Diberdayakan oleh Blogger.

Popular Posts Today

Corée du Nord : travaux sur un site de lancement

Written By Unknown on Sabtu, 31 Agustus 2013 | 16.06

De nouvelles images satellites démontrent que la Corée du Nord procède à d'importants travaux de construction pour développer davantage ses installations sur un site de lancement déjà utilisé pour mettre une fusée en orbite, en décembre dernier, selon un institut de recherche américain.

Les travaux sur le site de Sohae, près de la frontière avec la Chine, au nord-ouest du pays, comprennent ce qui pourrait bien être un nouveau pas de tir pour des missiles balistiques mobiles.

L'Institut États-Unis-Corée à la Johns Hopkins School of Advanced International Studies a souligné qu'il s'agissait là d'une analyse préliminaire, basée sur l'étude d'images satellites dans le domaine public, la plus récente ayant été prise dimanche dernier.

L'analyse a été fournie à l'Associated Press avant sa publication, vendredi, sur le site Web de l'institut, 38 North.

Les travaux de construction consistent notamment en des rénovations touchant des routes et d'autres installations. Selon l'institut, tout nouveau tir de fusée est improbable pendant les six prochains mois.

Associated Press

La Presse Canadienne


16.06 | 0 komentar | Read More

Sri Lanka: disparus, mais pas oubliés

Des centaines de personnes ont marché dans les rues de la capitale du Sri Lanka, vendredi, chandelles et photographies de disparus à la main, réclamant aux autorités de leur fournir de l'information sur leurs proches portés disparus durant la guerre civile du pays.

À l'occasion de la Journée internationale des personnes disparues, l'événement coïncidait aussi avec la visite de la haute-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, qui doit évaluer le progrès du gouvernement dans les enquêtes sur les sévices en temps de guerre.

Durant la guerre civile qui s'est terminée en 2009 après 25 ans, un nombre indéterminé de journalistes, de rebelles et de militants ont été capturés à bord de camionnettes blanches, prétendument sous les ordres de groupes paramilitaires progouvernement. Plusieurs n'ont jamais été revus.

Des gens affirment aussi ne pas savoir où sont des membres de leur famille qui se sont rendus à l'armée à la fin de la guerre civile.

Enlèvements et disparitions

Mme Pillay, qui repart samedi après un séjour d'une semaine, doit présenter le mois prochain, au Conseil des droits de l'homme, ses conclusions sur les violences prétendument commises par les troupes gouvernementales et les rebelles séparatistes des Tigres tamouls. Ces sévices comptent notamment des enlèvements et des disparitions forcées.

Par ailleurs, vendredi, des centaines de personnes ont manifesté devant le bureau local de l'ONU, pressant Mme Pillay d'enquêter sur les présumés actes d'atrocités des rebelles.

Environ 500 personnes du front des parents de personnes mortes et disparues scandaient des slogans et tenaient des pancartes sur lesquelles était écrit : « Mme Pillay, nous attendons la justice depuis 30 ans ».

Entre-temps, l'Union européenne affirme qu'elle espère que le comité formé par le gouvernement pour enquêter sur les disparitions « abordera cet important défi avec détermination et autonomie » et qu'il respectera les standards internationaux.

La délégation de l'Union européenne au Sri Lanka a affirmé, dans un communiqué, qu'elle « encourage le Sri Lanka à compter sur le soutien de partenaires internationaux qui pourraient l'assister dans cette tâche complexe ».

Associated Press

La Presse Canadienne


16.06 | 0 komentar | Read More

Armes chimiques: les inspecteurs de l'ONU ont quitté la Syrie

Les explications de Marie-Eve Bédard

Les experts en armes chimiques de l'ONU ont quitté, samedi matin, Damas et sont arrivés au Liban, rapportent des témoins.

Les inspecteurs étaient partis un peu plus tôt de leur hôtel de Damas en voiture et leur convoi s'était engagé sur un axe routier menant vers le Liban, avait constaté un journaliste de Reuters.

L'équipe a collecté des échantillons et réuni des témoignages sur les sites de l'attaque chimique présumée du 21 août dernier, dans des banlieues de la capitale syrienne.

Les analyses de ces échantillons pourraient prendre jusqu'à deux semaines, a indiqué, selon des diplomates, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lors d'une réunion à huis clos avec les membres permanents du Conseil de sécurité.

Processus scientifique

« Les échantillons qui ont été collectés seront transportés à des fins d'analyses dans des laboratoires agréés, et l'intention bien sûr est de procéder au plus vite à l'analyste de ces échantillons. » — Martin Nesirky, porte-parole de l'ONU

« Mais il ne s'agit pas d'un processus électoral, avec sondages à la sortie des urnes et résultats préliminaires. C'est un processus scientifique et le seul résultat qui compte, c'est le résultat des analyses en laboratoire et des analyses des preuves recueillies notamment par les déclarations de témoins », a-t-il ajouté, refusant de se prononcer sur la durée de ce processus.

Les délégués des cinq membres permanents du Conseil de sécurité n'ont fait aucun commentaire à l'issue de la rencontre avec Ban Ki-moon, mais deux diplomates ont confié à Reuters que le secrétaire général avait évoqué un délai qui pourrait aller jusqu'à deux semaines.

De sources onusiennes, on estime que les conclusions des experts seront importantes parce qu'elles seront considérées comme irréfutables, contrairement aux données recueillies par des services de renseignement.

Mais les enquêteurs de l'ONU ont pour seul mandat de déterminer si des armes chimiques ont bien été employées en Syrie, et non pas de déterminer qui les a utilisées.

Par ailleurs, le secrétaire d'État américain John Kerry, qui a présenté vendredi une série de preuves censées démontrer que les forces d'Assad sont derrière l'attaque du 21 août, a souligné que les États-Unis n'attendaient des inspecteurs de l'ONU rien qu'ils ne sachent déjà.

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient

Un autre navire de guerre

Par ailleurs, un sixième bâtiment de la Marine américaine se trouve désormais dans le secteur oriental de la mer Méditerranée, non loin de la côte syrienne, où croisent cinq destroyers des forces navales américaines, a-t-on appris, vendredi soir, auprès de responsables militaires.

