs de Polonais venus à Rome pour rendre hommage à Jean-Paul II.

Cette double canonisation, qui avait lieu en présence de deux papes, était une première absolue dans les 2000 ans d'histoire de l'Église catholique. L'événement a été surnommé « le dimanche des quatre papes ».

Jean XXIII a régné de 1958 à 1963 et modernisé l'Église en profondeur grâce au Concile Vatican II. Jean-Paul II, qui a régné pendant près de 27 ans, entre 1978 et 2005, a joué un rôle majeur sur la scène mondiale.

Sur les 266 papes qui ont dirigé l'Église, environ 80 ont été canonisés.

Dix mille gardes, policiers et secouristes ont été mobilisés et de vastes quartiers de Rome étaient interdits à la circulation, dimanche. Le maire de la capitale italienne, Ignazio Marino, estime que la cérémonie coûtera plus de sept millions d'euros (10,7 millions de dollars canadiens).

La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II vue par Alain Crevier

Canonisation critiquée

Certains fidèles estiment qu'il était encore trop tôt, neuf ans après la mort de Jean-Paul II, pour l'élever au rang de saint et dénoncent le manque de réactivité de l'Église lorsqu'ont éclaté des scandales de pédophilie à la fin de son mandat.

Ces critiques n'ont toutefois pas dissuadé les centaines de milliers de fidèles qui ont convergé à Rome ces derniers jours.

« Le pape Jean-Paul II a ouvert les portes à la jeunesse et il était très proche de nous les jeunes, explique une nonne argentine, soeur Irmana Mariella. J'ai grandi avec lui et c'est très émouvant pour moi. »

Jean-Paul II a été largement crédité pour son rôle dans l'effondrement du régime communiste en Europe orientale. Il a poursuivi de nombreuses réformes, mais également resserré le contrôle central de l'Église, condamné des théologies comme celle de la libération et prêché une ligne plus stricte sur des questions de société comme la liberté sexuelle.

La double canonisation a également été soulignée dimanche dans plusieurs lieux de culte au Canada, notamment à l'oratoire Saint-Joseph, à Montréal, et à la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré, près de Québec.


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On ne trouvera peut-être jamais le vol MH370, selon le PM de l'Australie

Il est possible qu'on ne trouve jamais aucune trace du Boeing 777 de la Malaysia Airlines qui a disparu le 8 mars dernier, a reconnu lundi le premier ministre australien Tony Abbott.

Le vol MH370 qui assurait la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin a quitté sa trajectoire pour une raison inexpliquée et a disparu avec 239 personnes à son bord. Aucune trace n'a été découverte depuis malgré le déploiement d'énormes moyens.

Les recherches, jusqu'ici essentiellement visuelles menées par avions et par bateaux, vont désormais entrer dans une nouvelle phase, celle de l'exploration des fonds marins sur une grande étendue, a poursuivi Tony Abbott, qui coordonne les opérations.

« Nous nous ferons tout ce qui est humainement possible pour résoudre ce mystère. » — Tony Abbott, premier ministre de l'Australie

Après la détection ce qui semblait être le signal d'un enregistreur de vol dans une zone située à plus de 3000 km au nord-est de Perth, les équipes de recherche se sont focalisées sur 100 km2 de fonds marins, passés au crible à l'aide du sous-marin autonome Bluefin-21 de la marine américaine. Leurs efforts n'ont donc rien donné.

La nouvelle zone de recherches s'étend sur 56 000 km2 et six mois pourraient être nécessaires pour en venir à bout, a ajouté Tony Abbott.


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Le lobby américain des armes à feu s'en prend à l'ex-maire Bloomberg

Written By Unknown on Minggu, 27 April 2014 | 16.05

Les précisions de Valérie-Micaela Bain

Des dizaines de milliers d'Américains ont participé à l'exposition annuelle de la National Rifle Association (NRA), samedi, alors que le débat sur le contrôle des armes à feu aux États-Unis suscite la controverse.

Michael Bloomberg, l'ex-maire de New York qui souhaite investir 50 millions de dollars contre le lobby des armes à feu, a d'ailleurs été la cible d'attaques bien senties. 

Une immense affiche à son effigie a été érigée dans le centre des congrès d'Indianapolis où se déroule l'événement. Une vidéo a aussi été diffusée par l'organisateur de l'exposition, Wayne LaPierre, en guise de réponse à M. Bloomberg. « Ce type pense qu'il peut nous faire peur pour nous empêcher de nous battre pour protéger nos droits et nos libertés », explique un trentenaire dans un extrait de la vidéo.

« M. Bloomberg, vous êtes un hypocrite arrogant », a lancé le lobbyiste en chef de la NRA, Chris Cox, après avoir fait huer le nom de Bloomberg.

« Restez en dehors de nos maisons, de nos réfrigérateurs et surtout de nos armoires à armes, parce que cette liberté n'est pas à vendre. » — Chris Cox, lobbyiste en chef de la NRA

En plus d'une grande exposition d'armes à feu, la NRA tient son congrès annuel  du 25 au 27 avril. 

Les amateurs découvrent de nouveaux modèles

Les participants à l'événement demeurent toutefois bien concentrés sur leur principal intérêt : les armes à feu. Ils se sont déplacés de partout à travers les États-Unis pour venir découvrir de nouveaux fusils.

Cette année, un nouveau modèle attire particulièrement les amateurs. Il s'agit d'un modèle qui offre la possibilité de retirer une partie du fusil pour transformer l'arme en fusil de chasse d'un autre calibre. C'est le premier du genre.

Une autre arme munie d'une pièce avant amovible a été créée pour pouvoir tirer à gauche ou à droite du coin de mur sans s'exposer. Une caméra attachée à l'arme permet alors de bien viser.

L'Intelligun se démarque également. Il s'agit d'une arme à feu qui reconnaît l'empreinte de son propriétaire.

Des centaines d'exposants ont donc siégé à Indianapolis durant trois jours dans le cadre de cet événement. Il s'agit de la 143e édition de l'exposition de la NRA.

La National Rifle Association est la plus grande association de propriétaires d'armes à feu aux États-Unis.

Projet de loi controversé en Georgie

L'État de la Georgie a annoncé cette semaine que dès juillet les citoyens pourront porter leurs armes à feu à peu près n'importe où sauf au capitole. La NRA félicite l'initiative.


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Une lettre écrite par une passagère du Titanic vendue 220000$

Une lettre écrite par une passagère du Titanic décrivant sa « merveilleuse traversée » quelques heures avant que le navire ne heurte un iceberg et ne coule a été vendue 119 000 livres (220 000 $) lors d'un encan, samedi.

L'encanteur Andrew Aldridge a annoncé que la missive manuscrite, qui appartenait à un collectionneur, avait été acquise par un acheteur anonyme transigeant par téléphone lors d'une vente organisée à Devizes, dans l'ouest de l'Angleterre.

Le prix, qui comprend la prime de l'acheteur, a surpassé la valeur estimée de la pièce, qui s'élevait à 100 000 livres (185 000 $).
Selon M. Aldridge, la somme déboursée pour la lettre reflète sa qualité exceptionnelle et sa rareté.

La missive a été rédigée par la passagère de deuxième classe Esther Hart le 14 avril 1912. « Les marins disent que nous avons eu une merveilleuse traversée jusqu'à maintenant », affirme-t-elle au sujet du voyage du transatlantique entre l'Angleterre et New York.

Sa fille de 7 ans, Eva, ajoute en post-scriptum : « Plein d'amour et de baisers à tous de la part d'Eva ».

Quelques heures plus tard, le navire réputé « presque insubmersible » a frappé un iceberg et sombré, tuant plus de 1500 personnes, dont le mari de Mme Hart, Benjamin.

La lettre, écrite sur du papier portant l'en-tête de la White Star Line, se trouvait dans la poche d'un manteau en peau de mouton que Benjamin Hart a mis sur les épaules de son épouse et de leur fille en les faisant monter dans un canot de sauvetage. La famille avait fait le voyage avec l'intention de s'installer au Canada.

Esther et Eva font partie des 700 survivants.

Mme Hart est décédée en 1928 et sa fille, qui est morte en 1996, est devenue l'une des rescapées du naufrage les plus connues. Elle a notamment dénoncé les tentatives pour récupérer l'épave, la considérant comme une tombe commune.

Les prix pour les souvenirs liés au Titanic ont beaucoup augmenté au cours des dernières années. En octobre, un violon dont aurait joué un musicien alors que le bateau coulait a été vendu plus de 1 million de livres (1,86 million $).

Andrew Aldridge, dont l'entreprise est spécialisée dans la vente d'articles provenant du célèbre transatlantique, a affirmé que la fascination pour le Titanic et ses passagers n'était pas surprenante.

« C'était un microcosme de la société, a-t-il expliqué. Chaque homme, femme et enfant sur ce navire avait une histoire à raconter, alors vous avez plus de 2200 intrigues secondaires qui s'ajoutent à l'histoire principale. Le Titanic réunit à peu près toutes les émotions humaines que l'on peut éprouver. »


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Naufrage en Corée du Sud: le premier ministre démissionne

Le naufrage meutrier du traversier Sewol en Corée du Sud, le 16 avril, aura eu raison du premier ministre du pays : il a annoncé sa démission dimanche. Son gouvernement a été durement critiqué pour sa gestion de la catastrophe.

