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La Palestine devient État observateur de l'ONU

Written By Unknown on Jumat, 30 November 2012 | 16.05

L'Assemblée générale de l'ONU a adopté la résolution faisant de la Palestine un État observateur non membre de l'ONU par 138 voix pour, 9 voix contre et 41 abstentions.

Juste avant le vote, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a demandé, 65 ans après l'adoption du plan de partage de la Palestine, le statut d'État observateur non membre à l'Organisation des Nations unies (ONU).

Le 29 novembre 1947, l'ONU a adopté le plan de partage de la Palestine historique, qui prévoyait un État juif et un État arabe. À ce jour, le plan onusien n'a pas été réalisé.

Dans son allocution, M. Abbas a exhorté les 193 pays d'offrir à l'État palestinien « un acte de naissance ». Depuis les années 70, les Palestiniens avaient le statut d'« entité » à l'ONU.

« Il y a exactement 65 ans, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution 181, qui séparait la terre de la Palestine historique en deux États et qui est devenue l'acte de naissance d'Israël. L'Assemblée générale est sollicitée aujourd'hui pour accorder un acte de naissance de la réalité de l'État de la Palestine », a-t-il déclaré.

L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Ron Prosor, qui a succédé à M. Abbas à la tribune a réaffirmé l'hostilité de son pays à la démarche palestinienne.

« Cela ne fait pas progresser la paix. Cela la fait reculer », a-t-il dit.

Après l'annonce du résultat du vote, les télévisions Al-Jazira et Al-Arabiya ont montré les images de milliers de Palestiniens manifester leur joie dans les rues de Ramallah, où siège l'Autorité palestinienne.

Les États-Unis, qui ont voté contre la résolution, ont estimé par la voix de la secrétaire d'État Hilary Clinton que ce vote est « malheureux et improductif » qui mettra plus d'obstacles sur le chemin de la paix.

Colère d'Israël

Le premier ministre israélien Nétanyahou a, pour sa part, qualifié le discours de Mahmoud Abbas d'« hostile et venimeux ».

« Ce ne sont pas des mots d'un homme qui veut la paix », a-t-il déclaré.

« La décision des Nations unies ne changera rien sur le terrain. Elle ne favorisera pas la création d'un État palestinien. Elle la reportera encore », a estimé le premier ministre israélien.

Le Canada, qui a voté contre la résolution, estime que seule une négociation entre Israël et les Palestiniens peut mener à la création d'un État palestinien.

Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a rappelé dans son discours les différents épisodes depuis le plan de partage de l'ONU jusqu'à ce jour pour expliquer que le Canada croit aux négociations entre Palestiniens et Israéliens.

Pour le Canada cette démarche unilatérale n'apportera rien aux Palestiniens. Il a aussi invité les deux parties à revenir à la table des négociations.

Les Européens sont divisés sur la question. Environ une douzaine de pays ont annoncé qu'ils allaient voter pour le statut d'État observateur non membre.

Le statut d'État observateur permettra aux Palestiniens de s'adresser à la Cour pénale internationale et porter plainte contre Israël. C'est cette option qui inquiète Israël et ses alliés.

Des responsables palestiniens ont évoqué cette hypothèse si Israël poursuit sa politique de colonisation en Cisjordanie.

Que veut dire État observateur non membre? Des États ou des institutions spécialisées peuvent demander le statut d'État observateur. Aucune disposition de la Charte de l'ONU ne prévoit ce statut. Cependant, au fil des années, ce statut est entré dans l'usage de l'organisation. En 1946, le secrétaire général a accepté que le gouvernement suisse devienne observateur. La Suisse est devenue membre à part entière en 2002.
Plusieurs autres pays ont été membres observateurs avant de devenir membres comme l'Autriche, la Finlande ou le Japon.
Les États observateurs peuvent assister à la plupart des réunions et en consulter la documentation.
Par ailleurs, des organismes régionaux ou internationaux ont ce statut. Ils peuvent assister aux travaux et aux réunions annuelles de l'Assemblée générale. On y retrouve l'Organisation internationale de la Francophonie, l'Union européenne ou la Ligue des États arabes.

Israël et les États-Unis ont brandi la menace de sanctions en cas de vote positif. Le Congrès pourrait ainsi refuser de verser 200 millions de dollars d'aide promis aux Palestiniens. Israël pourrait bloquer les taxes qu'il perçoit pour le compte de l'Autorité palestinienne, réduire le nombre de permis de travail pour les Palestiniens, voire abroger les accords de paix d'Oslo de 1993.

Hanane Achraoui, membre de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a dénoncé un « chantage à l'argent ».

En compensation, la Ligue arabe a promis aux Palestiniens un « filet de sécurité » de 100 millions de dollars par mois.

Pour comprendre le conflit israélo-palestinien.


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Genèse du conflit israélo-palestinien

Du mouvement sioniste aux Intifadas, en passant par la guerre des Six Jours et celle du Kippour, le conflit israélo-palestinien marque l'actualité depuis des décennies. Mais pourquoi le territoire de la Palestine historique est-il le théâtre d'autant de violence?

Les tensions entre Israéliens et Palestiniens s'imbriquent dans un conflit qui tire son origine de la volonté de deux peuples d'occuper un même territoire, aujourd'hui divisé entre l'État d'Israël et les territoires palestiniens (la Cisjordanie et la bande de Gaza).

La Palestine, une région du Moyen-Orient dont les frontières ont été modifiées à de nombreuses reprises au cours de l'histoire, a été habitée par plusieurs peuples depuis la préhistoire, dont les ancêtres des Juifs et des Arabes, qui revendiquent aujourd'hui le droit d'occuper cette terre.

Vers la fin des années 1800, la région de la Palestine est sous l'administration de l'Empire ottoman et habitée par des Arabes. En Europe, des communautés juives victimes de discrimination commencent à exprimer le désir de fonder un État juif en Palestine. Ce mouvement nationaliste prend le nom de « sionisme ».

Lors de la Première Guerre mondiale, les puissances européennes réorganisent les frontières du Moyen-Orient à la suite du démantèlement de l'Empire ottoman. Tandis que la France gère le territoire de la Syrie et du Liban actuels, la Grande-Bretagne a le contrôle du territoire de la Palestine.

En 1917, le Royaume-Uni se déclare en faveur de l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, sans que ce projet porte atteinte aux autres peuples sur ce territoire, en l'occurrence les Arabes. Mais ces derniers sont déjà réfractaires à l'idée que des Juifs viennent s'installer sur le territoire qu'ils habitent.

Au cours des années 1930, la persécution des Juifs en Europe (surtout dans l'Allemagne nazie) entraîne une forte immigration en Palestine. Les Britanniques proposent, en 1937, un premier plan de partage de la Palestine. Grosso modo, les Juifs occuperaient le nord, et les Arabes, le sud. La région de Jérusalem, lieu sacré pour les deux peuples, resterait sous contrôle britannique. Mais ce plan ne fait pas l'unanimité, tout comme les versions subséquentes, qui avortent avec les hostilités de la Seconde Guerre mondiale.

Après la Seconde Guerre mondiale, en 1947, les Nations unies votent un plan de partage de la Palestine entre Juifs et Arabes. Les villes de Jérusalem et Bethléem, qui ont une signification religieuse pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, restent sous contrôle international. Les Juifs acceptent ce plan, tandis que l'ensemble des Arabes le rejettent.

Israël déclare néanmoins son indépendance quelques mois plus tard, en 1948. Les armées d'Égypte, de Transjordanie (ancienne Jordanie), d'Irak, de Syrie et du Liban lancent alors un assaut contre Israël. L'armée israélienne (baptisée Tsahal) repousse les forces arabes et gagne une partie du territoire palestinien. Plus de 700 000 Palestiniens partent en exil, et autant de Juifs s'installent en Israël au cours des années suivantes. Chaque année depuis, les Palestiniens commémorent cet exode qu'ils appellent la « Nakba », ou la catastrophe.

À ce moment, la Cisjordanie est annexée par la Transjordanie - devenue la Jordanie - et la bande de Gaza est placée sous le contrôle militaire de l'Égypte.

Les décennies suivantes seront marquées par des affrontements et des négociations sur l'occupation du territoire historique de la Palestine, auxquels participeront les autres pays de la région.

Aujourd'hui, le conflit israélo-palestinien porte sur plusieurs enjeux, dont la reconnaissance des deux peuples, leur territoire respectif - y compris le statut de la ville sainte de Jérusalem - et le statut de quelque 4 millions de Palestiniens déplacés en raison des conflits.

La chronologie ci-dessous reprend les principaux événements qui jalonnent le conflit israélo-palestinien.


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Les Égyptiens ont un nouveau projet de Constitution

L'Assemblée constituante égyptienne a adopté le projet de Constitution. Le texte doit être validé par le président Mohamed Morsi et soumis à référendum dans un délai de 15 jours.

L'Assemblée constituante égyptienne a adopté jeudi les 234 articles du projet de Constitution qui doit être adopté par référendum. La séance du vote a été diffusée en direct à la télévision égyptienne.

L'Assemblée constituante élue durant la période de transition sous la gouvernance des militaires a été l'objet de controverse.

Les représentants des courants libéraux et coptes ont quitté cette assemblée, dominée les islamistes (Frères musulmans et salafistes), accusant les islamistes de vouloir rédiger une constitution qui ne tient pas compte de la diversité de la société égyptienne.

Initialement, l'adoption de ce projet devait avoir lieu dans deux mois. Les détracteurs de l'Assemblée constituante croient que l'adoption a été avancée de crainte que la Cour constitutionnelle décide la dissolution de l'Assemblée dimanche prochain.

En effet, la Cour doit se prononcer sur plusieurs recours qui réclament l'invalidation de l'élection de plusieurs membres de l'assemblée.

« Principes de la charia » et limitation des mandats présidentiels

Sur la question des « principes de la charia » comme source des lois, le projet de Constitution a maintenu le même article que la Constitution qui était en vigueur sous l'ancien régime. Le projet prévoit deux mandats de quatre ans pour le président de la République.

Le texte prévoit également une supervision par les civils de l'institution militaire, mais encore trop timide pour les détracteurs du projet.

Crise

L'adoption de ce projet de Constitution survient alors que le président Morsi fait face à fronde de l'opposition depuis une semaine. C'est un « décret constitutionnel » octroyant de larges pouvoirs au président qui a fait sortir des milliers de manifestants dans les rues. L'emblématique place Tahrir est d'ailleurs occupée par des centaines de manifestants depuis sept jours.

Le président Morsi a promis de retirer le décret après l'adoption de la Constitution.


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DSK aurait conclu un accord avec la femme de chambre de New York

Dominique Strauss-Kahn et la femme de chambre de New York qui l'accusait d'avoir tenté de la violer en mai 2011 ont conclu un accord pour régler la plainte au civil qu'elle a déposée contre lui, a déclaré jeudi une personne proche du dossier.

Cette personne a transmis l'information à l'Associated Press sous le couvert de l'anonymat. Elle n'était pas en mesure de donner des détails sur l'accord.

L'avocat de l'ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) n'a pas voulu commenter l'information jeudi. Les avocats de la plaignante, Nafissatou Diallo, n'ont pas répondu aux appels téléphoniques et aux sollicitations par courriel.

Selon la source citée plus haut, le juge de la Cour suprême du Bronx, Douglas McKeon, a facilité la conclusion de l'accord, qui n'a pas encore été signé.

Le juge en charge de la procédure a confirmé qu'une rencontre pourrait avoir lieu la semaine prochaine en lien avec ce dossier, sans toutefois donner plus de détails.

S'il se confirme, l'accord mettra fin à une saga judiciaire qui a forcé Dominique Strauss-Kahn à démissionner de son poste au FMI l'an dernier et à abandonner ses ambitions présidentielles en France. Les procureurs avaient déjà abandonné les accusations criminelles, mais Mme Diallo a aussi porté plainte au civil.

Nafissatou Diallo affirme que M. Strauss-Kahn l'a attaquée quand elle s'est présentée dans sa suite d'un hôtel de Manhattan pour y faire le ménage, en mai 2011. L'ancien directeur du FMI affirme pour sa part qu'il s'agissait d'une relation consensuelle et qualifie la poursuite de diffamatoire.