L'USS San Antonio, un navire amphibie avec plusieurs centaines de « marines » à son bord, était dans la région pour des raisons sans rapport avec la Syrie et il n'existe aucun projet de débarquement des « marines », insiste-t-on de même source.

« On l'a maintenu dans la zone à titre de précaution », explique un responsable.

Le San Antonio, qui a franchi jeudi le canal de Suez en provenance de la mer Rouge, avait été déployé pour six mois près de la péninsule d'Arabie.

Les cinq destroyers actuellement en Méditerranée sont dotés au total de quelque 200 missiles Tomahawk, selon des responsables de la Défense.

Vendredi soir, Barack Obama a déclaré qu'il n'avait pas encore arrêté sa décision sur la manière de répondre à l'usage d'armes chimiques dont il accuse le régime de Bachar Al-Assad, mais a précisé que l'intervention envisagée serait spécifique, limitée dans le temps et n'impliquerait pas de troupes au sol.

Reuters


16.06 | 0 komentar | Read More

Crise syrienne: quelles conséquences sur le G20 en Russie?

Le Canada se fait peut-être critique à l'endroit de la Russie pour sa position sur la Syrie, mais lorsqu'il s'agit du Sommet du G20, Stephen Harper et Vladimir Poutine semblent être au diapason.

Les deux chefs d'État partagent l'opinion que la rencontre de la semaine prochaine doit se concentrer sur la croissance économique et la création d'emplois. Et ils sont généralement d'accord sur la manière d'y parvenir.

Les leaders des plus grandes puissances militaires du monde font tous partie du G20. Ils se rassembleront à Saint-Pétersbourg, devant les médias internationaux, au moment même où les États-Unis pourraient mener une attaque contre la Syrie.

Le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, a affirmé que bien qu'il ne participerait pas à une intervention militaire, le Canada soutenait ses alliés dans une éventuelle réponse au régime de Bachar Al-Assad. Vendredi, les États-Unis ont accusé le régime syrien d'avoir utilisé des armes chimiques sur des civils.

M. Baird a également critiqué la Russie pour avoir bloqué toute tentative des États-Unis d'obtenir l'approbation du Conseil de sécurité de l'ONU et aussi pour son soutien du régime du président syrien.

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient

Pour sa part, la Russie affirme que les États-Unis et d'autres pays devraient attendre le rapport des inspecteurs de l'ONU sur les armes chimiques.

Petr Plikhin, le chef de mission adjoint de l'ambassade russe à Ottawa, soutient qu'une attaque des États-Unis aurait des impacts négatifs sur le Moyen-Orient et envenimerait la situation en Syrie.

Le porte-parole de Stephen Harper, Andrew MacDougall, admet qu'une intervention militaire avant le G20 aura des conséquences sur les discussions de la rencontre.

« Mais en ce moment, nous nous attendons à parler d'économie mondiale. C'est la priorité pour le Sommet du G20. » — Andrew MacDougall, porte-parole du premier ministre du Canada

Le Canada et la Russie souhaitent tous deux du progrès dans le financement des investissements à long terme. L'idée serait d'aider à débloquer les milliards de dollars retenus dans des fonds de pension, des compagnies d'assurance et des fonds communs de placement en facilitant les investissements majeurs de ces institutions dans des infrastructures ou d'autres projets autour du monde.

La Presse Canadienne

Froid entre Washington et Moscou

L'administration américaine affirme que le président Barack Obama peut travailler de façon constructive avec la Russie lorsqu'il se rendra à Saint-Pétersbourg, la semaine prochaine, et ce malgré plusieurs divergences politiques entre Moscou et Washington.

Lors d'une réunion tenue à l'intention de journalistes, des responsables gouvernementaux ont précisé que le voyage de M. Obama était moins un passage en Russie qu'une rencontre avec les 19 autres membres du G20 qui s'y réuniront pour un sommet.

Il s'agit d'une réflexion de la relation tendue entre les États-Unis et la Russie, qui s'est détériorée depuis que M. Obama a annulé un sommet à Moscou avec le président russe Vladimir Poutine, après que la Russie eut offert l'asile à l'ex-consultant de la NSA, Edward Snowden.

Le président Obama rencontrera d'autres chefs d'État et de gouvernement en privé pendant le G20, mais aucune réunion n'est prévue avec M. Poutine.

Associated Press


16.06 | 0 komentar | Read More

Des menaces d’Al-Qaïda derrière la fermeture des ambassades occidentales

Written By Unknown on Sabtu, 24 Agustus 2013 | 16.06

C'est une conversation téléphonique du chef d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) avec le numéro un de la nébuleuse terroriste, qui serait à l'origine de la fermeture de nombreuses représentations diplomatiques dans le monde musulman, début août.

C'est ce qu'a révélé vendredi le président yéménite, cité par des proches.

Le chef de l'AQPA aurait affirmé au leader du réseau, Ayman al-Zawahiri, qu'il était en train de préparer un attentat qui « changerait la face de l'Histoire ».

Le président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, a précisé que le président américain Barack Obama l'avait informé le 1er août à la Maison-Blanche que les renseignements américains avaient intercepté une communication entre les deux chefs d'Al-Qaïda.

Le gouvernement américain a alors décidé de fermer 19 missions diplomatiques dans des pays musulmans, dont le Yémen, le 4 août.

D'autres pays comme la France et le Royaume-Uni lui ont emboîté le pas avant de les rouvrir quelques jours plus tard.

Le président yéménite aurait expliqué à ses interlocuteurs américains qu'il ne pensait pas qu'il y aurait d'attaques menées par le réseau hors du Yémen et que leurs précautions étaient « exagérées ».

Abd Rabbo Mansour Hadi, qui s'exprimait devant des officiers de la police yéménite, a par ailleurs indiqué qu'un attentat d'envergure contre l'un des terminaux d'exportation du pétrole yéménite avait été déjoué à la suite de l'interception de cette conversation téléphonique.

Al-Qaïda avait préparé « deux camions-citernes piégés de sept tonnes de TNT chacun » dont l'un a pu être repéré et détruit par un drone au début du mois d'août alors qu'il se rendait au terminal de Daba, dans la province du Hadramout, dans l'est du pays.

L'autre camion n'a toujours pas été retracé, a expliqué le président yéménite.


