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Manoeuvres militaires en Ukraine: Kerry met la Russie en garde

Written By Unknown on Kamis, 27 Februari 2014 | 16.05

Sur fond de tension diplomatique entre l'Ukraine et la Russie, le président russe Vladimir Poutine a ordonné la tenue d'un exercice d'urgence, mercredi, dans l'ouest du pays. Le secrétaire d'État américain John Kerry a prévenu qu'une intervention militaire des troupes russes en sol ukrainien serait « une grave erreur ».

Le président Poutine soutient vouloir s'assurer que ses troupes sont prêtes au combat.

« Le commandant en chef a été chargé de vérifier l'aptitude des troupes à agir pour faire face à des situations de crise menaçant la sécurité militaire du pays », a dit le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, à l'agence Interfax.

La Russie a mis les troupes du district militaire de l'Ouest et la deuxième armée du district militaire du Centre en état d'alerte. Le district militaire occidental couvre un vaste territoire qui s'étend des frontières de l'Ukraine, du Bélarus, des États baltes, de la Finlande, et jusqu'à l'Arctique.

Le ministre Choïgou a précisé que l'exercice militaire durerait jusqu'au 3 mars prochain. « Nous sommes très attentifs à ce qui se passe en Crimée, à ce qui se passe autour de la flotte de la mer Noire », a-t-il souligné. « Nous prenons des mesures pour garantir la sécurité des installations, des infrastructures et des arsenaux de la flotte », a-t-il ajouté, référant à la base navale que détient la Russie à Sébastopol, en Crimée, une province ukrainienne.

Ce n'est toutefois pas la première fois que le président russe ordonne des exercices militaires surprises depuis son retour au Kremlin en 2012. Il a ordonné de telles inspections à plusieurs reprises, notamment en Extrême-Orient en juillet dernier.

Sur la scène diplomatique, Moscou a mis en garde contre les tendances « néofascistes » apparues en Ukraine au cours du processus qui a mené à la destitution de l'ancien président Ianoukovitch que la Russie considère comme un coup de force contre le pouvoir légitime.

Éviter la « Guerre froide »

Le chef de la diplomatie américaine a enjoint la Russie à se montrer « très prudente », déclarant « qu'une forme d'intervention militaire de nature à violer l'intégrité territoriale souveraine de l'Ukraine constituerait une énorme, une grave erreur. »

« Nous ne devons pas nous engager dans une confrontation comme au temps de la Guerre froide », a dit John Kerry devant les médias, mercredi.

« Pour un pays qui s'est si fréquemment exprimé contre une intervention étrangère en Libye, en Syrie et ailleurs, il est important pour lui de tenir compte de ces mises en garde [...] » — John Kerry, secrétaire d'État américain

M. Kerry a par ailleurs annoncé que Washington envisageait de prêter un milliard de dollars à l'Ukraine pour qu'elle puisse se sortir de sa situation financière difficile. À l'inverse, deux grandes banques russes ont annoncé qu'elles n'allaient plus accorder de nouveaux crédits à l'Ukraine.

Nouveau gouvernement

Cet échange de mises en garde survient alors que le parlementaire Arseni Iatseniouk a été nommé comme premier ministre à la tête du nouveau gouvernement ukrainien jusqu'à l'élection présidentielle anticipée qui se tiendra le 25 mai prochain.

Les tensions entre l'Ukraine et la Russie, qui partagent une frontière de plus de 1200 km, sont alimentées par la destitution du président ukrainien Victor Ianoukovitch. L'ancien président avait refusé de signer un accord d'associations avec l'Union européenne (UE), en novembre dernier, pour se tourner vers la Russie, qui lui avait consenti des rabais sur le gaz naturel et une aide financière.

La volte-face de M. Ianoukovitch a toutefois entraîné des manifestations constantes depuis près de quatre mois. Les manifestations ont dégénéré en bain de sang la semaine dernière lorsque quelque 80 personnes ont péri dans des affrontements avec les forces de l'ordre à Kiev. Le bain de sang a toutefois provoqué la destitution du président Ianoukovitch par le Parlement, samedi dernier.

Viktor Ianoukovitch est désormais recherché pour « meurtres de masse ». Introuvable depuis sa destitution, l'ancien président Ianoukovicth fait maintenant l'objet d'un mandat d'arrêt international, a révélé le procureur général ukrainien par intérim, Oleh Makhnytsky.

