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Le Soudan du Sud renoue avec la paix

Written By Unknown on Sabtu, 08 November 2014 | 16.05

Les deux camps en guerre au Soudan du Sud ont accepté de cesser les combats et de mettre fin à leur conflit sans condition, a annoncé samedi le médiateur en chef des négociations de paix après deux jours de discussions dans la capitale éthiopienne.

La guerre civile a éclaté en décembre dernier au Soudan du Sud, État indépendant depuis 2011 seulement, après plusieurs mois de tensions entre le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, de l'ethnie Dinka, et son adjoint démis de ses fonctions, Riek Machar, de la communauté Nuer.

Quiconque violera l'accord de paix sera soumis à une série de sanctions, verra notamment ses avoirs gelés et sera soumis à des interdictions de déplacement, a déclaré à la presse Seyoum Mesfin, négociateur principal pour l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), un groupement régional associant huit pays est africains.

« Les parties s'engagent à la fin sans condition, totale et immédiate, de toutes les hostilités et à mettre fin à la guerre », a déclaré Seyoum Mesfin. Les deux camps se sont également engagés à cesser de recruter et de mobiliser des civils, a précisé l'ancien ministre des Affaires étrangères éthiopien.

Outre les gels d'avoirs et les restrictions aux déplacements, l'IGAD a aussi prévu de cesser de fournir des armes et des munitions, ainsi que tout autre matériel de guerre, aux parties qui ne respecteraient pas l'accord et continueraient à combattre.

Si nécessaire, l'IGAD interviendra « directement » au Soudan du Sud « pour rétablir la paix et la stabilité », a dit le médiateur en chef.

La délégation américaine aux Nations unies a informé mardi les membres du Conseil de sécurité de son intention de présenter un projet de résolution établissant des sanctions internationales contre le Soudan du Sud.

Le conflit, qui a éclaté en décembre dernier, a fait plus de 10 000 morts et plus d'un million de déplacés dans ce pays de 11 millions d'habitants, menacé par la famine.

L'IGAD a accordé aux deux parties 15 jours pour mener des consultations, a précisé Seyoum Mesfin.

Riek Machar a salué l'accord tandis que Salva Kiir ordonnait à l'armée nationale de rester dans ses casernes conformément aux termes de l'accord. Les soldats ne pourront combattre que s'ils sont attaqués, a dit le président.


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25 ans après la chute du mur de Berlin, les deux Allemagnes existent encore

Deux Allemagnes inégales : reportage de Jean-François Bélanger

Il faut montrer patte blanche pour entrer à l'usine Carl Zeiss de Jena. Ce leader mondial dans la confection de lentilles et d'optiques de haute précision préserve jalousement ses secrets de fabrication. Et pour cause, il évolue dans un secteur hautement concurrentiel. L'entreprise fait la fierté de cette partie du pays qu'on appelait auparavant l'Allemagne de l'Est. Car c'est la plus belle success story de la réunification allemande. 

D'autant plus que la restructuration de l'entreprise, au moment de la fin du régime communiste, a engendré une foule d'entreprises de haute technologie dans la région, une Silicon Valley dans le domaine de l'optique.

Mais Carl Zeiss et la région de Jena sont un peu l'arbre qui cache la forêt. Car même si l'Allemagne a investi entre 1500 et 2000 milliards d'euros (entre 2116 et 2822 milliards $CAN) à l'Est, au cours du quart de siècle qui vient de s'écouler, le bilan est en demi-teinte.

Le taux de chômage y aujourd'hui est de 10,9 % contre 6,6 % à l'ouest. Et, selon une étude de l'Institut allemand de recherche économique, le PNB à l'Est est d'un tiers plus bas que celui de l'Ouest, et les salaires qui y sont versés sont en moyenne 20 % inférieurs.

D'après Karl Brenke, l'un des auteurs de l'étude, cela s'explique en grande partie par le fait que le processus de réunification a été un peu hâtif et bâclé.

« Il a été décidé d'accorder la parité entre les monnaies de l'Est et de l'Ouest. C'était une décision politique pour éviter un exode massif des populations de l'Est vers l'Ouest. Mais cela a eu pour effet de gonfler les salaires à l'Est et de plomber la productivité et la compétitivité des entreprises qui n'ont plus été en mesure de lutter et n'ont pas eu le temps de s'adapter », dit-il.

En fait, même le bon exemple qu'est la compagnie Carl Zeiss exige qu'on ajoute quelques bémols. Si l'entreprise employait, en 1989, 60 000 personnes à son usine de Jena en Allemagne de l'Est, il n'en reste aujourd'hui plus que 2000.

« Nous avons connu des années de crise et avons dû prendre des décisions très difficiles, avoue Justus Felix Whemer, le directeur financier de la compagnie. Mais, même si ces mesures ont été dures, elles étaient absolument nécessaires pour sauver l'entreprise et la relancer dans les meilleures conditions », assure-t-il.

Il rappelle que du temps de la République démocratique d'Allemagne (RDA), les entreprises n'avaient pas pour vocation de faire des profits, mais bien de faire travailler le plus de monde possible. Beaucoup de ces employés étaient inutiles, confie le cadre.

Lui aussi se fait critique au moment de jeter un regard sur les 25 dernières années, sur la façon dont a été gérée la réunification. Si la parité des Marks de l'Est et de l'Ouest a été une erreur selon lui aussi, c'est loin d'avoir été la seule.

« On aurait dû donner aux employés des parts dans les entreprises, pour les motiver progressivement à devenir plus productifs », dit-il. Et la politique gouvernementale qui incitait les entreprises de l'Ouest à racheter des entreprises à l'Est a été catastrophique, selon lui.

« La plupart des compagnies occidentales qui achetaient des entreprises en Allemagne de l'Est le faisaient simplement pour acheter un concurrent qu'ils s'empressaient de fermer », affirme-t-il.

Cela dit, ni l'économiste, ni le chef d'entreprise, ni même les chômeurs éméchés rencontrés dans un parc public de Jena ne sont nostalgiques, ni ne rêvent de revenir en arrière. Bien conscients, de toute façon, que ce n'est pas une option.

« Nous essaierons de faire mieux lors de la prochaine réunification », lance à la blague Karl Brenke.


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Les Saoudiennes sans maquillage pourraient conduire, avant 20 h

Le conseil royal de l'Arabie saoudite voudrait permettre aux femmes de conduire, mais à certaines conditions.

Les Saoudiennes de plus de 30 ans, qui ne sont pas maquillées, pourraient prendre le volant, mais seulement avant 20 h. Elles devraient aussi porter une robe conservatrice.

Elles pourraient être seules dans leur voiture, sauf à l'extérieur de la ville, où la présence d'un homme serait requise.

Finalement, pour se prévaloir de ce droit, elles devraient aussi obtenir l'autorisation d'un homme.

Un membre du conseil, qui a parlé sous le couvert de l'anonymat, a informé l'Associated Press que le Conseil de choura avait formulé ces recommandations le mois dernier, lors d'une réunion à huis clos.

Les conseillers voudraient aussi créer une sorte de « département féminin pour le trafic », pour permettre à celles qui éprouvent des problèmes mécaniques ou qui subissent des attaques de s'adresser seulement à des femmes.

Ces agentes féminines seraient supervisées par les autorités religieuses, a avancé le Conseil.

Le gouvernement n'est pas contraint à respecter les recommandations du Conseil de choura, mais la proposition en soi constitue un changement important pour le pays, qui a toujours refusé de réformer ce règlement.

Depuis un an, certaines femmes ont protesté contre cette interdiction en conduisant leur voiture.

L'Arabie saoudite est le seul pays au monde à proscrire la conduite aux femmes. Les religieux musulmans ultraconservateurs estiment que la conduite des femmes propagerait le « libertinage » au pays.

Le Conseil de choura est constitué de 150 membres, dont 30 femmes, qui assument essentiellement les mêmes rôles qu'un Parlement, sans avoir de pouvoirs législatifs.

L'interdiction de conduire pour les femmes a forcé plusieurs familles à embaucher des chauffeurs, qui peuvent coûter jusqu'à 400 $ par mois.

Les femmes qui ne peuvent pas se permettre de payer ces frais dépendent donc des hommes pour sortir de leur maison.

Ces restrictions sont issues d'une interprétation rigoureuse de la loi islamique, la charia. Elle force les femmes à porter le voile, ainsi qu'une longue robe noire dans les lieux publics et à demander des autorisations aux hommes pour voyager, se marier ou s'inscrire à des études supérieures.


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Recueillement aux Philippines, un an après le passage du typhon Haiyan

Les Philippines se rappellent dimanche des 7350 personnes qui, le 8 novembre 2013, n'ont pu échapper au courroux dévastateur du typhon Haiyan.

Un an jour pour jour après la catastrophe, des dizaines de milliers de personnes se sont rendues près des fosses communes où les victimes de l'ouragan ont été enterrées.

Haiyan a balayé l'archipel avec les vents les plus violents jamais enregistrés à terre et des vagues géantes qui ont lessivé le littoral.

La zone meurtrie, l'une des plus pauvres du pays, compte 14 millions de personnes, soit environ 15 % de la population nationale.

Même si des millions de survivants n'ont toujours ni toit ni moyens de subsistance, les efforts de reconstruction commencent à payer, si bien que Tacloban, la grande ville portuaire de la région, ressemble aujourd'hui à n'importe quelle autre agglomération philippine.

À la campagne, des rizières verdoyantes témoignent également d'une certaine reprise, mais il faudra des années pour relancer l'économie locale, et ce, même si des ONG nationales et internationales ont financé des milliers de logements neufs.


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La peur de l'Ebola fait plus mal que le virus

Written By Unknown on Jumat, 07 November 2014 | 16.05

Le reportage de Sophie Langlois

Les économies des trois pays touchés par l'Ebola s'effondrent, littéralement, depuis que la panique s'est emparée de la planète.

