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Au moins 40 morts dans l’explosion d'un dépôt d'armes en Libye

Written By Unknown on Jumat, 29 November 2013 | 16.05

L'explosion d'un dépôt de munitions dans le Sud libyen a fait plus de 40 morts jeudi, a annoncé un responsable des forces de sécurité.

À Benghazi, dans l'est du pays, quatre soldats ont été tués dans de nouveaux affrontements entre l'armée et des miliciens islamistes.

À Brak al-Chati, près de la ville de Sebha dans le sud désertique, une quarantaine de personnes, des Libyens et des étrangers, ont pénétré dans un dépôt de l'armée pour voler des munitions lorsqu'une explosion s'est produite.

Le bilan d'une quarantaine de morts pourrait s'alourdir, car le site était toujours durant la nuit la proie des flammes et plusieurs personnes pourraient encore être prises au piège, a dit le responsable.

À Benghazi, capitale de la Cyrénaïque, trois militaires ont péri dans les combats qui ont éclaté lorsqu'une voiture remplie d'armes et d'explosifs a été stoppée à un barrage, a déclaré Wanis Boukhmada, commandant des forces spéciales de l'armée dans la ville.

Les miliciens islamistes qui se trouvaient dans le véhicule étaient également en possession d'une forte somme en argent liquide, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. « Nous défendrons Benghazi », a assuré ensuite l'officier à Reuters.

Jeudi matin, un militaire avait été abattu par des inconnus dans un autre secteur de la ville.

Des responsables de l'armée sont intervenus à la télévision nationale pour demander aux islamistes et à tous les miliciens de rendre les armes et d'engager le dialogue avec les autorités.

« Frères d'Ansar al-Charia, vous êtes musulmans et nous le sommes aussi. Nous n'avons pas de divergences sur la religion [...], mais ne cherchez pas à imposer quelque chose qui n'a rien à voir avec cette religion », a dit Salah Obeïdi, commandant des forces armées dans l'est de la Libye.

Lundi dernier, des combats à Benghazi ont fait neuf morts, et mercredi trois personnes ont péri dans de nouvelles fusillades.

Le groupe Ansar al-Charia est jugé responsable de l'attaque du consulat américain à Benghazi, le 11 septembre 2012, qui a coûté la vie à l'ambassadeur des États-Unis et à trois autres Américains.

Le pouvoir de transition mis en place à Tripoli depuis la chute de Mouammar Kadhafi, fin 2011, peine à imposer son autorité aux nombreuses milices combattantes issues de la révolution et aux groupes islamistes présents dans le pays.

Reuters


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Les partis religieux seront interdits en Égypte selon la nouvelle constitution

La nouvelle constitution égyptienne interdira les formations politiques sur des bases religieuses, selon un projet de texte « final » largement repris mercredi par les médias d'État, pendant que des manifestations faisaient un mort au Caire.

La loi fondamentale, dont l'écriture doit officiellement s'achever jeudi, renforcera également les prérogatives de l'armée même si elle confirme le caractère civil de l'État.

Le projet de texte prévoit entre autres que le choix du ministre de la Défense, traditionnellement dévolu au chef d'état-major, devra être approuvé par le Conseil suprême des forces armées pendant les huit années qui suivront l'adoption de la constitution.

Pour Gamal Eid, avocat des droits de l'homme, « cela signifie que l'armée constituera un État dans l'État ».

« L'Égypte est un État moderne, démocratique et placé sous régime civil », a rappelé Mohamed Salmaoui, porte-parole de la commission chargée d'amender la constitution.

Son président est l'ancien ministre des Affaires étrangères d'Hosni Moubarak et ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa. Seuls deux islamistes, dont un représentant du parti salafiste Nour, en font partie.

Le texte amendé devrait autoriser les procès de civils devant des tribunaux militaires comme le faisait le régime de Moubarak et devrait également permettre l'emprisonnement des homosexuels.

La nouvelle constitution devrait être soumise à un référendum en décembre, son adoption ouvrant la voie à des élections législatives et présidentielles l'an prochain.

Interventions policières musclées

L'annonce du contenu du projet de texte de loi fondamentale intervient au moment où l'Égypte est secouée par de nouvelles manifestations.

Plus tôt, un étudiant a été tué lors d'une manifestation islamiste à l'Université du Caire, selon des sources au ministère de la Santé.

Au moins 17 étudiants ont été arrêtés, rapporte le quotidien égyptien Al-Ahram.

Le pouvoir est engagé dans une vaste opération de répression contre les partisans du président islamiste Mohamed Morsi, renversé par l'armée.

Mardi, la police a appliqué la nouvelle loi sur les manifestations et dispersé à coup de canon à eau et de grenades lacrymogènes deux manifestations « modestes ».

Les manifestants dénonçaient la nouvelle loi sur les manifestations et un article maintenu dans la constitution qui autorise les militaires à juger des civils.

Le gouvernement a une nouvelle fois rappelé qu'il ne comptait pas faire marche arrière sur la loi portant sur les manifestations.

Le Conseil des ministres a rappelé que l'Égypte était « en guerre contre le terrorisme » et qu'il comptait aller jusqu'au bout pour l'éradiquer.


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Un projet de loi contre la prostitution suscite la controverse en France

Le reportage d'Alexandra Szacka

Le Parlement français débat d'un projet de loi qui pénalise les clients des prostitués, mais la France est divisée sur cette nouvelle mesure. On met en cause, entre autres, l'efficacité d'une telle loi et son impact réel. Jusqu'ici, la loi interdisait le proxénétisme et le racolage.

Quelque 20 000 personnes, femmes pour la plupart, se prostituent en France. Rosen Hicher l'a fait pendant 22 ans. Elle milite pour le projet de loi, qui va pénaliser les clients.

« Ils n'achètent pas une femme, ils achètent un morceau de viande. On est une marchandise. On n'est pas une prestation, on ne vend pas une prestation, on vend notre corps qui est devenu une marchandise. C'est la dernière violence qui est faite aux femmes et qui est autorisée par la loi », affirme-t-elle. « C'est la seule chose qui va les calmer. La seule chose qui va leur faire prendre conscience de la gravité de leurs actes », ajoute-t-elle.

Les associations des travailleurs du sexe et d'autres organismes, comme Médecins du monde, ne sont pas d'accord. Les manifestations se multiplient. La loi n'aura pour effet que d'accroître la précarité des prostituées, affirment-elles. Elle aggravera leur problème de sécurité.

Dans le débat suscité par ce projet de loi, le Syndicat du travail sexuel et d'autres groupes veulent la fin des interdits. L'un d'eux a créé la polémique avec son « Manifeste des 343 salauds », qui clamait : « Touche pas à ma pute ».

Une soixantaine de personnalités, dont Catherine Deneuve et Charles Aznavour, ont signé une pétition pour qu'il y ait un vrai débat sur la prostitution, au lieu d'un projet de pénalisation.

La loi prévoit aussi un dispositif favorisant l'insertion professionnelle des ex-prostituées, notamment celles d'origine étrangère.

Ce projet de loi doit être soumis au vote des parlementaires la semaine prochaine et il a toutes les chances d'être adopté, des députés de toute obédience politique ayant déjà manifesté leur appui.

Avec les informations d'Alexandra Szacka et d'Anyck Béraud


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Les États-Unis détruiraient en mer une portion de l'arsenal chimique syrien

La portion la plus dangereuse de l'arsenal chimique syrien pourrait être détruite en mer par les États-Unis.

Des responsables américains ont indiqué à l'Associated Press, sous le couvert de l'anonymat, que le projet, qui doit encore être autorisé, verrait l'arsenal être détruit à bord du navire MV Cape Ray dans la mer Méditerranée, pendant que des navires de guerre assureraient la sécurité à proximité.

Cette approche permettrait de contourner les problèmes diplomatiques, environnementaux et de sécurité qui accompagnent l'envoi de cet arsenal vers un pays tiers. La décision d'aller ou non de l'avant avec le projet revient à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, l'agence onusienne qui supervise le démantèlement des armes chimiques syriennes.

Un certain délai s'écoulera avant que le Cape Ray ne soit prêt, le temps de l'équiper des deux unités d'hydrolyse et du réacteur au titane nécessaires pour neutraliser les agents chimiques et de former le personnel.

Sur le terrain, les combat se poursuivent

Par ailleurs, les soldats syriens se sont emparés jeudi de la ville de Deir Attiyeh, près de la frontière avec le Liban, au terme de combats qui ont fait des dizaines de morts dont neuf médecins et infirmières et le neveu d'un ministre du Hezbollah.

Les forces du président Bachar Al-Assad avaient lancé une offensive dans la région de Qalamoun pour empêcher les rebelles de se ravitailler en hommes et en matériel au Liban et ailleurs.

L'Observatoire syrien des droits de la personne, à Londres, a confirmé que les troupes gouvernementales ont presque totalement pris le contrôle de Deir Attiyeh, dont la population est au tiers chrétienne. Un militant de la région a expliqué que l'armée a pu avancer quand les militants du groupe État islamique en Irak et au Levant se sont retirés.

« Il y a eu des combats féroces et les conditions pour les civils sont atroces », a dit Amer al-Qalamouni. L'observatoire et le militant ont indiqué que cinq médecins et quatre infirmières ont été tués depuis deux jours dans le principal hôpital de la ville. L'agence officielle SANA évoque plutôt un « massacre commis par des terroristes » qui a coûté la vie à cinq médecins, cinq infirmières et deux ambulanciers.

Au Liban, un proche du Hezbollah a révélé que le neveu du ministre libanais de l'Agriculture, Hussein Haj, a été tué cette semaine en Syrie alors qu'il combattait dans la région d'Alamoun. M. Haj est un membre important du Hezbollah.

La conférence de Genève s'annonce difficile

Enfin, toujours jeudi, le principal groupe d'opposition appuyé par l'Occident, la Coalition nationale syrienne, a critiqué le gouvernement syrien pour avoir déclaré qu'il n'a aucune intention de renoncer au pouvoir lors de la conférence de paix prévue en janvier à Genève.

« Il est devenu amplement évident que le régime Assad essaie de camoufler cette guerre contre le peuple syrien, tout en faisant semblant de collaborer avec la communauté internationale », a indiqué la coalition par voie de communiqué.

La conférence du 22 janvier constituerait la première rencontre, en personne, entre les membres du régime et les représentants de l'opposition depuis le début de la guerre civile syrienne, il y a trois ans.


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France : le renvoi d'une éducatrice voilée est confirmé

Written By Unknown on Kamis, 28 November 2013 | 16.06

Le reportage d'Alexandra Szacka

La Cour d'appel de Paris a confirmé mercredi le congédiement pour « faute grave » d'une éducatrice voilée de la garderie privée Baby Loup, située à Chanteloup-les-Vignes, à 30 kilomètres de la capitale.

Cet important tribunal s'est penché sur la question après y avoir été invité par le parquet général, insatisfait d'un jugement contraire rendu par la Cour de cassation.

Celle-ci avait suscité un vif émoi chez les défenseurs de la laïcité, en mars dernier, lorsqu'elle avait annulé le renvoi, en 2008, de Fatima Afif, qui refusait de retirer son voile. Le tribunal avait alors souligné que ce congédiement constituait « une discrimination en raison des convictions religieuses »

Cette affaire a depuis relancé la bataille politico-judiciaire autour de l'application de la laïcité dans les établissements privés en France.

Elle risque d'ailleurs se poursuivre, puisque Fatima Afif avait annoncé avant la décision de la Cour d'appel de Paris qu'elle formerait « probablement » un nouveau pourvoi en cassation si le licenciement était confirmé.

Des enfants de 55 nationalités étaient accueillis nuit et jour dans cette garderie implantée dans un quartier extrêmement déshérité.


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Berlusconi expulsé du Sénat italien

Le Sénat italien a expulsé mercredi Silvio Berlusconi de ses rangs, dans la foulée de sa condamnation pour évasion fiscale. L'ancien premier ministre a déclaré à des milliers de partisans venus l'acclamer devant sa résidence de Rome qu'il s'agissait d'un jour de deuil pour la démocratie.

