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Le Canada consent à vendre 3000 tonnes d'uranium à l'Inde

Written By Unknown on Kamis, 16 April 2015 | 16.05

Une visite du premier ministre de l'Inde, une occasion d'affaires pour le Canada

« Vous êtes clairement entourés d'amis, ici », a déclaré le premier ministre canadien, Stephen Harper, à son homologue indien, Narendra Modi, dont la visite officielle au pays est marquée d'entrée de jeu par la conclusion d'un contrat de 350 millions de dollars de concentré d'uranium.

C'est un fait marquant, car cela fait plus de 40 ans que le Canada n'a pas procuré d'uranium à l'Inde, c'est-à-dire depuis que ce pays avait été accusé, en 1974 puis en 1998, d'utiliser la technologie canadienne des réacteurs CANDU pour concevoir la bombe nucléaire.

Mais les temps ont changé. En septembre 2013, Ottawa et New Delhi ont signé un accord de coopération nucléaire, à des fins pacifiques. Et voici maintenant que la compagnie Cameco de Saskatoon exportera plus de 3000 tonnes d'uranium sur une période de cinq ans pour approvisionner le nucléaire civil indien. Il est à noter que le Canada est le second producteur d'uranium en importance au monde, et il en exporte pour plus de 1 milliard de dollars chaque année.

Par voie de communiqué, le gouvernement Harper affirme que « la signature de ce contrat témoigne concrètement de la coopération grandissante du Canada et de l'Inde au chapitre de l'énergie ainsi que des efforts que consacre le gouvernement à l'expansion du commerce et de l'investissement avec l'Inde ».

Un marché doté d'un potentiel formidable

C'est la première visite officielle d'un premier ministre indien au Canada depuis 1973, même si Rajiv Gandhi et Manmohan Singh sont aussi venus en sol canadien pour des rencontres bilatérales.

Pour le premier ministre canadien, « le Canada et l'Inde sont des partenaires naturels ». Tout sourire en conférence de presse aux côtés de M. Modi, M. Harper a affirmé qu'il approuvait le slogan du gouvernement de ce dernier : « Un minimum de gouvernement pour un maximum de gouvernance ».

Toutefois, dans les faits, les échanges économiques canado-indiens ne sont guère développés : de toutes les exportations canadiennes, moins de 1 % sont expédiées en Inde. En 2014, ces exportations s'élevaient à un peu plus de 3 milliards de dollars. À titre de comparaison, cela représente moins du sixième de ce que le Canada exporte vers la Chine.

Un marché qualifié de « prioritaire »

Néanmoins, Ottawa soutient que l'Inde constitue son plus important partenaire commercial en Asie du Sud. Outre le contrat conclu avec Cameco, le premier ministre indien a également signé des ententes qui accroissent les échanges entre le Canada et son pays dans les domaines de l'aviation civile, du transport ferroviaire, de l'éducation, ainsi que de la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants.

Ultimement, le premier ministre canadien souhaite la conclusion d'un accord de libre-échange avec l'Inde, qui sera vraisemblablement dans un peu plus d'une décennie au quatrième rang des économies mondiales.

« Il n'y a pas de raisons pour lesquelles on ne pourrait pas conclure une telle entente avec une démocratie très forte comme l'Inde », a fait valoir Stephen Harper lors de la conférence de presse donnée en compagnie de Narendra Modi en matinée, mercredi. « Mais, évidemment, il y a beaucoup de choses à négocier. Mais, nous deux, nous sommes engagés à faire ça. »

Le Canada et l'Inde ont aussi l'intention de renforcer leur coopération sur le plan de la sécurité.

« Nous sommes deux pays avec les mêmes valeurs et les mêmes institutions. Nous partageons, par conséquent, les mêmes opportunités, les mêmes menaces. Et c'est essentiel que nous continuions notre coopération. C'est quelque chose qui est régulier maintenant entre nos agences de sécurité. Et ça va augmenter dans l'avenir. » — Le premier ministre du Canada, Stephen Harper

Selon le Plan d'action sur les marchés mondiaux du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, l'Inde est considérée par le Canada comme un « marché prioritaire ». Il y a de quoi : l'Inde bénéficie d'une économie en pleine croissance et de 11 millions de personnes de moins de 30 ans qui entrent sur le marché du travail chaque année.

Environ 1,2 million de Canadiens sont d'origine indienne.

« J'attache la plus grande importance aux liens de l'Inde avec le Canada », a affirmé Narendra Modi, qui a expliqué que ces liens avaient été renforcés au temps où il était ministre en chef de l'État indien du Gujarat. « Je suis conscient de la signification de cette visite dans l'histoire de nos relations, a déclaré M. Modi. Nous sommes deux démocraties majeures, et nous partageons des valeurs qui nous sont chères. »


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Obama enlèvera Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme

Le président américain, Barack Obama, a prévenu le Congrès qu'il avait l'intention d'ôter Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme, a annoncé mardi la Maison-Blanche.

« Nos divergences avec le gouvernement cubain vont persister, mais nos inquiétudes par rapport à un large champ de décisions et d'actions politiques cubaines se situent en dehors des critères qui permettent de qualifier Cuba d'État soutenant le terrorisme », dit la Maison-Blanche dans un communiqué.

Washington a inscrit Cuba sur cette liste en 1982, alors que le régime de La Havane soutenait des rébellions marxistes en Amérique latine. Les seuls autres pays figurant actuellement sur la liste sont l'Iran, la Syrie et le Soudan.

La décision du président américain intervient moins d'une semaine après sa rencontre historique avec son homologue cubain en marge du Sommet des Amériques, à Panama.

Les deux pays ont enclenché en décembre un processus de normalisation en vue du rétablissement de relations diplomatiques.

« Après un examen attentif de la situation cubaine et après les assurances données par le gouvernement cubain, le secrétariat d'État a conclu que Cuba remplissait les critères permettant de perdre sa qualité d'État soutenant le terrorisme », a déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué.

La décision de Barack Obama a été soumise au Congrès, qui dispose désormais d'un délai de 45 jours pour l'examiner, mais il est peu probable que les parlementaires décident de la bloquer.

Si les démocrates ont salué cette décision, le représentant républicain Mario Diaz-Balart, un parlementaire d'origine cubaine, a accusé le président américain d'avoir « capitulé devant les dictateurs ».

« Aujourd'hui, le gouvernement a remis en question la sécurité nationale en décidant d'absoudre le régime Castro de ses dangereuses activités terroristes américaines », a-t-il dit dans un communiqué.

Le retrait de Cuba permettra de lever certaines sanctions économiques qui frappent l'île communiste, mais n'abrogera pas l'embargo dans son ensemble que seul le Sénat peut annuler.

La Havane se réjouit

« Le gouvernement cubain reconnaît la juste décision du président des États-Unis de retirer Cuba d'une liste où elle n'aurait jamais dû figurer, en particulier parce que notre pays a été victime de centaines d'actes de terrorisme qui ont coûté 3478 vies et mutilé 2099 citoyen s », écrit Josefina Vidal, directrice des affaires nord-américaines au ministère cubain des Affaires étrangères.


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Google au banc des accusés de la Commission européenne

L'Union européenne (UE) a formellement accusé Google mercredi d'avoir nui à ses concurrents en favorisant systématiquement son propre service de comparaison de prix dans les recherches sur Internet. Elle a aussi lancé une enquête antitrust sur Android, le système d'exploitation pour terminaux mobiles du groupe américain.

Dans un communiqué, Margrethe Vestager, la commissaire à la concurrence, a expliqué avoir adressé à Google un « communiqué de griefs », soit une liste d'accusations à laquelle le groupe peut répondre point par point.

« Je crains que l'entreprise n'ait injustement avantagé son propre service de comparaison de prix, en violation des règles de l'UE en matière d'ententes et d'abus de position dominante, a-t-elle précisé. Google a à présent la possibilité de convaincre la Commission du contraire. Toutefois, si l'enquête devait confirmer nos craintes, Google devrait en assumer les conséquences juridiques et modifier la façon dont elle conduit ses activités en Europe. »

La Commission peut en théorie infliger à une entreprise reconnue coupable d'abus de position dominante une amende susceptible d'atteindre 10 % de son chiffre d'affaires annuel, soit plus de 6,5 milliards de dollars dans le cas de Google. Et elle peut lui imposer de changer ses pratiques commerciales, comme elle l'a fait avec Microsoft en 2004 et Intel en 2009.

Google a confirmé avoir reçu le communiqué de griefs de la Commission européenne (CE), ajoutant être en net désaccord avec les accusations de Bruxelles. Le groupe, qui affirme ne pas avoir nui à la concurrence, assure qu'il présentera ses arguments dans les semaines à venir.

« Prospérer sans contraintes anticoncurrentielles »

Quant à l'enquête ouverte sur Android, Margrethe Vestager veut « faire en sorte que les marchés de ce secteur puissent prospérer sans contraintes anticoncurrentielles imposées par quelque société que ce soit ».

Google, cible depuis cinq ans d'investigations des services antitrust de l'Union, est le premier moteur de recherche sur Internet au monde. Dans le cas d'Android, il équipait plus des trois quarts des téléphones intelligents vendus au dernier trimestre de l'an passé selon une étude du cabinet spécialisé IDC.

Le groupe américain a 10semaines pour répondre à la Commission et peut demander une audition. La décision des autorités européennes pourrait prendre des mois, voire des années, sauf si les deux parties parviennent à un règlement à l'amiable.

En attendant, la plupart des experts du secteur estiment que la procédure ne devrait rien changer sur le marché.

La Commission est appuyée par les pays membres de l'Union, à commencer par l'Allemagne, et par de nombreuses entreprises, y compris américaines, comme Microsoft ou le spécialiste du voyage en ligne Expedia.

Le dossier Google, ouvert en 2010 par Joaquin Almunia, le prédécesseur de Margrethe Vestager, a forcément un volet politique dans le contexte des négociations entre l'UE et les États-Unis sur le libre-échange.

En février, Barack Obama, le président américain, a accusé l'Union d'avoir adopté des positions protectionnistes face au secteur américain des hautes technologies.


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Le fils de la consule canadienne à Miami accusé de meurtre prémédité

Marc Wabafiyebazu, 15 ans, fils de la consule canadienne à Miami, a été accusé de meurtre prémédité aujourd'hui, rapporte Miami Herald. Il sera transféré dans une prison pour adultes en attendant son procès pour meurtre. Il est accusé d'avoir tué un homme lors d'une transaction de drogue qui a mal tourné à Miami à la fin mars.

Son frère de 19 ans, Jean, a aussi été tué au cours de la fusillade.

Les frères Wabafiyebazu s'était récemment installés en Floride pour y vivre avec leur mère, la diplomate canadienne Roxanne Dubé. Elle venait d'être nommée consule générale du Canada à Miami.

Les deux jeunes hommes ont pris le véhicule de leur mère pour aller effectuer une transaction de drogue. Un individu de 19 ans nommé Anthony Rodriguez serait arrivé avec une quantité de marijuana d'une valeur inférieure à 5000 $, et les négociations auraient commencé.

Marc Wabafiyebazu soutient avoir patienté dans la voiture tandis que son frère serait entré dans une résidence pour y conclure la vente. Plusieurs coups de feu auraient été échangés à l'intérieur de la maison, entraînant la mort de Jean Wabafiyebazu et de Joshua Wright.

C'est à ce moment-là que Marc Wabafiyebazu se serait précipité sur les lieux de la fusillade, après avoir entendu les coups de feu, selon les enquêteurs qui n'en disent pas plus sur ce qui se serait passé par la suite.

Dans une entrevue à CBC , l'avocat criminaliste de Miami David Edelstein explique qu'il suffit que le procureur soit convaincu que l'accusé a participé activement aux événements qui ont mené au décès, ou qu'il savait ce qui allait se produire, pour qu'il soit traduit devant les tribunaux.

Le fait qu'il n'ait pas appuyé sur la gâchette - si tel est le cas - ne change rien à l'affaire, ajoute M. Edelstein.


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Hillary Clinton s'en prend aux avantages des plus nantis

Written By Unknown on Rabu, 15 April 2015 | 16.05

Hillary Clinton s'en est prise mardi aux salaires des grands patrons et aux avantages fiscaux des gérants de portefeuilles financiers, lors de son premier rassemblement de campagne dans l'Iowa.