Cela fait 10 mois que les Guinéens combattent l'épidémie d'Ebola, dont sept premiers mois à lutter seuls face à l'ennemi, les mains nues. Mais le pire est venu en août quand les premiers Blancs ont été contaminés.

C'est à ce moment-là que la plupart des compagnies aériennes ont interrompu leurs liaisons avec les trois pays touchés : la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia. C'est aussi en août que les pays frontaliers non touchés, le Sénégal, le Mali et la Côte d'Ivoire, ont fermé leurs frontières.

Selon un rapport de la Banque mondiale publiée le 7 octobre, l'État guinéen a perdu jusqu'ici 130 millions de dollars en revenus, ce qui a entraîné une baisse de son PIB de 2,2 %. Les pertes au Liberia atteignent 113 millions de dollars, une chute du PIB de 5,1 %.

Pour toute l'Afrique de l'Ouest, car l'ensemble des pays de la région souffre du stigmate de l'Ebola, la Banque mondiale estime que les pertes pour 2014 s'élèveront au mieux à 2,2 milliards de dollars, au pire à 7,4 milliards.

Cela risque fort d'être autour de 4 à 5 milliards de dollars, car le nombre de contaminations a continué de grimper depuis un mois. La hausse des contagions commence tout juste à ralentir; l'épidémie est encore loin d'être maîtrisée.

L'aversion des autres pays envers le virus

En Guinée, où nous étions il y a quelques semaines, dire que l'économie roule au ralenti est un euphémisme. Les entreprises dans presque tous les secteurs ont vu leurs chiffres d'affaires dégringoler, ce qui entraîne des mises à pied massives.

D'un côté, les familles encaissent des baisses de revenus, et de l'autre, une augmentation du coût de la vie due aux mesures sanitaires et aux hausses des prix de certaines denrées alimentaires. La fermeture des écoles, qui offrent habituellement un repas par jour aux élèves, crée aussi des problèmes. Les enfants qui traînent dans les rues sont une préoccupation énorme et des bouches de plus à nourrir.

Le rapport de la Banque mondiale indique que les impacts économiques de l'Ebola sont principalement engendrés par « l'attitude d'aversion des autres pays à l'égard du virus ». Pour les gens d'affaires guinéens que nous avons interviewés, la fermeture des frontières a fait plus mal que le virus lui-même.

« Beaucoup d'entreprises souffrent, nous dit Fatmé Chaloub, directrice de l'agence de voyages Tropika, parce qu'il n'y a pas d'échanges, et un pays ne peut pas vivre sans échange. »

Dans les hôtels, le taux d'occupation est passé de 80 à moins de 40 %. Mme Chaloub a une douzaine d'employés. Ils ont fait, depuis deux mois, plus d'annulations que de réservations. Elle n'en a pas licencié un seul encore.

« Je ne peux pas me débarrasser de ces gens comme ça; ce n'est pas possible. On est comme une famille, on est là depuis très longtemps, je connais les enfants de mes employés. Je ne peux pas leur dire : "à cause de problèmes financiers..." Non, j'essaie de tenir le coup. » — Fatmé Chaloub, directrice de l'agence de voyages Tropika

Mais l'agence Tropika, comme toutes les entreprises qui vivent du commerce extérieur, ne pourra pas tenir le coup longtemps.

Mohamed Abdallah Chérif, président du Groupe organisé des hommes d'affaires de Guinée, dirige une entreprise d'import-export de produits alimentaires. Avant la crise de l'Ebola, il vendait 10 000 sacs de farine par mois. Maintenant, il peine à en vendre 1000 par mois. « Si ça continue pendant quelque mois, c'est carrément des pertes totales pour les opérateurs économiques », dit-il.

« Ce que nous déplorons, c'est que les organisations internationales ne parlent que des pertes des États. Or, c'est nous qui faisons vivre les États, c'est le secteur privé qui paye les taxes. Il faut nous aider aussi. » — Mohamed Abdallah Chérif, homme d'affaires

Tous ceux qui vivent de l'agriculture, c'est-à-dire des millions de Guinéens, sont aussi frappés de plein fouet. Les fruits et les légumes qui ne sont pas vendus localement dans les marchés pourrissent dans les champs. La production de café a chuté de 50 %, celle de l'huile de palme, de 75 %.

Les activités minières au ralenti

Jusqu'en octobre, les mines du pays étaient peu touchées par l'Ebola, la plupart exploitant des minerais dans des régions jusqu'ici épargnées par le virus. Cela a changé quand des entreprises étrangères ont rapatrié leurs employés expatriés.

Rio Tinto Alcan est une des plus importantes minières en Guinée avec 3200 employés. L'entreprise canadienne a incité ses employés non guinéens à partir, il y a trois semaines, en leur disant que les assurances et les gouvernements ne pouvaient assurer leur évacuation médicale, en cas de besoin.

Les trois quarts des expatriés de Rio Tinto sont partis. « Il n'y a que le personnel essentiel, dit critique, qui est sur place actuellement », nous confirme le directeur général de Rio Tinto en Guinée, Ismaël Diakité.

Rio Tinto a ralenti le développement d'un gisement de fer en Guinée forestière, une région durement touchée par l'Ebola. Mais l'exploitation de bauxite n'est pas encore touchée : trois bateaux par semaine quittent la Guinée à destination du Québec. Pour éviter la propagation, les équipages des navires n'ont aucun contact avec les travailleurs qui font le chargement.


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Mur de Berlin : l'un a levé la barrière, l'autre l'a franchie

Le reportage de Jean-François Bélanger

Alors que l'Allemagne célèbre le 9 novembre le 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin, nous vous présentons les portraits croisés de deux Allemands de l'Est dont le destin a basculé ce soir-là.

Chaque fois qu'il marche sur Bernauer Strasse, Aram Radomski ne peut s'empêcher de jeter un coup d'oeil sur l'immense muraille de béton gris, l'un des seuls pans du mur de Berlin encore intacts.

Comme tous les Berlinois, ce cinquantenaire au look de jeune rocker a une relation très personnelle au « Mauer », le mur. Et pour cause, il est le premier à être passé à l'Ouest au niveau du point de passage de la Bornholmer Strasse le 9 novembre 1989, le fameux soir où le mur est tombé. Il en parle avec une nostalgie empreinte de fierté.

La fin d'un régime à la télévision

Ce soir-là, Günter Schabowski, porte-parole du parti unique est-allemand, annonce en direct à la télévision que la frontière avec l'ouest sera ouverte; qu'il sera possible pour les citoyens de RDA de la traverser. Un journaliste lui demande quand. Visiblement mal préparé, l'apparatchik fouille dans ses papiers, puis bredouille « autant que je sache... immédiatement ».

Comme le reste du pays, Aram Radomski est devant sa télévision ce soir-là. Et comme le reste du pays, il n'en croit pas ses oreilles. Il sentait bien que le régime d'Egon Krenz serait forcé de lâcher du lest alors que se multipliaient depuis quelques semaines les manifestations de citoyens demandant plus de libertés.

Adam Radomski est alors journaliste. S'il travaille officiellement pour un média est-allemand, il en profite pour faire passer en douce vers l'ouest ses vidéos des manifestations, afin d'en informer le monde entier, et par ricochet, ses concitoyens est-allemands.

Dès qu'il entend la nouvelle de l'ouverture du mur à la télévision, il contacte ses amis. Ensemble, ils décident de se rendre au point de passage de la Bornholmer Strasse pour vérifier sur place s'il est bien possible de passer.

Arrivé devant le mur, il interpelle les gardes-frontières, leur demande s'il est effectivement possible de passer. Visiblement pris au dépourvu, ils hésitent, tentent de contacter leurs supérieurs.

Une heure plus tard, devant l'insistance de la foule qui y croit, ils décident de laisser passer les gens.

Les premiers pas

Aram Radomski est le premier à se présenter. Au passage, le douanier tamponne son passeport directement sur la photo d'identité.

Le journaliste hésite; en déduit qu'il sera déchu de sa nationalité est-allemande; que le passage sera à sens unique. Tant pis, il fonce et traverse le pont d'un pas décidé sans regarder en arrière.

« De l'autre côté, c'était à la fois banal et frappant. C'était la nuit; tout était noir. Puis au loin, nous avons vu un taxi et nous sommes approchés. » — Aram Radomski

Il se remémore la scène. « Le chauffeur semblait étonné de nous voir là avec nos cheveux longs et notre allure débraillée. "D'où venez-vous?", nous a-t-il demandé. "De l'Est", on a répondu. "Ah bon, ils vous laissent passer maintenant?" "Oui", avons-nous répondu avec fierté et inquiétude. »

Au final, non seulement le journaliste pourra rentrer chez lui, mais il profitera sans compter de la permission de voyager partout dans le monde au cours des mois et des années qui suivent.

« Ma vie a pris un virage à 180 degrés. » — Aram Radomski

L'amertume d'un ancien garde-frontière

Sans surprise, Heinz Schäfer a conservé de la même soirée des souvenirs et des impressions bien différents. Et pour cause, cet octogénaire encore alerte pour son âge était à l'époque commandant du poste-frontière de Schönefeld au sud de Berlin, le premier à s'ouvrir ce soir-là.

L'histoire a plutôt retenu ce qui s'est passé autour de la Bornholmer Strasse, parce que c'était au centre-ville de Berlin et que les journalistes s'y pressaient. L'ancien militaire ne cache pas son amertume à ce sujet, se sentant un peu oublié par l'Histoire.

« Ce soir-là, je reçois un appel d'un collègue officier qui me demande si j'ai vu ce qui a été annoncé à la télévision. Je réponds oui, mais lui dis que, comme lui, je n'ai pas reçu d'ordre », se souvient-il.

Le commandant file alors vers le poste-frontière où s'est déjà rassemblée une trentaine d'Allemands de l'Est qui l'interpellent au sujet de l'ouverture du mur. Il leur répond qu'il s'en occupe et poursuit son chemin à la rencontre des soldats. Il leur donne l'ordre de décharger leurs armes et de lui rendre les munitions avant de leur intimer : « Surtout, ne tirez pas! ».