Associated Press


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Statut d'État observateur à l'ONU : les Palestiniens sont optimistes

Written By Unknown on Kamis, 29 November 2012 | 16.05

La délégation palestinienne a récolté de nouveaux appuis la veille du vote sur le statut d'État observateur à l'ONU.

Après la France, l'Espagne, la Suisse et le Danemark ont indiqué qu'ils soutiendront la résolution demandant l'accession des Territoires palestiniens à ce statut, qui sera soumise à l'Assemblée générale.

Les Palestiniens doivent recueillir l'assentiment d'une majorité simple des 193 membres de l'Assemblée générale de l'ONU.

« Nous aurons une vaste majorité, de plus des deux tiers » des 193 membres de l'Assemblée générale de l'ONU, qui voteront vraisemblablement en faveur de la résolution, a déclaré Hanane Achraoui, membre de l'OLP.

« Le projet de résolution sera présenté au nom de 60 États membres, pas seulement la Palestine », a précisé le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Malki, estimant que le nombre d'États coparrainant le texte atteindrait une centaine jeudi.

Une visite à Berne du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a fait pencher la balance en faveur des Palestiniens. La Confédération helvétique hésitait jusque-là entre un vote favorable et une abstention. « Un changement de statut pour la Palestine permettra de revitaliser le concept de la solution à deux États, en mettant sur un pied d'égalité Israël et la Palestine dans la perspective des négociations de paix », a indiqué le gouvernement helvétique par voie de communiqué.

Copenhague abonde dans le même sens. Le ministre des Affaires étrangères, Villy Sovndal, a déclaré que le Danemark voterait « oui ». « Il s'agit d'un texte modéré qui met clairement en lumière la nécessité de pourparlers de paix et de négociations pour une solution à deux États », a déclaré M. Sovndal.

La Lituanie a, quant à elle, annoncé qu'elle s'abstiendrait faute d'une position commune de l'Union européenne (UE).

Les États-Unis et le Canada contre

Pour leur part, les États-Unis ont réaffirmé qu'ils voteraient contre un statut d'État observateur pour la Palestine aux Nations unies. Washington estime qu'un État palestinien ne peut résulter que de négociations directes entre Palestiniens et Israéliens, mais celles-ci sont dans l'impasse depuis deux ans.

Mahmoud Abbas a rencontré mercredi à New York le secrétaire d'État adjoint américain William Burns et l'envoyé spécial pour le Proche-Orient David Hale.

De son côté, le Canada a la même position que les États-Unis. Le premier ministre Stephen Harper a annoncé mardi que son gouvernement voterait contre un statut d'État observateur.

« Nous favorisons au Moyen-Orient une solution à deux États », a indiqué M. Harper, soulignant qu'« une manière de la réaliser est par le retour de l'Autorité palestinienne à la table de négociations pour vraiment atteindre une résolution complète avec Israël ».

Par ailleurs, l'Allemagne a indiqué qu'elle se rangeait du côté des États-Unis et d'Israël dans le camp de ceux qui voteront contre la résolution.

L'os de la CPI

De son côté, le Royaume-Uni, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, William Hague, exige que les Palestiniens ne poursuivent pas Israël devant la Cour pénale internationale (CPI). Cette exigence du Royaume-Uni s'inscrit dans la liste des pressions internationales auxquelles sont soumis les Palestiniens dans le cadre de la présentation de leur résolution.

Le statut d'État observateur non membre, que demande l'Autorité palestinienne, donne accès à la Cour pénale internationale.

Les responsables palestiniens résistent à ces pressions internationales les enjoignant à renoncer à leur droit d'utiliser les juridictions internationales contre l'État d'Israël. M. Al-Malki, a confirmé qu'« aucun article nouveau n'avait été ajouté [au texte final] malgré les pressions en ce sens de certains États ».

« Certains États sont très inquiets de notre possible recours à la CPI et nous ont donc pressés de nous engager à ne pas emprunter une telle voie, mais nous avons refusé », a déclaré M. Al-Malki à la radio officielle Voix de la Palestine.

M. Al-Malki a ajouté que les demandes de limiter les recours aux instances internationales aux actes postérieurs au nouveau statut de l'Autorité palestinienne avaient également été rejetées.

« Si Israël n'est pas coupable de crimes de guerre ni de crimes contre l'humanité, il n'a aucune raison de redouter la CPI [Cour pénale internationale] ou la CIJ [Cour internationale de justice]. » — Hanane Achraoui, membre de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP)

« Le fait d'être un État est très important pour nous et constitue un tournant et une occasion historiques pour que le monde commence à réparer une grave injustice subie par les Palestiniens avec la création de l'État d'Israël en 1948 », a expliqué Mme Achraoui.

Les Palestiniens sont depuis 1974 une « entité » observatrice à l'ONU. Ils demandent maintenant à devenir un État observateur non membre à l'instar du Vatican.


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Syrie : le médiateur présentera son plan de sortie de crise jeudi à l'ONU

Le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, présentera jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU son plan de sortie de crise.

M. Brahimi propose la mise en place d'un « gouvernement de transition nationale » qui dirigera le pays jusqu'aux élections de 2014 (présidentielles, législatives et municipales). Ces élections se tiendraient sous la supervision des Nations unies.

Selon le quotidien français Le Figaro, qui a pris connaissance du document, ce gouvernement serait bicéphale. Il comprendrait des membres de l'opposition et des membres du régime qui ne sont pas impliqués dans la répression.

Pour ce qui est du président Bachar Al-Assad, celui-ci achèverait son mandat, mais il n'aurait pas grand pouvoir. C'est le gouvernement de transition qui exercerait « les pouvoirs exécutifs ».

Cependant, M. Brahimi ne donne pas de précisions sur ce que prévoit son plan pour l'avenir politique de Bachar Al-Assad. Aurait-il la possibilité de se présenter à l'élection présidentielle de 2014? Le mystère est entier.

Mais si l'on tient compte des propos du président syrien au général Robert Mood, tels que rapportés par cet ancien représentant des Nations unies à Damas, il serait prêt à quitter le pouvoir « à condition de ne pas laisser la Syrie dans le chaos ».

Si on ignore pour le moment la position du régime syrien sur le plan, on a un aperçu de la position de l'opposition. La Coalition nationale a exclu la négociation avec le président Assad.

Et si l'Égypte pouvait huiler les rouages

Un collaborateur de M. Brahimi, cité par l'article du Figaro, rapporte que le médiateur tentera de convaincre le président égyptien Mohamed Morsi de persuader les Frères musulmans syriens, qui ont une place importante au sein de la Coalition nationale, d'accepter le plan.

Rappelons que la Coalition nationale syrienne a élu domicile au Caire, la capitale égyptienne.

Le diplomate algérien Lakhdar Brahimi a été nommé voilà trois mois en remplacement de Kofi Annan, qui a décidé de démissionner.

La Coalition prône un autre chemin

Réunis au Caire depuis mercredi, les soixante membres de la Coalition syrienne tentent de former un gouvernement de transition, qui représente pour eux une étape « nécessaire ».

Selon Souheir Al-Atassi, vice-présidente de la Coalition, le but est de nommer un premier ministre, ou du moins d'établir une liste de candidats à ce poste avant la réunion des « Amis de la Syrie ».

Plusieurs noms circulent déjà, dont celui d'un ancien ministre de Hafed Al-Assad, père de l'actuel président, qui vit en exil au Koweït.

L'autre objectif de la réunion est la formation de comités pour administrer l'aide aux Syriens et gérer les contacts avec les combattants en Syrie. Cette opération fait l'objet d'une lutte entre les islamistes et les laïcs de la Coalition.


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Un plan de 2,2 milliards est mis en place pour éliminer le choléra à Haïti

Haïti et la République dominicaine auront besoin de 2,2 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années afin de contribuer à un plan ayant comme objectif d'éliminer le choléra, a indiqué un dirigeant du centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) mercredi.

Le plan devrait commencer à être appliqué d'ici une semaine ou deux et a reçu l'approbation du CDC, de l'Organisation panaméricaine de la santé et de l'UNICEF.

Le projet n'a toujours pas été financé. Les organisateurs ont noté que la préparation du plan et la détermination du coût représentaient la première étape. Ils vont maintenant demander l'appui de la communauté internationale.

La Banque mondiale devrait remettre 5 millions de dollars provenant de fonds non utilisés d'une subvention de 15 millions de dollars remis aux ministères de la Santé et de l'Eau, a indiqué Maryanne Sharp, administratrice de projets de la Banque mondiale à Haïti.

Les objectifs à court terme du projet incluent la construction d'un système d'alimentation en eau, d'un système d'égouts et d'usines de traitement des eaux usées, ainsi que l'amélioration de l'accès à des latrines, particulièrement dans les écoles.

Le mauvais état des infrastructures en Haïti a contribué à l'épidémie de choléra depuis que la maladie a été introduite en octobre 2010 par une unité de gardiens de la paix provenant du Népal, là où le choléra est endémique.

On peut facilement prévenir cette maladie en conservant une bonne hygiène, mais le choléra a tué plus de 7600 personnes en Haïti et plus de 420 personnes en République dominicaine, ont indiqué des représentants de la santé.

Associated Press


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Barack Obama et Mitt Romney en tête-à-tête à la Maison-Blanche

Le président des États-Unis Barack Obama recevra à dîner son ancien rival républicain Mitt Romney, jeudi, à la Maison-Blanche. Ce sera leur première rencontre depuis l'élection présidentielle.

Dans son discours de victoire, le 6 novembre, Barack Obama avait promis qu'il engagerait le dialogue avec Mitt Romney et qu'il tiendrait compte de ses idées.

Le dîner de jeudi sera probablement leur plus longue rencontre privée de tous les temps. Les deux hommes n'ont eu qu'une poignée de brefs échanges avant l'élection présidentielle de 2012. Même pendant la campagne électorale, leurs interactions se sont limitées à leurs trois débats télévisés.

Les conseillers du président Obama ont indiqué qu'ils avaient contacté l'équipe de Mitt Romney peu avant le congé de l'Action de grâces, la semaine dernière, afin de proposer une rencontre.

MM. Obama et Romney se retrouveront dans la salle à manger privée de la Maison-Blanche et les médias ne seront pas admis.

Le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, a déclaré que le président avait hâte d'avoir une « discussion utile » avec son ancien adversaire. Il a précisé qu'il n'y avait pas de programme précis pour ce dîner.

L'un de leurs sujets de discussion pourrait bien être le « précipice fiscal », une combinaison de hausses d'impôts et de coupes budgétaires qui entreront automatiquement en vigueur le 1er janvier si aucun accord n'est trouvé d'ici là entre le président Obama et le Congrès.

L'impact économique de ces mesures est estimé à plus de 670 milliards $US pour la seule année 2013. Le précipice fiscal menace de replonger les États-Unis en récession.

L'essentiel du débat entre l'administration Obama et les républicains du Congrès tourne autour de l'expiration des baisses d'impôt adoptées sous le président George W. Bush. MM. Obama et Romney ont bien montré leurs différences à ce sujet durant la campagne présidentielle.

Mitt Romney voulait que ces baisses d'impôt soient étendues à tous les contribuables, peu importe leur revenu, tandis que Barack Obama veut augmenter les impôts des familles gagnant plus de 250 000 $US par an.

Un autre sujet de discussion lors du dîner de jeudi à la Maison-Blanche pourrait être une proposition lancée par M. Romney durant la campagne. Il avait suggéré de limiter les déductions dont bénéficient les contribuables afin d'augmenter les revenus du gouvernement.

Mitt Romney est pratiquement disparu de la scène politique depuis sa défaite électorale. Il a passé les trois dernières semaines retranché dans sa maison de Californie. Il n'a fait aucune apparition publique, mais a attiré l'attention des médias lors d'une visite à Disneyland, de même qu'en allant au cinéma et dans un centre d'entraînement avec sa femme, Ann.


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Syrie : les affrontements font 90 morts

Written By Unknown on Rabu, 28 November 2012 | 16.05

L'aviation syrienne a bombardé mardi plusieurs villes de l'est et du nord de la Syrie, tandis que des combats faisaient rage dans un faubourg de Damas, rapporte l'opposition.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres, 90 personnes sont mortes au cours de la journée.