M. Berlusconi a relancé sa formation politique Forza Italia et peut toujours compter sur l'appui de millions d'Italiens. Il devrait donc demeurer un personnage influent sur la scène politique du pays, même s'il ne siégera plus au Parlement.

Le vote du Sénat découle d'une loi adoptée en 2012 qui interdit à quiconque est condamné à plus de deux ans de prison de détenir ou de solliciter un poste public pendant six ans. Ses avocats estiment que la loi est anticonstitutionnelle et se questionnent sur cet empressement à l'expulser alors que toutes les questions juridiques n'ont pas encore été réglées.

Le plus haut tribunal d'Italie a confirmé, le 1er août, sa peine de quatre ans de prison pour évasion fiscale. La sentence a immédiatement été réduite à un an en raison d'une amnistie générale, et M. Berlusconi la purgera en assignation à domicile ou par le biais de travaux communautaires.

M. Berlusconi a accusé les juges d'avoir eu un parti pris contre lui, et ses avocats affirment que la loi de 2012 ne peut être appliquée rétroactivement à des crimes possiblement commis avant son adoption.

L'arène politique

L'opposition italienne compte maintenant sur deux têtes d'affiche bien en vue : Silvio Berlusconi et l'ancien humoriste Beppe Grillo.

« Par lui-même, Berlusconi n'est pas assez fort pour faire tomber le gouvernement [du premier ministre Enrico] Letta, mais il va compliquer la vie au Parti démocratique [de Letta] pour demeurer dans la majorité, a dit le politologue Giovanni Orsina. Je pense que Silvio Berlusconi peut causer du tort à ce gouvernement. »

Pour sa part, le politologue James Walston, de l'Université américaine de Rome, estime que le vote et la démonstration marquent le début d'une nouvelle campagne électorale dans laquelle M. Berlusconi jouera un rôle important. « Berlusconi mène une campagne très virulente depuis quelques jours, a-t-il dit. On voit Berlusconi commencer à présenter son programme pour des élections qu'il souhaite très bientôt. »

Les problèmes juridiques de M. Berlusconi ne sont pas non plus terminés. Il doit encore se défendre d'accusations d'avoir engagé une prostituée mineure, ce qui pourrait lui valoir une peine de sept ans de prison et le chasser de la scène politique à jamais.

Reuters


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Le conflit syrien et la paix fragile au Liban

Le reportage de Marie-Ève Bédard

Arsal, dans la vallée de la Bekaa, est l'image même du débordement du conflit syrien au Liban. Le village frontalier déborde de réfugiés. Ils s'installent où ils peuvent : dans les mosquées, dans les salles de réceptions, et bientôt dans des tentes.

La politique des portes ouvertes demeure inchangée depuis le début du conflit, mais on craint maintenant que la frontière laisse passer des explosifs, par exemple.

« Nous n'avons pas les moyens de faire quoi que ce soit, dit le maire, mais les gens sont vigilants. Tout le monde observe et si un propriétaire de maison voit quelque chose de louche, il nous prévient. »

Tous les habitants d'Arsal sont concernés.

Il y a une semaine, le double attentat devant l'ambassade iranienne à Beyrouth a une fois de plus rappelé combien la paix est fragile au Liban, mais surtout que la menace vient aussi de l'intérieur.

« C'est la première fois que des islamistes sunnites réalisent un attentat-suicide sur le territoire libanais. Je pense qu'il y a un palier qui a été franchi et que dans les semaines, dans les mois, voire dans les semaines, il y aura d'autres attentats-suicides au Liban », affirme Romain Caillet,  chercheur à l'Institut français du Proche-Orient (IFPO) et spécialiste du salafisme.

On sait maintenant que deux jeunes hommes, un Libanais de la ville de Saïda et un Palestinien des camps du sud du pays, ont mené l'attaque revendiquée par les brigades de Abdallah Azzam, ce qui a créé une onde de choc à Arsal. Elles demandent le retrait du Hezbollah, allié au régime de Bachar Al-Assad, des combats en Syrie.

Mais le conflit syrien n'est qu'un des facteurs qui explique l'attentat, selon Romain Caillet.

« Il y a un sentiment de dépossession politique qui s'empare d'une part importante de la communauté sunnite qui aujourd'hui n'a plus confiance en son armée, qui a l'impression que son armée est au mieux sous l'influence du Hezbollah, au pire sous l'influence de l'Iran. Cela crée une situation de désespoir au sein de la jeunesse sunnite qui débouche sur ce genre d'action », ajoute M. Caillet.

Beaucoup on dit reconnaître la marque d'Al-Qaïda dans l'attentat contre l'ambassade iranienne. Le cheik Omar Bekri, un islamiste radical proche d'Al-Qaïda maintenant interdit de séjour en Grande-Bretagne où il a vécu pendant 20 ans, dit que l'organisation terroriste n'est pas présente au Liban, pas encore.

« Au Liban, si on ne cesse pas de commettre des atrocités contre les sunnites, Al-Quaïda va devenir très forte et le Liban va être sens dessus dessous », prévient le cheik.

Dans le scénario qu'il envisage, il ne fait pas de doute que les fondements de la société libanaise ne résisteraient pas.

« Si le géant musulman se lève dans le nord du pays, dit-il, dites au revoir aux autorités et à la souveraineté libanaises. »

D'après un reportage de Marie-Ève Bédard


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La reconstruction aux Philippines pourrait prendre 10 ans

La reconstruction dans les zones balayées par le typhon Haiyan ce mois-ci aux Philippines pourrait prendre jusqu'à 10 ans, ont estimé mercredi des experts.

Les travaux risquent ainsi de durer plus longtemps que la reconstruction sur le littoral de la province indonésienne d'Aceh, frappé durement par le tsunami de 2004, selon ces experts.

Le super-typhon Haiyan a balayé ou endommagé pratiquement tout sur son passage le 8 novembre dans le centre des Philippines, avec des vagues de sept mètres qui ont envahi la ville de Tacloban, dans la province de Leyte, et détruit 90 % des constructions.

Haiyan a fait au moins 5500 morts, et plus de 1700 personnes sont toujours portées disparues. Quatre millions de personnes ont été déplacées du fait de ce cataclysme, et le coût des destructions infligées aux récoltes et aux infrastructures a été chiffré à 563 millions de dollars.

Une messe spéciale en soutien au peuple des Philippines sera célébrée à 19 h 30, jeudi, à l'oratoire Saint-Joseph, par l'archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine.

« L'énormité de cette catastrophe est sans précédent au moins dans la région Asie-Pacifique », a déclaré Sanny Jegillos, du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement). C'est beaucoup, beaucoup plus ample que le tsunami à Aceh ».

Selon les premières estimations établies par le gouvernement, le coût de la reconstruction serait de 250 milliards de pesos philippins, soit 5,7 milliards de dollars. La
reconstruction d'Aceh, échelonnée sur huit ans, était revenue à près de sept milliards de dollars, financés par le gouvernement indonésien et par des donateurs internationaux.

Manille a déclaré que les nouvelles structures dans les zones sujettes à des typhons devaient être en mesure de résister à des vents de l'ordre de 300 km/h, niveau proche du maximum atteint par les vents de Haiyan lorsqu'ils ont malmené la province de Samar Oriental avant de traverser le centre de l'archipel philippin.

Reuters


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La présence d’un homme armé à Yale pourrait être un canular

Written By Unknown on Selasa, 26 November 2013 | 16.06

La police n'a retrouvé aucun homme armé sur le campus de la prestigieuse université de Yale au Connecticut, dans le nord-est des États-Unis, et elle pense qu'il pourrait s'agir d'une mauvaise plaisanterie.

L'université a rouvert complètement dans la soirée après avoir été bouclée une bonne partie de la journée. Les policiers avaient reçu un appel anonyme faisant état d'un homme armé se dirigeant vers le campus.

Un policier de la ville de New Haven, David Hartman, a affirmé que l'auteur de l'appel avait précisé que l'« homme armé » était son colocataire.

Quelques minutes plus tard, deux autres personnes ont affirmé avoir vu un homme avec une « arme longue » sur le campus.

Les policiers, ne voulant prendre aucun risque, ont bouclé le campus et une bonne partie du centre-ville. Le personnel et les étudiants ont été invités à rester à l'abri pour permettre aux enquêteurs et aux agents de police de poursuivre leurs recherches.

L'université Yale accueille quelque 13 000 étudiants.


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Le tueur de Newtown était obsédé par les tueries de masse

Le tireur de Newtown, qui a tué 20 enfants et 6 adultes dans une école primaire le 14 décembre 2012, était obsédé par les tueries de masse, révèle le rapport du procureur du Connecticut, publié lundi.

Le tueur de 20 ans, qui s'était enlevé la vie le jour même, nourrissait tout particulièrement une obsession pour la tuerie de Columbine de 1999, note le procureur. Il consultait « une très grande quantité de documents » à ce sujet. Le tueur collectionnait également des articles de journaux et des photos concernant diverses tueries de masse, et il lisait un livre sur le sujet. Les preuves recueillies à partir du disque dur de son ordinateur montrent qu'il faisait plusieurs recherches en ligne sur des meurtres de masse et il avait élaboré une liste de tueries dans laquelle il énumérait les caractéristiques de chacune.

Il jouait aussi à un jeu vidéo mettant en scène une tuerie dans une école.

Il avait par ailleurs une fascination pour les armes à feu, ainsi qu'un accès à celles-ci. Il chassait à l'occasion et fréquentait des champs de tirs avec ses parents. Il avait déjà suivi des cours offerts par la National Rifle Association sur la sécurité et les armes à feu.

Le 14 décembre, le tireur a tué sa mère avec une arme à feu dans la résidence familiale, à Newtown, au Connecticut. Il s'est ensuite rendu à l'école primaire Sandy Hook. Il s'est introduit dans l'école en tirant dans une fenêtre du bâtiment. Il a ouvert le feu dans des corridors et dans deux salles de classe, tuant 20 enfants et 6 adultes. Il s'est enlevé la vie dans la dernière classe où il s'était introduit.

Les motifs restent inconnus

L'enquête n'a pas permis d'établir quelles étaient les motivations du tueur, qui a agit seul. Rien n'indique non plus pourquoi il a choisi de perpétrer son crime à l'école primaire Sandy Hook, mis à part la proximité de l'établissement avec son lieu de résidence. Le jeune homme avait fréquenté l'école lorsqu'il était enfant, mais il n'avait plus de lien avec cet établissement depuis plusieurs années.

Les preuves recueillies démontrent par ailleurs que le tueur avait planifié son crime, qu'il avait prévu de se suicider après, et qu'il comptait initialement tuer plus de 26 personnes.

L'enquête démontre qu'il souffrait de problèmes mentaux sérieux qui nuisaient à sa capacité de vivre une vie normale et d'interagir de façon normale avec les autres. Il avait notamment le syndrome d'Asperger et souffrait d'anxiété.

Les témoignages concernant sa personnalité sont contradictoires. Le tireur n'avait cependant jamais manifesté de comportements particulièrement agressifs ou menaçants.

Dans son rapport, le procureur du Connecticut note en conclusion que la réponse des policiers, le 14 décembre 2012, a été rapide et que ceux-ci se sont introduits dans l'école au péril de leur vie. Il dit aussi que le personnel de l'école a agi de manière « héroïque » en essayant de protéger les écoliers. Tant leur attitude que celle des policiers a permis de sauver la vie de plusieurs enfants cette journée-là, conclut le procureur.


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Le ministre Paradis aux Philippines

Le reportage de Sophie Langlois

Le ministre canadien du Développement international est arrivé aux Philippines, lundi, afin de constater sur place la dévastation causée par le typhon Haiyan.

Christian Paradis se rendra dans certaines des régions les plus touchées par la catastrophe, notamment à Tacloban, Ormoc et Roxas, où se concentrent les efforts de secours canadiens.

Plus de 5000 personnes ont perdu la vie et 4 millions d'autres se sont retrouvées sans abri après que le typhon Haiyan eut frappé les Philippines le 8 novembre.