Plus de 300 personnes ont perdu la vie ou sont portées disparues. La plupart sont des étudiants et des enseignants d'une école secondaire qui effectuaient une sortie scolaire. 

Des parents furieux ont dénoncé à plusieurs reprises la lenteur des opérations de sauvetage et les mauvaises informations qu'ils ont reçues. 

« Je voulais démissionner plus tôt, mais ma priorité était de gérer la situation. Je pensais qu'il était responsable d'aider avant de m'en aller », a déclaré Chung Hong-won dans une brève annonce.

« Je démissionne maintenant pour ne pas être un fardeau pour l'administration. » — Chung Hong-won

Le premier ministre a été hué et quelqu'un lui a jeté une bouteille d'eau au visage lorsqu'il a visité les parents en deuil au lendemain de la catastrophe.

La démission du premier ministre apparaît davantage comme un geste symbolique puisque le pouvoir exécutif de la Corée du Sud est entre les mains de la présidente Park Geun-hye. Cette dernière n'a pas réagi pour l'instant. 

Samedi, les 15 membres de l'équipage du traversier sud-coréen ont été emprisonnés. Il sont accusés de négligence et d'avoir abandonné des gens en péril. Le capitaine aurait demandé aux passagers de rester dans leurs chambres et aurait mis 30 minutes à donner l'ordre d'évacuation, alors que le navire était trop incliné pour permettre à de nombreuses personnes de s'échapper.


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Un million de pèlerins pour le «dimanche des quatre papes»

En direct de la place Sainte-Pierre de Rome

EN DIRECT - Le Vatican vit dimanche une journée très particulière : la canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II, deux figures majeures de l'Église catholique du XXe siècle.

Aucun décompte n'est possible, mais on estime que de 800 000 à un million de fidèles se sont déplacés pour assister à la cérémonie, qui a débuté vers 8 h GMT (4 h heure de l'Est). Des écrans géants ont été disséminés autour du Vatican pour leur permettre d'assister à cet événement sans précédent.

Jean XXIII, qui a régné de 1958 à 1963 et modernisé l'Église en profondeur grâce au Concile Vatican II, et Jean Paul II, qui a régné pendant près de 27 ans, entre 1978 et 2005, et joué un rôle majeur sur la scène mondiale, ont été déclarés saints dès le début de la messe, présidée par le pape François en présence de son prédécesseur, Benoît XVI.

L'événement a été surnommé « le dimanche des quatre papes ».

Dix mille gardes, policiers et secouristes ont été mobilisés et de vastes quartiers de Rome sont interdits à la circulation. Le maire de la capitale italienne, Ignazio Marino, estime que la cérémonie coûtera plus de sept millions d'euros (10,7 millions de dollars canadiens).

Canonisation critiquée

Certains fidèles estiment qu'il est encore trop tôt, neuf ans après la mort de Jean-Paul II, pour l'élever au rang de saint et dénoncent le manque de réactivité de l'Église lorsqu'ont éclaté des scandales de pédophilie à la fin de son mandat.

Ces critiques n'ont toutefois pas dissuadé les centaines de milliers de fidèles qui ont convergé à Rome ces derniers jours.

« Le pape Jean-Paul II a ouvert les portes à la jeunesse et il était très proche de nous les jeunes, explique une nonneargentine, soeur Irmana Mariella. J'ai grandi avec lui et c'est très émouvant pour moi. »

Jean-Paul II a été largement crédité pour son rôle dans l'effondrement du régime communiste en Europe orientale. Il a poursuivi de nombreuses réformes, mais également resserré le contrôle central de l'Église, condamné des théologies comme celle de la libération et prêché une ligne plus stricte sur des questions de société comme la liberté sexuelle.


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L'ex-président sénégalais Abdoulaye Wade rentre à Dakar

Written By Unknown on Sabtu, 26 April 2014 | 16.06

L'ancien président Abdoulaye Wade est rentré au Sénégal vendredi après deux années passées en France depuis sa défaite à l'élection présidentielle face à Macky Sall.

Le retour de Wade, 87 ans, était largement attendu par le Parti démocratique sénégalais (PSD) qui se trouvait sans véritable chef depuis le départ de son ancien leader.

L'arrivée de l'ex-chef de l'État à l'aéroport de Dakar s'est fait sous une sécurité renforcée.

Wade était attendu il y a deux jours dans la capitale sénégalaise, mais son retour avait été retardé en raison d'un problème lié au vol qui l'acheminait depuis le Maroc.

Selon ses partisans, le gouvernement de Macky Sall avait refusé à l'appareil transportant l'ancien président l'autorisation d'atterrir. Un porte-parole gouvernemental a démenti ces accusations.

Le retour d'Abdoulaye Wade s'accomplit alors que son fils Karim est poursuivi dans une affaire de corruption et que les tensions vont croissants dans le pays.

Des policiers avaient dispersé plusieurs centaines de ses partisans qui s'étaient réunis en milieu de semaine pour l'accueillir à l'aéroport de Dakar.


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Ukraine: le G7 adoptera de nouvelles sanctions contre Moscou

Le reportage de Jean-François Bélanger

Le G7, qui regroupe les pays les plus industrialisés de la planète, s'est engagé vendredi à imposer rapidement de nouvelles sanctions contre la Russie en raison de son rôle dans la crise ukrainienne.

Dans un communiqué rendu public par la Maison-Blanche, les dirigeants du G7 affirment que ces sanctions pourraient être prises dès lundi.

« Compte tenu de l'urgence de s'assurer de l'opportunité d'un vote démocratique réussi et pacifique le mois prochain lors de l'élection présidentielle, nous sommes déterminés à agir d'urgence pour intensifier les sanctions ciblées et les mesures accroissant le coût des actes de la Russie », peut-on lire.

Ces nouvelles sanctions visent à punir la Russie pour ne pas avoir respecté l'accord international conclu la semaine dernière à Genève afin de désamorcer la crise en Ukraine.

Le communiqué ne fournit pas de liste des mesures qui sont envisagées, mais il prévient : « nous continuons à nous préparer pour passer à des sanctions plus larges et coordonnées, y compris des mesures sectorielles si les circonstances l'exigeaient ».

Efficaces, les sanctions?

Ces sanctions semblent inévitables, à moins d'un revirement de situation spectaculaire.

Les États-Unis et leurs alliés européens ont déjà imposé des sanctions à Moscou. Elles sont de nature militaire, financière, diplomatique et économique.

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, estime que les sanctions internationales prises contre la Russie, bien qu'elles n'aient pas réussi à dissuader Moscou d'intervenir en Ukraine, ont déjà entraîné la sortie de 70 milliards de dollars de capitaux.

Moscou a rétorqué qu'il en revient aux autorités de Kiev à « cesser immédiatement toute action militaire et la violence, au retrait des troupes et à la mise en œuvre complète par la partie ukrainienne de l'accord de Genève ».

Observateurs en otage

À Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine, le gouvernement ukrainien affirme que des insurgés, séparatistes prorusses, retiennent sept observateurs de l'Organisation de la sécurité et de la coopération en Europe (OSCE). Le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, s'est dit extrêmement préoccupé par cette situation et a réclamé la libération immédiate des observateurs internationaux.

La cote de Moscou abaissée

En réaction aux difficultés économiques de la Russie, l'agence de notation Standard & Poor's a abaissé la cote de crédit du pays qui passe à BBB. La firme a précisé que la cote de la Russie pourrait être de nouveau dévaluée si de nouvelles sanctions s'ajoutaient.

Une nouvelle décote rendrait l'accès aux marchés financiers plus difficile pour la Russie. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, a accusé Washington de dénigrer la Russie.

« Il ne peut y avoir d'exigences unilatérales. Et, pourtant, on nous en présente, et je vise avant tout les États-Unis qui ont une capacité extraordinaire à tout compromettre », a-t-il ajouté.

Le front de Slaviansk

Par ailleurs, l'armée ukrainienne a entrepris la deuxième phase de son opération à Slaviansk vendredi. Après avoir installé un poste de contrôle à 30 kilomètres de la ville détenue par des militants prorusses, les troupes ukrainiennes ont tenté d'encercler la ville.

La présidence ukrainienne soutient vouloir bloquer Slaviansk, mais il n'est toutefois pas question de lancer un nouvel assaut contre le bastion prorusse en raison du risque de faire des victimes civiles. Une attaque contre des positions prorusses à Slaviansk avait fait plusieurs morts plus tôt cette semaine.

De son côté, Moscou a brandi la menace d'une intervention militaire pour défendre ses intérêts et ceux de la population russophone d'Ukraine. « Ils mènent une guerre contre leur propre peuple, a déploré Sergeï Lavrov. C'est un crime sanglant et ceux qui ont poussé l'armée à faire cela le paieront, j'en suis sûr, et seront traduits en justice », a-t-il déclaré.

L'armée russe a procédé à des manœuvres le long de la frontière ukrainienne. Les troupes russes seraient stationnées à un kilomètre de la frontière.

Kiev accuse Moscou de soutenir les rebelles de Slaviansk, où patrouillent des hommes en uniforme, lourdement armés encagoulés et sans insigne.

L'Ukraine craint que la Russie prépare une invasion ou tente, à tout le moins, de déstabiliser sa situation politique avant l'élection présidentielle anticipée du 25 mai. Le premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a même accusé Moscou de vouloir lancer « une troisième guerre mondiale ».