16.06 | 0 komentar | Read More

La crise tunisienne ne s'estompe pas

La Tunisie suivra-t-elle le modèle égyptien? La crise entre le gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahda et l'opposition laïque persiste et semble se diriger vers l'impasse.

Les négociations qui devaient être entamées entre le gouvernement et l'opposition sous l'égide de la centrale syndicale UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens) n'ont pas encore démarré.

Pourtant, Ennahda a annoncé jeudi qu'elle acceptait l'idée de la dissolution de son gouvernement comme exigé par l'opposition à la fin des négociations. Mais cette dernière exige une dissolution immédiate avant de commencer les pourparlers.

Après le rejet de la proposition d'Ennahda, l'opposition a lancé un appel à une manifestation samedi devant le siège de l'Assemblée nationale constituante.

« Toute négociation sans dissolution immédiate du gouvernement serait une perte de temps », a souligné Taïeb Baccouche, secrétaire général de Nida Tounès, un des partis de l'opposition.

Pour l'opposition, Ennahda manœuvre pour gagner du temps.

Les opposants reprochent à Ennahda de vouloir islamiser de manière rampante la société. Ils blâment également les islamistes pour la gestion, qu'ils jugent calamiteuse, de l'économie et leur incapacité à faire régner l'ordre.

Le Front du salut national (FSN) exige la mise en place d'un Cabinet composé exclusivement d'indépendants avant de négocier sur leurs autres sujets de désaccords.

Les autres points de discorde entre les deux parties, qui seront abordés lors des négociations, sont la rédaction de la Constitution, en cours depuis octobre 2011, la future loi électorale et le calendrier des scrutins à venir.

Changement de garde

C'est dans ce contexte tendu que vit la Tunisie depuis plusieurs mois que le président Moncef Marzouki a procédé à des changements dans la haute hiérarchie militaire.

Jeudi, M. Marzouki a remplacé le chef des forces aériennes, le chef de la sécurité militaire (renseignement) ainsi que le chef de l'Inspection générale de l'armée.

Le mois dernier, le président avait nommé un nouveau chef d'État-major après la démission du général Rachid Amar. M. Amar a justifié sa démission par son désir de faire valoir son droit à la retraite.

Selon l'analyste tunisienne Chahrazad Akacha, citée par Al-Arabiya, ces changements dans la hiérarchie militaire peuvent s'expliquer, intérieurement, par l'offensive de l'armée contre des groupes terroristes, et extérieurement, par le renversement par l'armée du président égyptien Mohamed Morsi, le 3 juillet dernier.

La crise politique en cours a été déclenchée le 25 juillet par l'assassinat, attribué à la mouvance djihadiste, du député d'opposition Mohamed Brahmi. Un premier meurtre de ce type en février avait fait chuter le précédent gouvernement dirigé par Ennahda.


16.06 | 0 komentar | Read More

Le rêve de Martin Luther King tarde à se réaliser, croit son fils

Entrevue avec le fils de Martin Luther King

La célèbre phrase « I have a dream », prononcée par Martin Luther King il y a presque 50 ans, résonne toujours et constitue un moment charnière de la lutte pour l'égalité raciale aux États-Unis. Mais son rêve ne s'est toujours pas réalisé, explique son fils, en entrevue à l'émission 24 heures en 60 minutes.

« Je ne dirais pas que son rêve s'est réalisé, mais certains progrès ont certainement été accomplis, explique Martin Luther King, qui porte le même nom que son père. Notre pays a élu un président afro-américain », remarque-t-il.

Les Afro-Américains ont accédé à des postes importants au niveau politique, ils sont aussi présents désormais dans les conseils d'administration, une chose qui était impensable, il y a 50 ans, estime M. King. « Il y a une classe moyenne qui prend forme », rajoute-t-il.

Mais les barrières demeurent, dit le fils du leader des droits civiques. « Malheureusement, il y a un grand nombre de personnes désœuvrées, qui sont même souvent sans-abris, si bien que le rêve de mon père, rêve de liberté, de justice et d'égalité pour toute l'humanité, ne s'est pas encore réalisé », explique M. King.

M. King, qui est un partisan de longue date du président Barack Obama, estime que ce dernier aurait pu résoudre plusieurs de ces problèmes, mais que son action a été bloquée par les républicains. « Je pense que le président Obama a été freiné par un Congrès qui refuse d'appuyer plusieurs des politiques qu'il propose et qu'il défend. Il a dû se battre bec et ongles pour faire avancer le moindre dossier », dit-il.

Une des solutions pour faire diminuer les inégalités aux États-Unis serait de réinvestir dans le système public d'éducation, estime M. King. « Nous avons longtemps été fiers d'avoir un des meilleurs systèmes d'enseignement au monde. Ce n'est plus le cas. Il faudra trouver un moyen de reconsolider notre système scolaire public », pense-t-il.

« Il faut aussi développer l'esprit d'entreprise au sein des minorités visibles, ce qui permettrait de faire baisser le chômage », croit-il.

M. King estime que ce n'est pas particulièrement difficile d'être le fils d'un des plus importants leaders du mouvement des droits civiques. Ni de porter le même nom que lui. « Franchement, ce n'est pas quelque chose que je trouve particulièrement ardu. Sûrement parce que c'est le seul nom que je n'ai jamais eu », conclut-il.


16.06 | 0 komentar | Read More

Syrie : la marine américaine renforce sa présence en Méditerranée

Le récit de Louis-Philippe Ouimet

Les forces navales des États-Unis vont renforcer leur présence en Méditerranée avec l'envoi d'un quatrième navire de guerre, en raison des derniers développements de la guerre civile syrienne, a déclaré vendredi le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel.

Au total, quatre contre-torpilleurs - le Gravely, le Barry, le Mahan et le Ramage - tous équipés de plusieurs dizaines de missiles de croisière Tomahawk, contre trois habituellement, vont donc croiser en Méditerranée.

Ce renfort permet au Pentagone, qui a mis à jour ses plans d'action militaire en Syrie, d'agir plus rapidement si le président Barack Obama ordonnait une intervention.