Lors d'une séance d'information à Ottawa, de hauts responsables canadiens ont indiqué que l'Équipe d'intervention en cas de catastrophe, la DARTavait élargi ses opérations en périphérie de l'île de Panay, où se trouve la ville de Roxas.

Durant le week-end, des membres de la DART ont travaillé dans la communauté de Sara, dans le nord-est de l'île.

Le colonel Steve Kelsey, du commandement des opérations interarmées, a indiqué que cette communauté de 45 000 habitants avait été durement touchée par le typhon, et que des responsables canadiens y avaient installé une base d'opérations avancée afin de mieux coordonner les efforts de secours.

« Cela a permis à notre personnel de la DART non seulement de se rendre dans les régions éloignées, mais aussi d'aider les agences humanitaires à livrer de l'aide, comme de la nourriture et de l'eau, à certaines des communautés les plus isolées », a expliqué le colonel Kelsey.

Les membres de la DART surveillent aussi un déversement de pétrole dans la localité voisine d'Estancia, où environ 600 000 litres ont coulé d'une barge, inondant la côte. La garde côtière philippine a aussi envoyé un navire dans la région afin de mettre en place des mesures de confinement et de nettoyage.

Le commandant de la DART sur le terrain, le lieutenant-colonel Walter Taylor, a indiqué qu'il ne pensait pas devoir demander des ressources supplémentaires du Canada. L'équipe travaille en collaboration avec la Marine royale canadienne, qui s'est aussi déployée dans la région.

« En ce moment, selon notre évaluation, les ressources que nous avons aux Philippines sont suffisantes », a déclaré le lieutenant-colonel Taylor lors d'une conférence téléphonique.

Lors de sa visite aux Philippines, le ministre Paradis rencontrera des partenaires humanitaires internationaux, qui se chargeront de coordonner les efforts de reconstruction, ont indiqué des responsables.


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L’accord sur le nucléaire iranien rassure l’UE mais inquiète Israël

Un compte rendu de Siavosh Ghazi dans une collaboration spéciale depuis Téhéran

Les réactions fusent de partout au lendemain de l'accord obtenu à Genève sur le controversé programme nucléaire iranien. Si l'Union européenne (UE) est encouragée par cette entente qualifiée d'« historique » par les signataires en évoquant un allègement des sanctions dès le mois de décembre, le premier ministre israélien, toujours sceptique, a décidé d'envoyer son conseiller à la sécurité nationale aux États-Unis pour discuter des termes du futur accord final.

Benyamin Nétanyahou y voit toujours « un mauvais accord ». S'adressant au Parlement israélien, il a répété que « cet accord doit conduire à un résultat : le démantèlement de la capacité nucléaire de l'Iran ».

Cette déclaration contraste avec la volonté affichée des Européens de renouer avec Téhéran. L'Europe pourrait d'ailleurs alléger dès le mois prochain ses sanctions imposées à l'Iran, selon le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

Plus prudent, l'entourage de la diplomate en chef de l'UE, Catherine Ashton, a confirmé que la prochaine réunion des chefs de la diplomatie des pays européens est prévue le 16 décembre, sans donner plus de détails.

Les exportations iraniennes vers l'Europe pourraient générer 2,5 milliards de dollars.

La Turquie n'a pas attendu pour annoncer son intention de passer commande et augmenter ses importations de pétrole en provenance d'Iran.

Intervenant lundi à la chaîne de télévision CNBC-e, le ministre turc de l'Énergie, Taner Yildiz, a indiqué que le volume de brut importé d'Iran, l'un des principaux fournisseurs d'énergie d'Ankara avec la Russie, pourrait passer de 105 000 à 140 000 barils par jour.

Cette décision pourrait brouiller les cartes dans le conflit syrien. Ankara soutient les rebelles syriens alors que Téhéran est le principal appui au régime de Bachar Al-Assad.

Un mauvais accord, selon les pays du golfe 

Outre Israël, fermement opposé à cet accord, et le Canada, qui affiche son scepticisme, les pays du golfe, avec à leur tête l'Arabie saoudite, voient d'un très mauvais oeil cette entente préliminaire.

Pour Riyad, Téhéran devait prouver sa « bonne volonté » pour rassurer ses voisins arabes.

Se voulant rassurant, le président américain Barack Obama a estimé qu'il avait « barré le chemin le plus évident » vers une bombe atomique iranienne et a fait valoir que les sanctions « les plus sévères continueront d'être appliquées » durant la période intérimaire qui vient de s'ouvrir.

« Taper du poing sur la table était "facile", mais ne garantissait pas la sécurité des États-Unis », a-t-il ajouté.

Lui emboîtant le pas, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a déclaré que « la vigilance était dans les deux sens ».

L'accord préliminaire prévoit notamment l'arrêt par l'Iran de l'enrichissement d'uranium à plus de 5 % pendant 6 mois, la suspension des activités du réacteur à l'eau lourde d'Arak et un accès accru des inspecteurs internationaux aux sites sensibles.


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Accord historique sur le nucléaire iranien

Written By Unknown on Senin, 25 November 2013 | 16.06

Le reportage d'Alexandra Szacka

Une impasse diplomatique vieille d'une décennie a connu un premier pas important vers sa résolution. L'Iran a conclu une entente dans l'épineux dossier nucléaire avec les États-Unis et cinq autres puissances mondiales, dimanche à Genève.

Cet accord préliminaire de six mois vise à réduire l'ampleur du programme nucléaire iranien en échange d'un allégement des sanctions économiques qui étranglent la République islamique depuis des années.

Les négociateurs sont parvenus à un compromis sur l'enrichissement de l'uranium, dont Téhéran avait fait un enjeu de souveraineté nationale. C'était d'ailleurs un point de litige majeur dans les discussions.

S'exprimant devant les journalistes, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a affirmé que l'accord contient une « référence claire selon laquelle l'enrichissement va continuer » en Iran. « Nous estimons que c'est notre droit », a-t-il ajouté. Il s'est aussi engagé à accroître la coopération de son pays avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Dans une déclaration officielle télédiffusée depuis la Maison-Blanche, le président Barack Obama a déclaré que l'entente est « un important premier pas » et « un nouveau chemin » vers un monde plus sécuritaire.

Selon le président américain, l'accord prévoit des « contraintes substantielles » auxquelles l'Iran doit se soumettre. Il bloquerait aussi « le chemin le plus évident » vers le développement d'une bombe nucléaire.

De son côté, le président iranien, Hassan Rohani, a également salué la conclusion de l'accord de Genève. « Le vote du peuple en faveur de la modération et de l'engagement constructif et les efforts infatigables des équipes de négociation vont ouvrir de nouveaux horizons », a indiqué le président réputé modéré sur son compte Twitter.

Washington et Téhéran s'entendent toutefois pour dire que la crise du nucléaire iranien est loin d'être entièrement résolue. Barack Obama a insisté sur le fait que « d'énormes difficultés » persistent toujours dans ce dossier.

« Nous avons mis en place une commission conjointe pour surveiller la mise en place de notre accord », a dit le chef de la diplomatie iranienne en conférence de presse. « J'espère que les deux parties pourront avancer d'une façon qui permettra de restaurer la confiance. »

Cette entente est un jalon important entre les deux pays. Washington et Téhéran ont rompu leurs relations diplomatiques il y a 34 ans, à la suite de l'invasion de l'ambassade des États-Unis en Iran.

Quelques détails de l'accord

Les volets les plus controversés du programme nucléaire iranien sont suspendus en vertu de l'accord. Ainsi, Téhéran doit :

  • arrêter son projet de réacteur à eau lourde d'Arak;
  • se soumettre à des inspections internationales plus poussées pendant six mois.
  • arrêter d'enrichir de l'uranium au-dessus de 5 %;
  • neutraliser ses réserves d'uranium enrichi à 20 %;

En échange, les six puissances s'engagent à :

  • permettre à Téhéran d'accéder à des milliards de dollars de revenus liés au pétrole, aux produits pétrochimiques, à l'or et au secteur automobile;
  • ne pas imposer de nouvelles sanctions au cours des six prochains mois.

Les six puissances qui ont négocié l'accord sont : Allemagne, Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie.

Sauvegarder la paix au Moyen-Orient

L'accord contribuera « à sauvegarder la paix et la stabilité au Moyen-Orient », s'est pour sa part félicité la Chine.

« Je souligne qu'une percée a été réalisée, mais seulement un premier pas sur un chemin long et difficile », a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans un communiqué du Kremlin. « Il n'y a pas de perdant, tout le monde gagne », a résumé Sergueï Lavrov, ministre russe de Affaires étrangères.

La France, qui s'était montrée ferme à l'égard de l'Iran pendant les négociations, a montré une certaine retenue dans ces réactions. Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, s'est contenté de souligner que l'accord rendait impossible à l'Iran « tout accès à l'arme nucléaire ». C'est un « pas important dans la bonne direction », a quant à lui indiqué le président François Hollande.

Alors que les six grandes puissances négociatrices se sont réjouies de l'accord, le Canada a réagi avec prudence, tandis que le premier ministre israélien a vivement dénoncé l'entente. 


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«Sceptique», Ottawa maintient ses sanctions contre l'Iran

Le reportage d'Alexandra Szacka

Alors que les six grandes puissances négociatrices se réjouissent de l'accord conclu avec l'Iran sur son programme Iranien, le Canada réagit avec prudence, refusant de lever ses sanctions économiques pour l'instant.

« Nous allons évaluer l'entente non seulement en fonction de sa valeur propre, mais aussi, et surtout, en fonction de la possibilité d'en vérifier la mise en œuvre et la condition de se voir accorder un accès sans entrave à toutes les installations nucléaires de l'Iran. D'ici là, le Canada continuera d'imposer des sanctions sévères », a déclaré le ministre fédéral des Affaires étrangères, John Baird en conférence de presse dimanche. 

« Nous sommes profondément sceptiques à l'égard de cet accord, de l'Iran, et de sa capacité à honorer ses engagements. » — John Baird

« Nous croyons que les actions passées sont de bons indicateurs des actions futures. L'Iran a défié le Conseil de sécurité des Nations unies, a défié l'Agence internationale de l'énergie atomique. L'Iran n'a pas acquis le droit au bénéfice du doute », affirme M. Baird. 

Selon lui, c'est l'efficacité des sanctions économique qui a forcé l'Iran à s'ouvrir à la négociation : « C'est pourquoi le Canada maintiendra ses sanctions. »

Après plus de quatre jours de négociations, l'Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie sont parvenus dimanche matin à obtenir de la République islamique d'Iran qu'elle réduise l'ampleur de son programme nucléaire. En échange, les sanctions économiques qui lui sont imposées depuis plusieurs années seront allégées.

Une « erreur historique », selon Israël

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, n'a pas perdu de temps à dénoncer l'entente, qu'il a qualifiée d'« erreur historique ». Selon lui, Israël n'est pas tenu par cet accord.

« Le régime iranien est voué à la destruction d'Israël et Israël a le droit et le devoir de se défendre face aux menaces. » — Benyamin Nétanyahou, premier ministre israélien

Sceptique, le président israélien, Shimon Peres, a quant à lui affirmé que l'accord devra être jugé « sur les résultats et non sur les mots », ajoutant que « si la voie diplomatique échoue, l'option nucléaire sera bloquée par d'autres moyens ».

Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a cependant qualifié l'accord de « victoire diplomatique la plus importante » de l'Iran depuis la révolution islamique de 1979, tout en rappelant que l'entente devra être examinée attentivement.

Washington a déjà prévenu que l'allègement des sanctions prendrait fin dans six mois et que les États-Unis « augmenteraient la pression » si l'Iran ne respecte pas ses engagements.

Le président américain, Barack Obama, a tenté de rassurer M. Nétanyahou dimanche, en lui expliquant qu'il souhaitait tenir des consultations avec Israël au sujet du dossier nucléaire iranien. 