« Les velléités de conflit militaire en Ukraine mèneront à un conflit militaire en Europe. » — Arseni Iatseniouk, premier ministre ukrainien

De leur côté, les États-Unis ont déployé 600 soldats en Pologne et dans les pays baltes.

Selon le Pentagone, l'aviation russe est entrée plusieurs fois dans l'espace aérien ukrainien ces dernières 24 heures. Le secrétaire américian à la Défense, Chuck Hagel, qualifie ces vols militaires de « déstabilisants » et de « provocateurs ».


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Baird affirme que Moscou a perdu contact avec la réalité

Le Kremlin a perdu contact avec la réalité en accusant les pays occidentaux de manigancer pour prendre le contrôle de l'Ukraine, a affirmé vendredi le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird.

M. Baird a poursuivi la guerre de mots avec la Russie lors de sa visite en Lettonie, dernière étape de sa tournée de plusieurs pays d'Europe de l'Est visant à exprimer la solidarité du Canada avec certains voisins inquiets de la Russie, qui sont aussi ses partenaires de l'OTAN.

Le ministre des Affaires étrangères a déclaré que la Russie ferait face à de nouvelles sanctions qui l'isoleront davantage si elle ne met pas fin à ses gestes de provocation dans l'est de l'Ukraine, où des hommes armés prorusses exercent leur autorité après l'annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée, le mois dernier.

« Il ne fait aucun doute que la Russie continue de renforcer sa machine de propagande tout en accusant l'Occident d'une sorte de complot pour contrôler l'Ukraine », a dit M. Baird. « De telles déclarations ridicules ne font que montrer à quel point les leaders du Kremlin sont déconnectés de la réalité. »

Il répondait à des commentaires faits quelques heures plus tôt par son homologue russe, Sergueï Lavrov, qui a accusé les pays occidentaux de vouloir prendre le contrôle de l'Ukraine pour promouvoir leurs propres ambitions politiques.

« L'Occident veut - et c'est ainsi que tout cela a commencé - prendre le contrôle de l'Ukraine à cause de ses propres ambitions politiques, et non dans l'intérêt du peuple ukrainien », a déclaré M. Lavrov à Moscou, vendredi.

Fuite de capitaux

M. Baird a indiqué que freiner les actions dangereuses de la Russie restait une priorité pour le « monde libre ». Il a accusé la Russie d'avoir rompu l'accord conclu la semaine dernière à Genève afin d'apaiser la crise.

« La Russie n'a posé aucun geste concret pour respecter les engagements pris à Genève. Cela vient d'un homme qui pense avoir l'autorité ou le devoir d'étendre son empire et de redessiner les frontières de l'Europe. Au 21e siècle, cela ne sera pas toléré », a affirmé M. Baird en référence au président russe Vladimir Poutine.

Le ministre canadien a déclaré que la communauté internationale avait réussi à isoler la Russie politiquement et économiquement. Selon lui, il y a eu « une énorme fuite de capitaux de la capitale du pays », de même qu'une instabilité de la monnaie russe, le rouble, et de son marché boursier.

L'agence d'évaluation Standard & Poor's a abaissé vendredi la note de solvabilité de la Russie, la faisant passer à « BBB- » tout en maintenant sa perspective négative parce que les investisseurs retirent leur argent du pays.

« La Fédération de Russie devrait savoir que nous sommes prêts à renforcer nos sanctions contre le régime et à l'isoler davantage à tout moment », a ajouté John Baird. « Si la Russie veut se joindre à la communauté internationale, elle doit rappeler ses provocateurs [...] et retirer ses forces d'une position de confrontation. »

Ottawa et Moscou, une relation tendue

M. Baird a eu plusieurs rencontres avec son homologue russe depuis qu'il est devenu ministre des Affaires étrangères, il y a près de trois ans, mais il a refusé de spéculer sur la possibilité que les accusations de M. Lavrov au sujet de la conspiration des pays occidentaux diminuent les chances de trouver une solution diplomatique à la crise.

« Une solution politique et diplomatique est préférable », a estimé M. Baird, tout en ajoutant que le Canada continuerait d'adresser des messages « énergiques » à la Russie.

Le premier ministre Stephen Harper a aussi réitéré ses craintes à l'égard des gestes de Moscou, lors d'une séance de questions et réponses avec les chambres de commerce du Grand Kitchener-Waterloo et de Cambridge, en Ontario.

« Il s'agit véritablement de la première fois depuis les années 1930, depuis les événements ayant mené à la Deuxième Guerre mondiale, que nous voyons une puissance mondiale signifier qu'elle a le droit - pour des raisons ethniques, essentiellement, mais aussi d'autres raisons - de s'emparer et de prendre le contrôle essentiellement d'un territoire adjacent », a soutenu M. Harper.

« Dans un cas comme celui-ci, en dépit de certaines conséquences économiques à court terme pour nous de même que pour les Russes, nous ne pouvons simplement pas ignorer une telle situation. C'est très menaçant, et l'homme qui en est responsable contrôle une très vaste opération de sécurité qui représente potentiellement une menace considérable dans la région et ailleurs dans le monde », a-t-il poursuivi.


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Chine: des milliers de grévistes retournent au travail

La plupart des quelque 40 000 ouvriers de l'usine géante de chaussures de Yue Yuen Industrial Holdings dans la métropole industrielle de Dongguan dans le sud de la Chine ont repris le travail après deux semaines de grève.

Des militants chinois ont présenté ce mouvement social comme l'une des grèves les plus importantes en Chine depuis le début du basculement vers une économie de marché à la fin des années 1970.

Yue Yuen, qui confectionne des vêtements et des chaussures de sport pour Nike, Adidas et d'autres marques internationales, rapporte que plus de 80 % de ses employés sur le site de Dongguan ont repris le travail.

Trois employés de cette usine avaient déclaré dès vendredi que plus de la moitié des effectifs avaient repris le chemin des ateliers après avoir obtenu satisfaction sur leurs principales revendications.

Les ouvriers étaient en grève depuis le 14 avril. Ils se plaignaient que leur employeur ne versait pas ses cotisations aux assurances sociales et au fonds de prévoyance du logement dont ils sont censés bénéficier.

Un porte-parole du ministère du Travail et de la Sécurité sociale a déclaré vendredi à Pékin que Yue Yuen n'avait pas versé l'intégralité de ses cotisations sociales et que l'usine avait reçu l'ordre de rectifier la situation rapidement.

George Liu, directeur exécutif de Yue Yuen, a affirmé à Reuters que la société avait « toujours respecté » les lois et les réglementations.


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L'Ukraine dénonce le «chantage» de Moscou

Written By Unknown on Jumat, 25 April 2014 | 16.05

Le reportage de Jean-François Bélanger

Les forces russes ont lancé jeudi une série d'exercices militaires près de la frontière ukrainienne, en réaction à l'offensive de Kiev dans la ville de Slaviansk, dans l'est du pays. « C'est dangereusement déstabilisant et c'est très provocateur », a déclaré le secrétaire de la Défense américaine, Chuck Hagel.

En fin de journée, la Russie a demandé aux États-Unis d'intervenir auprès des autorités ukrainiennes, mais Kiev n'entend pas reculer devant « la campagne d'intimidation » entamée par Moscou.

L'opération militaire ukrainienne, lancée plus tôt en journée, a fait au moins cinq morts du côté des miliciens prorusses. Trois barrages routiers illégaux ont été démantelés, rapporte le ministère ukrainien de l'Intérieur.

Il reste cependant à déterminer jusqu'où iront les troupes ukrainiennes pour tenter de reprendre le contrôle de Slaviansk, une ville de 130 000 habitants qui abrite un fort mouvement séparatiste.

« Nous exigeons que la Russie cesse de s'ingérer dans nos affaires intérieures, arrête le chantage et les menaces et retire ses troupes de la frontière est de l'Ukraine », a lancé le président par intérim, Oleksander Tourchinov, accusant Moscou « de soutenir ouvertement les assassins et les terroristes » en Ukraine.

Kiev a demandé à Moscou de lui fournir d'ici 48 heures des explications quant à ces manoeuvres militaires.

Moscou réagit

Le président russe, Vladimir Poutine, a qualifié le recours à l'armée dans l'est de l'Ukraine d'un « crime sérieux contre son propre peuple ». Il a ajouté que les actes de Kiev auraient des conséquences.

« Si la machine militaire se met en branle, il y aura nécessairement plus de morts et de blessés. Les exercices planifiés par les forces de l'OTAN en Pologne et dans les pays baltes n'encouragent pas non plus la normalisation de la situation dans la région de l'Ukraine. » — Sergei Shoigu, ministre russe de la Défense

De son côté, le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu, a confirmé l'envoi de forces tactiques le long des régions bordant la frontière du sud et de l'est de l'Ukraine. « Les forces aériennes pratiqueront également des manoeuvres près de la frontière », a-t-il ajouté.

En fin de soirée, M. Shoigu a demandé aux États-Unis de forcer les autorités ukrainiennes à mettre fin « immédiatement »  aux opérations militaires dans le sud-est du pays. Plus tôt cette semaine, il avait affirmé que les États-Unis étaient en partie responsables des troubles actuels et il compte maintenant sur Washington pour réduire les tensions.