« Entre officiers, on s'était mis d'accord pour ouvrir la barrière, mais je ne savais pas comment allaient réagir les soldats. Je ne pouvais pas prendre le risque qu'un d'entre eux, dépassé, décide d'ouvrir le feu sur la foule. » — Heinz Schäfer 

En regardant ce soir-là ses concitoyens passer la frontière en chantant et en poussant des cris de joie, ce militaire de carrière ayant porté fièrement pendant 40 ans les couleurs de la RDA, ne se doute pas que sa vie vient de changer pour toujours; que le régime qu'il défendait sans se poser de questions n'est plus qu'un château de cartes sur le point de s'effondrer.

Un pays qui ne lui plaît pas

Il attend décembre avant de s'aventurer à l'ouest avec sa femme. À la fois étonné, mais aussi découragé par l'abondance de biens dans les magasins, il raconte être reparti à l'est sans rien acheter.

Un an plus tard, le garde-frontière est licencié; se retrouve sans emploi, désoeuvré, dégoûté.

« Ce n'était pas simple de s'adapter, de tout changer du jour au lendemain. Il ne suffit pas de retirer son uniforme pour tourner la page.  » — Heinz Schäfer 

Au moment où le pays célèbre l'anniversaire de la chute du mur de Berlin et la réunification du pays, il ne peut s'empêcher de porter un regard amer sur toute cette période. « Toutes les usines ont été fermées. Des dizaines de milliers d'ouvriers se sont retrouvés au chômage. Beaucoup d'erreurs ont été commises », juge-t-il.

« Ils ont carrément dépouillé, dépecé la RDA. » — Heinz Schäfer 

À l'image de ces récits croisés, de ces destins parallèles, les « Ossies » et les « Wessies », respectivement les habitants de l'Est et de l'Ouest, continuent de faire une lecture bien différente de leur histoire commune.

L'Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest continuent d'exister et de cohabiter aujourd'hui, 25 ans après la chute du mur de Berlin, près d'un quart de siècle après la réunification.


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Guerre à Gaza : le plus haut gradé américain encense l'armée israélienne

L'armée israélienne a déployé des « efforts extraordinaires » pour limiter les pertes civiles pendant la guerre dans la bande de Gaza, a déclaré jeudi le chef de l'armée américaine, ajoutant que le Pentagone a dépêché une équipe en Israël pour tirer des leçons de ce conflit.

Le général Martin Dempsey, chef d'état-major des armées des États-Unis, a estimé pendant une intervention devant le Carnegie Council for Ethics in International Affairs, à New York, qu'en dépit de rapports très critiques des organisations de défense des droits de la personne, l'armée israélienne avait fait « tout ce qu'elle pouvait » pour épargner les civils.

En septembre, Human Rights Watch a accusé Israël de s'être rendu coupable de crimes de guerre en bombardant des écoles gérées par l'ONU à Gaza et, mercredi, Amnesty International a jugé que l'armée israélienne avait fait preuve d'une « totale indifférence » envers les conséquences de ces attaques contre des cibles civiles.

Interrogé sur les conclusions de ces rapports, le général Dempsey a mis en avant la tâche extrêmement difficile à laquelle a été, selon lui, confrontée l'armée israélienne en raison de la « guerre souterraine » menée par le Hamas.

« En réalité, je pense qu'Israël a déployé des efforts extraordinaires pour limiter les dégâts collatéraux et les pertes civiles », a déclaré le chef de l'armée américaine qui a notamment évoqué les avertissements lancés à la population avant la destruction de certains bâtiments.

« Dans ce genre de conflit, quand vous devez respecter des règles auxquelles votre ennemi n'est pas tenu, vous êtes toujours critiqué pour les pertes civiles », a-t-il ajouté, qualifiant ces morts de « tragiques ».

Tirer des enseignements de l'expérience israélienne

Le général Dempsey a précisé qu'une équipe d'officiers supérieurs américains avait été envoyée en Israël il y a trois mois pour voir quelles leçons les États-Unis pouvaient tirer de la guerre, en particulier en matière de « mesures visant à éviter les pertes civiles et ce qui a été fait pour les tunnels ».

Il s'est dit convaincu que l'armée israélienne tirerait ses propres conclusions du conflit pour limiter davantage encore à l'avenir les morts civiles.

« [L'armée israélienne] ne veut pas tuer des civils. Elle veut arrêter les tirs de roquettes et de missiles depuis la bande de Gaza en direction d'Israël », a-t-il dit.


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Pipeline Keystone XL : Obama pourrait recourir à un projet de loi

La Maison-Blanche dit qu'elle serait prête à considérer un projet de loi pour autoriser la construction du pipeline Keystone XL, si le Congrès dominé par des élus républicains proposait une telle loi.

« Nous considérerons toutes les propositions du Congrès, dont celle-ci », a affirmé le porte-parole de la Maison-Blanche Josh Earnest, lors de la conférence de presse quotidienne.

Cette déclaration se distingue de la position plus traditionnelle de la Maison-Blanche sur le sujet. Elle répète depuis des mois que la décision de construire le pipeline appartient au président, et non aux représentants et aux sénateurs.

Le département d'État procède d'ailleurs à une étude sur le projet.

M. Earnest a lui-même reconnu que sa déclaration tranchait avec le passé. « Il est vrai que cela semble être en contradiction avec les positions défendues auparavant par cette administration, mais aussi avec les autres administrations qui ont dû considérer la construction de tels pipelines », a-t-il admis.

L'une des plus grandes questions en politique américaine, maintenant que les républicains contrôlent les deux chambres du Congrès et peuvent faire adopter des lois, est : quels projets de loi seront signés par M. Obama et auxquels imposera-t-il son veto?

M. Obama a simplement indiqué mercredi qu'il allait parfois mettre son veto à des projets de loi proposés par le Congrès. En revanche, il prendra l'initiative lui-même par moment en adoptant des décrets, ce que les législateurs n'approuveront pas nécessairement.

M. Obama demeure convaincu qu'ils trouveront aussi des terrains d'entente sur plusieurs enjeux. « C'est normal. C'est ainsi que notre démocratie fonctionne », a-t-il expliqué.

Cependant, il n'est pas encore clair comment cadrera le projet de Keystone XL dans cette nouvelle dynamique.

Les démocrates et les républicains pourraient notamment s'entendre sur des réformes financières, les dépenses en infrastructure et sur l'accord de libre-échange du Partenariat transpacifique (PTP) entre 12 pays, dont fait partie le Canada.

Le président Barack Obama n'a pas dit grand-chose lorsqu'il s'était fait questionner à ce sujet. Il a seulement répété que le projet fasait actuellement l'objet d'un examen réglementaire et qu'un litige avait été porté devant les tribunaux au Nebraska.

Il a ajouté que le débat n'était pas d'une importance capitale actuellement, parce que les États-Unis produisent eux-mêmes beaucoup de pétrole.

Les républicains, quant à eux, ont été clairs : ils essaieront d'utiliser leur nouveau pouvoir dans les deux Chambres pour forcer le président à approuver le projet qu'ils jugent retardé depuis un bon moment.

Les leaders républicains de la Chambre des représentants et du Sénat ont tous deux signé une lettre ouverte dans le Wall Street Journal jeudi, dans laquelle ils ont souligné l'importance d'adopter des mesures bipartisanes pour construire une économie forte.

Ils ont mentionné en premier la construction du pipeline, qui « signifiera des coûts plus bas en énergie pour les familles et plus d'emplois pour les travailleurs américains ».


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La CPI n'enquêtera pas sur l'abordage du Mavi Marmara par Israël

Written By Unknown on Kamis, 06 November 2014 | 16.05

La Cour pénale internationale (CPI) renonce à enquêter sur l'abordage mené il y a quatre ans par les forces israéliennes contre une flottille internationale qui tentait de briser le blocus de la bande de Gaza.

Selon un document consulté mercredi par l'agence Reuters, les procureurs du tribunal ont estimé qu'il y avait une « base raisonnable » pour croire que les soldats israéliens avaient commis des crimes de guerre lors de leur intervention, mais qu'ils n'étaient pas d'une gravité suffisante pour tomber sous sa juridiction.

L'opération, menée en eaux internationales par des commandos israéliens, s'est soldée par la mort de neuf militants propalestiniens, tous des Turcs, à bord du navire Mavi Marmara. Vingt-six autres militants avaient été blessés.

L'attaque avait soulevé l'indignation de la communauté internationale et jeté un froid entre la Turquie et Israël.

En dépit du chargement de 10 000 tonnes d'aide humanitaire sur la flottille, l'État hébreu avait affirmé que celle-ci avait des motivations autres qu'humanitaires et rejeté la responsabilité des affrontements sanglants sur les militants propalestiniens du convoi.

Israël avait prévenu les organisateurs de rebrousser chemin à défaut de quoi les bateaux seraient arraisonnés et transportés vers un port israélien, d'où leurs passagers et équipages seraient renvoyés chez eux.

En 2011, une commission d'enquête mandatée par l'ONU avait conclu qu'Israël avait utilisé une « force excessive et déraisonnable », mais n'avait pas condamné le blocus de l'enclave palestinienne.

La Flottille pour la liberté était une initiative du Mouvement Gaza libre. Environ 700 personnes d'une quinzaine de nationalités différentes se trouvaient à bord des huit navires de la flottille. Le convoi était composé d'activistes, de journalistes, de travailleurs humanitaires et de députés. Plusieurs pays, comme la France, l'Algérie, la Turquie, la Grèce, la Suède, l'Irlande, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Australie, la Malaisie, la Serbie, le Koweït, la Belgique et la Norvège, y étaient représentés.


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Ebola : le Canada respecte-t-il ses engagements internationaux?

Ebola : le Canada respecte-t-il ses engagements internationaux?

Épreuve des faits - La ministre de la Santé fédérale Rona Ambrose a annoncé vendredi dernier qu'aucun nouveau visa ne serait octroyé aux voyageurs en provenance des pays les plus touchés par l'épidémie d'Ebola. Le Canada respecte-t-il ses engagements internationaux en agissant ainsi?

