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Séquestration à Cleveland: un seul suspect accusé, deux victimes rentrent chez elles

Written By Unknown on Kamis, 09 Mei 2013 | 16.05

Ariel Castro a été accusé d'enlèvements et de viols après que trois femmes qui manquaient à l'appel depuis environ une décennie eurent été retrouvées à son domicile de Cleveland, en Ohio, lundi.

L'homme de 52 ans fait face à quatre chefs d'accusation d'enlèvement, qui concernent les trois femmes et la fille dont l'une d'entre elles a accouché pendant sa captivité, et à trois chefs d'accusation de viol contre les trois femmes.

Les autorités policières ont aussi arrêté les deux frères de l'ancien conducteur d'autobus, Pedro et Onil Castro, en lien avec cette affaire. Les procureurs n'ont soumis aucune accusation contre les deux frères d'Ariel Castro, soulignant l'absence de preuves pouvant indiquer qu'ils aient été impliqués de quelconque façon dans le crime.

Aucune des femmes n'a dit quelque chose qui laisserait croire que les frères d'Ariel Castro étaient impliqués, a affirmé le chef de police adjoint, Ed Tomba. Il tenait tout le monde à l'écart, a-t-il soutenu.

En conférence de presse, mercredi, peu de détails ont été fournis sur les conditions dans lesquelles Amanda Berry, Michelle Knight et Gina DeJesus ont été gardées en captivité pendant toutes ces années. Les policiers ont toutefois indiqué en début de journée que les femmes étaient vraisemblablement attachées à l'aide de cordes et de chaînes.

Un conseiller municipal mis au courant du dossier, Brian Cummins, a pour sa part affirmé qu'elles avaient été victimes de sévices sexuels et de violence psychologique pendant des années.

« Nous savons que les victimes ont confirmé avoir fait des fausses couches, mais de qui, combien et dans quelles conditions, nous l'ignorons », a ajouté M. Cummins.

M. Tomba a quant à lui affirmé que les femmes se souvenaient d'être sorties de la maison seulement deux fois pendant toutes les années où elles ont été séquestrées dans la maison.

Avant lundi, elles n'avaient jamais eu l'opportunité de tenter une évasion, a-t-il ajouté. Les trois femmes n'étaient pas dans la même chambre, mais elles savaient qu'elles n'étaient pas seules.

M. Tomba a précisé qu'Ariel Castro se soumettrait à un test de paternité afin d'établir s'il est le père de la fillette de six ans à qui Amanda Berry a donné naissance.

Le beau-frère des trois suspects a affirmé mercredi que la famille était en état de choc après avoir été mise au courant de l'histoire sordide d'Amanda Berry, 27 ans, Michelle Knight, 32 ans, et Gina DeJesus, âgée d'environ 23 ans, qui auraient été gardées captives dans la maison depuis qu'elles étaient adolescentes ou au début de la vingtaine.

Quelques heures avant le dépôt des accusations contre Ariel Castro, Amanda Berry s'était rendue au domicile de sa soeur sous les applaudissements de centaines de voisins et devant une nuée de journalistes.

La soeur de la jeune femme, Beth Serrano, a brièvement pris la parole pour remercier la communauté de son soutien, mais aussi pour demander que l'on respecte l'intimité de sa famille pendant cette période difficile.

Les policiers n'ont pas précisé comment les femmes ont été enlevées. Sur le plateau de l'émission Today, mercredi, le chef de police Michael McGrath a signalé que les femmes étaient attachées à l'intérieur de la résidence et qu'elles étaient laissées libres dans la cour arrière de temps en temps.

M. McGrath s'est également porté à la défense du corps policier de Cleveland, qui a selon lui « absolument » tout fait pour retrouver les jeunes femmes.

Depuis le dénouement de cette histoire abracadabrante, les autorités policières sont sous le feu des critiques.

Les voisins de la maison délabrée de Cleveland où trois jeunes femmes ont été retrouvées lundi, près de dix ans après leur disparition, affirment que les policiers ont été appelés sur les lieux à au moins deux reprises au fil des ans.

Un voisin a soutenu qu'une femme avait été aperçue derrière la maison il y a quelques années, rampant nue. Un autre a entendu des coups contre les portes de la demeure et a remarqué que des sacs de plastique couvraient les fenêtres.

Lorsqu'ils ont été alertés, les policiers se sont rendus sur les lieux sans jamais pénétrer dans la résidence, selon des voisins. Ils ont également visité la demeure brièvement en 2004.

Les trois captives ont été secourues après que l'une d'elles eut défoncé à coups de pied un moustiquaire, ce qui lui a permis de s'enfuir. Elle a ensuite appelé le 9-1-1 avec le téléphone d'une voisine.

Associated Press

La Presse Canadienne


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L'ONU dénonce la ségrégation et la pauvreté à Jérusalem-Est

Les politiques de « ségrégation » exercées par les Israéliens à l'encontre des Palestiniens de Jérusalem-Est ont engendré une augmentation de la pauvreté dans ce secteur de la ville au cours des dernières années, selon ce que rapporte une étude de l'ONU publiée jeudi.

« L'économie de Jérusalem-Est n'est intégrée ni dans l'économie palestinienne, ni dans l'économie israélienne », explique ainsi la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED).

« La pauvreté ne cesse d'augmenter parmi la population palestinienne de Jérusalem depuis 10 ans, du fait que l'isolement de la ville par rapport au reste du territoire palestinien a continué de s'accroître depuis la deuxième Intifada et la construction du mur de séparation israélien », déplore-t-elle.

Selon les données recueillies par la CNUCED, 82 % des enfants palestiniens de Jérusalem-Est vivaient dans la pauvreté en 2010, comparativement à 45 % des enfants israéliens résidant à Jérusalem.

L'ONU estime que le mur de séparation israélien a fait perdre plus d'un milliard de dollars à l'économie de Jérusalem-Est depuis le début de sa construction en 2003. Et les effets néfastes sur le commerce et l'emploi continuent d'augmenter : les pertes sont estimées à environ 200 millions de dollars par an.

Par ailleurs, l'isolement du secteur ne constitue pas la seule cause de la pauvreté des Palestiniens, selon les économistes de l'agence onusienne.

Ils affirment que le statut juridique des Palestiniens habitant à Jérusalem-Est, qui est différent de celui des Israéliens, implique « une foule d'obstacles, en particulier en ce qui concerne le logement, l'emploi, la fiscalité ».

« Plusieurs actions peuvent aider à atténuer les effets des politiques de ségrégation », mais « les véritables conditions préalables au développement durable » des Palestiniens de Jérusalem-Est est sans aucun doute la « fin de la colonisation et de l'occupation » de ce secteur, estime l'ONU.

Depuis la guerre des Six Jours, en juin 1967, Israël considère Jérusalem comme sa capitale « unifiée et indivisible », mais la communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion de la partie orientale de Jérusalem, à majorité arabe, dont les Palestiniens veulent faire la capitale de l'État auquel ils aspirent.


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Bangladesh : un incendie dans une usine de textile fait huit morts

Tandis que le bilan de l'effondrement d'un immeuble abritant des ateliers de confection il y a deux semaines dépasse désormais les 900 morts, au moins huit personnes ont perdu la vie jeudi dans l'incendie d'une autre usine de textile dans la capitale du Bangladesh, Dacca.

Les flammes ont pris naissance mercredi soir dans un édifice de 11 étages abritant une manufacture de vêtements et des logements, ont indiqué les autorités, qui ont retrouvé huit corps dans les décombres jeudi.

L'incendie est survenu peu après que les quelque 300 travailleurs de l'usine de Tung Hai Sweater soient partis pour regagner leur domicile, a affirmé un porte-parole des pompiers.

Les flammes ont brûlé une partie des premier et deuxième étages, où se trouve l'usine, et du troisième étage, qui abrite des appartements.

Le Bangladesh a annoncé mercredi la fermeture de 18 usines textiles à Dacca et Chittagong, la deuxième ville du pays, après s'être engagé auprès de l'Organisation internationale du travail (OIT) à prendre des mesures pour renforcer la sécurité dans les ateliers.

Il s'agit des premières fermetures à survenir depuis le drame du 24 avril, la pire catastrophe industrielle à se produire dans ce pays. Le Rana Plaza s'est effondré près de Dacca après que des ouvriers eurent signalé la veille des fissures sur le bâtiment.

Le plus récent « bilan s'élève désormais à 912 morts », a annoncé jeudi l'armée, après la découverte d'une centaine de nouveaux corps dans les décombres.


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Feu vert pour 296 logements dans une colonie de Cisjordanie

Israël a donné son aval à la construction de 296 nouveaux logements dans la colonie de Beit El, près de Ramallah en Cisjordanie, a annoncé jeudi un porte-parole de l'administration militaire israélienne.

« L'administration militaire a donné son feu vert pour 296 logements à Beit El, mais il ne s'agit que de la première étape d'un processus avant que la construction commence sur le terrain », a-t-il affirmé à l'Agence France-Presse.

Selon lui, cette construction s'inscrit dans le cadre d'un accord survenu en juin dernier avec des colons, qui s'étaient installés dans des logements du quartier d'Oulpana à Beit El sans avoir obtenu l'autorisation

Ces derniers avaient accepté de quitter les lieux en échange de la promesse que soient construits environ 300 logements pour eux.

Cette annonce survient à peine 24 heures après que des ONG et des médias israéliens eurent rapporté que le premier ministre Benyamin Nétanyahou avait suspendu les appels d'offres pour de nouveaux logements dans les colonies en Cisjordanie.

Cette décision serait une réponse de M. Nétanyahou à la demande du secrétaire d'État américain John Kerry de « restreindre » la construction - étant donné que le premier ministre israélien s'oppose au gel de la colonisation - en vue d'une reprise des négociations israélo-palestiniennes bloquées depuis septembre 2010.

« Cette initiative prouve que Nétanyahou trompe tout le monde. D'un côté, il laisse croire qu'il freine la colonisation et de l'autre il autorise le lancement d'un énorme projet de construction », a dénoncé Hagit Ofran, spécialiste de la Paix Maintenant, une ONG israélienne opposée à la colonisation.


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L'auteur présumé de la tuerie d'Aurora plaidera la «démence»

Written By Unknown on Rabu, 08 Mei 2013 | 16.05

L'auteur présumé du massacre de 12 personnes dans un cinéma d'Aurora au Colorado en juillet 2012, James Holmes, a l'intention de plaider non coupable pour « démence », selon des documents déposés mardi devant la justice par ses avocats.