Sanctions occidentales à venir

De nouvelles sanctions sont « prêtes » si la Russie ne remplit pas sa part de l'accord conclu la semaine dernière à Genève, a averti plus tôt jeudi Barack Obama.

« Du moins jusqu'ici, nous les avons vus ne respecter ni l'esprit ni la lettre des accords de Genève », a déploré le président des États-Unis, qui s'adressait à la presse à l'issue d'un entretien avec le premier ministre japonais, Shinzo Abe, à Tokyo.

« Nous nous sommes préparés à la possibilité d'appliquer des sanctions supplémentaires », a-t-il poursuivi, soulignant que Moscou pouvait encore y échapper.

« Il est toujours possible que, demain ou après-demain, la Russie change d'attitude et adopte une approche différente », mais elle ne semble pas en prendre le chemin, a ajouté Barack Obama.

Du gaz de la Slovénie, de l'aide du FMI

Le 30 avril prochain, le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) discutera d'un plan d'aide pour l'Ukraine. Le FMI avait promis entre 14 à 18 milliards de dollars sur deux ans pour aider l'Ukraine, à condition de remplir certaines conditions, ce qui semble maintenant être le cas.

De plus, l'Ukraine pourrait signer, dès lundi, un accord avec la Slovaquie pour assurer la livraison de gaz à Kiev. Depuis l'annexion de la Crimée, la Russie a presque doublé le prix du gaz naturel qu'elle vend à l'Ukraine. Moscou menace également de suspendre ses fournitures à cause de non-paiements de l'Ukraine.

Des problèmes juridiques pourraient cependant retarder la signature de cet accord, puisque l'Ukraine est toujours liée à son contrat avec le groupe russe Gazprom.


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Entente secrète pour la fixation des salaires : Google et Apple règlent la poursuite à l'amiable

Quatre grandes entreprises des hautes technologies, dont Apple et Google, ont réglé à l'amiable une poursuite embarrassante concernant leurs pratiques d'embauche. Plus de 60 000 employés les accusaient d'avoir orchestré un plan pour éviter de se concurrencer dans le recrutement de la main-d'œuvre et ainsi faire baisser les salaires.

Les entreprises ciblées par le recours collectif - Apple, Google, Intel et Adobe - ont reconnu s'être entendues pour ne pas embaucher du personnel des uns et des autres dans certains cas, mais ils contestent l'allégation selon laquelle ils ont conspiré dans le but de faire diminuer les salaires.

Les plaignants ont cité des courriels de cadres supérieurs, dont le PDG d'Apple, Steve Jobs, et l'ancien PDG de Google, Eric Schmidt, dans lesquels ils discutent d'un accord pour ne pas débaucher leurs travailleurs respectifs et ainsi éviter d'entrer dans une guerre de salaire.

Dans un courriel particulièrement accablant, M. Schmidt indique qu'un employé d'Apple embauché par Google sera congédié en vertu de leur entente. Le courriel a été transféré par Steve Jobs à un employé des ressources humaines d'Apple avec le commentaire : « :) ».

Ces pratiques antitrust ont été mises au jour en 2010 par une enquête du département américain de la Justice. Le fédéral a réglé l'affaire à l'amiable avec les entreprises, mais une demande de recours collectif a été déposée en 2011.

On ne connaît pas le montant obtenu par les plaignants. Leurs avocats demandaient 3 milliards de dollars en dommages et intérêts. Cependant, les entreprises auraient pu être condamnées à verser plus du triple, selon le droit de la concurrence.

Les détails du règlement seront rendus publics le 27 mai.

Trois autres entreprises visées par le recours collectif - Intuit, Lucasfilm et Pixar - ont signé un accord en juillet 2013, mettant fin aux poursuites les visant pour 20 millions de dollars.


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Vol MH370 : les recherches pourraient prendre des années

Un haut responsable de la défense américaine a estimé vendredi que les recherches pour retrouver l'épave du Boeing 777 de la Malaysia Airlines disparu depuis le 8 mars pourraient prendre des années après l'échec des fouilles sous-marines par les équipes de sauveteurs.

Le vol MH370 qui assurait la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin a quitté sa trajectoire vers la capitale chinoise pour une raison inexpliquée et a disparu avec 239 personnes à son bord.

Depuis deux semaines, les recherches sous-marines se concentraient dans une zone de 10 km2 située à 2000 kilomètres environ à l'ouest de Perth.

Mais les missions menées au moyen d'un drone submersible de l'US Navy, le Bluefin-21, par 4500 mètres de profondeur, n'ont rien donné, a-t-il précisé. Une dernière plongée de seize heures était prévue ce vendredi.

Élargir le périmètre de recherche

« Nous avons fouillé toute cette petite zone et n'avons rien trouvé », a dit ce responsable sous couvert de l'anonymat. Le périmètre des recherches va devoir être élargi. « Et là, on parle d'années », a-t-il ajouté.

Des responsables australiens des recherches confirment : le drone submersible a passé au crible 95% de la zone de recherches sans aucun signe de l'avion.

Les autorités, qui avaient détecté un signal susceptible de provenir d'une des boîtes noires du Boeing de la Malaysia Airlines, estimaient pourtant que la probabilité de retrouver des traces de l'appareil dans cette zone de 10 km2 était la plus élevée.

« Cela aurait été vraiment bien de le retrouver, mais cela aurait été comme réussir une passe décisive de 80 mètres sur la première possession de balle lors d'un match de football américain, et cela n'arrive pas souvent », a poursuivi ce responsable de la défense.

Des bateaux et des avions continuent de fouiller une zone bien plus large de 50 000 km2 environ à la recherche de débris flottants de l'appareil.

Il appartient désormais aux autorités malaisiennes, de concert avec la Chine et l'Australie, de décider de la suite à donner aux opérations de recherches. Le premier ministre malaisien, Najib Razak, a déclaré jeudi sur CNN que son gouvernement publierait la semaine prochaine un rapport préliminaire faisant le point sur les recherches.

Sept semaines après la disparition de l'avion, la colère et la frustration des familles restent fortes. Tôt vendredi, des proches de passagers chinois de l'avion se sont rassemblés devant l'ambassade de Malaisie à Pékin.


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Obama met en garde Pyongyang contre un nouvel essai nucléaire

Barack Obama a mis en garde vendredi la Corée du Nord contre la tentation de procéder à un quatrième essai nucléaire souterrain, affirmant qu'une telle initiative entraînerait une réponse ferme de la part de la communauté internationale.

« Si la Corée du Nord commet l'erreur de s'engager dans un nouvel essai nucléaire, elle doit s'attendre à une réponse ferme de la part de la communauté internationale », a dit Obama dans un entretien accordé au journal JoongAng Ilbo.

Barack Obama est arrivé en Corée du Sud dans le cadre d'une tournée en Asie, vendredi, au cours de laquelle il espère rassurer Séoul sur son engagement à faire pression sur les autorités communistes de Pyongyang pour qu'elles abandonnent leur programme nucléaire.

La Corée du Nord a multiplié les provocations au cours des dernières semaines en évoquant un nouveau type d'essai nucléaire et en procédant à des tirs de missiles.

« Je sais que ma visite intervient à l'occasion d'un deuil pour les Sud-Coréens », a déclaré Obama faisant référence au naufrage d'un traversier à bord duquel se trouvaient plusieurs centaines de lycéens.

« Ma visite sera l'occasion d'exprimer la sympathie du peuple américain », a poursuivi le chef de l'État américain arrivé en provenance du Japon. Il doit se rendre ensuite en Malaisie et aux Philippines.


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Ukraine: la Russie menace d'intervenir

Written By Unknown on Kamis, 24 April 2014 | 16.05

La Russie a prévenu qu'elle répliquerait à toute attaque de ses intérêts en Ukraine, en réponse à la relance par Kiev d'une opération « antiterroriste » contre des militants séparatistes prorusses après la trêve de Pâques.

« Si nos intérêts, nos intérêts légitimes, les intérêts des Russes sont attaqués directement, comme ils l'ont été en Ossétie du Sud par exemple, je ne vois pas d'autre issue que de réagir conformément au droit international », a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, rappelant l'intervention de son pays en 2008 en Ossétie du Sud, région séparatiste de Géorgie.

S'exprimant devant des journalistes en marge du conseil des ministres hebdomadaire, le premier vice-premier ministre ukrainien, Vitali Iarema, a précisé pour sa part qu'aucune opération n'était en cours, avant d'ajouter  que « dans un proche avenir, des mesures adéquates vont être prises et vous en constaterez les résultats. »

Mercredi matin, le ministère ukrainien de l'Intérieur a annoncé avoir « libéré » des séparatistes la ville de Sviatoguirsk, à une vingtaine de kilomètres du bastion pro-russe de Slaviansk, dans le cadre de son opération antiterroriste.

Mercredi, des séparatistes de Slaviansk assuraient qu'ils accéléraient les préparatifs militaires pour faire face à une attaque des forces ukrainiennes. « Nous procédons à une distribution supplémentaire d'armes aux détachements de volontaires, nous améliorons les fortifications en dehors et à l'intérieur de la ville, nous renforçons nos patrouilles », a déclaré à l'AFP Enguen Gorbik, un porte-parole des insurgés.