Au moins une vingtaine de Syriens ont péri et une cinquantaine ont été blessées mardi lors de bombardements de l'aviation syrienne sur la ville de Idlib, dans le nord-ouest du pays.

Selon l'agence Reuters, le raid visait vraisemblablement une usine de fabrication d'huile d'olive. La majeure partie des victimes sont des civils. Au moins deux bombes de forte puissance se sont abattues sur l'usine, selon des habitants de la région.

Des raids aériens ont aussi été menés mardi sur la ville de Maaret al-Noomane, sur la route entre Damas et Alep, la deuxième ville en importance du pays, qui est le théâtre d'intenses combats entre le régime Al-Assad et les insurgés.

Les villes du nord de la Syrie sont régulièrement la cible de raids et de bombardements de l'aviation gouvernementale syrienne pour affaiblir les forces rebelles qui tentent de renverser le gouvernement de Bachar Al-Assad depuis maintenant vingt mois.

Un hélicoptère de l'armée abattu

Selon une vidéo diffusée sur YouTube par les insurgés, un hélicoptère de l'armée a été abattu par un missile tiré par des combattants de l'Armée syrienne libre (ASL) près de la base militaire de Cheikh Souleïmane, à 30 km au nord-ouest d'Alep.

Selon l'OSDH, il s'agit de la première fois que les rebelles abattent un hélicoptère, ce qui aurait été rendu possible après la livraison récente de dizaines de missiles de ce genre.

Si cette information est exacte, l'opposition aurait une nouvelle arme de taille face à la suprématie aérienne des troupes du régime de Bachar Al-Assad.

Londres veut un examen trimestriel de l'embargo militaire

Sur le front diplomatique, le Royaume-Uni souhaite que l'Union européenne revoie tous les trois mois, et non une fois par an, son embargo sur les armes à destination de la Syrie afin de faciliter, le cas échéant, l'armement de l'opposition au régime du président Bachar Al Assad, a appris l'agence Reuters de source diplomatique à Bruxelles.

Cette proposition, suggérée par le premier ministre David Cameron - et que la France appuie - marque ainsi un durcissement de la position britannique en faveur de l'opposition syrienne.

Londres a déjà reconnu la nouvelle coalition nationale de l'opposition comme seule représentante légitime du peuple syrien.

Usage de bombes à sous-munitions

Bien que l'on ignore pour l'instant le type de bombes larguées sur cette usine d'Idlib, l'organisme Human Rights Watch a demandé mardi au régime de Bachar Al-Assad de cesser d'utiliser des bombes à sous-munitions, c'est-à-dire des engins qui dispersent un grand nombre de petites bombes sur les zones où elles sont larguées.

Cette arme est bannie par une majorité de pays dans le monde puisqu'elle est souvent responsable de la mort de nombreux civils.

Guerre de positions autour de Damas

Pendant ce temps, les hostilités se sont poursuivies dans plusieurs villes du pays, notamment au sud de la capitale, Damas, où les forces gouvernementales tentent de contenir les forces rebelles.

Mardi matin, au moins deux soldats ont été tués lors d'une attaque à la voiture piégée menée contre un barrage routier de la police militaire syrienne à Jdeidet Artouz.

Ces nouveaux heurts surviennent alors que l'armée syrienne tente d'occuper de vastes vergers entre Kafar Sousse et Daraya, qui servent de plateforme aux forces rebelles qui combattent depuis l'été dans le sud de Damas.

Des combats ont aussi été rapportés mardi à Mouadamiya al-Cham et Daraya, au sud-ouest de la capitale, des villes toujours sous contrôle des forces rebelles.

La Syrie demeure plongée dans une guerre civile déclenchée en mars 2011 par une révolte populaire contre le régime du président Bachar Al-Assad. Plus de 40 000 personnes ont été tuées jusqu'ici dans ce conflit, selon une ONG syrienne.


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Tzipi Livni revient en politique et menace la réélection de Nétanyahou

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui semblait se diriger vers une réélection facile il y a quelques semaines, semble désormais vulnérable, alors que le pays se prépare à retourner aux urnes en janvier.

Le retour en politique d'une populaire ancienne ministre des Affaires étrangères, annoncé mardi, et le choix de candidats partisans de la ligne dure pour représenter le Likoud aux élections de janvier ont subitement soulevé des questions sur les chances de victoire de M. Nétanyahou.

Les partis de l'opposition, qui présentent Benyamin Nétanyahou comme un extrémiste, voient dans cette configuration une occasion de déloger le premier ministre sortant.

Battre Benyamin Nétanyahou dans les urnes reste une tâche difficile, mais le retour de Tzipi Livni, qui a été ministre des Affaires étrangères et chef des négociations de paix avec les Palestiniens de 2006 à 2009, change la donne dans une course jusque-là considérée comme terne.

Mme Livni, très respectée sur la scène internationale, s'est attaquée mardi à ce qu'elle a appelé le « vide du pouvoir » et a promis un plan énergique pour conclure la paix avec les Palestiniens.

« Je suis venue pour me battre pour la paix », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Tel Aviv. « Je ne laisserai personne transformer la paix en méchant mot. »

Mme Livni, âgée de 54 ans, a annoncé qu'elle lançait un nouveau parti, nommé « Le Mouvement », qui tentera de relancer les négociations de paix avec les Palestiniens.

« J'ai décidé de donner une option à ceux qui n'ont personne pour qui voter », a-t-elle expliqué. « Ce parti va raviver l'espoir perdu. »

Les discussions avec les Palestiniens sont dans l'impasse depuis quatre ans en raison de l'intransigeance de Benyamin Nétanyahou, a-t-elle estimé.

Les Palestiniens refusent de reprendre les négociations tant qu'Israël ne cessera pas la construction de colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, des territoires occupés que les Palestiniens revendiquent pour leur futur État.

Benyamin Nétanyahou blâme les Palestiniens pour ce blocage. Le premier ministre a imposé un gel partiel des constructions dans les colonies au début de son mandat, ce qui a permis une brève tentative de reprise des négociations.

Mais M. Nétanyahou a refusé de prolonger le moratoire et les négociations ont rapidement avorté. Le premier ministre israélien estime que les discussions devraient reprendre sans condition préalable.

L'impasse a poussé le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à présenter plus tard cette semaine à l'ONU une résolution visant à accorder à la Palestine le statut d'État observateur des Nations unies. L'assemblée générale de l'ONU devrait adopter la résolution sans difficulté.

Les Palestiniens estiment que cet appui international, dont la portée est surtout symbolique, les aidera à renforcer leur position lors d'une éventuelle reprise des discussions avec Israël. Le gouvernement israélien, appuyé par les États-Unis, s'oppose à la résolution et presse ses alliés de s'y opposer aussi, affirmant que les divergences entre Israéliens et Palestiniens doivent être résolues par des négociations.

La France a annoncé mardi qu'elle appuierait la demande des Palestiniens à l'ONU.

Alors qu'aucune discussion n'est engagée avec l'Autorité palestinienne, pourtant soutenue par les pays occidentaux, le gouvernement israélien a ouvert cette semaine un dialogue indirect avec le Hamas, après le cessez-le-feu conclu la semaine dernière entre Israël et le mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza. Israël considère le Hamas comme un groupe terroriste.

« Tout est sens dessus dessous : un gouvernement qui négocie avec des terroristes et qui gèle tout dialogue avec ceux qui travaillent à empêcher les attaques », a estimé Tzipi Livni.

Mme Livni a déclaré aux journalistes que les récents affrontements entre Israël et les militants du Hamas dans la bande de Gaza, dans le cadre desquels l'un de ses fils a été mobilisé dans le sud d'Israël, avaient pesé dans sa décision de revenir en politique.

« Il y a une semaine, quand mon plus jeune fils [...] est parti dans le sud, je lui ai envoyé un message texte pour lui dire que j'avais décidé de me battre sur mon propre territoire, la politique, afin qu'il n'ait peut-être plus à se battre sur son territoire, le champ de bataille », a-t-elle raconté.

Le retour en politique de Mme Livni survient au lendemain de l'annonce de la retraite politique du ministre de la Défense, Ehoud Barak. Ancien premier ministre et ex-chef d'état-major de l'armée israélienne comptant parmi les soldats les plus décorés du pays, M. Barak a précisé qu'il resterait en poste jusqu'à la formation du futur gouvernement issu du scrutin du 22 janvier.

Associated Press


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RDC : des habitants de Goma confirment le départ du M23

Des habitants de Goma ont confirmé mercredi le départ de camions contenant des munitions et des vivres des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), qui a annoncé son retrait de cette ville stratégique de l'est de la République démocratique du Congo.

« Des habitants m'ont dit qu'ils ont vu plusieurs dizaines de camions (civils) de marque Fuso et de l'Office des routes (administration locale, NDRL) quitter Goma avec des vivres et des munitions. Selon eux, ils se dirigeaient vers Rutshuru et Rumangabo », au nord de Goma, a déclaré une autorité locale ayant requis l'anonymat.

« On nous a demandé de nous retirer à 20 kilomètres et nous allons le faire », avait assuré la veille le chef militaire du mouvement, précisant que le M23 commençait à transférer sa « logistique - munitions, nourriture, médicaments - de Goma » vers le territoire de Rutshuru.

Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, avait déclaré mardi soir qu'il y avait « des indications selon lesquelles les éléments du M23 ont peut-être commencé à se retirer » de cette ville située dans la province du Nord-Kivu.

M. Ladsous a par ailleurs annoncé que le principal conseiller militaire de l'ONU, le général Babacar Gaye, allait se rendre mercredi dans la région pour régler les modalités militaires après le retrait des rebelles. Il discutera de la situation de l'aéroport de Goma, de la mise en place d'une « zone neutre » une fois les rebelles retirés et « du concept d'une force neutre internationale » pour stabiliser la région.

Le chef militaire des rebelles, le général Sultani Makenga, avait accepté de se conformer à la décision des États de la région lors du sommet de Kampala, samedi dernier. M. Makenga avait indiqué que ses troupes quitteraient la capitale du Nord-Kivu d'ici vendredi.

La déclaration du sommet - qui réunissait les cinq États de l'Afrique des Grands Lacs (l'Ouganda, le Rwanda, la RDC, la Tanzanie et le Kenya) - demandait aux rebelles de mettre un terme à la guerre et de se retirer de Goma dans les 48 heures. Le sommet de Kampala leur demandait également de demeurer à 20 km au nord de la ville qu'ils avaient prise le 20 novembre dernier.

Mais le chef politique du M23, Jean-Marie Runiga, a posé par la suite de nouvelles conditions pour concrétiser le retrait de la ville, dont l'ouverture de négociations avec le gouvernement de Kinshasa, la libération de prisonniers politiques et la dissolution de la commission électorale en échange du retrait.

Le gouvernement congolais du président Joseph Kabila a qualifié cette demande de véritable farce. Et Jean-Marie Runiga a réitéré qu'ils « continuera d'exiger des négociations directes » avec lui.

Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a dit attendre « de voir l'effectivité du retrait avant d'y croire ». « Une fois qu'ils [les rebelles] se seront retirés, le président [Kabila] va les écouter, il va procéder à un réexamen des accords de 2009, et il va répondre aux griefs qu'il juge légitimes [...] nous nous y sommes engagés », a-t-il ajouté.

Les chefs d'état-major des armées des cinq États de l'Afrique des Grands Lacs se réuniront quant à eux vendredi à Goma pour s'assurer du respect des engagements du M23.

L'est de la RDC est le théâtre de conflits quasiment ininterrompus depuis une vingtaine d'années, en raison de ses richesses minières et agricoles que dispute le gouvernement congolais à certains pays voisins, principalement le Rwanda et l'Ouganda. L'ONU accuse ces pays de soutenir le M23, ce que démentent les deux pays.

Le M23 est composé d'anciens rebelles qui avaient intégré l'armée en 2009 avant de se mutiner en avril pour reprendre les combats contre elle dans la région du Kivu.


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Décès du directeur de la rédaction du journal « Le Monde », Erik Izraelewicz

Le directeur de la rédaction du quotidien français Le Monde, Erik Izraelewicz, est décédé mardi à l'âge de 58 ans.