Si elle est avérée, la démence du suspect pourrait lui permettre d'échapper à la peine de mort. Les avocats du jeune homme de 25 ans font valoir depuis le début des procédures que l'accusé était suivi par une psychiatre dans les mois précédant le massacre.

L'accusé avait fait irruption dans une salle de cinéma et ouvert le feu sur le public d'une séance de minuit de Batman : l'ascension du chevalier noir, faisant 12 morts et des dizaines de blessés.

La date du procès, d'abord fixée au 5 août, a depuis été reportée au 3 février 2014.

James Holmes est poursuivi pour 166 chefs d'accusation, parmi lesquels douze meurtres avec préméditation et des dizaines de tentatives de meurtre avec préméditation.


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Collision spectaculaire dans le port de Gênes, au moins 3 morts

En Italie, un porte-conteneurs a heurté la tour de contrôle du port de Gênes. Trois personnes sont mortes, une dizaine sont portées disparues et quatre blessées, selon le dernier bilan.

Sous le choc, la haute structure de métal où se trouvent les bureaux des pilotes du port ainsi que les gardes-côtes s'est inclinée de 45 degrés et une partie s'est affaissée dans l'eau. Le bilan provisoire établi par les forces de l'ordre précise que les trois morts sont deux hommes de la capitainerie du port et un pilote.

C'est au moment de sortir du port que le porte-conteneurs Jolly Nero de la Messinaline a effectué une mauvaise manoeuvre et heurté de plein fouet la tour d'où sont contrôlés les mouvements des bateaux.

« Il a foncé sur la tour, mais à ce stade, nous ne savons pas pourquoi », a expliqué un employé de la compagnie. Les personnes qui s'y trouvaient sont tombées à l'eau. Les plongeurs ont repêché neuf personnes, dont trois étaient mortes. « C'est le moment où le plus de personnes se trouvaient dans la tour », ont expliqué des gardes-côtes parce que c'est le moment du changement de quart pour le personnel.

L'armateur du bateau, Stefano Messina, était sous le choc : « Jamais une chose pareille n'était arrivée. Nous sommes désespérés », a-t-il déclaré au bord des larmes.

Le navire a été placé sous séquestre et le commandant interrogé.

Selon les premiers témoignages, il semblerait que deux moteurs se soient bloqués, rendant le porte-conteneurs incontrôlable.

L'incident n'est pas sans rappeler le naufrage du paquebot Costa Concordia en janvier 2012. L'accident, survenu à hauteur de l'île de Giglio en Toscane, a fait 32 morts.


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Des milices citoyennes prennent les armes au Mexique

Après des années à lutter contre les cartels de la drogue, le Mexique se concentre maintenant sur la réduction de la violence. Les efforts donnent des résultats à certains endroits, mais le nombre d'homicides continue d'augmenter dans l'État de Guerrero, au point où des citoyens ont pris les armes et ont formé des milices d'autodéfense.

Jean-Michel Leprince s'est rendu dans cet État, jusqu'ici peu recommandable, pour rencontrer ces groupes d'autodéfense, qui semblent parvenir à combattre la criminalité.


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Jean-Bertrand Aristide convoqué en cour en Haïti

D'importantes mesures de sécurité ont été mises en place mercredi dans les rues de la capitale haïtienne en vue de la comparution de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide devant le parquet de Port-au-Prince.

L'ex-dirigeant a été cité à comparaître devant un juge d'instruction, qui doit l'interroger dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du célèbre journaliste Jean Léopold Dominique, en 2000, une histoire toujours non résolue.

Aucune accusation n'a encore été déposée. 

Il s'agira de la première apparition publique de Jean-Bertrand Aristide depuis son retour au pays en mars 2011. Des milliers de curieux et de partisans de M. Baristide ont prévu se déplacer pour l'occasion.

Le directeur de la Police nationale d'Haïti (PNH), Godson Aurelus, a déclaré que les manifestations seront interdites, car les policiers seront occupés à assurer la sécurité de l'ex-président haïtien lors de son transport de sa maison au tribunal.


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Texas : l'explosion de l'usine a été causée par du nitrate d'ammonium

Written By Unknown on Selasa, 07 Mei 2013 | 16.05

L'explosion survenue dans une usine d'engrais au Texas le 17 avril, faisant 14 victimes et des centaines de blessés, a été causée par du nitrate d'ammonium, ont annoncé des responsables lundi.

Il s'agit d'une conclusion qui était attendue et les responsables avaient fait savoir qu'ils concentraient leur enquête sur le produit chimique explosif qui est utilisé dans de nombreux engrais, a déclaré Rachel Moreno, porte-parole du Texas State Fire Marshal's Office.

Un endroit où du nitrate d'ammonium était entreposé est devenu, depuis, un cratère d'une largeur de 27,5 mètres, a ajouté Mme Moreno.

Cependant, la source d'inflammation n'avait toujours pas été éclaircie lundi. Les conclusions sur la cause de l'explosion dans la banlieue de la petite ville de West devaient d'abord être dévoilées vendredi. Toutefois, l'enquête s'étirera sur une période d'une ou deux semaines et des dizaines d'enquêteurs ratisseront les décombres de l'usine et les ruines du voisinage, a confié Mme Moreno.

Par ailleurs, des responsables des services fédéraux d'urgence ont commencé à offrir des refuges pour les citoyens de West dont les résidences ont été détruites ou sévèrement abîmées. Environ 70 demeures ont été anéanties ou endommagées.

Associated Press

La Presse Canadienne


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Trois femmes disparues depuis 10 ans retrouvées dans l'Ohio

Trois jeunes femmes qui avaient disparu il y a une dizaine d'années aux États-Unis ont été retrouvées saines et sauves lundi dans une maison de l'Ohio, a annoncé la police de Cleveland.

Trois frères d'origine hispanique âgés de 50, 52 et 54 ans ont été arrêtés, a indiqué le chef de police Ed Tomba, grâce à des informations recueillies par les enquêteurs auprès des trois jeunes femmes. 

On ignore pour l'instant si des accusations ont été portées contre eux. L'un d'entre eux, chauffeur d'autobus scolaire, serait le propriétaire de la maison. 

L'une des trois femmes retrouvées, Amanda Berry, a déclaré que l'homme qui l'a détenue s'appelait Ariel Castro, mais la police a refusé de confirmer l'identité des suspects, expliquant que « pour l'heure, aucune information sur l'enquête concernant les femmes enlevées, les noms et les photos ne seraient publiés ».

Les détails sur les conditions de détention des trois jeunes femmes ne sont pas encore connus, mais l'une d'entre elles aurait donné naissance à un enfant durant sa captivité. Des médias locaux rapportent même que deux enfants, dont un bébé, auraient été retrouvés sur place, ce qui n'a pas été confirmé. 

Les trois femmes ont été transportées à l'hôpital, mais elles semblent en bonne santé, a affirmé la police.

Un voisin alerté par des cris

Georgina « Gina » DeJesus, Amanda Berry et Michelle Knight ont été séquestrées dans une maison d'une zone résidentielle située à trois kilomètres du centre-ville de Cleveland, près du lieu où au moins deux d'entre elles avaient été aperçues pour la dernière fois.

Les policiers ont été alertés par un voisin qui a entendu des cris, avant d'apercevoir Amanda Berry qui tentait de s'enfuir de la maison en profitant de l'absence de son ravisseur. 

« J'ai entendu un hurlement, puis j'ai vu cette femme devenir folle et tenter de sortir de la maison. Je suis allé jusqu'à l'entrée de la maison et là elle a dit "aidez-moi à sortir, je suis ici depuis longtemps" », a déclaré à la chaîne ABC Charles Ramsey, le voisin en question.

Ce dernier l'a fait sortir de la demeure en défonçant le bas de la porte à coups de pied. La jeune femme est sortie à quatre pattes « en transportant une petite fille », a précisé M. Ramsey. 

« Je suis Amanda Berry. J'ai été kidnappée et j'ai été portée disparue pendant 10 ans. Je suis libre maintenant. » — Amanda Berry, lors de son appel à la police

Autres cas sordides

Cette histoire peut faire écho à celle de Jaycee Dugard, enlevée en 1991 alors qu'elle n'avait que 11 ans et retrouvée saine et sauve près de Lake Taohe, en Californie. Pendant ses 18 ans de séquestration, elle aurait eu deux enfants avec son ravisseur. Ce dernier, Phillip Craig Garrido, a été condamné à 431 ans de prison.

La séquestration des trois jeunes femmes peut également faire penser à la longue captivité de l'Autrichienne Natascha Kampusch, qui a été enlevée sur le chemin de l'école en 1998 à Vienne, avant de réussir à s'échapper près de huit ans plus tard, en 2006. Son ravisseur, Wolfgang Priklopil, s'est suicidé le même jour.

Une décennie en captivité

Selon ce que rapportent les médias locaux, Amanda Berry a été enlevée le 21 avril 2003 après qu'elle eut appelé sa soeur pour l'avertir qu'on la ramenait à la maison en voiture, depuis son travail au Burger King. C'était la veille de son anniversaire de 17 ans.

Gina DeJesus n'avait pas été vue depuis qu'elle revenait de l'école, un an plus tard. Elle n'avait que 14 ans au moment de sa disparition.

Quant à Michelle Knightt, les autorités ont indiqué qu'elle avait 21 ans lorsqu'elle a disparu à proximité de la maison d'un cousin, il y a plus de 10 ans, en 2002. 

Une foule en liesse s'est réunie lundi soir dans une rue près de la maison où elles ont été retrouvées plus tôt dans la journée. Malgré les années qui s'étaient écoulées, les proches des jeunes femmes ont souligné qu'ils n'avaient jamais perdu espoir de les retrouver vivantes.

« J'ai prié. Je ne l'ai jamais oubliée, jamais. C'est incroyable. Je suis si heureuse. Tout ce que je veux, c'est la voir sortir de cette maison pour aller la serrer dans mes bras », a raconté au Plain Dealer Kayla Rogers, une amie d'enfance de Mme DeJesus. 

Une cousine de Mme Berry, Tasheena Mitchell, a de son côté affirmé qu'elle avait hâte de la serrer dans ses bras. « Je vais la tenir, l'écraser contre moi et je ne la laisserai pas s'échapper de mes bras », a-t-elle lancé. 