Soutien des États-Unis

Au lendemain de la visite à Kiev du vice-président américain, Joe Biden, Vitali Iarema a déclaré : « Nous avons obtenu le soutien des États-Unis [la garantie] qu'ils ne nous laisseront pas seuls face à un agresseur. Nous espérons que dans l'éventualité d'une agression russe, cette aide sera plus substantielle. »

De son côté, Moscou accuse les États-Unis d'être derrière les décisions prises par Kiev. Le ministre Sergueï Lavrov a souligné que les autorités ukrainiennes, qui avaient annoncé une trêve, décidaient de reprendre les hostilités, juste après le départ du vice-président américain.

Sur le terrain, la tension monte. Alors que 150 soldats américains sont arrivés mercredi en Pologne, l'armée russe a procédé à des exercices dans la région russe de Rostov, tout près de l'Ukraine, avec, entre autres, des véhicules tout-terrain, des blindés et des lance-missilles anti-aériens.

Par ailleurs, le Canada a annoncé qu'il allait envoyer 500 observateurs pour l'élection en Ukraine.

Enlèvement d'un journaliste américain

Des militants prorusses dans l'est de l'Ukraine affirment détenir en otage un journaliste américain. Simon Ostrovsky, journaliste pour Vice News, n'a pas été vu depuis tôt mardi.

Une porte-parole des insurgés prorusses dans la ville de Slaviank, Stella Khorosheva, a confirmé mercredi que M. Ostrovsky était détenu dans un bâtiment local du service de sécurité ukrainien qu'ils ont saisi il y a plus d'une semaine.

Mme Khorosheva a assuré à l'agence Associated Press que Simon Ostrovsky se portait bien, mais qu'il était soupçonné d'activités dont elle a refusé de préciser la nature.

Dans un communiqué publié sur son site web, Vice News affirme être en communication avec le département d'État américain et d'autres instances du gouvernement des États-Unis afin d'assurer le bien-être de son employé détenu en otage.


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Loi en Bolivie permettant d'abattre des avions transportant de la drogue

Une nouvelle loi en Bolivie permettra aux troupes militaires du pays d'abattre des avions soupçonnés d'effectuer le trafic de cocaïne, bien qu'elle ne peut être mise en pratique immédiatement puisque le pays n'a pas encore les capacités au niveau de la couverture radar.

La loi, entérinée par le président Evo Morales mardi, exige d'abord que la Bolivie se procure et installe des systèmes de radar, dont ses frontières ne sont pas dotées.

La Bolivie est le troisième producteur de cocaïne au monde et est aussi devenue un lieu de transit de prédilection pour la cocaïne partiellement raffinée venant du Pérou, qui compte sur les plus importantes récoltes de coca.

Le Brésil, la Colombie, le Honduras et le Venezuela, quatre pays où transite la cocaïne, ont également adopté de telles politiques. Le Pérou avait fait de même, mais l'a interrompue.

Des responsables soutiennent que chaque jour, environ six avions transportant de la drogue entrent en Bolivie en passant par le Pérou. Après avoir été traité, le produit fini est transporté par voie terrestre vers le Brésil, le Paraguay et l'Argentine, selon la police. La plus grande partie de cette cocaïne est destinée au marché de l'Europe.

M. Morales a déclaré à des journalistes que la Bolivie négociait avec d'autres pays afin d'acheter six radars, évalués à 90 millions de dollars. Il n'a toutefois pas identifié les pays.

Le Paraguay et l'Argentine n'offrent aucune couverture par radar de ses frontières avec la Bolivie. Il n'était pas possible d'établir si le Pérou comptait un système fonctionnel à sa frontière. Plus tôt cette année, des responsables péruviens avaient fait savoir qu'ils réparaient un système radar âgé.


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Perquisition à l'agence sud-coréenne de sécurité maritime

Une perquisition a été menée au siège de l'agence sud-coréenne chargée de la sécurité maritime dans le cadre de l'enquête sur le naufrage d'un traversier qui a fait plus de 300 morts la semaine dernière, a fait savoir le parquet jeudi.

« L'objectif était d'enquêter sur les malversations et la corruption dans tout le secteur maritime », a déclaré Song In-taek, procureur adjoint d'Incheon, s'adressant à la presse.

La perquisition a eu lieu mercredi et des enquêteurs se sont rendus le même jour au domicile de Yoo Byung-un, membre de la famille à laquelle appartient la compagnie Chonghaejin Marine Co. Ltd, propriétaire du bateau.

Le Sewol, traversier qui effectuait la liaison entre le port d'Incheon, près de Séoul, et l'île de Jeju, transportait 476 passagers et membres d'équipages, dont 339 lycéens et
professeurs.


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Trois expatriés tués par un agent de sécurité à Kaboul

Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters

Trois Américains ont été tués jeudi par un agent de sécurité dans un hôpital de Kaboul, selon l'ambassade des États-Unis dans la capitale afghane.

« Malheureusement, il y a eu un incident dans lequel trois étrangers ont été tués par un agent de sécurité et un médecin a été blessé », a indiqué à Reuters un responsable du ministère afghan de l'Intérieur. « Le tireur est blessé et a été arrêté », a-t-il ajouté.

Les faits se sont produits dans le parc de l'hôpital Cure, établissement pédiatrique situé dans l'ouest de la capitale, a confirmé l'établissement sans plus de précisions.

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Soutenu par Washington, Kiev reprend son opération «antiterroriste»

Written By Unknown on Rabu, 23 April 2014 | 16.06

Le reportage de Jean-François Bélanger

L'espoir d'un apaisement s'amenuise en Ukraine, cinq jours après la signature d'un accord de compromis qui, sur le terrain, n'a guère donné de résultats. En moins d'une semaine, l'accord de Genève a déjà subi de multiples accrocs, les séparatistes refusant de déposer les armes et de se retirer des principaux bâtiments et routes occupés, ce que prévoit pourtant le texte.

Mardi, le regain de tensions a incité le vice-président américain Joe Biden à mettre en garde Moscou contre un possible isolement. Joe Biden, qui se trouvait à Kiev aux côtés du premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk, a déclaré que certains voulaient « démembrer l'Ukraine ».

Washington reproche à Moscou de soutenir les insurgés prorusses. Dans le même esprit, le pouvoir à Kiev estime que ces rebelles sont inspirés et manipulés par la Russie, l'un des signataires de l'accord de Genève, qui a intégré la Crimée le mois dernier.

Aux parlementaires ukrainiens, Joe Biden a indiqué que les États-Unis étaient prêts à soutenir l'économie de l'Ukraine. Du même souffle, toutefois, M. Biden a prévenu le pouvoir ukrainien qu'il devait combattre le « cancer » de la corruption.

Joe Biden estime que l'élection présidentielle du 25 mai prochain sera une occasion de faire de l'Ukraine un pays plus uni et plus prospère.

Rappelons que les États-Unis et le Canada ont imposé des sanctions contre de hauts responsables russes proches du président Vladimir Poutine. Les États-Unis parlent désormais de sanctionner des pans entiers de l'économie russe.

Devant cette éventualité, le premier ministre Dmitri Medvedev a déclaré mardi qu'il s'agissait d'une « une voie sans issue ». Si les États-Unis vont de l'avant avec ces nouvelles sanctions, prévient M. Medvedev, « nous n'aurons d'autres choix que de faire face avec nos propres forces. Et nous gagnerons ».

Reprise de l'opération « antiterroriste »

Sur le terrain, Kiev a annoncé la reprise de l'opération dite « antiterroriste » contre les séparatistes cantonnés dans l'est de l'Ukraine. Le président ukrainien, Olexandre Tourtchinov, dit en avoir décidé ainsi après qu'on eut découvert deux corps portant des signes de torture. L'une des victimes serait un élu local du parti pro-occidental de la leader Ioulia Timochenko.

Par ailleurs, le ministère ukrainien de la Défense a annoncé qu'un avion militaire ukrainien avait été touché par des tirs à Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine. L'avion s'est posé sans plus d'incident. Slaviansk est aux mains des insurgés prorusses.

Pour leur part, les États-Unis ont annoncé mardi l'envoi de 600 soldats en Pologne et dans les pays baltes pour une série d'exercices.


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Moscou expulse une diplomate canadienne

Le gouvernement russe a expulsé mardi la première secrétaire de l'ambassade du Canada à Moscou, Margarita Atanasov, rapporte l'agence Itar-Tass citant une source au ministère des Affaires étrangères.

« Cette mesure a été prise en réaction à la récente expulsion d'Ottawa d'un attaché militaire adjoint russe », précise la même source. La diplomate aura 14 jours pour quitter la Fédération de Russie.

Le 7 avril dernier, le lieutenant-colonel Yury Bezler, attaché d'un assistant militaire de l'ambassade russe à Ottawa, avait été prié de quitter le Canada dans les deux semaines. Les autorités canadiennes et russes étaient demeurées silencieuses sur les motifs de cette expulsion.

Mais des sources citées par CBC indiquent que la décision de Moscou était un geste de réciprocité, en réaction à l'expulsion d'un envoyé canadien en Russie deux semaines plus tôt. L'histoire aurait commencé avec le refus du gouvernement canadien de délivrer un visa à des représentants du gouvernement russe qui souhaitaient venir au Canada. Les autorités craignaient que ces diplomates ne remplissent pas les rôles qu'ils disaient vouloir jouer.

Sur fond de crise ukrainienne

Les relations entre Ottawa et Moscou battent de l'aile notamment depuis le début de la crise en Ukraine. Le gouvernement canadien a ouvertement pris le parti de l'opposition qui a fini par chasser le président Viktor Ianoukovitch du pouvoir.