« Erik a eu un malaise en fin d'après-midi [dans les locaux de] la rédaction, il a été pris en charge au journal, puis hospitalisé à la Salpêtrière, où il est mort en début de soirée », a déclaré le président du directoire du groupe, Louis Dreyfus, sans préciser la cause du décès.

Ancien journaliste aux quotidiens économiques français Échos et La Tribune, il était directeur des rédactions du journal Le Monde depuis février 2011. Il y a notamment dirigé le service économique, en plus d'occuper les postes de correspondant à New York et de rédacteur en chef.

Il était également vice-président du conseil de surveillance des hebdomadaires Télérama et Courrier international.

Originaire de Strasbourg, Erik Izraelewicz avait amorcé sa carrière à l'hebdomadaire l'Expansion. Il avait rejoint le quotidien Le Monde en 1986, où il a passé près de 15 ans.

Le président français François Hollande a tenu à rendre hommage à « un économiste réputé, un professionnel reconnu et un homme aussi exigeant que généreux ». « La France perd un journaliste de grand talent, respecté de tous », a-t-il ajouté par voie de communiqué.


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Syrie : des bombardements tuent au moins 10 enfants

Written By Unknown on Selasa, 27 November 2012 | 16.05

Au moins dix enfants ont été tués dimanche et lundi par des bombardements de l'aviation syrienne.

Le premier bombardement a tué au moins huit enfants, dimanche, dans le village de Deir al-Asafir, à l'est de Damas, et le deuxième a tué deux enfants à Erbine, toujours près de la capitale syrienne.

À Deir al-Asafir, des enfants jouaient dehors lors d'une accalmie dans leur petit village, lorsque des avions de chasse ont survolé l'endroit pour larguer des bombes. Une vidéo, tournée par des insurgés, montre des habitants ramassant des corps d'enfants.

Les témoins ont fait état de la mort de dix enfants. De son côté, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), un organisme basé à Londres, a pu confirmer la mort de huit enfants à Deir al-Asafir.

Une séquence vidéo montre deux jeunes filles inanimées touchées à la tête et à la nuque. Deux jeunes garçons apparaissent à l'arrière d'une voiture. « Aucun des tués n'avait plus de 15 ans », relate un témoin membre de la rébellion, Abou Kassem. « Parmi les 15 blessés se trouvent deux femmes ».

« Il n'y avait aucun combattant à Deir al-Asafir lorsque le bombardement s'est produit. Ils opèrent en périphérie. C'était un bombardement aveugle », ajoute le témoin.

Des militants de l'opposition soutiennent que l'aviation syrienne a utilisé des bombes à sous-munitions sur le village de Deir al-Asafir. Une vidéo des militants montre des dizaines de petites bombes et au moins trois coques qui pourraient contenir lesdites bombes. L'OSDH se dit toutefois incapable de confirmer cette information. La Syrie n'a pas signé la Convention sur les armes à sous-munitions.

Les autorités syriennes n'ont formulé aucun commentaire sur ce bombardement, mais un média officiel soutient que l'armée est passée à l'offensive pour « nettoyer » la région de ce que le gouvernement désigne comme des terroristes.

Pendant que l'aviation syrienne poursuivait ses raids, les insurgés ont pris un barrage stratégique sur l'Euphrate reliant les provinces d'Alep et de Raqa à Techrine. Les rebelles ont réussi à prendre le barrage de Techrine après plusieurs jours de combats.

Des images diffusées par les rebelles les montrent en train d'ouvrir des caisses de munitions qu'ils disent avoir pris aux hommes d'Assad délogés de ce barrage.

Les insurgés ont également annoncé dimanche la prise de la base aérienne de Marj al Sultan, à 15 km à l'est de Damas.

Une bataille est par ailleurs en cours depuis une semaine dans le faubourg de Daraya près de la capitale syrienne.

Le correspondant de Radio-Canada en Syrie, Luc Chartrand, explique que le commandement rebelle s'est installé en Turquie à proximité de la frontière syrienne pour se prémunir des bombardements. L'aviation syrienne s'abstient généralement de bombarder les régions frontalières pour éviter des accrochages avec la Turquie, explique M. Chartrand.

L'envoyé spécial de la radio de Radio-Canada Akli Ait Abdallah relate que la population syrienne est fatiguée par la guerre qui s'est installée dans leur quotidien. Ils sont en colère contre les bombardements de l'armée syrienne, mais également contre les rebelles qui se sont installés en milieu résidentiel attirant les bombardements sur des populations civiles.

Par ailleurs, la Turquie a demandé l'assistance de l'OTAN pour protéger sa frontière avec la Syrie. Le gouvernement turc souhaite que l'OTAN déploie des batteries de missiles sol-air pour intercepter d'éventuels missiles tirés depuis la Syrie.

Aide financière française

La France a décidé d'allouer à la Coalition nationale de l'opposition syrienne une aide humanitaire d'urgence de 1,2 million d'euros (1,5 million de dollars).

« La situation humanitaire en Syrie se dégrade. Il est impératif que la communauté internationale agisse », a affirmé le ministre français des Affaires étrangères.

Le ministre a rappelé que « la France qui, la première, a reconnu la nouvelle Coalition comme seule représentante légitime du peuple syrien, souhaite désormais lui faciliter les moyens de venir en aide à ses compatriotes en situation de détresse ».

Le premier ministre russe Dmitri Medvedev, en visite en France, a jugé la reconnaissance française « tout à fait inacceptable au regard du droit international ». M. Medvedev doit rencontrer mardi le président François Hollande et évoquer notamment le dossier syrien avec lui.

Par ailleurs, la Coalition nationale syrienne organise (lundi et mardi) au Caire une réunion avec la communauté internationale sur l'aide à la population syrienne.

La France apporte également une aide aux réfugiés syriens en Irak, en Jordanie et au Liban en subventionnant, à hauteur de 300 000 euros (387 000 $), un ensemble de projets mis en oeuvre par des ONG.


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Statut des Territoires palestiniens : Mahmoud Abbas retourne à l'ONU

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas reviendra à la charge jeudi prochain à l'ONU pour demander le statut d'État observateur.

L'Année dernière, il avait tenté d'obtenir le statut d'État membre, mais sa demande n'a pas franchi l'étape du Conseil de sécurité.

La demande de statut d'observateur ne nécessite pas l'onction du Conseil de sécurité, car elle est soumise à l'Assemblée générale de l'ONU composée de 193 pays.

L'approbation par une majorité simple des membres, soit 98, donnera à l'Autorité palestinienne le statut d'État observateur, comme le Vatican, et lui permettra de saisir la Cour pénale internationale.

Le représentant palestinien, Riad Mansour, a commencé à faire circuler au siège de l'ONU à New York le projet de résolution. M. Mansour a affirmé au journal palestinien Al-Quds qu'il était certain d'obtenir la majorité des voix.

Selon les prévisions de la délégation palestinienne, 129 pays voteraient oui à la résolution, tandis que 22 s'y opposeraient. Un diplomate sud-américain cité par le journal a affirmé que les États-Unis s'activent dans les coulisses pour faire pression sur le plus grand nombre possible pour voter non.

La demande palestinienne sera parrainée par le groupe des pays arabes à l'ONU.

Par ailleurs, le Hamas, rival de l'autorité palestinienne, a annoncé lundi qu'il soutenait la démarche de Mahmoud Abbas.

Le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, a souligné dans un communiqué que « le Hamas soutient toute initiative diplomatique bénéfique pour le peuple palestinien, mais nous affirmons que c'est très important d'avoir une vision nationale, pour soutenir la résistance et les droits des Palestiniens ».

Israël et les États-Unis s'opposent à la démarche palestinienne. Ils estiment qu'un État palestinien ne peut résulter que de négociations de paix entre les deux parties.

Palestiniens et Israéliens ne se sont pas rencontrés depuis deux ans en raison du refus d'Israël de geler l'implantation de colonies.

Projet de la résolution palestinienne (en anglais)


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Sandy a coûté 42 milliards $US à l'État de New York

La mégatempête Sandy a coûté 42 milliards de dollars américains à l'État de New York, soit plus que ce qui était attendu, poussant les responsables de l'État et de la Ville à réclamer une aide substantielle du gouvernement fédéral pour affronter la situation, a déclaré le gouverneur de New York lundi.

Le gouverneur Andrew Cuomo a indiqué que ces coûts comprenaient 32 milliards $US de réparations et de restauration, ainsi qu'un montant supplémentaire de 9 milliards $US pour la réduction des dommages-intérêts et des mesures préventives en vue des prochaines tempêtes majeures.

Les contribuables de l'État de New York ne peuvent assumer cette facture seuls, a déclaré M. Cuomo.

Le gouverneur a rencontré lundi une délégation du Congrès afin de discuter de ces chiffres. Les membres de la délégation, M. Cuomo et le maire de New York, Michael Bloomberg, vont maintenant adresser une demande d'aide au gouvernement fédéral.

Plus tôt lundi, M. Bloomberg avait annoncé que la tempête Sandy avait causé des pertes de 19 milliards dans la ville de New York, un montant inclus dans l'estimation du gouverneur.

Le maire a demandé aux élus fédéraux de lui fournir près de 10 milliards $US afin de rembourser les agences gouvernementales et les entreprises privées. Il s'agirait de fonds fournis sur une base accélérée, qui s'ajouteraient aux quelque 5,4 milliards $US d'aide que la Ville s'attend à recevoir de l'Agence fédérale de gestion des situations d'urgence (FEMA).

« La Ville [de New York] aura du mal à se remettre à long terme si elle ne reçoit pas une aide fédérale accélérée. » — Michael Bloomberg, maire de New York

Les fonds d'urgence fournis par le gouvernement fédéral et les remboursements des assureurs ne couvriront pas toutes les dépenses publiques et privées liées à la tempête, a souligné le maire de New York, qui s'est tout de même montré optimiste.

« Même si l'impact de la tempête se fera encore sentir pendant un temps et que les défis sont grands, j'ai confiance que la ville va rebondir et en ressortir plus forte que jamais », a dit M. Bloomberg à la délégation du Congrès.

Le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, avait annoncé vendredi que la tempête Sandy avait causé pour plus de 29 milliards de dollars américains de dommages dans son État.

Associated Press


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Le corps de Yasser Arafat a été exhumé à Ramallah

Le corps de l'ancien dirigeant palestinien Yasser Arafat a été exhumé tôt mardi matin à Ramallah, pour permettre aux experts internationaux de procéder à des prélèvements et déterminer les causes exactes de sa mort, ont annoncé des responsables palestiniens.

Selon ces responsables qui ont requis l'anonymat, le corps de Yasser Arafat a été exhumé du mausolée où il repose à Ramallah et transporté dans une mosquée voisine, où des médecins palestiniens devaient effectuer des prélèvements pour les experts suisses et russes, en présence de juges d'instruction français.

Selon les règles de l'Islam, la dépouille d'un musulman ne peut être manipulée que par d'autres musulmans. Une fois les échantillons prélevés, et remis à chaque équipe, le corps de Yasser Arafat doit de nouveau être inhumé mardi à Ramallah avec les honneurs militaires.

Les experts, qui travaillent soit pour la veuve de Yasser Arafat, Souha Arafat, soit pour l'Autorité palestinienne, effectuent des recherches sur un éventuel empoisonnement de l'ex-raïs.

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait annoncé le 11 novembre que des experts russes se joindraient à leurs confrères suisses et aux magistrats français pour être présents à l'exhumation. Il avait déclaré que l'aide russe apporterait de « nouvelles preuves pour élucider les causes de la mort » de Yasser Arafat.

Cette enquête a été ouverte à la suite des suspicions d'empoisonnement de l'ancien dirigeant palestinien mort à l'hôpital militaire français Percy à Clamart en novembre 2004, à l'âge de 75 ans. Après sa mort, un laboratoire suisse avait découvert des traces de polonium-210, une substance radioactive mortelle sur des vêtements censés être ceux de l'ancien dirigeant palestinien.

Si la cause officielle de sa mort est un accident vasculaire cérébral, l'origine de la maladie dont il a souffert pendant les dernières semaines de sa vie n'a jamais été totalement éclaircie et de nombreux Palestiniens accusent Israël de l'avoir empoisonné, ce que l'État hébreu a toujours démenti.