La candidate démocrate, entrée dimanche dans la course à l'investiture pour l'élection présidentielle de novembre 2016, a souhaité « entamer une conversation » avec les Américains dans le cadre de cette campagne qu'elle a placée sous le signe de la justice sociale et de la proximité.

« Quelque chose ne tourne pas rond quand les gérants d'actifs payent moins d'impôts que les infirmières ou les routiers que j'ai vus sur la route en venant ici ces deux derniers jours », a-t-elle déclaré lors d'une table ronde avec des étudiants et des enseignants du Kirkwood Community College, à Cedar Rapids.

Comme dimanche, lors de son entrée en lice, l'ex-première dame s'est indignée qu'un patron puisse gagner 300 fois plus que le salaire moyen des ouvriers et a évoqué le coût des études supérieures avec ses interlocuteurs du jour.

« Les gens ont du mal à s'en sortir. Je veux me battre pour eux, pas seulement pour qu'ils s'en sortent, mais pour qu'ils avancent durablement. » — Hillary Clinton

Cette première sortie prend la forme de test inaugural de sa stratégie qui vise à faire taire ceux qui la disent coupée des réalités, un argument qui a sans doute fait mouche en 2008 lors de sa première candidature.

« Nous voulons écouter », a résumé mardi Matt Paul, son directeur de campagne dans l'Iowa, ajoutant que l'ex-secrétaire d'État participerait à des rassemblements beaucoup plus limités que prévu.

Hillary Clinton, qui est accompagnée de quelques conseillers, a roulé pendant 16 heures au volant d'une camionnette aménagée pour se rendre dans l'Iowa, l'État qui donne traditionnellement le coup d'envoi des primaires en janvier.


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Obama enlèvera Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme

Le président américain Barack Obama a prévenu le Congrès qu'il avait l'intention d'ôter Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme, a annoncé mardi la Maison-Blanche.

« Nos divergences avec le gouvernement cubain vont persister, mais nos inquiétudes par rapport à un large champ de décisions et d'actions politiques cubaines se situent en dehors des critères qui permettent de qualifier Cuba d'État soutenant le terrorisme », dit la Maison-Blanche dans un communiqué.

Washington a inscrit Cuba sur cette liste en 1982, alors que le régime de La Havane soutenait des rébellions marxistes en Amérique latine. Les seuls autres pays figurant actuellement sur la liste sont l'Iran, la Syrie et le Soudan.

La décision du président américain intervient moins d'une semaine après sa rencontre historique avec son homologue cubain en marge du Sommet des Amériques, à Panama.

Les deux pays ont enclenché en décembre un processus de normalisation en vue du rétablissement de relations diplomatiques.

« Après un examen attentif de la situation cubaine et après les assurances données par le gouvernement cubain, le secrétariat d'État a conclu que Cuba remplissait les critères permettant de perdre sa qualité d'État soutenant le terrorisme », a déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué.

La décision de Barack Obama a été soumise au Congrès qui dispose désormais d'un délai de 45 jours pour l'examiner, mais il est peu probable que les parlementaires décident de la bloquer.

Si les démocrates ont salué cette décision, le représentant républicain Mario Diaz-Balart, un parlementaire d'origine cubaine, a accusé le président américain d'avoir « capitulé devant les dictateurs ».

« Aujourd'hui, le gouvernement a remis en question la sécurité nationale en décidant d'absoudre le régime Castro de ses dangereuses activités terroristes américaines », a-t-il dit dans un communiqué.

Le retrait de Cuba permettra de lever certaines sanctions économiques qui frappent l'île communiste, mais n'abrogera pas l'embargo dans son ensemble que seul le Sénat peut annuler.

La Havane se réjouit

« Le gouvernement cubain reconnaît la juste décision du président des États-Unis de retirer Cuba d'une liste où elle n'aurait jamais dû figurer, en particulier parce que notre pays a été victime de centaines d'actes de terrorisme qui ont coûté 3478 vies et mutilé 2099 citoyens", écrit Josefina Vidal, directrice des affaires nord-américaines au ministère cubain des Affaires étrangères


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Le premier ministre de l'Inde amorce sa visite de trois jours au pays

Le Canada a reçu de la visite rare mardi soir : celle du premier ministre indien, Narendra Modi. Il faut en effet remonter à 1973 pour voir un premier ministre de l'Inde venir visiter le Canada. Indira Gandhi était alors venue rencontrer l'ancien premier ministre canadien Pierre Trudeau.

Le voyage du premier ministre indien doit s'étendre sur trois jours. Il est arrivé à Ottawa mardi soir pour participer à des réunions officielles. Il doit aussi prononcer une allocution à Toronto et visiter des temples hindou et sikh à Vancouver et à Surrey, en Colombie-Britannique.

Le gouvernement Harper y voit un potentiel pour accroître les échanges entre les deux pays en matière d'éducation, d'énergie, de science et de technologie.

Le premier ministre Modi est encore peu connu du public, selon ce qu'a révélé un sondage web de la firme Angus Reid réalisé la semaine dernière auprès de 1475 personnes. Une personne sur cinq a pu l'identifier sur une photo.

Ce sondage a aussi permis de constater qu'environ 70 % des répondants disaient avoir une opinion en général favorable de l'Inde et voir l'Inde comme une occasion de développement économique pour le Canada.

Aussi, 58 % des répondants disaient voir d'un bon oeil un éventuel accord de libre-échange entre le Canada et l'Inde.

Toutefois, 60 % d'entre eux s'opposaient à l'idée de voir le Canada aider l'Inde à développer son industrie nucléaire.


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Malala exprime son soutien aux otages de Boko Haram

Les lycéennes nigérianes de Chibok détenues par les islamistes de Boko Haram n'ont pas été oubliées et ne doivent pas perdre espoir, dit la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai, lauréate du prix Nobel de la paix 2014, dans une lettre ouverte publiée mardi pour le premier anniversaire de leur enlèvement.

« Sachez que nous ne vous oublierons jamais. Nous serons toujours à vos côtés. Nous n'aurons pas de répit tant que vous n'aurez pas retrouvé vos familles », écrit l'adolescente que les talibans ont tenté d'assassiner en 2012 en raison de sa campagne en faveur de la scolarisation des filles.

« À mon sens, les dirigeants nigérians et la communauté internationale n'en ont pas fait assez pour vous aider », poursuit Malala, dont la fondation lance une campagne de collecte de messages de soutien baptisée #DearSisters.

Le futur président nigérian Muhammadu Buhari a promis mardi de faire le nécessaire pour obtenir la libération des 219 lycéennes toujours détenues, sans toutefois laisser d'illusion sur leur sort.

« Nous ne savons pas si les filles de Chibok peuvent être secourues. On ignore ce qu'elles sont devenues. Bien que je le souhaite au plus haut point, je ne peux pas promettre que nous les trouverons. Mon gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour les ramener », dit-il dans un communiqué.

Élu il y a deux semaines après avoir fait campagne pour plus de fermeté à l'égard de Boko Haram, Muhammadu Buhari prendra ses fonctions fin mai.

Au moins 2000 femmes et jeunes filles nigérianes ont été enlevées par Boko Haram depuis 2014 et réduites à l'état d'esclaves sexuels ou forcées à combattre, selon Amnesty International.


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Irak : la prison pour quatre employés de BlackWater

Written By Unknown on Selasa, 14 April 2015 | 16.05

La justice américaine a condamné lundi à la prison à vie Nicholas Slatten, ancien garde de la compagnie de sécurité privée Blackwater, et à trente ans de détention chacun de ses trois coaccusés pour le meurtre de 14 Irakiens désarmés en septembre 2007, à Bagdad.

Cette fusillade avait provoqué une flambée de protestations antiaméricaines dans le monde arabe.

Les quatre hommes avaient été reconnus coupables en octobre dernier par un tribunal fédéral de Washington.

À l'issue de sept semaines de délibérations, les jurés avaient estimé que trois des accusés - Dustin Heard, Evan Liberty et Paul Slough - avaient volontairement fait usage de leurs armes contre des civils, place Nissour, à Bagdad, afin de dégager un passage à un convoi du département d'État.

Le quatrième, Nicholas Slatten, avait été reconnu coupable d'assassinat.

Les peines ont été prononcées lundi par le juge Royce Lamberth.

À la suite de la fusillade, le gouvernement irakien avait retiré sa licence à la société Blackwater, qui a pris le nom de Xe Services en 2009 puis celui d'Academi en 2011.


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Moscou prêt à livrer des systèmes de défense antimissiles S-300 à l'Iran

Le président russe, Vladimir Poutine, autorise à nouveau la livraison de systèmes de défense antimissiles S-300 à l'Iran. Selon un communiqué du Kremlin, il a signé lundi un décret annulant l'interdiction de livrer de telles armes à la République islamique.

Le Kremlin ne spécifie cependant pas si des missiles S-300 seront bel et bien livrés à l'Iran à brève échéance.

L'interdiction levée par le président Poutine avait été décidée en 2010 par son prédécesseur, Dmitri Medvedev. Ce dernier appliquait ainsi la résolution 1929 des Nations unies, qui visait à sanctionner l'Iran pour la poursuite de son programme nucléaire.

Cette annonce survient 10 jours après que l'Iran et les membres du groupe 5+1, dont la Russie, se sont entendus sur les principaux paramètres d'un futur accord d'au moins 10 ans sur le nucléaire iranien. Un accord final doit être conclu d'ici le 30 juin.

L'entente prévoit une limitation importante des capacités d'enrichissement d'uranium de l'Iran et une supervision internationale de ses activités, en échange d'un assouplissement des sanctions qui touchent le pays. Toutefois, on ne sait ni quand ni comment ces sanctions seront levées.

Téhéran avait convenu d'acheter des missiles S-300 de la Russie pour 800 millions de dollars en 2007.

Lorsque le président Medvedev avait interdit leur livraison, l'Iran avait saisi la Cour internationale d'arbitrage, à Genève, pour demander un dédommagement de 4 milliards de dollars. L'affaire n'a cependant jamais été tranchée.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a pour sa part fait savoir que Moscou a aussi commencé à livrer des céréales, des biens d'équipements et des matériaux de construction à l'Iran, contre du pétrole, dans le cadre d'un accord de troc.

« En échange de produits pétroliers iraniens, nous livrons certains produits. Cela n'est pas interdit ou limité par l'actuel régime de sanctions », a soutenu Sergueï Riabkov.

Le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, soutient que le secrétaire d'Etat américain John Kerry a fait part au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov de l'inquiétude de Washington au sujet de la décision d'autoriser la livraison de systèmes de défense antimissiles S-300.

Selon M. Earnest, la Maison-Blanche est aussi préoccupée par l'accord de troc annoncée par le ministre Riabkov.


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Présidentielle 2016 : le sénateur républicain Marco Rubio se lance dans la mêlée

Le sénateur de la Floride, Marco Rubio, a annoncé lundi qu'il se lançait dans la course à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle américaine de novembre 2016, estimant être « le plus qualifié » au sein de son parti pour reconquérir la Maison-Blanche.

Marco Rubio a fait cette annonce lors d'une conférence téléphonique avec plusieurs donateurs qui pourraient soutenir sa campagne.

Pendant cette discussion, l'élu de Floride a critiqué Hillary Clinton, qui a confirmé dimanche qu'elle sollicitait l'investiture du camp démocrate.

Marco Rubio a expliqué à ses soutiens financiers que la bataille électorale de 2016 serait celle d'un choix entre le passé et l'avenir, a précisé une source.

Il doit officialiser publiquement sa candidature lors d'une déclaration à la Freedom Tower de Miami, lundi en fin d'après-midi.

Le lieu est symbolique, car c'est à cet endroit que les Cubains fuyant le régime de Fidel Castro dans les années 60 étaient recensés par les services de l'immigration américaine.

Les partisans de Rubio représentent moins de 10 % dans les enquêtes d'opinion, mais ses conseillers estiment qu'il peut s'imposer dans une primaire républicaine où les candidats devraient être nombreux. Le sénateur de Floride figurait sur la liste restreinte du candidat Mitt Romney pour le poste de vice-président en 2012.

Concurrent de Jeb Bush

Il est le troisième candidat officiellement déclaré pour le Grand Old Party (GOP), après le sénateur du Texas Ted Cruz et celui du Kentucky Rand Paul.

Cette course à l'investiture républicaine devrait le mettre en concurrence avec son ancien mentor politique, Jeb Bush, également ex-gouverneur de la Floride, deuxième fils de George Herbert Bush et frère de George W. Bush, tous deux ex-présidents des États-Unis.