Le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, s'était affiché avec les manifestants à la place de l'Indépendance à Kiev.


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Mobilisation contre l'oléoduc Keystone XL à Washington

Des chevaux trottant dans les rues de Washington. Des tipis et des convois de colonisateurs installés dans le parc du National Mall. Des manifestants en habits traditionnels se présentant comme « cowboys et Indiens » unis pour une même cause.

La semaine courante à Washington offrira quelques-unes de ces manifestations inusitées, alors que des militants antioléoduc se réunissent dans la capitale américaine pour signifier à l'administration du président Barack Obama leur opposition au projet Keystone XL.

L'événement, qui s'étale sur six jours, vise à envoyer le message que, peu importe ce que le président Barack Obama décidera, peu importe quand il annoncera sa décision, il y aura encore des poches de résistance à l'oléoduc parmi les communautés autochtones et agricoles qui se trouvent sur son tracé.

L'événement avait été planifié depuis un certain temps, alors que la décision sur le projet d'oléoduc semblait imminente. Toutefois, maintenant que l'administration Obama a suspendu le processus de décision, peut-être pour un an, les organisateurs des manifestations ont un nouvel objectif : faire en sorte que le président Barack Obama se souvienne d'eux.

« Nous sommes venus à Washington avec beaucoup de détermination pour nous assurer que le président voie nos visages et voie l'image des cowboys et des Indiens travaillant ensemble », a déclaré Jane Kleeb, une militante politique du Nebraska qui a contribué à diriger le mouvement contre l'oléoduc Keystone.

« Nous pensons que ces messages des communautés qui seront directement touchées resteront dans la tête du président, qu'il prenne sa décision aujourd'hui ou en 2015. » — Jane Kleeb, une militante

Les sondages montrent de façon récurrente que les Américains appuient le projet d'oléoduc, même au Nebraska, où le dossier est enlisé dans des disputes juridiques. Mais une minorité de propriétaires terriens de l'État continuent de s'opposer au projet, avec un certain succès dans un litige judiciaire en cours.

La manifestation qui se déroule cette semaine tente de donner un visage au mouvement d'opposition, sous le couvert d'un groupe appelé C.I.A., pour « Cowboys and Indians Alliance ». Le groupe a lancé l'événement mardi avec des cérémonies autochtones traditionnelles lors desquelles des cadeaux ont été échangés, des tipis érigés et des prières offertes aux eaux devant l'édifice du capitole.

Quelques dizaines de manifestants étaient présents à l'événement de mardi, couvert par un contingent équivalent de journalistes des États-Unis et d'ailleurs dans le monde. Mais les organisateurs ont prédit que des milliers d'autres personnes se joindraient à la manifestation au cours de la semaine.

L'une des manifestations prévues aura lieu devant la résidence du secrétaire d'État John Kerry, dont le département est responsable de la révision du dossier Keystone. Le département d'État a annoncé durant le congé de Pâques qu'il suspendait sa recommandation sur le projet au président Obama à cause de l'incertitude au Nebraska.

Le groupe promet aussi de mener des actes de désobéissance civile jeudi. Plusieurs participants ont assisté à des séances de formation sur la désobéissance civile, notamment sur la façon d'organiser l'aide juridique et sur l'apaisement d'un conflit dans une situation tendue. De nombreuses personnes ont été arrêtées lors de précédentes manifestations entourant le projet Keystone XL.


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La Russie déclenche des manœuvres navales en mer Caspienne

La marine russe a déclenché des manœuvres militaires impromptues impliquant sa flotte de la mer Caspienne, a annoncé mercredi le ministère de la Défense cité par l'agence Interfax.

L'exercice durera sept jours et impliquera une dizaine de bâtiments et 400 marins.

La mer Caspienne est bordée par la Russie, l'Iran, le Kazakhstan, le Turkménistan et l'Azerbaïdjan. Elle se trouve dans une région stratégique pour le commerce international des hydrocarbures, avec de multiples oléoducs et gazoducs.

La Russie a multiplié les manœuvres de ce type depuis le déclenchement de la crise en Ukraine.

L'OTAN affirme que la Russie a massé environ 40 000 soldats près de la frontière avec l'Ukraine, où le président soutenu par Moscou, Viktor Ianoukovitch, a été destitué le 22 février à la suite d'un mouvement de contestation.

La Russie a rattaché la Crimée, Ukrainienne depuis 1954, à son territoire en mars.


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La Pologne réclame une union énergétique européenne

Written By Unknown on Selasa, 22 April 2014 | 16.06

L'Union européenne (UE) doit s'organiser en union énergétique afin de pallier sa dépendance aux approvisionnements en gaz russe qui l'affaiblit, estime le premier ministre polonais Donald Tusk dans un article publié par le Financial Times.

La Russie, qui fournit actuellement environ un tiers des besoins européens en gaz et en pétrole, a ranimé les tensions entre Est et Ouest avec l'annexion de la Crimée au mois de mars.

Cette initiative a entraîné la prise de sanctions de la part des États-Unis et des Européens contre plusieurs personnalités russes, mais pour l'instant pas contre le président Vladimir Poutine.

« Même sans tenir compte de la manière dont la situation va évoluer en Ukraine, une chose est claire : la dépendance excessive à l'énergie russe affaiblit l'Europe », écrit Donald Tusk.

Le premier ministre polonais fait valoir que les Vingt-Huit ont été capables de créer une union bancaire avec un superviseur unique ainsi qu'un fonds de résolution bancaire qui permettra de fermer une institution financière défaillante, si nécessaire.

L'UE achète également en commun l'uranium pour les centrales nucléaires des États membres. Une démarche identique devrait être mise en place à l'égard du gaz russe, estime-t-il.

« Je propose en conséquence une union énergétique. Cela ramènera la Communauté européenne à ses origines », a-t-il rappelé.

« Dans certains États d'Europe de l'Est, y compris en Pologne, le charbon est synonyme de sécurité énergétique. » — Donald Tusk, premier ministre de la Pologne

La Communauté européenne du charbon et de l'acier ancêtre de la CEE avait été fondée en juillet 1952, réunissant six pays et unifiant l'Europe de l'Ouest durant la Guerre froide. Cette organisation a cessé d'exister en juillet 2002.

Donald Tusk propose l'instauration d'une entité européenne qui sera chargée de l'achat de gaz pour l'ensemble des États membres. Il envisage également un système de solidarité entre les pays de l'Union dans l'hypothèse où l'un d'eux verrait ses approvisionnements suspendus.

Il avance enfin l'idée d'une amélioration des capacités de stockage et des transferts de gaz entre États, surtout ceux qui dépendent en totalité de Gazprom.

« Aujourd'hui, au moins dix États membres de l'UE dépendent d'un seul fournisseur - Gazprom - pour plus de la moitié de leur consommation. Certains sont même dépendants à 100 % de l'entreprise russe », a-t-il insisté.

Donald Tusk plaide également pour l'utilisation d'autres énergies fossiles comme le charbon et le gaz de schiste.

« Aucune nation ne doit être contrainte à extraire du charbon, mais aucune ne doit être empêchée de le faire tant que cela est mené d'une manière durable », estime-t-il.

Tusk propose de signer des accords d'achat de gaz avec d'autres pays exportateurs comme les États-Unis ou l'Australie. Ces approvisionnements seraient acheminés par bateau sous une forme liquéfiée.

L'indicateur européen de dépendance énergétique de l'office de la statistique Eurostat montre que les importations de l'UE sont passées de 63,4 % en 2009 à 65,8 % en 2012.


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Naufrage en Corée du Sud: nouveau bilan de 104morts

Le nombre officiel de victimes du naufrage du traversier Sewol vient de grimper à plus de 100 personnes, selon un communiqué des garde-côtes.

Ce nouveau bilan fait état de 104 morts et de 198 disparus sur 476 que transportait le navire.

Ce bilan s'alourdit rapidement depuis que les plongeurs sont parvenus à trouver un moyen pour entrer à l'intérieur de l'épave au cours du week-end.

Le capitaine avait initialement demandé aux passagers de demeurer dans leurs cabines alors que le traversier Sewol prenait l'eau. Il a attendu plus de 30 minutes avant d'ordonner l'évacuation du navire.

À ce moment, le bateau était tellement incliné que les quelque 200 passagers manquant toujours à l'appel n'auraient tout simplement pas été en mesure de se sauver.

La plupart des victimes sont des lycéens qui effectuaient une sortie scolaire.

Les secours entretiennent peu d'espoir de retrouver les passagers disparus, probablement restés coincés dans le navire pendant le naufrage.


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Everest: menace de grève des guides népalais

Les autorités népalaises ont indiqué qu'elles allaient rencontrer les sherpas pour tenter de prévenir une grève, après l'avalanche la plus meurtrière jamais enregistrée sur le mont Everest.

Les sherpas ont menacé de boycotter la saison des activités d'escalade après qu'une masse de neige et de glace eut balayé un chemin périlleux menant au sommet du mont, vendredi, tuant au moins 13 guides de montagne aguerris.

Trois autres manquaient toujours à l'appel mardi et étaient présumés morts. Les demandes des sherpas incluent plus d'argent des assurances et plus d'aide financière pour les familles des victimes.