Tout juste arrivé en poste, le président ukrainien par intérim, Oleksander Tourchinov, a fait de l'intégration avec l'Europe sa priorité. S'adressant à la nation, il s'est dit prêt à « développer des relations d'égalité, de respect et de bon voisinage avec la Russie », tout en appelant Moscou à « respecter le choix pro-européen de l'Ukraine ».

L'OTAN prête à soutenir l'Ukraine

Dans la foulée des exercices militaires russes aux abords de l'Ukraine, l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) a indiqué qu'elle était prête à soutenir l'Ukraine dans la poursuite de ses réformes démocratiques.

« L'Ukraine est un allié proche et de longue date de l'OTAN », a déclaré le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen. « Et l'OTAN est un ami sincère de l'Ukraine », a-t-il poursuivi à son arrivée à une réunion des ministres de la Défense des 28 États membres de l'alliance, à Bruxelles.

M. Rasmussen a indiqué que la question de l'Ukraine serait discutée au cours de la réunion ministérielle de deux jours de l'OTAN.

Ancienne république soviétique, l'Ukraine a tissé des liens avec l'Europe et l'OTAN au cours des dernières années. Elle s'est notamment liée à l'OTAN dans le cadre d'une commission commune OTAN-Ukraine en 1997. L'alliance militaire avait aussi reconnu l'État comme une candidate à l'adhésion à son organisation. Cette situation n'est pas sans chatouiller Moscou puisque la Crimée, une province ukrainienne, est considérée comme stratégique par la Russie en raison de la présence d'une base navale russe sur son territoire.

« Nous considérons comme acquis que tous les pays respectent la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, a indiqué M. Rasmussen. C'est un message que nous avons également transmis à toutes les parties qui pourraient être concernées. »

Le Royaume-Uni et l'Allemagne ont également réagi aux manœuvres militaires d'urgence dans l'ouest de la Russie. « Nous exhortons toutes les parties à laisser le peuple ukrainien régler ses divergences internes et décider de son avenir sans ingérence étrangère », a déclaré Philip Hammond, secrétaire britannique à la Défense. 

Menace de partition en Crimée

La tension est particulièrement palpable en Crimée, une région russophone de l'Ukraine. Quelque 2000 manifestants ont exprimé leur appui aux manifestants anti-Ianoukovicth devant le parlement de Crimée, où se déroulait une session d'urgence à la demande des élus favorables à la Russie.

Quelques centaines de manifestants favorables à un rapprochement avec la Russie ont rejoint leurs opposants devant le parlement, où les deux camps n'étaient séparés que par un cordon de policiers.

La Crimée a été cédée à l'Ukraine en 1954 par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev. Moscou y dispose toujours d'une flotte dans le port de Sébastopol.

La Crimée est également la seule région ukrainienne où l'ethnie russe est majoritaire. « La Crimée est russe », ont d'ailleurs crié des manifestants du camp prorusse. De l'autre côté, les manifestants scandaient : « Ukraine! Ukraine! ».

Le président par intérim Oleksander Tourchinov a d'ailleurs évoqué des « signes dangereux de séparatisme », notamment en Crimée. Un risque également constaté par Moscou et l'Occident, qui mettent en garde contre une partition du pays entre l'Est russophone et l'Ouest nationaliste et pro-européen.


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Réfugiés syriens : une photo, mille maux

Cette scène de désolation ébranle la planète. Une foule d'hommes, de femmes et d'enfants, qui s'étend à perte de vue, dans le paysage dévasté du camp de réfugiés de Yarmouk, en Syrie. Des milliers de civils qui tentent d'obtenir de l'aide humanitaire à un point de distribution de l'Office de secours et de travaux des Nations unies. 

L'image a été prise par l'agence de l'ONU le 31 janvier avant d'être remise, mercredi, à Reuters pour diffusion.

Le camp palestinien de Yarmouk, à la limite sud de Damas, compte parmi les enclaves rebelles les plus durement touchées par le blocus imposé par le régime syrien. 

Le secteur a été dévasté par les combats. Beaucoup de résidents, pris au piège, souffrent de malnutrition sévère. Certains se sont même contraints à manger de la nourriture pour animaux, rapporte l'ONU. L'organisation fait état d'une centaine de personnes mortes de faim ou de maladies liées à la faim, dans ce camp.