L'exhumation de mardi pourrait ne pas apporter plus d'éléments. Le polonium-210 se décompose rapidement et certains experts se demandent si les échantillons restants seront suffisants pour les examens nécessaires.

Associated Press


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Catalogne : les nationalistes conservent un pouvoir amputé

Written By Unknown on Senin, 26 November 2012 | 16.05

En Catalogne, la coalition nationaliste de droite CiU a perdu 12 sièges aux élections de dimanche, alors que la gauche indépendantiste (ERC) a doublé le nombre de ses représentants.

La CiU, le parti du président de la Catalogne, Artur Mas, a fait élire 50 députés régionaux sur 135, selon des résultats préliminaires. L'ERC compte pour sa part désormais 21 élus.

Deux autres petits partis indépendantistes obtiennent de leur côté 16 élus, selon les résultats préliminaires. En additionnant les sièges de ces deux formations à ceux de la CiU et de l'ERC, les partis indépendantistes obtiennent ensemble une majorité absolue d'environ 60 % des sièges.

Les partis indépendantistes ont donc bel et bien la faveur des Catalans, comme le laissaient entrevoir les intentions de vote dans cette riche communauté autonome du nord-est de l'Espagne, aujourd'hui confrontée à de graves difficultés financières.

Le président nationaliste Mas s'est engagé à entamer un processus de référendum sur la souveraineté de la Catalogne si sa coalition l'emporte. Il a promis que les électeurs se prononceraient sur la question d'ici quatre ans. Néanmoins, avec une nouvelle majorité relative de seulement 50 sièges, son parti devra nouer des alliances, possiblement avec les partis de gauche.

Après l'annonce des résultats, Artur Mas a reconnu qu'il devrait partager le pouvoir. « Nous ne pourrons seuls être responsables de gouverner ce pays », a-t-il lancé à ses partisans.

« Il faut ouvrir une période de réflexion générale sur la politique catalane dans les prochains jours », a-t-il ajouté, appelant les autres partis à « réfléchir parce que CiU n'a pas la force suffisante de mener seul ce processus » vers l'autodétermination.

M. Mas avait déclenché ces législatives anticipées après le refus de Madrid de donner à la Catalogne une plus grande autonomie budgétaire. Il avait déclaré alors que le temps était venu d'exercer le droit à l'autodétermination.

Le taux de participation a atteint dimanche 68 %, du jamais vu depuis 1988 dans cette région d'Espagne de six millions d'habitants.


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Le président égyptien rencontrera la magistrature

Le président égyptien Mohamed Morsi, qui a provoqué la colère de nombre de ses compatriotes en s'octroyant de nouveaux pouvoirs par décret, rencontrera lundi les magistrats de la plus haute cour de justice du pays, a annoncé le Conseil supérieur de la magistrature.

Le Conseil a appelé les magistrats qui s'étaient mis en grève à reprendre le travail.

Le président Morsi, qui se place au-dessus de tout recours avec de nouveaux amendements constitutionnels dévoilés jeudi, affirme dans un communiqué publié dimanche que ces mesures ont pour but de renforcer la transition démocratique et de démanteler le régime du président déchu Hosni Moubarak. « La présidence réitère la nature temporaire des mesures en question, qui n'ont pas pour but de concentrer les pouvoirs », rapporte le communiqué.

Toujours des manifestations

Dimanche, des affrontements ont eu lieu entre les manifestants et la police place Tahrir au Caire et dans les rues adjacentes. Le ministère de l'Intérieur a annoncé que 267 manifestants avaient été arrêtés et 164 policiers blessés depuis le début des remous il y a une semaine, initialement lancés pour commémorer les manifestations contre les dirigeants militaires il y a un an, qui avaient fait 42 morts. Selon des responsables des services de sécurité, 260 manifestants ont été blessés ces derniers jours.

Plusieurs dizaines de manifestants participaient dimanche à un sit-in place Tahrir. Ils ont juré de ne pas quitter la place tant que M. Morsi maintiendrait ses amendements.

Partisans et détracteurs de Mohamed Morsi ont appelé à des manifestations massives mardi prochain dans deux lieux du Caire distant d'un kilomètre.



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Secrétaire d'État des États-Unis: un républicain lâche du lest pour Susan Rice

L'opposition républicaine au choix de l'ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Susan Rice, comme prochaine secrétaire d'État a commencé à se fissurer, dimanche.

Le sénateur John McCain a déclaré que ce n'était pas elle qui posait problème dans la manière dont la Maison-Blanche avait géré l'attaque du 11 septembre en Libye et a laissé entendre qu'on pourrait le persuader d'appuyer sa possible nomination.

Les commentaires de M. McCain offrent une ouverture pour l'administration Obama, qui a essayé, dans les semaines ayant mené à l'élection présidentielle du 6 novembre, de faire taire les rumeurs voulant qu'elle eût tenté de camoufler certains aspects de l'attaque contre le consulat américain à Benghazi. Quatre Américains ont été tués durant l'assaut, y compris l'ambassadeur américain en Libye.

Au coeur de la controverse se trouve la déclaration de Mme Rice, selon laquelle ces actes de violence étaient le résultat spontané d'une foule mise en colère par un film antimusulman tourné aux États-Unis et diffusé sur YouTube. Mme Rice dit s'être fiée à des informations fournies par des services de renseignement, informations qui ont plus tard été discréditées.

Aux dires du sénateur McCain, Susan Rice a le droit d'avoir la possibilité de s'expliquer. Sur les ondes de Fox News, le politicien républicain a estimé que l'ambassadrice n'était pas le problème et que c'était plutôt le président des États-Unis qui était fautif dans cette affaire.

Les remarques de John McCain contrastent avec ses précédentes déclarations selon lesquelles Mme Rice n'était pas qualifiée pour remplacer Hillary Clinton, qui doit démissionner de son poste de chef de la diplomatie américaine, et qu'il ferait « tout ce qui est nécessaire » pour bloquer sa nomination.

Susan Rice est largement considérée comme le premier choix du président Barack Obama pour le poste de secrétaire d'État. En tant que républicain le plus haut placé au sein du comité sénatorial sur les forces armées, M. McCain aurait passablement d'influence sur l'examen de la candidature de Mme Rice.

Un haut conseiller républicain au Sénat a révélé dimanche sous le couvert de l'anonymat que les membres du parti ne s'étaient pas unis contre l'ambassadrice et n'étaient pas convaincus qu'il valait la peine de lancer une vendetta contre elle.


Associated Press


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10 000 soldats américains en Afghanistan après le retrait de l'OTAN

Environ 10 000 soldats américains pourraient rester en poste en Afghanistan, même après la fin officielle de la mission de combat dans ce pays, en 2014.

The Wall Street Journal rapporte dimanche que le commandant des forces américaines et internationales en Afghanistan, le général John Allen, a fait cette recommandation à l'administration du président Barack Obama. Celle-ci aurait décidé de suivre ses conseils.

Selon le journal, le général Allen suggérait de garder sur place un contingent d'entre 6000 et 15 000 hommes, chargés d'opérations de formation et de lutte au terrorisme.

Si Washington a déjà indiqué ne pas souhaiter créer de bases militaires permanentes dans le pays, les États-Unis et l'Afghanistan sont tout de même en négociation par rapport au statut des soldats américains qui resteront après le départ des troupes de l'OTAN, en 2014. Le Wall Street Journal ajoute que le président afghan Hamid Karzaï serait ouvert à ce que des militaires américains restent sur le territoire, mais à ses conditions. Il veut notamment que ceux-ci puissent être jugés par les tribunaux afghans, si nécessaire.

Présentement, l'armée américaine compte plus de 65 000 soldats en Afghanistan.


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Égypte : les juges prennent la tête de la contestation

Written By Unknown on Minggu, 25 November 2012 | 16.05

Les juges égyptiens ont lancé un appel à la grève dans tous les tribunaux du pays pour protester contre l'élargissement des pouvoirs du président islamiste Mohamed Morsi, qualifié d'« attaque féroce contre la justice ».

Scandant « le peuple veut la chute du régime », le slogan de la révolte contre le président déchu Hosni Moubarak, les magistrats furieux soutiennent que la grève sera maintenue jusqu'à la fin de la crise.

Avant les juges, le Conseil suprême de la justice avait aussi dénoncé les nouveaux pouvoirs que s'est octroyés M. Morsi et qui le mettent à l'abri de la justice. Selon le Conseil suprême de la justice, il s'agit d'« une attaque sans précédent contre l'indépendance du pouvoir judiciaire et ses jugements ».

Parallèlement, des mouvements dirigés par des figures de l'opposition comme Mohamed El-Baradei ont signé un communiqué annonçant leur refus de tout dialogue avec le président tant qu'il ne serait pas revenu sur sa décision.

« Il n'y a aucune place pour le dialogue quand un dictateur impose les mesures les plus odieuses et les plus répressives », a déclaré M. ElBaradei, qui s'attend à être nommé prochainement coordinateur du Front de salut national, une fédération des mouvements d'opposition.

« L'Égypte entre dans une nouvelle révolution, car notre intention n'était pas de remplacer un dictateur par un autre. » — Mohammed al-Gamal, un manifestant

Vendredi, de violentes manifestations ont eu lieu contre le président Morsi, que l'opposition surnomme le « nouveau pharaon ».

Une manifestation rivale en soutien au président s'est par ailleurs tenue devant le palais présidentiel, ponctué par le slogan « Morsi on t'aime ».

Mohamed Morsi, qui disposait déjà du pouvoir exécutif et législatif, a expliqué que les nouveaux pouvoirs qu'il s'est octroyés lui permettraient d'accélérer les réformes démocratiques. Il assure que ces nouvelles dispositions prendront fin dès qu'une nouvelle Constitution aura été adoptée, même si le processus stagne en ce moment.

L'initiative de Mohamed Morsi a été critiquée par les États-Unis, l'Union européenne et les Nations unies. Le président égyptien venait pourtant tout juste de recevoir les remerciements de la communauté internationale pour sa médiation lors des négociations entre Gaza et Israël pour obtenir une trêve dans la bande de Gaza.

Des partis politiques de toutes allégeances ont appelé leurs sympathisants à manifester à nouveau au Caire mardi prochain.


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Le Hamas entend continuer de s'armer

Le Hamas continuera de faire entrer des armes dans la bande de Gaza, « par tous les moyens possible », et notamment avec l'aide de l'Iran, ont déclaré des dirigeants de l'organisation islamique samedi.

Le Hamas dit ne pas avoir d'autre choix, car détenir un arsenal puissant est le seul moyen pour lui d'obtenir des concessions d'Israël, dit-il.

Mahmoud al Zahar, un responsable du groupe, dit d'ailleurs s'attendre à ce que Téhéran « augmente son soutien financier et militaire au Hamas ».

Le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a déjà confirmé que son pays avait contribué à armer le groupe islamiste, se disant fier « de défendre le peuple de Palestine et le Hamas », à la fois financièrement et militairement.

« Nous avons le droit de prendre de l'argent et des armes de l'Iran. Il nous les donne pour le bien de Dieu, sans condition, et je peux en témoigner. » — Mahmoud al Zahar, un responsable du Hamas

Ces déclarations surviennent trois jours après une entente sur une trêve pour mettre fin aux violences entre Israël et Gaza.

Un allègement du blocus conditionnel à la fin de l'armement

Le Hamas tente de négocier l'élimination de toutes les restrictions à la circulation des biens et des individus pour entrer et sortir du territoire palestinien, visé par un blocus frontalier depuis 2007, année où les islamistes ont pris le pouvoir à Gaza. Ces restrictions ont été légèrement amoindries au cours des dernières années, mais pas suffisamment pour que l'économie dévastée de Gaza se développe.

Cependant, un responsable israélien en matière de sécurité avait déclaré plus tôt cette semaine qu'un assouplissement du blocus économique imposé à Gaza serait désormais certainement lié à la décision du Hamas de cesser de transporter des armes à Gaza ou d'en fabriquer sur place.


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Un incendie dans une usine fait plus de 120 morts au Bangladesh

Un incendie survenu dans une usine textile du Bangladesh a fait au moins 120 morts tôt dimanche matin, selon les pompiers locaux.

