Diberdayakan oleh Blogger.

Popular Posts Today

Bangladesh: l'industrie canadienne fait son examen de conscience

Written By Unknown on Senin, 29 April 2013 | 16.05

Alors que les opérations de recherche dans les décombres de l'immeuble qui s'est effondré au Bangladesh ont été suspendues lundi, les autorités ayant perdu tout espoir de trouver des survivants, l'industrie canadienne du commerce du détail se réunit pour réfléchir aux conditions de travail auxquelles sont soumis ses ouvriers.

L'immeuble, qui s'est effondré mercredi à Savar, en banlieue de Dacca, abritait des ateliers de confection textile qui fournissent des détaillants étrangers, souvent occidentaux. Le bilan s'établit maintenant à 381 morts et 900 disparus, dont une majorité de femmes.

Au Canada, le Conseil canadien du commerce de détail rencontrera d'urgence, ce lundi, le détaillant Loblaws, dont certains produits étaient fabriqués dans l'immeuble effondré, et d'autres entreprises de détail.

L'industrie tentera de trouver des solutions pour s'assurer d'obtenir de meilleures conditions pour ses travailleurs d'outremer. Même si, en principe, elle signe déjà des ententes avec les fournisseurs afin de réglementer les conditions de travail de base.

« Vous pouvez demander à quelqu'un de ne pas faire de mauvaises choses, mais ça ne veut pas dire qu'il ne fera rien de mal », estime Chris MacDonald, professeur d'éthique en affaires à l'Université Ryerson, à Toronto.

De plus, les ententes signées avec les fournisseurs comprennent rarement l'état des bâtiments dans lesquels sont installés les ateliers. Au Bangladesh, les propriétaires d'entreprises ont obligé leurs employés à rentrer au travail, même si des fissures avaient été signalées sur l'édifice et que la police avait donné l'ordre d'évacuer. L'immeuble s'est effondré quelques heures plus tard.

Selon M. MacDonald toutefois, la rencontre d'urgence convoquée au Canada démontre que l'industrie prend le drame survenu au Bangladesh au sérieux.

Dimanche, les autorités ont arrêté le propriétaire de l'immeuble alors qu'il tentait de quitter le pays. Le gouvernement a promis qu'il sera jugé. Deux ingénieurs et des trois propriétaires d'ateliers ont aussi été arrêtés au cours de la fin de semaine.

Avec les informations de Lyne-Françoise Pelletier


16.05 | 0 komentar | Read More

Les derniers Sud-Coréens quittent Kaesong lundi

La Corée du Sud se prépare à faire sortir les derniers citoyens de son pays d'un site industriel de la Corée du Nord et vider entièrement le complexe pour la première fois depuis son ouverture, en 2004.

Le retrait des 50 Sud-Coréens toujours sur place soulèverait d'importantes questions sur l'avenir du site du complexe de Kaesong, le dernier symbole d'un rapprochement intercoréen. 

Les opérations à Kaesong sont suspendues depuis le début d'avril, lorsque la Corée du Nord a empêché les gestionnaires et les camions d'approvisionnement sud-coréens d'entrer sur le site et fait sortir ses 53 000 ouvriers, au coeur de tensions avec Séoul et Washington.

Le gouvernement sud-coréen a commencé à retirer ses citoyens de Kaesong la semaine dernière, après que Pyongyang eut rejeté sa proposition de dialogue pour la réouverture du site.

Le ministère de l'Unification de Séoul a dit attendre l'approbation de la Corée du Nord pour permettre aux Sud-Coréens toujours sur place de quitter Kaesong lundi.

Les tensions entre les deux Corées continuent de grimper depuis la décision de la communauté internationale d'imposer des sanctions à Pyongyang, après un essai nucléaire réalisé en février dernier.

The Associated Press

La Presse Canadienne


16.05 | 0 komentar | Read More

Nouvelles mesures d'austérité en Grèce

Le parlement grec a adopté, dimanche, une loi sur de nouvelles mesures d'austérité budgétaire dont l'objectif est la réforme en profondeur de l'administration publique.

L'adoption de cette loi était une condition au déblocage de près de 12 milliards de dollars d'aide du FMI et de la zone euro à la Grèce. Des délégués de la zone euro doivent se réunir lundi, pour organiser le versement d'une première tranche de 3,5 milliards de dollars.

Cette somme permettra à l'état grec de payer le salaire des fonctionnaires et de rembourser des obligations d'ici la fin du mois de mai, toujours afin d'éviter la faillite de la Grèce.

La loi prévoit notamment la restructuration du secteur public et le congédiement de 15 000 fonctionnaires, en facilitant les mises à pied pour des motifs disciplinaires, d'ici la fin de 2014.

La confédération des fonctionnaires a dénoncé la destruction du secteur public et la procédure d'urgence décidée par le gouvernement pour adopter la loi.


16.05 | 0 komentar | Read More

Irak : plus de 200 morts dans les violences des derniers jours

Written By Unknown on Sabtu, 27 April 2013 | 16.05

Le feuilleton de la violence se poursuit en Irak. Un attentat à la bombe a fait 5  morts et 22 blessés en mi-journée vendredi à Bagdad. Cela porte à 200 morts le bilan de quatre jours de violences, notamment confessionnelles.

Les victimes du dernier attentat sortaient de la mosquée au terme de la prière du vendredi, rapportent des responsables, cités par l'Agence France-Presse.

Des affrontements et des attaques, après un assaut mardi des forces de sécurité contre un camp de protestataires sunnites, ont également fait 300 blessés.

Il s'agit des troubles les plus meurtriers liés aux manifestations hostiles au gouvernement de Nouri Al-Maliki, lancées fin décembre dans les régions à majorité sunnite de ce pays majoritairement chiite.

Depuis quatre mois, des protestataires sunnites réclament le départ de M. Al-Maliki, accusé d'accaparer le pouvoir et de marginaliser leur minorité.

Le premier ministre Al-Maliki a mis en garde jeudi contre les tentatives de raviver « la guerre civile confessionnelle » dans le pays.

La situation inquiète l'émissaire de l'ONU, Martin Kobler, qui a averti que l'Irak était à un « tournant ».

Il s'est adressé notamment aux dirigeants religieux et politiques qui ne « doivent pas laisser la colère l'emporter sur la paix et doivent faire preuve de sagesse », a-t-il dit dans un communiqué.

L'Irak, où les chiites sont majoritaires (environ 60 %), est formé de multiples ethnies et confessions et a déjà payé un lourd tribut lors d'affrontements sectaires en 2006 et 2007, après l'invasion en 2003 du pays par les troupes américaines qui s'en sont retirées fin 2011.


16.05 | 0 komentar | Read More

Mali : doute sur la tenue d'élections à la date annoncée

Hormis le gouvernement malien, personne ne semble croire à la tenue d'élections présidentielles en juillet, comme affirmé à plusieurs reprises par les autorités maliennes. 

Le doute est exprimé au sein même des institutions qui sont chargées d'organiser et de superviser ces élections.

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Mamadou Diamoutani, a affirmé que le 7 juillet, date avancée, mais non officialisée par le gouvernement, « est une date difficile à tenir ».

Il souligne qu'il existe des « préalables » à satisfaire, citant notamment l'établissement des listes électorales. Or, le délégué général aux élections (DGE), le général Siaka Sangaré, a indiqué qu'il ne disposait pas des données qui lui permettraient d'établir ces listes.

Par ailleurs, la domination durant près d'un an de la moitié nord du pays par les groupes islamistes a provoqué la fuite de plus de 400 000 personnes à l'étranger ou dans d'autres régions du pays.

Le vote de ces réfugiés constitue donc un défi difficile à relever. Voteront-ils à l'étranger ou dans les régions où ils se trouvent ? Les autorités n'ont pas encore fourni de réponse.

Autre défi : le gouvernement pourra-t-il organiser les élections sur l'ensemble du territoire? Rien n'est moins sûr, car même si les groupes armés ont fui les grandes villes du nord après l'offensive militaire française, ils ont toujours la capacité d'agir à Gao et à Tombouctou comme ils l'ont déjà démontré.

De son côté, l'envoyé spécial des Nations unies pour le Sahel, Romano Prodi, juge également qu'il sera difficile de tenir des élections à la date annoncée.

Un obstacle nommé MNLA

L'autre écueil auquel est confronté le gouvernement malien est la présence du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) dans certaines zones du pays, notamment la ville de Kidal.

Le mouvement séparatiste touareg a indiqué qu'il était exclu d'organiser des élections avant l'instauration d'un dialogue avec Bamako.

Le MNLA dit qu'il ne laissera pas l'armée malienne reprendre le contrôle du nord sans accord préalable avec le gouvernement.

« Si on n'est pas écoutés, si on veut coûte que coûte nous mettre à la merci du Mali, sans accord, sans rien, nous on apprend, on apprend à faire la guerre! La France sait qu'on ne va pas accepter de se désarmer sans qu'il y ait un consensus entre nous et le gouvernement du Mali », a déclaré sur les ondes de RFI, Mahamadou Djeri Maïga, le vice-président du mouvement.


16.05 | 0 komentar | Read More

Effondrement au Bangladesh: deux patrons arrêtés

Les autorités du Bangladesh ont procédé samedi à l'arrestation de deux patrons d'ateliers de confection installés dans l'immeuble qui s'est effondré mercredi, entraînant plus de 300 ouvriers dans la mort.

Bazlus Samad, président des ateliers New Wave Buttons et New Wave Style, ainsi que Mahmadur Rahaman Tapash, directeur général de l'un des ateliers, sont soupçonnés de négligence ayant causé la mort.

Deux ingénieurs impliqués dans la construction ont aussi été appréhendés samedi.

Le propriétaire de l'immeuble, quant à lui, est toujours en fuite.

Peu après l'effondrement de l'immeuble qui abritait des ateliers de confection, le gouvernement avait révélé que les responsables de l'immeuble avaient obligé les ouvriers à retourner au travail même si des fissures étaient apparues sur les murs la veille du drame. La police avait donné un ordre d'évacuation.

Le patron de New Wave Style aurait pris la décision de poursuivre le travail même si un ingénieur lui aurait déconseillé de permettre aux employés de retourner sur les lieux. L'immeuble de huit niveaux s'est effondré quelques heures plus tard, alors que 3000 personnes se trouvaient à l'intérieur.

Le premier ministre, Sheikh Hasina, avait promis que les responsables de la tragédie seraient traduits en justice.

« Ceux qui sont impliqués, en particulier le propriétaire qui a forcé les ouvriers à travailler là, doivent être punis. Où qu'il soit, il sera retrouvé et présenté à la justice », avait affirmé M. Hasina.

Bilan en hausse

Samedi matin, le bilan s'établissait à 332 morts.

Des dizaines de corps ont été découverts dans les décombres, mais les sauveteurs ont aussi dégagé sept survivants, qui étaient coincés dans les ruines depuis près de 70 heures.

Les équipes de secours ont localisé 15 travailleurs, qu'ils essaient toujours de dégager. Ils ont pu leur faire parvenir des vivres, de l'eau et de l'oxygène.

Pendant que les sauveteurs travaillent d'arrache-pied, des milliers de travailleurs bangladais sont descendus dans les rues de Savar pour exprimer leur colère. La journée de samedi a été décrétée fériée et les syndicats ont appelé à la manifestation­.


16.05 | 0 komentar | Read More

Un Américain subira un procès en Corée du Nord

Un Américain d'origine coréenne détenu en Corée du Nord et accusé de « crimes contre l'État » sera bientôt jugé, ont annoncé les autorités.

Kenneth Bae, qui est identifié par le gouvernement par son nom sud-coréen, Pae Jun-Ho, est soupçonné d'avoir tenté de renverser le régime nord-coréen.

Il a été arrêté en novembre dernier alors qu'il participait à un voyage organisé dans la zone économique spéciale de Rason, située près des frontières chinoise et russe.

L'agence de presse officielle nord-coréenne rapporte que le touriste a reconnu avoir « commis des crimes » contre le régime de Pyongyang. Il aurait notamment admis avoir « entretenu de l'animosité » envers le pays, lors d'interrogatoires policiers.

Le gouvernement assure disposer de toutes les preuves nécessaires pour le traduire en justice. Les chefs d'accusations exactes qui pèsent contre lui, ainsi que la date prévue du procès, n'ont pas été dévoilés.