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Les tensions s'apaisent dans la péninsule coréenne

La Corée du Nord a retiré deux missiles de leur site de lancement sur la côte est du pays, selon des responsables américains, mettant ainsi ses menaces en sourdine après qu'elle eut promis pendant des mois d'attaquer les États-Unis et la Corée du Sud.

Les missiles « Musudan » étaient prêts à être tirés à tout moment, mais ils ont « été retirés » de leur site de lancement, a déclaré lundi un responsable de la défense américaine ayant requis l'anonymat, précisant que ce geste indiquait qu'il n'y a plus de danger imminent de lancement de missile.

Malgré tout, l'armée nord-coréenne a menacé mardi de représailles immédiates si « un seul obus » venait à tomber dans ses eaux lors des manœuvres militaires conjointes de Washington et de Séoul, qui ont pris fin la semaine dernière. 

Les soldats ont reçu l'ordre de « réagir immédiatement au cas où un seul obus tombe » du côté nord-coréen de la frontière maritime entre les deux pays, selon un communiqué publié par l'agence officielle KCNA.

Et si Washington et Séoul réagissaient à leur tour, les îles sud-coréennes frontalières seraient alors « la proie d'une mer de flammes », a averti le commandement de l'armée, dans un ton tout de même commun en Corée du Nord.

Cette déclaration survient par ailleurs le jour où la nouvelle présidente sud-coréenne Park Geun-hye visite la Maison-Blanche pour la première fois mardi.

Malgré tout, la tension semble être redescendue sur la péninsule depuis quelques jours. Les relations s'étaient détériorées au cours des derniers mois entre la Coré du Sud, défendue par les États-Unis, et la Corée du Nord, dirigée d'une main de fer par le dictateur Kim Jong-un.

La tension n'avait cessé de monter depuis le tir réussi en décembre d'une fusée considérée par Séoul et ses alliés comme un missile balistique, suivi d'un troisième essai nucléaire en février, puis de nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU.

La Corée du Nord, qui est engagée dans une épreuve de force avec Séoul et Washington, a menacé à maintes reprises de recourir à des armes nucléaires contre la Corée du Sud ou les États-Unis en cas d'attaque contre son territoire.

Selon le porte-parole du Pentagone George Little, la « pause dans les provocations » de Pyongyang constitue un développement positif dans la péninsule.


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Conférence internationale en soutien à la Somalie

Une cinquantaine de pays et organisations se réunissent mardi à Londres dans le cadre d'une conférence visant à apporter « un soutien international » à la reconstruction de la Somalie, en guerre civile depuis la chute du président Siad Barre, en 1991.

La conférence vise à offrir « un soutien international coordonné aux projets du gouvernement somalien destinés à bâtir une stabilité politique en améliorant les forces de sécurité, la police, le système judiciaire et la gestion des finances publiques », a indiqué le gouvernement britannique.

Parmi les représentants invités sur place figure le président kényan Uhuru Kenyatta, inculpé par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité.

Le gouvernement britannique a justifié sa présence en parlant du « rôle essentiel » joué par le Kenya en Somalie : ce pays « y a engagé quelque 5000 soldats et il accueille plus de réfugiés somaliens que n'importe quelle autre nation », a expliqué un porte-parole de Downing Street.

En plus des pays voisins de la Somalie, des représentants des Nations unies, de l'Union africaine et du Fonds monétaire international (FMI) sont également attendus pour cette conférence, qui est coprésidée par le premier ministre britannique David Cameron et le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud.

Londres avait déjà accueilli une conférence sur la Somalie l'an dernier, à l'issue de laquelle les participants s'étaient engagés à faire en sorte de « rétablir la sécurité et la stabilité » dans ce pays de la Corne de l'Afrique.

La Somalie accumule les malheurs depuis quelques années : crise politique, conflit armé, pire sécheresse qu'ait connue la région depuis 60 ans. Et la région représente un risque élevé pour les travailleurs humanitaires en raison des enlèvements fréquents et des violences permanentes.

Le pays africain doit également affronter de sérieux problèmes d'insécurité et des combats incessants, notamment des attaques répétées des islamistes d'Al-Shabab, affiliés à Al-Qaïda.

La Somalie est aussi confrontée à une situation humanitaire dramatique : près de 260 000 personnes, dont la moitié des enfants de moins de cinq ans, ont succombé à la famine lors de la crise alimentaire d'octobre 2010 à avril 2012, selon une étude publiée par l'Organisation des Nations unies (ONU).

Human Rights Watch a appelé les participants de la conférence à faire pression sur les nouveaux dirigeants somaliens afin qu'ils prennent des « mesures concrètes » pour sanctionner les violations des droits de l'homme et rétablir la sécurité dans le pays.


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Raids en Syrie : Damas juge qu'Israël collabore avec les «terroristes»

Written By Unknown on Senin, 06 Mei 2013 | 16.05

Le gouvernement syrien a condamné dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations Unies les raids effectués sur son territoire au cours des derniers jours, des attaques attribuées à Israël. Damas considère que l'État hébreu collabore ainsi avec les « terroristes » qui tentent de renverser le régime du président Bachar Al-Assad.

Selon la Syrie, Israël a frappé dans la nuit de samedi à dimanche trois positions militaires au nord-ouest de Damas avec des missiles tirés par des avions venus d'Israël via le Liban.

« Cette agression a causé des morts et des blessés et des destructions graves », assure le ministère des Affaires étrangères dans la lettre au Conseil de sécurité de l'ONU.

Ce raid a visé un centre de recherches scientifiques à Jamraya, déjà visé fin janvier par une attaque israélienne, ainsi que deux objectifs militaires - un important dépôt de munitions et une unité de la défense antiaérienne -, selon un diplomate à Beyrouth s'exprimant à l'Agence France-Presse sous le couvert de l'anonymat.

Un responsable israélien a confirmé la frappe, affirmant qu'elle « visait des missiles iraniens destinés au Hezbollah » libanais [un ennemi juré d'Israël, NDLR].

« Chaque fois que des informations parviendront à Israël sur un transfert de missiles ou d'armements de Syrie au Liban, ils seront attaqués », a-t-il prévenu.

Le responsable israélien a aussi confirmé un raid lancé dans la nuit de jeudi à vendredi à proximité de l'aéroport de Damas, là encore contre des armes destinées selon lui au Hezbollah.

Selon le ministre israélien du Tourisme, Uzi Landau, il est vital pour la sécurité et la stabilité du Moyen-Orient qu'aucune arme ne tombe entre les mains de terroristes.

Un soutien aux « terroristes », selon Damas

Dans la lettre à l'ONU, Damas a accusé l'État hébreu d'appuyer les rebelles, notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.

« Il ne fait aucun doute qu'Israël est le bénéficiaire, l'acteur et parfois l'exécutant d'actes terroristes dont la Syrie est le témoin, et dont l'État et le peuple syriens sont les cibles », poursuit la lettre.

La télévision syrienne a annoncé en soirée que « les missiles étaient prêts pour frapper des cibles précises en cas de violation », sans plus de précisions.

En Israël, deux batteries antimissiles ont été déployées dans le nord du pays. L'armée israélienne a également ordonné la fermeture de l'espace aérien dans le nord du pays jusqu'au 9 mai.

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a convoqué une réunion d'urgence du cabinet de sécurité sur la Syrie avant de partir pour une visite officielle de cinq jours en Chine. Avant son départ, il a refusé de répondre aux questions de la presse sur les raids en Syrie.

De son côté, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est déclaré « très préoccupé » et a appelé au calme.

Samedi, le président américain Barack Obama a estimé « justifié » que les Israéliens cherchent à « se protéger contre le transfert d'armes sophistiquées à des organisations terroristes comme le Hezbollah ».

La Maison-Blanche refuse toutefois de confirmer que des raids israéliens ont eu lieu en Syrie.

À Ottawa, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Rick Roth a rappelé que le gouvernement canadien considère qu'Israël a le droit de se défendre contre les menaces terroristes.

L'Égypte, l'Algérie et la Ligue arabe ont condamné dimanche ces raids. La Ligue arabe a également demandé aux Nations unies d'intervenir.

Le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a estimé que le dernier raid illustrait le « danger croissant sur la paix » et renforçait la nécessité de lever l'embargo européen sur les armes pour les rebelles syriens.

De son côté, l'Iran, l'un des principaux alliés du régime de Bachar Al-Assad, a dénoncé les deux frappes sans toutefois s'avancer sur de possibles représailles.

Le porte-parole du ministre des Affaires étrangères a toutefois demandé aux pays de la région de rester unis contre Israël. Il a estimé que l'État hébreu tente de susciter l'instabilité dans la région.

Pour sa part, le commandant de l'armée de terre iranienne, le général Ahmad-Reza Pourdastan, s'est dit prêt à « entraîner » l'armée syrienne.


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Bangladesh : les policiers répriment une manifestation d'islamistes

Au moins 22 personnes ont été tuées et des centaines d'autres ont été blessées dimanche à Dacca, au Bangladesh, au cours de violents affrontements entre les forces de l'ordre et des centaines de milliers d'islamistes réclamant une nouvelle loi sur le blasphème, ont annoncé des sources policières et médicales.

Aux cris de « Allah Akbar » (Dieu est grand) et « les athées doivent être pendus », des militants du Hefajat-e-Islam ont défilé sur au moins six grandes artères de la capitale bangladaise, bloquant la circulation entre Dacca et d'autres villes.

Selon la police, au moins 200 000 personnes ont manifesté dans le centre de Dacca où des heurts violents ont éclaté entre des milliers de protestataires qui lançaient des pierres et les forces de sécurité.

L'inspecteur de police Mozammel Haq a indiqué que trois morts avaient été amenés à l'Institut médical de Dacca, un dans une clinique privée, et six à l'hôpital Al Baraka.

« Les six ont des blessures par balle à la tête », a déclaré à l'Agence France-Presse le responsable administratif de l'hôpital Al Baraka.

La police a affirmé avoir eu seulement recours à des balles en caoutchouc au cours des affrontements. Toutefois, selon des témoins et des médias locaux, des centaines de balles réelles ont été tirées pour disperser les islamistes déchaînés qui ont incendié un poste de police, des véhicules et des magasins.

Les partisans du groupe radical Hefajat-e-Islam, récemment créé, réclament la peine de mort pour tous ceux qui calomnient l'islam. Ils réclament aussi la fin de la mixité entre hommes et femmes.

Le mouvement tire ses forces des écoles religieuses, ou madrasas.