M. Obama a parlé par téléphone à M. Nétanyahou avant de s'envoler vers la côte ouest pour participer à un évènement organisé par son parti, a expliqué Josh Earnest, un porte-parole de la Maison-Blanche. « Le président a dit au premier ministre qu'il voulait que les États-Unis et Israël commencent des consultations immédiatement au sujet de nos efforts pour négocier une solution complète », a dit M. Earnest. « Le président a souligné que les États-Unis s'engageraient fermement auprès d'Israël, qui a de bonnes raisons d'être sceptique quant aux intentions de l'Iran », a-t-il rajouté.

Tensions confessionnelles

De tous les pays du Golfe persique, seuls les Émirats arabes unis ont réagi à l'annonce dimanche, espérant que l'entente favorise la « stabilité de la région ».

L'Arabie saoudite et les autres monarchies pétrolières n'ont toutefois pas émis d'opinion officielle, un silence que les analystes de la région considèrent comme lourd de sens.

« [Le président Obama] n'est plus intéressée par les problèmes de la région [...] », croit Jamal Khaskoggi, chef de l'Institut du Moyen-Orient pour les études stratégiques. Ce désintérêt pourrait être lié au fait qu'en 2015, les États-Unis deviendront le premier producteur de pétrole au monde.

Bien que le secrétaire d'État américain John Kerry estime que l'entente rendra plus sûre la situation des alliés des Américains au Proche-Orient, le président Barack Obama a néanmoins tenu à les rassurer, dimanche. Israël et les partenaires des Américains dans le Golfe « ont de bonnes raisons d'être sceptiques vis-à-vis des intentions de l'Iran », a-t-il rappelé.

Or, Israël et les pays arabes du Golfe ne s'inquiètent pas forcément pour les mêmes raisons, explique Jamal Khashoggi. Pour l'État hébreu, la principale menace vient du danger nucléaire, alors que pour les pays du Golfe, elle vient des tensions confessionnelles entre sunnites et chiites.

Tous les pays arabes de la région, sauf la Syrie et l'Irak, sont dirigés par des musulmans sunnites et n'ont jamais caché leur méfiance à l'égard de l'Iran, dirigée par un État chiite. L'Iraq et la Syrie, deux alliés de l'Iran, ont d'ailleurs accueilli l'accord.


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Le président afghan refuse de signer le pacte de sécurité avec les États-Unis

Le président de l'Afghanistan, Hamid Karzaï, a annoncé, dimanche, qu'il ne signerait pas l'entente de sécurité bilatérale avec les États-Unis avant les élections d'avril prochain, une décision qui va à l'encontre des recommandations de la Loya Jirga, la grande assemblée traditionnelle afghane.

Le refus de M. Karzaï d'écouter les conseils des 2500 membres de la Loya Jirga, qui ont approuvé l'accord par une forte majorité et encouragé le président à le signer d'ici la fin de l'année, remet en question le projet des États-Unis de laisser des soldats en sol afghan après le retrait des troupes de combat internationales en 2014.

Le leader afghan a fourni à l'assemblée une série de conditions, parfois mal définies, qui devaient selon lui être remplies avant qu'il ne signe l'entente, dont le rétablissement de la paix, l'assurance que les Américains collaboreront à l'application de l'accord et la tenue d'élections justes le 5 avril.

À la proposition de signer l'entente d'ici un mois, Hamid Karzaï a répliqué qu'il voulait d'abord que la paix règne dans le pays et qu'il n'était pas possible d'atteindre cet objectif en aussi peu de temps. Il n'a pas élaboré sur les autres exigences, mais son porte-parole, Aimal Faizi, a insisté sur le fait qu'aucune signature n'aurait lieu avec le scrutin.

La Loya Jirga n'a pas de pouvoir contraignant et son rôle se limite à formuler des recommandations.

L'administration de Barack Obama a dit par le passé qu'elle voulait que l'accord soit signé avant la fin de 2013 et prévenu qu'elle pourrait abandonner son projet de maintenir des troupes en Afghanistan après 2014 si M. Karzaï ne donnait pas son aval.

La suite des choses demeure incertaine, surtout si M. Karzaï continue de résister aux pressions nationales et internationales l'enjoignant à signer l'entente d'ici la fin de 2013.

« Nous étudions présentement le discours du président Karzaï. Nous continuons de croire que signer l'entente de sécurité bilatérale le plus rapidement possible bénéficierait à nos deux pays », a indiqué le porte-parole de l'ambassade américaine, Robert Hilton.

Associated Press

La Presse Canadienne


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Russie : le militant Paul Ruzycki croit éviter un procès

Un des deux militants canadiens de Greenpeace, qui sont retenus en Russie, croit que les autorités laisseront tomber les accusations qui pèsent contre le groupe.

L'Ontarien Paul Ruzycki a accordé une entrevue au réseau CBC, dimanche, deux jours après sa sortie de prison.

Il affirme avoir été bien traité par les autorités russes durant les deux mois qu'il a passés en détention.

Paul Ruzycki fait partie des 30 personnes arrêtées à bord du navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, alors qu'ils planifiaient une action visant une plateforme de forage de la société d'État russe, Gazprom, dans l'Arctique.

Ils risquent des peines de sept ans de prison pour hooliganisme (vandalisme de groupe). Cependant, Paul Ruzycki croit pouvoir éviter un procès.

« Je pense que les accusations sont absurdes et inventées de toutes pièces. » — Paul Ruzycki

Le militant a admis qu'il doit être tenu responsable de ses actes, mais il a aussi le sentiment que son groupe a de solides appuis. « Je pense que Greenpeace et le monde sont derrière nous », a-t-il déclaré.

L'homme de Port Colborne, près de la frontière américaine, et son compatriote montréalais, Alexandre Paul, ont été libérés sous caution par un tribunal de Saint-Pétersbourg, vendredi.

Un système judiciaire indépendant?

Le président Vladimir Poutine a affirmé, vendredi, que les autorités russes n'avaient pas l'intention d'interférer dans le procès.

Le politologue de l'Université de Toronto, Aurel Braun, est cependant sceptique envers le système de justice russe. « Il ne s'agit pas d'un système très fiable. Il n'est pas indépendant et il y a de l'ingérence politique. »

Le professeur de sciences politiques croit que peu d'Occidentaux voudraient se soumettre à la justice russe, où très peu de gens font confiance à son efficacité et son impartialité.

Selon lui, il existe déjà plusieurs exemples qui démontrent que la Russie a une piètre réputation pour garantir l'équité et l'indépendance des tribunaux. Le politicologue cite en exemple les chanteuses du groupe Pussy Riot.


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Crise diplomatique en Égypte: l'ambassadeur turc expulsé

Written By Unknown on Minggu, 24 November 2013 | 16.06

Les autorités égyptiennes ont demandé le départ de l'ambassadeur turc au Caire en accusant Ankara de soutenir des mouvements non identifiés qui menacent selon elles la sécurité nationale, ce qui désigne vraisemblablement les Frères musulmans.

En réaction, la Turquie a déclaré l'ambassadeur d'Égypte à Ankara, qui ne se trouve pas actuellement dans le pays, persona non grata.

« Cette situation nous attriste », dit le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué. « Mais la responsabilité devant l'Histoire incombe au gouvernement provisoire égyptien, arrivé au pouvoir dans les circonstances extraordinaires du coup d'État du 3 juillet », ajoute-t-il.

Selon un porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ankara a « cherché à influencer l'opinion publique contre les intérêts égyptiens et a soutenu des réunions d'organisations qui cherchent à semer le trouble dans le pays ».

La Turquie s'est montrée très critique après le renversement le 3 juillet du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, qu'elle juge victime d'un « coup d'État inacceptable ». La confrérie entretient des liens étroits avec le Parti pour la justice et le développement (AKP) au pouvoir à Ankara.

« J'espère que nos relations reviendront à la normale », a déclaré le président turc Abdullah Gül, réagissant à l'initiative égyptienne lors d'une allocution télévisée.

Les deux pays avaient chacun rappelé leur ambassadeur pour consultations après le démantèlement par les forces de sécurité, le 14 août, des campements dressés au Caire par les partisans de Mohamed Morsi. Il y avait eu plusieurs centaines de morts.

Reuters


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Effondrement d’un supermarché en Lettonie:le président parle de meurtre

Le récit d'Yvon Laporte

Le président de la Lettonie, Andris Berzins, estime que l'écroulement du toit d'un supermarché survenu jeudi dernier dans la banlieue de Riga est un « meurtre ».

« Ce dossier devrait être considéré comme un meurtre de nombreuses personnes sans défense et il requiert une réaction appropriée, a dit le chef d'État à la télévision publique LTV. C'est un cas complexe qui ne peut être qualifié de catastrophe naturelle ou de malchance, parce que la nature n'y a joué aucun rôle. »

M. Berzins souhaite que l'enquête soit menée « à la vitesse maximale ».

Le toit du supermarché Maxima s'est effondré sur une surface d'environ 500 mètres carrés, jeudi, alors que le commerce était bondé de clients qui faisaient leurs courses à la sortie du travail. Le deuxième étage s'est ensuite écroulé sur les équipes de sauvetage arrivées les premières sur les lieux.

Le bilan s'alourdit

Deux nouvelles victimes ont été trouvées dans les décombres samedi, portant le bilan officiel à 53 victimes et une quarantaine de blessés. Une dizaine de personnes manqueraient toujours à l'appel.

Les pompiers et les secouristes continuent de fouiller les restes du supermarché, mais n'ont plus vraiment espoir de retrouver des survivants.

« La plus grande partie du site a été inspectée. Mais, les structures restantes comprennent plusieurs blocs énormes, très lourds, particulièrement dangereux », a soutenu la porte-parole des pompiers, Viktorija Sembele.

Enquête en cours

Les enquêteurs tentent toujours de comprendre comment le toit d'un édifice presque neuf, construit en 2011 et sélectionné pour un prix d'architecture, a pu s'effondrer sur lui-même.

Des témoins présents au moment de l'effondrement ont affirmé avoir entendu une explosion avant que le magasin ne soit plongé dans le noir. Certains sont sortis du bâtiment par des trous dans des fenêtres.

« J'étais en train de faire la queue à la caisse quand le toit s'est effondré soudainement. Tout s'est passé en quelques secondes, a raconté Antons Ryakhin, un rescapé de 19 ans. Il faisait sombre, mais il y avait juste assez de lumière pour voir la sortie. Je me suis précipité. Les portes étaient ouvertes, mais beaucoup de décombres tombaient devant. Je pense que c'est pour ça que des gens n'ont pas pu sortir. »

Les policiers travaillent actuellement sur trois hypothèses pour expliquer la catastrophe : la conception du bâtiment, les méthodes de construction et le jardin suspendu en cours de construction sur le toit.

« Nous sommes en train de vérifier le moindre détail. La cause reste un mystère, mais il faut la découvrir. Apparemment, si une faute a été commise, c'en était une énorme. » — Marite Staume, porte-parole de l'entreprise qui a construit le bâtiment, Re&Re

Le groupe Maxima, qui exploitait le centre commercial, affirme avoir entrepris des inspections dans ses 140 supermarchés en Lettonie.

Pays en deuil

Les Lettons ont entamé trois jours de deuil national, samedi, afin de rendre hommage aux victimes de l'effondrement. À Riga, les drapeaux portent un ruban noir en signe de deuil. Une minute de silence est prévue lundi matin.

Il s'agit de la pire catastrophe qu'ait connue la Lettonie depuis son indépendance en 1991.


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Un compromis sur le climat permet d'éviter l'impasse à Varsovie

Le récit de Mathieu Prost

Les diplomates réunis à Varsovie sont finalement arrivés à un consensus samedi, établissant les fondations d'un futur traité mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique.

L'accord a été adopté à la suite de plusieurs jours de négociations parfois difficiles entre les représentants de plus de 190 pays. Cette entente permet de mettre la table pour le rendez-vous crucial de Paris en 2015, où l'on souhaite conclure l'accord le plus ambitieux jamais scellé pour limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés Celsius.

« Juste à temps, les négociateurs à Varsovie ont fait juste ce qu'il fallait faire pour que ce processus continue d'avancer », a commenté Jennifer Morgan, directrice du Centre de recherches World Resources Institute (WRI).