Le feu s'est déclaré tard samedi soir dans l'usine Tazreen Fashion située à une trentaine de kilomètres de Dacca. Des ouvriers se sont retrouvés prisonniers dans les étages supérieurs de l'édifice. Les pompiers ont mis quatre heures à contrôler l'incendie.

Certains corps ont été récupérés dans les décombres, mais d'autres ont aussi été retrouvés autour de l'édifice. Il semble que plusieurs victimes ont tenté de sauter par les fenêtres pour fuir les flammes.

Le bilan pourrait encore s'alourdir, selon les autorités locales.

Il y avait apparemment un millier d'ouvriers dans l'usine au moment du drame.

Les causes de l'incendie n'étaient pas connues dimanche, mais plusieurs usines textiles du Bangladesh sont dotées de circuits électriques défectueux. Les vêtements fabriqués dans ses usines sont souvent destinés à l'exportation vers les pays occidentaux.

L'industrie textile est l'un des principaux secteurs de l'économie du Bangladesh.


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Les Catalans aux urnes

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche matin en Catalogne pour des élections régionales anticipées qui devraient peser gros pour l'avenir du pays.

Les partis indépendantistes sont en tête dans les intentions de vote et devraient rafler la majorité des sièges. Le président nationaliste du Parlement catalan, Artur Mass, s'est engagé à entamer un processus de référendum sur la souveraineté de la Catalogne si sa coalition l'emporte. Il a promis que les électeurs se prononceraient sur la question d'ici les quatre prochaines années.

M. Mas a déclenché ces législatives anticipées après le refus de Madrid de donner à la Catalogne une plus grande autonomie budgétaire. Il a annoncé alors que le temps était venu d'exercer le droit à l'autodétermination.

La Catalogne compte 7,5 millions d'habitants et est située au nord-est de l'Espagne. Sa capitale est Barcelone.


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Égypte : une décision du président Morsi fait ressortir les manifestants

Written By Unknown on Sabtu, 24 November 2012 | 16.05

La place Tahrir, qui a servi de champ de bataille pour renverser l'ex-président Hosni Moubarak, est réinvestie par les manifestants qui réclament du président Mohamed Morsi de revenir sur sa décision de s'octroyer de nouveaux pouvoirs.

Des milliers de personnes sont rassemblées vendredi dans cette place emblématique au centre du Caire et entendent y rester.

« Toutes les forces politiques révolutionnaires se sont mises d'accord pour commencer un rassemblement vendredi », a déclaré dans un communiqué le Courant populaire dirigé par Hamdeen Sabbahi, candidat de gauche arrivé troisième à l'élection présidentielle de juin, appelant à une grande manifestation mardi.

Selon les organisateurs du rassemblement, 26 mouvements politiques et associatifs prendront part au rassemblement.

Plus tôt dans la journée, les opposants au président égyptien ont saccagé des bureaux du Parti de la liberté et de la Justice, l'appareil politique de la confrérie des Frères musulmans, dont le siège du parti à Alexandrie.

Les manifestants en colère se sont introduits dans l'immeuble d'Alexandrie avant de jeter le mobilier par les fenêtres sur le trottoir et d'y mettre le feu.

Des violences ont aussi éclaté entre partisans et opposants du président Morsi près de la principale mosquée d'Alexandrie, deuxième ville en importance en Égypte.

La police égyptienne a dispersé la foule en lançant des gaz lacrymogènes.

Charm el-Cheikh, Port-Saïd et Ismaïlia

Les bureaux du Parti de la liberté et de la Justice, issu des Frères musulmans, ont aussi été incendiés lors d'émeutes dans les villes de Port-Saïd et Ismaïlia.

Selon des témoins cités par l'AFP, des partisans des Frères musulmans ont tiré en l'air pour disperser les manifestants à Port-Saïd.

Des centaines de manifestants ont aussi envahi les rues dans la ville balnéaire de Charm el-Cheikh en scandant : « Non à l'autoritarisme ».

Cette flambée de colère dans les rangs de l'opposition égyptienne survient au lendemain de la publication d'un décret du président Morsi qui lui accorde des prérogatives élargies jusqu'à l'élection d'un nouveau Parlement.

Le décret place les décisions du chef de l'État à l'abri de toute contestation légale, tant qu'une nouvelle Assemblée n'est pas élue, ce qui prendra encore des mois.

Renforcé par son succès diplomatique dans l'imposition d'une trêve entre Israël et les Palestiniens de Gaza, Mohamed Morsi, issu du mouvement islamiste des Frères musulmans, a justifié sa décision par sa volonté de « plaire à Dieu et à la nation ».

Des pouvoirs étendus

Le décret présidentiel promulgué jeudi empêche également toute dissolution, par la justice, de l'Assemblée constituante et du Conseil de la Choura, la chambre haute du Parlement.

En vertu des nouveaux pouvoirs qu'il s'est attribués, le président Morsi a limogé le procureur général d'Égypte, Abdel Maguid Mahmoud, qu'il a présenté comme un vestige de l'époque de l'ancien président Hosni Moubarak. Mohamed Morsi s'est aussi arrogé le pouvoir de nommer son successeur.

Présenté par la présidence égyptienne comme un moyen de « protéger la révolution », le décret neutralise également une quarantaine de recours judiciaires contre la composition de l'Assemblée constituante, sur lesquels la Haute Cour constitutionnelle devait se prononcer.

Pour « protéger la révolution »

Vendredi, le président Morsi a défendu ce décret en expliquant à ses milliers de partisans réunis devant le palais présidentiel au Caire que l'Égypte demeurait sur la voie « de la liberté et de la démocratie ».

« Je suis pour tous les Égyptiens. Je n'agirai jamais en défaveur d'un fils de l'Égypte », a-t-il affirmé devant la foule.

Les mouvements d'opposition égyptiens, qui ne voient pas la chose du même oeil, accusent le président de profiter de sa situation pour renforcer son pouvoir et installer les islamistes à la tête du pays. L'opposition l'a même accusé jeudi de s'élever au rang de « nouveau pharaon ».

Vendredi, Mohamed Morsi a déclaré ne pas craindre l'opposition, affirmant qu'elle doit être « réelle et forte » dans la nouvelle Égypte qu'il tente de construire avec ses concitoyens.


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Le président sortant de la Sierra Leone réélu

Le président sortant de la Sierra Leone a facilement été réélu. Il a prêté serment vendredi soir devant le juge en chef du pays, alors que des résidants de la capitale célébraient l'événement bruyamment.

Ernest Bai Koroma a obtenu 58,7 % des voix à l'élection présidentielle du 17 novembre. Son plus proche rival, le leader de l'opposition Julius Maada Bio, un militaire à la retraite, est arrivé deuxième à 37,4 % des voix, selon les résultats annoncés vendredi par la présidente de la commission électorale, Christiana Thorpe.

Le président sortant faisait face à huit adversaires lors de l'élection présidentielle, la troisième en Sierra Leone depuis la fin de la sanglante guerre civile, en 2002.

La guerre civile, qui a duré 11 ans, a détruit l'économie du pays. Les rebelles sont devenus notoirement célèbres pour leur brutalité envers les civils, dont ils avaient l'habitude de couper les mains ou les bras. Les séquelles de la guerre sont toujours bien visibles dans le pays, qui compte notamment des équipes de soccer composées d'amputés.

Ernest Bai Koroma, âgé de 59 ans, a été élu pour la première fois en 2007 en faisant campagne pour le changement. Il estime aujourd'hui avoir amélioré les conditions de vie dans le pays. Ses partisans vantent les nouvelles routes pavées et la réforme de l'assurance-maladie qui permet maintenant de fournir des soins de santé gratuits aux citoyens.

Ses opposants estiment toutefois que peu de progrès ont été faits depuis la fin de la guerre. Ils soulignent notamment le fort taux de mortalité maternelle dans le pays, qui est l'un des plus élevés au monde.


Associated Press


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Un fugitif recherché par le FBI arrêté au Mexique

La police fédérale mexicaine a annoncé avoir arrêté l'un des fugitifs les plus recherchés par le FBI, un homme de Los Angeles accusé de meurtre, d'enlèvement et de viol.

Les autorités californiennes ont confirmé que Joe Luis Saenz, qui aurait environ 37 ans, a été placé en détention dans la ville de Guadalajara tard jeudi. Il a été transporté jusqu'à Los Angeles vendredi.

Selon le FBI, le suspect est accusé des meurtres de deux membres d'un gang rival, à Los Angeles en 1998, ainsi que de l'enlèvement, du viol et du meurtre de sa conjointe, quelques semaines plus tard. Il est soupçonné d'être l'auteur d'un quatrième meurtre, en octobre 2008.

Les autorités offraient une récompense allant jusqu'à 100 000 $ pour toute information qui aurait pu mener à son arrestation.


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Un général congolais aurait fourni des armes aux rebelles

Le président de la République démocratique du Congo a suspendu le chef d'état-major des armées, après la publication d'un rapport de l'ONU qui affirme que le général Gabriel Amisi a supervisé un réseau criminel qui vend des armes aux rebelles de l'est du pays.

La suspension du général Amisi laisse penser que le gouvernement congolais a décidé d'agir pour réformer l'armée, connue pour ses dysfonctionnements et ses divisions.

Cette décision survient alors que le groupe rebelle M23, formé il y a seulement huit mois, poursuit sa progression au-delà de Goma, une capitale régionale de l'est du Congo prise par les rebelles cette semaine.

L'objectif avoué des milices est de s'emparer de la ville Bukavu, capitale de la province du Sd-Kivu.

Soldats déchus

La rébellion est menée par d'anciens membres de l'armée congolaise qui ont fait défection.

Avant leur mutinerie, les commandants rebelles bénéficiaient d'une relation privilégiée avec le gouvernement congolais, malgré les preuves grandissantes de leur implication dans de graves abus contre les civils. Le chef du M23 serait le général Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité.

Des dizaines de milliers de civils fuyant les violences progressaient vendredi sur une section de route de dix kilomètres qui relie Sake à Goma. Le cortège comprenait de nombreux enfants.

Des magistrats, fonctionnaires et journalistes, notamment, ont également été évacués par l'ONU vendredi de certains territoires, par peur qu'ils soient pris pour cibles par les rebelles.

Les discussions se poursuivent

Le président de l'Ouganda agit comme médiateur entre les rebelles et le gouvernement congolais. Vendredi, le chef du M23, « Bishop » Jean-Marie Runiga, était dans la capitale ougandaise pour des discussions, selon un porte-parole des rebelles, Amani Kabasha. Plus tôt cette semaine, le président du Congo, Joseph Kabila, et le président du Rwanda, Paul Kagame, accusé de soutenir les rebelles, se sont rencontrés à Kampala dans une tentative de médiation.

Les deux présidents se sont entendus sur certains principes et en discutent avec le M23, selon le porte-parole des rebelles.


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Mandat d'arrêt de la CPI contre la femme de l'ex-président ivoirien Gbagbo

Written By Unknown on Jumat, 23 November 2012 | 16.05

La Cour pénale internationale (CPI) a rendu public jeudi un mandat d'arrêt contre la femme de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, accusée de crimes contre l'humanité.

La CPI accuse Simone Gbagbo de meurtres, de viols et de persécutions.

Il s'agit de la première femme accusée par cette instance pénale internationale.

Son mari, Laurent Gbagbo, qui fait l'objet d'accusations similaires, est actuellement détenu à La Haye, où siège la CPI. Il avait refusé de céder le pouvoir à son adversaire, Alassane Ouattara, après sa défaite à la présidentielle en 2010, déclenchant plus de six mois d'affrontements qui ont fait près de 3000 morts.

L'ancien président ivoirien a été arrêté en avril 2011.

De son côté, Mme Gbagbo est détenue dans le nord de la Côte d'Ivoire.

Nouveau gouvernement

Par ailleurs, le président Alassane Ouattara a nommé jeudi le gouvernement, qui devra notamment piloter le délicat dossier du transfert possible de Simone Gbagbo vers La Haye et assurer la paix dans le pays après la crise.

Le premier ministre Daniel Kablan Duncan dirigera un cabinet plus léger comptant 28 ministres, contre 35 lors de la dissolution du précédent gouvernement le 14 novembre dernier.