Le gouvernement, qui considère le Bangladesh comme une démocratie laïque, rejette les demandes du groupe islamiste.

Le premier ministre Sheikh Hasina a affirmé que les lois actuelles étaient adéquates.

Les musulmans représentent 90 % de la population du pays. Les 10 % restants sont pour la plupart des hindous.

Ces violences surviennent alors que le pays se relève difficilement de sa plus grande tragédie industrielle, qui a fait plus de 650 morts dans l'effondrement d'un immeuble abritant des ateliers de confection.


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Des enfants de journalistes célèbres sont tués au Mexique

Deux fils d'un couple de journalistes bien connus ont été tués par balle, ont annoncé dimanche les autorités d'un État frontalier du nord du Mexique.

Alfredo David Paramo, âgé de 21 ans, et Diego Alejandro Paramo, âgé de 23 ans, ont été suivis par des tireurs, interceptés à une intersection et tués alors qu'ils rentraient chez eux vers 4 h, samedi matin, dans la capitale de l'État, a déclaré le porte-parole du procureur de l'État de Chihuahua Carlos Gonzalez.

Les victimes sont les deux fils du journaliste financier David Paramo, de TV Azteca, et de Martha Gonzalez Nicholson, qui est éditrice du journal Peso de Chihuahua.

M. Gonzalez a précisé que les meurtres ne semblaient pas liés au travail journalistique de leurs parents. Il n'a pas donné d'informations sur un possible motif, cependant, affirmant seulement que le bureau du procureur suivait « d'autres voies d'enquête ».

Le président Enrique Pena Nieto a demandé aux procureurs fédéraux de travailler avec les autorités de l'État dans le cadre de cette enquête et d'amener les gens responsables devant la justice, a-t-il dit sur son compte Twitter.

Il a également offert ses condoléances aux parents, imitant en ce sens plusieurs hauts responsables gouvernementaux, y compris le secrétaire de l'Intérieur Miguel Osorio Chong.

Associated Press

La Presse Canadienne


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Grande manifestation anti-Poutine à Moscou

Des opposants au président Vladimir Poutine doivent manifester aujourd'hui à Moscou pour souligner l'anniversaire de la manifestation du 6 mai 2012, devenue un symbole de l'opposition et de la contestation en Russie.

À la veille de ce rassemblement de grande ampleur, plusieurs centaines d'opposants à Vladimir Poutine ont défilé dimanche dans la capitale, scandant des slogans hostiles au président et comparant ses actions aux purges staliniennes de 1937.

Les principaux dirigeants de l'opposition et le blogueur anticorruption Alexeï Navalny n'ont pas participé à la marche, mais ont prévu manifester lundi sur la place Bolotnaïa pour souligner cet anniversaire.

Le rassemblement du 6 mai 2012 avait réuni plus de 20 000 personnes, s'était soldé par « des désordres massifs » et avait dégénéré en affrontements. La marche avait été violemment réprimée par les policiers et plus de 400 manifestants avaient été interpellés. L'un d'entre eux a été condamné à quatre ans de prison en novembre dernier, tandis que plusieurs autres attendent toujours leur sentence.

Alexeï Navalny et le chef du Front de gauche, Sergueï Oudaltsov, avaient aussi été arrêtés et condamnés à des amendes. Au lendemain des troubles, soit le jour du retour au Kremlin de Vladimir Poutine, notre correspondant Jean-François Bélanger rapportait que Moscou avait des allures de « ville assiégée ».

Contrôle sur les manifestations

L'été dernier, la chambre haute du Parlement russe a approuvé une loi contre les manifestations qui multiplie par 150 l'amende prévue pour toute participation à un rassemblement non autorisé. Avec cette loi, l'amende maximum passe de 2000 à 300 000 roubles (de 61 $ à 9300 $ canadiens).

Il s'agit d'une amende plus sévère que pour beaucoup d'autres méfaits en Russie, notamment la violation d'entrepôts de matériel nucléaire.

Le Kremlin a commencé à réprimer plus sévèrement les manifestations depuis l'an dernier lors du retour à la présidence de Vladimir Poutine. Ce dernier a été président du pays de 2000 à 2008, puis est devenu le premier ministre de Dimitri Medvedev pendant quatre ans, la Constitution russe limitant à deux le nombre de mandats consécutifs à la présidence.

L'opposition a mobilisé les foules les plus nombreuses - parfois jusqu'à 100 000 personnes - depuis la fin de l'Union soviétique lors de manifestations contre la mainmise de Poutine sur le pays, la victoire de son parti aux élections législatives de décembre 2011, entachées d'irrégularités, ainsi que le scrutin présidentiel de mars 2012. La nouvelle loi apparaît donc comme un nouvel instrument de répression.


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La NRA loin de rendre les armes

Written By Unknown on Minggu, 05 Mei 2013 | 16.05

Les membres de la National Rifle Association (NRA) ne rendront jamais leurs armes, a déclaré le vice-président de l'organisation, Wayne LaPierre, lors de son discours, samedi, dans le cadre de la 142e convention annuelle de la NRA à Houston, au Texas.

Le congrès annuel du plus important lobby pro-arme se tient moins de trois semaines après que le sénat américain a rejeté l'amendement qui prévoyait soumettre un plus grand nombre d'acheteurs d'armes à feu à des vérifications d'antécédents et la NRA y fait beaucoup référence à son rassemblement.

Car si la NRA a peut-être obtenu ce qu'elle voulait à cette occasion, elle considère que la menace de voir le gouvernement contrôler les armes est toujours bien présente.

Les tentatives du Congrès américain pour resserrer le contrôle sur les armes à feu aux États-Unis « menacent de destruction la moindre parcelle de notre liberté », a d'ailleurs déclaré Wayne LaPierre.

« Nous sommes au cœur d'une bataille qui survient une fois par génération, pour lutter pour ce qui est important pour nous. Nous avons la chance de nous assurer, pour la génération future, de maintenir la liberté, ou de la perdre pour toujours. » — Wayne LaPierre

« Monsieur le Président, vous pouvez donner tous les discours que vous voulez. Vous pouvez traiter de tous les noms les membres de la NRA, mais votre loi pour contrôler les armes n'arrêtera pas un seul criminel et elle ne mettrait personne en sécurité », a lancé M. LaPierre à l'attention de Barack Obama.

Et celui qui doit prendre la tête de la NRA à l'issue du congrès, lundi, défend un point de vue tout aussi tranché que le vice-président. Au congrès de l'organisation dont il doit prendre la tête, James Porter a qualifié Barack Obama de « faux président » et il a appelé tous les citoyens américains à s'entraîner à utiliser les armes standards de l'armée afin d'être en mesure de se défendre contre la tyrannie.

M. Porter est un avocat spécialisé dans la défense des manufacturiers d'armes à feu. Son père a été président de la NRA de 1959 à 1961.

Selon les détracteurs de la NRA, le président sortant de l'organisation, David Keene, pourrait passer pour un modéré sur la question des armes à feu en comparaison avec son successeur.

« Avec Jim Porter à leur tête, ils sont devenus complètement fous. » — Josh Horwitz, directeur de la Coalition to Stop Gun Violence

Quelque 70 000 membres du puissant lobby pro-arme-à-feu sont réunis à Houston ce week-end. Mais l'organisation compte en fait quatre millions de membres et avec les 280 millions d'armes à feu présentement en circulation aux États-Unis, l'organisation défend une industrie très importante.

En marge du congrès, dans la foire attenante à la convention, plus de cinq cents commerçants vendent d'ailleurs des armes pour petits et grands.


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Un site militaire de Damas visé par «des tirs israéliens»

Au lendemain d'une première frappe israélienne visant des armes en Syrie, il semble que l'État hébreu ait à nouveau attaqué son voisin.

Une série d'explosions est survenue tôt dimanche matin dans la capitale, Damas, selon la télévision syrienne, qui ajoute qu'elles auraient été provoquées par des tirs de roquettes israéliens.

Le centre de recherches militaires de Jamraya, qui se trouve en fait en banlieue de Damas, aurait été touché. L'établissement a déjà la cible d'une attaque israélienne en janvier dernier.

« Cette nouvelle attaque israélienne est une tentative visant à remonter le moral des groupes terroristes qui reculent sous les coups de notre noble armée », a déclaré la télévision publique syrienne.

Les autorités israéliennes n'ont pas confirmé l'attaque. Les États-Unis, principaux alliés d'Israël, sont également restés silencieux sur l'attaque.

Samedi, des responsables israéliens avaient confirmé une frappe aérienne en Syrie vendredi. L'attaque visait un convoi transportant des armes destinées au groupe militant libanais Hezbollah, ont-ils affirmé. Il ne s'agissait pas, toutefois, d'armes chimiques.

Les rebelles exclus

Selon des récits de l'attaque recueillis par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, la force des explosions exclue qu'elles puissent avoir été préparées par les rebelles, qui luttent depuis deux ans contre le régime de président Bachar Al-Assad.

L'OSDH confirme que le centre de recherches de Jamraya était la cible de la frappe.

Des médias américains ont avancé que l'attaque visait encore une fois des missiles qui devaient être livrés en Iran et au Hezbollah.

Israël considère le Hezbollah, un allié de la Syrie et de l'Iran, comme une menace à sa sécurité. L'État hébreu a souvent averti qu'il ne laisserait pas la Syrie transférer des armes sophistiquées au Hezbollah.


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Irak: le parti du premier ministre en tête aux élections

La coalition dirigée par le premier ministre de l'Irak a remporté le plus grand nombre de sièges dans sept des 12 provinces ayant participé aux récentes élections provinciales et a terminé à égalité dans une huitième province, mais n'a pas réussi à obtenir de majorité.

Les résultats officiels annoncés samedi par le conseil électoral irakien ne diffèrent pas beaucoup des scores préliminaires publiés la semaine dernière.

La Coalition pour un État de droit du premier ministre Nouri Al-Maliki est notamment arrivée en tête à Bagdad, la capitale, et à Basra, une région riche en pétrole située dans le sud du pays.

Ce scrutin constitue un bon test pour mesurer le soutien dont bénéficient les divers blocs politiques irakiens en prévision des élections parlementaires qui auront lieu l'an prochain.

Des milliers de candidats provenant de 50 coalitions électorales ont tenté d'obtenir l'un des 378 sièges au sein des conseils provinciaux. Selon des responsables électoraux, 51 % des 13,8 millions d'électeurs inscrits se sont prévalus de leur droit de vote -- soit le même taux de participation que lors des dernières élections provinciales, en 2009.