Les pays riches et les pays pauvres se sont entendus sur le fait qu'ils devront partager les efforts nécessaires afin de lutter contre les changements climatiques. Il s'agissait d'un des principaux points en litige.

La dernière grande entente sur le climat, le protocole de Kyoto, précisait que seuls les pays développés avaient l'obligation de diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre, ce qui avait notamment poussé les États-Unis à la rejeter. Washington jugeait que les pays émergents devaient aussi participer à l'effort.

Ce à quoi la communauté internationale s'engage :
  • Adopter, dans deux ans à Paris, un accord de réduction des gaz à effet de serre qui entrera en vigueur dès 2020
  • L'accord qui sera adopté à Paris devra être suffisamment contraignant et ambitieux pour limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés Celsius par rapport au niveau de l'ère préindustrielle.
  • Les États doivent préparer des « contributions » sur ce qu'ils entendent faire pour lutter contre les changements climatiques. Le terme « contribution » est plus faible que le terme « engagement », qui se trouvait dans le texte initial et auquel s'étaient opposées, entre autres, la Chine et l'Inde.

Les négociations à ce sujet se poursuivront ensuite à Lima en 2014, puis à Paris en 2015 pour la signature finale du traité.

Aide financière

Un autre texte portant sur l'aide financière des pays du Nord aux pays du Sud a été adopté. L'aide doit permettre aux pays en développement de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de s'adapter aux changements climatiques.

Les négociations ont également permis d'arriver à un compromis concernant un mécanisme de « pertes et dommages ». Ce mécanisme vise à dédommager les pays en développement, principales victimes du réchauffement planétaire, contre les évènements climatiques extrêmes qu'il engendre.

Négociations difficiles

Les deux semaines de négociations ont été difficiles notamment à cause de la mésentente entre les pays du Nord et du Sud. Ces derniers considèrent que les pays occidentaux devraient assumer une plus grande part de l'effort étant donné leur responsabilité historique.

Jusqu'à samedi, la seule entente concrète entre les délégués concernait la protection des forêts tropicales.

Déjà jeudi, de nombreuses associations environnementales avaient claqué la porte des discussions afin de dénoncer le peu d'avancement dans les négociations.

Le Canada critiqué

L'Assocition québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) a d'ailleurs critiqué le rôle qu'a joué le Canada au cours des deux dernières semaines, l'accusant d'être un des responsables de l'échec de plusieurs séances de négociations.

« Le Canada fait partie de ceux qui ont fait dérailler toutes les discussions et les travaux, a affirmé le président de l'AQLPA, André Belisle, samedi matin sur les ondes de RDI. Le Canada a carrément tourné le dos aux négociations en disant qu'il n'entendait pas consentir d'autres engagements financiers. C'est le contraire de ce qu'il avait pris comme engagement. »

« Les positions du Canada participent du blocage des négociations en refusant de bouger sur des points clés. Ceci altère la confiance des parties et n'incite pas à ce que d'autres pays s'engagent », a pour sa part indiqué Alain Brunel, le directeur climat-énergie de l'AQLPA dans un communiqué samedi matin.

« Non seulement le Canada refuse de hausser ses objectifs de réduction d'émissions avant 2020, mais il n'atteindra même pas ses propres maigres cibles », a ajouté M. Brunel.


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Accord sur le nucléaire iranien signé à Genève

Une impasse diplomatique vieille d'une décennie a connu un premier pas important vers sa résolution. L'Iran et les six grandes puissances sont parvenus à un accord dans l'épineux dossier du nucléaire iranien.

Cette entente préliminaire de six mois vise à réduire l'ampleur du programme nucléaire iranien en échange d'un allégement des sanctions économiques qui étranglent la République islamique depuis des années.

Les négociateurs sont parvenus à un compromis sur le droit à l'enrichissement de l'uranium, dont Téhéran avait fait un enjeu de souveraineté nationale. C'était d'ailleurs un point de litige majeur dans les discussions.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a estimé que le programme iranien d'enrichissement de l'uranium était « reconnu ».

De son côté, le secrétaire d'État américain, John Kerry, a affirmé que l'accord ne faisait aucune reconnaissance du « droit » à l'enrichissement d'uranium.

N'empêche, s'exprimant devant les journalistes, le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé que l'accord contient une « référence claire selon laquelle l'enrichissement va continuer » en Iran. « Nous estimons que c'est notre droit », a-t-il ajouté. Il s'est aussi engagé à accroître la coopération de son pays avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.

De Washington à Téhéran

Dans une déclaration officielle télédiffusée depuis la Maison-Blanche, le président Barack Obama a déclaré que l'entente est « un important premier pas » et « un nouveau chemin » vers un monde plus sécuritaire.

Selon le président américain, l'accord prévoit des « contraintes substantielles » auxquelles l'Iran doit se soumettre. Il bloquerait aussi « le chemin le plus évident » vers le développement d'une bombe nucléaire.

De son côté, le président iranien, Hassan Rohani, a également salué la conclusion de l'accord de Genève.

« Le vote du peuple en faveur de la modération et de l'engagement constructif et les efforts infatigables des équipes de négociation vont ouvrir de nouveaux horizons », a indiqué le président réputé modéré sur son compte Twitter.

Washington et Téhéran s'entendent pour dire que la crise du nucléaire iranien est loin d'être entièrement résolue. Barack Obama a insisté sur le fait que « d'énormes difficultés » persistent toujours dans ce dossier.

« Nous avons mis en place une commission conjointe pour surveiller la mise en place de notre accord », a dit le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, en conférence de presse. « J'espère que les deux parties pourront avancer d'une façon qui permettra de restaurer la confiance. »

Quelques détails de l'accord

Les volets les plus controversés du programme nucléaire iranien sont suspendus en vertu de l'accord. Ainsi, Téhéran doit :

  • arrêter d'enrichir de l'uranium au-dessus de 5 %;
  • neutraliser ses réserves d'uranium enrichi à 20 %;
  • arrêter son projet de réacteur à eau lourde d'Arak; et
  • se soumettre à des inspections internationales plus poussées pendant six mois.

En échange, les six grandes puissances s'engagent à :

  • permettre à Téhéran d'accéder à des milliards de dollars de revenus liés au pétrole, aux produits pétrochimiques, à l'or et au secteur automobile; et
  • ne pas imposer de nouvelles sanctions au cours des six prochains mois.

Quatre jours de négociations

Les négociations sont allées bon train, depuis mercredi. La présence à Genève des ministres des Affaires étrangères américain, chinois, russe, français, britannique et allemand (John Kerry, Wang Li, Sergueï Lavrov, Laurent Fabius, William Hague et Guido Westerwelle) semblait montrer, samedi, que les discussions en étaient à un point crucial.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Arakchi, avait indiqué, samedi, que « 98 % des progrès » avaient été accomplis dans les discussions, et qu'il ne demeurait que quelques zones de désaccord. Les 2 % restant étaient peut-être « beaucoup plus importants que les autres points », avait précisé M. Arakchi. Le droit à l'enrichissement d'uranium n'est pas mentionné dans le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) dont l'Iran est signataire.

Cette question est au coeur des inquiétudes des pays occidentaux et d'Israël. Ils craignent que l'uranium enrichi à 20 % soit utilisé par l'Iran pour obtenir de l'uranium enrichi à 90 %, un seuil qui permet un usage militaire. L'Iran a toujours affirmé que son programme nucléaire a seulement des objectifs civils.

D'ailleurs, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, n'a pas perdu de temps à dénoncer l'entente, qu'il a qualifiée de « mauvais accord ». Le gouvernement israélien ne se considère pas lié par l'entente signée à Genève.

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a néanmoins estimé que l'entente va rendre plus sûre la situation des pays alliés aux Américains, comme Israël.

Washington a déjà prévenu que l'allègement des sanctions prendrait fin dans six mois et que les États-Unis « augmenteraient la pression » si l'Iran ne respectait pas ses engagements.


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Le suspect des fusillades de Paris condamné il y a 15ans

Written By Unknown on Kamis, 21 November 2013 | 16.06

Le suspect arrêté à Paris en lien avec plusieurs attaques dans la capitale française, survenues lundi dernier, est Abdelhakim Dekhar, un homme condamné il y a 15 ans dans une autre affaire, a confirmé Manuel Valls, ministre français de l'Intérieur.

« Tous les faits » prouvent son « implication » dans les fusillades, a indiqué M. Valls dans un point de presse.

Un peu plus tôt, les résultats des analyses d'ADN recueillis par les enquêteurs confirmaient la concordance avec celui du suspect.

Le suspect avait été repéré en fin de journée à demi inconscient dans un véhicule garé dans un stationnement souterrain de Bois-Colombes, en banlieue ouest de Paris. C'est un témoignage qui a mené à cette interpellation.

« Tout semble montrer qu'il a tenté de se suicider », a ajouté le ministre de l'Intérieur.

Abdelhakim Dekhar était « probablement parti à l'étranger » depuis plusieurs années et n'était pas dans les fichiers de police, a expliqué Manuel Valls.

Le directeur de la police judiciaire de Paris, Christian Flaesch, a précisé que Dekhar demeurait « en garde à vue dans un milieu médical » et que son état ne permettait pas dans l'immédiat de l'entendre.

Abdelhakim Dekhar a été condamné en 1998 dans l'affaire Rey-Maupin. Présenté comme une figure de l'extrême gauche française des années 90, qu'il affirmait avoir eu pour mission d'infiltrer, Abdelhakim Dekhar était accusé d'être « le troisième homme » d'une fusillade qui avait fait cinq morts, dont trois policiers, en 1994.

Le suspect aurait blessé lundi un photographe dans le hall du quotidien Libération et ouvert le feu par la suite près d'une tour, à La Défense.

Une vaste chasse à l'homme a été déclenchée après les attaques. Les autorités ont rendu publiques des images captées par des caméras de surveillance en demandant l'aide du public.


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La Croix-Rouge canadienne à l'oeuvre aux Philippines

(D'après un reportage de Sophie Langlois) La vie reprend tranquillement le dessus à Ormoc. Dans la deuxième grande ville de l'île de Leyte, aux Philippines, le typhon a fait moins de dommages qu'à Tacloban.

Presque tous les toits sont partis au vent, mais beaucoup de commerces ont rouvert. L'eau et la nourriture ne manquent pas, mais les services publics sont tous fermés.

Le typhon a fait plus de 18 000 blessés. Paradoxalement, neuf femmes ont accouché à l'Hôpital du district d'Ormoc pendant que le bâtiment volait en morceaux.

La moitié des 103 hôpitaux, cliniques et dispensaires ont été tellement endommagés qu'ils ne sont plus fonctionnels.

Le reportage de Sophie Langlois

À l'hôpital public d'Ormoc, où tout a été abîmé, « les accouchements se font à la lueur d'une bougie ou d'une lampe de poche, c'est le plus difficile en ce moment, j'ai beaucoup de mal à faire des points de suture », explique une obstétricienne.

C'est devant ce bâtiment que la Croix-Rouge canadienne a décidé d'installer son hôpital de campagne d'une capacité de 70 lits. Les premiers patients devaient y arriver mercredi.

« On parle de services chirurgicaux, de services à la mère et à l'enfant, d'accouchements, de services pédiatriques », explique Sébastien Jouffroy, chef d'équipe de l'hôpital de campagne.

Désormais, les femmes pourront accoucher et se reposer sur un lit. Depuis le typhon, les femmes qui venaient d'accoucher devaient s'asseoir avec les autres patients dans le lobby de l'hôpital en ruines.

L'hôpital de campagne sera en place pendant quatre à six mois. Douze Canadiens et 14 Norvégiens, dont cinq médecins, vont y travailler.


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États-Unis: l'Illinois reconnaît le mariage homosexuel

La loi accordant le droit au mariage aux couples homosexuels a été promulguée mercredi dans l'Illinois, qui devient le 16e État des États-Unis autorisant en 10 ans les mariages entre personnes de même sexe.

La réforme, signée par le gouverneur Pat Quinn, entrera en vigueur le 1er juin.