« Le Département de la Défense a la responsabilité de fournir au président des options adaptées à toutes les circonstances. Et cela nécessite (...) de disposer nos éléments afin d'être en mesure de mettre en oeuvre différentes options. » — Chuck Hagel, secrétaire américaine à la défense

Dans l'avion qui le menait en Malaisie, M. Hagel a pris soin de souligner aux journalistes qui l'accompagnaient que la marine américaine n'avait pas encore reçu d'ordre en vue d'une éventuelle opération militaire en Syrie. Il a également précisé que les États-Unis consulteraient la communauté internationale afin de déterminer s'ils devaient attaquer ou non.

Il a cependant laissé entendre de façon très nette que les États-Unis disposaient leurs forces navales en vue d'une possible intervention, à la suite d'allégations sur l'usage d'armes chimiques au cours d'un assaut mené mercredi aux environs de Damas.

Il a ajouté qu'il était important de prendre une décision rapidement, car le gouvernement de Bachar Al-Assad pourrait préparer d'autres attaques chimiques.

Un autre officiel américain a annoncé une réunion des conseillers à la sécurité nationale de Barack Obama au cours du week-end à la Maison-Blanche. Il a néanmoins précisé qu'une décision ne serait pas forcément prise à son issue, malgré la présence probable du président.

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient

La pression internationale s'est accentuée sur le gouvernement syrien, vendredi, pour qu'il autorise les experts des Nations unies présents à Damas à inspecter les faubourgs est de la capitale, touchés selon les insurgés par une attaque au gaz neurotoxique.

L'opposition syrienne accuse les forces loyalistes d'avoir lancé des attaques chimiques et tué des centaines d'habitants dans la plaine de la Ghouta, à l'est de Damas.

Des sources proches des services de sécurité américains et européens ont déclaré que les services de renseignement des États-Unis et de pays alliés étaient parvenus à l'évaluation initiale que les forces syriennes avaient bien eu recours à des armes chimiques, avec l'aval du gouvernement.

Obama évasif

Barack Obama a auparavant fait part de sa « grave préoccupation » tout en prenant soin d'ajouter qu'il n'était pas question pour les États-Unis de « s'embourber » dans une nouvelle et coûteuse guerre.

Interrogé par CNN sur ses propos tenus il y a un an sur la « ligne rouge » que constituerait, à ses yeux, un recours aux armes chimiques, le président a répondu évasivement.

« Si les États-Unis interviennent militairement dans un pays tiers sans mandat de l'ONU et sans que des preuves évidentes ne puissent être présentées, alors se poseront des questions au regard du droit international », a-t-il dit.


16.06 | 0 komentar | Read More

Armes chimiques en Syrie: le Conseil de sécurité veut «faire la lumière» sur l’attaque

Written By Unknown on Kamis, 22 Agustus 2013 | 16.05

Le récit de Marie-Ève Bédard

Réuni après les allégations d'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien dans la région de Damas, le Conseil de sécurité de l'ONU a conclu sa réunion en exprimant sa volonté de « faire la lumière » sur cette attaque.

Cependant, le Conseil de sécurité n'a pas exigé explicitement une enquête sur cette présumée attaque chimique.

« Il y a une forte préoccupation parmi les membres du Conseil sur ces allégations et un sentiment général qu'il faut faire la lumière sur ce qui s'est passé et que la situation doit être suivie de près », a déclaré à la presse l'ambassadrice de l'Argentine auprès des Nations unies, Maria Cristina Perceval.

Selon des diplomates, la Russie et la Chine se sont opposées à l'adoption d'une déclaration en bonne et due forme qui aurait exigé une enquête de l'ONU.

Le Conseil de sécurité a tenu une réunion extraordinaire mercredi après-midi exclusivement sur l'usage présumé d'armes chimiques par le régime syrien dans la région de Damas. Cette rencontre, qui s'est déroulée à huis clos, a été organisée à la demande conjointe de 5 de ses 15 pays membres, soit la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Luxembourg et la Corée du Sud.

Par voie de communiqué, le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, s'est dit préoccupé par la situation en Syrie. « Une telle attaque est tout à fait inacceptable, écrit-il. Nous exhortons le régime Assad à coopérer avec les représentants des Nations Unies chargés d'enquêter sur ces informations inquiétantes. »

L'opposition syrienne a allégué qu'une attaque au gaz neurotoxique a fait des centaines de morts en banlieue de Damas mercredi matin, une information démentie par le régime syrien.

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a dit espérer qu'une équipe des Nations unies puisse avoir « un accès immédiat et sans restriction à la zone » où l'attaque aurait eu lieu, selon l'opposition, « pour établir la vérité ».

« Il n'y a aucune raison pour que ne leur soit pas accordé l'accès à une zone située à quelques miles de là où ils se trouvent », a insisté M. Hague, avant une rencontre avec son homologue français Laurent Fabius à Paris.

Le chef de la diplomatie britannique a dit souhaiter que « tous les membres du Conseil de sécurité de l'ONU se joignent à nous » pour réclamer cette enquête immédiate.

« J'espère que cela va réveiller certains de ceux qui ont soutenu le régime de Assad pour réaliser sa nature criminelle et barbare. » — William Hague, ministre britannique des Affaires étrangères

« Il faut faire en sorte que la mission du Dr Ake Sellström [des experts de l'ONU] qui est à Damas puisse immédiatement aller enquêter sur le terrain », a renchéri Laurent Fabius, qui avait déjà défendu cette approche lors d'une réunion extraordinaire sur l'Égypte des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne.

Un porte-parole adjoint de la Maison-Blanche, Josh Earnest, a aussi demandé à ce que l'équipe d'experts de l'ONU obtienne « un accès immédiat aux témoins et aux personnes affectées ».

Disant être incapable de confirmer les allégations de l'opposition, il s'est borné à faire valoir que « les États-Unis condamnent avec force tout recours à des armes chimiques » et que leurs auteurs devraient « rendre des comptes ».

Le porte-parole adjoint de l'ONU, Eduardo del Buey, avait fait savoir plus tôt que le chef des inspecteurs de l'ONU, Ake Sellström, est « en discussion » avec les autorités syriennes à propos de la présumée attaque à l'arme chimique.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est « scandalisé » par les allégations et déterminé à mener une enquête approfondie sur les incidents présumés qui lui sont signalés par des États membres, a ajouté le porte-parole.