Selon l'analyste politique Hadi Jalo, la première place de la Coalition pour un État de droit à Bagdad et dans le sud du pays, à prédominance chiite, n'est pas surprenante. Il affirme toutefois qu'une baisse des appuis du bloc dans certaines régions pourrait laisser présager de défis à venir lors des élections générales de l'an prochain.

Les élections du 20 avril sont les premières à se tenir en Irak depuis le retrait des forces américaines, à la fin de 2011.

The Asssociated Press

La Presse Canadienne


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Élection cruciale en Malaisie

Des millions de citoyens de la Malaisie ont commencé à voter, dimanche, dans le cadre d'élections nationales chargées d'émotion qui pourraient mener à la défaite de la coalition qui détient le pouvoir depuis près de 56 ans.

Le premier ministre sortant Najib Razak s'est dit confiant de voir la coalition du Front national demeurer la force politique dominante de la Malaisie, en dépit du fait qu'elle doit affronter l'opposition la plus unifiée depuis que le pays a acquis son indépendance de la Grande-Bretagne en 1957.

Anwar Ibrahim, leader de l'opposition tripartite, espère que les nombreuses doléances quant à la façon dont le Front national a géré les accusations d'arrogance, d'abus de fonds publics et de discrimination raciale se transformeront en votes qui propulseront l'opposition vers le pouvoir.

Des dizaines de milliers de citoyens, parmi les 13,3 millions d'électeurs inscrits, ont fait la file dans les écoles et autres bureaux de scrutin, dimanche, pour exercer leur droit de vote.
Les bureaux de scrutin doivent demeurer ouverts pendant une période de dix heures.

Si l'opposition l'emporte, il s'agirait d'un incroyable retour en force de M. Anwar, un ancien vice-premier ministre qui a été mis à la porte en 1998 et par la suite emprisonné pour corruption et sodomie; des accusations qui, a-t-il affirmé, ont été inventées par ses ennemis politiques.

Il a été libéré en 2004 et représente désormais la plus grande menace du Front national.

The Associated Press

La Presse Canadienne


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Rumeur d'une attaque d'Israël sur la Syrie

Written By Unknown on Sabtu, 04 Mei 2013 | 16.05

Des responsables israéliens ont confirmé samedi la frappe aérienne en Syrie, qui visait selon lui un convoi transportant des armes.

Des sources américaines avaient révélé cette information vendredi. L'attaque se serait produite tôt vendredi, mais le lieu exact de la frappe n'a pas été identifié. 

Selon les responsables israéliens, l'attaque visant des armes qui étaient destinées au groupe militant libanais Hezbollah. Il ne s'agissait pas, toutefois, d'armes chimiques.

Les sources ont requis l'anonymat puisqu'elle n'était pas autorisée à parler d'opérations militaires secrètes.

Plus tôt, l'ambassadeur syrien aux Nations Unies avait déclaré n'avoir aucune information concernant une possible attaque en Syrie.

Pas de confirmation

Aaron Sagui, un porte-parole de l'ambassade israélienne, a fait savoir qu'il ne pouvait commenter l'information. Il a cependant ajouté qu'Israël était déterminé à prévenir le transfert d'armes chimiques de la part du régime syrien à des terroristes, surtout vers le Hezbollah, basé au Liban.

L'attaque est survenue quelques heures avant que le président américain Barack Obama, de passage au Costa Rica, ne révèle qu'il ne prévoyait pas l'envoi de soldats américains en Syrie, même s'il était prouvé que des armes chimiques ont été utilisées.


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La liberté d'informer, toujours à conquérir

Le droit de recevoir et de répandre l'information fait partie de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Le 3 mai a été consacré par les Nations unies Journée mondiale de la liberté de presse, dans le but d'informer le public sur les violations du droit à la liberté d'expression.

Des organismes comme Reporters sans frontières et Freedom House évaluent chaque année les pays du monde pour leur respect de ce droit. Le Canada, qui fait généralement bonne figure, a perdu des points ces dernières années. Dans le peloton de queue se trouvent le Yémen et la Syrie.

Au cours de la dernière année, la journaliste Marie-Ève Bédard s'est rendue en reportage dans ces deux pays. Elle est allée au Yémen en juin 2012, après que le gouvernement eut repris le contrôle des provinces du Sud, qui avaient été prises d'assaut par Al-Qaïda pendant le printemps arabe.

Puis, elle a fait deux séjours en Syrie : le premier auprès des rebelles, en novembre et décembre dernier, le deuxième dans la région de Damas, sous l'œil des forces gouvernementales.

Dans l'entrevue ci-dessous, elle raconte les difficultés auxquelles font face les journalistes dans ces régions, qu'ils soient du pays ou étrangers.

La liberté de presse au Yémen et en Syrie

Et au Canada ?

Le Canada est considéré comme un pays où la presse est libre. Il se situe au 20e rang (sur 179) dans le classement de Reporters sans frontières et au 29e (sur 196) dans celui de Freedom House. Depuis dix ans, il a perdu quelques points dans ces deux classements, notamment en raison des difficultés croissantes d'accès à l'information gouvernementale, de l'intimidation et du harcèlement de certains journalistes lors des manifestations du printemps étudiant et du G-20 à Toronto, ainsi que de certaines décisions judiciaires en matière de protection des sources. 

En complément

Ailleurs sur le web

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Obama ne prévoit pas envoyer de soldats en Syrie

Le président des États-Unis, Barack Obama, a affirmé vendredi qu'a priori, il ne prévoyait pas envoyer de soldats américains en Syrie s'il était prouvé que le régime de Bachar Al-Assad avait eu recours à des armes chimiques.

« Je n'envisage pas de scénario dans lequel des soldats américains sur le sol syrien seraient une bonne chose pour les États-Unis, et même une bonne chose pour la Syrie », a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse au Costa Rica, où il effectue une visite de 24 heures.

Le président Obama et son administration avaient répété à plusieurs reprises que l'utilisation des armes chimiques par le régime serait « une ligne rouge ». Un propos vague, mais qui a été compris comme la limite donnée par les Américains pour intervenir dans ce conflit.

« En général, je n'exclus rien en tant que commandant en chef [de l'armée américaine], parce que les circonstances changent, et il faut être sûr que je dispose toujours des pleins pouvoirs des États-Unis pour défendre les intérêts de sécurité nationale américains », a-t-il affirmé.

Jeudi, le secrétaire à la Défense avait évoqué pour sa part l'option de fournir des armes aux rebelles, une option maintes fois écartée par les Américains depuis le début du conflit.


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L'incendie poursuit sa course près de Los Angeles

L'incendie de forêt qui menace des dizaines de résidences dans le sud de la Californie continue à prendre de l'ampleur.

Vendredi soir, les autorités estimaient que le brasier poursuivait sa course au nord de Los Angeles, même si les pompiers avaient réussi à maîtriser environ 20 % de l'incendie. Depuis jeudi, le feu a triplé de superficie et les vents changeants compliquent le travail des équipes de secours.

Alors que les énergies étaient concentrées vers Los Angeles, où les flammes semblaient se diriger, les vents ont tourné, propageant plutôt le feu vers le nord.

« Le feu se déplace très rapidement, il est très vigoureux », a expliqué le porte-parole de département de lutte aux incendies du comté de Ventura, Bill Nash.

Une portion de l'autoroute du Pacifique était toujours fermée à la circulation, ainsi que le campus de la California State University.

Les autorités évaluent que 4000 résidences sont menacées par les flammes. Jusqu'à présent, une quinzaine ont été endommagées.

Une véritable armée de 1000 pompiers, huit hélicoptères et six avions bombardiers d'eau sont à l'oeuvre pour combattre l'incendie.

Incendie hâtif

Habituellement, la saison des feux de forêt débute en septembre en Californie, lorsque la végétation est asséchée, au terme de l'été.

Cette année toutefois, la sécheresse vécue dans la région au cours des derniers mois serait à l'origine du brasier actuel.

Depuis le début de l'année, les autorités ont recensé 680 feux de forêt, soit 200 plus que la moyenne.

Préparation minutieuse

Puisque la côte californienne est régulièrement victime de feux de forêt, les communautés sont de plus en plus préparées pour faire face aux situations d'urgence.

Par exemple, la communauté de Camarillo Springs, où les premières habitations ont fait leur apparition il y a une trentaine d'années, a prévu le coup.

Les résidences doivent être munies d'extincteurs automatiques à eau et le revêtement extérieur doit être complètement résistant au feu. De plus, les rues doivent être suffisamment larges pour accueillir les véhicules d'urgence et les habitations doivent être à une trentaine de mètres, au moins, de la végétation.

Des pompiers volontaires sont chargés d'avertir les citoyens de la communauté dès que l'alerte est donnée. Ainsi, les résidents sont prêts à évacuer dès que cela devient nécessaire.


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Washington n'écarte plus l'idée d'armer les rebelles syriens

Written By Unknown on Jumat, 03 Mei 2013 | 16.05

Ce qui n'était qu'un bruit depuis quelques semaines dans les chancelleries et dans les médias semble se transformer en décision.

Le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a reconnu que Washington n'écartait plus la possibilité de fournir des armes à l'opposition.

« Cela ne veut pas dire qu'on va ou veut le faire. Ce sont des options qui doivent être envisagées avec les partenaires, avec la communauté internationale », a déclaré M. Hagel.

Malgré les demandes incessantes des rebelles syriens depuis des mois, Washington se cantonnait à une aide humanitaire « non létale ».

« Avant de prendre une décision, nous voulons nous assurer que cela améliorera réellement la situation plutôt que la rendre plus complexe et meurtrière », a déclaré de son côté le président américain Barack Obama.

En février dernier, l'ex-secrétaire à la Défense Leon Panetta avait révélé à une commission du Sénat que la CIA avait élaboré un plan pour l'armement des rebelles syriens. Ce plan soutenu par l'ex-secrétaire d'État Hillary Clinton avait été rejeté par M. Obama.

Le front diplomatique

Sur le plan diplomatique, le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, est toujours en selle malgré les fortes rumeurs de démission.

Jeudi, il a rencontré le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et les ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité pour évoquer la situation en Syrie.

Au cours de la réunion, la possibilité a été évoquée que M. Ban pourrait dans l'avenir « assumer un rôle plus actif » dans le conflit syrien. « L'idée est que le secrétaire général s'implique davantage par l'intermédiaire d'un de ses plus proches conseillers » qui suivrait au jour le jour le dossier syrien, a expliqué un diplomate.