Ces dernières semaines, les travailleurs humanitaires avaient réussi à livrer environ 7000 colis alimentaires (qui peuvent nourrir une famille de 8 personnes pendant 10 jours), après des négociations avec le gouvernement, les rebelles et les factions palestiniennes du camp. L'ONU reconnaît qu'il s'agit d'une «  goutte dans l'océan  » .

En début de semaine, l'aide a de nouveau cessé en raison de problèmes de sécurité.

Mercredi, Chris Gunnes, de l'Office de secours et de travaux des Nations unies, a appelé les forces loyales à Bachar Al-Assad et les rebelles à faciliter l'accès à l'aide humanitaire aux milliers de civils qui sont pris au piège dans le camp de Yarmouk. 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi une résolution qui exige la fin des restrictions sur les opérations humanitaires. Les travailleurs humanitaires doutent toutefois qu'elle ait un réel impact sur le terrain. La résolution appelle les parties à lever immédiatement les sièges des zones peuplées et réclame la fin des attaques contre les civils.


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États-Unis : une poursuite de deux condamnés à mort

Deux prisonniers condamnés à la peine de mort en Oklahoma intentent une poursuite contre les autorités correctionnelles de l'État et exigent des détails concernant le type de médicaments qui servira à leur exécution, de même que leur provenance.

La loi empêche quiconque de divulguer l'identité des entreprises qui fournissent les trois médicaments utilisés dans la mise à mort des détenus condamnés à la peine capitale. Les avocats de Charles Warner et Clayton Lockett craignent que leurs clients souffrent lors de leur exécution si l'État ne révèle pas la nature de ces produits.

L'Oklahoma et d'autres États appliquant la peine capitale aux États-Unis peinent à s'approvisionner en substances létales depuis que certaines compagnies pharmaceutiques majeures, dont plusieurs sont établies dans des pays européens opposés à la peine de mort, ont cessé de vendre leurs produits aux prisons et services correctionnels.

Les autorités de l'Oklahoma refusent de dévoiler l'identité de leurs fournisseurs par crainte d'éventuelles représailles contre eux, a expliqué mercredi le porte-parole du service correctionnel de l'État, Jerry Massie.

Mourir dans la douleur, craignent les avocats

Les avocats de Warner et Lockett ne contestent pas le verdict de peine capitale ni le recours à des injections létales, mais plutôt le fait que la politique de l'État empêche de dévoiler comment les deux condamnés seront mis à mort.

Certaines pharmacies américaines fournissent, sous la supervision de comités spéciaux, des médicaments « sur mesure » pour un besoin particulier. Les avocats ont indiqué qu'une pharmacie de ce genre à Tulsa, en Oklahoma, pourrait avoir fourni le mélange létal au pénitencier.

De telles pharmacies n'étant pas réglementées par la Food and Drug Administration des États-Unis (FDA), les deux condamnés risquent de mourir dans la douleur, ont plaidé les avocats.

Warner et Lockett, tous deux reconnus coupable de meurtres en 1999 et 1997, doivent être exécutés le 20 et le 27 mars.


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Le parlement de Crimée occupé par des hommes armés

Des hommes armés ont pris le contrôle du siège du gouvernement régional et du parlement de Crimée, tôt jeudi matin, à Simferopol, au lendemain d'une confrontation entre séparatistes pro-russes et partisans des nouveaux dirigeants de l'Ukraine.

Des drapeaux russes ont été dressés et les bâtiments, distants d'environ 300 mètres, ont été barricadés.

Les hommes, qui serait au nombre de 50 environ, portent « des armes modernes », selon le premier ministre de cette république autonome, Anatoli Mohilyov, qui a ajouté avoir tenté en vain de négocier avec les assaillants.

Son ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov, a mis les forces spéciales de la police en alerte. Cette mesure, avec l'encerclement du quartier par les forces de l'ordre, est destinée à éviter « un bain de sang parmi la population civile » et « l'évolution de la situation en affrontements armés », a-t-il précisé sur sa page Facebook.

« Ils n'ont pas pour l'instant formulé de revendication », a déclaré le dirigeant tatar Refat Tchoubarov.

Sur place, une vingtaine de policiers non armés ont fait reculer la foule de curieux à 500 mètres environ des bâtiments.

Une région fortement divisée

Mercredi, plusieurs milliers de partisans et d'adversaires du nouveau pouvoir ukrainien ont manifesté devant le Parlement régional de Crimée. Les deux camps étaient séparés par mince un cordon de policiers, qui ont réussi à éviter que la confrontation ne dégénère.