De précédentes rencontres du Conseil de sécurité sur le conflit syrien n'ont abouti à rien de concret, Moscou appuyant indéfectiblement le régime du président syrien Bachar Al-Assad, auquel il fournit des armes.

Moscou n'a d'ailleurs pas semblé prêté foi aux allégations visant le régime syrien. « Tout cela nous fait penser que nous avons à faire une nouvelle fois à une provocation planifiée à l'avance », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué publié mercredi.

Le ministère a néanmoins réclamé une « enquête honnête et professionnelle sur l'attaque chimique ».

Le secrétaire général de la Ligue arabe a également appelé les enquêteurs à inspecter « immédiatement » les lieux et a demandé que les auteurs de ce « crime » soient traduits « devant la justice pénale internationale ».

Attaque au gaz neurotoxique

La présumée attaque a été menée à la roquette par les forces fidèles au régime du président Bachar Al-Assad, selon un groupe d'opposants syriens. Elle aurait principalement frappé les banlieues d'Ain Tarma, de Zamalka et de Djobar, dans la Ghouta orientale, largement tenues par la rébellion. La Coalition nationale syrienne, le principal groupe d'opposition en exil, évoque 1300 morts. Le groupe dit tirer ce bilan des informations fournies par des militants sur le terrain.

De son côté, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres, a également rapporté d'intenses bombardements, sans toutefois parler d'attaques chimiques. Selon les informations de l'organisation, au moins 100 personnes ont été tuées.

Des images troublantes de l'attaque présumée ont été diffusées. Elles montrent les corps pâles et inanimés d'enfants alignés sur le sol d'hôpitaux improvisés pendant que d'autres victimes reçoivent de l'oxygène et sont soignées par des ambulanciers. Il n'y a ni sang, ni blessures visibles sur leurs corps.

Une infirmière de Douma, à une dizaine de kilomètres de Damas, a raconté avoir vu des dizaines de patients présenter des symptômes typiques de victimes d'attaque neurotoxique.

Il s'agirait de l'attaque chimique la plus meurtrière perpétrée depuis le début de la guerre civile syrienne. On ne sait toutefois pas exactement ce qui s'est produit, puisqu'aucune confirmation indépendante n'a été faite.

La télévision officielle a rapidement nié l'information et accusé certains médias de diffuser des informations infondées pour « soutenir le terrorisme ».

Cette présumée attaque survient quelques jours à peine après l'arrivée d'experts envoyés par l'ONU pour enquêter sur l'utilisation possible d'armes chimiques depuis le début du conflit en Syrie, en mars 2011.

Les armes chimiques dans le conflit syrien

L'arsenal chimique syrien, qui existe depuis plusieurs décennies, est considéré comme l'un des plus importants au Moyen-Orient, mais il continue à faire l'objet de spéculations, les données publiques étant presque inexistantes.

Le régime syrien a reconnu pour la première fois le 23 juillet 2012 posséder des armes chimiques et a menacé de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale, mais jamais contre sa population.

En mars, le gouvernement et les rebelles s'étaient accusés mutuellement d'avoir employé des armes chimiques dans le conflit.

La Syrie est l'un des rares pays à ne pas avoir signé la Convention sur l'interdiction des armes chimiques et n'est donc pas membre de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), responsable de contrôler son application.

Plusieurs pays occidentaux, dont la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, sont parvenus à la conclusion que du gaz sarin avait été utilisé à plusieurs reprises en Syrie. Le sarin est un agent chimique inodore qui peut être utilisé sous forme liquide, solide ou gazeuse. Il est toxique lorsqu'inhalé, absorbé par la peau ou les yeux ou ingéré. Les experts estiment aussi que la Syrie possède des stocks de gaz moutarde et de gaz VX.

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient


16.05 | 0 komentar | Read More

Bradley Manning condamné à 35 ans de prison

Le soldat américain Bradley Manning, qui a volé et transmis des centaines de milliers de documents secrets au site Internet WikiLeaks, a été condamné mercredi à 35 ans de prison par un tribunal militaire de Fort Meade, au Maryland.

Il est en outre rétrogradé, congédié de l'armée « pour déshonneur » et privé d'une partie de son salaire et de ses avantages sociaux.

La juge Denise Lind n'a donné aucune explication pour justifier sa décision lors de l'audience, qui a duré une quinzaine de minutes. Le jeune homme de 25 ans, qui sera incarcéré à la prison militaire de Fort Leavenworth, au Kansas, est resté stoïque lors de l'annonce de sa peine.

La magistrate avait déjà précisé mardi que M. Manning bénéficierait de 1294 jours de remise de peine, soit près de trois ans et demi, en raison notamment du temps qu'il a passé en détention préventive.

Cela inclut une remise de peine de 112 jours pour le dur traitement qui lui a été réservé au début de sa détention. Son avocat soutient qu'il a été incarcéré 23 heures par jour, qu'il a été contraint de dormir nu et qu'il a dû se tenir au garde-à-vous nu un matin.

La cause de Bradley Manning sera réexaminée automatiquement en appel par la Cour pénale d'appel de l'armée de terre. Le soldat pourra aussi porter sa cause en appel devant la Cour d'appel supérieure des forces armées.

Bradley Manning a été reconnu coupable le 30 juillet de six accusations d'espionnage, de cinq accusations de vol, d'une accusation de fraude informatique et d'autres infractions militaires. Il a cependant été blanchi d'une accusation de collusion avec l'ennemi. Il était passible d'une peine de 90 ans de prison.

Il a admis avoir transmis plus de 470 000 rapports militaires classés secret-défense et 250 000 câbles diplomatiques à WikiLeaks. Il avait dérobé ces informations alors qu'il travaillait comme analyste du renseignement militaire à Bagdad, au début de 2010.

Le procureur militaire Joe Morrow avait réclamé une peine de 60 ans de prison contre le soldat Manning, afin « d'envoyer un message à tous les soldats qui envisageraient de voler des informations classifiées ». Il souhaitait aussi qu'on lui impose une amende de 100 000 $.

Son avocat David Coombs proposait plutôt une peine de 25 ans à la juge Lind, afin que Manning ait la « possibilité de vivre ». Il avait décrit son client comme un « humaniste », « très intelligent », « naïf certainement, mais bien intentionné ».