Un boycottage des sherpas pourrait mettre en péril la saison d'alpinisme sur le mont Everest, qui constitue un revenu crucial pour des milliers de guides et de porteurs népalais.

Le chef du département d'alpinisme du Népal, Maddhu Sudan Burlakoti, a déclaré que toutes les demandes allaient être négociées et qu'une recommandation allait être faite au gouvernement plus tard dans la journée de mardi.


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À Kiev, Joe Biden offre l'aide des É.-U. à l'Ukraine

Le vice-président américain, Joe Biden, a déclaré mardi aux parlementaires ukrainiens que les États-Unis étaient prêts à soutenir l'économie de l'Ukraine, mais il les a avertis qu'ils devaient combattre le « cancer » de la corruption.

Arrivé lundi dans la capitale ukrainienne, Joe Biden a estimé que l'élection présidentielle du 25 mai prochain serait la plus importante de l'histoire du pays.

Estimant que l'Ukraine subissait des menaces humiliantes, il a ajouté que les États-Unis étaient prêts à venir en aide à ses dirigeants pour saisir l'opportunité de créer l'unité nationale.

Il a également jugé que rien ne devrait empêcher l'Ukraine de parvenir à l'indépendance énergétique, mais que ce processus prendrait du temps.


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Les Indiens aux urnes: décryptage en 4questions

Written By Unknown on Minggu, 20 April 2014 | 16.05

Plus de 800 millions d'Indiens sont appelés aux urnes afin de choisir leur prochain premier ministre. Qui gouvernera la plus grande démocratie au monde? Et quels défis l'attendent?

Décryptage en 4 questions avec Jean-Luc Racine, directeur de recherche au CNRS, au Centre d'études de l'Inde et de l'Asie du Sud de l'EHESS, et vice-président d'Asia Centre.

1. Qui sont les principaux candidats?

2. À quoi s'attendre?

3. Doit-on craindre une résurgence du nationalisme indien?

4. Quels sont les enjeux auxquels fait face l'Inde en 2014 ?

1. Qui sont les principaux candidats?

Narendra Modi : Le chef du Bharatiya Janata Party (BJP) et ministre en chef de l'État du Gujarat est le favori pour remporter le poste de premier ministre. Il se présente avec un programme de relance pour le pays. Le succès économique de l'État qu'il gouverne rassure les milieux économiques, mais son parti pris hindouiste et son rôle lors des émeutes de 2002 inquiètent une partie de la population, en particulier la minorité musulmane.

Rahul Gandhi : Provenant d'une lignée de premiers ministres (son père, sa grand-mère et son arrière-grand-père), le vice-président du parti du Congrès doit composer avec son image d'héritier. Son principal adversaire, Narendra Modi, issu d'un milieu modeste, le raille en l'appelant « Shehzada », c'est-à-dire « le prince ». De plus, on se questionne sur sa véritable volonté de devenir premier ministre.

Son implication dans la dernière campagne électorale dans l'Uttar Pradesh, l'État dont il est le député, n'a pas été très concluante, puisque son parti est arrivé en dernière position. Cela n'augure rien de bon pour le Congrès lors de ces élections. Rahul Gandhi est en quelque sorte « un paradoxe », soutient Jean-Luc Racine, chercheur au CNRS. « Alors qu'il veut changer le fonctionnement du parti du Congrès, il en incarne le côté dynastique. »

Arvind Kejriwal : Cet ancien fonctionnaire est un allié de l'activiste Anna Hazare, avec qui il a déjà fait cause commune. En 2012, M. Kejriwal a créé un parti, l'Aam Admi Party (AAP, Parti de l'homme ordinaire) afin de se présenter aux élections législatives, tandis que M. Hazare poursuit les protestations et les grèves de la faim.

La victoire de son parti aux élections régionales de Delhi, en décembre 2013, a causé la surprise. Mais Aarvind Kejriwal a démissionné de son poste de ministre en chef de l'État au bout de 49 jours pour protester contre le refus des partis d'opposition d'appuyer un projet de loi visant à mettre sur pied un organisme indépendant pour enquêter sur les employés de l'État soupçonnés de corruption.

« Il n'est pas impossible que dans certaines circonscriptions on retrouve ce qui s'est passé à Delhi, c'est-à-dire que le parti soit assez fort pour dérégler la machine politique habituelle », pense Jean-Luc Racine. « Ces élections permettront de voir si l'AAP est fait pour durer. »

2. À quoi s'attendre?

Les sondeurs prévoient que le parti du Congrès sera battu. C'est également ce que laissent présager les résultats des élections régionales de décembre 2013, lors desquelles le parti de Sonia Gandhi a été défait dans quatre États.

Cela s'explique, selon le chercheur Jean-Luc Racine, par « une certaine fatigue du pouvoir », due au fait que le Congrès est au pouvoir depuis 10 ans. En outre, la gestion des dernières années a été plutôt décevante.

La croissance économique (qui plafonne à 5 %) n'est plus aussi forte que par le passé, ce qui entraîne de l'inflation et des déficits. On reproche au premier ministre Manmohan Singh, 81 ans (au pouvoir depuis 2004), de ne pas avoir su mettre en place les réformes nécessaires pour relancer l'économie.

Enfin, son gouvernement a été mis en cause dans plusieurs scandales de corruption qui ont éclaboussé certains de ses ministres.

D'un autre côté, il est peu probable que le BJP obtienne une majorité suffisante pour gouverner seul. Le scénario auquel on doit s'attendre, d'après Jean-Luc Racine, est donc celui qui a caractérisé la politique indienne ces dernières années, c'est-à-dire la formation d'un gouvernement de coalition.

3. Si Narendra Modi l'emporte, doit-on craindre une résurgence du nationalisme indien?

Jean-Luc Racine rappelle que le BJP a déjà été au pouvoir de 1998 à 2002. Mais celui qui était alors premier ministre, Atal Bihari Vajpayee, était un modéré. « Ce n'est pas du tout le profil de Narendra Modi, qui traîne derrière lui le souvenir des massacres au Gujarat en 2002 », croit-il.

Si le chef du BJP n'a jamais été condamné pour cette affaire, une de ses collaboratrices de l'époque est en prison. Les États-Unis, qui refusent depuis cette affaire de lui accorder un visa, disent maintenant être prêts à le faire s'il devient premier ministre.

« Il a cette vision très musclée du pouvoir et d'une Inde dont les vrais citoyens sont les hindous; les minorités devant reconnaitre que le coeur de l'indianité est en fait l'hindouité », souligne Jean-Luc Racine.

« Dans le programme électoral, il y a bien quelques points sur lesquels le BJP revient souvent, soit la modification du statut du Cachemire (peuplé en majorité de musulmans), la tentative de mettre en place un code civil uniforme (ce qui va aussi contre les musulmans, puisqu'en matière de droit privé ils bénéficient de certaines spécificités) et toujours cette fameuse histoire de reconstruire un temple là où la mosquée d'Ayodhya a été détruite par des hordes de nationalistes en 1992. »

Cependant, soutient le chercheur, « ça ne représente que quelques points classiques dans un programme électoral qui parle essentiellement de questions économiques et de développement social ».

4. Quels sont les enjeux auxquels fait face l'Inde en 2014 ?

La pauvreté demeure un problème majeur : un Indien sur trois vit avec moins de 1 $ par jour. De plus, un fossé se creuse entre les riches, qui vivent surtout dans les villes, et les pauvres, qui vivent principalement à la campagne. Les trois quarts des pauvres sont des ruraux.

La corruption endémique irrite de plus en plus les Indiens, comme le démontre la percée du Aam Admi Party.

Les investisseurs se plaignent également du manque d'infrastructures, notamment les routes, et de fréquentes coupures d'électricité, qui freinent la compétitivité économique du pays.

En sus de ces questions, si M. Modi devient premier ministre, il devra faire face à plusieurs défis, estime Jean-Luc Racine. En tant que ministre en chef du Gujarat, il a pu prendre des décisions sans affronter presqu'aucune opposition. Ce ne sera plus le cas s'il se retrouve à la tête du pays. Reconnu pour être plutôt autoritaire, il devra faire preuve de nouvelles qualités pour gouverner efficacement, croit M. Racine. « Le premier défi sera de démontrer qu'il a la capacité d'être un homme d'État qui sera à même de relancer la croissance indienne et que cette croissance se traduise par de bons indicateurs sociaux », estime-t-il.

En effet, si le Gujarat est présenté comme le modèle économique, les critiques estiment que M. Modi est surtout un bon communicateur, qui a bien su « vendre » les performances de son État. Ils lui reprochent d'avoir laissé pour compte les moins bien nantis et de ne pas avoir assez investi dans le secteur social.

Le deuxième défi est l'enjeu de la politique étrangère. Comment Modi, qui est toujours interdit de visa aux États-Unis, va-t-il gérer les relations avec Washington? Et quelle attitude adoptera-t-il face aux contentieux frontaliers avec la Chine et le Pakistan?

« En politique étrangère comme en politique économique, s'il devient premier ministre, il devra faire la preuve qu'il est à la hauteur de sa tâche, dans un contexte qui sera en toute vraisemblance celui d'une coalition, avec une opposition qui saura toujours faire entendre sa voix. » — Jean-Luc Racine, directeur de recherche au CNRS, au Centre d'études de l'Inde et de l'Asie du Sud de l'EHESS, et vice-président d'Asia Centre


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Naufrage en Corée du Sud : heurts entre police et familles des victimes

L'angoisse des familles

Des échauffourées ont éclaté dimanche (fuseau horaire local) entre la police sud-coréenne et les familles des disparus du traversier qui a chaviré mercredi matin, furieuses de la lenteur des secours qui n'ont pour l'instant remonté à la surface que 49 corps.