Kenneth Bae est le sixième Américain à être détenu en Corée du Nord depuis 2009. Les autres ont tous été libérés après d'intenses négociations diplomatiques. Certains experts croient que Kenneth Bae pourrait quant à lui être condamné, pour servir d'exemple afin de prouver la détermination de Pyongyang.

Qui est Kenneth Bae?

On sait peu de choses sur Kenneth Bae. Certaines de ses connaissances ont toutefois affirmé qu'il était un missionnaire chrétien basé en Chine et se rendait souvent à la frontière nord-coréenne pour venir en aide à des orphelins.

En principe, la Corée du Nord garantit la liberté de religion. Toutefois, les chrétiens sont parfois persécutés par les autorités, leur religion étant perçue comme une agression occidentale envers le régime communiste.

Cette annonce survient dans un contexte de grandes tensions entre la Corée du Nord et son voisin de sud, ainsi que son allié américain.

Depuis l'annonce de sanctionsde la part de la communauté internationale en réaction à son troisième essai nucléaire, Pyongyang menace régulièrement d'attaquer la Corée du Sud et les États-Unis. Elle a aussi fermé l'accès au site industriel intercoréen de Kaesong, situé sur son territoire, mais qui abrite des entreprises manufacturières sud-coréennes.


16.05 | 0 komentar | Read More

Bangladesh : au moins 175 morts dans l'effondrement d'un immeuble

Written By Unknown on Kamis, 25 April 2013 | 16.05

Des secouristes tentaient toujours de localiser des survivants dans les décombres d'un immeuble de huit étages qui s'est effondré mercredi matin à Dacca, la capitale du Bangladesh, faisant au moins 175 victimes.

Les drapeaux étaient en berne jeudi, déclaré jour de deuil national en hommage aux victimes de cet accident, le pire de l'industrie au Bangladesh.

Selon certains survivants, d'importantes fissures étaient apparues dans l'édifice au cours des derniers jours, le tout avait même fait l'objet d'un reportage à la télévision. Les responsables concernés avaient toutefois assuré que l'immeuble était sécuritaire.

Plusieurs personnes étaient toujours coincées dans les décombres, dans la nuit de mercredi à jeudi. Les équipes de secours leur fournissent de l'eau et des lampes de poche.

Munis de découpeuses et de foreuses, les pompiers et des membres de l'armée ont réussi à extraire au moins six personnes en vie au cours de la nuit après avoir fait passer des vivres et de l'oxygène dans des trous improvisés entre les gravats.

« Je leur ai donné des sifflets, de l'eau, des lampes de poche. Je les ai entendus pleurer. Nous ne pouvons pas les laisser derrière nous comme ça » — Abul Khayer, représentant des pompiers.

Une section énorme de l'édifice semble s'être effondrée comme un château de cartes. Des draps colorés ont été attachés aux étages supérieurs, possiblement pour permettre à certaines victimes de signaler leur présence.

Le brigadier-général Mohammed Siddiqul Alam Shikder, porte-parole de la police, a signalé qu'au moins 600 victimes avaient été secourues à la suite de l'effondrement.

Des dizaines d'autres personnes manquent toujours à l'appel.

Les opérations de sauvetage se sont ainsi poursuivies dans les gravats de l'immeuble, qui abritait des fabriques de vêtements pour des bannières comme Benetton, The Children's Place, mais également pour la collection Joe Fresh, en vente chez Loblaws.

« Nous sommes extrêmement attristés d'apprendre l'effondrement d'un immeuble au Bangladesh, et nous offrons nos condoléances à ceux qui ont été affectés par cette tragédie », a écrit dans un courriel Julija Hunter, porte-parole de la chaîne d'alimentation, ajoutant « travailler avec notre fournisseur pour voir comment nous pourrions leur venir en aide à ce moment-ci. »

Certains travailleurs avaient hésité à pénétrer dans l'établissement, mercredi matin, en constatant les lézardes qui s'étaient formées la veille.

Abdur Rahim, qui travaillait au cinquième étage, a affirmé qu'un gérant lui avait assuré que les installations étaient sécuritaires. Les travailleurs ont donc pénétré à l'intérieur.

« Après environ une heure, l'immeuble s'est soudainement effondré » — Abdur Rahim, qui travaillait au 5e étage du bâtiment qui s'est effondré

Le ministre des Affaires intérieures, Muhiuddin Khan Alamgir, s'est rendu sur place afin de constater les dégâts. Il a déclaré aux journalistes que l'édifice ne respectait pas les normes du bâtiment et que les responsables seraient punis.

La catastrophe s'est produite à Savar, en banlieue de Dacca.

En novembre 2012, un incendie dans une usine textile fournissant notamment la chaîne américaine Walmart avait fait 111 morts à la périphérie de Dacca. Selon des ouvriers, leurs responsables leur avaient demandé de rester à leur poste en affirmant qu'il ne s'agissait que d'un exercice d'alerte incendie.

Selon l'Association des fabricants et exportateurs de textile au Bangladesh (BGMEA), les ateliers de confection situés dans l'immeuble employaient plus de 2600 ouvriers.


16.05 | 0 komentar | Read More

Le Canada demande à l'ONU de démettreun de ses représentants

Le gouvernement canadien a demandé mercredi au Conseil des droits de l'homme de l'ONU de démettre le rapporteur spécial pour les droits de l'homme dans les territoires palestiniens, Richard Falk.

Ottawa reproche au diplomate des « propos antisémites » rapportés dans un article où il faisait le lien entre les attentats de Boston et la politique américaine vis-à-vis d'Israël.

« Une fois de plus, un représentant des Nations unies, M. Richard Falk, a craché des propos antisémites mesquins, cette fois-ci pour rejeter le blâme des attentats de Boston sur le président [Barack] Obama et l'État d'Israël », a déclaré le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, par voie de communiqué.

Dans la foulée de l'attentat du marathon de Boston, la revue Foreign Policy a publié dans son édition Internet un article de M. Falk, dans lequel il a notamment écrit que tant qu'Israël « a l'oreille complaisante de la classe politique américaine, ceux qui souhaitent la paix et la justice dans le monde ne seront pas rassurés ».

L'ancien professeur américain de droit international reprochait également au président Obama d'avoir d'abord « reculé » face à Israël, par rapport aux promesses qu'il avait fait naître dans le monde musulman après son discours du Caire en 2009, avant de « succomber » aux pressions de « son dirigeant agressif, Bibi Nétanyahou ».

« Cette habitude de M. Falk de faire des commentaires antioccidentaux et antisémites est dangereuse. Les Nations unies devraient avoir honte d'être associées à un tel individu. » — John Baird, ministre des Affaires étrangères

« Je demande respectueusement au Conseil des droits de l'homme des Nations unies, encore une fois, de démettre immédiatement M. Falk de ses fonctions », a conclu le ministre. 

En complément

Ailleurs sur le web

Radio-Canada n'est aucunement responsable du contenu des sites externes suggérés ci-après.


16.05 | 0 komentar | Read More

Guantanamo: la moitié des détenus en grève de la faim

Le mouvement de grève de la faim ne s'essouffle pas à Guantanamo. Un porte-parole militaire a indiqué mercredi qu'ils étaient désormais plus de la moitié des détenus, environ 55 %, à refuser de s'alimenter.

Sur les 166 prisonniers, 92 sont ainsi en grève de la faim. La veille, le personnel médical du camp militaire américain situé à Cuba avait établi leur nombre à 84.

17 grévistes sont alimentés par des tubes reliés directement à l'estomac par la cloison nasale, selon le lieutenant-colonel Samuel House. Parmi ces 17 prisonniers, deux sont hospitalisés mais n'étaient pas en « danger de mort », a précisé ce porte-parole de la prison.

Ce bilan est en constante augmentation depuis le début du mouvement le 6 février, et depuis les premiers chiffres fournis par les autorités militaires, qui évoquaient 14 grévistes de la faim le 15 mars.

L'armée a revu son bilan à la hausse mercredi puisque les médecins ont pu compléter leurs examens en transférant des détenus des cellules collectives à des cellules individuelles au Camp VI, a expliqué le lieutenant-colonel Samuel House.

Ce type de transfert avait provoqué des affrontements entre les gardiens de la prison et les détenus le 13 avril.

Les avocats des prisonniers ont reproché à plusieurs reprises aux autorités militaires de sous-estimer le nombre réel de détenus ayant entamé une grève de la faim.

Selon ces avocats, le mouvement a été déclenché le 6 février quand des corans avaient été examinés d'une manière que les prisonniers ont perçue comme une profanation religieuse. C'est toutefois leur détention illimitée depuis 11 ans, sans inculpation ni procès, que dénoncent la plupart des protestataires.


16.05 | 0 komentar | Read More

Syrie : le minaret d'une mosquée du 12e siècle détruit

Le minaret d'une célèbre mosquée sunnite érigée au 12e siècle dans la ville d'Alep, en Syrie, a été détruit mercredi, laissant un tas de gravats et de débris de métal dans la cour où se trouvait la tour.

Le régime de Bachar Al-Assad et les militants anti-gouvernementaux se sont pointés du doigt pour cette attaque contre la Grande Mosquée d'Alep, située dans le cœur de la vieille ville, un site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Il s'agit de la seconde fois qu'une mosquée sunnite historique est sérieusement endommagée en l'espace de quelques jours. Il y a un peu plus d'une semaine, le minaret de la mosquée historique Omari a été détruit à Daraa, dans le sud du pays.

L'agence de presse officielle du régime Al-Assad soutient que le groupe Jabhat al-Nusra, lié à al-Qaïda, a fait exploser le sanctuaire d'Alep. Ces informations sont démenties par un militant d'Alep, Mohammed al-Khatib, selon qui un char d'assaut de l'armée syrienne a « totalement détruit » le minaret.

À l'extérieur de la mosquée, dans la cour, se tenait un homme qui semblait être un combattant rebelle. Il a présenté la même version des faits.

« Nous étions ici (mercredi) et soudainement, des obus ont commencé à tomber sur le minaret. Ensuite, (l'armée) a tenté de faire irruption dans la mosquée, mais nous les avons repoussés » — Un militant rebelle d'Alep, Mohammed al-Khatib

Des combats ont aussi été rapportés du côté de Damas, mercredi. Des obus de mortier ont fait des ravages dans une banlieue de la capitale syrienne, tuant au moins sept personnes et en blessant des dizaines d'autres, ont indiqué des médias publics syriens et des militants.

Les banlieues entourant Damas ont été les bastions de l'opposition pendant la majorité du conflit, qui perdure depuis deux ans. Les rebelles, qui se battent pour renverser le régime du président Bachar Al-Assad, ont mis en place des enclaves dans le secteur, d'où ils tirent des obus de mortier sur la capitale et sèment la peur parmi les résidants.

Les combattants de l'opposition espèrent étendre leur emprise et éventuellement s'introduire dans la capitale, Damas, depuis la banlieue.

L'Observatoire syrien des droits de la personne, à Londres, a indiqué que les obus sont tombés à proximité d'un bâtiment municipal et d'une école de Jaramana, mercredi.

L'Observatoire, qui s'appuie sur les rapports d'un réseau de militants sur le terrain, a pour sa part indiqué que dix personnes ont été tuées et que 30 ont été blessées dans les attaques.

Ailleurs, les responsables de l'église syrienne ont déclaré, mercredi, que le sort réservé à deux évêques enlevés dans le nord du pays demeurait inconnu. La veille, les responsables avaient soutenu que les deux religieux avaient été libérés.

Monseigneur Tony Yazigi, de l'Église grecque orthodoxe basée à Damas, a déclaré mardi que les évêques, qui travaillaient tous deux dans la ville septentrionale d'Alep, avaient été libérés.

Plus tard mardi, le chef religieux a déclaré dans un communiqué publié sur son site Web qu'il n'avait reçu « aucun document officiel indiquant que les évêques étaient libres ».


Associated Press


16.05 | 0 komentar | Read More

La France devient le 14e pays à reconnaître le mariage gai

Written By Unknown on Rabu, 24 April 2013 | 16.05

Le Parlement français a fait de la France le 14e pays de la planète à reconnaître le mariage des conjoints de même sexe. Cette reconnaissance légale, qui clôt des semaines de débats passionnés, s'accompagne toutefois d'une intense opposition de parlementaires de droite et de manifestants qui ont fait sentir leur présence jusqu'à l'Assemblée nationale.

Les parlementaires ont adopté la législation grâce à un vote de 331 en faveur des amendements contre 225 qui ont voté contre et 10 abstentions. Le président François Hollande doit promulguer le texte qui permettra aux premiers couples de convoler dès cet été.