Pour sa part, M. Brahimi pourrait assumer un rôle plus général de conseiller de M. Ban pour le Proche-Orient, a ajouté ce diplomate.

Le fief alaouite touché par les combats

Sur le terrain, des combats ont eu lieu pour la première fois depuis le début du soulèvement dans la région côtière de Banias.

La région de Banias est majoritairement alaouite, avec une population sunnite dans les villages bordant le sud de la ville. Les rebelles sont eux en grande majorité sunnites.

L'agence officielle Sana, citant un haut responsable, a rapporté pour sa part que l'armée « a tué des terroristes dans les villages de Mirqab et Bayda ainsi que dans le quartier [sunnite] de Ras el-Nabah » à Banias. Dans le discours officiel, les rebelles sont appelés terroristes.

Les trois principales villes de la côte, Banias, Lattaquié et Tartous, et leurs régions, représentent le « pays alaouite » d'où est issu le président Bacha Al-Assad.

Certains analystes avancent le scénario d'un repli du président syrien vers ce réduit en cas de chute de son régime.


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Soudan : plus de 60 morts dans l'effondrement d'une mine d'or

L'or qui tue. C'est l'intitulé qu'on pourrait accoler au drame qui a eu lieu au Soudan. Plus de 60 personnes sont mortes dans l'effondrement d'une mine d'or clandestine au Darfour, dans l'ouest du pays.

C'est Haroun Al-Hassan, maire de Jebel Amir, à plus de 200 kilomètres au nord-ouest d'El-Facher, la capitale du Darfour-Nord, qui a confirmé ce bilan.

Le maire a indiqué qu'il ne connaissait pas le nombre de personnes qui se trouvaient dans cette mine de 40 mètres de profondeur.

Trois jours après l'effondrement, les services de secours sont toujours à l'œuvre, mais ils ne peuvent utiliser d'appareils en raison du risque d'effondrement du sol.

Un mineur, employé sur un autre site, a affirmé qu'il serait difficile d'établir une liste des victimes.

« Personne n'enregistre les noms de ceux qui descendent [dans la mine]. Il n'y a que leurs collègues et leurs proches qui savent où ils sont », a-t-il expliqué.

Un résident de la région a indiqué que l'effondrement avait des répercussions sur d'autres mines.

« Le problème, c'est que ces petites mines sont si proches les unes des autres que si l'une d'elles s'effondre, les autres sont touchées. C'est ce qui s'est passé dans ce cas, toutes les mines voisines se sont écroulées », a-t-il affirmé.

Une zone convoitée

Depuis des années, l'or provoque des combats dans cette région.

En janvier et février derniers, plus de 500 membres d'une tribu avaient été tués au cours de sept semaines de combats contre une autre tribu à Jebel Amir, selon un parlementaire.

Selon Amnistie internationale, ces combats avaient éclaté sur fond de conflit territorial dans cette zone au sous-sol aurifère.

Les mines illégales produisent la majorité de l'or du pays, tandis qu'une petite partie seulement de l'or provient des mines officielles.

Selon le ministre soudanais des Mines, Kamal Abdel Latif, les mines illégales ont produit 41 tonnes pour 2,5 milliards de dollars en 2012, tandis que 50 tonnes supplémentaires devraient être extraites cette année.

En 2011, le gouvernement comptait plus de 200 000 mineurs illégaux.

Privé de revenus du pétrole après la partition du pays, le Soudan cherche à exporter ses ressources, notamment aurifères.


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Meurtre de B. Bhutto: le procureur au dossier tué

Le procureur qui était responsable de l'enquête sur la mort de l'ancienne première ministre Benazir Bhutto a été abattu vendredi dans la capitale du Pakistan, Islamabad.

La police locale a annoncé que la voiture de Chaudhry Zulfiqar a été criblée de balles par des tireurs à moto dans une rue d'un quartier résidentiel, alors que le procureur se rendait au tribunal. Le porte-parole de la police a ajouté que l'homme avait rendu l'âme peu après à l'hôpital. Une passante a aussi été tuée lorsque la voiture du juriste l'a percuté.

M. Zulfiqar enquêtait sur l'assassinat, dans les mêmes circonstances, de l'ancienne première ministre Benazir Bhutto, en décembre 2007. Elle avait perdu la vie lors d'un attentat-suicide survenu alors qu'elle était chef de l'opposition et faisait campagne pour les élections législatives du mois suivant.

Le président de l'époque, Pervez Musharraf, est assigné à résidence depuis quelques semaines pour son rôle dans la mort de son adversaire politique. Ils est accusé de ne pas avoir assuré la sécurité de Mme Bhutto, qui était revenue au pays deux mois plus tôt après des années d'exil.

M. Musharraf rentre lui-même d'un exil de quelques années et comptaient de présenter aux élections du 11 mai prochain. Il ne pourra toutefois poser sa candidature, la commission électorale jugeant qu'il a « violé la Constutition » en renvoyant illégalement des juges alors qu'il était au pouvoir, entre 1999 et 2008.

Cinq ans après le meurtre de Benazir Bhutto, aucun suspect n'a encore été condamné, même si sept personnes attendent leur procès.

Autre dossier d'importance

Chaudhry Zulfiqar était également procureur dans le dossier des attentats terroristes de Mumbai, en Inde, en 2008. Le gouvernement indien soupçonne des extrémistes pakistanais d'être derrière les attaques, qui ont fait 173 morts.


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Le Rhode Island légalise le mariage pour tous

Nouvelle victoire pour les couples de même sexe américains qui désirent se marier: le Rhode Island est devenu jeudi le dixième État américain à reconnaître le mariage homosexuel.

Le gouverneur indépendant Lincoln Chafee a signé la loi jeudi soir, après son adoption par la Chambre par une large majorité.

« Aujourd'hui, nous avons écrit une page d'histoire", a scandé M. Chafee, défenseur du mariage pour tous depuis longtemps. « Et je suis fier d'inscrire dans la loi l'égalité face au mariage. Vous êtes libres d'épouser la personne que vous aimez! »

La loi entrera en vigueur le 1er août prochain.

Le mois prochain, la Cour suprême rendra sa décision sur deux causes en lien avec le mariage homosexuel. Le plus haut tribunal américain se penche sur la Proposition 8, une loi adoptée par référendum qui interdisait le mariage entre conjoints de même sexe en Californie, ainsi que sur le Defense of Mariage Act, qui définit au niveau fédéral le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme.

États américains où le mariage entre conjoints de même sexe est permis
  • Massachusetts (2004)
  • Connecticut (2008)
  • Iowa (2009)
  • Vermont (2009)
  • New Hampshire (2010)
  • New York (2001)
  • Maryland (2012)
  • Maine (2012)
  • Washington (2012)
  • District de Columbia (2009)
  • États qui étudient la question: Illinois, Delaware et Minnesota

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Conflit syrien : Lakhdar Brahimivoudrait démissionner

Written By Unknown on Kamis, 02 Mei 2013 | 16.05

Lakhdar Brahimi veut quitter son poste d'envoyé spécial des Nations unies et de la Ligue arabe en Syrie puisque ses efforts visant à trouver une solution politique au conflit ont échoué, ont affirmé mercredi des diplomates de l'ONU.

Selon les deux diplomates, M. Brahimi souhaite démissionner puisqu'il juge que la Ligue arabe prend une direction - celle de soutenir l'opposition syrienne - qui l'empêche, en pratique, de remplir son rôle de médiateur et d'initier une transition politique.

L'émissaire en a également assez des divisions au sein du Conseil de sécurité, qui ont empêché de poser des gestes concrets afin de mettre fin au bourbier syrien, ont ajouté les diplomates sous le couvert de l'anonymat.

Ce n'est pas la première fois que la rumeur du départ de M. Brahimi court dans les corridors des Nations unies.

À l'issue d'une rencontre avec le Conseil de sécurité, le 19 avril, l'ancien ministre algérien des Affaires étrangères âgé de 79 ans avait affirmé aux journalistes qu'il avait pensé quitter ses fonctions, mais que ce n'était pas encore chose faite.

« Je n'ai pas démissionné, avait-il lâché. Chaque jour, je me réveille et je pense que je devrais démissionner. Mais je ne l'ai pas fait. Un jour peut-être, un jour, je quitterai, et je vous assure que vous en serez informés. »

Les diplomates estiment que ce jour viendra avant longtemps, même si Lakhdar Brahimi jouit toujours du soutien du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, du chef de la Ligue arabe, Nabil Elaraby, et des membres permanents du Conseil de sécurité - les États-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne et la France.

Invité à commenter les rumeurs entourant un possible départ de l'émissaire, le porte-parole adjoint de l'ONU, Eduardo del Buey, s'est contenté de répondre : « M. Brahimi a été très clair sur ses intentions lorsqu'il s'est adressé aux médias ».

Depuis l'an dernier, Lakhdar Brahimi a le mandat de faire la promotion d'un plan de paix qui comprendrait notamment la formation d'un gouvernement de transition impliquant des membres de l'opposition, ce qui écarterait le président Bachar Al-Assad.

Il y a un peu plus d'une semaine, il avait brossé un sombre portrait de l'évolution des pourparlers en Syrie, affirmant au Conseil de sécurité que Damas ne collaborait absolument pas aux négociations.

Il avait également décoché quelques flèches en direction du Conseil de sécurité, qui n'arrive pas à s'entendre sur une résolution. Tandis que les nations occidentales et arabes tiennent Bachar Al-Assad responsable de l'éternisation du conflit, la Russie et la Chine estiment que les rebelles sont également à blâmer.

Associated Press

La Presse Canadienne


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Nétanyahou minimise l'offre de la Ligue arabe

La récente offre de la Ligue arabe faite aux Américains, en vertu de laquelle les pays arabes acceptent le principe d'un échange de territoires entre Palestiniens et Israéliens, n'a pas suscité l'enthousiasme du gouvernement israélien.

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou n'a pas commenté directement l'offre, mais il a déclaré lors d'une rencontre avec des diplomates israéliens que le conflit israélo-palestinien « n'est pas territorial, mais porte sur l'existence même de l'État d'Israël », minimisant ainsi la proposition des pays arabes.

« L'absence de volonté des Palestiniens de reconnaître l'État d'Israël comme l'État-nation du peuple juif, voilà la racine du conflit », a assuré le premier ministre israélien.