La Crimée est la seule région de l'Ukraine où les russophones sont majoritaires, mais les Tatars, ethnie locale d'origine turque déportée en Asie centrale sous Staline, sont revanche favorables au nouveau gouvernement ukrainien.

À Kiev, ont craint que la région, où se trouve le port d'attache de la flotte russe de la mer Noire, ne fasse sécession.

Les pro-russes réclament la tenue d'un référendum sur le statut de la Crimée.

Raymond Saint-Pierre explique l'importance stratégique de la Crimée pour Vladimir Poutine.

Ce nouveau développement dans la crise ukrainienne survient alors que le Parlement du pays doit approuver jeudi la composition du nouveau gouvernement et la nomination du pro-européen Arseni Iatseniouk à sa tête, alors que l'ancien président Vicktor Ianoukovitch reste introuvable.

Alors que la Russie a annoncé avoir mis certaines de ses troupes « en alerte », le secrétaire d'État américain John Kerry a prévenu Moscou que toute intervention militaire « serait une grave erreur ».

Plus tôt mercredi, le ministre de l'Intérieur par intérim Arsen Avakov a annoncé la dissolution des forces spéciales antiémeute, les Berkout, particulièrement haïes par les manifestants en Ukraine après les violences qui ont fait quelque 80 morts au cours des dernières semaines.

À Kiev, le nouveau gouvernement, qui rassemble plusieurs personnalités issues du mouvement de contestation, a été dévoilé mercredi soir par le conseil du Maïdan - composé des leaders politiques de la contestation ukrainienne, de la société civile et des groupes radicaux - devant une place de l'Indépendance noire de monde.

À 39 ans, Arseni Iatseniouk prendra la tête du gouvernement d'union nationale appelé à diriger le pays, avant l'élection présidentielle anticipée prévue le 25 mai.


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L'Asie entre dans l'année du Cheval

Written By Unknown on Sabtu, 01 Februari 2014 | 16.05

Le reportage de Frédéric Arnould

La plus importante migration annuelle au monde culmine aujourd'hui avec l'arrivée du nouvel an chinois, célébrée en Chine ainsi que dans plusieurs pays asiatiques.

On estime qu'environ 245 millions de travailleurs migrants chinois profitent chaque année de cette occasion pour retrouver leur famille - souvent pour seulement quelques jours de congé -, parcourant ainsi des milliers de kilomètres dans des avions, des trains et des autobus bondés.

Comme d'habitude, un gala retransmis en soirée à la télévision nationale a souligné l'arrivée du nouvel an, mettant en vedette des artistes locaux et internationaux tels que Céline Dion, Jackie Chan et Sophie Marceau, qui a chanté une version jazzy de La vie en rose d'Édith Piaf avec la vedette chinoise Liu Huan devant plus de 750 millions de téléspectateurs.

La soirée du réveillon du nouvel an chinois sur la chaîne CCTV est une institution depuis 1983.

Le ciel de Pékin s'est embrasé de feux d'artifice à partir de minuit, alors que les habitants de la capitale descendaient dans la rue pour allumer des pétards censés chasser les mauvais esprits. La ville avait toutefois retrouvé son calme aux petites heures, vendredi.

En Chine, le Cheval représente traditionnellement la loyauté et l'énergie. C'est l'animal le plus populaire du calendrier lunaire après le Dragon.

La précédente année du Cheval de bois, en 1954, avait été marquée par des essais nucléaires américains et soviétiques et la bataille décisive de Diên Biên Phu, au Vietnam, qui avait sonné le glas de la colonisation française en Asie du Sud-Est.

La tradition du « hongbao » veut notamment que les parents profitent du nouvel an pour offrir une petite somme d'argent dans une enveloppe rouge à leurs enfants.


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La semaines en images

Nouveau rendez-vous cette semaine. Nous vous présentons notre coup d'œil hebdomadaire de l'actualité internationale en quelques images.