« Après 136 heures et 46 minutes de débat, le Parlement a adopté le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe », a déclaré le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, sous les acclamations des élus de gauche qui scandaient « égalité, égalité ».

L'opposition de droite n'a toujours pas lancé la serviette malgré l'adoption de la loi au Parlement. Elle a immédiatement renvoyé le dossier devant le Conseil constitutionnel afin de contester la constitutionnalité du texte de la loi de même que sa conformité avec le droit international. Le Conseil a un délai d'un mois pour rendre sa décision. Si le gouvernement demande l'urgence, ce délai peut être ramené à une semaine.

Le président François Hollande doit encore promulguer le texte qui permettra aux premières unions de se conclure dès cet été. 

Dans les tribunes du public, deux manifestants ont tenté de déployer une banderole, mais ils ont été expulsés avant d'avoir pu s'exécuter. Pendant ce temps, d'autres manifestants s'agitaient dans la rue aux abords de l'Assemblée nationale.

« La loi va être votée, nous n'avons aucun doute là-dessus », avait déclaré une des chefs de file des opposants à la nouvelle loi, Frigide Barjot, avant le vote des députés. « Mais nous manifesterons pour proposer une autre solution, celle de l'union civile qui, contrairement au mariage, n'aurait pas de conséquence sur la filiation. »

Le président de l'Assemblée nationale avait même reçu, lundi, des menaces. M. Bartolone avait reçu une enveloppe contenant de la poudre de munitions de même qu'une lettre de menaces le mettant « en demeure de surseoir au vote définitif de la loi ».

« Tout cela va retomber », a assuré la ministre de la Justice, Christiane Taubira, en exprimant sa « fierté » d'avoir porté ce texte. Cette loi est une loi « de liberté, d'égalité et de fraternité », a-t-elle souligné.

Des juristes estiment que le texte de loi sur le mariage ne devrait pas poser de problème constitutionnel. Le Conseil constitutionnel devrait rendre une décision d'ici un mois et le président pourra ensuite promulguer la nouvelle loi. La seule embûche qu'entrevoient les juristes réside dans l'adoption. Le Conseil pourrait statuer que l'adoption va à l'encontre du principe du droit français de filiation fondé sur l'altérité sexuelle.

Manifestations pour et contre la loi

Des milliers de personnes se sont réunies dans la soirée dans plusieurs villes de France pour saluer la victoire « de l'égalité entre homos et hétéros », ou pour manifester « leur rage » après l'adoption du texte ouvrant le mariage et l'adoption aux couples d'homosexuels.

Selon des chiffres fournis par la police, 2500 personnes ont manifesté à Paris pour célébrer la loi votée un peu plus tôt par les députés, alors que 3500 autres ont manifesté leur hostilité à la nouvelle loi. Leur défilé s'est conclu par des affrontements de radicaux avec les forces de l'ordre et douze opposants « identifiés comme des meneurs » ont été interpellés, a annoncé le ministère de l'Intérieur dans la nuit. 44 opposants à la loi Taubira, du nom de la ministre de la Justice, ont également été interpellés à Lyon.


16.05 | 0 komentar | Read More

Al-Qaïda et l'Iran, méfiance mutuelle et collaboration ponctuelle

Les deux présumés terroristes arrêtés lundi pour avoir comploté en vue de commettre un attentat au Canada ont reçu des « directions et des informations » de certains éléments d'Al-Qaïda en Iran, selon la GRC. Mais la présence de djihadistes sunnites dans un pays que beaucoup d'entres considèrent comme étant peuplé et dirigé par « des infidèles » chiites a de quoi étonner.

Un texte de Bahador Zabihiyan

Cette présence n'est pas nouvelle, mais elle a toujours été discrète, et surtout surveillée de près par la République islamique. Le pays n'a jamais vu d'un bon œil cette organisation qui est responsable de la mort de nombreux chiites en Irak.

Et la méfiance est mutuelle. Ainsi, dans une lettre datant de 2004, Abu Musab Al-Zarqawi, le leader décédé d'Al-Qaïda en Irak, décrivait les chiites comme « l'obstacle insurmontable, le serpent qui se cache, le scorpion rusé et astucieux », explique Seth G. Jones, spécialiste de l'Iran pour la RAND Corporation, dans un article publié dans Foreign Affairs, en 2012.

Les djihadistes liés à Al-Qaïda en Syrie voient dans l'Iran l'allié indéfectible du régime de Bachar Al-Assad et ne manquent jamais de qualificatifs lorsqu'il est temps de dénoncer l'implication iranienne dans leur pays.

Les autorités canadiennes ont écarté la possibilité que le gouvernement iranien soit impliqué dans le complot terroriste. De son côté, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Ramin Mehmanparast, a soutenu que les objectifs politiques et idéologiques d'Al-Qaïda étaient incompatibles avec ceux de l'Iran.

Une relation très limitée, mais une collaboration ponctuelle

Malgré le fossé qui les sépare, l'Iran a su bâtir à l'occasion quelques ponts avec Al-Qaïda. En 2001, la République islamique a laissé entrer sur son territoire, en toute discrétion, plusieurs membres importants du réseau terroriste, alors que les États-Unis amorçaient leur invasion de l'Afghanistan.

Parmi eux se trouvait Yasin Al-Suri, un agent de liaison d'Al-Qaïda, qui s'occupait de faire transiter de l'argent et des recrues à travers le Moyen-Orient pour le compte de l'organisation, explique M. Jones.

« Le gouvernement tolère leur présence, principalement parce qu'il les voit comme un moyen de pression contre les États-Unis. Disons que dans le futur, s'il y a un conflit entre l'Iran et les États-Unis, l'Iran peut potentiellement étendre ses relations avec Al-Qaïda. » — Alireza Nader, spécialiste de l'Iran pour la RAND Corporation

L'Iran avait d'ailleurs déjà utilisé la présence de membres d'Al-Qaïda pour faire avancer ses intérêts en 2011.

« Après que les États-Unis aient envahi l'Afghanistan, l'Iran a commencé à vendre des armes à des groupes talibans afin qu'ils les utilisent contre les troupes françaises et britanniques », affirme le spécialiste de l'Iran au Centre interdisciplinaire d'Herzliya en Israël, Meir Javedanfar. Mais cette collaboration a été ponctuelle et s'est limitée à l'Afghanistan, précise-t-il.

La présence d'Al-Qaïda en Iran est donc tolérée par Téhéran, mais à une condition, selon Seth G. Jones. « Ma déduction, c'est que le gouvernement iranien a généralement fixé une ligne rouge aux agents d'Al-Qaïda de ne pas s'impliquer dans des complots externes, à partir du sol iranien », dit-il.

Cette ligne rouge semble toutefois avoir été franchie, si l'on en croit les évènements des derniers jours.

Reste à savoir si la République islamique et le Canada et ses alliés vont collaborer ensemble pour arrêter les personnes du réseau qui ont joué un rôle dans le complot terroriste déjoué par la GRC.

La collaboration s'annonce ardue, car l'Iran et le Canada n'entretiennent plus de relations diplomatiques. De plus, il n'est pas certain que le Canada et les États-Unis souhaitent transmettre des informations à l'Iran en vue d'une arrestation, car cela risquerait de dévoiler leurs méthodes d'enquêtes, souligne M. Jones.

Qui ne dit mot consent?

Si l'Iran tenait un œil sur les membres d'Al-Qaïda présents sur son territoire, comment se fait-il que l'un d'entre eux ait pu entrer en contact avec des personnes qui voulaient se livrer à des actes de terrorisme au Canada? 

Notons que la plupart des membres sur le territoire de la République islamique se trouvent à la frontière entre l'Iran, l'Afghanistan et le Pakistan.

« Gardez à l'esprit que le gouvernement iranien ne réussit pas à très bien contrôler cette zone, [...] même du temps du shah », affirme M. Nader. 

En fermant les yeux sur les activités d'agents d'Al-Qaïda, l'Iran a-t-il donné son accord tacite à la préparation d'un complot terroriste au Canada? M. Javedanfar se montre très sceptique. « Si le gouvernement iranien veut attaquer le Canada, pourquoi confier ça à Al-Qaïda? [...] ils peuvent donner ça au Hezbollah », conclut-il.


16.05 | 0 komentar | Read More

Un premier ministre dans les prochaines heures en Italie

Le président Giorgio Napolitano doit dévoiler ce mercredi le nom de celui qui sera chargé de former le nouveau gouvernement italien, deux mois après les élections qui ont plongé le pays dans l'impasse politique.

En l'absence de majorité claire, le nouvel exécutif regroupera, comme le précédent, les partis dits « de gouvernement » qui refusaient pourtant de former une grande coalition depuis le scrutin de la fin février.

Giuliano Amato, 75 ans, qui fut deux fois à la tête du gouvernement en 1992-1993 et 2000-2001, fait figure de favori pour la présidence du Conseil, mais le jeune maire de Florence Matteo Renzi, membre du Parti démocrate (PD, centre gauche) et Enrico Letta, vice-président sortant du même mouvement, sont également en lice.

Le Peuple de la liberté (droite) de Silvio Berlusconi, le Parti démocrate et le Choix citoyen (centre) de Mario Monti, président du Conseil sortant, se sont tous trois dits prêts à coopérer avec la personnalité que choisira le chef de l'État.

« Du fait de la crise que traverse le pays, il a besoin d'un gouvernement fort, stable, à même de prendre des décisions importantes », a déclaré Silvio Berlusconi après les rapides consultations du président.

Réélu contre son gré, Giorgio Napolitano, qui est âgé de 87 ans, a menacé de démissionner s'il se heurte de nouveau à la « surdité » des partis politiques, dont il a fustigé lundi l'irresponsabilité.

Le chef de l'État a plaidé pour la formation rapide et « sans hésitation » d'un nouveau gouvernement chargé de relancer une économie en récession et de réformer des institutions politiques inefficaces, à commencer par la loi électorale largement responsable de l'impasse dans laquelle l'Italie se trouve, avec une majorité de gauche à la Chambre des députés mais un Sénat incontrôlable.

L'espoir de la formation rapide d'un gouvernement a rassuré les marchés financiers.

Le PDL et Choix citoyen ont laissé entendre qu'ils n'étaient pas hostile à la nomination éventuelle de Matteo Renzi, l'étoile montante du centre gauche et homme politique le plus populaire, au poste de président du Conseil.

Pour le Parti démocrate, une candidature Renzi serait peut-être le moyen de rassembler un mouvement qui se déchire depuis les élections.

Âgé de 38 ans, le maire de la capitale toscane, qui appartient à l'aile centriste du PD, ne faisait pas partie des candidats mentionnés jusqu'à lundi soir, lorsque son nom a été avancé par Matteo Orfini, l'un des dirigeants de son parti.

De plus en plus contesté, Pier Luigi Bersani, secrétaire du PD, a présenté le week-end dernier sa démission, tout comme ses principaux conseillers.

La crise à gauche a profité à la droite de Silvio Berlusconi, qu'un sondage donne en tête des intentions de vote avec 8 points d'avance.

Celui que l'Italie surnomme « Il Cavaliere » plaide depuis les élections pour la formation d'un « governissimo » réunissant la gauche et la droite et pour un abandon des politiques d'austérité mises en place par Mario Monti, qui lui a succédé en novembre 2011.

Le Mouvement 5 Etoiles (M5S) du contestataire Beppe Grillo, qui a remporté un quart des suffrages aux dernières législatives, a fait savoir qu'il siégerait dans l'opposition.

Le parti de gauche SEL (Gauche, Ecologie, Liberté), jusqu'alors allié au PD, a pris la même décision.

La Ligue du Nord fédéraliste, alliée au PDL lors des dernières élections, a pour sa part annoncé qu'elle ne participerait pas à un gouvernement dirigé par Giuliano Amato ou par un « technicien » comme Mario Monti.


16.05 | 0 komentar | Read More

Effondrement d'un immeuble au Bangladesh: au moins 82 morts

Au moins 82 personnes sont mortes et 700 autres ont été blessées mercredi au Bangladesh dans l'effondrement d'un immeuble de huit étages à la périphérie de la capitale, Dacca.

L'immeuble Rana Plaza, qui abrite notamment deux usines de confection, un marché et une banque, s'est effondré.

« Le bilan va s'alourdir, certains blessés sont dans un état critique », a dit Hiralal Roy, un médecin urgentiste de l'hôpital Enam, proche du lieu de l'accident, interrogé par l'AFP.

Selon le ministère de l'Intérieur, cet immeuble avait été construit en violation des lois en vigueur.