Vérification faite : non. Cette décision, qui affecte les voyageurs qui ont séjourné ou qui ont transité par la Guinée, le Liberia ou encore la Sierra Leone, a été questionnée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui ne recommande pas une telle mesure.

Le Canada, avec 196 autres pays, est signataire de la Convention sanitaire internationale de l'OMS. Selon cette convention, les pays signataires peuvent adopter des mesures pour faire face à des risques particuliers de santé publique.

Mais pour adopter de telles mesures, les États doivent s'appuyer sur des données scientifiques ou encore sur des avis de l'OMS.

Selon l'OMS, le Canada ne respecte ni la Convention, ni ses recommandations en fermant ses frontières aux nouveaux voyageurs d'Afrique de l'Ouest. Pour l'OMS, ce contrôle « risque de n'avoir qu'un effet limité sur la réduction de la propagation internationale » de la maladie et créerait un faux sentiment de sécurité.   

L'organisme international a demandé au Canada d'expliquer sa décision, mais pour l'instant, Ottawa dit que sa mesure est temporaire et qu'elle vise à protéger la santé et la sécurité des Canadiens.

La Convention de l'OMS ne prévoit pas de sanctions pour les pays contrevenant aux règles.

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Le Burkina Faso : l’élection présidentielle aura lieu l’an prochain

La troïka ouest-africaine dépêchée auprès du nouveau dirigeant militaire du Burkina Faso a convenu mercredi d'une période de transition d'un an et demandé la nomination d'un dirigeant civil chargé d'amener le pays jusqu'à l'élection présidentielle.

Le président ghanéen John Dramani Mahama, qui dirigeait à Ouagadougou la délégation de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a demandé le maintien de l'élection présidentielle à la date prévue de novembre 2015.

Au pouvoir depuis 27 ans, le président Blaise Compaoré a démissionné vendredi sous la pression de la rue et s'est réfugié en Côte d'Ivoire. L'armée a désigné samedi le lieutenant-colonel Isaac Zida comme nouvel homme fort du pays.

Les discussions supervisées par le président ghanéen avec le lieutenant-colonel Zida, les partisans de Blaise Compaoré, dirigeants d'opposition, les dignitaires religieux et les représentants de la société civile, ont été parfois houleuses.

Il y a toutefois eu un consensus en faveur d'un gouvernement de transition dirigé par un civil, a dit le président ghanéen dont le pays assure actuellement la présidence de la Cédéao.

« J'ai confiance et je crois que dans quelques jours, plutôt que dans quelques semaines, le peuple aura un dirigeant intérimaire », a déclaré John Dramani Mahama, en soulignant que le Burkina Faso pourrait être sanctionné en cas de retard dans la nomination d'un gouvernement civil.

L'Union africaine a annoncé lundi que le changement au Burkina Faso, bien qu'opéré sous la pression du peuple, avait été non démocratique et déclaré qu'elle prendrait des sanctions si le pouvoir civil n'était pas restitué aux civils d'ici deux semaines.

La troïka de la Cédéao, qui comprenait aussi le président nigérian Goodluck Jonathan et son homologue sénégalais Macky Sall, avait auparavant indiqué qu'elle visait une période de transition d'une année, et qu'elle souhaitait le maintien de 2015 pour la date de l'élection présidentielle.

La troïka ouest-africaine a précisé que les membres de l'autorité de transition ne devraient pas être autorisés à se porter candidats l'an prochain.

Rétablissement de la Constitution

Selon un communiqué lu à la fin de la rencontre de la délégation de la Cédéao, toutes les parties consultées ont accepté de rétablir la Constitution de 1991 que le lieutenant-colonel Zida avait suspendue en prenant le pouvoir.

Mais les représentants de l'opposition, de la société civile et des dignitaires religieux n'ont pas accepté de sélectionner comme il le leur était demandé trois candidats pour la présidence intérimaire, faisant valoir qu'ils avaient besoin de temps.

La troïka aurait voulu une décision sur un dirigeant de transition dès mercredi, a indiqué le président Sall à la presse en marge des réunions.

« Mais nous avons réalisé que cela ne servait à rien de se précipiter et de courir le risque de compromettre ce que nous recherchons. C'est pourquoi nous laissons une équipe de négociateurs pour continuer les discussions », a-t-il expliqué.

Sommet spécial sur la crise 

La troïka est attendue jeudi à Accra, la capitale du Ghana, pour un sommet spécial de la Cédéao consacré à la crise au Burkina Faso et à l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest.

« Ils ont compris que ce qui s'était passé ici était une insurrection populaire qui ne peut être traitée comme un vulgaire coup d'État », a déclaré Zéphirin Diabré, un des chefs file de l'opposition, à l'issue des réunions.

Le président ghanéen a également eu des consultations séparées avec le représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest, Mohammed Ibn Chambas, et avec le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo, un ancien premier ministre burkinabé.

Le lieutenant-colonel Zida a promis mardi de remettre le pouvoir à un gouvernement civil de transition. La hiérarchie militaire a indiqué que la forme et la durée de cette période de transition seraient « déterminées de concert avec toutes les composantes de la vie nationale ».

Le président ghanéen a également indiqué que les dirigeants d'Afrique de l'Ouest avaient mis en garde Blaise Compaoré contre la tentation de modifier la constitution afin de briguer un nouveau mandat en novembre 2015. La contestation de masse de ce projet de révision constitutionnelle la semaine dernière a précipité sa chute.


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Lutte contre l'EI : Obama demandera le feu vert au Congrès

Le président américain lors d'un discours au lendemain de la défaite de son parti aux élections de mi-mandat.Le président américain lors d'un discours au lendemain de la défaite de son parti aux élections de mi-mandat.  Photo :  GI/Mark Wilson

Le président Barack Obama a annoncé vouloir demander un nouveau feu vert du Congrès, dans les semaines à venir, pour les opérations militaires américaines contre les djihadistes du groupe armé État islamique (EI).

Obama a fait cette annonce lors d'une conférence de presse consécutive à la défaite de son parti, qui a perdu le contrôle du Sénat lors des élections à mi-mandat.

« Le monde doit savoir que nous sommes unis derrière ces efforts et les hommes et les femmes de notre armée méritent notre soutien clair et uni », a-t-il déclaré à propos des opérations contre l'EI, qui ont débuté en août dernier.

Au début de l'offensive, l'administration Obama avait estimé avoir l'autorité nécessaire pour agir en vertu d'autorisations données par le Congrès après les attentats du 11 septembre 2001.

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Les frappes canadiennes en Irak visaient à empêcher une inondation programmée par l'EI

Written By Unknown on Rabu, 05 November 2014 | 16.06

Les explications de Marc Godbout

Les premières frappes canadiennes en Irak, dimanche, visaient à empêcher le groupe armé État islamique (EI) de mettre à exécution son projet d'inonder une partie de la province d'Anbar, a expliqué lundi le lieutenant-général Jonathan Vance, du Commandement des opérations interarmées du Canada.

Ce sont deux CF-18 qui ont attaqué la cible près de Falloujah : de l'équipement de construction appartenant aux terroristes.

L'équipement d'ingénierie et les véhicules lourds avaient été disposés par les terroristes près du fleuve Euphrate dans l'optique d'en dévier le cours afin d'inonder une partie de la province d'Anbar. L'EI espérait ainsi faire fuir la population et les combattants irakiens qui s'y trouvent, et priver du même coup d'autres populations plus en aval de leur accès à l'eau, a indiqué le lieutenant-général Vance.

« De plus, en inondant certaines voies de circulation, les terroristes de l'EI voulaient forcer la population et les combattants à emprunter d'autres voies où ils avaient spécifiquement placé des explosifs », a-t-il rajouté.

Les frappes ont permis de détruire l'équipement. La mission a duré environ quatre heures et a nécessité un ravitaillement en vol.

Il n'y a pas eu de dommages collatéraux.

Le Canada fait sa part

Le lieutenant-général Vance a déclaré que l'armée canadienne participait maintenant activement à l'effort militaire pour stabiliser le Moyen-Orient.

« Nous prenons des actions concrètes pour secourir la population, pour frapper l'État islamique, l'affaiblir, et ultimement, l'éradiquer. » — Le lieutenant-général Jonathan Vance

Le lieutenant-général a en outre signalé que jeudi dernier, un avion Aurora avait effectué une mission de cueillette de renseignements de six heures dans le nord-est de l'Irak pour aider la coalition à mieux comprendre l'espace de bataille et qu'un avion Polaris avait mené une mission de ravitaillement qui a permis de livrer près de 50 000 livres de carburant aux aéronefs de la coalition.

« Laissez-moi vous rappeler que le but ultime de la coalition est de soutenir les forces de sécurité irakiennes dans leur tâche pour rétablir la sécurité nationale », a insisté M. Vance. « Les frappes aériennes ne suffiront pas, a-t-il convenu. Ce sont les Irakiens eux-mêmes qui doivent faire le travail sur le terrain ».


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La Chine développe un laser capable d'abattre un drone

La Chine aurait mis au point un laser capable d'abattre des drones volant à faible vitesse et à basse altitude.

Les médias officiels chinois rapportent mardi que le système peut détecter un petit appareil à deux kilomètres de distance et le détruire en moins de cinq secondes.

Le système serait conçu pour détruire de petits drones volant à moins de 500 mètres d'altitude et à une vitesse de moins de 180 kilomètres/heure.

Le système pourrait être installé sur des véhicules et être déployé dans les grands centres urbains, selon l'agence Chine nouvelle.

Un expert australien, Andrew Davies, a dit qu'un tel système est plausible, même si sa conception risque d'être complexe. Il a rappelé que le laser devrait rester concentré sur le drone assez longtemps pour en percer la surface, sans pour autant endommager ses propres composantes.

Une autre experte, June Teufel Dreyer de l'Université de Miami, a ajouté que la popularité croissante des drones incite plusieurs pays à redoubler d'efforts pour développer des moyens de défense.