Jeb Bush ne s'est pas encore officiellement déclaré, mais il a mentionné en décembre qu'il « étudiait activement la possibilité de se présenter » et a annoncé la constitution d'un comité d'action politique (PAC), une organisation collectant des contributions en vue de financer une campagne électorale.

Si son ascension politique est largement liée au mouvement contestataire ultraconservateur du Tea Party en 2010, Marco Rubio peut compter sur certains appuis plus traditionnels au sein du Parti républicain ainsi qu'au sein du réseau d'inspiration libertarienne mis en place par les milliardaires Charles et David Koch.

Ses positions en faveur d'une réforme du système d'immigration américain pourraient toutefois constituer un sujet de discorde au coeur du GOP, où beaucoup considèrent comme une « amnistie » la réforme voulue par Barack Obama de légaliser une partie des résidents sans papiers.

Rubio avait collaboré avec les sénateurs démocrates sur la proposition de réforme en 2013 qui ouvrait la voie à la citoyenneté américaine pour de nombreux immigrants clandestins. La loi avait été enterrée à la Chambre des représentants à majorité républicaine.

Depuis, il a révisé sa position sur ce sujet afin qu'elle soit plus en conformité avec celle de son parti, estimant notamment que la priorité allait à un renforcement de la sécurité aux frontières avant toute naturalisation.


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2000 femmes enlevées par Boko Haram depuis 2014, selon Amnesty International

Au moins 2000 femmes et jeunes filles nigérianes ont été enlevées par Boko Haram depuis 2014 et réduites à l'état d'esclaves sexuels ou forcées à combattre, avance Amnesty International dans un rapport publié un an après le rapt de 270 lycéennes qui a soulevé une vague d'indignation dans le monde entier.

Intitulé « Notre métier est d'abattre, de massacrer et de tuer. Boko Haram fait régner la terreur », ce rapport est fondé sur près de 200 témoignages, dont 28 émanent de femmes et de filles ayant échappé à leurs ravisseurs.

« Des hommes et des femmes, des garçons et des filles, des chrétiens et des musulmans ont été enlevés et brutalisés par Boko Haram dans un règne de la terreur qui a frappé des millions de personnes. » — Extrait du rapport d'Amnesty International

« Les récentes victoires militaires représentent peut-être le début de la fin pour Boko Haram, mais il reste encore énormément à faire pour protéger les civils, résoudre la crise humanitaire et entamer le processus de reconstruction », souligne Amnesty, imputant à la secte la mort d'au moins 5500 civils en 2014 et début 2015.


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L’armée saoudienne mène de front opération médiatique et militaire

Written By Unknown on Senin, 13 April 2015 | 16.05

L'offensive aérienne déclenchée par l'Arabie saoudite au Yémen se poursuit. Plus de 1200 frappes ont eu lieu depuis de la campagne des frappes, selon l'armée saoudienne, qui est aussi très active sur le front médiatique.

Tous les soirs, peu après 19 h, les projecteurs s'allument dans l'amphithéâtre de Riyad. Tous les yeux se tournent vers un écran géant où, sur fond de musique enlevante, un montage rythmé d'images qui évoquent l'urgence défile : avions de chasse qui décollent, gros plans de visage de soldats au cri guerrier.

« À la défense de notre religion, de notre État, de notre peuple », dit une voix hors champ. Ainsi commence le point de presse quotidien de l'armée saoudienne.

Portant l'uniforme de camouflage au podium, entouré d'officiers et drapeaux des neuf pays membres de la coalition prenant part à l'opération Tempête décisive, le brigadier-général Ahmed Al-Assiri fait le point. Quelques statistiques sur les frappes du jour accompagnées de vidéos d'explosions captées par les caméras des avions de chasse puis, il se prête à un exercice rarement pratiqué en Arabie saoudite : répondre aux questions des journalistes.

Multilingue, le diplômé du prestigieux collège militaire Saint-Cyr de France répond aussi aisément en arabe qu'en anglais ou en français.

« Ça ne se fait pas ici, raconte un collègue saoudien. Bien sûr, on nous sert le message officiel, mais le simple fait de pouvoir poser des questions, c'est en soi extraordinaire. Normalement, j'essaie de faire mon travail de journaliste, mais si j'appelle un ministère, on ne me répondra jamais. Je suis forcé d'attendre un communiqué de l'agence officielle d'information. »

Si la plupart ici n'avaient jamais entendu parler du brigadier-général, le conseiller spécial du ministre de la Défense, le prince Mohammed Bin Salman, il est aujourd'hui le visage public d'une campagne militaire dont l'accès est autrement sévèrement restreint pour les journalistes.

En dehors de l'amphithéâtre climatisé et ses modèles réduits de chars et d'avions, bien peu peuvent s'approcher des opérations.

« L'Arabie saoudite préfère généralement agir plutôt que de parler. » — Brigadier-général Al-Assiri

« Mais nous savions qu'il y allait avoir une coalition, et nous savions que l'intérêt serait grand », dit le brigadier-général Al-Assiri pour expliquer l'effort de communication pour le moins inhabituel du royaume.

L'opération médiatique sert autant à fournir de l'information qu'à mettre en forme le message central de cette campagne. Un message qui trouve sa place régulièrement dans les réponses offertes par le brigadier-général Al-Assiri : « L'Arabie saoudite répond à l'appel du gouvernement légitime du Yémen et de son président Abd Rabo Mansour Hadi et vise à rétablir la sécurité pour le bien de la population ».

Diffusés en direct sur toutes les chaînes saoudiennes et arabes, les points de presse quotidiens du brigadier-général Al-Assiri ne sont pas sans rappeler ceux d'une autre opération aérienne très médiatisée : la guerre du Golfe de 1990-1991.

Installé avec ses troupes à Riyad d'où il menait les opérations pour reprendre le contrôle du Koweït envahi par l'Irak dont les infrastructures ont été largement détruites, le général américain Norman Schwarzkopf était vite devenu la figure emblématique d'une guerre éclair. Revêtant lui aussi ses frusques militaires, il a contrôlé quotidiennement depuis son podium le flot d'informations à propos d'une campagne qui aura été la première guerre menée presque exclusivement du haut des airs.

À la fin de la guerre, Norman Schwarzkopf est rentré aux États-Unis en héros pour prendre sa retraite peu de temps après.

Le brigadier-général Al-Assiri servait alors d'interprète auprès de l'armée française. Il a été témoin de la performance du général américain, mais il rejette la comparaison d'un éclat de rire. « Ne dites surtout pas ça. Si vous le dites, ça veut dire que je vais me retrouver à retraite ».


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Presque autant d'amateurs de hockey en Chine qu'au Canada

Le reportage d'Yvan Côté

La fièvre du hockey ne se vit pas seulement qu'au Canada. En Chine, il y a presque autant de téléspectateurs rivés devant leur écran lors de chacun des matchs de la Ligue nationale de hockey qu'ici au pays.

À 6h30 du matin, le radio-réveil de Su Huayu se fait entendre. La jeune femme de 31 ans n'a pas encore ouvert les yeux que déjà elle arbore un sourire. Les Canadiens de Montréal (CH), son équipe favorite, affrontent les Capitals de Washington aujourd'hui.

Quelle formidable façon de commencer la journée pense-t-elle, voir son idole Carey Price devant Alexander Ovechkin, son attaquant préféré.

« Je me sens choyée, dit Su pendant la pause du premier entracte. C'est un scénario idéal. Mon coeur est avec Price, mais j'aimerais bien qu'Ovechkin marque ».

Su est assurément l'une des plus grandes partisanes de Carey Price en Asie. C'est une véritable passion chez elle, puisqu'elle doit utiliser son cellulaire pour se connecter au réseau de la Ligue nationale de hockey (LNH) si elle veut voir les matchs en direct.

Photo : Radio-Canada

1 million d'amateurs

Cette fièvre du hockey est partagée par de plus en plus d'amateurs en Chine. Grâce à un accord entre la LNH et CCTV (la télévision d'État), 1 million de Chinois regardent dorénavant chacun des matchs de la LNH, autant qu'à CBC ou à RDS.

Les Maple Leafs tentent d'ailleurs de devenir l'équipe favorite des Chinois. Lors des matchs à Toronto, le club affiche certaines publicités en mandarin sur les bandes de la patinoire. Le premier ministre Stephen Harper a aussi fait la promotion de l'équipe lors de son passage à Pékin dans le cadre du sommet de l'APEC, et des dirigeants des Leafs ont visité l'Empire du Milieu pour parapher des ententes avec des compagnies chinoises.

Photo : Radio-Canada

Pour le moment, CCTV ne verse aucun droit de télédiffusion à la LNH, mais le circuit Bettman rêve au jour où la manne viendra. La classe moyenne ne cesse de grandir en Chine. Et même si la LNH est loin des 10 millions de téléspectateurs que parvient à attirer la National Basketball Association (NBA) dans le pays, elle espère s'ouvrir un nouveau marché et permettre aux équipes de vendre des produits promotionnels comme des chandails et des casquettes.

Objectif : les Jeux olympiques de 2022

Le gouvernement chinois a lui aussi un intérêt grandissant pour le sport. Le géant asiatique se bat avec le Kazakhstan pour obtenir les Jeux olympiques de 2022. La télévision d'État a même reçu le mandat de faire du hockey « le sport d'hiver » en Chine d'ici là.

Photo : Radio-Canada

« Le hockey est un élément très important dans notre stratégie pour obtenir les Jeux. Nous voulons faire la promotion de ce sport au nord, au sud, à l'est et à l'ouest. Le gouvernement s'est engagé à construire des arénas un peu partout. » — Jiang Heping, grand patron des sports à CCTV

Le dirigeant de CCTV dit avoir regardé avec attention les Jeux de 2010 à Vancouver. Il aimerait bien que son pays répète l'exploit du Canada avec son équipe nationale.

« Nous savons que le hockey est le sport le plus populaire lors des Jeux olympiques d'hiver, indique Jiang. Lors de la finale en 2010, presque tous les Canadiens ont regardé la partie. On se dit que si ça fonctionne en Amérique et en Europe, pourquoi ça ne fonctionnerait pas ici? »

Quant à Su, elle aimerait bien voir jouer Carey Price dans son pays. D'autant plus que c'est lui qui lui a fait aimer le hockey lors des derniers Jeux olympiques, à Sotchi. « Il est bon, il est vraiment très bon. Je croise les doigts pour qu'il reste en forme. Je ne crois pas que les Canadiens puissent aller très loin sans lui ».

L'équipe nationale chinoise de hockey se classe au 38e rang mondial (juste devant la Turquie et l'Afrique du Sud).

Pour voir ce graphique sur votre mobile, cliquez ici.


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« Je suis candidate à la présidentielle » - Hillary Clinton

Le compte rendu de Yanik Dumont Baron suivi du reportage de Christian Latreille

Hillary Clinton se lance dans la course à l'investiture démocrate en vue de la présidentielle de 2016. Il s'agit de sa deuxième tentative.

« Je suis candidate à la présidentielle », a-t-elle annoncé dans une vidéo adressée aux Américains. « Les Américains se sont battus pour surmonter les difficultés économiques. Mais ceux qui sont au sommet sont toujours favorisés », ajoute Mme Clinton. « Les Américains de tous les jours ont besoin d'un défeuseur. Je veux être ce défenseur. »

« Je pars sur le terrain pour gagner votre vote. Parce que c'est à votre tour. Et j'espère que vous vous joindrez à moi dans cette aventure », dit-elle enfin.

Dans la vidéo de 2 minutes 18 secondes, l'annonce de Mme Clinton est précédée par des images de jeunes familles, d'enfants, d'ouvriers, d'un couple gai et de personnes âgées. Hillary Clinton n'apparaît qu'à 1 minute 32 secondes.

Mme Clinton, 67 ans, est la première à briguer l'investiture démocrate, et est en avance sur tous les candidats possibles, selon les sondages du parti.

L'ancienne secrétaire d'État commencera sa campagne dans les premiers États qui voteront dans le cadre des primaires, l'Iowa et le New Hampshire. 

Des fleurs d'Obama

Le président américain Barack Obama, qui l'avait battue en 2008, n'a eu que de bons mots pour son ancienne secrétaire d'État, lors de son passage au Sommet des Amériques. « Elle était une candidate formidable en 2008. Elle m'a encouragé jusqu'au bout à l'élection présidentielle. Elle était une secrétaire d'État exceptionnelle. Elle est mon amie », a-t-il dit hier.