C'est une nouvelle victoire pour les partisans du mariage homosexuel après la promulgation d'une loi similaire la semaine dernière à Hawaï et le revirement du gouverneur du New Jersey, Chris Christie, qui a annoncé le mois dernier qu'il n'avait plus d'opposition légale sur cette question.

« Cette nouvelle loi est une victoire héroïque pour l'égalité des droits en Amérique », a déclaré le gouverneur Quinn devant 3000 personnes, dont le maire de Chicago, Rahm Emanuel.

La loi, votée en février par les sénateurs de l'Illinois, a été adoptée ce mois-ci par la chambre basse du Parlement local.

L'Illinois, l'État de Barack Obama, accordait jusque-là aux couples homosexuels le droit à une union civile.

Depuis 2003, quand le Massachusetts est devenu le premier État du pays à autoriser le mariage homosexuel, ce droit revendiqué par la communauté homosexuelle n'a cessé de progresser.

Avec l'Illinois, 16 États l'ont désormais adopté : le Massachusetts, le Vermont, le New Hampshire, l'État de New York, le Connecticut, l'Iowa, le Maine, le Maryland, l'État de Washington, la Californie, le Delaware, le Minnesota, le Rhode Island et Hawaï ainsi que le district fédéral de Columbia (Washington).

Reuters


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Les notables afghans réunis pour débattre de sécurité

Environ 2500 dignitaires afghans se sont retrouvés jeudi à Kaboul au sein de la Loya Jirga, l'assemblée des notables tribaux et politiques qui doit durer cinq jours et va débattre du pacte de sécurité dont le texte définitif a fait l'objet d'un accord mercredi entre Afghans et Américains.

Sans cet accord bilatéral de sécurité (BSA), Washington aurait été contraint de retirer d'ici la fin 2014 la totalité de ses troupes actuellement stationnées en Afghanistan.

Le président afghan, Hamid Karzaï, a déclaré jeudi devant les participants de la Loya Jirga, réunis sous une vaste tente, que jusqu'à 15 000 militaires étrangers pourraient rester sur le sol afghan au-delà de 2014 si l'accord de sécurité avec les États-Unis va jusqu'au bout de son processus de ratification.

Si la Loya Jirga donne son feu vert au BSA, il restera aux deux chambres du parlement afghan à se prononcer dessus, après quoi le chef de l'État devra le signer.

Hamid Karzaï a ajouté que le président Barack Obama lui avait adressé une lettre par laquelle il assure que ce BSA ira dans l'intérêt des Afghans et que les troupes américaines ne pourront pénétrer à l'intérieur des habitations des Afghans que dans des circonstances exceptionnelles.

Karzaï n'a accepté ce point qu'avec réticence, ce qui a retardé la conclusion d'un accord avec Washington jusqu'à ces dernières heures.

« Je ne fais pas confiance aux Américains. Je ne leur fais pas confiance et ils n'ont pas confiance en moi. Au cours des 10 dernières années, j'ai lutté à leurs côtés, et ils ont tourné leur propagande contre moi. » — Hamid Karzaï, président de l'Afghanistan

Il incombe désormais aux participants à la Loya Jirga de se prononcer sur l'accord bilatéral et de déterminer ainsi si des forces américaines resteront ou non en Afghanistan au-delà de 2014, et si l'armée afghane sera ou non seule à combattre les taliban.

Sécurité renforcée

« Nous sommes parvenus à un accord sur la formulation définitive de l'accord bilatéral de sécurité qui sera présenté demain à la Loya Jirga », a déclaré mercredi soir le secrétaire d'État américain, John Kerry, en se refusant à donner des précisions sur l'accord.

Le BSA avait été présenté mardi comme finalisé par un responsable afghan, mais des divergences persistaient sur le fait que Barack Obama accepterait ou non d'adresser une lettre « d'excuses » aux Afghans pour les « erreurs » commises par les États-Unis depuis le début de leur intervention militaire en Afghanistan fin 2001.

John Kerry a souligné que Hamid Karzaï n'avait pas demandé d'excuses et que cet aspect-là n'avait pas fait partie de la discussion.

Les forces de sécurité afghanes sont sur les dents pour garantir un déroulement sans incident de la Loya Jirga, que d'avance, les taliban ont condamnée, la taxant de « farce ». En 2011, les insurgés islamistes avaient tiré deux roquettes en direction de l'immense tente sous laquelle se réunissaient les participants à la précédente Loya Jirga, mais ceux-ci n'avaient pas été atteints.

La confusion ayant entouré la négociation du pacte de sécurité avec Washington a provoqué la colère des notables afghans qui ont entrepris, pour certains, un long et périlleux voyage jusqu'à Kaboul depuis leurs provinces reculées pour assister à cette Loya Jirga, et qui ne sont pas davantage en sécurité dans la capitale, cible d'un attentat le week-end dernier.

Reuters


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Alerte à la pénurie alimentaire aux Philippines

Written By Unknown on Rabu, 20 November 2013 | 16.05

L'organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) lance l'alerte : au moins 2,5 millions de personnes aux Philippines ont besoin d'un soutien alimentaire. Et si les cultures de riz ravagées par le typhon Haiyan ne sont pas immédiatement resemées, l'insécurité alimentaire risque de s'installer à long terme, prévient-elle.

En plus de craindre pour les nombreux stocks de riz, l'organisation s'inquiète des dommages causés dans la partie centrale du pays, où la principale récolte n'était pas encore rentrée. Le typhon a aussi interrompu les semis de la campagne secondaire, qui devait s'achever fin décembre

Selon la FAO, les régions les plus touchées assuraient un tiers de la production nationale de riz.

« Les premières estimations montrent que des centaines de milliers d'hectares de riz et d'autres cultures fondamentales comme la noix de coco ont été touchés par le typhon », a alerté le directeur de la Division des situations d'urgence et de la réhabilitation de la FAO, Dominique Burgeon.

« Si nous voulons éviter que des régions entières soient dépendantes de l'aide alimentaire, il nous faut agir sans délai pour aider les familles vulnérables à semer ou resemer d'ici fin décembre », a-t-il ajouté.

Le tiers des Philippins en attente

En attendant, au moins 600 000 survivants philippins n'ont toujours reçu aucune aide. Selon ses estimations, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies annonce avoir aidé jusqu'à maintenant les trois quarts des Philippins ayant survécu au passage du typhon Haiyan, il y a maintenant 11 jours.

En conférence de presse à Manille, la capitale, la directrice générale du PAM, Ertharin Cousin, a évalué que 2,5 millions de personnes avaient été touchées par l'ouragan, qualifiant ce nombre de « prudent ». Un peu moins de 2 millions de ces sinistrés ont reçu du riz et des biscuits énergétiques. Les autres doivent prendre leur mal en patience.

Des « défis géographiques » lié à la configuration de l'archipel et aux infrastructures engorgées compliqueraient les opérations.

« Nous rencontrons un défi, mais nous ne sommes pas dépassés, et nous continuons d'accomplir le travail nécessaire pour satisfaire les besoins de la communauté philippine », a assuré Mme Cousin.

Haiyan, l'un des plus puissants typhon à avoir jamais touché terre, a frappé les îles du centre des Philippines le 8 novembre, faisant approximativement 4000 morts.

Les dégâts sont estimés à 5,7 milliards de dollars américains par le gouvernement philippin.

Une zone spécifique pour chaque pays

Par ailleurs, le gouvernement philippin va assigner à des zones spécifiques les aides internationales reçues à la suite du passage du typhon Haiyan.

« Nous comptons demander à la marine britannique de se concentrer sur la région des Visayas occidentales pour y distribuer de la nourriture, de l'eau et des denrées aux plus petites îles », a expliqué le lieutenant-général Roy Deverturda, le commandant militaire des Visayas, la région la plus touchée.

« Les Américains se trouvent déjà à Samar et Leyte, tandis que des médecins et des équipes de secours israéliennes sont vers la pointe nord de Cebu », a-t-il précisé.

Une cinquantaine de navires et d'avions américains, menés par le porte-avion USS George Washington, ont été mobilisés, et l'USS Freedom, un navire de combat destiné à voguer dans les eaux côtières, est arrivé dans le sultanat voisin de Brunei.

Le Canada, lui, a déployé l'Équipe canadienne d'intervention en cas de catastrophe (DART) des Forces canadiennes. Le gouvernement Harper a également annoncé le versement d'une aide de 20 millions de dollars.

L'ONU a exprimé lundi ses craintes quant à une aggravation de la crise humanitaire aux Philippines alors que certaines régions enclavées du pays demeurent toujours inaccessibles.


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Intrigues et concubines, des officiels chinois mis à nu

C'est une lettre qui fait fureur depuis quelques jours sur les médias sociaux en Chine. Un pacte, rédigé en six points, stipulant les obligations que doivent respecter un officiel du Parti communiste et sa maîtresse pour que leur relation extraconjugale se poursuive.

Un texte d'Yvan Côté à Pékin

Au coeur de ce nouveau scandale sexuel : de l'argent, l'attrait du pouvoir et un agent de l'impôt, Tao Yi, depuis suspendu pour avoir brisé la confiance du parti avec ce mystérieux contrat.

Les six points en détail :

  1. Les deux parties ne pourront pas avoir de relations avec une autre personne tant que leur état matrimonial ne sera pas clarifié;
  2. Les deux parties se rencontreront au minimum une fois par semaine;
  3. En cas de dispute, les deux parties aviseront leur amant(e) de la séparation par voie écrite;
  4. En cas de violation du premier point, la partie fautive versera à la partie victime des dommages et intérêts s'élevant à 10 000 yuans (1700 $);
  5. La partie féminine ne pourra pas s'impliquer ou déranger la vie professionnelle ou familiale de la partie masculine, sous peine de pénalité;
  6. La partie masculine devra soutenir financièrement la partie féminine, selon une somme qui sera à négocier.

Une autre concubine dévoile des photos intimes sur Internet

Si avoir une maîtresse n'a rien de nouveau en Chine, la version moderne de la concubine semble cependant être devenue une aventure qui met de plus en plus de hauts dirigeants dans l'embarras.

En juillet, Ji Yingnan, 26 ans, la maîtresse d'un directeur des Archives d'État, a décidé de publier des centaines de photographies de sa relation avec son amant sur le web. La jeune femme dit avoir agi de la sorte après avoir découvert que Fan Yue avait une femme et un enfant.

Robe Prada et voiture de luxe

L'affaire qui, à première vue, aurait pu relever du domaine privé a permis d'ouvrir une remarquable fenêtre sur le type de vie que mènent plusieurs dirigeants du Parti communiste à l'insu de leurs concitoyens. En effet, malgré son modeste salaire, l'amante a raconté que Fan Yue lui avait offert une robe Prada de 10 000 $ lors de leur première sortie. Le mois suivant, le fonctionnaire lui a loué un appartement et a acheté pour 16 000 $ de meubles. Puis il a décidé de lui offrir une voiture, rien de moins qu'une Audi A5.

Après des années à vivre en intouchables, le statut des officiels Chinois est maintenant mis à rude épreuve en raison de leurs relations extraconjugales. En août, les médias d'État ont réclamé que les officiels soient bannis des bars, après qu'un groupe de juges de Shanghai eut été surpris avec des prostituées.

Puis en février, le ministre des Chemins de fer a dû quitter son poste après que des journaux eurent rapporté qu'il avait détourné pour 152 millions de dollars de fonds publics. Au-delà de l'argent, ce qui a surtout retenu l'attention dans cette affaire, c'est le nombre de maîtresses qu'avait Liu Zhijun : 18. Dix-huit femmes qu'il entretenait à coup de dizaines de milliers de dollars avec l'argent des contribuables.

Soupçons de meurtre

Le cas le plus troublant est cependant survenu en décembre. Les autorités chinoises ont emprisonné un officiel de la province d'Hubei parce qu'il aurait étranglé l'une de ses maîtresses. L'incident se serait produit après que celle-ci, enceinte de jumeaux, lui eut demandé de l'épouser ou de lui remettre 300 000 $. Pris de panique l'officiel du gouvernement aurait décidé de l'étouffer pour mettre fin au chantage et aurait par la suite jeté son corps dans une rivière.