Les effondrements d'immeubles au Bangladesh sont courants, les normes de sécurité en matière de construction étant rarement appliquées. En 2005, au moins 70 personnes avaient été tuées dans l'effondrement d'une usine textile à l'extérieur de Dacca.


16.05 | 0 komentar | Read More

Bruxelles lève l'embargo sur le pétrole syrien

Written By Unknown on Selasa, 23 April 2013 | 16.05

L'Union européenne (UE) a annoncé lundi la levée de l'embargo sur le pétrole syrien afin de soutenir les rebelles qui combattent les troupes du régime de Bachar Al-Assad.

Cette décision permettra l'exportation de pétrole brut à partir des territoires contrôlés par les insurgés, l'importation de technologies de production de pétrole et de gaz ainsi que des investissements dans les infrastructures pétrolières syriennes, selon le communiqué de l'UE.

Tout investissement sera étroitement coordonné avec les leaders de l'opposition syrienne, ont décidé les 27 ministres des Affaires étrangères lors d'une rencontre à Luxembourg.

Il s'agit du premier assouplissement en deux ans des sanctions imposées par l'UE en Syrie, alors que les gouvernements tentent de pallier les pénuries d'approvisionnement de produits de base dans les régions contrôlées par l'opposition.

Avant la rencontre, le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a déclaré qu'il s'agissait d'un pas vers le « renforcement de l'opposition démocratique » puisque cela permettra aux gens de « réaliser qu'il existe une véritable alternative au régime Al-Assad ».

Une bouffée d'oxygène pour l'opposition

Les exportations de brut pourraient permettre à l'opposition de générer d'importants revenus, même si on ignore exactement quel pourrait être le volume exporté et à quel moment le tout pourrait se mettre en branle.

Les représentants de l'UE ont laissé entendre que cette décision était partiellement motivée par le souhait d'entamer les procédures juridiques visant à attirer les investissements et à relancer l'industrie pétrolière dès que la situation sécuritaire sur le terrain s'améliorera.

« La situation sécuritaire est tellement compliquée que plusieurs de ces mesures seront difficiles à mettre en place, mais il est important de lancer un signal pour montrer que nous sommes ouverts à venir en aide d'une autre façon; de toutes les façons possibles », a illustré le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague.

La Syrie n'a jamais été un des joueurs importants dans l'industrie pétrolière à l'échelle internationale, mais ce secteur était l'un des piliers de l'économie au pays avant le soulèvement.

Le pays produisait environ 380 000 barils par jour, et les exportations, qui étaient presque toutes destinées à l'Europe, rapportaient plus de 3 milliards de dollars américains, selon les données de 2010.

The Associated Press

La Presse Canadienne


16.05 | 0 komentar | Read More

Japon: des experts prévoit une désaffectation de Fukushima dans plus de 40 ans

Le Japon devrait prendre plus de temps que les 40 ans projetés afin de désaffecter la centrale nucléaire Fukushima, touchée par le tsunami qui a frappé le pays en 2011.

Selon un comité des Nations unies (ONU) qui suit de près les activités nucléaires, il est important d'améliorer la stabilité de la centrale.

Le responsable de l'équipe de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Juan Carlos Lentijo, a indiqué, lundi, que les dommages physiques de la centrale Fukushima Dai-ichi sont tellement complexes qu'il est impossible de prédire combien de temps l'assainissement radioactif peut durer.

Le gouvernement et l'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power Co. (TEPCO), ont prévu que l'assainissement radioactif pourrait prendre jusqu'à 40 ans.

Ils doivent encore mettre au point les moyens techniques nécessaires pour faire fonctionner la centrale avec un taux de radiation très élevé, pour localiser et retirer le combustible fondu.

Les réacteurs doivent rester froids et la centrale doit demeurer sécuritaire et stable. Ces efforts pour assurer la sécurité de tous, devraient ralentir le processus.

Juste pendant les dernières semaines, la centrale a souffert de près d'une douzaine de problèmes allant d'interruptions de courant et des fuites d'eau fortement radioactives issues des bassins d'eau souterrains.

Lundi, TEPCO a dû arrêter le système de refroidissement d'un des bassins d'entreposage de combustible après avoir trouvé deux rats morts dans un transformateur.

Plus tôt en avril, un rat avait court-circuité un tableau de contrôle, causant une panne majeure et une perte de refroidissement d'une durée de 30 heures. M. Lentijo mentionne que l'entretien de l'eau est probablement la tâche la plus difficile de la centrale pour le moment.

TEPCO souligne que 280 000 tonnes d'eaux contaminées ont été entreposées dans des réservoirs de la centrale, et que ce nombre doublera d'ici quelques années.


16.05 | 0 komentar | Read More

Attentat contre l'ambassade de France à Tripoli

Deux gardes ont été blessés, dont un grièvement, dans un attentat à la voiture piégée qui a visé l'ambassade de France dans la capitale libyenne Tripoli, mardi matin.

Selon un correspondant de l'AFP sur place, le bâtiment abritant les locaux de la chancellerie a été fortement endommagé et une partie du mur d'enceinte a été détruite.

Deux voitures garées devant l'ambassade étaient complètement calcinées.

L'ambassade est installée dans une villa à deux étages située au coin d'une rue du quartier résidentiel de Gargaresh.

Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères de France, Laurent Fabius, a condamné « avec la plus grande fermeté l'attentat commis contre l'ambassade de France (...) au cours duquel deux agents français ont été blessés ». En liaison avec les autorités libyennes, les services de l'État mettront tout en oeuvre pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cet acte odieux et que ses auteurs soient rapidement identifiés », ajoute le ministre, qui a annoncé qu'il se rendait immédiatement en Libye.

La France attend de la Libye que « toute la lumière soit faite » sur l'attentat commis contre son ambassade à Tripoli, a déclaré mardi le président français François Hollande, en condamnant avec « la plus grande fermeté » cet acte.

Il n'y a pas eu de revendication de l'attentat.

En septembre dernier, le consulat des Etats-Unis à Benghazi, dans l'est de la Libye, avait été la cible d'une attaque fatale à l'ambassadeur américain et à trois autres Américains. Mais c'est la première fois qu'une représentation étrangère à Tripoli est visée par une attaque depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, en 2011.


16.05 | 0 komentar | Read More

Attentat de Boston :Djokhar Tsarnaev rejette la responsabilité sur son frère

Djokhar Tsarnaev, inculpé lundi pour sa participation présumée au double attentat du marathon de Boston, lundi 15 avril, a déclaré qu'aucun groupe terroriste international n'y avait pris part, selon CNN et le New York Times.

La chaîne de télévision américaine rapporte qu'une source gouvernementale anonyme a affirmé que « les interrogatoires préliminaires de Tsarnaev avaient montré que les deux frères pouvaient être considérés comme des jihadistes qui se sont radicalisés par eux-mêmes en dehors de toute organisation ».

Le suspect survivant a également accusé son frère Tamerlan, 26 ans, tué vendredi dernier à l'issue d'une course poursuite avec la police, d'avoir dirigé les attaques qui ont fait trois morts et 200 blessés, pour « empêcher l'Islam d'être attaqué », selon la source citée par CNN.

Djokhar Tsarnaev a été formellement inculpé lundi, dans sa chambre du Beth Israel Deaconess Medical Center de Boston, pour son rôle présumé dans le double attentat à l'arrivée du marathon de Boston.

Le jeune homme de 19 ans, d'origine tchétchène, est accusé d'avoir utilisé une « arme de destruction massive » et de s'être rendu coupable de « destruction avec intention de nuire ayant entraîné la mort ».

Djokhar Tsarnaev était encore lundi dans un « état grave », selon le FBI. Une blessure à la nuque laisse penser qu'il a cherché à se suicider avant sa capture, en se tirant une balle dans la bouche.

Incapable de parler, il s'est contenté de hocher la tête pour répondre aux questions qui lui ont été posées, selon les minutes de l'audience publiées sur le site internet du New York Times.

Le journal ajoute qu'il a reconnu son implication. Selon l'acte d'accusation, il aurait déclaré à un homme dont il a volé la voiture lors de sa cavale: « Vous avez entendu parler de l'explosion de Boston ? C'est moi qui ai fait ça. »

Ces charges, auxquelles d'autres chefs d'inculpation viendront sans doute s'ajouter, le rendent passible de la peine de mort. Une première audience a été fixée au 30 mai devant le tribunal fédéral de Boston.

La Maison blanche a également annoncé que Djokhar Tsarnaev, qui dispose de la nationalité américaine, ne serait pas considéré comme un « ennemi combattant », statut mis au point après les attentats du 11 septembre 2001.

« Nous poursuivrons ce terroriste via notre système civil de justice. Dans la loi américaine, des citoyens des États-Unis ne peuvent être jugés devant des commissions militaires » — Jay Carney, le porte-parole de la présidence américaine

Dans un procès verbal publié lundi, le FBI a fait le récit détaillé des événements jusqu'à l'arrestation de Djokhar Tsarnaev.

Le bureau fédéral y raconte comment ses agents ont épluché les images des spectateurs et des caméras de surveillance et ont remarqué parmi les spectateurs les deux personnes transportant d'« imposants sacs à dos ».

11 minutes avant la première explosion qui a eu lieu à 14h49, les deux hommes marchent, un derrière l'autre, sur Boylston Street, en direction de la ligne d'arrivée du marathon.

Selon les observations du FBI, c'est le comportement des deux individus qui les a fait ressortir de la foule.

La femme de Tamerlan Tsarnaev, Katherine Russell, une Américaine convertie à l'islam avec qui il a eu une fille, a refusé de parler aux policiers, selon son avocat.

L'enquête se poursuit avec l'analyse des relevés téléphoniques, bancaires et des ordinateurs des suspects.

Le chef de la police de Boston, Ed Davis, a rappelé qu'ils avaient encore trois bombes rudimentaires à leur disposition lors de leur affrontement avec les policiers.

L'enquête

Une des pistes suivies par les enquêteurs s'oriente vers la Russie, notamment les « cinq mois et treize jours » passés par Tamerlan Tsarnaev au Daguestan en 2012, a indiqué à l'AFP une source parmi les autorités locales.

Pendant son séjour, il « s'est trouvé au moins quatre fois dans la ligne de mire des forces de l'ordre », alors qu'il était en compagnie d'un autre jeune homme surveillé pour ses liens supposés avec le milieu islamiste clandestin, selon cette source.

Mais une mauvaise orthographe dans son nom pourrait être une des raisons pour lesquelles il aurait échappé au radar du FBI et des services secrets russes, a avancé lundi le sénateur américain Lindsey Graham.

L'été dernier, il avait passé au moins un mois à Makhatchkala, capitale du Daghestan, république russe du Nord-Caucase en proie à un soulèvement islamiste, pour aider son père à rénover son appartement sur les bords de la mer Caspienne.

On ignore s'il a eu des contacts avec la guérilla, mais ce voyage, auquel s'ajoute un avertissement émanant des services russes à son sujet, a soulevé de nombreuses interrogations quant à l'attitude des autorités.

D'autant que Tamerlan Tsarnaev a été interrogé par le FBI en 2011 et qu 

« Il était sur les radars et on l'a laissé partir », s'est ainsi étonné Michael McCaul, président républicain de la commission de la Sécurité intérieure à la Chambre des représentants.

L'un des principaux mouvements islamistes du Caucase a précisé dimanche qu'il était en guerre contre la Russie mais pas contre les États-Unis, prenant ainsi ses distances avec les auteurs présumés du double attentat.

Hommage

Hier, toute la ville de Boston s'est arrêtée pendant une minute, pour respecter un moment de silence en hommage aux victimes, exactement une semaine après le double attentat qui a fait trois morts et 176 blessés, dont 48 sont encore hospitalisées, dont quelques-uns dans un état critique. Une dizaine de personnes ont été amputées.
Krystle Campbell, 29 ans, l'une des trois victimes, a été inhumée dans la journée.

Un service funèbre a également eu lieu pour Lingzi Lu, un étudiant chinois. La troisième victime était un petit garçon de huit ans nommé Martin Richard.

Le fil des événements


16.05 | 0 komentar | Read More

Attentat de Boston : le suspect hospitalisé répondrait par écrit

Written By Unknown on Senin, 22 April 2013 | 16.05

Des médias américains rapportent dimanche soir que le seul suspect encore en vie du double attentat à la bombe à Boston, Dzhokhar Tsarnaev, est maintenant conscient et répond à des questions par écrit, malgré sa blessure à la gorge.