« Je crois qu'elle ferait une excellente présidente. Je ne serai pas en travers de sa route cette fois, alors je suis certain qu'elle aura une vision très précise sur l'avenir des États-Unis. » — Barack Obama

Briser le plafond de verre

Si un des buts d'Hillary Clinton est d'ouvrir la porte de la Maison-Blanche aux femmes, sa campagne ne se fera pas sur sa personne, mais autour du « citoyen ordinaire », a souligné hier son directeur de campagne Robby Mook.

En cas de victoire, elle deviendra la première femme à briguer la présidence des États-Unis.

Avocate de formation, Hillary Clinton s'est lancée en politique après les deux mandats présidentiels de son mari. Elle a été élue sénatrice de l'État de New York en 2000, devenant ainsi la première femme à accéder à ce poste.

Bill Clinton a raconté qu'il avait une sorte de pacte avec sa femme stipulant qu'après sa présidence, il ferait tout pour aider sa carrière à elle.

Les infidélités conjugales de son mari ont marqué son passage à la Maison-Blanche comme première dame. À l'époque, des féministes avaient reproché à Hillary Clinton de rester auprès de son mari uniquement pour satisfaire ses ambitions politiques. L'affaire Monica Lewinsky s'était conclue par une tentative ratée de destitution du président.

Aujourd'hui, elle se fait porte-étendard de certaines causes des femmes, en disant vouloir briser le plafond de verre.

On s'imagine mal qui pourrait lui damer le pion dans la course à l'investiture démocrate. Les sondages qui comparent de possibles candidats donnent Hillary Clinton favorite par au moins 40 points, parfois jusqu'à 55 points.

Elle a un formidable réseau de donateurs, des amis partout sur la planète, et une partie de la machine de Barack Obama derrière elle. Mais surtout, elle a une expérience qu'aucun autre candidat présidentiel n'a. Elle a vécu deux campagnes présidentielles aux côtés de son mari, et une troisième comme candidate.

Trop connue, trop âgée?

Mais sa longévité politique est aussi un handicap, puisque presque tous les Américains ont une opinion sur elle, et elle n'est pas toujours positive. Dans un récent sondage, plusieurs lui reprochent de faire partie de l'élite, d'être malhonnête et de ne pas être fiable.

Un autre sondage dans certains États clés la place au coude à coude avec ses possibles adversaires républicains.

Son défi numéro un sera de changer son image, disent certains observateurs. Ils s'attendent à voir une Clinton plus douce, maternelle qui parle de sa petite-fille et de ce qu'elle veut lui laisser en héritage.

Si elle est élue présidente, Hillary Clinton aura 69 ans au moment de son assermentation, soit 22 ans de plus que Barack Obama, et le même âge que Ronald Reagan, le plus vieux des présidents américains lors de l'assermentation.

Les républicains ont déjà souligné le fait qu'elle était âgée. Ils s'attaquent également à son travail comme secrétaire d'État. Elle a visité 112 pays en quatre ans, mais elle n'a pas réalisé de grandes choses durant son mandat de 2009 à 2013. Selon les républicains, son renouveau dans les relations avec Russie est un échec, et son ouverture avec l'Asie n'a pas de direction précise aujourd'hui.

Finalement, Hillary Clinton devra faire oublier la récente polémique soulevée par l'utilisation de son adresse courriel personnelle dans le cadre de son travail alors qu'elle était secrétaire d'État. Elle était sur la défensive lorsqu'elle a expliqué pourquoi elle avait agi ainsi. 

Pour les républicains, cette histoire renforce l'idée que le couple Clinton préfère les secrets et qu'il se considère au-dessus des lois. Ils ont déjà diffusé des publicités en ce sens.

Avec les informations de Yanik Dumont Baron


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Nouvelle vidéo de destruction d'un site archéologique en Irak

Une nouvelle vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre la destruction de ce qui serait le site archéologique de Nimrud, en Irak, joyaux du patrimoine de l'humanité.

Des hommes qui se réclament du groupe armé État islamique frappent à coups de masse sur des artéfacts et des murs de l'ancienne cité assyrienne. Un bulldozer et des explosifs sont aussi utilisés pour détruire le site.

Nimrud était, il y a trois millénaires, la capitale de l'empire assyrien, le plus puissant du monde connu à cette époque, puisqu'il englobait les territoires des actuels Iran, Égypte et Turquie.

La plupart des vestiges les plus célèbres du site, fouillé depuis le XIXe siècle par les archéologues, ont été transférés à l'étranger, dont les Taureaux ailés aux proportions colossales qui se trouvent au British Museum à Londres. Des centaines de pierres précieuses et de pièces en or ont été transportées, quant à elles, à Bagdad.

Crime de guerre

Le mois dernier déjà, des sources gouvernementales irakiennes dénonçaient la destruction de la cité de Nimrud.

La directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, avait condamné « de la manière la plus forte possible la destruction du site archéologique de Nimrud [...], nouvelle attaque contre le peuple irakien ». 

« La destruction délibérée du patrimoine culturel constitue un crime de guerre. » — Irina Bokova, directrice générale de l'UNESCO

Elle avait ajouté que les Nations unies sont déterminées à faire tout le nécessaire pour recenser et protéger le patrimoine de l'Irak, et mener le combat contre le trafic clandestin d'antiquités « qui contribue directement au financement du terrorisme ».

D'autres vidéos ont déjà montré le groupe État islamique s'attaquer à la ville antique d'Hatra, dans le nord de l'Irak, ainsi qu'à des monuments exposés dans le musée de Mossoul.


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Entretien « historique » entre Obama et Castro

Written By Unknown on Minggu, 12 April 2015 | 16.05

Le reportage de Marc Godbout

Barack Obama a eu samedi un entretien qu'il a qualifié d'« historique » avec son homologue cubain Raul Castro en marge du sommet des Amériques à Panama, moins de quatre mois après le début du processus de normalisation annoncé conjointement le 17 décembre.

Le président américain a jugé le moment venu de tourner la page de la guerre froide, sans renoncer à insister sur le respect des droits de l'homme et de la démocratie.

« Nous sommes maintenant en mesure de tracer un chemin vers l'avenir », a-t-il déclaré à son interlocuteur avant d'entamer cet entretien sans précédent depuis près de 60 ans qui, selon lui, ne mettra toutefois pas fin aux divergences entre Washington et La Havane.

« Nous avons des points de vue différents sur l'organisation de la société et je lui ai dit de façon très directe que nous n'allions pas cesser de parler de sujets tels que la démocratie, la liberté de la presse et la liberté de réunion », a ensuite souligné Barack Obama, lors de la conférence de presse qui a suivi.

L'hostilité et les sanctions économiques n'ont pas entraîné de changement majeur, il était donc temps d'adopter une nouvelle approche, a-t-il expliqué, justifiant le tournant annoncé en décembre, qui doit conduire au rétablissement des liens diplomatiques rompus en 1961.

Des dispositions limitant les déplacements et les échanges commerciaux entre les deux pays ont d'ores et déjà été levées. « La guerre froide est terminée », a insisté Barack Obama, ajoutant qu'une majorité d'Américains le soutenait dans sa démarche de rapprochement.

Le tête-à-tête, cordial mais franc, s'est déroulé dans une petite salle de conférence où les deux chefs d'État étaient assis face à face. Il a duré 1 h 20.

«  Nous sommes disposés à discuter de tout, mais nous devons être patients, très patients. Nous nous entendrons sur certains points, mais nous divergerons sur d'autres. » — Raùl Castro

Il a par ailleurs condamné les tentatives américaines de renversement du régime communiste mais a salué en Barack Obama un « honnête homme ».

« Je m'excuse auprès du président Obama, car il n'est en rien responsable de cela »,  a-t-il ajouté.

Le président cubain, qui est âgé de 83 ans, a entamé de timides réformes économiques, mais a exclu de renoncer aux principes de la révolution de 1959 qui a porté son frère Fidel au pouvoir. Ce dernier lui a cédé la place en 2008 pour raisons de santé.

La dernier sommet américano-cubain, qui a réuni Dwight Eisenhower et Fulgencio Batista, remontait à 1956. Il s'était également déroulé au Panama.

Au-delà des gestes symboliques, Cuba attend avec impatience d'être rayée de la liste américaine des États promoteurs du terrorisme.

Barack Obama prendra sa décision dans les jours à venir, a promis samedi un membre de la délégation américaine, ajoutant que la Maison-Blanche avait achevé sa réflexion sur le sujet.

« Nous devons dire très clairement que Cuba n'est pas une menace pour les États-Unis », a quant à lui estimé le président lors de la conférence de presse.

Cuba figure sur cette liste depuis 1982. La Havane soutenait alors des rebellions marxistes en Amérique latine. L'Iran, la Syrie et le Soudan s'y trouvent également.


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Le Kenya demande à l'ONU de déplacer un camp d'un demi-million de réfugiés

Le Kenya a annoncé samedi avoir donné trois mois aux Nations unies pour déplacer un camp accueillant un demi-million de réfugiés originaires de Somalie, dans le cadre des mesures de sécurité prises par le pays après le massacre commis à l'université de Garissa début avril.

Les autorités kényanes ont souvent accusé les islamistes de se cacher dans le camp de réfugiés de Dadaab, installé au Kenya par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au début des années 90 après la guerre civile en Somalie.

Le Kenya veut désormais que le HCR déplace ce camp en Somalie, de l'autre côté de la frontière.

« Nous avons demandé au HCR de déménager les réfugiés en trois mois. Sinon, nous les déménagerons nous-mêmes », a déclaré le vice-président William Ruto dans un communiqué.

« Comme l'Amérique a changé après le 11 septembre, le Kenya changera après Garissa », a-t-il ajouté.

Les islamistes somaliens Chabaab ont revendiqué le massacre du campus universitaire de Garissa, dans l'est du Kenya, où 148 personnes ont été tuées le 2 avril dernier.

Le complexe de Dadaab accueille plus de 600 000 réfugiés somaliens, selon William Ruto. Il est situé dans une région reculée et aride du nord-est du Kenya.

Le HCR n'a pu être joint dans l'immédiat.

Le vice-président a précisé qu'un mur de 700 kilomètres de long était en cours de construction le long de la frontière avec la Somalie pour empêcher l'entrée des Shabab.

« Nous devons à tout prix sécuriser ce pays, quitte à perdre des affaires avec la Somalie », a-t-il affirmé.

Ces deux dernières années, les Shabab ont tué plus de 400 personnes sur le sol somalien.

Mardi, le Kenya a fermé 13 sociétés somaliennes de transfert de fonds installées au Kenya pour couper les islamistes de leur sources de financement. William Ruto a précisé que toute entreprise ayant collaboré avec les Chabaab serait fermée.

Lundi, l'armée kényane a lancé des frappes aériennes contre des objectifs islamistes en Somalie, où elle intervient contre les Chabaab depuis plusieurs années dans le cadre de l'Amisom, la force de maintien de la paix de l'Union africaine déployée en Somalie.


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Des centaines de personnes aux funérailles de Walter Scott

Quelques centaines de personnes se sont déplacées samedi pour assister aux funérailles de Walter Scott, cet homme noir abattu par un policier blanc en Caroline du Sud, aux États-Unis.

Le policer Michael Slager, 33 ans, lui a tiré cinq balles dans le dos. Il s'est d'abord défendu en affirmant s'être senti menacé. Selon son récit, Walter Scott avait tenté de saisir son pistolet électrique.

Mais une vidéo filmée par un passant et rendue publique a révélé une tout autre histoire. On y voit le policier tirer à huit reprises en direction de Walter Scott alors que celui-ci tente de s'enfuir.

L'agent Slager a été arrêté et inculpé de meurtre. Il risque la peine de mort ou la prison à vie s'il est reconnu coupable.

Plusieurs personnalités politiques ont assisté aux obsèques de Walter Scott. Le sénateur républicain noir de Caroline du Sud Tim Scott était notamment présent. Des membres des forces de l'ordre s'y sont aussi rendus, dont le shérif du comté de Charleston.

L'affaire a ravivé les tensions raciales, déjà exacerbées l'été dernier par la mort d'un jeune noir à Ferguson, au Missouri. Michael Brown, 18 ans, avait été abattu par un policier blanc, sans qu'aucune accusation ne soit déposée.