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Gaza tente de se réanimer

Au lendemain de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, les Gazaouis se sont employés à déblayer les décombres des bâtiments détruits par les bombardements israéliens durant l'opération « Pilier de défense ».

Les employés des services électriques se sont déployés dans les rues pour réparer un réseau mis à mal par les bombardements.

Les magasins ont rouvert leur porte jeudi, où les rues étaient pleines.

En revanche, les écoles publiques doivent rouvrir leurs portes samedi.

La journée de jeudi a été décrétée fériée pour célébrer « la victoire » par le gouvernement du Hamas, qui a « invité tous les citoyens à fêter cet événement et à rendre visite aux familles des martyrs et aux blessés ».

Les résidents de Gaza se sont également affairés à réhabiliter les tunnels qui servent à s'approvisionner à partir de l'Égypte en denrées alimentaires, en matériaux de construction, en médicaments et en armes.

L'armée israélienne affirme avoir détruit 140 tunnels.

L'approvisionnement en denrées alimentaires est resté stable durant les bombardements israéliens, mais un manque de médicaments s'est fait sentir.

De leur côté, les agences humanitaires ont repris l'approvisionnement des populations en denrées alimentaires.

Selon les travailleurs palestiniens, Israël a détruit plus de deux-tiers des tunnels depuis 2007.

« Notre travail est d'apporter aux enfants et aux familles de Gaza du riz, du chocolat et une manière de survivre », a indiqué Hussein Seida, un Gazaoui de 21 ans.


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Le président égyptien élargit ses pouvoirs: l'opposition fulmine

Le président égyptien a adopté jeudi des amendements constitutionnels qui lui attribuent plus de pouvoirs et a limogé le procureur général qui lui avait permis de conserver son poste en octobre.

L'opposition et plusieurs citoyens se sont empressés de dénoncer sévèrement les changements proposés. Des manifestations d'opposants et de partisans au président Morsi se sont côtoyées jeudi soir dans la capitale.

Mohamed Morsi a décrété que toutes les décisions qu'il a prises depuis son arrivée au pouvoir, en juin, jusqu'à l'adoption d'une nouvelle Constitution, ne pourraient faire l'objet d'un appel devant la justice.

M. Morsi a également accordé l'immunité à la commission chargée de rédiger une nouvelle Constitution, pour empêcher qu'elle soit dissoute à la suite d'une décision de justice. Il a accordé la même protection à la chambre haute du Parlement. Ces institutions sont dirigées par des alliés islamistes du président égyptien, lui-même issu des Frères musulmans.

Le président a également limogé jeudi le procureur général Abdel-Maguid Mahmoud, qui occupait ce poste depuis 2006. Ce dernier avait acquitté des personnalités du régime déchu d'Hosni Moubarak accusées d'avoir orchestré une violente répression contre les manifestants l'année dernière.

Mohamed Morsi a par ailleurs réclamé un nouveau procès contre d'anciens dirigeants du régime d'Hosni Moubarak liés aux affrontements meurtriers dans lesquels des manifestants avaient été tués l'an dernier, lors du soulèvement qui avait conduit à la démission de l'ancien président.

L'opposition fulmine

Des groupes d'opposition n'ont pas tardé à réagir à ses annonces et appelé à des manifestations nationales de protestation, samedi prochain, jour où des marches étaient déjà organisées pour rendre hommage à ceux qui ont perdu la vie lors de révolution de 2011.

Certains n'ont toutefois pas attendu à samedi pour agir. Des opposants au président sont descendus dans les rues du Caire jeudi soir, mais ils ont rencontré une manifestation en soutien à Mohamed Morsi.

Lors d'une conférence de presse conjointe, les opposants, menés par le syndicat des avocats, ont accusé le président Morsi « de monopoliser les trois branches » du pouvoir et de mettre à mal « l'indépendance de la justice ».

L'opposant Mohamed ElBaradei a estimé que les mesures affectent toutes les forces politiques du pays.

D'autres craignent que le mouvement pro-démocratie qui a montré la porte au régime de Hosni Mobarak en 2011 soit acculé au pied du mur par le gouvernement islamiste, qui s'approprie lentement tous les pouvoirs.

Le président Morsi disposait déjà de tous les pouvoirs exécutifs et législatifs.

Dans les rues toutefois, des partisans du président exprimaient leur joie. Ils estiment que les mesures prises permettront de traduire en justice les dirigeants corrompus et de rendre justice à ceux qui ont lutté pour faire tomber le précédent régime.


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La Cour suprême du Brésil dirigée par un Noir

La Cour suprême du Brésil est maintenant dirigée par un Noir, pour la première fois de son histoire.

Joaquim Barbosa a prêté serment jeudi. En 2003, il était devenu le premier Noir à siéger à la Cour suprême du Brésil, un pays dont plus de la moitié des 192 millions d'habitants s'identifient comme étant d'origine africaine.

Le juge Barbosa, âgé de 58 ans, a été élu en octobre comme président de la Cour suprême, pour un mandat de deux ans. Son élection était gagnée d'avance puisque la présidence de la cour est toujours attribuée au juge qui y siège depuis le plus longtemps.

Au cours des dernières semaines, Joaquim Barbosa a acquis une réputation nationale et internationale en présidant un important procès pour corruption impliquant de hauts responsables politiques. La cour a reconnu la culpabilité de 25 personnes, dont l'ex-chef de cabinet de l'ancien président brésilien Luis Inacio Lula da Silva.

La présidente Dilma Rousseff, les membres de son cabinet, les gouverneurs des États, les leaders du Congrès et plusieurs personnalités sportives et artistiques ont assisté à la prestation de serment du juge Barbosa jeudi à Brasilia.

« Le multiculturalisme qui caractérise le peuple brésilien est bien évident ici aujourd'hui, alors que Joaquim Barbosa prend la présidence du plus haut tribunal du pays », a déclaré Ophir Cavalcante, président du Barreau brésilien, lors d'un discours durant la cérémonie d'investiture.

L'élection de Joaquim Barbosa à la tête de la cour « a un impact symbolique puissant pour les Noirs du Brésil », a estimé Valter Silveiro, coordonnateur du Centre d'études afro-brésiliennes de l'université de San Carlos.

« La nouvelle génération de Noirs aura une chance que ma génération n'a jamais eue: voir un homme noir présider l'une des trois branches du gouvernement. »


Associated Press


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Israël et le Hamas acceptent une trêve

Written By Unknown on Kamis, 22 November 2012 | 16.05

Israël et le Hamas s'entendent sur une trêve. Elle est entrée en vigueur mercredi à 19 h GMT.

Juste après l'entrée en vigueur de la trêve, des célébrations ont eu lieu dans l'enclave palestinienne.

Des tirs d'armes automatiques, des pétards et des chants de « Allah akbar (Dieu est le plus grand), la résistance a triomphé » ont retenti à travers les rues de Gaza.

L'armée israélienne a, pour sa part, estimé avoir « rempli les objectifs qu'elle s'était fixés dans le cadre de l'opération Pilier de défense et infligé des dégâts considérables au Hamas et à ses capacités militaires », selon un communiqué de l'armée.

Elle a affirmé avoir « endommagé et détruit des éléments importants des capacités stratégiques du Hamas ».

L'accord a été annoncé au Caire par la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohammed Kamel Amr.

« Protocole d'accord pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza »1: (laissé blanc dans le document original)

a/ Israël devra cesser toutes les hostilités dans la bande de Gaza sur terre, dans les airs et sur la mer, y compris les incursions et opérations ciblées visant des individus.

b/ Toutes les factions palestiniennes devront cesser toutes les hostilités à partir de la bande de Gaza visant Israël, y compris les attaques de roquettes et toutes celles lancées tout au long de la frontière.

c/ L'ouverture des points de passage, les opérations facilitant les déplacements de personnes ainsi que les transferts de produits, la suspension des restrictions aux déplacements des habitants ainsi que la suspension des opérations prenant pour cible les riverains des zones frontalières ainsi que les procédures de mise en oeuvre doivent être traités dans un délai de 24 heures après le début du cessez-le-feu.

d/ D'autres questions seront traitées à la demande.

2: Mécanismes de mise en oeuvre:

a/ Fixation de l'heure H à laquelle entrera en vigueur l'accord de cessez-le-feu.

b/ L'Égypte recevra des assurances de chacune des parties sur leur engagement concernant ce qui a été convenu.

c/ Chaque partie s'engagera à s'abstenir de toute action susceptible de mettre à mal cet accord. L'Égypte, en sa qualité de garant de cet accord, devra être tenue informée de toute information en vue de la suite à envisager.

Le texte a été diffusé par la présidence égyptienne.

Dans une conférence conjointe au Caire, Khaled Mechaal, le chef du Bureau politique du Hamas, et Ramadan Chellah, le chef du Djihad islamique, ont considéré que la signature de la trêve est « une victoire pour la résistance [les branches armées du Hamas et du Djihad islamique ndlr] », car, selon eux, les Israéliens ont accepté les conditions des factions palestiniennes.

Profitant de la signature de la trêve, M. Mechaal a adressé un message au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, lui signifiant que « la résistance est le seul choix » et l'a invité à aplanir leur contentieux.

Le Hamas, qui gouverne Gaza depuis sa victoire aux élections législatives de 2006, a chassé de la bande de Gaza les membres de l'Autorité palestinienne lors de violents affrontements en 2007.

Depuis, en dépit de quelques tentatives de rapprochements, les liens sont coupés entre les deux factions palestiniennes.

L'autorité palestinienne gouverne en Cisjordanie et le Hamas la bande de Gaza.

Le chef du Bureau politique du Hamas a indiqué que les factions palestiniennes tiendront leurs engagements. Il a toutefois précisé que si Israël brisait l'accord, les factions riposteraient.

« Si vous recommencez, nous recommencerons », a-t-il déclaré.

Le rôle de l'Iran

Par ailleurs, M. Mechaal a remercié l'Iran pour avoir armé et financé les groupes palestiniens dans la bande de Gaza, et ce malgré leurs divergences au sujet de la crise syrienne.

Lors de la conférence de presse confirmant l'entrée en vigueur de la trêve, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a indiqué qu' « Israël ne peut pas regarder passivement ses ennemis se doter d'armes de terreur ».

Il a affirmé qu'il avait convenu avec le président américain de travailler contre « la contrebande d'armes à destination d'organisations terroristes, la plupart de ces armes venant d'Iran », a-t-il déclaré.

De son côté, l'Iran a confirmé qu'il apportait une aide « militaire » au Hamas.

« Nous sommes fiers de défendre le peuple de Palestine et le Hamas, (...) nous sommes fiers que notre aide a été de nature à la fois financière et militaire », a déclaré Ali Larijani, le président du Parlement iranien.

Après avoir parlé au président des États-Unis, Barack Obama, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a accepté de « donner une chance » à la proposition égyptienne. De son côté, le président Obama a salué le geste du premier ministre Nétanyahou.

Hillary Clinton, qui est au Caire en provenance de Cisjordanie, où elle s'est entretenue, plus tôt, avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a remercié le président Mohamed Morsi pour son rôle dans cette médiation.

Lire notre article sur le bilan de l'opération « Pilier de défense » et des tirs de roquettes palestiniens

La guerre à Gaza en 7 questions. Le journaliste Jean-François Lépine répond aux questions d'internautes.


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Israël-bande de Gaza : une semaine sanglante

À quelques heures de l'entrée en vigueur de la trêve, 18 Palestiniens, dont un enfant, ont été tués mercredi dans les raids et 5 soldats israéliens ont été légèrement blessés par un tir de roquette dans la région d'Eshkol (sud d'Israël).

Au huitième jour de l'opération « Pilier de défense », l'immeuble abritant les bureaux de l'AFP a été visé pour la seconde fois en 24 heures.

L'armée israélienne a indiqué que 122 roquettes avaient été tirées mercredi de la bande de Gaza en direction d'Israël.

Au total, 155 Palestiniens ont été tués dans les frappes aériennes israéliennes, et 5 Israéliens, dont un soldat, ont été victimes de tirs de roquettes dans le sud d'Israël.

1450 bombardements

L'armée israélienne a bombardé 1450 cibles depuis le début « Pilier de défense », le 14 novembre dernier.

Israël affirme avoir « éliminé » 56 militants palestiniens, dont Ahmed al Djaabari, chef de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al Kassam, tué au premier jour de l'offensive.