Une demande de grâce présidentielle

Quelques heures après le prononcé de la sentence, Me Coombs a dit en être triste et déçu. Il a confirmé qu'il entendait demander au président Barack Obama de gracier Bradley Manning. « Nous espérons qu'il fera la bonne chose », a-t-il-dit, entouré de membres d'un groupe appuyant le soldat.

L'avocat a soutenu que Bradley Manning serait admissible à une libération conditionnelle après 10 ans si la sentence actuelle est maintenue. En cas de refus, il pourra présenter une nouvelle demande chaque année subséquente. Il a assuré qu'il serait de nouveau à ses côtés à cette occasion.

Me Coombs a maintenu que Bradley Manning était une personne « très morale », que ses intentions étaient bonnes, qu'il avait agi dans le « meilleur intérêt » des États-Unis et que, malgré les excuses qu'il a présentées au tribunal la semaine dernière, il referait probablement la même chose aujourd'hui.

L'.avocat a aussi lu une brève déclaration de la famille du soldat, qui se dit « attristée » et « déçue » de la tournure des événements, puisqu'elle continue de penser qu'il a agi dans les meilleurs intérêts du pays. La famille demande en outre au public de continuer d'appuyer le réseau qui soutient son fils.

« C'est OK. C'est correct. Je sais que tu as fait de ton mieux. Je vais être correct. Je vais passer au travers de ça. » — Réaction de Bradley Manning à la sentence, selon son avocat, David Coombs

WikiLeaks avait préalablement réagi à l'annonce de la sentence. « Victoire stratégique significative dans l'affaire Bradley Manning. Bradley Manning est désormais admissible à une libération dans moins de 9 ans, 4,4 selon un autre calcul », a déclaré l'organisation sur Twitter.

La Russie, qui vient d'accorder l'asile à un autre sonneur d'alerte américain, Edward Snowden, n'a pas manqué pour sa part de critiquer les États-Unis.

« Il est assez fréquent d'entendre de la part de responsables américains des critiques concernant des décisions de justice d'autres pays [...], mais quand cela concerne les intérêts américains, la justice américaine prend, comme dans le cas de Manning, une décision sévère injustifiée, selon le principe de "faire passer l'envie à d'autres" sans aucun souci des droits de l'homme », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

« Une telle utilisation du deux poids deux mesures sur un sujet prééminent comme les droits de l'homme montre une fois de plus que les États-Unis ne peuvent pas prétendre à un "leadership" dans ce domaine important », a-t-il ajouté.

Les excuses de Manning

L'ex-agent du renseignement s'est excusé il y a une semaine « pour avoir fait du mal à des gens » et « aux États-Unis ». Lors d'une audience destinée à fixer sa peine, il a ajouté : « Je m'excuse pour le résultat inattendu de mes actes. Les trois dernières années m'ont beaucoup appris. »

« J'aurais dû me battre davantage à l'intérieur du système. Malheureusement, je ne peux pas revenir en arrière et changer les choses, a-t-il ajouté. Je comprends que je dois payer le prix de mes décisions. »

Lors du procès, les avocats de Manning ont convoqué à la barre un psychologue de l'armée qui a soutenu que le soldat avait été exposé à un stress intense et s'était senti isolé au sein de l'institution militaire en raison de son identité sexuelle confuse.

À l'époque des faits qui lui sont reprochés, il était interdit d'afficher son homosexualité au sein de l'armée américaine.

La fuite orchestrée par Manning, la plus importante du genre dans l'histoire américaine, a fortement ébranlé l'appareil diplomatique de la première puissance mondiale. Elle a en outre contribué à braquer les projecteurs sur le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.

Selon le lieutenant-colonel à la retraite des Forces canadiennes Gilles Paradis, la juge Lind a « certainement » voulu envoyer un message à tous ceux qui seraient tentés d'imiter Bradley Manning.

« On doit clairement indiquer à tous ceux qui ont des documents classifiés, que ce soit dans le système militaire américain, ou dans les agences de renseignements comme la CIA, que l'information qui est sensible, secrète, de nature à mettre en cause la sécurité de la nation, ne doit pas être divulguée comme ça sur tous les réseaux informatiques », a-t-il déclaré à Radio-Canada.


16.05 | 0 komentar | Read More

Des cas de choléra à Cuba suscitent des avertissements

Le gouvernement américain a diffusé un avertissement aux voyageurs qui se rendent à Cuba, après que plusieurs visiteurs eurent été infectés par le choléra au cours des dernières semaines.

Dans un avertissement daté de mardi, la Section des intérêts américains à La Havane recommande aux visiteurs et aux citoyens américains vivant à Cuba d'éviter l'eau non traitée, la nourriture vendue dans la rue et les plats peu ou pas cuits, comme le ceviche.

La mission diplomatique recommande aussi aux voyageurs de se laver les mains fréquemment pour prévenir l'infection.

L'embargo des États-Unis contre Cuba, en vigueur depuis 51 ans, interdit à la plupart des Américains de visiter l'île, mais des centaines de milliers de Cubano-Américains s'y rendent chaque année pour voir leur famille, et de plus en plus de citoyens américains vont à Cuba dans le cadre d'échange culturels autorisés.

Selon l'Organisation panaméricaine de la santé, il y a eu cinq cas de choléra confirmés « associés à un historique de voyage à Cuba » en juillet et en août. Les personnes infectées sont un Italien, deux Vénézuéliens et deux Chiliens. Au moins trois d'entre eux se sont rendus à La Havane durant leur voyage.

L'Agence de la santé publique du Canada recommande aussi aux voyageurs de faire attention à ce qu'ils boivent et mangent pendant leurs séjours à Cuba, mais aussi en Haïti et en République dominicaine.

L'été dernier, les autorités cubaines avaient admis une rare éclosion de choléra dans l'est du pays, après plusieurs années d'absence de la maladie dans l'île. À l'époque, les autorités avaient affirmé que l'épidémie s'était résorbée après avoir infecté 417 personnes, dont trois qui en sont mortes.

En janvier, le gouvernement cubain avait annoncé 51 autres cas d'infection dans la capitale, mais il n'y a eu aucune déclaration officielle sur les nouveaux cas jusqu'à maintenant. Les autorités n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaire de l'Associated Press mercredi.