Un de ses proches, le ministre des Communications, Gilad Erdan, a répété le refus d'Israël de négocier sur la base des lignes d'avant l'occupation israélienne des Territoires palestiniens (Cisjordanie, Jérusalem-Est et bande de Gaza) en 1967.

« Si Israël accepte de venir à la table des négociations en affirmant à l'avance qu'elles se dérouleront sur la base des lignes de 1967, il ne restera pas grand-chose à négocier », a estimé M. Erdan.

Les propos de MM. Nétanyahou et Erdan ne laissent pas présager une reprise de négociations entre les deux parties.

De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas a réagi en insistant sur la référence aux lignes de 1967, moyennant des « modifications mineures ».

« Nous reconnaissons l'État d'Israël depuis 1993 », a rappelé M. Abbas, écartant de nouveau la revendication de M. Nétanyahou d'une reconnaissance d'Israël comme État juif.

M. Nétanyahou se dit favorable à des pourparlers « sans conditions préalables », refusant toute référence pour les discussions, en particulier les lignes de 1967, même assorties d'échange de territoires. Cette notion avait été acceptée notamment par son prédécesseur Ehoud Olmert dans ses négociations avec les Palestiniens.

De son côté, le Hamas, qui gouverne la bande de Gaza, a rejeté la proposition de la Ligue arabe.

Cette idée « légitime la colonisation et l'accaparement de la terre de Cisjordanie et de Jérusalem occupée », a affirmé dans un communiqué Salah Bardawil, un dirigeant du Hamas, reprochant à la Ligue arabe de ne pas s'élever plus fortement contre la colonisation.

Une annonce inattendue

L'initiative de la Ligue arabe sous la houlette du premier ministre du Qatar, Hamad ben Jassem ben Jabr Al-Thani, a été annoncée à Washington lors d'une réunion mardi avec le secrétaire d'État américain John Kerry.

M. Kerry avait qualifié cette décision de « très grand pas en avant ».

Des échanges, discutés lors des précédentes négociations de paix, permettraient à Israël de conserver les grandes colonies, où vit la majorité des colons, tandis que les Palestiniens recevraient des territoires actuellement sous souveraineté israélienne.

Le département d'État a évoqué mercredi une conversation téléphonique ces dernières 24 heures entre M. Kerry et le premier ministre israélien, sans donner plus de détails.

Quant à M. Nétanyahou, il a refusé de confirmer l'appel téléphonique.


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Corée du Nord : un Américain condamné à 15 ans de travaux forcés

Un Américain d'origine coréenne a été condamné à purger une peine de 15 ans de camp de travail pour « actes hostiles » contre le régime communiste de la Corée du Nord, a annoncé jeudi l'agence officielle KCNA, principal canal de diffusion de la propagande nord-coréenne.

Pae Jun-Ho, dont le nom américain est Kenneth Bae, avait été arrêté le 3 novembre dernier dans la ville portuaire de Rason, dans le nord-est du pays. Son procès a eu lieu le 30 avril.

Selon des médias sud-coréens, il été appréhendé alors qu'il voyageait avec plusieurs touristes, dont l'un aurait été en possession d'un disque dur d'ordinateur contenant des enregistrements d'exécutions de dissidents. D'autres sources rapportent que l'Américain aurait pris des photos jugées « sensibles ».

L'agence KCNA avait déclaré en fin de semaine qu'il avait « avoué les délits d'avoir entretenu de l'animosité contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et tenté de renverser » le régime, ajoutant que « les charges » retenues contre lui « ont toutes été corroborées par des preuves ».

« La Cour suprême l'a condamné à 15 ans de travail forcé pour ce crime », a indiqué KCNA, sans toutefois préciser les chefs d'accusation déposés contre lui.

Kenneth Bae, 44 ans, est né en Corée du Sud, mais a étudié dans l'Oregon et a obtenu la citoyenneté américaine.

Les États-Unis ont demandé sa libération immédiate. « La santé physique des citoyens américains est une priorité absolue pour nous. Nous appelons la RPDC à libérer Kenneth Bae sans délai pour raisons humanitaires », a déclaré lundi un porte-parole du département d'État, Patrick Ventrell.

Washington suit la situation par l'entremise de l'ambassade de Suède à Pyongyang, qui agit pour leur compte « sur les sujets impliquant des citoyens américains en Corée du Nord », car Washington ne dispose pas de représentation diplomatique dans le pays.

Une monnaie d'échange?

« Comme elle l'a fait par le passé, la Corée du Nord a démontré son intention d'utiliser Kenneth Bae comme d'une monnaie d'échange », estime un chercheur de l'Institut de recherche Sejong basé à Séoul, Cheong Seong-chang.

Le professeur à l'Université des études nord-coréennes de Séoul, Yang Moo-Jin, affirme toutefois que « la situation diplomatique et militaire est si tendue que les États-Unis ne devraient pas changer radicalement leur position ni proposer de renouer le dialogue avec la Corée du Nord uniquement pour sauver ce type ».

Plusieurs ressortissants américains ont été interpellés en Corée du Nord au cours des dernières années. Et leur libération est survenue au terme de plusieurs mois de négociations.

En 2009, deux journalistes américaines, Laura Ling et Euna Lee, avaient été condamnées à 12 ans de prison pour avoir franchi la frontière depuis la Chine. L'ex-président Bill Clinton avait dû se rendre à Pyongyang pour obtenir leur libération.

En 2010, l'ex-président américain Jimmy Carter avait aussi obtenu la libération de Aijalon Mahli Gomes, condamné à huit ans de travaux forcés pour les mêmes raisons.

Cette nouvelle condamnation survient dans un contexte de vives tensions dans la péninsule coréenne depuis le tir réussi en décembre d'une fusée considérée par Séoul et ses alliés comme un missile balistique, suivi d'un troisième essai nucléaire en février, puis de nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU.

La tension n'a cessé de monter au cours des derniers mois entre la Coré du Sud, défendue par les États-Unis, et la Corée du Nord, dirigée d'une main de fer par le dictateur Kim Jong-un.


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Présidentielle au Venezuela : l'opposition devant la Cour suprême

L'opposition vénézuélienne présentera jeudi un recours devant le Tribunal suprême de justice pour contester le résultat de l'élection présidentielle du 14 avril, a annoncé le chef de file de l'opposition, Henrique Capriles.

« [Jeudi] sera présentée notre contestation devant le Tribunal suprême de justice (TSJ, Cour suprême) », a-t-il déclaré mercredi au cours d'un rassemblement marquant la fête du Travail dans l'est de la capitale, Caracas.

L'opposition conteste l'élection de Nicolas Maduro, l'héritier politique de Hugo Chavez, décédé d'un cancer en mars. M. Maduro a été proclamé vainqueur par le Conseil national électoral (CNE) avec une faible avance de 1,49 % sur M. Capriles, mais l'opposition dénonce des fraudes et des irrégularités survenues le jour du scrutin.

Le gouverneur de l'État de Miranda a répété que l'opposition entendait épuiser tous les recours légaux possibles à l'intérieur des frontières du Venezuela avant de porter la cause devant les instances internationales.

« [Mais] nous n'avons aucun doute que ce dossier va se retrouver devant la communauté internationale, [il sera communiqué] à tous les pays où la démocratie existe », a lancé M. Capriles à ses partisans.

L'opposition déposera son recours après l'annonce par le Conseil national électoral (CNE) de l'ouverture lundi d'un audit partiel des résultats de la récente élection présidentielle.

Le CNE, qui est dominé par les fidèles à l'ancien leader vénézuélien, a annoncé quelques jours après le scrutin qu'il permettrait une révision de 46 % des bulletins de vote n'ayant pas fait l'objet d'une vérification. Le Conseil a indiqué qu'il comparerait les votes venant de chaque machine avec les reçus individuels issus par la même machine.

Mais selon M. Capriles, une telle façon de faire est ridicule, et l'opposition ne participera pas à la révision parce que le CNE refuse sa demande d'examen des registres contenant les signatures des électeurs et leurs empreintes digitales. L'organisation tentera maintenant de pousser le gouvernement à tenir un nouveau scrutin présidentiel.


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Effondrement d'un immeuble au Bangladesh : Oxfam interpelle les sociétés étrangères

Written By Unknown on Rabu, 01 Mei 2013 | 16.05

Pendant que des entreprises étrangères comme Loblaw et Primark annoncent qu'elles indemniseront les familles des victimes qui ont péri dans l'effondrement des usines de textiles à Savar au Bangladesh, l'organisme non gouvernemental Oxfam invite les autres entreprises étrangères liées aux ateliers de les imiter.

« La décision de Primark d'indemniser les survivants et les familles qui ont perdu des proches dans l'effondrement est bienvenue », a déclaré le responsable de l'organisation humanitaire pour le Bangladesh, Gareth Price Jones.

« Les autres entreprises qui ont des locaux dans ce bâtiment doivent suivre cet exemple », a-t-il ajouté dans un communiqué publié par l'ONG dont le siège est situé au Royaume-Uni.

Loblaw, qui exploite la ligne de vêtements Joe Fresh et dont les tissus sont fabriqués dans les ateliers qui se sont effondrés, a indiqué qu'elle recherchait la meilleure façon de venir en aide aux familles des victimes. « Nous voulons nous assurer que les victimes et leurs familles profitent de ces indemnités dès à présent et dans le futur », soutient le communiqué de l'entreprise.

Oxfam estime que les sociétés doivent en faire davantage pour s'assurer que les locaux de leurs sous-traitants dans des pays étrangers répondent aux normes de sécurité. « Il est essentiel que de bonnes conditions de travail et les règles de sécurité soient respectées et scrupuleusement appliquées par les entreprises », ajoute M. Price Jones.

La voix et les inquiétudes des ouvriers sont essentielles et les ouvriers doivent être activement impliqués pour éviter qu'une telle tragédie ne se reproduise, précise-t-il. 

L'UE hausse le ton

L'Union européenne (UE) a sommé le Bangladesh à « agir immédiatement » pour faire respecter les normes internationales de sécurité et de santé dans les usines du pays.

« En tant que plus grand partenaire commercial du Bangladesh, l'Union européenne s'inquiète particulièrement des conditions de travail, notamment en matière de santé et de sécurité, en vigueur pour les travailleurs dans les usines à travers le pays », ont déclaré mardi dans un communiqué la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, et le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht.