Selon les réseaux NBC News, ABC News et le site Internet du journal USA Today, qui citent des responsables fédéraux et des sources policières, les enquêteurs ont commencé à poser des questions au jeune de 19 ans sur d'éventuels complices et sur d'autres bombes éventuelles qui n'auraient pas explosé.

Aucune information n'a toutefois été confirmée officiellement. Un peu plus tôt aujourd'hui, les autorités avaient indiqué que Dzhokhar Tsarnaev pourrait bien ne jamais pouvoir parler en raison de ses blessures. Selon le New York Times, le jeune homme aurait tenté de se suicider d'une balle dans le cou avant sa capture vendredi. Il aurait été aussi blessé à la jambe. Le FBI refuse de communiquer un bilan de santé plus précis.

Le jeune homme a été hospitalisé vendredi après avoir été extirpé d'un bateau dans une cour de Watertown, en banlieue de Boston. Son frère de 26 ans, Tamerlan, l'autre suspect dans l'attentat, avait été tué plus tôt dans un échange de coups de feu avec la police.

Depuis son arrestation, Dzhokhar Tsarnaev demeure sous haute surveillance policière à l'hôpital Beth Israel de Boston.

Une équipe d'enquêteurs d'élite chargés d'interroger les principaux suspects terroristes est présente à l'hôpital, ainsi que des procureurs fédéraux, qui travaillent à l'élaboration des chefs d'inculpation.

D'ailleurs, Dzhokhar Tsarnaev pourrait être accusé dès aujourd'hui, selon un responsable du département de la Justice qui s'est entretenu dimanche avec les journalistes de CNN sous le couvert de l'anonymat.

Les autorités n'ont pas rendu publiques les accusations auxquelles il pourrait faire face, mais selon ce responsable, le jeune homme pourrait être accusé de meurtre et de terrorisme.

Un juge ou un magistrat pourrait d'ores et déjà se rendre à l'hôpital pour l'informer des chefs d'accusation qui pèsent contre lui, selon le responsable. Compte tenu de l'état du suspect, un arrangement serait pris plus tard pour compléter la procédure.

Les policiers espèrent pouvoir interroger le suspect pour sa présumée participation dans l'attentat qui a fait trois morts et quelque 180 blessés.

S'il peut finalement être interrogé, le FBI pourrait invoquer dans un premier temps « l'exception de sécurité publique » pour tirer le maximum d'informations, ont affirmé les autorités. Cette mesure signifie que Djokhar Tsarnaev ne pourrait pas se prévaloir des droits dits Miranda, qui prévoient qu'il peut garder le silence et bénéficier d'un avocat pendant les interrogatoires.

Le jeune homme pourrait même être passible de la peine de mort si le procureur général des États-Unis le décidait, a indiqué Carmen Ortiz, ministre de la Justice de l'État du Massachusetts.

Découverte d'un « arsenal d'explosifs »

Par ailleurs, pendant l'émission Face the Nation du réseau CBS, le commissaire de la police de Boston, Ed Davis, a déclaré que les autorités avaient découvert un arsenal d'explosifs artisanaux après la fusillade de vendredi entre la police et les deux suspects.

« Nous avons des raisons de croire, en raison des preuves découvertes sur les lieux - les explosions, les engins explosifs non utilisés et la puissance de feu dont ils disposaient - qu'ils allaient attaquer d'autres personnes », a-t-il dit.

Le FBI avait enquêté sur Tamerlan Tsarnaev

Tant que Djokhar Tsarnaev n'est pas en état de parler, l'enquête se concentre sur le parcours de son frère Tamerlan, tué jeudi soir lors d'une course-poursuite avec la police.

Les enquêteurs s'intéressent notamment aux six mois qu'il a passés l'an dernier au Daguestan et en Tchétchénie. « Il n'a fait que rendre visite à des membres de la famille », selon son père, Anzor.

Les autorités russes avaient demandé en 2011 au FBI de faire des vérifications sur Tamerlan, fondées « sur une information selon laquelle il était un partisan de l'islam radical et un fervent croyant et qu'il avait drastiquement changé en 2010 », a précisé la police fédérale, qui, faute de trouver des détails compromettants, avait relâché sa vigilance.

Le FBI s'est du coup retrouvé dimanche sous le feu des critiques pour ne pas avoir continué à surveiller Tamerlan Tsarnaev à son retour à Boston en juillet 2012.

« Il y a beaucoup de questions qui méritent des réponses », a tonné le sénateur démocrate Charles Schumer. « Pourquoi n'a-t-il pas été interrogé à son retour? Et que s'est-il passé en Tchétchénie qui puisse l'avoir radicalisé? », s'est-il demandé.

Pour le sénateur républicain Lindsay Graham, « le FBI est passé à côté » d'éléments qui auraient pu alerter sur sa radicalisation.

« Il allait sur des sites internet qui parlent de tuer des Américains, [...] il émettait clairement des idées radicales, il est allé dans des zones de radicalisme » islamiste, a-t-il énuméré.

Les autorités russes ont indiqué dimanche n'avoir trouvé aucun lien entre les frères Tsarnaev et la rébellion du Caucase. Le commandement de la rébellion au Daguestan a de son côté déclaré dans un communiqué que les rebelles caucasiens « ne mènent pas d'opérations militaires contre les États-Unis d'Amérique ».


16.05 | 0 komentar | Read More

185 morts dans le nord du Nigeria

Des combats entre l'armée nigériane et des extrémistes islamistes dans une ville du nord-est du pays ont fait au moins 185 morts, ont annoncé des responsables.

Lawan Kole, un responsable gouvernemental local de la ville de Baga, a indiqué dimanche à des responsables de l'État de Borno que les affrontements avaient débuté vendredi soir et avaient duré plusieurs heures.

Il a précisé qu'au moins 185 corps ont été enterrés, et que les gens continuaient à chercher des cadavres.

Le brigadier général Austin Edokpaye a informé des responsables que les extrémistes ont utilisé des mitrailleuses lourdes et des grenades propulsées par fusées.

Selon l'officier, les extrémistes ont utilisé des civils comme boucliers humains lors des combats, ce qui porte à croire que des soldats ont ouvert le feu dans des quartiers où ils savaient que des civils vivaient.

Le Nigeria est aux prises depuis 2010 avec de violentes attaques d'extrémistes dans sa région nord, à majorité musulmane.

The Associated Press

La Presse Canadienne


16.05 | 0 komentar | Read More

La droite de retour au pouvoir au Paraguay

La droite l'a emporté lors de l'élection présidentielle au Paraguay, et cette force politique reprend le pouvoir après une courte pause de six ans.

Le chef actuel du Parti Colorado, Horacio Cartès, a été élu avec une forte avance sur son plus proche adversaire. Il a récolté 46 % des votes, contre 37 % pour le chef du Parti libéral, Efrain Alegre.

Selon les chiffres communiqués par le gouvernement, les trois quarts des électeurs se sont exprimés.

Horacio Cartès était déjà très connu au Paraguay, puisqu'il est un des entrepreneurs les plus riches du pays. Il a notamment été président d'une importante équipe de soccer, Libertad. Fait inusité, il a avoué pendant la campagne n'avoir jamais exercé son droit de vote avant de se joindre à la formation de droite en 2009.

Longue histoire

Le parti Colorado a été au pouvoir de 1954 à 2008. La gauche de Fernando Lugo avait alors obtenu la présidence, mais avait dû former une coalition avec le Parti libéral pour garder le pouvoir. L'alliance a été rompue en 2012, obligeant le président à céder sa place à son vice-président, Federico Franco et provoquant de fortes dissensions au sein du parti. La gauche s'est donc présentée à la présidentielle fortement affaiblie et n'a obtenu que 5 % des votes.

Le nouveau président, qui entrera en fonction en août, aura le défi de permettre à son pays de réintégrer le Mercosur, la communauté économique d'une grande partie de l'Amérique du Sud. Le Paraguay a été suspendu en juin, à la suite de la destitution de Fernando Lugo.

Horacio Cartès devra aussi combattre la corruption au sein de son propre parti, qu'il a promis de réformer.

Sombre journée électorale

Par ailleurs, les policiers ont la cible d'attentats dans le département de la Concepcion, d'une localité du département de la Concepcion, au centre du pays.

Le commissariat de la localité de Kurusu de Hierro a été la cible d'une attaque à la bombe en matinée, sans faire de blessés.

Puis, quelques heures plus tard, un convoi de la police a été attaqué. Un policier a été tué, de même qu'un assaillant, qui ferait partie de l'Armée du peuple paraguayen.


16.05 | 0 komentar | Read More

Inde: la fillette violée va mieux

La fillette de cinq ans qui aurait été enlevée, violée et torturée par un homme avant d'être abandonnée pendant deux jours dans une pièce fermée à clé à New Delhi se portait mieux dimanche, a annoncé un médecin.

La petite était dans un état critique lorsqu'elle a été admise à l'hôpital jeudi. Mais depuis, son état de santé s'est amélioré, a affirmé dimanche le chef de l'établissement, D.K. Sharma, précisant que la petite réagissait bien aux traitements.

« Elle va mieux et ses blessures guérissent », a-t-il lancé.

Selon les autorités, l'enfant a disparu lundi et a été retrouvée deux jours plus tard par des voisins qui l'avaient entendue pleurer dans une pièce située dans le même immeuble de la capitale indienne où elle vivait avec ses parents.

La fillette était seule au moment où elle a été retrouvée, ce qui porte à croire qu'elle a été laissée pour morte par ses agresseurs, selon les autorités policières.

Deuxième arrestation

Un homme de 24 ans a été arrêté en lien avec cet incident dans l'État de Bihar, à environ 1000 kilomètres de New Delhi. Lundi, un deuxième suspect a été appréhendé dans la même région, grâce à l'interrogatoire du premier homme arrêté. Ils ont été transportés à New Delhi pour les besoins de l'enquête.

L'événement a suscité l'indignation au pays, quatre mois après que le pays eut été secoué par le viol collectif fatal d'une jeune femme et un mois après le viol d'une Suissesse qui faisait le tour de l'État du Madhya Pradesh à vélo en compagnie de son époux.

Pour une deuxième journée consécutive, dimanche, des centaines de personnes ont manifesté à l'extérieur du quartier général de la police parce que cette dernière n'aurait pas donné suite aux plaintes des parents à propos de la disparition de leur fille.

The Associated Press

La Presse Canadienne


16.05 | 0 komentar | Read More

Le second suspect de l'attentat de Boston arrêté

Written By Unknown on Sabtu, 20 April 2013 | 16.05

La police de Boston a confirmé avoir arrêté le second suspect en lien avec l'attentat survenu à l'arrivée du célèbre marathon de la capitale du Massachusetts, lundi. Dzhokhar Tsarnaev est vivant, mais a été transporté à l'hôpital « dans un état grave », a confirmé le chef de la police de Boston, Ed Davis.

Les forces de l'ordre fouillent la propriété où se trouvait le suspect.

Les policiers encerclaient Tsarnaev depuis quelques heures dans le secteur de Franklin Street à Watertown, après une chasse à l'homme qui a duré toute la journée. C'est l'appel d'un résident qui leur a permis de trouver le suspect.

Le suspect se trouvait dans un bateau stationné dans la cour d'une maison. Les policiers ont échangé des coups de feu avec lui. Des grenades assourdissantes ont été utilisées pour désorienter le suspect, qui a été sommé de se rendre à plusieurs reprises.

La police craignait qu'il ait des explosifs en sa possession. Les policiers avaient de nouveau demandé aux résidents de Watertown de s'enfermer chez eux.

Les habitants ont célébré l'arrestation de l'homme par des cris de joie et des applaudissements, alors que les véhicules de la police quittaient leur quartier.

Obama évoque « une dette » envers Boston

En point de presse, le président américain Barack Obama a affirmé que les États-Unis avaient « une dette envers le Massachusetts et la ville de Boston », et s'est engagé à fournir toutes les ressources nécessaires pour la suite de l'enquête.

M. Obama a dit qu'il y avait encore des questions sans réponses, comme « pourquoi de jeunes hommes ayant grandi et étudié ici peuvent en venir à une telle violence ».

« Ceux qui doivent maintenant réapprendre à marcher et à vivre méritent des réponses. » — Le président Barack Obama

Le président Obama a invité les Américains à ne pas sauter à des conclusions hâtives, tandis que l'enquête se poursuit. Il a eu une pensée pour les morts et les blessés de l'attentat de lundi.