Un contrôle routier

Selon la caméra de la voiture patrouille, l'agent Slager avait interpellé Walter Scott pour un simple contrôle routier. Lorsqu'il est retourné à sa voiture de patrouille pour vérifier les papiers de M. Scott, celui-ci s'est enfui en courant.

Selon l'avocat de la famille, M. Scott a tenté de partir pour éviter d'être arrêté, parce qu'il devait plus de 18 000 $ en pension alimentaire et qu'il avait déjà fait de la prison pour cette raison.


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Cuba : Stephen Harper effectue un virage

Le premier ministre canadien change d'approche face à Cuba. Stephen Harper adoucit le ton, mais reste inquiet concernant le respect des droits de la personne par le régime communiste.

Après sa rencontre avec le président Raul Castro, à la toute fin du Sommet des Amériques, le premier ministre canadien a confirmé qu'il revenait sur sa position jusque là plutôt ferme. Stephen Harper, qui s'était jusqu'ici vivement opposé à la présence de Cuba dans la grande famille des Amériques, se dit maintenant prêt à donner une chance au coureur.

« J'ai été convaincu qu'une approche différente est appropriée à l'heure actuelle. Nous avons conclu que maintenant l'engagement sera plus fructueux pour nos objectifs que de continuer l'isolement. » — Stephen Harper

Lors d'un point de presse en soirée, à l'issue du 7e Sommet des Amériques, Stephen Harper a ainsi qualifié sa rencontre avec Raul Castro : « Nous avons eu une longue et bonne discussion avec le président ».

Le bureau du premier ministre n'a toutefois pas dévoilé les grandes lignes des discussions entre les deux hommes.

Dans le passé, Stephen Harper soutenait que « le Sommet des Amériques devrait être restreint aux pays démocratiques ».

Mais depuis le réchauffement des relations entre Washington et La Havane, il est devenu de moins en moins facile pour le premier ministre de maintenir le ton des dernières années face au régime communiste cubain.

Le premier ministre reste toutefois inquiet : « Nous demeurons préoccupés par la situation des droits de la personne et de la démocratie à Cuba et nous continuerons d'exprimer nos avis à cet égard ».

Cette première rencontre entre Stephen Harper et le dirigeant communiste survient au moment où les deux pays célèbrent 70 ans de relations diplomatiques ininterrompues.


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L'Ukraine veut se débarrasser de l'héritage soviétique

Written By Unknown on Sabtu, 11 April 2015 | 16.05

Les députés ukrainiens ont adopté jeudi plusieurs lois mémorielles visant à « désoviétiser » le pays, en s'attaquant aux derniers symboles du communisme dans l'ancienne république soviétique.

Cette législation met sur le même plan les régimes soviétique et nazi et interdit toute « négation publique » de leur « caractère criminel ». Elle proscrit aussi, sauf quelques exceptions, la « production » et l'« utilisation publique » de symboles comme l'emblématique marteau et sa faucille.

En vertu de ces lois mémorielles, les nombreuses statues de Lénine doivent être démontées et les localités, rues ou entreprises dont les noms font référence au communisme doivent être rebaptisées.

La nouvelle législation, qui doit être promulguée par le président Porochenko, prévoit jusqu'à 10 ans de prison pour les contrevenants. Des organisations, des partis ou médias risquent l'interdiction en cas de violation de ces lois.

« On peut aimer les communistes. Mais seulement chez soi, en silence et sans l'imposer aux autres.  » — Valentina Telitchenko, avocate

Irritée, la diplomatie russe n'a pas tardé à dénoncer des lois « antirusses », accusant Kiev d'user de méthodes « totalitaires ».

Tension

Saluées par certains, ces lois, qui existent dans d'autres anciennes républiques soviétiques, ne font pas l'unanimité partout dans le pays et risquent d'exacerber une tension déjà assez vive.

Pourquoi adopter de telles lois maintenant, alors que l'Ukraine est indépendante de l'ex-URSS depuis 1991? Vadim Karassiov, directeur de l'Institut des stratégies globales à Kiev, voit dans le geste des députés ukrainiens une réponse « à la campagne de propagande du Kremlin » dans laquelle les autorités ukrainiennes sont régulièrement qualifiées de « fascistes ».

Volodymyr Fessenko, analyste politique indépendant, parle d'une loi « trop radicale », qui contient « beaucoup d'excès » et susceptible d'attiser les « tensions surtout dans l'est et le sud » de l'Ukraine, où la nostalgie de l'URSS est la plus forte, selon lui.

« C'est une grosse erreur, voire une manière de signer son arrêt de mort vis-à-vis de l'est du pays.  » — David Marples, directeur d'un programme d'études sur l'Ukraine à l'Université de l'Alberta

La situation est d'autant plus délicate dans les régions russophones, où l'héritage soviétique est plus présent. Déjà en 2014, en décidant de revenir sur une loi qui donnait une plus grande place à la langue russe, le nouveau pouvoir ukrainien pro-européen avait créé des remous dans ces régions.

Dans les « Républiques populaires » autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, ce geste était perçu comme une volonté de Kiev d'interdire l'usage du russe. Ce qui, conjugué au démantèlement de statues de Lénine dans plusieurs villes ukrainiennes, a alimenté l'opposition au régime de Porochenko.


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Stagiaires étrangers au Canada : inquiète, la France veut discuter

Ottawa envoie un message de fermeture aux jeunes Français en resserrant les critères d'entrée pour les stages en sol canadien, dénonce un représentant de Paris.

Frédéric Lefebvre, député des Français à l'étranger, appelle à l'ouverture d'une négociation bilatérale entre les deux pays, assurant que le gouvernement de la France « veut engager des discussions ».

Sa demande s'ajoute à celle déjà formulée par le gouvernement du Québec dans la foulée des changements apportés au Programme de mobilité internationale (PMI) le 21 février dernier.

Souhaitant accorder la priorité aux Canadiens qui sont à la recherche d'un stage ou d'un emploi, Ottawa oblige dorénavant les employeurs du pays à payer des frais de 230 $ par stagiaire étranger.

Selon M. Lefebvre, ces nouvelles dispositions préoccupent les entreprises qui veulent offrir à de jeunes Français la chance d'acquérir une expérience de travail au Canada, et l'occasion de faire partager leur expertise dans des secteurs où celle-ci est reconnue, comme la gastronomie ou l'ingénierie.

Signaux contradictoires

Il accuse Ottawa d'envoyer des signaux contradictoires en imposant ces contraintes tout en vantant l'accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne.

Le gouvernement québécois partage les préoccupations du député chargé de défendre les intérêts des citoyens français au Canada et aux États-Unis. Les ministres Kathleen Weil et Christine Saint-Pierre, respectivement à l'Immigration et aux Relations internationales, ont écrit le 26 mars dernier au ministre fédéral de l'Immigration, Chris Alexander, pour lui demander des explications.

Les attachés de presse des deux ministres québécoises ont mentionné vendredi que celles-ci n'avaient toujours pas eu de réponse de la part de M. Alexander. Ce dernier n'était pas disponible pour répondre aux questions de La Presse Canadienne, vendredi, a dit son attaché de presse, Kevin Ménard.

L'ambassade du Canada en France a tenté de rassurer Frédéric Lefebvre en lui écrivant sur Twitter « qu'en 2015, le nombre de visas de stages reste inchangé et identique à 2014 : 4800 ». Ce à quoi le député a répondu que « les entreprises canadiennes devront démontrer qu'elles n'ont pas de Canadien avant de prendre un stagiaire français ».


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Attentat de Boston : début de la seconde phase du procès le 21 avril

La seconde phase du procès du jeune musulman d'origine tchétchène Djokhar Tsarnaev, jugé coupable mercredi du double attentat commis lors du marathon de Boston en avril 2013, commencera le 21 avril, a annoncé vendredi le département américain de la Justice.

Le même jury qui a conclu mercredi à la culpabilité du jeune homme de 21 ans va devoir maintenant décider de sa peine : condamnation à mort ou réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. Pour cela, de nouveaux témoins vont être entendus.

Deux bombes fabriquées à l'aide de Cocotte-Minutes avaient fait trois morts et 264 blessés le 15 avril 2013. Il s'agissait des attentats les plus importants aux États-Unis depuis ceux du 11 septembre 2001.

L'accusation devrait s'attacher à décrire le coupable comme un extrémiste islamiste lié à Al Qaïda tandis que la défense devrait essayer de convaincre les jurés du rôle de leader joué par le frère aîné de Djokhar Tsarnaev, Tamerlan, dans la conception de l'attentat.

Celui-ci, qui était âgé de 26 ans, est décédé pendant la chasse à l'homme menée contre les deux frères après l'attentat, lors d'une confrontation avec la police.

Dans l'État du Massachusetts, la peine de mort n'est pas possible pour les affaires locales, mais autorisée dans les cas relevant de l'État fédéral, comme c'est le cas ici. Il n'y a pas eu d'exécution dans le Massachusetts depuis 1947.


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Poignée de main entre Obama et Castro au Sommet des Amériques

Le président américain Barack Obama et son homologue cubain Raúl Castro ont échangé vendredi une poignée de main éminemment symbolique lors de la cérémonie d'ouverture du Sommet des Amériques, moins de quatre mois après le début du processus de normalisation annoncé conjointement le 17 décembre.

Une photo les montre tous deux vêtus de costumes sombres s'adressant la parole parmi les chefs d'État et de gouvernement. Un membre de la délégation américaine a confirmé qu'il y avait eu un bref échange et qu'ils s'étaient serré la main.

« Il s'agissait d'un échange informel et il n'y pas eu de conversation substantielle », a-t-il déclaré.

Les deux hommes doivent se rencontrer plus formellement samedi, a précisé Ben Rhodes, conseiller présidentiel adjoint pour les questions de sécurité. Leur entrevue et la perspective du rétablissement des relations bilatérales rompues en 1961 vont largement éclipser les autres sujets à l'ordre du jour du septième sommet des Amériques, qui se tient jusqu'à samedi à Panama.

« Au fil de nos progrès dans le processus de normalisation, nous aurons des divergences (...) avec Cuba sur de nombreux sujets, comme c'est le cas avec d'autres États des Amériques et avec nos plus proches alliés », a averti Barack Obama avant la cérémonie d'ouverture.

« Les jours où nos projets dans cet hémisphère partaient du principe que les États-Unis pouvaient s'ingérer en toute impunité sont révolus », a-t-il ajouté.

Hormis pour de brèves rencontres informelles, aucun tête-à-tête américano-cubain au niveau présidentiel n'a eu lieu depuis la révolution castriste de 1959, mais Barack Obama et Raùl Castro s'étaient déjà serré la main le 10 décembre 2013 à Johannesburg, lors des obsèques de Nelson Mandela.

Le président colombien Juan Manuel Santos s'est félicité que son homologue américain ait décidé de soigner « l'ampoule » qui fait souffrir toute la région depuis un demi-siècle.

À la veille du sommet, le secrétaire d'État américain John Kerry et le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez ont eu jeudi soir dans un hôtel de Panama un entretien sans précédent à ce niveau de responsabilité depuis 1958. Ils ont fait le point pendant plus de deux heures sur le processus de normalisation.

Au-delà des gestes symboliques, Cuba attend cependant avec impatience d'être rayée de la liste américaine des États promoteurs du terrorisme.

Cette mesure a d'ores et déjà été recommandée par le département d'État, a indiqué jeudi un membre de la commission sénatoriale des Affaires étrangères, et Barack Obama devrait donner rapidement son feu vert. On ignore cependant s'il le fera pendant le sommet de Panama.

L'Amérique latine a unanimement salué l'initiative de Barack Obama en faveur de la normalisation des relations avec Cuba, mais les sanctions infligées le mois dernier par Washington au Venezuela, allié de La Havane, ont jeté un froid et pourraient peser sur la réunion, qui s'achève samedi.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé qu'il présenterait à Barack Obama une pétition signée par des millions de personnes pour réclamer l'annulation des sanctions. Il est certain de recevoir l'appui de Raúl Castro et d'autres dirigeants de gauche du sous-continent.


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Marine Le Pen déterminée à neutraliser son père

Written By Unknown on Jumat, 10 April 2015 | 16.05

Les explications de Sylvain Desjardins

Marine Le Pen a annoncé jeudi soir sa décision d'engager une procédure disciplinaire contre son père, Jean-Marie Le Pen, et l'a invité à se retirer de la vie politique en raison de ses provocations réitérées.