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Les républicains reprennent le contrôle du Sénat américain

Les républicains américains ont repris mardi le contrôle du Sénat pour la première fois depuis 2006 lors des élections de mi-mandat, en plus de conserver la majorité à la Chambre des représentants.

Ils s'assurent ainsi la maîtrise des deux chambres du Congrès, ce qui devrait fortement limiter la marge de manœuvre de Barack Obama pour ses deux dernières années de présidence.

Selon une projection Reuters/Ipsos, les républicains devraient obtenir au moins 52 sièges sur les 100 du Sénat dont un tiers (36) était renouvelé mardi.

Les républicains se sont emparés des sièges démocrates en Iowa, en Caroline du Nord, au Colorado, dans l'Arkansas, dans le Montana, dans le Dakota du Sud et en Virginie-Occidentale. Dans cet État, les républicains ont remporté leur premier siège de sénateur depuis 1956.

Avec ces sept gains, les républicains ont atteint leur objectif de contrôler le Sénat. Avant les élections, les républicains - avec leurs 45 sièges - devaient en conquérir six autres et conserver ceux qu'ils possédaient déjà pour détenir la majorité (51 sièges).

Les républicains devraient comme prévu conserver la majorité à la Chambre des représentants. Selon le site internet de la chaîne de télévision NBC, le Grand Old Party (GOP) remporterait 242 sièges à la Chambre, plus ou moins huit sièges, contre 233 actuellement.

Les électeurs américains étaient appelés aux urnes mardi pour élire 36 sénateurs, les 435 membres de la Chambre des représentants et 36 gouverneurs.

La bataille entre républicains et démocrates s'annonçait ardue dans plusieurs États, notamment au Colorado, au Kansas, en Iowa, en Alaska et au New Hampshire. Dans cet État de la Nouvelle-Angleterre, les démocrates ont été réélus mais l'écart est très mince.

Néanmoins, les résultats finaux n'ont pas été dévoilés mardi soir, puisqu'il y aura un second tour en Louisiane le 6 décembre prochain.  

Obama impopulaire

La campagne électorale a beaucoup tourné autour de la personnalité du président américain Barack Obama, dont la popularité est à la baisse. Les Américains lui reprochent son « interventionnisme » avec le programme Obamacare, de même que son « manque de leadership » dans les dossiers touchant à la propagation de l'Ebola et à la montée du groupe État islamique.

Le président est même attaqué sur son bilan économique, en dépit de la baisse du chômage à 5,9 %, au plus bas depuis six ans, et de la robuste croissance (3,5 % au troisième trimestre).

La perte du contrôle des deux chambres au profit des républicains lierait les mains du président américain, affirme Donald Cuccioletta, chercheur associé à l'Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand de l'UQAM.

« C'est clair qu'avec les républicains au Sénat, et la Chambre des représentants qui reste entre leurs mains, ils vont dicter le programme politique. Ça ne veut pas dire que les républicains vont tout arrêter - ils vont peut-être laisser des choses passer, car ils pensent aux élections de 2016 », ajoute-t-il.

Durant ce scrutin de mi-mandat, en plus de pourvoir des centaines de postes de députés, de sénateurs et de gouverneurs, les électeurs sont aussi invités à répondre à des dizaines de questions référendaires partout au pays, notamment sur la légalisation de la marijuana.


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Ebola : l'OMS demande au Canada de s'expliquer

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) demande des explications au Canada, qui a décidé de refuser temporairement l'entrée des voyageurs provenant des pays affectés par l'épidémie Ebola.

Vendredi, le gouvernement a annoncé qu'il cesserait immédiatement l'émission de visas pour les ressortissants étrangers qui se sont rendus dans des pays comme la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia.

L'OMS a répété à plusieurs reprises que les pays ne devraient pas fermer leurs frontières aux pays d'Afrique de l'Ouest touchés par le virus. Ces mesures pourraient avoir des conséquences plus graves que si les voyageurs avaient pu se déplacer librement, selon l'organisme.

La docteure Isabelle Nutall, de l'OMS, craint que les Canadiens aient un sentiment de sécurité artificiel avec une telle mesure.

La docteure Nutall a précisé qu'elle avait envoyé une requête à l'Agence de santé publique du Canada pour obtenir des explications.

« Nous ne croyons pas que les restrictions de voyage peuvent être efficaces dans les circonstances actuelles. Nous ne croyons pas que la propagation d'Ebola peut être freinée en imposant des restrictions de voyage », a insisté Mme Nutall.

La décision du Canada contrevient au Règlement sanitaire international, qui interdit aux pays signataires de restreindre le trafic et le commerce au-delà de ce que recommande l'OMS.

Ce règlement prévoit que les pays qui décident d'aller au-delà des recommandations de l'OMS doivent démontrer clairement pourquoi, chiffres et données scientifiques à l'appui.

Le traité ne prévoit pas de sanctions pour les pays qui ne respectent pas leurs engagements.

Preben Aavitsland, un épidémiologiste norvégien qui a contribué à écrire le traité croit que le Canada ne donne pas un bon exemple aux autres pays.

« Ces restrictions de voyage vont beaucoup plus loin que ce qui est nécessaire pour protéger les Canadiens. Nous avons besoin d'une abondance de précautions, mais le bon niveau de précaution », a-t-il expliqué.

L'Australie a aussi fermé ses frontières aux ressortissants de pays touchés par l'épidémie.


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Élections de mi-mandat : les républicains américains à la reconquête du Sénat

Written By Unknown on Selasa, 04 November 2014 | 16.05

Le Parti républicain américain gagnera sans doute des sièges et peut espérer reprendre le contrôle du Sénat aux élections de mi-mandat de mardi, un scrutin fortement influencé par l'impopularité de Barack Obama.

La situation économique, l'épidémie de fièvre Ebola, les avancées des djihadistes de l'État islamique en Irak et en Syrie pèsent sur le moral des Américains, et les démocrates pourraient en payer le prix.

Au total, ce sont 36 sièges de sénateur, la totalité des 435 sièges de la Chambre des représentants et 36 sièges de gouverneur qui seront en jeu mardi.

Les enquêtes d'opinion indiquent que les électeurs démocrates sont moins mobilisés que les républicains et l'histoire montre que le camp au pouvoir à la Maison-Blanche perd généralement des sièges lors des élections de mi-mandat.

Cette fois-ci, « il semble qu'il n'y ait pas beaucoup de sujets dont les gens puissent se dire satisfaits », explique David Yepsen, directeur du Paul Simon Public Policy Institute à la Southern Illinois University. « Ça n'est peut-être pas juste, mais ils tendent à en rendre responsable la Maison-Blanche et, au final, je pense que le Sénat va devenir républicain. »

Le vice-président Joe Biden, interviewé par la chaîne CNN, n'en a pas moins prédit lundi que les démocrates conserveraient le contrôle du Sénat. « Je ne suis pas d'accord avec les prévisions qui sont faites. Moi, je prédis que nous allons conserver le Sénat », a-t-il dit à la chaîne.

À la Chambre, les républicains pourraient renforcer leur majorité de 233 sièges contre 199 pour les démocrates. Ils devraient aussi conserver la majorité des postes de gouverneur d'État.

Mais le Sénat est bel et bien le principal enjeu du scrutin : les républicains doivent conquérir six sièges pour en ravir la majorité aux démocrates et s'assurer ainsi le contrôle des deux chambres du Congrès, ce qui serait une première depuis 2006.

S'il est certain que les républicains gagneront des sièges, il est difficile d'en estimer le nombre, car huit à dix sénatoriales restent indécises.

Il y a même une probabilité non négligeable qu'aucun des deux partis ne contrôle le Sénat mardi soir : alors qu'un candidat doit obtenir plus de 50 % des suffrages exprimés pour emporter le scrutin, un second tour, en décembre ou en janvier, pourrait être nécessaire en Louisiane et en Georgie, où plus de deux candidats sont en lice.

Bien sûr, si le Sénat devient républicain, les deux dernières années de la présidence Obama seront compliquées et l'occupant du bureau ovale devra négocier davantage de compromis avec son opposition.

Obama et Washington pris pour cible

Un Sénat à majorité républicaine s'efforcerait sans doute de faire approuver la construction de l'oléoduc géant Keystone XL, de détricoter une partie de la loi Obamacare sur l'assurance maladie ou de réformer la fiscalité.

Selon une enquête Reuters-Ipsos menée fin octobre, 38 % seulement des Américains approuvent l'action de Barack Obama, alors que 56 % la désapprouvent. Et ils ne sont que 24 % (contre 61 %) à penser que leur pays va dans la bonne direction.

Environ 58 % des électeurs républicains se disent tout à fait certains de voter, contre 44 % pour les démocrates, précise l'enquête.

L'impopularité de Barack Obama l'a conduit à réduire sa présence dans la campagne, et nombre de candidats démocrates ont pris leur distance avec le président dans les États les plus disputés.

Même si la Maison-Blanche assure en public que les démocrates conserveront le Sénat, plusieurs personnes qui ont récemment fréquenté la résidence présidentielle font état d'une ambiance morose.

Malgré tout, les démocrates notent que le nombre de sénatoriales incertaines leur permet d'espérer garder la majorité.

« Les républicains ont fait du bon boulot en faisant du président et de son action le sujet central. Pour les démocrates, la seule chance de l'emporter au final consiste à rappeler aux électeurs que toute politique est d'abord locale », explique Jim Manley, un responsable de la stratégie du Parti démocrate.

De leur côté, les républicains, qui faisaient campagne en début d'année en dénonçant les ratés de la mise en œuvre de la loi Obama sur l'assurance maladie, ont mis l'accent récemment sur ce qu'ils appellent l'échec du leadership du président.