SAMEDI 25 JANVIER, UKRAINE

Des manifestants antigouvernementaux ukrainiens lancent des cocktails Molotov pendant des affrontements avec la police antiémeute, dans le centre de Kiev. Depuis fin novembre, l'Ukraine est le théâtre d'un mouvement de contestation sans précédent, après que le président, Viktor Ianoukovitch, eut décidé de renoncer à signer un accord d'association avec l'Union européenne pour se tourner vers la Russie. AFP PHOTO/Dmitry Serebryakov


LUNDI 27 JANVIER, THAÏLANDE

De l'eau est versée dans les mains d'un chef de file du mouvement de protestation thaïlandais, Suthin Tharathin, dont le corps gît dans un temple bouddhiste, à Bangkok. Suthin Tharathin a été tué par balles le 26 janvier, alors qu'il assiégeait avec d'autres manifestants un bureau de vote afin de perturber le vote par anticipation. Les élections générales sont prévues le dimanche 2 février en Thaïlande. AFP PHOTO/Nicolas Asfouri


MARDI 28 JANVIER, HONG KONG

À Hong Kong, des fonctionnaires mettent des poulets morts dans des sacs de plastique. Hong Kong a procédé à l'abattage de 20 000 poulets après que le virus de la grippe aviaire H7N9 eut été découvert dans la volaille importée du continent chinois. AFP PHOTO/Philippe Lopez


MERCREDI 29 JANVIER, JAPON

À Tokyo, au Japon, des collégiens crient lors du début d'une cérémonie qui marque le début de leur chasse à l'emploi. Près de 1500 étudiants qui obtiendront leur diplôme en mars 2015 ont participé à la cérémonie annuelle, qui vise à encourager les futurs diplômés à chercher du travail. AFP PHOTO/Toru Yamanaka


JEUDI 30 JANVIER, CHINE

À Shanghai, en Chine, des gens participent à une fête à la veille du congé qui marquera le nouvel an lunaire, qui accueillera l'année du Cheval. Des millions de travailleurs migrants chinois profitent chaque année de cette occasion pour retrouver leur famille - souvent pour seulement quelques jours de congé -, parcourant ainsi des milliers de kilomètres dans des avions, des trains et des autobus bondés. AFP PHOTO/Peter Parks


JEUDI 30 JANVIER, NÉPAL

Au Népal, des dévotes hindoues attendent en file devant la rivière Bagmati, au temple Pashupatinath, à Katmandou, pour remplir d'eau leurs pots, durant le festival Swasthani. Ce festival, qui dure un mois, est l'occasion d'honorer la déesse Swasthani et le dieu Madhavnarayan, dans l'espérance d'une vie prospère et d'une relation conjugale harmonieuse. AFP PHOTO/Prakash Mathema


VENDREDI 31 JANVIER, CORÉE DU SUD

En Corée du Sud, un homme né en Corée du Nord se prosterne avec sa petite-fille près de la frontière entre les deux pays, dans la zone démilitarisée d'Imjingak. Plusieurs familles originaires de la Corée du Nord mais vivant maintenant en Corée du Sud se rendent dans cette zone lors du nouvel an lunaire, pour faire des offrandes symboliques à leurs proches restés derrière. AFP PHOTO/Ed Jones


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Armes chimiques: la Syrie sommée d'accélérer le transfert

La Maison-Blanche a sommé vendredi la Syrie d'accélérer le transfert de son arsenal chimique, qui a pris du retard de façon injustifiée, selon l'ONU.

La Russie avait auparavant réfuté les accusations de Washington, pour qui Damas traîne les pieds délibérément.

« La Syrie doit prendre immédiatement les mesures nécessaires pour se conformer à ses obligations », a déclaré Jay Carney, porte-parole de la présidence des États-Unis.

« Nous savons tous que le régime syrien a la capacité de transporter ces armes. Nous allons continuer à coopérer avec nos partenaires pour maintenir le régime d'Assad sous pression », a-t-il poursuivi, sans évoquer les conséquences en cas de statu quo.

« Toutes les indications que nous avons laissent supposer qu'il n'y a pas de raison légitime pour que [ce transfert] n'ait pas lieu immédiatement », avait auparavant déclaré le secrétaire d'État américain John Kerry, qui devait rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov à Munich.

« Nous voulons que le régime syrien respecte ses engagements et il est essentiel que toutes les armes chimiques réparties sur 12 sites ou plus soient rapidement transférées vers le port [de Lattaquié] afin qu'elles soient expédiées hors de Syrie. »

Mikhaïl Oulianov, chef du département « sécurité et désarmement » au ministère russe des Affaires étrangères, a quant à lui assuré que la date limite du 30 juin fixée pour la destruction des armes chimiques syriennes restait « tout à fait » réaliste malgré les retards.