Si l'histoire du pacte n'a rien d'aussi dramatique que ce meurtre, elle révèle néanmoins au public une nouvelle facette de leurs dirigeants. La désinvolture avec laquelle plusieurs d'entre eux monnayent maintenant leurs relations.


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Un sénateur américain poignardé par son fils

Le fils d'un sénateur d'État de la Virginie Creigh Deeds a poignardé son père à la tête et à la poitrine, mardi, apparemment avant de se suicider avec un fusil, selon les premiers rapports de la police.

Les autorités étaient toujours en train de reconstituer l'histoire et de chercher les motifs qui ont mené le jeune homme de 24 ans à poignarder son père, le candidat démocrate au poste de gouverneur de l'État, il y a quatre ans.

Une porte-parole de la police de l'État de la Virginie, Corinne Geller, a indiqué dans une conférence de presse en après-midi que les autorités penchaient pour la thèse du « meurtre-suicide », mais que cela n'était pas définitif.

Le fils de M. Deeds, Gus, est mort à la maison d'une blessure infligée par balle. Selon Mme Geller, le sénateur et son fils étaient seuls à la maison mardi matin, et la police ne cherche pas de suspect.

M. Deeds, 55 ans, a été transféré à l'hôpital, où son état s'améliorait.

Après l'attaque, il a été en mesure de marcher jusque sur une route rurale près de sa maison, où un cousin qui passait par là en voiture l'a aperçu. Ils se sont rendus à la demeure de ce cousin pour appeler les secours.

Les policiers se sont présentées au domicile du sénateur Deeds à Millboro, où ils ont trouvé Gus dans un état critique. Les soins d'urgence n'ont pas permis de le sauver, et il est mort sur place.

Mme Geller a confirmé que la police avait parlé au sénateur, sans révéler plus de détails.

Un politicien ambitieux

M. Deeds, un ancien procureur du comté de Bath, siégeait au Sénat de la Virginie depuis 2001. Il avait aussi brigué, sans succès, les postes de procureur général et de gouverneur de l'État.

Gus est l'un de ses quatre enfants, tous adultes. Il étudiait la musique au collège William and Mary, où il avait abandonné et repris les cours quelques fois depuis 2007, mais il avait décroché le mois dernier, a rapporté le porte-parole de l'école, Brian Whitson. Le collège a affirmé qu'il obtenait de bonnes notes, mais n'a pas dit pourquoi il avait quitté.

À l'automne 2009, durant une campagne pour le poste de gouverneur, Gus avait pris un semestre sabbatique pour suivre son père. « Il a besoin de moi, et j'ai besoin de lui », avait dit M. Deeds à un journaliste.

« Je dois passer par ce processus de campagne, mais cela ne signifie pas que je dois être complètement séparé de ma famille pendant tout ce temps. »

Il s'était divorcé de sa femme, Pam, peu après cette campagne, et s'est remarié l'an dernier.

Décrit par ses pairs comme un politicien discret et attentif, il se positionne habituellement du côté droit du spectre, supportant l'avortement, mais s'opposant au mariage gai et au contrôle des armes à feu. Il a grandi dans un milieu modeste dans le comté de Bath.

« Le sénateur Deeds était très proche de son fils, Gus, et a fait des efforts herculéens pour l'aider au travers des ans », a dit dans une déclaration le député David Toscano, dont le district chevauche celui de M. Deeds.

Associated Press


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Un élu républicain est accusé de possession de cocaïne

Un élu républicain à la Chambre des représentants a été accusé de possession de cocaïne, après avoir été piégé lors d'une opération policière.

Dans un communiqué, le républicain de 37 ans, Henry Radel, a avoué avoir des problèmes d'alcool et a dit qu'il souhaitait recevoir de l'aide et faire l'objet de traitements en cette matière.

Le politicien n'a pas abordé la question de son avenir politique, mais a soutenu qu'il avait fait un choix « extrêmement irresponsable » et qu'il avait déçu sa famille et ses électeurs.

Il doit comparaître mercredi matin à la Cour supérieure du District de Columbia.

Un porte-parole du service de police fédéral américain, responsable de la mise en application de la loi sur les stupéfiants, a indiqué que le membre du congrès se serait procuré de la cocaïne auprès d'un agent double dans le quartier de Dupont Circle, à Washington.

Sous le couvert de l'anonymat, cette source policière a soutenu qu'il avait été identifié comme acheteur, par celui qui lui aurait vendu la substance illégale par le passé. Ce dernier a été arrêté à l'occasion d'une autre opération policière menée par l'agence fédérale.

L'accusation portée contre Henry Radel pourrait lui valoir une peine d'emprisonnement d'un maximum de six mois ainsi qu'une amende de 1000 dollars.

Radel serait le premier élu à être arrêté concernant des accusations de possession de cocaïne depuis 1982. À cette époque, le républicain, Frederick Richmond, avait alors été reconnu coupable d'évasion fiscale et de possession de drogue.

Associated Press


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Vaste chasse à l'homme à Paris

Written By Unknown on Selasa, 19 November 2013 | 16.05

Le reportage d'Alexandra Szacka

La police française recherche un homme qui pourrait être l'auteur de quatre agressions armées à Paris. Il aurait notamment ouvert le feu au siège du journal Libération, où il a gravement blessé un employé.

L'homme aurait réussi à prendre la fuite et il aurait ensuite ouvert le feu devant une succursale de la banque Société Générale, à La Défense, avant de fuir de nouveau en prenant un automobiliste en otage, selon la police française.

D'après les informations recueillies par la correspondante de Radio-Canada à Paris, Alexandra Szacka, le tireur aurait ensuite forcé l'automobiliste à le déposer devant l'hôtel George-V, sur les Champs-Élysées. L'homme se serait alors engouffré dans une bouche de métro, où les autorités auraient perdu sa trace.

À l'automobiliste qu'il a pris en otage, le tireur a dit qu'il sortait de prison et qu'il avait des explosifs dans son sac.

Des centaines de policiers ont été déployés pour appréhender le suspect dans la capitale française, survolée par des hélicoptères.

Un homme de 27 ans dans un état grave

Selon le site Internet du quotidien Libération, un homme armé d'un fusil de calibre 12 s'est présenté dans le hall du journal lundi vers 10 h 15, heure de Paris.

Le tireur aurait alors ouvert le feu à au moins trois reprises, atteignant l'assistant d'un photographe au thorax et à l'abdomen. L'homme de 27 ans est dans un état grave à l'hôpital.

Le suspect a ensuite pris la fuite, échappant aux policiers. Selon la description fournie par la police, le tireur est un homme de « type européen », âgé d'une quarantaine d'années. Décrit comme un homme corpulent au crâne rasé, il serait armé d'un fusil à pompe.

L'homme est également soupçonné par la police d'être l'auteur d'une autre agression armée commise vendredi au siège de la télévision BFMTV, où il avait proféré des menaces contre un rédacteur en chef de la chaîne de télévision, sans faire usage de son arme.

Les motivations du tireur demeurent floues. « Il n'y a aucun contexte revendicatif », a dit François Molins, le procureur de la République de Paris.

« Qu'il ait attaqué deux médias peut sembler indiquer qu'il avait quelque chose contre la presse, mais il a aussi attaqué une banque donc c'est très, très difficile de spéculer sur les motivations de cette personne. » — Le directeur adjoint de Libération François Sergent, en entrevue à 24/60

D'après la police, les images captées par les caméras de sécurité lors des agressions armées et les récits des témoins laissent croire qu'il s'agit du même homme. « Il y a des similitudes de type vestimentaires, de corpulence, d'apparence, qui font que ce suspect pourrait bien avoir été l'auteur des deux fusillades lundi matin », a déclaré une source policière à l'Agence France-Presse.

« L'individu court, il représente un véritable danger », a déclaré le ministre de l'Intérieur Manuel Valls devant le siège du journal Libération.

De nombreux journaux parisiens ainsi que des stations de télévision et de radio ont renforcé leur dispositif de sécurité.

L'agression au siège de Libération a suscité de vives réactions dans la classe politique française. Les socialistes au pouvoir ont fait part de leur « effroi » et leur « totale solidarité », tandis que l'opposition de droite s'est dite « indignée » et « choquée ».


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L'ONU redoute une aggravation de la crise aux Philippines

Le reportage de Sophie Langlois

L'ONU craint une aggravation de la crise aux Philippines en raison de l'inaccessibilité de certaines régions enclavées du pays, dix jours après le passage du typhon Haiyan qui a fait plus de 3900 morts.

Selon Bernard Kerblat, représentant du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour les Philippines, la circulation restreinte dans certains endroits complique la coordination des secours.

« À ce jour, je ne suis pas personnellement certain que nous ayons eu accès à toutes les parties du territoire où les gens ont besoin d'aide, a-t-il déclaré. En fait, je ne serais pas surpris que malheureusement, au moment où je vous parle, au 11e jour du désastre, il reste probablement des îles très isolées. »

Il y a maintenant 4 millions de personnes déplacées en raison des dégâts laissés par le typhon, selon les dernières estimations. Ce nombre s'élevait à 900 000 en fin de semaine dernière.

La porte-parole du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires, Orla Fagan, a qualifié de « cauchemar logistique » l'acheminement de l'aide aux sinistrés.

« L'ampleur et le nombre de personnes qui ont été affectées sont énormes. Entre 10 et 12,9 millions de personnes ont besoin d'assistance. C'est absolument gigantesque. C'est comme s'il fallait essayer de secourir toute la Belgique », a-t-elle affirmé.

Décor d'après-guerre

L'envoyée spéciale de Radio-Canada aux Philippines, Sophie Langlois, qui se trouve depuis lundi matin à Tacloban, l'agglomération la plus touchée, en rapporte des images apocalyptiques.

Se rappelant le tsunami qui a frappé l'Indonésie et d'autres pays d'Asie du Sud-Est en décembre 2004, Sophie Langlois reconnaît qu'il y avait alors eu plus de morts, mais affirme que l'ampleur de la dévastation aux Philippines est « indescriptible », la zone touchée étant beaucoup plus étendue.

Elle fait état de scènes de destruction sur des centaines de kilomètres. La plupart des bâtiments ont été touchés et il ne reste à présent que des amas de débris.
Des quartiers entiers ont tout simplement disparu, raconte notre envoyée spéciale à Tacloban.

Même si on ne voit plus autant de corps de victimes, l'odeur de putréfaction est forte dans ce qui reste de la ville.

Les survivants sont toujours en état de choc et arrivent difficilement à raconter ce qui leur est arrivé pendant plus de six heures lors du passage du typhon.

Des abris de fortune en attendant l'arrivée de l'aide

Le typhon a fait plus de 4 millions de sans-abri, mais aucun camp de déplacés formel n'a encore été mis sur pied.

Les sinistrés n'ont bénéficié pour le moment que de quelques bâches pour se protéger de la pluie. Des abris de fortune ont fait leur apparition dans différents endroits.

Des familles y vivent dans des conditions d'hygiène insoutenables. Les enfants jouent dans des amas de détritus près de flaques d'eau stagnante et contaminée.

La question de la mise en place de camps pour les déplacés n'est pas simple. L'ONU attend la décision du gouvernement des Philippines, explique Matthew Cochrane du Bureau onusien de la coordination des affaires humanitaires. Il s'agit de donner aux sinistrés des tentes et des trousses de réparation.

Il ne peut pas se prononcer sur le temps que ces sinistrés devront encore attendre.

De passage dans la ville de Palo, située au sud de Tacloban, le président philippin Benigno Aquino a estimé que « cela [incitait] au désespoir ». « Mais si je commence à désespérer, cela va provoquer une réaction en chaîne et ralentir les efforts de tout le monde », a-t-il ajouté.

La Banque mondiale a annoncé qu'elle consentirait un prêt d'urgence de 500 millions de dollars pour aider à construire des immeubles capables de résister à des vents de 250 km/h à 280 km/h et aux inondations.

Le typhon Haiyan, avec des vents de 314 km/h, a frappé les Philippines et a englouti Tacloban, où vivaient quelque 220 000 personnes. La presque totalité des personnes tuées par Haiyan étaient dans les provinces de Leyte et de Samar.