Les groupes armés palestiniens affirment de leur côté avoir tiré plus de 1000 roquettes en direction du territoire israélien, dont quelques-unes ont atteint la région de Tel-Aviv et Jérusalem. Une première depuis le début du conflit.

Affrontements en Cisjordanie

Par ailleurs, des affrontements ont opposé mercredi en plusieurs endroits de Cisjordanie l'armée israélienne à des Palestiniens qui manifestaient en solidarité avec leurs compatriotes de la bande de Gaza.

Deux Palestiniens ont été blessés par balle près de la prison militaire d'Ofer, près de Ramallah, selon deux membres du personnel médical.

Les trois principales villes de Cisjordanie (Ramallah, Hebron et Naplouse) ont été le théâtre de manifestations, où de jeunes Palestiniens lançaient des pierres en direction des soldats israéliens. Ces derniers ont fait usage de gaz lacrymogènes, de grenades incapacitantes, de balles en caoutchouc et de balles réelles.


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Le Soudan dit avoir déjoué un complot contre la sécurité du pays

Les services de renseignement soudanais ont indiqué jeudi avoir déjoué « un complot » contre la sécurité du pays et avoir arrêté plusieurs personnalités issues « de l'armée et de la société civile », sans révéler leur identité.

« Ce complot est dirigé par des responsables de partis d'opposition, [...] qui avait pour but de provoquer des troubles de l'ordre public », a déclaré le Centre des médias du pays, qui est proche de l'appareil de sécurité.

Un témoin a affirmé avoir vu des chars et des blindés transportant des militaires et de l'équipement vers 23 h GMT sur l'avenue Obeid Khatim, dans la capitale Khartoum.

Cette avenue est un grand axe reliant les aéroports militaire et civil de Khartoum aux bâtiments du gouvernement dans le centre-ville.

Selon l'agence Reuters, la situation semblait toutefois normale au ministère de la Défense et au siège des services de renseignement.

L'opposition au président Omar Hassan al Bachir, qui dirige le Soudan depuis un coup d'État mené en 1989, a appelé à plusieurs manifestations à la suite d'une crise économique liée à l'indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011, mais reste presque inexistante.

Le Soudan a perdu une bonne partie des réserves de pétrole brut à la suite de la sécession du Soudan du Sud, proclamée après des décennies de conflits entre les deux entités politiques. Le Soudan du Sud a en effet hérité des trois quarts des ressources.

Le Soudan et le Soudan du Sud sont parvenus à un accord fin septembre sur la sécurité à leur frontière commune, permettant une éventuelle reprise de l'acheminement du pétrole du Soudan du Sud vers le Soudan, qui détient les infrastructures pour l'exportation.

Les pays se sont entendus sur la création d'une zone tampon démilitarisée de 10 km le long de la frontière afin d'éviter toute reprise des affrontements.

Malgré cette entente, d'autres litiges demeurent, notamment sur le bornage de la frontière entre les deux pays, qui s'étend sur 1800 km. De plus, certaines zones riches en pétrole sont encore revendiquées par les deux parties, notamment la région d'Abyei.


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France : crise ouverte à l'UMP

Le perdant de l'élection à la présidence de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), François Fillon, remet en cause la victoire de son adversaire Jean-François Copé, alors qu'il l'avait consentie deux jours auparavant.

Trois députés proches de François Fillon ont ainsi affirmé mercredi que les votes des militants UMP de Nouvelle-Calédonie, Mayotte et Wallis et Futuna, des territoires français dans le Pacifique et l'océan Indien, avaient été oubliés dans le comptage.

Selon eux, François Fillon est en fait le réel vainqueur du scrutin de dimanche, avec 26 voix d'avance sur M. Copé. « Dans le calcul final, 1304 militants ont été privés de leur choix », estime le député Eric Ciotti.

Cependant, le président de la commission chargée du scrutin (Cocoe), Philippe Gélard, a indiqué qu'il était impossible de revenir sur les résultats du vote de 180 000 militants.

Par ailleurs, M. Fillon, appuyé par quelque 134 parlementaires et ex-ministres, a demandé à l'ancien ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, fondateur de l'UMP, d'assurer « de façon transitoire » la direction du parti afin de « sortir de l'impasse ».

« C'est l'existence même de l'UMP qui est en jeu. » — Alain Juppé

Pour sa part, Jean-François Copé considère que les jeux sont faits. « Il y a eu des résultats proclamés par la commission électorale et voilà que sortent de nulle part de nouvelles allégations », a déclaré M. Copé.


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Intensifications des raids sur Gaza

Written By Unknown on Rabu, 21 November 2012 | 16.05

L'armée israélienne a intensifié ses raids dans la bande de Gaza mardi.

Dans la soirée, une frappe a touché un bâtiment abritant les bureaux de l'Agence France presse.

Au total, l'aviation israélienne a bombardé une centaine de cibles sans pour autant réussir à mettre un terme aux tirs de roquettes.

Selon la police israélienne, 150 roquettes ont été tirées mardi en direction d'Israël, mais la plupart ont été interceptés par le dispositif « Dôme de fer ».

Au total, 26 Palestiniens ont été tués mardi. Ce qui porte le nombre de victimes palestiniennes depuis le début de l'opération Pillier de défense à 135.

Du côté israélien, un soldat et un civil travaillant pour l'armée ont été tués par des roquettes palestiniennes. Au total cinq Israéliens ont été tués.

Plus tôt, l'armée israélienne a ordonné aux Gazaouis d'évacuer immédiatement leurs domiciles pour se rendre dans le centre-ville. Les tracts portant cette directive ont été largués par l'aviation israélienne mardi sur plusieurs quartiers de Gaza.

Les tracts indiquent les routes à prendre sur un dessin accompagnant le texte en arabe. Le message ne précise pas quelles sont les raisons de la demande d'évacuation, mais il garantit la sécurité à tous ceux qui s'y plieront.

Le message signalait que des bombardements beaucoup plus massifs sont à prévoir dans la journée.

Notre envoyé spécial à Gaza, Jean-François Bélanger, explique que presque la moitié de Gaza est concernée par l'avis. La panique s'est installée parmi les Gazaouis.

Dans le même temps, Israël a annoncé qu'il suspendait provisoirement tout projet d'opération terrestre dans la bande de Gaza.

En attendant, les bombardements se poursuivent ainsi que les discussions diplomatiques.

En marge des pourparlers, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou assure qu'Israël a « une main tendue vers la paix », mais une autre main qui tient « solidement et fermement l'épée ».


Septième jour de violences

Parmi les victimes palestiniennes mardi se trouvent deux journalistes de la télévision Al-Aqsa et un journaliste de la chaîne Al-Quds. Ils ont été tués par un raid alors qu'ils circulaient à bord d'une voiture.

Par ailleurs, six Palestiniens soupçonnés d'être des collaborateurs israéliens ont été exécutés sommairement mardi, à Gaza. L'aile militaire du Hamas a revendiqué les exécutions dans des messages épinglés sur les cadavres.

Plus tôt dans la journée, une roquette a été lancée vers Jérusalem, sans atteindre la ville. L'attaque, revendiquée par la branche armée du Hamas à Gaza, n'a fait aucune victime.

Par ailleurs, une frappe aérienne israélienne a détruit le siège de la Banque nationale islamique dans la ville de Gaza, faisant sept blessés, selon les services d'urgences palestiniens.

Cette banque avait été mise en place par le Hamas après que les investisseurs étrangers, de peur d'être accusés de financer le terrorisme international, eurent cessé de commercer avec les militants du Hamas.


16.05 | 0 komentar | Read More

La signature du cessez-le-feu entre le Hamas et Israël est reportée

Alors que tout le monde attendait la signature d'un cessez-le-feu dans la soirée, un responsable du Hamas a déclaré que l'annonce était reportée à mercredi.

« La trêve est retardée parce que nous attendons la réponse de la partie israélienne », a déclaré Ezzat al Richk, un membre du bureau politique du Hamas.

Al-Arabiya a obtenu le projet d'accord contenant les demandes des deux parties, qui fait l'objet d'intenses tractations. Voici les demandes des belligérants :

Le Hamas exige d'Israël :
1-l'arrêt des assassinats ciblés
2-l'arrêt des intrusions dans la bande de Gaza
3-la levée du blocus (revenir à l'accord de 2005)
4-la levée des restrictions contre les pêcheurs gazaouis
5-le passage de Rafah est du ressort du Hamas et de l'Égypte

Israël exige du Hamas :

1-l'arrêt des tirs de roquettes
2-l'arrêt des attaques contre les cibles israéliennes

Quelques chiffres sur la bande de GazaLa bande de Gaza est l'un des territoires au monde où la densité de la population est la plus élevée. Sur une superficie de 360 kilomètres carrés vivent plus de 1,5 million d'habitants, soit plus de 4500 personnes par kilomètre carré.
  • Le taux de chômage est de 34 %
  • 80 % de la population dépend de l'aide alimentaire
  • Un seul camion avec des produits destinés à l'exportation était autorisé à sortir de Gaza en 2011
  • Israël a imposé des restrictions de sorte que 35 % des terres cultivables et 85 % des eaux pour la pêche sont partiellement ou totalement inaccessibles
  • En raison de la surpopulation, 85 % des écoles offrent un « double service » - un le matin, l'autre l'après-midi - aux élèves
Sources : le Bureau pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens de l'ONU (rapport de juin 2012)

Plus tôt, mardi, le président égyptien Mohamed Morsi a déclaré que « la grotesque agression israélienne va cesser aujourd'hui », mais sa déclaration a été démentie dans les faits.

Par ailleurs, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton est arrivée à Tel-Aviv dans la soirée, où elle a rencontré le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou.

Lors d'un bref point de presse, elle a renouvellé l'appui des États-Unis au « droit d'Israël de se défendre ».

« L'engagement américain pour la sécurité d'Israël est fort comme un roc et inébranlable. C'est pourquoi je pense qu'il est essentiel (d'obtenir) une désescalade de la situation à Gaza », a affirmé Mme Clinton.

Elle a également indiqué qu'elle allait travailler avec le premier ministre israélien et les dirigeants de la région pour « une paix durable ».

Le président américain a décidé de dépêcher sa secrétaire d'État dans la région pour « souligner l'intérêt américain pour une solution pacifique qui protège et augmente la sécurité d'Israël et la sécurité régionale ».

Le ministre des Affaires étrangères du Canada, John Baird, a de son côté réitéré son appui inconditionnel à l'État d'Israël, estimant que les tirs de roquettes du Hamas sont de « méprisables actes terroristes qui ciblent des civils ».

Au Caire, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé toutes les parties « à cesser le feu immédiatement », précisant que « toute nouvelle escalade mettrait toute la région en péril ». Ban Ki-moon a par ailleurs rencontré le chef du gouvernement israélien mardi.

« Tout le monde réalise que M. Nétanyahou en déclenchant cette opération militaire, met tout le Moyen-Orient en danger de nouvelles guerres. » — Leïla Shahid, représentante de l'Autorité palestinienne auprès de l'Union européenne

Mme Clinton et M. Ban ne sont pas les seuls à se rendre dans la région pour offrir leur soutien et demander aux deux parties de mettre « immédiatement » un terme aux hostilités.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, est à Gaza mardi « pour faire comprendre » et « faire sentir aux habitants de Gaza qu'ils ne sont absolument pas seuls ».

Pas de déclaration unanime à l'ONU

Après des heures de rencontres à huis clos aux Nations unies, les ambassadeurs de l'ONU ont annoncé que le Conseil de sécurité tiendra un débat sur la crise dans la bande de Gaza mercredi après-midi, si aucun cessez-le-feu n'a été conclu d'ici là.

Cette déclaration est survenue après que les États-Unis eurent bloqué l'adoption à l'ONU d'un texte condamnant l'escalade du conflit entre Israël et les Palestiniens.

L'adoption de cette résolution devait être unanime. Or, Washington l'a rejetée parce qu'elle ne « traitait pas de la racine du problème ». Les États-unis déplorait aussi que la déclaration ne demandait pas l'arrêt total et immédiat des tirs de roquettes de Gaza sur Israël.


16.05 | 0 komentar | Read More
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