« J'ai décidé l'ouverture d'une procédure disciplinaire et donc Jean-Marie Le Pen sera convoqué devant le bureau exécutif » du mouvement, a déclaré la présidente du Front national (FN) sur TF1, sans préciser quelle sanction elle envisageait.

Le président d'honneur a prévenu jeudi sa fille que son éventuelle exclusion de la formation politique qu'il a fondée en 1972 comportait « un risque d'implosion » du Front national.

« Si cette décision était prise, elle serait complètement folle parce que le prestige que je conserve assez naturellement au sein du Front national provoquera des remous considérables et, pour elle, une perte d'influence qu'elle ne mesure sans doute pas », a-t-il dit sur RTL.

Depuis plusieurs jours, la présidente du FN et les cadres du parti se sont massivement désolidarisés du patriarche de 86 ans qui a accumulé les sorties polémiques et a donné un entretien à l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol dans lequel il règle ses comptes.

Mais de nombreux anciens opposants à Marine Le Pen, exclus ou démissionnaires du parti, ont pris la défense du fondateur.

L'ancien secrétaire général Carl Lang estime que Marine Le Pen a tout simplement tué le père. « Elle pratique l'acte d'euthanasie politique. C'est le reniement officiel de son père, une fois qu'elle a eu son héritage », a-t-il dit à plusieurs médias.

Un homme irresponsable, selon Marine Le Pen

La présidente du FN, aux commandes depuis 2011, a entrepris de dédiaboliser le parti et de lui donner une image plus respectable, avec l'ambition affichée de conquérir le pouvoir.

Durant la campagne des départementales, le FN a vu nombre de ses candidats pointés du doigt pour des dérapages et en a exclu certains. Marine Le Pen a donc voulu jouer sur le registre du parti exemplaire, jeudi soir.

« Les Français ne comprendraient pas qu'on en demande compte à de simples adhérents et que l'on accepte cette réitération parfois préméditée », a-t-elle dit au sujet des propos qui ont valu l'exclusion à des candidats et de ceux de son père.

« J'ai le sentiment que [Jean-Marie Le Pen] n'agit plus comme un dirigeant responsable d'un mouvement qui est l'espoir de millions de Français », a mentionné celle dont la formation est arrivée deuxième en nombre de voix au premier tour des départementales.

Le FN compte sur un mode de scrutin plus favorable lors des régionales de décembre pour conquérir une grande collectivité et, à ce titre, Marine Le Pen ne veut pas voir son père mener de liste en Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), comme lui ambitionnait de le faire.

« J'ai clairement indiqué que je pensais qu'il n'était plus en situation de pouvoir être, comme il l'a dit lui-même, la meilleure locomotive pour tirer la liste en PACA », a-t-elle déclaré, l'appelant à mettre fin à sa carrière politique.

« Au fond, Jean-Marie Le Pen devrait faire preuve de sagesse, il devrait tirer les conséquences du trouble qu'il a lui-même créé et peut-être arrêter ses responsabilités politiques. » — Marine Le Pen


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Italie : une fusillade dans un tribunal de Milan fait trois morts

Un homme qui était traduit en procès pour faillite frauduleuse à Milan, en Italie, a abattu jeudi son avocat, un coaccusé et un juge avant d'être capturé à près de 25 kilomètres de là, alors qu'il tentait de s'enfuir en moto.

Des employés du palais de justice se sont barricadés dans leurs bureaux ou se sont réfugiés sous des tables quand les coups de feu ont retenti, pendant que les policiers traquaient le tireur qui, lui, semblait pouvoir se déplacer en toute impunité.

« Il y a eu beaucoup de panique au début quand des gens ont couru vers nous en disant que quelqu'un avait commencé à tirer avec un pistolet », a dit l'avocat Mirko Ricetti, qui a raconté s'être barricadé dans une salle du premier étage après avoir entendu un coup de feu.

Après avoir texté à leurs proches qu'ils étaient sains et saufs, les employés ont pu être évacués, les femmes en premier, suivies des hommes dont les cartes d'identité ont été vérifiées.

Le tireur arrêté

Le ministre italien de l'Intérieur, Angelino Alfano, a plus tard confirmé que le tireur avait été intercepté par des policiers à Vimercate, près de Monza, à environ 25 kilomètres des lieux de la fusillade. Une ambulance escortée par la police a été vue quittant le commissariat de police de Vimercate, mais on ne sait pas si le suspect se trouvait à bord.

Le procureur Edmondo Bruti Liberati a dit que le tireur a tout d'abord tiré sur son avocat et un coaccusé, les tuant tous les deux, avant de blesser grièvement un deuxième coaccusé.

L'homme est ensuite descendu d'un étage pour abattre un juge, a raconté M. Bruti Liberati à l'Associated Press. Il a déclaré ne pas savoir s'il y a un lien entre le tireur et le juge.

Il a identifié le juge comme étant Fernando Ciampi, qui travaillait pour la section civile du tribunal des faillites. L'agence de presse ANSA identifie le tireur comme étant Claudio Giardiello.

M. Bruti Liberati mentionne que le tireur subissait son procès avec deux autres personnes pour faillite frauduleuse. L'ancien avocat de Giardiello a affirmé que son client était un homme « très particulier ».

Des employés ont expliqué que l'homme est possiblement entré dans le palais de justice avec son avocat, ce qui aurait pu lui permettre de se soustraire à certaines mesures de sécurité.

Ouverture d'une enquête

Le ministre adjoint de l'Intérieur, Filippo Bubbico, a assuré qu'une enquête sera ouverte pour déterminer qui est responsable des failles de sécurité, étant donné que le tireur a pu se déplacer librement d'un étage à l'autre avant de prendre la fuite.

« Il n'y a aucun doute que cet épisode témoigne d'un mauvais fonctionnement des mécanismes de protection, qui doivent être utilisés tous les jours et qui fonctionnent depuis des années au tribunal de Milan », a-t-il dit à la chaîne Sky TG24.

Une exposition universelle doit s'ouvrir à Milan le 1er mai.


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La France aussi se mobilise contre l'austérité

Des dizaines de milliers de personnes ont fait grève et manifesté jeudi « contre l'austérité », à Paris ainsi que dans les grandes villes françaises, à l'appel de quatre organisations syndicales : la Confédération générale du travail (CGT), Force ouvrière (FO), la Fédération syndicale unitaire (FSU) et Solidaires.

Plus de 300 000 personnes ont manifesté en France, selon la CGT, dont 120 000 à Paris. La police a compté pour sa part 32 000 manifestants dans la capitale. Les syndicats réformistes, dont la Confédération française démocratique du travail (CFDT), pour lesquels « il n'y a pas de politique d'austérité », sont restés à l'écart.

« Le gouvernement devrait être attentif à ce qui se passe aujourd'hui. Ou il écoute, ou il n'écoute pas, c'est son problème. Mais qu'il ne vienne pas se plaindre après », a déclaré le dirigeant de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, à la presse.

Peu de perturbations ont eu lieu dans les transports en dehors du ciel, où l'appel à la mobilisation a coïncidé avec la grève lancée depuis la veille par le premier syndicat de contrôleurs aériens.

En revanche, les écoles ont été perturbées, plusieurs syndicats d'enseignants, dont le SNUipp-FSU et le SNES-FSU, ayant appelé à cesser le travail pour dénoncer notamment le blocage des salaires des fonctionnaires depuis 2010. Un appel à la mobilisation a été lancé à France Télévisions, alors que Radio France est en grève depuis plus de trois semaines.

À Paris, la tour Eiffel devait rester fermée jusqu'à 18 h, le personnel d'exploitation du monument payant le plus visité au monde s'étant joint au mouvement.

Force ouvrière a mis en avant les grèves, tandis que la CGT a misé sur la manifestation parisienne, à laquelle ont pris part 18 000 personnes venues de province.

« Le gouvernement ne bouge pas »

Les leaders de FO et de la CGT, Jean-Claude Mailly et Philippe Martinez, qui appellent à une nouvelle mobilisation à l'occasion du 1er Mai, ont pris la tête du cortège parisien. Cette manifestation était un enjeu pour le dirigeant de la CGT qui, élu en début d'année, testait la stratégie contestataire qu'il déploie depuis son arrivée.

La loi Macron sur la croissance et l'activité a souvent été la cible des manifestants, comme à Nantes, où 3000 personnes ont défilé derrière une banderole proclamant : « Dans le Macron, tout est bon pour les patrons ».

Près de 45 000 personnes, selon la CGT, ou 7000, d'après la police, ont battu le pavé à Marseille. « Comme le gouvernement ne bouge pas, c'est aux salariés de se mobiliser, sinon on va tout perdre », a dit le secrétaire général de la CGT des Bouches-du-Rhône, Thierry Pettivino. « C'est un signal fort lancé au gouvernement, et qu'il doit entendre. »

À Toulouse, entre 4000 personnes, selon la police, et 8000, selon les manifestants, ont défilé de la place Arnaud-Bernard jusqu'à celle du Capitole. Employés de l'aviation civile, des hôpitaux, de Pôle emploi, des caisses d'allocations familiales, enseignants et chercheurs ont défilé aux côtés de quelques salariés du secteur privé, moins représentés. « Nous sommes là pour lutter contre le projet de loi Macron et pour tenter d'infléchir la politique de ce gouvernement qui se dit de gauche », a déclaré Pierre Tommasi, secrétaire de la CGT chez Thalès Alenia Space.

Plus de 4000 personnes, selon la police, ont défilé dans les rues de Lyon. À Bordeaux, entre 4700 personnes, selon la police, et 9000, d'après les syndicats, ont marché entre les allées de Tourny et le palais de justice, où une militante de la CGT devait être jugée dans l'après-midi à la suite d'une plainte pour diffamation de l'entreprise Fonderies du Bélier.


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Rencontre historique entre les chefs de la diplomatie américaine et cubaine


Le secrétaire d'État américain John Kerry et le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez ont eu jeudi soir dans un hôtel de Panama un entretien sans précédent à ce niveau de responsabilité depuis la révolution castriste de 1959, a-t-on appris de source américaine.

À la veille du septième Sommet des Amériques, vendredi et samedi au Panama, où les présidents Barack Obama et Raul Castro se croiseront, les deux ministres ont fait le point sur le processus de normalisation historique annoncé simultanément le 17 décembre dernier.

La dernière rencontre entre chefs de la diplomatie des deux pays avait eu lieu le 22 septembre 1958 à Washington, a-t-on précisé de même source. John Foster Dulles et Gonzalo Guell s'étaient vus quelques mois à peine avant la prise de La Havane par les guérilleros de Fidel Castro. Le 1er janvier 1959, Guell fuyait la capitale cubaine avec Fulgencio Batista et d'autres dignitaires du régime.

En avril 1959, Richard Nixon, alors vice-président, avait rencontré Fidel Castro, qui occupait les fonctions de premier ministre. Mais les relations entre Washington et La Havane allaient rapidement se détériorer par la suite pour aboutir, en janvier 1961, à la rupture des relations diplomatiques à l'initiative de Washington et en réaction à la nationalisation de possessions américaines à Cuba.

C'est cet héritage de la guerre froide que Barack Obama et Raul Castro entendent solder.

Les deux présidents, qui ont échangé une poignée de main historique en décembre 2013 lors de l'hommage rendu à Johannesburg à Nelson Mandela, devraient de nouveau se rencontrer en marge du Sommet des Amériques.

Ben Rhodes, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, a évoqué une possible « conversation », mais a indiqué qu'aucun entretien formel n'avait pour l'instant été fixé.

« Discussion longue et très constructive »

Jeudi soir, les chefs des diplomaties des deux pays, John Kerry et Bruno Rodriguez, ont discuté pendant plus de deux heures et se sont séparés vers 23 h 30.

Le gouvernement fédéral des Etats-Uns a fait état de progrès lors de ces échanges. « Le secrétaire Kerry et le ministre cubain des Affaires étrangères Rodriguez ont eu une discussion longue et très constructive ce soir. Tous deux sont convenus qu'ils avaient fait des progrès et que nous continuerions à travailler pour résoudre les questions en suspens », a dit un haut responsable du département d'État.

Cuba et la liste noire américaine

Washington a parallèlement laissé entendre que Cuba allait être retiré de sa liste noire des États accusés de soutenir le terrorisme.

Lors d'une escale en Jamaïque, sur le chemin de Panama, Obama a annoncé jeudi que le département d'État avait remis ses recommandations à la Maison-Blanche et qu'il attendait celles de ses conseillers pour se prononcer.