« Le président a tenté de centrer ces élections sur la bataille pour le titre de parti le plus représentatif des électeurs de la classe moyenne », dit le stratège républicain Kevin Madden. « Mais ce qui s'est passé, c'est que nous avons vu le pays tomber de crise en crise, et la conséquence, c'est que la confiance de l'opinion publique dans le président et Washington en tant qu'institution s'est érodée. »


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Une Américaine en phase terminale met fin à ses jours

Une jeune femme atteinte d'une forme très agressive de cancer du cerveau, qui avait avivé le débat sur l'euthanasie aux États-Unis, a mis fin à ses jours samedi.

L'histoire de Brittany Maynard a fait le tour des médias du monde entier. En début d'année, la femme de 29 ans, qui venait de se marier, a appris qu'il lui restait six mois à vivre et que son agonie serait très douloureuse.

Elle a choisi de déménager de Californie pour l'Oregon, qui est l'un des cinq États américains ayant légalisé le suicide assisté.

Au début d'octobre, Brittany Maynard a publié une vidéo dans laquelle elle annonçait son intention de mettre fin à ses jours. Son message a fait le tour du web. Sa vidéo avait été vue plus de 10 millions de fois sur YouTube lundi.

« Au revoir à tous mes chers amis et à ma famille que j'aime. Aujourd'hui est le jour que j'ai choisi pour mourir avec dignité compte tenu de ma maladie en phase terminale, ce terrible cancer du cerveau qui m'a pris beaucoup [...] mais aurait pris tellement plus » — Brittany Maynard sur Facebook

« Le monde est un endroit magnifique, le voyage a été mon plus grand professeur, mes amis proches et les gens mes plus grands donateurs [...] Adieu le monde. Répandez la bonne énergie. Allez de l'avant! », a-t-elle ajouté.

Une médecin lui a légalement prescrit des médicaments dont elle avait besoin pour mettre fin à ses jours, chez elle, dans sa chambre, entourée de ses proches.

« Brittany est morte, mais son amour de la vie et de la nature, sa passion et son esprit survivent », a déclaré Barbara Lee Coombs, présidente de Compassion & Choices, un organisme qui défend l'euthanasie et qui a soutenu Mme Maynard dans sa décision de mettre en fin à ses jours. 

En plus de l'Oregon, le Montana, le Vermont, l'État de Washington et le Nouveau-Mexique ont aussi des lois sur le suicide assisté.

La semaine dernière, Brittany Maynard était en couverture de People. Lorque le magazine américain lui a demandé ce qu'elle voulait laisser en héritage, elle a répondu qu'elle « voulait encourager les gens » à se mobiliser pour l'euthanasie. 

« Que chaque Américain puisse à terme avoir le choix de mourir dans la dignité quel que soit l'État où il réside », souhaite-t-elle. Son mari et sa mère se sont engagés à poursuivre cette mission.


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Israël rouvrira les points de passage avec Gaza

Les points de passage avec la bande de Gaza fermés dimanche par Israël pour la première fois depuis la fin de la guerre, en août, devraient bientôt rouvrir, brisant l'isolement de cette région avec le reste du monde.

« Les points de passage d'Erez et de Kerem Shalom seront ouverts normalement mardi matin », a déclaré à l'Agence France-Presse une porte-parole de l'armée israélienne, sans toutefois donner plus de précisions.

Sans le passage d'Erez, où circulent des personnes, et celui de Kerem Shalom, où transitent des marchandises, la bande de Gaza se retrouve coupée du monde puisque l'Égypte a aussi fermé le point de passage de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

La fermeture des deux points de passage israéliens avait été décrétée à la suite d'un tir de roquette de la bande de Gaza vers le sud d'Israël vendredi. Le tir n'a fait ni victimes ni dégâts.

C'était la première roquette à être lancée vers le territoire israélien depuis le 16 septembre et le deuxième depuis le cessez-le-feu du 26 août, accepté par Palestiniens et Israéliens.

Les deux parties doivent d'ailleurs reprendre bientôt les pourparlers indirects au Caire pour pérenniser le cessez-le-feu.

Pendant ce temps, l'Égypte accuse des Palestiniens d'aider les auteurs d'attentats, revendiqués par des jihadistes, qui secouent le Sinaï. Le Caire a lancé mercredi des travaux pour la création une zone tampon à sa frontière avec la bande de Gaza.


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Le nouveau World Trade Center accueille ses premiers locataires

Journée d'émotions à New York. Plus de 13 ans après les attaques du 11 septembre 2001, le One World Trade Center, bâti sur le site des anciennes tours jumelles, a accueilli ses premiers locataires lundi. 

Près de 200 employés de la maison d'édition Conté Nast ont déménagé leurs effets personnels dans le plus haut gratte-ciel d'Amérique. Ce sont les premiers locataires à s'installer dans la tour de 104 étages. Les 3400 employés de l'entreprise, qui possède The New Yorker, Vanity Fair et d'autres magazines, occuperont 25 étages d'ici février 2015, du 20e au 44e.

« C'est un grand jour pour New York et un grand jour pour Condé Nast. Il s'agit d'une expérience incroyable pour l'entreprise », a estimé à son arrivée le rédacteur en chef de Vanity Fair, Chris Mitchel.

« Nos responsables exécutifs emménagent aujourd'hui pour montrer l'exemple, pour montrer qu'ils veulent être ici et commencer à travailler dans les nouveaux locaux », a indiqué John Duffy, responsable chez Condé Nast, à l'Agence France Presse.

« Je peux comprendre la peur, mais je ne crois pas que vous regardez ce bâtiment avec peur. Vous le regardez à l'inspiration », estime Vijay Ramcharitar, un analyste financier chez Condé Nast.

Certains estiment que cet édifice pourra enfin permettre de boucler la boucle.

Le One World Trade Center est situé à l'endroit même où plus de 2700 personnes ont péri lorsque deux avions ont été détournés et ont frappé les tours jumelles en 2001. Il fait face au mémorial du 11 septembre.

Le nouveau bâtiment de 3,9 milliards de dollars américains est loué à plus de 58 %, selon la Durst Organization, qui gère l'édifice pour l'Autorité portuaire de New York et du New Jersey, une agence gouvernementale.

Au printemps 2015, le public pourra monter jusqu'à l'observatoire installé au 102e étage. 


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Les djihadistes de l'EI tuent 50 membres d'une tribu en Irak

Written By Unknown on Minggu, 02 November 2014 | 16.06

Des combattants du groupe armé État islamique (EI) a massacré au moins 50 hommes et femmes d'une tribu dans la province d'Anbar en Irak, ont indiqué samedi les autorités locales.

La fusillade a eu lieu la veille dans le village de Ras al-Maa, au nord de la capitale provinciale, Ramadi, a précisé le conseiller Faleh al-Issawi.

Selon M. al-Issawi, ces meurtres sont fréquents depuis la prise de contrôle par le groupe État islamique, et ils continueront de se produire si le groupe terroriste n'est pas arrêté.

Les autorités irakiennes et la coalition internationale menée par Américains mènent une guerre contre les djihadistes de l'EI. Selon la mission onusienne à Bagdad,  au moins 1273 Irakiens ont été tués dans les combats au cours du mois d'octobre seulement.

Front syrien

Les combats se poursuivent en Syrie, où au moins 100 djihadistes du groupe armé État islamique ont été tués dans les trois derniers jours dans la ville frontalière de Kobané, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Cette ONG basée à Londres, qui affirme se baser sur des sources sur le terrain, avance le bilan de 958 morts dans la région de Kobané depuis le 16 septembre, début de l'offensive de l'ÉI.  L'OSDH précise que 576 djihadistes sont morts dans des combats, 361 membres des Unités de protection du peuple (YPG), la principale milice kurde syrienne, ont également été tués. L'OSDH fait aussi état de la mort de 21 civils.

Ce bilan n'inclut pas les 15 Kurdes des YPG tués vendredi dans les affrontements, et 11 djihadistes tués dans des frappes de la coalition à Kobané et Raqa.


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Panne d'électricité à l'échelle nationale au Bangladesh

Le Bangladesh a été quasiment paralysé samedi par une panne d'électricité de grande ampleur, dont la cause serait la rupture d'une importante liaison avec l'Inde.

Le ministre de l'Électricité, de l'Énergie et des Ressouces minières, Nasrul Hamid Bipu, a déclaré que le gouvernement s'efforçait de rétablir le courant. « Nous espérons rétablir un approvisionnement normal ce soir », a-t-il dit à la presse.

Mais la compagnie publique Bangladesh Power Development Board a indiqué en fin d'après-midi que toutes les tentatives visant à rétablir le courant avaient jusque là échoué.

La production a chuté à 400 mégawatts pour une demande supérieure à 5000 MW.

L'aéroport international Hazrat Sahjalal, les hôpitaux et les autres bâtiments prioritaires sont passés sur générateurs.


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Burkina Faso : l'opposition refuse la prise de pouvoir par l'armée

Julie Marceau fait le point sur la situation au Burkina Faso

L'opposition burkinabé a refusé samedi que l'armée prenne le pouvoir après la démission du président Blaise Compaoré et appelle à manifester dimanche.

L'état-major avait mis fin, un peu plus tôt, à 24 heures de confusion en désignant le lieutenant-colonel Isaac Zida, membre de la garde présidentielle, pour mener à bien la transition.

Dans un communiqué diffusé samedi, l'armée annonce que « le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida a été retenu à l'unanimité pour conduire la période de transition ouverte après le départ du président Blaise Compaoré ».

La forme et le calendrier de cette transition seront précisés lors de consultations avec l'ensemble des acteurs de la société civile.

Diffusée à l'issue d'une réunion des principaux chefs militaires du pays, cette déclaration clarifie la situation au sommet de l'État et tranche en faveur de Zida la lutte de pouvoir qui l'opposait au général Honoré Traoré, le chef d'état-major.

Ce dernier avait pourtant proclamé vendredi après-midi, dans la demi-heure suivant l'annonce de la démission de Compaoré, qu'il assumait la responsabilité de chef de l'État.

Mais sa déclaration avait suscité la colère des dizaines de milliers de manifestants rassemblés sur la place de la Nation, à Ouagadougou, épicentre du mouvement de contestation qui a entraîné le départ de Compaoré.