Parlant des présumés auteurs de l'attentat, M. Obama a affirmé qu'ils avaient « échoué, parce que les Bostoniens ont refusé d'être intimidés, parce que les Américains refusent d'être terrorisés ».

Plus tôt, en point de presse, le commissaire Timothy Alben a salué une victoire des forces de l'ordre, affirmant qu'il était heureux de soulager la communauté de ce fardeau. Le maire de Boston, Tom Menino, a multiplié les remerciements pour ce dénouement.

Le gouverneur de l'État, Deval Patrick, a pour sa part rappelé, tout comme le président Obama par après, la mort d'un garde de sécurité du Massachusetts Institute of Technology (MIT) à Cambridge jeudi soir, abattu dans son véhicule par l'un des suspects.

La représentante du bureau du procureur, Carmen Ortiz, a affirmé que l'enquête se poursuivait. L'agent spécial du FBI pour la région de Boston, Richard DesLauriers, a décrit l'enquête comme « extrêmement intense », affirmant que les enquêteurs avaient vérifié des « milliers d'indices ».

Dans un communiqué publié plus tôt en soirée, le FBI a indiqué qu'il avait détenu et interrogé trois autres personnes arrêtées à New Bedford dans le cadre de l'enquête.

L'autre suspect, le frère de Dzhokhar Tsarnaev, Tamerlan, a été tué par les policiers dans la nuit de jeudi à vendredi, lors d'une course poursuite.

Pour ceux qui ont un téléphone intelligent et qui veulent avoir accès à la conversation en direct, cliquez ici.

Plus de 9000 policiers avaient été dépêchés à Watertown, petite localité de 32 000 habitants. Les forces de l'ordre ainsi que le gouverneur Patrick avaient demandé aux résidents de s'enfermer chez eux et aux établissements et commerces de ne pas ouvrir leurs portes, vendredi. Aucune voiture ne pouvait entrer dans la ville ni en sortir.

À REGARDER : Une Saguenéenne résidant à Watertown raconte son expérience

Ces mesures avaient été étendues à toute la région de Boston, où le gouverneur de l'État du Massachusetts avait décrété l'état de confinement (shelter in place) dans toute la ville de Boston et les environs.

Le shelter in place (l'ordre de se mettre à l'abri sur place) ordonne à tous les citoyens de rester chez eux, les portes verrouillées, et de n'ouvrir qu'à des policiers dûment identifiés. Tous les vols d'une altitude de moins de 3000 pieds avaient été interdits dans un rayon de 11 kilomètres autour de Boston. Tous les transports en commun avaient été interrompus dans la ville.

L'Université Harvard de même que le MIT, à Cambridge, étaient fermés par mesure de précaution.

Deux frères d'origine tchétchène

Les suspects sont des frères d'origine tchétchène qui seraient arrivés aux États-Unis il y a une dizaine d'années. Il s'agit de Dzhokhar Tsarnaev, 19 ans, et de son frère Tamerlan Tsarnaev, âgé de 26 ans. C'est ce dernier qui est mort à l'hôpital vendredi matin, après avoir été atteint par balle par les policiers.

L'homme recherché par les policiers est celui qui porte une casquette blanche sur la photo.

Poursuite spectaculaire

Cette vaste chasse à l'homme a commencé jeudi soir, sur le campus du MIT. Les frères Tsarnaev ont échangé des coups de feu avec des gardiens armés du campus. L'un d'entre eux a été tué lors de la fusillade. L'autre a ensuite réussi à prendre la fuite.

Le service de déminage de la police a été appelé sur les lieux pour retrouver et neutraliser plusieurs bombes et explosifs lancés par les suspects sur la route pendant la poursuite.

Jeudi, le FBI avait publié des images de deux hommes considérés comme suspects du double attentat de lundi dernier, sur la ligne d'arrivée du marathon de Boston.

Les photos et vidéos montraient deux jeunes hommes qui marchaient l'un derrière l'autre, l'un avec une casquette claire à l'envers, portant un sac à dos sur l'épaule droite, et l'autre avec une veste et une casquette sombre, ainsi qu'un sac à dos.

Les enquêteurs ont épluché de grandes quantités d'images prises entre autres par des caméras de surveillance de magasins aux abords du marathon, ou par les caméras de spectateurs et de journalistes qui suivaient l'événement.


16.05 | 0 komentar | Read More

Explosion au Texas : 14 morts confirmées

Les autorités policières texanes ont confirmé la mort de 14 personnes, deux jours après l'explosion d'une usine de fertilisants dans la petite ville de West, au Texas.

Le gouverneur du Texas a également annoncé que les opérations de sauvetage étaient terminées, puisque tous les bâtiments touchés avaient été dégagés.

Le maire de la petite ville, Tommy Muska, avait quant à lui confirmé la mort de 35 personnes dans la déflagration. Parmi les 35 morts évoqués par le maire, il y aurait 10 pompiers volontaires et des intervenants des services d'urgence. Le porte-parole de la police n'a pas été en mesure d'expliquer pourquoi les deux bilans étaient si différents.

Les autorités policières précisent que les 14 corps retrouvés l'ont tous été  dans la zone de l'explosion.  Les deux dernières dépouilles ont été récupérées dans les décombres vendredi.

Le porte-parole du service de police a indiqué que la déflagration a également fait 200 blessés en plus de détruire 50 maisons, 3 camions de pompier et une ambulance. La petite ville de West compte 2800 habitants.

En conférence de presse sur les évènements de Boston, vendredi soir, le président Barack Obama a promis à la population de West que les autorités américaines feraient tout en leur possible pour l'aider à se relever de l'explosion mortelle.

L'explosion a été si puissante que les sismographes de l'Institut géologique américain (USGS) ont enregistré une onde de choc équivalente à un tremblement de terre de magnitude 2,1.

Devant l'ampleur de la tragédie, le gouverneur du Texas, Rick Perry, a déclaré l'état d'urgence dans le comté de McLennan un peu plus tard dans la journée.

L'Aviation civile américaine a instauré une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'usine détruite en raison des fumées potentiellement toxiques. L'air de la ville est toutefois sans danger pour les citoyens, selon les autorités.

Des centaines de personnes se sont réunies dans une église de West, où ils ont tenu une cérémonie interconfessionnelle pour prier pour les victimes de l'explosion.

Des secouristes dans les décombres.  ©  PC / LM Otero

Les enquêteurs ignorent toujours si l'explosion est d'origine accidentelle ou criminelle. Bien que rien n'indique qu'un acte criminel a été commis, le site de l'explosion est considéré comme une scène de crime, a indiqué le sergent Patrick Swanton de la police de Waco. Il en sera ainsi tant que les causes de l'explosion ne seront pas déterminées.

Le Texas a été le théâtre d'un autre incident du genre, le 16 avril 1947. Près de 600 personnes avaient perdu la vie et 5000 autres avaient été blessées dans l'explosion d'une cargaison de 2300 tonnes de nitrate d'ammonium. L'explosion s'était produite dans un cargo amarré dans le port de la ville de Texas City.


16.05 | 0 komentar | Read More

Un séisme secoue la province du Sichuan en Chine: plus de 70 morts

Un séisme de magnitude 6,6 a secoué la province chinoise du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, faisant des milliers de victimes, dont une centaine de morts.

Les services d'urgence du gouvernement provincial ont confirmé plus de 2000 blessés et 100 morts, avertissant que le bilan risquait de s'alourdir.

Ils parlent également de deux villages sévèrement touchés, dans le district de Lushan. Selon un communiqué publié par le gouvernement, une majorité des édifices de la localité de Longmen se sont effondrés et environ 10 000 maisons sont endommagées à travers le district.

L'Institut de géophysique américain a précisé que la secousse s'est produite vers 8h, à une profondeur de 12,3 km, près de la ville de Ya'an.

Le gouvernement chinois a rapidement envoyé 2000 soldats sur place pour participer aux opérations de secours. L'accès des équipes de secours serait compliqué par des glissements de terrain survenus après le séisme et des localités éloignées seraient complètement isolée.

Le tremblement de terre a été ressenti jusque dans les provinces voisines. Les immeubles ont aussi tremblé à Chengdu, capitale du Sichuan située à 115 kilomètres de l'épicentre.

L'aéroport de Chengdu aurait été fermé après la secousse et certains usagers des réseaux sociaux rapportent des coupures d'électricité dans le district de Lushan.

Mauvais souvenirs

La région du Sichuan connait une forte activité sismique. En 2008, au moins 70 000 personnes étaient mortes ou disparues lors d'un tremblement de terre d'une magnitude de 7,9 dont l'épicentre se situait le long de la même faille que le séisme de samedi.


16.05 | 1 komentar | Read More

L'Irak vote, sans la supervision des soldats américains

Les Irakiens ont pris le chemin des urnes, samedi matin, pour la première fois depuis le retrait des soldats américains.

Près de 14 millions d'entre eux doivent se prononcer lors des élections provinciales, alors que le pays est traversé par une vague d'attentats meurtriers.

Par conséquent, l'élection est vue comme un test pour l'armée et la police. Ils doivent assurer la sécurité des électeurs et des bureaux de vote, sans l'aide des soldats américains, qui ont complètement quitté le territoire depuis décembre 2011.

De plus, ces élections doivent, en principe, permettre de jauger le soutien dont dispose le premier ministre sortant Nouri Al-Maliki. Le partage du pouvoir entre les communautés sunnite, chiite et kurde est au coeur des difficultés rencontrées par le premier ministre depuis son entrée en poste.

Climat tendu

Dans les derniers mois, plusieurs régions de l'Irak ont vécu d'importantes manifestations, principalement dans les régions majoritairement sunnites. Les manifestants affirment que leur communauté est de plus en plus marginalisée par le gouvernement chiite de Nouri Al-Maliki.

Toutefois, les observateurs doutent de la validité des résultats, puisque certaines provinces ne voteront pas. Les secteurs situés dans la région autonome du Kurdistan disposent de leur propre calendrier électoral et les autorités ont décidé de retarder les élections dans deux provinces en raison de manifestations antigouvernementales.

Depuis jeudi, des attentats ont fait 27 morts à travers le pays. L'attaque la plus meurtrière s'est produite dans un café de la capitale, Bagdad.

Depuis le début de la campagne électorale, une douzaine de candidats ont été tués, pour la plupart des sunnites.


16.05 | 0 komentar | Read More

Obama rend hommage aux victimes de Boston

Written By Unknown on Jumat, 19 April 2013 | 16.05

Au cours d'une cérémonie empreinte de sobriété, le président Barack Obama a livré un message d'espoir axé sur la résilience des Bostoniens et du peuple américain pour clore la commémoration des victimes de l'attentat survenu au fil d'arrivée du marathon de Boston, lundi dernier.

Sous un concert d'applaudissements des 2000 personnes réunies dans la cathédrale Holy Cross de Boston, le président américain est venu témoigner, au nom du peuple américain, son appui aux Bostoniens. « C'est peut-être votre ville, mais nous nous en réclamons tous », a-t-il déclaré.

« Nous avons peut-être momentanément perdu l'équilibre, mais nous allons nous relever, et nous repartirons. Nous finirons la course. » — Barack Obama

Le président a clamé sa confiance envers la Ville et sa population. « Vous allez vous remettre à courir », a-t-il prédit, déclenchant une nouvelle salve d'applaudissements.

S'adressant aux auteurs de l'attentat, il les a prévenus qu'ils avaient choisi la mauvaise ville et qu'ils allaient finir par être épinglés. « Vous serez tenus responsables de vos actes », a déclaré M. Obama, tout en leur rappelant qu'ils n'arriveraient pas à écarter les Bostoniens et les Américains de leurs valeurs.

« Oui, nous vous retrouverons, et oui, vous ferez face à la justice » — Barack Obama

« S'ils cherchaient à nous intimider, à nous terroriser, à ébranler les valeurs qui font de nous ce que nous sommes en tant qu'Américains, il faut être très clair : ils ont choisi la mauvaise ville », a déclaré M. Obama. « L'année prochaine, le troisième lundi d'avril, le monde reviendra dans cette merveilleuse ville américaine pour courir mieux que jamais et pour encourager, plus fort que jamais, le 118e marathon de Boston », a-t-il conclu sous les applaudissements.

Accompagné de son épouse Michelle, le président Obama a participé à la cérémonie œcuménique, ouverte au public, au cours de laquelle le maire de Boston, Thomas Menino, le gouverneur du Massachusetts, Deval Patrick, et le cardinal de Boston, Sean O'Malley, ont également pris la parole. Ils ont tous livré des messages d'espoir en soulignant le courage et la résilience des gens de Boston.