De source proche de la commission des Affaires étrangères du Sénat des États-Unis, on précisait à Washington que les services de John Kerry recommandaient de retirer Cuba de cette liste. Lors des discussions bilatérales qui ont eu lieu depuis la mi-décembre, La Havane en a fait une condition de la réouverture d'ambassades.

Cuba, qui y côtoie l'Iran, le Soudan et la Syrie, a été intégrée à cette liste en 1982 pour sanctionner son soutien à des mouvements révolutionnaires communistes en Afrique et en Amérique latine.

« Dès que je disposerai d'une recommandation, je serai en position d'agir », a déclaré Obama lors d'une entrevue accordée à la NPR, la radio publique américaine. Son approbation ne pourra pas prendre effet avant expiration d'un délai de 45 jours consacré à son examen au Congrès, où on ne s'attend pas à un blocage.

Un retrait de Cuba de cette liste assouplira certaines sanctions financières prises contre l'île, mais l'embargo décrété en 1962 et renforcé depuis restera en vigueur.


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Le policier responsable de la mort d'un homme noir à Charleston est renvoyé

Written By Unknown on Kamis, 09 April 2015 | 16.05

Un policier accusé du meurtre d'un Noir en Caroline du Sud a été congédié

Le policier blanc de North Charleston accusé du meurtre d'un homme noir dans un parc samedi dernier a été renvoyé, a annoncé mercredi le maire de la ville, Keith Summey. « Nous ne cautionnons pas ce qui est mal, peu importe qui » en est l'auteur, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse houleuse.

Le maire, qui a fait cette déclaration après avoir rencontré la famille de la victime, Walter Scott, a aussi indiqué que la vidéo diffusée en boucle par les médias depuis quelques heures n'est pas complète. Selon lui, le passant qui a remis la vidéo au New York Times collabore à l'enquête en cours.

Sur cette vidéo, on peut voir le policier Michael Slager tuer l'homme de 50 ans en lui tirant huit fois dans le dos, alors qu'il s'enfuit. La victime, qui ne semble pas armée, s'écroule après le dernier tir.

Le maire Summey n'a pas été en mesure de dire si d'autres agents feront face à des sanctions disciplinaires dans la foulée de cette affaire.

Il a cependant indiqué que tous les policiers de la ville seront équipés de caméras corporelles.

De son côté, le chef de la police de North Charleston, Eddie Driggers, a déclaré que ce qu'il a vu sur cette vidéo filmée par un témoin de l'affaire l'a rendu « malade ».

Ses propos ont été interrompus à plusieurs reprises par les cris de plusieurs personnes scandant des slogans, dont « pas de paix sans justice ».

Devant l'hôtel de ville, environ 75 personnes se sont rassemblées mercredi pour dénoncer la situation. La manifestation était organisée à l'initiative d'un groupe nommé Black Lives Matter, formé dans la foulée de la mort de Michael Brown, un autre noir tué par un policier blanc à Ferguson, au Missouri.

« Huit tirs dans le dos », scandait l'un des organisateurs, Muhiydin D'Bhaha, ce à quoi la foule répondait à l'unisson : « dans le dos ».

La vidéo diffusée par le New York Times contredit la version de Michael Slager. Selon un rapport de police, le policier de 33 ans a affirmé avoir craint pour sa vie parce que Walter Scott lui avait pris son pistolet paralysant lors d'une bagarre au moment de son interpellation pour un feu arrière défectueux.

Lors d'une précédente conférence de presse, le maire Summey avait expliqué que l'arrestation du policier avait été motivée par sa « mauvaise décision », selon les propos rapportés par le quotidien Post and Courier.

« Quand vous prenez une mauvaise décision, peu importe que vous soyez là pour protéger la population ou un simple citoyen dans la rue, vous devez vivre avec cette décision », avait-il dit.

Michael Slager a maintenant été transféré au centre de détention du comté de Charleston. S'il est reconnu coupable, il risque la peine de mort ou 30 ans d'emprisonnement.

Réaction de la famille Scott

« On a toujours voulu la vérité, a déclaré le frère de Walter Scott, Anthony. On la connaît maintenant. On sent que justice est rendue. Je ne pense pas que tous les policiers sont de mauvais policiers, mais il y en a quelques-uns. Je ne veux plus voir quelqu'un se faire abattre comme l'a été mon frère. »

Anthony Scott avance que son frère s'enfuyait de la scène parce qu'il ne voulait pas qu'on utilise le pistolet paralysant sur lui.

Le père de la victime, Walter Scott père, dit avoir eu l'impression que le policier « tentait de tuer un chevreuil qui s'enfuyait dans les bois ». Il croit que son fils craignait d'être interpelé parce qu'il devait une pension alimentaire à son ex-conjointe et craignait d'être emprisonné.

La mère de la victime, Judy Scott, affirme que la vidéo est la « chose la plus horrible » qu'elle a vue dans sa vie.

« Ce policier a cru qu'il pouvait tirer à plusieurs reprises dans le dos de quelqu'un et qu'il pouvait s'en sortir comme ça, a dit pour sa part l'avocat de la famille Scott, Chris Stewart. Cela pose la question de la valeur de la vie humaine. »

« Ce qui est arrivé n'arrive pas tous les jours, a ajouté Chris Stewart. Que serait-il arrivé s'il n'y avait pas eu cette vidéo? S'il n'y avait pas eu de témoin ou de héros pour révéler l'affaire? »

La famille Scott prévoit par ailleurs engager des poursuites contre le policier, le département de la police et la Ville de North Charleston, évoquant la possibilité que les droits civiques de Walter Scott aient été violés, a précisé Chris Stewart.

Cet incident risque d'attiser les tensions raciales aux États-Unis, assez vives depuis la mort, début août, de Michael Brown, un jeune Noir de 18 ans tué par un policier blanc à Ferguson.

Des manifestations, parfois violentes, ont eu lieu dans tout le pays pour dénoncer les violences policières à l'encontre des Noirs. Le policier de Ferguson s'en est toutefois sorti sans aucune poursuite.

North Charleston est la troisième ville de la Caroline du Sud avec une population d'environ 100 000 personnes. Les Afro-Américains représentent environ 47 % des résidents, alors que les Blancs en constituent 37 %. Le service de police de la ville est composé d'environ 80 % de Blancs, d'après les plus récentes données du département de la Justice.

Le New York Times a obtenu cette vidéo. Les images peuvent être choquantes.


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Djokhar Tsarnaev est reconnu coupable de l'attaque du marathon de Boston

Le verdict est tombé : Djokhar Tsarnaev est reconnu coupable en vertu des trente chefs d'inculpation qui avaient été retenus contre lui à la suite des attentats à la bombe perpétrés au marathon de Boston, en 2013. Ces attaques avaient fait 3 morts et 264 blessés.

Le procès n'est pas fini pour autant. Avec ce verdict de culpabilité, le procès entre dès lors dans une deuxième phase, encore plus litigieuse puisqu'il reste à déterminer si Tsarnaev, 21 ans, doit écoper de la peine de mort ou s'il doit purger une peine de prison à vie.

Cette question cruciale sera tranchée par le même jury à qui on a donné congé pour le reste de la semaine. Mais lorsque le procès reprendra, tant la défense que les procureurs feront des déclarations d'ouverture.

La défense préconise l'emprisonnement à vie pour son client. Elle fera sans doute valoir que ce dernier n'avait pas de dossier criminel auparavant, que son frère aîné exerçait une funeste influence sur lui et qu'il était le plus jeune de quatre enfants au sein d'une famille immigrante qui s'adaptait difficilement à la vie aux États-Unis.

Toutefois, la plupart des accusations pour lesquelles Djokhar Tsarnaev a été reconnu coupable sont des crimes tombant sous juridiction fédérale. Dans une déclaration d'intention déposée en janvier 2014, le procureur général Eric Holder a cité des « facteurs aggravants » qui pourraient faire en sorte que le jeune homme soit condamné à mort. Parmi ces facteurs figurent la planification substantielle et la préméditation des crimes ainsi que la manière « haineuse, cruelle et dépravée » avec laquelle ces crimes ont été perpétrés.

Dans cette seconde phase qui constitue en quelque sorte un procès, tant les procureurs que les avocats de la défense pourront présenter des témoins et des éléments de preuve. C'est à partir de ces présentations que les jurés devront rendre leur décision finale.

Mains jointes et regard baissé

Au moment de la lecture du verdict, mercredi, Djokhar Tsarnaev a gardé les mains jointes et le regard baissé. Dans la salle d'audience bondée se trouvaient des survivants de l'attaque de même que les familles de victimes. 

Les jurés se sont entendus sur un verdict après quelque 12 heures de délibération réparties sur deux jours.

Qu'un verdict de culpabilité ait été rendu contre le jeune homme n'est pas une surprise. Car, dès le début du procès, les avocats de Tsarnaev avaient concédé que leur client avait participé à l'attentat.

Ces avocats alléguaient du même souffle que c'était le frère de Djokhar, Tamerlan, qui en avait été le cerveau.

Alors que la défense avait appelé à la barre quatre témoins pendant cinq heures au total, le gouvernement avait fait témoigner 92 personnes, sur plus de quinze jours.

Avec le Boston Globe


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Une agence de l’ONU met en garde contre un « massacre des innocents » en Syrie

La situation à l'intérieur du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, à quelques kilomètres du centre de Damas, est « désespérée » et si aucune aide humanitaire ne peut y être acheminée, il pourrait être le théâtre d'un « massacre des innocents », a déclaré mercredi à Reuters le porte-parole de l'UNRWA, l'agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens.

Le camp de Yarmouk, dévasté par des mois de siège, de combats et de bombardements, est depuis la semaine dernière une zone de confrontation entre les combattants du groupe armé État islamique (EI) et des groupes palestiniens et syriens hostiles au président Bachar Al-Assad.

La situation a été exposée en début de semaine au Conseil de sécurité de l'ONU par le directeur de l'UNRWA, Pierre Krahenbuhl.

« Ce que veulent les civils de Yarmouk, c'est tout simplement survivre. C'est aussi simple que cela », a-t-il dit, appelant le Conseil de sécurité à réfléchir aux modalités d'une éventuelle évacuation des 18 000 civils, palestiniens et syriens, dont 3500 enfants, pris au piège.

« Le degré d'inhumanité atteint à Yarmouk est franchement inimaginable », a déclaré le porte-parole de l'UNRWA, Chris Gunness, joint mercredi par Reuters.

« La situation est absolument désespérée. Nous avons besoin d'un accès humanitaire de toute urgence, c'est pourquoi l'UNRWA appelle toutes les parties ayant une influence sur la situation à intervenir pour que nous puissions obtenir un accès », a-t-il ajouté.

Depuis le début des combats entre l'EI et d'autres groupes armés, aucun convoi de l'agence onusienne n'a pu entrer dans le camp, où la situation était déjà des plus difficiles avec les destructions subies depuis le début de la guerre en Syrie.

« Nous avons vu des photos tragiques d'enfants buvant de l'eau stagnante dans les rues », a poursuivi Gunness, qui dit craindre la propagation de maladies.

« Pour moi, il est inconcevable que le prétendu monde civilisé regarde sans bouger ce qui se passe à Yarmouk », a-t-il poursuivi. « Nous sommes face à un potentiel massacre des innocents ».

Selon Amnistie internationale, les tirs et les bombardements aériens ont tué au moins 18 civils dans le camp depuis l'attaque de l'EI il y a une semaine. Parmi ces morts figurent une fillette de 12 ans et un travailleur humanitaire, ajoute le groupe de défense des droits de l'homme.

« Après avoir subi pendant deux ans un siège éprouvant imposé par les forces gouvernementales, ils [les réfugiés] sont maintenant sous le feu de tireurs isolés, alors que les pilonnages d'artillerie et les bombardements aériens ne font que s'intensifier », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe d'Amnistie internationale pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord.


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Le site de TV5Monde et sa page Facebook piratés par des djihadistes

Un groupe nommé CyberCaliphate et qui se réclame du groupe armé État islamique (EI), a piraté mercredi le site Internet et la page Facebook de TV5Monde.

Jeudi matin, le site était encore inaccessible et un message faisant état de « maintenance » en cours était affiché. Sur la page Facebook, par contre, l'activité semble revenue à la normale et un message d'excuses de la part de TV5Monde  confirme que la chaîne, les sites et réseaux sociaux ont été « hackés par un groupe islamiste ».