« L'UE envisage actuellement [de prendre] des mesures appropriées, y compris par le biais du Système de préférences généralisés (SPG) - grâce auquel le Bangladesh a un accès sans quota ni droits de douane au marché européen - afin d'inciter à une gestion responsable des chaînes d'approvisionnement impliquant les pays en développement », ont-ils ajouté.

Nouvelles recommandations canadiennes

De son côté, le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) a décidé de mettre à jour ses directives à la suite de l'effondrement, afin de fournir à ses membres les outils et les ressources nécessaires pour assurer leur compétitivité et leur croissance. Il n'a toutefois pas publié ces recommandations.

Par voie de communiqué, le CCCD a aussi indiqué qu'il avait rejoint une coalition nord-américaine des conseils de l'industrie du détail et qu'il travaillait avec l'Organisation internationale du travail (OIT), de même qu'avec ses partenaires, dont le gouvernement bangladais, afin d'établir des standards de sécurité dans l'industrie du vêtement au Bangladesh.

La présidente du CCCD, Diane Brisebois, a tenu à rappeler que les agences canadiennes n'avaient pas le pouvoir de s'assurer que certains codes ou réglementations soient respectés dans un autre pays.

Les biens du propriétaire saisis

Par ailleurs, un tribunal bangladais a ordonné la saisie immédiate des biens du propriétaire de l'immeuble qui s'est effondré la semaine dernière. Les avoirs des propriétaires des cinq entreprises de confection de vêtements qui utilisaient les locaux de l'édifice ont été gelés.

Les juges ont indiqué que l'argent pourrait servir à verser des salaires ou à indemniser les travailleurs. Le tribunal a rendu sa décision à la suite de la comparution du propriétaire de l'immeuble, Mohammed Sohel Rana, et ceux des usines.

Au moins 386 personnes sont mortes dans l'effondrement d'un immeuble de Savar, au Bangladesh, la semaine dernière. Le bilan risque toutefois de s'alourdir puisque les secouristes ont commencé à utiliser de l'équipement lourd afin de retirer des décombres les corps des victimes.

L'édifice qui abritait cinq ateliers de fabrication de vêtements, notamment pour le compte de marques occidentales telles que Benetton, Walmart, The Children's Place et Joe Fresh, s'est effondré alors que plus de 2000 travailleurs s'y trouvaient. Selon plusieurs témoignages, les responsables de l'immeuble auraient ignoré un ordre de la police d'évacuer l'immeuble la veille de l'effondrement.


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Le Hezbollah maintient sa position envers la Syrie

Dans un long discours diffusé par la chaîne Al-Manar, le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, assure que les alliés de la Syrie ne la laisseront pas tomber.

« La Syrie compte dans la région de vrais amis qui ne permettront pas que ce pays tombe dans les mains des États-Unis, d'Israël ou des groupes takfiri », faisant allusion aux extrémistes sunnites présents en Syrie.

Parlant des membres du Hezbollah tués dans les combats en Syrie, le chef du Hezbollah a déclaré que les médias exagéraient le nombre « des martyrs du Hezbollah ». Il a indiqué que son mouvement ne cache pas ses morts et les enterre publiquement. Mais il n'a pas donné le nombre de combattants du Hezbollah tués en Syrie.

Hassan Nasrallah a confirmé par ailleurs la présence de combattants du Hezbollah à Sayeda Zeinab. Ce mausolée portant le nom de la petite fille du prophète Mahomet, qui se trouve près de Damas, est un lieu de pèlerinage pour les chiites.

Il a indiqué que les djihadistes ont affiché leur volonté de le détruire. Hassan Nasrallah a averti que les pays qui soutiennent ces groupes porteront la responsabilité de la destruction du mausolée, si elle a lieu.

« Ce crime, s'il a lieu, aura de très graves conséquences », a-t-il dit.

M. Nasrallah a par ailleurs révélé que le régime syrien a transmis les noms de ses négociateurs aux Russes, mais l'opposition aurait refusé le dialogue.

« Destruction de la Syrie »

La lecture que fait le Hezbollah du conflit n'a pas changé. Selon Hassan Nasrallah, « le but de ceux qui sont derrière la guerre en Syrie est de détruire la Syrie pour qu'il n'y ait pas d'État central fort, jusqu'à ce que l'État soit incapable de prendre des décisions concernant son pétrole, sa mer et ses frontières [...] une destruction qui va éliminer la Syrie de l'équation régionale ».

Le Hezbollah dément l'envoi d'un drone en Israël

À propos du drone abattu récemment par Israël, le chef du Hezbollah a affirmé qu'il ne s'agissait pas d'un drone envoyé par son mouvement, comme ce fut le cas il y a quelques mois.

« Le Hezbollah a le courage d'assumer les actions qu'il entreprend, notamment contre l'ennemi israélien », a-t-il déclaré.

M. Nasrallah a mis en doute la véracité de l'annonce israélienne. Selon lui, les autorités israéliennes n'ont apporté jusqu'à présent aucune preuve de l'existence de ce drone.

Le chef du Hezbollah a promis lors de son intervention qu'il prononcera un autre discours dans les prochains jours.


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Tamerlan Tsarnaev a été placé sous surveillance lors d'un voyage en Russie

Les autorités russes ont surveillé Tamerlan Tsarnaev durant le séjour de six mois qu'il a effectué dans le sud de la Russie l'an dernier, mais ont perdu sa trace après que la police eut tué un djihadiste canadien, a révélé mardi un représentant des forces de sécurité russes à l'Associated Press.

Les forces de l'ordre américaines tentent de déterminer si le plus âgé des deux présumés auteurs de l'attentat du marathon de Boston a été endoctriné ou formé par des extrémistes durant son voyage au Daguestan, une république russe située au bord de la mer Caspienne devenue le siège d'une insurrection islamiste.

Le représentant du Centre de lutte contre l'extrémisme, une agence relevant du ministère russe de l'Intérieur, a confirmé, sous le couvert de l'anonymat, que les Russes avaient les mêmes inquiétudes que les Américains concernant l'aîné des frères Tsarnaev.

Il a déclaré à l'Associated Press que des agents russes avaient surveillé le jeune homme et qu'ils l'avaient cherché à la suite de sa disparition survenue deux jours après la mort de William Plotnikov, un Canadien d'origine russe qui s'était joint aux djihadistes de la région, en juillet 2012.

Selon le journal Novaya Gazeta, les forces de sécurité ont commencé à s'intéresser à Tamerlan Tsarnaev à la fin de 2010 parce qu'il était lié à Plotnikov sur des réseaux sociaux.

Il ne serait d'ailleurs pas étonnant qu'ils se soient déjà rencontrés. Ils étaient tous les deux des boxeurs amateurs ayant à peu près le même âge qui avaient quitté la Russie pour l'Amérique du Nord en compagnie de leur famille lorsqu'ils étaient adolescents.

Au cours des dernières années, les deux jeunes hommes avaient tous les deux adhéré à un islam radical et voyagé au Daguestan. 

L'Associated Press n'a pu confirmer de manière indépendante si Tamerlan Tsarnaev et William Plotnikov avaient communiqué sur les réseaux sociaux ou s'étaient croisés au Daguestan ou à Toronto, où Plotnikov a vécu avec ses parents et où habite l'une des tantes de Tsarnaev.

Après le décès de William Plotnikov, Tamerlan Tsarnaev est aussitôt retourné aux États-Unis sans récupérer son passeport russe, l'une des principales raisons qui l'avaient incité à se rendre en Russie. Le représentant russe a affirmé que son départ précipité avait été considéré comme suspect.

Le père de Plotnikov a raconté lundi à la CBC que William avait coupé les ponts avec lui lorsqu'il était retourné en Russie en 2010 et qu'il n'avait donc aucun moyen de savoir si son fils avait été en contact avec l'aîné des Tsarnaev.

Dans une entrevue accordée en août dernier au National Post, Vitaly Plotnikov avait révélé que son fils, qui avait 23 ans au moment de sa mort, s'était converti à l'islam en 2009 et s'était rapidement radicalisé. Mais le père avait admis n'avoir vraiment compris ce que William faisait en Russie qu'après avoir reçu des photos et des vidéos à la suite de son décès.

L'un des clichés montre le jeune Plotnikov en train de sourire dans les bois, un fusil automatique sur l'épaule et une ceinture de munitions autour des hanches. Dans les vidéos, il parle ouvertement de son intention de tuer des gens au nom d'Allah.

Associated Press

La Presse Canadienne


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Lutte au narcotrafic : le Mexique restreint l'accès des É.-U. à ses ressources

Le Mexique a décidé de mettre fin à l'accès presque illimité qu'il donnait à certaines agences fédérales américaines à ses ressources et ses renseignements dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic et le crime organisé.

La nouvelle a été confirmée par le ministère mexicain des Affaires étrangères, qui a présenté un ordre du jour ambitieux en prévision de la visite du président américain Barack Obama au Mexique jeudi.

Toutes les agences des États-Unis devront maintenant s'adresser uniquement au ministère mexicain de l'Intérieur, a indiqué Sergio Alcocer, le sous-secrétaire aux Affaires nord-américaines.

Il s'agit d'un changement radical par rapport au partage direct de ressources et de renseignements entre les forces de l'ordre américaines et mexicaines en vigueur lorsque l'ancien président Felipe Calderon était au pouvoir.

À l'époque, le FBI, la CIA, la DEA et les agents de la patrouille frontalière avaient directement accès à des unités de la police fédérale, de l'armée et de la marine mexicaines, et ont travaillé côte à côte avec ces unités lors d'opérations majeures contre les cartels de la drogue et leurs leaders.

M. Alcocer a assuré que le Mexique continuerait à collaborer étroitement avec les États-Unis en matière de sécurité, mais a fait valoir que les efforts pour lutter contre le narcotrafic manquaient de coordination et que le fait d'acheminer toutes les demandes à un seul endroit réglerait ce problème.

Épuisé par six années d'offensives contre le crime organisé qui ont fait environ 70 000 morts et des milliers de disparus, le Mexique tente de changer son message et son image depuis l'assermentation du nouveau président, Enrique Peña Nieto, le 1er décembre.

Le pays veut maintenant se concentrer sur le commerce et une plus grande intégration économique avec les États-Unis, alors que son secteur manufacturier connaît une forte croissance et semble en mesure de concurrencer ceux de la Chine et du Brésil.

Mardi, M. Obama a déclaré qu'il attendrait de discuter avec M. Nieto avant d'évaluer l'impact qu'aurait cette décision sur les relations entre les États-Unis et le Mexique.

Associated Press

La Presse Canadienne


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