Mesures de sécurité accrues

La cérémonie s'est déroulée sous un imposant dispositif de sécurité. Les participants ont dû, notamment, se soumettre à un détecteur de métal.

Les rues avaient été fermées dans les environs de la cathédrale, où des centaines de personnes ont fait la queue, tôt jeudi matin, dans l'espoir d'obtenir l'une des 2000 places disponibles à l'intérieur de l'édifice. Mais, dès 9 h les autorités ont commencé à refuser les gens à l'entrée.

La cathédrale est située à moins de deux kilomètres du fil d'arrivée du marathon

Obama rend visite aux blessés

Au terme de cette cérémonie interreligieuse, le président a rencontré des proches et des familles des victimes de cet attentat qui a secoué la ville de Boston et le pays tout entier.

Le président Obama s'est également entretenu avec les blessés en privé après avoir eu un compte rendu de leur état de santé par les responsables de l'hôpital général du Massachusetts.

Pour ceux qui ont un téléphone intelligent et qui veulent avoir accès à la conversation en direct, cliquez ici.

Deux bombes ont explosé presque simultanément, lundi dernier, au fil d'arrivée du marathon de Boston. L'attentat a fait 3 morts et 176 blessés.

Trois jours après le plus grave attentat commis aux États-Unis depuis le 11 septembre 2001, les enquêteurs n'ont encore ni motif, ni revendication. L'enquête se poursuit et les enquêteurs recherchent au moins deux hommes qui ont été photographiés sur les lieux de l'explosion peu de temps avant les déflagrations.

Trois jours après le plus grave attentat commis aux États-Unis depuis le 11 Septembre, les enquêteurs n'ont encore ni motif ni revendication, et aucune hypothèse n'est privilégiée, entre terrorisme international ou intérieur.

Mais ils ont une idée plus précise de la composition des bombes artisanales qui ont ensanglanté le centre de Boston, où des dizaines de milliers de personnes étaient massées sur le parcours du marathon. Les enquêteurs continuent de recueillir des fragments des bombes et des indices sur la scène de crime.


16.05 | 0 komentar | Read More

Boston : le FBI publie les photos de deux suspects

EN DIRECT - La police fédérale américaine, le FBI, a publié jeudi après-midi les photos de deux suspects, considérés comme « armés et dangereux », en lien avec l'attentat de Boston ayant fait 3 morts et 176 blessés.

Lors d'un point de presse à Boston, l'agent du FBI Richard Deslauriers a demandé l'aide du public pour retrouver ces deux personnes qui sont activement recherchées. Il a invité les Américains à prendre contact avec les autorités s'ils ont des informations au sujet de ces personnes.

M. Deslauriers a indiqué que des milliers d'indices ont été scrutés par les différents services de police depuis le début de l'enquête. Il a également précisé qu'aucun détail de l'enquête ne sera rendu public.

Plus tôt, la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, a fait état de deux individus recherchés par le FBI pour les interroger comme témoins, et non comme suspects.

La secrétaire Napolitano a précisé que les autorités ignorent toujours si l'attentat est le fait de terroristes nationaux ou étrangers.

Pour ceux qui ont un téléphone intelligent et qui veulent avoir accès à la conversation en direct, cliquez ici.

Alors qu'une série de photos des individus en question sont déjà publiées dans le New York Post, un débat fait rage au sein du gouvernement sur la pertinence de dévoiler officiellement les images et de demander l'aide du public.

Le gouvernement a hésité à publier des images par crainte de répéter le fiasco survenu dans des circonstances similaires lors des Jeux olympiques d'Atlanta en 1996. Cette opération avait mené à l'arrestation d'un gardien de sécurité qui s'était avéré innocent.

La piste des cocottes-minute

Des cocottes-minute remplies de poudre à canon et de métal, dont des clous, auraient été utilisées pour fabriquer les bombes. C'est d'ailleurs l'une des pistes que suivent les enquêteurs pour tenter d'épingler les auteurs de l'attentat. Ils ont retrouvé le couvercle de l'une des cocottes-minute et identifié la marque de l'objet. Or, une seule entreprise distribue cette marque de cocotte-minute aux États-Unis.

Le FBI, qui a demandé la coopération de la population, a rendu publiques mercredi une douzaine de photos d'éléments retrouvés sur place, dont des lambeaux d'un sac noir, et un morceau de cocotte-minute tordu par le souffle de l'explosion.

La confusion a régné durant une partie de la journée de mercredi quand des médias ont rapporté l'arrestation d'un suspect. La police de Boston a démenti l'information en plus d'annuler un point de presse sur l'enquête prévu en soirée.

La porte-parole du parquet de Boston, Brandy Donini-Melanson, a également démenti toute arrestation.

Trois jours après le plus grave attentat commis aux États-Unis depuis le 11 septembre 2001, les enquêteurs n'ont encore ni motif ni revendication.

Deux bombes ont explosé presque simultanément au fil d'arrivée du marathon de Boston, lundi dernier. Les explosions ont fait 3 morts, dont un petit garçon de 8 ans, et 176 blessés. Des personnes blessées, 14 sont toujours hospitalisés, dont 3 enfants, notamment des garçons de 2 et 5 ans.


16.05 | 0 komentar | Read More

Un policier tué sur le campus d'une université de Boston

Le policier, qui avait été blessé par balle vers 22h40 locales, sur le campus de l'Institut de technologie du Massachusetts (MIT), proche de Boston, a succombé à ses blessures.

Un suspect armé et extrêmement dangereux qui a tiré sur le policier à plusieurs reprises est activement recherchés par les policiers.

Les policers ont fermé le secteur, et demandent aux étudiants de rester à l'intérieur des bâtiments.

Ils fouillent les appartements aux alentours.

Une escouade tactique (SWAT) est arrivée sur les lieux.

Sur son site internet, la prestigieuse université a indiqué que la situation était « extrêmement dangereuse » et a demandé aux étudiants de ne pas sortir de l'établissement, précisant qu'un bâtiment du campus était cerné par les forces de police.

Plus de détails à suivre


16.05 | 0 komentar | Read More

Attentat de Boston: un suspect tué, le deuxième en fuite

La police a confirmé à 4h20 (heure locale) qu'un des deux suspects du double attentat durant le marathon de Boston lundi est mort ce soir, lors d'une opération policière à Waterfront, dans la banlieue ouest de Boston.

L'homme avait été blessé par les policiers, et il a succombé à ses blessures à l'hôpital. Aucune précision n'a été fournie sur les circonstances du décès à l'hôpital du suspect après son arrestation.

« Un autre (suspect) est en fuite, armé et dangereux », a précisé le chef de la police de Boston Ed Davis.

En fin de soirée, les policiers ont participé à une course poursuite avec au moins deux hommes lourdement armés, à bord d'un véhicule, et dont le signalement correspondait aux suspects du double attentat du marathon de lundi.

La poursuite et la scène se déoulent à Watertown, en banlieue ouest de Boston.

Au moins deux policiers ont été blessés lors de cette opération.

Les suspects ont changé de voiture au moins une fois, après avoir tenté de cambrioler une station d'essence.

Des tirs ont été entendus durant la poursuite, des bâtons de dynamite et des bombes auraient été lancés depuis la voiture des suspects.

Le service déminage de la police a été appelé sur les lieux, car une ou plusieurs bombes n'auraient pas explosé.

Toutes les forces de l'ordre (policiers, équipe tactique, démineurs, armée, chiens renifleurs) sont appelées en refort devant une maison de Waterfront, où la police pense qu'un suspect s'est réfugié. Un large périmètre de sécurité est mis en place et la police demande aux habitants de rester à l'intérieur de leurs maisons, de s'éloigner des fenêtres et de n'ouvrir la porte à personne.

Un peu plus tôt, les policiers pensaient que les suspects s'étaient refugiés dans une autre maison, mais l'habitation était vide quand les forces de l'ordre sont entrées.

Pour ceux qui ont un téléphone intelligent et qui veulent avoir accès à la conversation en direct, cliquez ici.

Jeudi,le FBI avait publié des images de deux hommes considérés comme suspects du double attentat de lundi dernier, sur la ligne d'arrivée du marathon de Boston.

Les photos et vidéos montrent deux hommes jeunes qui marchent l'un derrière l'autre, l'un avec une casquette claire à l'envers, portant un sac à dos sur l'épaule droite, et l'autre avec veste et casquette sombres, et un sac à dos.

Les enquêteurs ont épluché de grandes quantités d'images prises entre autres par des caméras de surveillance de magasins aux abords du marathon, ou par les caméras de journalistes suivant l'événement.


16.05 | 0 komentar | Read More

Attentat à Boston: des images, des rumeurs, mais pas d'arrestation

Written By Unknown on Kamis, 18 April 2013 | 16.05

Pendant que des journalistes se rassemblaient mercredi devant un tribunal fédéral à Boston pour attendre l'arrivée d'un suspect, la police a affirmé qu'aucune personne n'avait été arrêtée relativement à l'attentat de lundi.

Un point de presse du FBI a d'ailleurs été reporté à deux reprises, avant d'être annulé en soirée. L'un des reports a été attribué à une alerte à la bombe au palais de justice de Boston.

En raison de la multiplication d'informations rapportées par les médias américains sur l'arrestation d'un suspect, le FBI a publié un communiqué dans lequel il a démenti toute arrestation et a demandé aux médias de vérifier leurs informations par les canaux officiels avant de les publier.

Auparavant, CNN et The Boston Globe rapportaient que le FBI avait identifié un suspect grâce à des images de caméra de surveillance.

Pour ceux qui ont un téléphone intelligent et qui veulent avoir accès à la conversation en direct, cliquez ici.

Des autocuiseurs remplis de poudre à canon et de pièces de métal ont sans doute été utilisés pour commettre l'attentat de lundi, à l'arrivée du marathon de Boston. Le FBI promet de ne ménager aucun effort et de porter l'enquête partout où il le faudra pour retrouver le ou les coupables.

Pour l'instant, les enquêteurs du FBI n'ont toujours reçu aucune revendication. Ils n'ont pas encore établi le motif et n'ont arrêté aucun suspect après le double attentat qui a fait 3 morts et 176 blessés.

Les enquêteurs, qui ont retrouvé des morceaux de nylon noir sur les lieux des attentats, pensent que les bombes se trouvaient à l'intérieur de sacs de couleur sombre qui devaient être lourds à transporter, a déclaré un responsable du FBI, Richard DesLauriers.

Tous les fragments recueillis par les enquêteurs ont été envoyés pour analyse au laboratoire du FBI en Virginie.

« Notre enquête ne va pas s'arrêter à la ville de Boston. [...] Nous allons aller jusqu'au bout du monde pour identifier le ou les sujets qui sont responsables de ce crime ignoble et nous ferons tout ce que nous pourrons pour les traduire devant la justice. » — Rick DesLauriers, agent du FBI

Hommage aux victimes

Le président Barack Obama, qui se rendra jeudi à Boston pour une cérémonie oecuménique en hommage aux victimes, a parlé d'« acte terroriste odieux et lâche » et la police a fait savoir que certains secteurs du centre de la ville pourraient rester fermés pendant plusieurs jours, le temps que les enquêteurs mènent leur travail d'investigation.

« Rien ne permet de penser que les explosions de Boston font partie d'un complot plus large », a déclaré Janet Napolitano, secrétaire à la Sécurité intérieure.

La ville traumatisée, mais confortée par la générosité de multiples gestes d'entraide, a rendu mardi soir un hommage aux victimes, à l'occasion de différentes veillées. L'une d'entre elles a été consacrée à la plus jeune des victimes, un petit Bostonien de 8 ans, Martin Richard, dont la soeur de 6 ans a perdu une jambe et pourrait subir une amputation de la deuxième, selon les médias américains.

Plus de 1000 personnes se sont recueillies à la lueur de bougies, dans un parc proche de la maison du petit garçon. Près de 700 personnes se sont également recueillies dans l'église d'Arlington Street, proche de l'endroit où s'est produit le double attentat.

17 des 176 blessés sont toujours dans un état critique et certains devront subir plusieurs opérations dans les jours à venir. Les médecins ont fait état de profondes blessures, en raison des clous et fragments ajoutés aux bombes pour multiplier leur impact. Une dizaine de blessés ont dû être amputés.