Les plongeurs ont récupéré dans la matinée les corps de trois lycéens qu'ils avaient repérés la veille dans une cabine submergée, après avoir réussi à en casser le hublot, selon les garde-côtes.

En tout, 13 corps ont été retrouvés dans l'épave, mais 253 personnes, la plupart des élèves d'une école secondaire en vacances, sont toujours portées disparues. Les secouristes ont retrouvé 174 survivants sur les 476 passagers et membres d'équipage qui avaient pris place à bord du Sewol.

Les garde-côtes ont annoncé que des grues qui serviront à soulever l'épave, qui repose sur le sol sablonneux à 27 m de profondeur, ne seront pas mises en place tant qu'il y aura des corps à l'intérieur.

Quatre jours après le drame, une centaine de membres des familles rassemblées sur l'île de Jindo, au sud-ouest de la péninsule coréenne, ont voulu marcher en direction de la capitale, Séoul, pour attirer l'attention des autorités.

Toutefois, la police antiémeute a bloqué le cortège à l'entrée du pont qui relie l'île au continent, provoquant un face-à-face tendu avec les manifestants.

« Apportez-moi son corps », a supplié une mère, Bae Sun-ok, en éclatant en sanglots.

Plus de 48 heures après le naufrage, évoluant dans une eau trouble et luttant contre de violents courants, les plongeurs étaient parvenus samedi à entrer dans la partie passagers du traversier.  

Les recherches pour récupérer tous les corps pourraient prendre deux mois, selon les responsables.

Les forts courants sous-marins et l'eau trouble ont considérablement compliqué la tâche des plongeurs jusqu'à présent, mais un responsable des garde-côtes, Ko Myung-suk, leur a assuré dimanche que la mise en place de cordes de guidage supplémentaires allait permettre d'accélérer les recherches.

« Nous sommes en train d'installer quatre cordes de guidage, alors qu'il n'y en avait qu'une, donc l'accès (des plongeurs) va être facilité », a-t-il déclaré pendant une conférence de presse sur le port de Jindo.

Le capitaine du bateau, qui n'était pas aux commandes du navire au moment de la tragédie, et deux membres d'équipage ont été arrêtés. Le capitaine Lee Joon-seok, âgé de 68 ans, est accusé d'avoir abandonné des gens qui avaient besoin d'aide et de secours. Il aurait quitté le traversier avant les passagers.

Les parents des victimes qui étaient à bord du bateau au moment de la tragédie ont été sollicités pour fournir des échantillons d'ADN pour aider à l'identification des corps déjà retrouvés et ceux qui le seront prochainement.

La police a confirmé samedi qu'un directeur adjoint d'école secondaire, qui a survécu au naufrage, a été découvert pendu à un arbre sur l'île de Jindo, où les survivants sont hébergés. Il était responsable des 323 élèves qui voyageaient à bord du traversier.

Dans une note de suicide, Kang Min-kyu a dit se sentir coupable d'être encore vivant.


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Brésil : des autobus incendiés après la mort d'un homme

Des résidents de Niteroi, près de Rio de Janeiro, ont incendié quatre autobus pour protester contre la mort d'un homme, tué par balle alors qu'il se rendait à l'église pour le Vendredi saint.

Des gens blâment la police pour la mort d'Anderson Santos Silva, 21 ans. Ils soutiennent que le jeune homme a perdu la vie en tentant de protéger sa mère et sa soeur de neuf ans des balles tirées lors d'une fusillade impliquant la police.

Des médias locaux rapportent que la police militaire a rejeté tout reproche, affirmant qu'une balle perdue a atteint M. Silva durant un affrontement entre la police et de présumés trafiquants de drogue.

Le journal O Globo indique que les manifestants ont aussi incendié un camion et deux voitures, en plus des quatre autobus.

M. Silva a été enterré samedi. La police n'a pas répondu aux demandes d'entrevue.


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Hollande accueille les ex-otages français en Syrie de retour au pays

Les quatre journalistes français qui étaient otages en Syrie, Édouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torrès, ont regagné la France ce dimanche matin après 10 mois de captivité.

Après une courte escale sur l'aéroport d'Évreux, dans l'Eure, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Paris, ils ont ensuite être transférés par hélicoptère à l'aéroport militaire de Villacoublay, au sud de la capitale, où ils se sont posés à 8h55 (2h55 HE) devant l'objectif des caméras.

A leur descente d'hélicoptère, sous les applaudissements, ils ont été accueillis par le président de la République, François Hollande, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, leurs familles et leurs proches.

Didier François et le photographe Édouard Elias, qui travaillent pour Europe 1, ont été enlevés le 6 juin dans la région d'Alep. Nicolas Hénin et Pierre Torrès ont été enlevés le 22 juin, mais les autorités françaises ne l'ont annoncé qu'en octobre.

Les quatre hommes ont été trouvés par des soldats turcs dans le sud de la Turquie dans la nuit de vendredi à samedi, après avoir été amenés tard vendredi soir à la frontière par des inconnus.

D'après l'agence de presse turque Dogan, ils avaient les yeux bandés et les mains liées.

Toutefois, joint par téléphone par France 24, Nicolas Hénin a démenti samedi soir cette version de leur libération.

« Je suis heureux de vous expliquer que c'est complètement faux », a-t-il dit.

« Nous avons tous les quatre traversé la frontière avec la tête tout à fait découverte et les mains dans les poches et nous avons été dirigés par nos ravisseurs vers une position de l'armée turque qui nous a pris en charge hier [vendredi] soir », a-t-il poursuivi.

Revenant sur ses 10 mois de captivité, Nicolas Hénin a ajouté qu'il était passé par une dizaine de lieux de captivité entre les mains d'un groupe se revendiquant de la mouvance islamiste. « Cela été une longue errance de lieu de détention en lieu de détention », a-t-il dit.

Deux ressortissants français sont toujours détenus en otage dans le monde, Serge Lazarevic, qui a été enlevé en novembre 2011 dans le nord du Mali, et Gilberto Rodriguez Léal, dont la capture en novembre 2012 dans l'ouest du Mali a été revendiquée par le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest).

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient


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Avalanche meurtrière sur l'Everest

Written By Unknown on Sabtu, 19 April 2014 | 16.05

Entrevue avec l'alpiniste et conférencier Gabriel Filippi

L'avalanche la plus meurtrière de l'histoire du mont Everest a tué au moins 13 personnes, et 4 autres manquent toujours à l'appel.

La plupart des victimes sont issues de la communauté sherpa, une ethnie népalaise connue pour former d'excellents guides. Cet accident témoigne des risques pris par les sherpas prennent pour aider les alpinistes étrangers à atteindre le sommet de 8848 mètres.

Les guides étaient partis monter de l'équipement en vue d'une expédition de touristes prévue au cours des prochains jours. L'avalanche est survenue sur le glacier Khumbu, dans une région située sous le camp 1, vers 7 h, heure locale, vendredi matin.

Si cette avalanche avait eu lieu au moment où les clients gravissent l'Everest, on aurait pu compter les morts par dizaine, souligne l'alpiniste et conférencier Gabriel Filippi, puisqu'elle est survenue à une heure de la journée où plusieurs alpinistes passent dans le secteur.

Les corps retrouvés ont été héliportés au camp de base de l'Himalayan Rescue Association, à Pheriche, où se trouve un petit hôpital géré par l'Université de Tokyo. Les corps seront par la suite transportés aux familles dans leurs villages respectifs.

L'avalanche s'est produite sur une voie très fréquentée de l'imposant sommet. Il s'agit d'un « un étroit couloir, un passage obligé qui mène au sommet de l'Everest », explique Hélène Leroux, rédactrice en chef coordonnatrice des émissions Découverte et La semaine verte à Ici Radio-Canada, qui se trouvait au camp de base lorsque l'avalanche s'est produite.

« C'est la partie dangereuse pour ceux qui font l'ascension du côté népalais. Après ça, la voie est libre. » — Hélène Leroux, rédactrice en chef de l'émission Découverte

Mme Leroux se préparait à aller faire un exercice d'escalade quand le guide de son expédition a interrompu la conversation. « Regardez! Regardez! », a-t-il dit alors que la cascade de glace déferlait. Le guide a vite compris que ses compatriotes se trouvaient pris dans la paroi.

Entrevue avec Hélène Leroux, témoin de l'avalanche

Commercialisation du sommet

Depuis la première ascension réussie en 1953, 4000 alpinistes ont réussi à se rendre au sommet. 

De plus en plus d'expéditions y sont organisées. Cette année seulement, 700 personnes vont tenter l'ascension, qui dure environ six à huit semaines. Les mois d'avril et mai sont les plus populaires pour gravir l'Everest en raison de la météo plus favorable.

Au total, plus de 300 personnes sont mortes en tentant d'escalader le mont Everest.

En 1996, huit personnes avaient perdu la vie lors d'une ascension. La tragédie avait ensuite été racontée par le journaliste et alpiniste Jon Krakauer, auteur du livre Into thin air.


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