Dans un enregistrement de mauvaise qualité, Yves Bigot, directeur général de TV5Monde est intervenu sur Twitter en évoquant une attaque « extrêmement puissante ».

Le message indique que « les sites sont inaccessibles et la télévision ne peut plus diffuser ses programmes pour le moment ».

Des documents présentés comme des pièces d'identité et des CV de proches de militaires français impliqués dans les opérations contre l'EI ont été postés sur le compte Facebook de la chaîne francophone.

Les pirates ont également publié un message dans lequel ils accusent le président français François Hollande d'avoir commis « une faute impardonnable » en menant « une guerre qui ne sert à rien ».

Cette cyberattaque est survenue le jour du lancement de TV5Monde Style HD, nouvelle chaîne thématique dédiée à « l'art de vivre à la française ».

Chaîne internationale de télévision francophone basée à Paris, TV5Monde est reçue dans plus de 200 pays et territoires dans le monde.


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Du Yémen à l'Arabie saoudite, « c'est comme la frontière américano-mexicaine, mais en pire »

Written By Unknown on Rabu, 08 April 2015 | 16.05

Ils disent s'appeler Ghanem et Amin, respectivement âgés de 12 et 10 ans. Assis en tailleur à l'arrière d'une camionnette des gardes-frontière saoudiens, les deux gamins à l'allure frêle ont les mains liées par des attaches de plastique.

Libérés de leurs attaches, ils descendent de voiture et racontent avoir marché pendant deux heures à travers les montagnes hostiles du Yémen pour s'infiltrer en Arabie saoudite. Une incursion qui aura été de courte durée.

Photo : Radio-Canada/Sylvain Castonguay

Le chargement qu'ils tentaient de livrer ici, dans la province de Jizan, aurait rapporté gros à ceux qui les ont embauchés. Méticuleusement enveloppé dans plusieurs couches de papier humecté, de feuilles de bananes et dans des serviettes, chacun des petits ballots de khat, une herbe psychotrope euphorisante, se revend plusieurs centaines de dollars sur le marché noir.

« Les trafiquants utilisent les enfants, parce qu'ils savent qu'on ne peut rien leur faire. On ne peut pas les arrêter. On ne peut que les reconduire à la frontière et les renvoyer au Yémen. » — Le lieutenant-colonel Hamed Alahmari

Photo : Radio-Canada/Sylvain Castonguay

Le trafic de drogue, dans ce cas-ci du khat, est passible de la peine de mort par décapitation en Arabie saoudite, mais cela ne suffit pas à décourager la contrebande. Le royaume, avec tous ses interdits, représente une occasion d'affaires en or pour quiconque arrive à déjouer la vigilance saoudienne.

Au cours des six derniers mois, plus de 100 tonnes de khat, 10 tonnes de haschich et 477 000 pilules d'amphétamines ont été saisies le long des quelque 300 kilomètres de frontière que Jizan partage avec le Yémen. La contrebande d'armes n'est pas en reste. Les gardes-frontière ont également confisqué plus de 3000 armes, 88 000 balles de tout calibre et des explosifs.

Photo : Radio-Canada/Sylvain Castonguay

La guerre qui fait rage au Yémen fait augmenter la marge de profits en même temps que le désespoir.

Interrogés par le lieutenant-colonel Alahmari, les deux garçons arrêtés affirment qu'on leur a promis 200 riyals saoudiens chacun, soit une soixantaine de dollars. « On aurait pu acheter à manger », dit le plus âgé des deux.

Photo : Radio-Canada/Sylvain Castonguay

Balayant l'étendue inhospitalière de la frontière du regard, le lieutenant-colonel Alhamari se rappelle ses années d'études au Texas, près de la frontière mexicaine.

« C'est comme la frontière américano-mexicaine, mais en pire. L'écart de richesse entre nos deux pays est tellement important. La situation ne sera jamais normale. » — Le lieutenant-colonel Hamed Alahmari

Le Yémen est le pays le plus pauvre de la péninsule arabique. Les combats dans lesquels s'opposent les milices houthis et leurs alliés contre les groupes armés fidèles au président Abed Mansour Hadi, maintenant réfugié en Arabie saoudite, font basculer le pays vers la catastrophe totale.

Avec la dernière campagne de bombardements aériens des Saoudiens et leurs alliés du Golfe, baptisée « tempête décisive », on craint que la frontière ne s'embrase.

« Ils peuvent profiter de la hauteur des montagnes pour observer nos patrouilles. Ils peuvent diriger leurs opérations comme cela, dit le lieutenant-colonel Alahmari. Ce pourrait être les milices houthis, Al-Qaïda ou un autre groupe. »

Ce ne serait pas la première fois. En 2009, l'aviation saoudienne avait soutenu le président yéménite de l'époque, Ali Abdallah Saleh, qui réprimait un soulèvement des Houthis dans le nord du Yémen.

Photo : Radio-Canada/Sylvain Castonguay

Les milices houthies avaient envahi et occupé un village en Arabie saoudite à lourde perte pour le royaume. Avant le retour au calme, 130 soldats sont morts. Cette fois, les Saoudiens se disent prêts.

« Nous sommes toujours la première ligne de défense, mais l'armée s'est installée derrière nos positions. Si nous sommes attaqués par des milices mieux armées que nous, nous pouvons les appeler en renforts », dit le lieutenant-colonel Alahmari.

Marie-Eve Bédard décrit la situation à la frontière entre le Yémen et l'Arabie saoudite


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Rand Paul candidat à l'investiture présidentielle républicaine

Le sénateur du Kentucky Rand Paul a lancé officiellement sa campagne à l'investiture du parti républicain, mardi, en prévision de l'élection présidentielle américaine de 2016.

Après Ted Cruz, il est le deuxième candidat républicain à officialiser son intention de succéder à Barack Obama. Le favori des sondages pour les primaires républicaines, Jeb Bush, n'a pas encore annoncé officiellement sa candidature.

« Je suis candidat à la présidence afin de rendre à notre pays les principes de liberté et d'un gouvernement limité. » — Rand Paul

Sénateur depuis 2010, l'homme de 52 ans ambitionne de ratisser large et de recruter de nouveaux partisans jusque dans les bastions démocrates. Il envisage aussi d'opérer une rupture franche avec les politiques des deux derniers présidents, George W. Bush et Barack Obama.

« La dette a doublé sous une administration républicaine, et est en train de tripler sous la responsabilité de Barack Obama », a lancé Rand Paul lors d'un discours à Louisville, ajoutant que « c'est la faute des deux partis et de tout le système politique ».

Conservateur libertaire et précurseur du Tea Party, l'ophtalmologiste de profession courtise clairement l'électorat noir ainsi que la classe ouvrière.

« Le message de liberté, d'opportunité et de justice vaut pour tous les Américains, que vous portiez un costume, un uniforme ou un bleu de travail, que vous soyez blanc ou noir, riche ou pauvre. » — Rand Paul 

Tout en fustigeant l'interventionnisme des années Clinton, Bush et Obama, il préconise une approche économique ultralibérale. Il a dénoncé les violations de la vie privée par l'Agence nationale de sécurité (NSA) et a plaidé pour une réforme du système pénal, qui emprisonne trop de jeunes Noirs, dit-il.

Les démocrates n'ont pas tardé à décocher quelques flèches l'endroit de Rand Paul, dépeint comme un promoteur d'une vision économique et budgétaire radicale.

« Il dit qu'il est différent, mais quand on regarde de près, il est comme tous les autres prétendants républicains : bon pour les plus riches et mauvais pour la classe moyenne », a relevé la présidente du parti démocrate, Debbie Wasserman Schultz.


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Un policier américain accusé du meurtre d'un Noir

Un policier blanc de North Charleston, en Caroline du Sud, est accusé du meurtre d'un homme noir dans un parc samedi dernier, a annoncé le maire de la ville.

Le policier, Michael Slager, 33 ans, affirme avoir eu peur pour sa vie parce que, soutient-il, Walter Scott, 50 ans, lui avait pris son pistolet paralysant lors d'une bagarre au moment de son interpellation.

Dans une vidéo publiée par le New York Times, on peut voir l'officier tirer à huit reprises dans le dos du suspect, visiblement non armé, qui a pris la fuite, avant de s'écrouler.

D'après les premières indications, tout a commencé quand Walter Scott a été sommé d'arrêter son véhicule pour un feu arrière défectueux.

Le policier a été transféré au centre de détention du comté de Charleston. Il risque la peine de mort ou 30 ans d'emprisonnement.

Lors d'une conférence de presse, le maire de North Charleston, Keith Summey, a expliqué que l'arrestation du policier avait été motivée par sa « mauvaise décision », selon les propos rapportés par le quotidien Post and Courier.

« Quand vous prenez une mauvaise décision, peu importe que vous soyez là pour protéger la population ou un simple citoyen dans la rue, vous devez vivre avec cette décision. » — Keith Summey, maire de North Charleston

Réaction de la famille Scott

« On a toujours voulu la vérité, a déclaré le frère de Walter Scott, Anthony. On la connaît maintenant. On sent que justice est rendue. Je ne pense pas que tous les policiers sont de mauvais policiers, mais il y en a quelques-uns. Je ne veux plus voir quelqu'un se faire abattre comme l'a été mon frère. »

« Ce policier a cru qu'il pouvait tirer à plusieurs reprises dans le dos de quelqu'un et qu'il pouvait s'en sortir comme ça, a déclaré pour sa part l'avocat de la famille Scott, Chris Stewart. Cela pose la question de la valeur de la vie humaine ».

« Ce qui est arrivé n'arrive pas tous les jours, a ajouté Chris Stewart. Que serait-il arrivé s'il n'y avait pas eu cette vidéo? S'il n'y avait pas eu de témoin ou de héros pour révéler l'affaire? »

La famille Scott prévoit par ailleurs engager des poursuites contre le policier, le département de la police et la Ville de North Charleston, évoquant la possibilité que les droits civiques de Walter Scott aient été violés, a précisé Chris Stewart.

Cet incident risque d'attiser les tensions raciales aux États-Unis, assez vives depuis la mort, début août, de Michael Brown, un jeune Noir de 18 ans tué par un policier blanc à Ferguson.

Des manifestations, parfois violentes, ont eu lieu dans tout le pays pour dénoncer les violences policières à l'encontre des Noirs. Le policier de Ferguson s'en est toutefois sorti sans aucune poursuite.

North Charleston est la troisième ville de la Caroline du Sud avec une population d'environ 100 000 personnes. Les Afro-Américains représentent environ 47 % des résidents, alors que les blancs en constituent 37 %. Le service de police de la ville est composé d'environ 80 % de blancs, d'après les plus récentes données du département de la Justice.

Le New York Times a obtenu cette vidéo. Les images peuvent être choquantes.


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Kenya: manifestation pour les victimes de l'attaque de Garissa

Kenya : 300 secondes pour comprendre avec Aziz Fall

Quelques centaines d'étudiants kényans ont marché dans les rues du centre-ville de Nairobi, mardi, en mémoire de ceux qui sont morts dans l'attaque d'une université par des militants islamistes et pour réclamer au gouvernement une meilleure sécurité.

Environ 250 personnes ont marché dans les principales artères, s'asseyant parfois au milieu des ronds-points et des intersections, créant des bouchons de circulation sur plusieurs coins de rue.

Les manifestants, dont certains étaient vêtus de noir, ont dénoncé le groupe extrémiste somalien Al-Shabab, qui a perpétré la terrible attaque contre l'université de Garissa la semaine dernière, faisant 148 morts.

La foule s'est arrêtée devant les bureaux du président Uhuru Kenyatta pour réclamer, entre autres, une compensation monétaire pour les familles des victimes, la construction d'un monument de commémoration en leur honneur et une meilleure sécurité sur les campus et ailleurs au pays.

Walter Mutai, un étudiant de statistiques de 22 ans, a affirmé que le groupe Al-Shabab pouvait frapper n'importe où et que son école pourrait être la prochaine sur la liste.

Sur une rue, les étudiants ont dépassé un camion transportant des soldats. « Où étiez-vous? », leur ont-ils crié en colère. « Nous ne sommes pas en sécurité », scandait la foule.

Les manifestants ont également frappé les ailes d'une voiture de police et se sont brièvement dirigés vers le quartier général de la police kényane.

Par ailleurs, mardi, la police kényane a fait comparaître cinq suspects en lien avec l'attaque de Garissa. La cour a accordé 30 jours de plus à la police pour enquêter sur les suspects avant de les accuser.


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