Outre le garçon de 8 ans, les deux autres victimes sont une jeune restauratrice de 29 ans, Krystle Campbell, ainsi qu'une étudiante chinoise qui suivait des cours à l'Université de Boston, et dont l'identité n'a pas été rendue publique à la demande de la famille.

Les attentats de Boston sont les plus graves commis aux États-Unis depuis ceux du 11 septembre 2001.

La surveillance a été renforcée dans la plupart des grandes villes américaines, ainsi qu'aux frontières canado-américaines. Les sacs suspects sont fouillés dans de nombreux aéroports.

Bien qu'ils affirment n'écarter aucune piste pour le moment, les enquêteurs étudient particulièrement la thèse d'un attentat terroriste intérieur, notamment en raison du jour choisi pour commettre l'attentat : le Patriots Day, qui correspond aussi au dernier jour aux États-Unis pour produire les déclarations d'impôts. Le 15 avril est aussi le jour anniversaire de la mort du président Abraham Lincoln, assassiné en 1865 par un sympathisant sudiste.

L'autre possibilité serait la piste islamiste. Le fait qu'il y ait eu deux explosions quasi simultanées évoque le mode opératoire prôné par le magazine Inspire, publication en ligne qui émane d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique.


16.05 | 0 komentar | Read More

L'Occident payera un «prix élevé» son soutien à Al-Qaïda, dit Al-Assad

Comme annoncé la veille, la chaîne syrienne Al-Ikhbariya a diffusé une entrevue du président Bachar Al-Assad le jour de l'anniversaire de l'indépendance du pays.

Contrairement à ses interventions précédentes, le président syrien a évoqué pour la première fois la possibilité d'une défaite de son régime.

Il a affirmé que si le régime ne l'emportait pas dans le conflit qui dure depuis plus de deux ans, la Syrie risquait de disparaître.

« Nous n'avons pas d'autres options que la victoire, car si nous ne sommes pas victorieux, ce sera la fin de la Syrie et je ne pense pas qu'un seul citoyen syrien accepte cette option », a-t-il déclaré.

« La vérité, c'est qu'il y a une guerre. Et je le répète sans cesse, non à la reddition et non à la soumission », a-t-il ajouté.

M. Al-Assad a par ailleurs lancé un avertissement aux pays occidentaux pour leur soutien à la rébellion.

« L'Occident a payé lourdement son financement d'Al-Qaïda au tout début, en Afghanistan. Aujourd'hui, il la soutient en Syrie, en Libye et ailleurs, et il en paiera un prix élevé plus tard en plein cœur de l'Europe et des États-Unis », a-t-il déclaré.

« La vérité, ce qui est en train de se produire, c'est que nous sommes confrontés pour l'essentiel à des forces extrémistes », a poursuivi Bachar Al-Assad.

Le Front Al-Nosra, un groupe composé de djihadistes syriens et étrangers combattant aux côtés des rebelles contre le régime Al-Assad en Syrie, a annoncé il y a une semaine avoir prêté allégeance au chef d'Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri.

Dans la foulée, le président syrien a prévenu que la guerre dans son pays pourrait se propager en Jordanie, qu'il accuse d'entraîner les combattants rebelles et de faciliter leur entrée en Syrie.

« L'incendie ne s'arrêtera pas à nos frontières, tout le monde sait que la Jordanie est aussi exposée [à la crise] que la Syrie », a affirmé M. Al-Assad.

Évoquant son avenir politique, le président syrien a lié mercredi son départ à une « décision du peuple ».

« Le poste [de président] n'a pas de valeur sans le soutien du peuple. Que le président reste ou parte relève de la décision du peuple », a-t-il affirmé.

Des élections présidentielles doivent avoir lieu en 2014. La candidature d'Al-Assad est l'un des points de discorde entre l'opposition syrienne et ses alliés et la Russie, qui soutient le régime.

L'opposition malmenée

Le président syrien n'a pas été tendre avec l'opposition, notamment la coalition qui regroupe une partie de l'opposition et qui est l'interlocutrice des puissances occidentales et des monarchies du Golfe.

« Toute opposition installée de plein gré à l'étranger ne peut être patriote. Comment êtes-vous patriote si vous avez fui à l'étranger? », a-t-il demandé en référence à la Coalition de l'opposition en exil.

« C'est quoi l'opposition? S'il y a un million de Syriens qui s'opposent à l'État, cela veut-il dire qu'ils forment une opposition? », a-t-il dit. « Un traître est un traître et un collaborateur est un collaborateur », a-t-il poursuivi.

Interrogé sur un éventuel dialogue auquel a appelé le chef de l'opposition Ahmed Moaz al-Khatib, M. Assad a affirmé: « Nous dialoguerons avec tous ceux qui n'ont pas encaissé de l'argent pour vendre la patrie ». Il a aussi précisé qu'il n'y aurait « pas de négociations avec ceux qui n'ont pas de base populaire ».

200 soldats américains en Jordanie

À la suite de la diffusion de l'entrevue de président syrien, le ministre jordanien de l'Information a annoncé que les États-Unis allaient envoyer 200 soldats en Jordanie pour renforcer la défense du royaume devant la détérioration de la situation en Syrie.

La semaine dernière, le secrétaire d'État à la Défense Chuck Hagel, avait déclaré lors d'une audition au Sénat que Washington allait envoyer des soldats en Jordanie pour l'entraînement de l'armée jordanienne et pour sécuriser éventuellement les sites abritant des armes chimiques en Syrie.

En octobre dernier, les États-Unis avaient déployé 150 soldats des forces spéciales en Jordanie pour la même mission.


16.05 | 0 komentar | Read More

Coup dur pour la réforme du contrôle des armes à feu aux États-Unis

Le Sénat américain a rejeté mercredi une proposition bipartite visant à soumettre un plus grand nombre d'acheteurs d'armes à feu à des vérifications d'antécédents judiciaires et psychiatriques, plus précisément pour les achats d'armes sur Internet et dans les foires spécialisées.

Soixante votes étaient nécessaires pour faire adopter cette proposition. Elle a reçu l'appui de 54 sénateurs. Quatre démocrates ont rejoint les républicains pour voter contre l'amendement. 

Il s'agit d'un dur coup pour l'administration Obama, qui s'était engagée à réagir vigoureusement dans la foulée du carnage survenu au mois de décembre dans une école primaire de Newtown, au Connecticut. Le président avait fait de la vérification d'antécédents la pièce maîtresse de ses propositions en matière de contrôle des armes à feu.

Le vote du Sénat sera cependant bien accueilli du côté de la National Rifle Association, selon qui ce plan était inefficace et bafouait les droits des Américains en matière de possession d'armes à feu.

En conférence de presse, le président américain Barack Obama a évoqué « une journée assez honteuse à Washington », accusant le lobby des armes d'avoir « délibérément menti » pour faire échouer la réforme proposée.

« Si l'action du Congrès pouvait prévenir des pertes de vies en préservant le deuxième amendement [de la Constitution, celui sur le droit de porter une arme], nous avions l'obligation d'essayer », a lancé M. Obama.

« Les vérifications d'antécédents n'enfreignaient pas le droit au port d'armes. » — Barack Obama

M. Obama a continué à défendre la réforme du contrôle des armes, affirmant qu'elle représentait la « modération » et le « bon sens ». Il a soutenu qu'il n'avait jamais été question de créer un registre des armes à feu, et que cette loi empêchait même de le faire.

Visiblement déçu, le président Obama a fustigé les adversaires de la réforme qui décrivait l'implication des proches et victimes d'armes à feu dans le débat au Congrès comme du « chantage émotif ». « Croyons-nous que leur perte n'est pas significative dans ce débat? Je ne sais toujours pas comment ils ont trouvé la force de faire ce qu'ils ont fait au cours des dernières semaines, des derniers mois », a dit le président en s'adressant aux parents de victimes de la tuerie de Newtown présents à la conférence de presse.

Accompagné notamment de l'ex-représentante Gabrielle Giffords, elle-même victime d'une tentative d'assassinat par balle, Barack Obama a accusé les élus s'étant opposés à la réforme d'avoir baissé les bras en raison de « l'inquiétude qu'une minorité de propriétaires d'armes leur nuisent lors des élections ». Il a appelé les électeurs américains à faire savoir à leurs représentants qu'ils sont déçus des décisions prises à Washington.

Malgré tout, le président américain croit que les élus peuvent « encore apporter des changements significatifs ». Barack Obama a mentionné le travail qui peut être fait pour faire tomber les barrières au niveau des États ou fournir davantage d'information aux forces de l'ordre.


16.05 | 0 komentar | Read More

Explosions dans une usine d'engrais au Texas: aumoins 5morts et 200 blessés

Plusieurs explosions sont survenues mercredi soir dans l'usine d'engrais West Fertilizer, proche de Waco, à 130 kilomètres au sud de Dallas, au Texas.

Le premier bilan officiel fait état d'au moins 5 morts et 200 blessés, dont 40 grièvement. De nombreux blessés ont été transportés vers les hôpitaux les plus proches.

La chaîne de télévision locale KWTX, citant un médecin, avance le chiffre de 60 à 70 morts.

Plus de 100 maisons et commerces ont été détruits.

De nombreux pompiers sont déployés sur place, ainsi que la police et des ambulances. Plusieurs casernes de pompiers de la région, jusqu'à Dallas, située à 90 minutes de route, ont été appelées en renfort, dont une équipe HAZMAT, spécialisée dans les risques chimiques.

Tommy Muska, le maire de West, petite ville de 2700 habitants, confirme que certains pompiers qui tentaient d'éteindre un incendie qui faisait rage une heure avant la première explosion n'ont toujours pas été retrouvés.

« Beaucoup de personnes ne seront pas avec nous demain. La seule chose qui reste à faire, c'est prier » — Le maire de West Tommy Muska

Les agents de la Sécurité publique de l'endroit utilisent leur propre véhicule pour transporter les blessés, a déclaré une porte-parole du corps policier, Gayle Scarbrough, à une station de télévision locale.

Vers 23 h 30, la police a demandé aux hélicoptères des médias de quitter la zone au-dessus de l'usine en raison des risques d'une nouvelle explosion.

À la même heure, la Direction générale de l'aviation civile américaine (FAA) a interdit les vols commerciaux au dessus de la zone de l'explosion.

Au moins six hélicoptères des services de secours se relaient pour évacuer les blessés.

La première explosion aurait été entendue peu avant 20 h, heure locale. Au moins deux autres explosions auraient suivi. 

Une des explosions a envoyé une boule de feu d'une trentaine de mètres de large dans l'air, ont indiqué des témoins aux médias locaux.

Plusieurs routes locales ont été fermées, pour permettre la circulation des équipes de secours.

Des témoins rapportent que de nombreux immeubles sont complètement détruits ou très endommagés dans le secteur, dont une école.

Le souffle des explosions a arraché des arbres et renversé de nombreux véhicules.

« Je n'ai jamais vu rien de tel, c'est une véritable zone de guerre » — Le shérif du comté

Le centre de soins, situé dans l'enceinte de l'usine, s'est effondré et des personnes seraient prises au piège dans les décombres, a déclaré à Reuters un porte-parole des services de la sécurité publique du Texas.

Le stade de football voisin, où avaient été rassemblés les blessés, est en cours d'évacuation, en raison d'une forte odeur de gaz et de la possible présence de produits chimiques dans l'air.

Des restes de la structure de l'usine sont éparpillés à plusieurs centaines de mètres de l'explosion.

« J'étais près de ma voiture avec ma fiancée, et j'attendais mes parents pour qu'ils sortent de la maison et nous rejoignent. Ensuite, l'explosion nous a jetés à terre. Nous nous sommes réfugiés dans la voiture. » — Un témoin, Bill Bohannan, cité par le journal Waco Tribune

Le photographe Rod Aydelotte explique que « tous les habitants de la ville se sont rendus sur place pour aider ».

Une personne habitant à 300 mètres de l'usine affirme que plusieurs vitres de sa véranda ont explosé, sous la force de la déflagration.

Une maison de retraite se situe à proximité du lieu de l'explosion, qui a été entendue jusqu'à au moins 20 kilomètres à la ronde.

L'électricité est coupée dans de nombreux secteurs avoisinant les lieux du drame.

Les policiers locaux font du porte-à-porte et conseillent aux habitants de quitter leur résidence pour éviter d'inhaler des produits toxiques.

Près de 600 personnes avaient perdu la vie dans une explosion similaire, également à West, le 16 avril 1947.


16.05 | 0 komentar | Read More
techieblogger.com Techie Blogger Techie Blogger