Après la mise au point de l'armée, l'Union pour le progrès et le changement (UPC), principal parti d'opposition, a réclamé l'ouverture immédiate de consultations pour déterminer le calendrier de prochaines élections.

« L'opposition politique et les organisations de la société civile ont réaffirmé que la victoire issue de l'insurrection populaire appartient au peuple. Et, par conséquent, la gestion de la transition lui revient légitimement et ne saurait être, en aucun cas, confisquée par l'armée », dit-elle dans un communiqué diffusé à l'issue de ces consultations.

« Pour réaffirmer leur position commune, les organisations de la société civile et l'opposition politique ont décidé d'un meeting ce dimanche 2 novembre 2014, place de la Nation à 8 h », ajoute-t-elle.

Le président déchu, qui a quitté Ouagadougou après sa démission, a trouvé refuge en Côte d'Ivoire.

En 27 ans de pouvoir, Blaise Compaoré, qui voulait modifier la constitution pour briguer un nouveau mandat fin 2015, s'est taillé le statut de médiateur régional. Le Burkina Faso est l'une des bases de l'opération Barkhane mise en place par la France pour contrer les groupes islamistes au Mali et dans le reste de la bande sahélienne.

Vendredi, Paris a salué le départ de Compaoré « qui permet de trouver une issue à la crise » et a appelé à la « tenue rapide d'élections démocratiques ».

« Pas un coup d'État, mais un soulèvement populaire »

L'Union africaine a elle aussi fermement réclamé samedi une « transition civile et consensuelle ». Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'UA, « souligne le devoir et l'obligation des forces armées et de sécurité de se mettre à la disposition des autorités civiles qui seront chargées de conduire la transition et d'agir dans un esprit républicain », peut-on lire dans un communiqué.

Le département d'État américain a quant à lui exhorté l'armée burkinabé à passer immédiatement le pouvoir aux autorités civiles. Washington pourrait interrompre sa coopération militaire en cas de coup d'État avéré.

Dans la nuit de vendredi à samedi, tandis que des échanges de tirs nourris étaient signalés près du palais présidentiel, le lieutenant-colonel Zida annonçait à la radio qu'il avait pris le pouvoir.

« J'assume désormais, à partir d'aujourd'hui, les responsabilités de chef de cette transition et de chef de l'État pour assurer la continuité de l'État », a-t-il dit dans une allocution prononcée, en uniforme, dans un studio de la chaîne de télévision BF1.

« Je salue la mémoire des martyrs de cette insurrection et m'incline devant les sacrifices consentis par notre peuple », a-t-il ajouté. Les violentes manifestations de jeudi, quand le bâtiment de l'Assemblée nationale a été incendié, ont fait au moins trois morts.

C'est la septième fois qu'un officier de l'armée prend le pouvoir depuis l'indépendance en 1960 de l'ex-Haute Volta. Isaac Zida a toutefois assuré qu'il ne s'agissait « pas d'un coup d'État, mais d'un soulèvement populaire ».

L'armée, a-t-il expliqué, est intervenue « pour éviter que s'installe l'anarchie » et « amorcer un processus de transition démocratique ». Il a promis que l'ensemble des partis politiques et des organisations de la société civile y seraient associés et a également demandé la « compréhension » et le soutien de la communauté internationale et en particulier de l'Union africaine et de la Cédéao, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest.

Un couvre-feu est entré en vigueur, de 19 h GMT à 06 h GMT. L'aéroport de la capitale et les frontières terrestres ont été fermés.

Samedi, le calme est revenu dans les rues de Ouagadougou où des soldats patrouillaient. 


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Ukraine : l'Est rebelle vote à son tour

Les régions séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine passent au vote aujourd'hui, une semaine après le reste du pays, qui a plébiscité le camp du présidentPorochenko dimanche dernier.

Les habitants des républiques autoproclamées de Donetsk et Louhansk sont appelés à élire leurs présidents et leurs parlements dans un scrutin soutenu par Moscou, mais dénoncé par les États-Unis, l'Union européenne et l'ONU.

Kiev a également dénoncé une violation du protocole de Minsk, qui a instauré un cessez-le-feu entre les parties et permis, malgré des combats sporadiques, de ramener le calme dans cette région où le conflit a fait quelque 3700 morts.

Selon le gouvernement ukrainien, le protocole signé le 5 septembre par des responsables rebelles, des représentants de Kiev, la Russie et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), prévoit que toute élection soit organisée conformément à la législation ukrainienne.

La tenue d'élections dans l'est du pays pèse par ailleurs un peu plus sur les relations déjà tendues entre l'Occident et la Russie. Plusieurs pays, dont le Canada, ont adopté des sanctions économiques contre Moscou au cours des derniers mois.

De leur côté, les rebelles considèrent que ces élections apporteront une légitimité aux dirigeants séparatistes et leur permettront de s'éloigner encore plus de Kiev.

Les bureaux de scrutin se sont ouverts dimanche alors que des combats se déroulaient encore à Donetsk, quelques heures plus tôt. L'Ukraine a annoncé le mort de six de ses soldats depuis samedi matin.


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Le cannabis médical, un enjeu électoral en Floride

Written By Unknown on Sabtu, 01 November 2014 | 16.06

Durant ce scrutin de mi-mandat aux États-Unis, en plus de pourvoir des centaines de postes de députés, de sénateurs et de gouverneurs, les électeurs sont invités à répondre à des dizaines de questions référendaires partout au pays.

En Floride, c'est le référendum sur la légalisation de la marijuana à des fins thérapeutiques qui suscite le plus de débat.

Le camp du oui cite des statistiques du ministère de la Santé pour affirmer que l'autorisation de l'usage du cannabis aux patients atteints d'alzheimer, de cancer, de douleurs chroniques, ou encore du VIH/Sida, soulagerait plus de 400 000 Floridiens.

Ben Pollara est le porte-parole de la campagne United for care qui a obtenu la tenue de ce référendum, en récoltant des centaines de milliers de signatures en Floride.

« De nombreux Floridiens malades se procurent illégalement de la marijuana pour ne pas souffrir, ou au contraire, souffrent en silence parce qu'ils ne veulent pas enfreindre la loi. Ou encore, ils choisissent de quitter la Floride pour l'un des 23 États américains et le District de Columbia, où le cannabis est permis à des fins thérapeutiques. » — Ben Pollara, porte-parole de la campagne United For Care

Les partisans du cannabis médical disent que cela donnera une option aux médecins et aux patients. Mais parmi les opposants, il y a l'Association médicale de la Floride, qui craint des conséquences imprévues et des risques pour la santé publique.

Le gouverneur républicain sortant, Rick Scott, photographié ici lors d'une étape de sa campagne de réélection le 22 octobre à Miami, s'oppose à la légalisation du cannabis médical au nom de la protection des familles et en évoquant les dommages causés par la dépendance à l'alcool et aux drogues.

Pour l'instant, seule l'utilisation d'extraits de cannabis à faible teneur en THC, donc sans effet euphorisant, est autorisée en Floride, pour soulager par exemple les enfants épileptiques.

En attendant, certains se préparent au cas où le oui l'emporte, dans ce petit local d'un secteur industriel de la ville de Boca Raton, à une heure de route de Miami.

Sheridan Rafer enseigne la culture de la marijuana à l'institut qu'il a créé cette année. L'une des diverses institutions du genre à voir le jour en Floride.

Pour l'instant, on y trouve des tentes dans lesquelles poussent des fines herbes et des plants de tomates.

Le fondateur dit qu'il veut faire profiter de son expérience de la culture de la marijuana, acquise dans d'autres États, pour venir en aide aux malades. Un des étudiants avoue toutefois être aussi attiré par la perspective de profits, car le marché du cannabis est très lucratif.

Mais des serres et des boutiques de cannabis, c'est exactement ce qu'on ne veut pas voir arriver à Liberty City, un quartier défavorisé de Miami.

T. Willard Fair, le président du groupe de défense des droits civiques du Grand Miami, affirme que des secteurs du quartier sont déjà régulièrement secoués par des fusillades qui impliquent souvent, selon lui, des gens mêlés à la marijuana. Il estime que l'argument thérapeutique ne tient pas.

« C'est un écran de fumée qui met en jeu l'empathie envers ceux qui ont une maladie légitime et qui sont soulagés. Je n'argumenterai pas les cas de ces personnes. Si c'était seulement pour eux, j'appuierais la loi sans problème. Mais la présente loi est tellement large et pleine de lacunes qu'elle permettrait aux gens qui feignent une maladie de s'en procurer également, et cela m'effraie beaucoup. » — T. William Fair, président du groupe de défense des droits civiques du Grand Miami

Il espère que ce référendum sur le cannabis médical va inciter les électeurs conservateurs à se rendre massivement aux urnes. La campagne du non, qui a reçu un don de 4 millions de dollars d'un riche républicain, soupçonne d'ailleurs le camp du oui - qui a aussi reçu la même somme d'un avocat démocrate - d'utiliser cet enjeu pour mobiliser les jeunes, peu enclins à voter.

Et donc, de donner un coup de pouce au candidat démocrate au poste de gouverneur, Charlie Crist, favorable à la légalisation. Ici, le 23 octobre durant un événement de campagne dans le comté de Broward.

Charlie Crist est actuellement au coude-à-coude dans les sondages avec son adversaire républicain. Pour l'emporter, le oui au cannabis médical en Floride devra au moins obtenir 60 % du vote.


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Des combattants kurdes irakiens arrivent à Kobané

Environ 150 peshmergas irakiens sont arrivés à Kobané, dans le nord de la Syrie, pour prêter main-forte aux combattants kurdes qui tentent de repousser les assauts du groupe armé État islamique (EI).

Ces combattants kurdes d'Irak, équipés d'armements lourds, patientaient depuis quelques jours en Turquie. Après quelques tergiversations, Ankara a finalement autorisé leur transit sur son territoire.