Dans le passé, des diplomates avaient exprimé leur consternation face au manque de transparence des autorités cubaines dans les statistiques sur le choléra. Le tourisme est vital pour l'économie cubaine et a rapporté plus de 2,5 milliards de dollars américains en 2011, selon les plus récentes statistiques disponibles.

Le choléra est une bactérie transmise par l'eau qui peut tuer rapidement en causant une grave déshydratation. La maladie peut toutefois être traitée si la personne infectée consulte un médecin rapidement.

Le gouvernement cubain dispose d'un système de défense civile bien organisé et a déployé de grands efforts pour freiner l'éclosion de l'année dernière. Les autorités avaient notamment lancé une campagne de sensibilisation à l'hygiène et distribué des produits pour désinfecter l'eau, en plus de placer en quarantaine les patients des hôpitaux souffrant de diarrhée.

Les médecins et les infirmières cubains ont l'expérience nécessaire pour diagnostiquer et traiter le choléra, puisque des centaines d'entre eux se sont rendus en mission en Haïti, où le choléra a tué des milliers de personnes depuis 2010.

L'Organisation panaméricaine de la santé affirme que les autorités cubaines surveillent étroitement les cas de diarrhée et examinent adéquatement chaque cas suspect.


Associated Press


16.05 | 0 komentar | Read More

Ouverture du «procès de la décennie» en Chine

L'ancien dirigeant communiste chinois Bo Xilai a, dès l'ouverture de son procès jeudi, contesté une accusation de corruption retenue contre lui, et il est apparu en public pour la première fois depuis son arrestation au début 2012.

Cet ancien patron du Parti communiste de la mégapole de Chongqing doit répondre d'accusations de corruption et d'abus de pouvoir et sera très vraisemblablement reconnu coupable. Son rejet de l'une des accusations de corruption laisse cependant penser que le procès ne se déroulera pas sur du velours comme l'espéraient les autorités chinoises.

Le maître de la Chine, Xi Jinping, qui souhaite rééquilibrer l'économie de son pays, souhaite avoir ce procès derrière lui avec un minimum de bruit, afin de garantir la stabilité et l'unité du Parti communiste et de la société chinoise. La chute de Bo, ancien membre du bureau politique du PC chinois, a creusé le fossé entre ses partisans, tenants d'un égalitarisme social d'inspiration maoïste, et les adeptes de la marche vers le capitaliste, suivie par la direction en place.

Dans le même temps, le procès de Bo est perçu comme un test pour les promesses de transparence et de lutte contre la corruption de Xi Jinping.

Son procès, qui doit durer deux jours selon la chaîne de télévision CCTV, marque le point d'orgue du plus grand scandale politique en Chine depuis la chute de la « bande des quatre », dont la veuve de Mao, Jiang Qing, à la fin 1976. Le verdict devrait quant à lui tomber au début septembre, ajoute CCTV.

La mine sombre, Bo Xilai, âgé de 64 ans, est apparu en chemise blanche, encadré de deux policiers qui l'ont conduit dans le box des accusés, sans menottes.

Le tribunal de Jinan, capitale de la province de Shandong, qui est chargé de juger l'affaire, a indiqué sur son microblog que Bo Xilai, cinq membres de sa famille et 19 journalistes assistaient à l'audience. Une poignée de partisans de Bo s'étaient rassemblés devant le tribunal pour dénoncer une « persécution politique » de celui qui se présentait en héritier du maoïsme face aux réformistes, qui plaident pour une accélération de la modernisation de l'économie chinoise.

L'un des manifestants brandissait une pancarte sur laquelle était écrit: « L'expérience de Chongqing était bonne pour le pays et pour le peuple, le peuple veut la prospérité pour tous. » Le rassemblement a été rapidement dispersé par la police

Bo Xilai est accusé entre autres d'avoir reçu 21,8 millions de yuans (3,7 millions de dollars canadiens) de pots-de-vin de la part de deux hommes d'affaires chinois à l'époque où il était maire du port de Dalian : Xu Ming, un homme d'affaires et ami intime, et Tang Xiaolin, a précisé le tribunal.

Bo Xilai a nié avoir reçu de l'argent de l'un d'eux, Tang Xiaolin, directeur général de la société d'import-export Dalian International Development, basée à Hong Kong.

Le tribunal a par ailleurs confirmé jeudi que Bo Xilai était poursuivi pour abus de pouvoir pour avoir tenté de soustraire à la justice sa femme, Gu Kailai, condamnée l'an dernier pour son rôle dans le meurtre d'un homme d'affaires britannique, Neil Heywood, en novembre 2011.

L'ancien chef de la police de Chongqing, Wang Lijun, a lui aussi été incarcéré pour avoir tenté d'étouffer l'affaire. En février 2012, il s'était réfugié quelques jours au consulat américain de Chengdu, avant d'en sortir et d'être inculpé.

Quelques semaines plus tard, Bo Xilai était démis de ses fonctions de chef du PCC dans la région, puis écarté du bureau politique, avant d'être exclu du PCC. Il n'est pas réapparu en public jusqu'à l'ouverture de son procès et ne s'est jamais expliqué publiquement sur l'affaire.

Avant sa chute, l'ancien cadre du PCC était considéré comme l'une des principales figures des « princes rouges », la nouvelle génération de descendants de l'élite du PCC, en raison d'un discours et de mesures populistes qui tranchaient avec la rhétorique prudente des courants qui domine au sein parti.

Un procès délicat

Bo Xilai était à la fois craint par les réformistes pour ses références fréquentes à Mao Zedong, et admiré par une partie de l'aile gauche du PCC pour ses déclarations en faveur du rôle de l'État dans la réduction des inégalités, ainsi que ses campagnes de lutte contre le crime organisé.

« Je crois qu'il est très clair aux yeux des Chinois que Bo Xilai est le perdant d'une lutte de pouvoir, mais que son action a été positive au moins en faveur des habitants de Chongqing et Dalian, donc il conserve une certaine popularité au sein de la population », dit Bo Zhiyue, professeur de politique chinoise à la National University de Singapour.

« Cela rend se procès très, très délicat », souligne-t-il.