Quant au coût de la reconstruction, « cela dépassera largement les 500 millions de dollars [de la Banque mondiale] et même les 500 millions additionnels de l'ADB [Banque asiatique de développement] qui a promis de nous aider », a estimé le ministre philippin du Budget, Florencio Abad.

Avec des informations de Sophie Langlois


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Les assassins présumés du soldat Rigby comparaissent à Londres

Les deux Britanniques accusés du meurtre à la machette du soldat Lee Rigby à Londres étaient appelés à comparaître lundi, six mois après les faits.

L'affaire a été renvoyée à jeudi, au terme d'une première journée consacrée à des questions de procédure.

Michael Adebolajo, 28 ans, a demandé à être identifié devant le tribunal sous le nom de « Mujaahid Abu Hamza » lors d'une audience préliminaire. Son coaccusé de 22 ans, Michael Adebowale, s'était présenté sous le nom d'Ismail Ibn Abdullah.

Les deux hommes, d'origine nigériane, ont déjà été inculpés de détention d'armes à feu et du meurtre, le 22 mai dernier, du soldat Lee Rigby, 25 ans, alors qu'il rejoignait à pied sa caserne dans le quartier de Woolwich, dans le sud-est de Londres.

Après leur arrestation, ils ont plaidé non coupables.

L'assassinat du soldat Rigby, d'une rare sauvagerie, a choqué la Grande-Bretagne. Il a eu lieu à l'arme blanche, en milieu de journée.

Certains passants ont même filmé la scène avec leur téléphone portable avant de la diffuser sur les réseaux sociaux.

Dans une de ces vidéos, Michael Adebolajo apparaissait les mains couvertes de sang, tenant un hachoir de boucher et un couteau de cuisine. Il y affirmait avoir tué le soldat parce que « des musulmans sont tués quotidiennement par des soldats britanniques ».

Son complice présumé, Michael Adebowale, apparaissait également armé d'un couteau et d'un pistolet près du corps de la victime.

Ces images ne sont plus disponibles depuis la mise en examen des deux suspects en vertu de la loi britannique.

Le meurtre a également fait craindre des représailles contre la communauté musulmane de Grande-Bretagne.

Le premier ministre David Cameron avait pris la parole pour qualifier l'attentat de trahison de l'islam et d'attaque contre le mode de vie britannique.


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Les émissions de CO2 atteignent un niveau record

Les émissions mondiales de dioxyde de carbone devraient atteindre cette année le niveau record de 36 milliards de tonnes, d'après les estimations d'un groupe de chercheurs publiées mardi.

Le rapport du Global Carbon Project illustre l'incapacité des décideurs politiques à réduire les émissions de CO2, le principal gaz à effet de serre, facteur du réchauffement
climatique.

L'estimation, calculée chaque année à partir de données d'instituts de recherches du monde entier, représente une hausse de 2,1 % par rapport à 2012 et de 61 % par rapport à 1990, l'année de référence du Protocole de Kyoto, à ce jour unique accord mondial fixant des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La publication de ce rapport coïncide avec la tenue à Varsovie d'une nouvelle conférence internationale sous l'égide de l'ONU pour tenter de négocier le successeur du Protocole de Kyoto.

« Les gouvernements doivent trouver un accord sur les moyens d'inverser cette tendance. Les émissions doivent chuter de manière substantielle et rapide si nous voulons contenir le changement climatique sous le seuil de 2°C », souligne Corinne Le Quéré, climatologue à l'université britannique d'East Anglia et responsable de cette étude.

Le seuil de 2°C figure dans les travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui estime qu'au-delà de cette limite, le réchauffement climatique entraînerait des événements climatiques (inondations, sécheresses, tempêtes) extrêmes.

D'après Glen Peters, climatologue à l'institut norvégien Cicero, l'accroissement des émissions de CO2 s'explique par la forte croissance de la consommation mondiale de charbon, qui dépasse les progrès liés au développement des énergies renouvelables.

« Bien que la société assiste aux nombreux développements positifs en matière d'énergie renouvelable, ces capacités de production accrues ne supplantent pas la consommation de charbon », souligne-t-il.

Reuters


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Chili :Bachelet affronteraMatthei au second tour

Written By Unknown on Senin, 18 November 2013 | 16.05

Michelle Bachelet arrive largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle de dimanche au Chili, en obtenant 46,6 % des voix selon des résultats officiels portant sur un peu moins de 55 % des bulletins de vote.

Au second tour, le 15 décembre prochain, elle affrontera Evelyn Matthei, candidate de la coalition de droite sortante Alianza, créditée de 25,2 % des voix d'après les résultats provisoires de la commission électorale.

Une projection établie par les médias chiliens table sur un score final de 45,7 % pour l'ex-présidente, qui a déjà dirigé le Chili entre 2006 et 2010.

Aucun résultat n'est disponible dans l'immédiat pour les élections législatives, organisées le même jour.

Le second tour de la présidentielle devrait être une formalité pour la candidate de Nueva Mayoria (Nouvelle majorité), une coalition allant des communistes aux chrétiens
démocrates.

Michelle Bachelet a promis de réduire les inégalités: elle s'est notamment engagée à réformer le système éducatif en y instaurant davantage de gratuité financée par un relèvement de l'impôt sur les sociétés (qu'elle porterait de 20 à 25%) et la suppression de dispositifs d'optimisation fiscale.

Elle a également promis de réformer la Constitution héritée de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990) et dépénaliser l'avortement en cas de viol ou de danger pour la santé de la mère ou de l'enfant à naître.

À 62 ans, Michelle Bachelet, médecin de formation, était la grande favorite du scrutin, certains instituts de sondage la pensaient même en mesure d'être élue dès le premier tour, ce qui aurait été une première depuis l'élection du chrétien démocrate Eduardo Frei en 1993.

Interdite par la Constitution de briguer un second mandat consécutif en 2010, elle est revenue à la vie politique chilienne après avoir dirigé Onu-Femmes, l'organisme des Nations unies pour l'égalité des sexes.

Reuters


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Un Boeing s'écrase en Russie: 50 morts

Un Boeing 737 s'est écrasé à l'atterrissage dimanche à Kazan, la capitale du Tatarstan située à environ 700 km à l'est de Moscou, tuant les 50 personnes à bord, ce qui ravive les craintes sur la sécurité des vols en Russie.

L'avion assurant la liaison entre Moscou et Kazan comptait 44 passagers et 6 membres de l'équipage, affirme un communiqué du ministère des Situations d'urgence. « Selon de premières informations, les 50 corps des victimes de l'accident ont été retrouvés sur le lieu de la chute de l'avion », précise une responsable des services médicaux locaux, citée par l'agence Itar-Tass.

L'appareil en provenance de l'aéroport Domodedovo de Moscou « est tombé sur la piste d'atterrissage et a pris feu », a pour sa part expliqué le comité d'enquête russe dans un communiqué.

L'avion de la compagnie aérienne Tatarstan aurait tenté à trois reprises d'atterrir avant de s'écraser, selon les agences de presse russes.

Les pompiers ont réussi à éteindre l'incendie, mais n'ont pu sauver les passagers.

On ignore toujours la cause de l'accident, mais différentes pistes sont examinées, parmi lesquelles une défaillance technique, une erreur de pilotage et les conditions météorologiques défavorables.

Selon des témoins, les températures étaient supérieures à zéro degré, mais le ciel était nuageux et des vents violents soufflaient à Kazan au moment de l'accident.

Par ailleurs, l'année dernière, le même appareil avec 78 personnes à son bord avait déjà « atterri d'urgence » à l'aéroport de Kazan, selon une une source au sein des forces de l'ordre russes. La dépressurisation de la cabine avait alors été évoquée parmi les causes de l'incident qui n'a fait aucune victime.

Le président russe Vladimir Poutine « a adressé ses condoléances aux proches des victimes de cette horrible catastrophe »  et ordonné de former une commission gouvernementale pour enquêter sur ses causes, a dit son porte-parole Dmitri Peskov, cité par l'agence Interfax.

Véritable série noire

Les compagnies aériennes régionales russes ont une mauvaise réputation en matière de sécurité et les accidents sont fréquents dans le pays.

Le nombre d'accidents d'avion en Russie et dans les anciennes républiques soviétiques a été trois fois supérieur à la moyenne mondiale en 2010, selon l'Association internationale du transport aérien (IATA).

En avril 2012, 33 personnes ont perdu la vie en Sibérie occidentale dans l'écrasement d'un avion de ligne. L'année précédente, une équipe de hockey russe avait été décimée dans un écrasement d'avion près de la ville de Yaroslavl, au nord-est de Moscou, quelques instants après le décollage.


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Philippines :«c'est pire qu'on peut l'imaginer»

Notre envoyée spéciale aux Philippines, Sophie Langlois, est arrivée à Tacloban, la zone la plus touchée par le typhon.

« C'est pire qu'on peut l'imaginer. La dévastation est totale sur des centaines de kilomètres. [...] À Tacloban, il y a des rues entières où il n'y a pas de survivants, tout le monde est mort, soit noyé ou frappé par des débris. Et l'odeur est absolument épouvantable », raconte-t-elle.

« On ne s'habitue pas à l'odeur de mort qui suit une catastrophe naturelle et à l'immense détresse des survivants. » — Sophie Langlois

Voici le reportage de Sophie Langlois.

Le reportage de Sophie Langlois

Vous pouvez suivre Sophie Langlois sur Twitter : @SRClanglois.


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Des dizaines de tornades balayent le Midwest américain

De puissantes tornades ont frappé de nombreux États du Midwest américain dimanche, causant d'importants dommages et faisant au moins cinq morts en Illinois.

Le National Weather Service, le service météorologique américain, a répertorié quelque 76 tornades, la plupart en llinois, en début de soirée. Des images publiées dans les médias locaux ou sur les réseaux sociaux montraient des arbres déracinés, certains étant tombés sur des maisons ou des voitures dans plusieurs villes.

Le coroner Mark Styninger a confirmé qu'un homme âgé et sa soeur ont été tués quand la tornade a frappé leur maison dans la communauté rurale de New Minden, dans le sud de l'Illinois. Une troisième personne est morte à Washington, dans le centre de l'État, selon Melanie Arnold, de l'Agence de gestion des urgences de l'Illinois.

Deux autres personnes sont mortes ailleurs dans l'État, selon des responsables locaux.

Au moins 37 personnes ont aussi été blessées, dont sept grièvement.

Les dégâts sont majeurs à Washington, certains quartiers de la ville auraient été pratiquement complètement détruits par des tornades. Des résidences ont été réduites à l'état de ruines, des toits ont été emportés et, dans certaines autres, il ne restait plus que les armatures en bois et les fondations en béton.

Un peu partout à travers l'État, des voitures ont été retournées par le vent, des arbres ont été déracinés et des lignes à haute tension ont cédé.

À Chicago, le match de football entre les Bears et les Ravens de Baltimore a été suspendu pendant près de deux heures durant le premier quart, en raison du vent et de la pluie. Les spectateurs ont été priés de quitter les gradins et de s'abriter dans les endroits couverts du stade.

Le gouverneur de l'Illinois, Pat Quinn, a appelé les résidents « à prêter attention aux messages d'alerte et à rester chez eux, à l'intérieur si possible ».

La Direction fédérale de l'aviation (FAA) rapporte des retards de près de trois heures à l'aéroport international Chicago O'Hare, l'un des plus importants des États-Unis.

En tout, ce vaste système dépressionnaire générant des tornades menaçait dimanche quelque 53 millions de personnes dans le Midwest américain.

Des alertes à la tornade ont été déclenchées dans sept États du nord et du centre du pays: Illinois, Indiana, Iowa, Michigan, Missouri, Ohio et Wisconsin. Les avis de tornades comprenaient notamment les villes de Chicago, de Detroit ou encore d'Indianapolis.

Le même système dépressionnaire inquiète Environnement Canada qui a déclenché plusieurs alertes de vents violents pour le sud de l'Ontario alors que les résidents du nord se préparent à d'importantes précipitations de pluie et de neige.


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