4,1 % du total transféré hors de Syrie

Ces retards, a-t-il poursuivi, sont dus aux problèmes de sécurité sur la route qui conduit au port syrien de Lattaquié et à l'« insuffisance » du soutien logistique de la communauté internationale à Damas, rapporte l'agence de presse russe Interfax.

Damas a accepté l'an dernier de détruire son arsenal chimique dans le cadre d'un accord négocié par les États-Unis et la Russie après le bombardement au gaz sarin du 21 août qui a fait plusieurs centaines de morts dans un faubourg de la capitale syrienne. De sources proches du dossier, Reuters a appris mercredi que la Syrie avait transféré moins de 5 % de ses armes chimiques à l'étranger et qu'elle ne respecterait pas la date limite fixée au 5 février pour le transfert de l'ensemble de son arsenal.

Deux cargaisons seulement représentant 4,1 % des 1300 tonnes de produits servant à la fabrication d'armes chimiques que Damas a dit détenir sont parties en janvier du port de Lattaquié, indiquait-on de même source.

Cette proportion a été confirmée jeudi dans une déclaration remise par les États-Unis à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), chargée de superviser le processus.

Ce retard a provoqué jeudi l'inquiétude des États-Unis et de la France, deux pays qui étaient fin août sur le point de recourir à la force en représailles à l'attaque du 21 août avant que l'accord sur les armes chimiques n'apaise la situation.

Dans un rapport daté du 27 janvier, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a indiqué que le transfert à l'étranger de l'arsenal chimique syrien avait été retardé sans raison et a appelé le régime de Bachar Al Assad à accélérer le processus.


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Veille d'élections en Thaïlande: la tension monte à Bangkok

Les opposants au gouvernement se réunissaient samedi à Bangkok pour manifester une dernière fois avant les élections de dimanche dont ils dénoncent l'oganisation.

Ces élections législatives anticipées ont été organisées pour tenter de mettre fin à deux mois de violentes manifestations de l'opposition.

Les adversaires de Yingluck Shinawatra, qui dirige le gouvernement depuis août 2011, ne désarment pas et ont promis de perturber un scrutin qu'ils jugent joué d'avance. Ils réclament toujours la démission de la soeur de l'ancien premier ministre Thaksin Shinatrawa chassé par un coup d'État en 2006.

« Le peuple ne fermera pas les bureaux de vote, mais il manifestera dans les rues. Il manifestera dans le calme, pacifiquement, sans violence », a déclaré Suthep Thaugsuban, l'un chef de file de la contestation.

Selon le quotidien The Nation, des manifestants entourent des bureaux de poste afin d'empêcher la livraisons des bulletins de vote dans le sud du pays, une zone oì Suthep Thaugsuban jouit d'un fort soutien populaire.

La délégation des Nations unies en Thaïlande lancé un appel en direction des différentes parties afin que le scrutin puisse se dérouler dans le calme. Les affrontements entre les deux camps ont fait 10 morts et près de 600 blessés depuis la fin novembre.

Un pays divisé

Le conflit dure en réalité depuis huit ans et oppose la classe moyenne et les notables royalistes de Bangkok aux partisans, souvent pauvres et vivant dans les campagnes, de Yingluck Shinawatra.

La principale formation de l'opposition, le Parti démocrate, soutient les manifestants antigouvernementaux qui occupent les grands carrefours de Bangkok et plusieurs bâtiments publics. Elle refuse de participer à ces élections, exigeant au préalable des réformes en profondeur.

Les autorités ont fait savoir qu'elles pourraient fermer certains bureaux de vote en cas de violences dimanche, ce qui risque d'entamer un peu plus la crédibilité des élections.

Des centaines de milliers d'électeurs ont été empêchés par des manifestants de venir déposer leur bulletin dans l'urne dimanche dernier lors d'une phase anticipée de ces législatives. Les manifestants entendent débarrasser la Thaïlande de l'influence politique de la famille Shinawatra.

Ils accusent Yingluck d'être manipulée par son frère, qui s'est exilé pour échapper à la justice après avoir été condamné à une peine de prison pour corruption.

Ils insistent pour que Yingluck s'en aille tout de suite et pour que soit mis en place un « conseil populaire » chargé d'appliquer des réformes.

Dans la capitale, la campagne électorale a été pratiquement inexistante - ni banderoles, ni affiches.

Les forces de sécurité seront mobilisées le jour du scrutin pour prévenir des violences, notamment à Bangkok, où seront déployés 10 000 policiers et 5000 soldats.


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