Leur arrivée à Kobané a été précédée par de nouvelles frappes aériennes de la coalition militaire menée par les États-Unis contre des positions de l'EI autour de la ville.

Depuis Paris, le président turc Recep Tayyip Erdogan a reproché vendredi aux États-Unis et à leurs alliés d'accorder une trop grande importance à Kobané, alors que les combats ravagent la Syrie depuis 2011, sans entraîner de réactions occidentales.

« Pourquoi les forces de la coalition bombardent continuellement cette ville de Kobané? [...] Pourquoi pas d'autres villes, pourquoi pas Idleb (nord de la Syrie)? On ne parle que de Kobané, qui est à la frontière turque et où il n'y a presque plus personne à part 2000 combattants.  » — Le président turc Recep Tayyip Erdogan

Kobané, appelée aussi Aïn al-Arab en arabe, est sous les feux médiatiques depuis l'offensive lancée par l'EI le 16 septembre dernier. La ville symbolise la farouche résistance des Kurdes contre les menées de ce groupe terroriste qui ne cache plus ses ambitions expansionnistes.

Les nombreuses frappes de la coalition n'ont pas suffi à chasser les terroristes de l'EI de la ville, dont les 30 000 habitants ont fui, principalement en Turquie.

Les rangs de l'EI grossissent

D'après un rapport de l'ONU cité vendredi par The Guardian, quelque 15 000 djihadistes étrangers provenant de 80 pays ont rejoint ces dernières années les rangs de groupes comme l'EI en Syrie et en Irak, un chiffre « sans précédent ».

Le Washington Post rapporte quant à lui que les combattants étrangers affluent en Syrie au rythme de 1000 par mois, en dépit des raids aériens.


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L'oncle de Vincent Lacroix doit retourner 500 000 $ au syndic de Norbourg

Les victimes de Vincent Lacroix peuvent espérer récupérer un peu plus de leur argent : la Cour d'appel vient d'ordonner à l'oncle de l'ancienne tête dirigeante de Norbourg de retourner 500 000 $ au syndic de faillite.

Cet argent ira dans un fonds commun géré par le syndic et servira éventuellement à rembourser ses créanciers, dont les investisseurs floués.

Le syndic de la faillite de Vincent Lacroix, Ernst & Young, tentait depuis un bon moment de récupérer cet argent. Il avait perdu en 2012 devant la Cour supérieure, mais dans un jugement rendu vendredi, la Cour d'appel lui a donné raison.

Par contre, il est impossible de savoir pour le moment si l'oncle de Vincent Lacroix, Robert Simoneau, est solvable et s'il pourra remettre ce demi-million de dollars au syndic.

Ce jugement découle d'une transaction survenue entre Vincent Lacroix et son oncle par alliance en 2003.

L'oncle avait avancé à Lacroix plus de 400 000 $ pour l'aider à démarrer ses sociétés de gestion d'actifs. Il devenait ainsi propriétaire de 300 000 actions de Norbourg.

Les deux tiers de ces actions avaient été rachetés par Lacroix en 2002. Ainsi, en 2003, Robert Simoneau ne possédait plus que 100 000 actions.

Cette année-là, Vincent Lacroix a racheté ce dernier bloc d'actions pour 600 000 $, soit six fois leur prix d'acquisition de 1 $ l'action.

Une ordonnance de faillite est prononcée en 2006 contre Vincent Lacroix.

Ensuite, Ernst & Young demande à récupérer ces 600 000 $ et soutient que la transaction ne peut lui être opposable en vertu de la loi, car la valeur du bien acquis par Lacroix (les actions) est largement inférieure au prix qu'il a payé. Le syndic tente de se servir d'un article de la loi qui interdit à une personne de se départir de ses biens pour les mettre à l'abri d'une faillite ou d'une poursuite judiciaire.

La Cour supérieure refuse. Elle considère que les 600 000 $ ne sont pas un don, ni une transaction pour une somme nominale. Car l'oncle, qui ignorait la fraude commise par son neveu ainsi que le fait qu'il était quasiment insolvable à ce moment, avait bel et bien donné de l'argent pour ses entreprises et avait le droit de faire un profit sur son investissement initial, dit la Cour supérieure.

Elle a toutefois ignoré une expertise qui établissait la valeur des actions de Norbourg entre 7000 $ et 56 000 $ en 2003. Et elle aurait dû en tenir compte, tranche la Cour d'appel. Selon elle, « les circonstances entourant l'achat des actions et le déséquilibre entre la valeur du bien acquis [les actions] et le prix payé [600 000 $] permettent de conclure à l'intention libérale du failli à l'égard de l'intimé [l'oncle] et de sa volonté de l'avantager par cette transaction, sans contrepartie réelle », est-il écrit dans la décision.

« Rien n'explique pourquoi le failli était disposé à acheter les actions à plus de six fois le prix payé un an auparavant lors de l'achat des 200 000 autres actions, payées à leur prix d'achat », poursuit le banc de trois juges. Car en 2003, Vincent Lacroix est insolvable et il le sait, tranche la Cour d'appel.

Bref, la transaction doit être qualifiée d'« acte gratuit », décide la Cour, et elle n'est donc pas opposable à Ernst & Young, qui peut récupérer l'argent. Le syndic de failli ayant renoncé à réclamer 100 000 $ de la somme, l'oncle doit ainsi retourner 500 000 $.

M. Simoneau peut aussi décider de porter la cause en appel devant la Cour suprême du Canada.

Vincent Lacroix a été reconnu coupable d'une fraude d'environ 130 millions de dollars et a été condamné à l'emprisonnement pour avoir floué 9200 investisseurs qui lui avaient confié de l'argent.


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Burkina Faso : deux militaires s’autoproclament nouveau président

Un officier de la garde présidentielle du Burkina Faso a annoncé samedi avoir pris le pouvoir et promis une « transition démocratique apaisée » en laissant entendre qu'il avait organisé un putsch contre le chef d'état-major de l'armée au lendemain de la démission du président Blaise Compaoré.

Ce dernier, en poste depuis 27 ans, a annoncé sa démission vendredi après deux journées de manifestations de masse dans les rues de la capitale, Ouagadougou, contre le projet de modification de la constitution qui devait lui permettre de se maintenir à la tête du pays.

Au moins trois personnes ont été tuées après l'entrée de manifestants dans le bâtiment du parlement.

Le chef d'état-major de l'armée, le général Honoré Traoré, un proche de Blaise Compaoré, a annoncé vendredi assumer l'intérim de la présidence, mais son arrivée au pouvoir a été contestée par les manifestants et par un certain nombre d'officiers de l'armée.

Des échanges de tirs nourris ont été entendus près du palais présidentiel aux premières heures de la journée de samedi et peu après, le lieutenant-colonel Zida a annoncé à la radio qu'il avait pris le pouvoir.

« J'assume désormais, à partir d'aujourd'hui, les responsabilités de chef de cette transition et de chef de l'État pour assurer la continuité de l'État », a-t-il dit dans une allocution prononcée, en uniforme, dans un studio de la chaîne de télévision BF1.

« Je salue la mémoire des martyrs de cette insurrection et m'incline devant les sacrifices consentis par notre peuple », a-t-il ajouté.

Isaac Zida a expliqué que l'armée était intervenue « pour éviter que s'installe l'anarchie » et « amorcer un processus de transition démocratique ». Il a assuré que l'ensemble des partis politiques et des organisations de la société civile y seraient associés.

Il a également demandé la « compréhension » et le soutien de la communauté internationale et en particulier de l'Union africaine et de la Cédéao, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest.

Zida parle de soulèvement populaire

« Il ne s'agit pas un coup d'État, mais d'un soulèvement populaire », a-t-il dit à Reuters après son allocution. « Le peuple a des espoirs et des attentes et nous pensons les avoir compris ».

C'est la septième fois qu'un officier de l'armée prend le pouvoir depuis l'indépendance en 1960 de cette ex-colonie française.

Des troupes fidèles à Isaac Zida ont été déployées à des endroits stratégiques de Ouagadougou pour veiller au respect du couvre-feu, en vigueur de 19 h à 6 h heure GMT (de 15 h à 2 h, HE). L'aéroport de la capitale et les frontières terrestres ont été fermés sur ordre du nouveau chef de l'État, a précisé l'armée.

On ignorait dans l'immédiat où se trouvait Honoré Traoré, mais Isaac Zida a déclaré être en contact avec plusieurs autres officiers supérieurs de l'armée et ajouté que l'annonce par le général Traoré de son accession à la présidence à titre provisoire était nulle et non avenue.

Le chef d'état-major de l'armée n'a pas été vu en public depuis la conférence de presse qu'il a tenue peu après la démission de Blaise Compaoré.

Isaac Zida a refusé de dire où se trouvait ce dernier, déclarant simplement qu'il était « en lieu sûr ».

Un convoi lourdement armé dans lequel pourrait s'être trouvé le président déchu a été vu vendredi se dirigeant vers la ville de Pô, dans le sud du pays, proche de la frontière ghanéenne et où se trouve une importante base de l'armée, ont rapporté des sources diplomatiques et des médias locaux.

L'annonce du départ de Blaise Compaoré a déclenché des scènes de liesse parmi la foule immense rassemblée dans les rues de Ouagadougou, vendredi, où les manifestants étaient encore plus nombreux que les jours précédents, certainement des centaines de milliers, selon un journaliste de Reuters.

La moitié des 17 millions d'habitants du Burkina Faso a moins de 25 ans et n'a donc connu aucun autre président que Blaise Compaoré, lui-même ancien officier de l'armée, parvenu au pouvoir à la faveur d'un coup d'État en 1987.

Le président Blaise Compaoré a pris le pouvoir au Burkina Faso le 15 octobre 1987, à la faveur d'un coup d'État. Une Constitution est mise en place en 1991 et M. Compaoré assure deux mandats de sept ans, des septennats. Une nouvelle Constitution est adoptée en 2000, limitant le nombre de mandats présidentiels à deux, en plus de ramener leur durée de sept à cinq ans.


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