Bo Xilai risque la peine de mort, même si celle-ci est généralement commuée en prison à vie dans les cas de délits financiers.

Reuters


16.05 | 0 komentar | Read More

Les manifestations se poursuivent malgré le couvre-feu en Égypte

Written By Unknown on Rabu, 21 Agustus 2013 | 16.05

Le site d'Al-Jazira rapporte que des manifestations dénonçant le renversement du président Mohamed Morsi, début juillet, ont lieu dans plusieurs villes du pays malgré le couvre-feu.

L'envoyé spécial de Radio-Canada au Caire, Akli Aït Abdallah, rapporte également que des manifestants ont bravé le couvre-feu dans la capitale égyptienne. Les Frères musulmans ont aussi lancé un appel à « une journée de la colère », le 30 août prochain.

Des milliers de personnes se seraient rassemblées à l'appel de la Coalition nationale du soutien à la légitimité. Ces manifestations s'inscrivent dans une série d'actions de ce qui est appelé « La semaine de la chute du coup d'État », selon Al-Jazira.

La Coalition nationale du soutien à la légitimité lance un appel, selon Al-Jazira, à une « désobéissance civile progressive » jusqu'au rétablissement de la légitimité, soit le rétablissement du président Mohamed Morsi dans ses fonctions.

Selon Al-Jazira, les manifestations ont eu lieu en milieu d'après-midi, après la prière à Assiout, Qena, Beni Soueif, Ismaïlia, Sohag, Al-Minya, Nasr City, dans la banlieue du Caire, et Aïn Chams, au Caire et Hélouane, dans la banlieue sud de la capitale.

Par ailleurs, lors d'une conférence de presse mardi, la coalition a lancé un appel au boycottage des médias qui « soutiennent le coup d'État », ainsi que les hommes d'affaires et les produits des pays qui « soutiennent le coup d'État ».

L'aide américaine en question

L'aide prodiguée par Washington à l'Égypte fait l'objet d'une polémique entre les deux pays.

Le président Barack Obama doit réunir le Conseil de sécurité nationale pour discuter de cette aide. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, a toutefois indiqué qu'il ne fallait pas s'attendre à une annonce majeure.

Dans la foulée, M. Earnest a démenti la rumeur selon laquelle les Américains ont déjà suspendu leur aide.

« Les informations publiées qui affirment que l'aide à l'Égypte a été interrompue sont inexactes », a-t-il dit.

Devant ces déclarations, les nouvelles autorités égyptiennes ont réagi vivement par la voix du premier ministre par intérim Hazem Beblawi.

Il a averti que si Washington venait à geler ou couper son aide à l'Égypte « cela serait un mauvais signal et cela affecterait l'armée pendant un certain temps ». Mais il a ajouté : « n'oublions pas que l'Égypte a vécu avec le soutien militaire de la Russie et que nous avons survécu. Ce ne se serait donc pas la fin du monde et nous pouvons vivre dans des circonstances différentes », a-t-il souligné.

L'Égypte est depuis des décennies une alliée des États-Unis qui lui versent chaque année 1,3 milliard de dollars d'aide militaire et 250 millions de dollars d'assistance économique.

Par ailleurs, le premier ministre égyptien a assuré que son pays avançait dans la bonne direction.

Quand une démission devient un délit

Mohamed ElBaradei, lauréat du prix Nobel de la paix, sera poursuivi en justice pour avoir quitté son poste de vice-président égyptien, ce qui constituerait une « rupture de confiance », selon la poursuite.

Le 14 août dernier, Mohamed ElBaradei avait démissionné, disant avoir de la difficulté à cautionner le bain de sang qui a résulté des affrontements entre l'armée et les pro-Morsi.

Déposée par un professeur de droit de l'Université d'Hélouan, le Pr Sayyed Ateeq, la plainte sera instruite le 19 septembre devant un tribunal du Caire, ont indiqué des sources judiciaires mardi.

Ancien directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et coleader du Front de salut national (FSN), ElBaradei était la personnalité libérale la plus en vue à soutenir le renversement, le 3 juillet, par l'armée du président Mohamed Morsi. Il jouit d'un certain prestige dans les chancelleries occidentales, et sa nomination au sein du nouveau gouvernement égyptien agissait comme une caution pour les nouveaux maîtres du pays.

La tête des Frères musulmans visée par la police

Quelques heures après l'arrestation au Caire du guide suprême des Frères musulmans en Égypte, Mohamed Badie, la confrérie islamiste a nommé un chef par intérim.

Mahmoud Ezzat, un des adjoints de M. Badie au sein de l'exécutif de la confrérie du président islamiste déchu Mohamed Morsi, assumera les fonctions de guide suprême sur une base temporaire, ont annoncé les Frères musulmans sur leur site Internet.

Mohamed Badie, 70 ans, a été appréhendé tôt mardi matin avec deux autres hauts dirigeants du mouvement dans un appartement du quartier de Nasr City, tout près de la place Rabia al-Adawiya, où plus de 280 partisans de M. Morsi ont été tués mercredi.

Des médias locaux ont diffusé des images du guide prostré sur un canapé, les mains croisées sur ses genoux, alors qu'un homme armé d'un fusil se tient debout à côté de lui. Il est placé en détention préventive pour 15 jours et sera jugé pour son présumé rôle dans la mort de huit personnes survenue à l'extérieur du quartier général des Frères musulmans au Caire en juin.

M. Badie est détenu à Tora, la même prison que le président Hosni Moubarak, déchu en 2011 après le soulèvement populaire.

Son arrestation s'ajoute à celle de centaines d'autres membres du mouvement islamiste engagé depuis près d'une semaine dans une épreuve de force sanglante avec les forces de l'ordre, qui a tué près de 900 personnes, essentiellement des partisans de Mohamed Morsi, dont le fils de Badie, Ammar.

Par ailleurs, le quotidien égyptien El Watan rapporte que le fils du président renversé Mohamed Morsi prénommé Ahmed a été arrêté mardi à son domicile. Selon le témoignage de sa soeur sur sa page Facebook, l'arrestation a été brutale. 

Washington a vivement critiqué cette arrestation, estimant que le gouvernement avait trahi par cette action « son engagement à un processus politique rassembleur ».

Erdogan accuse Israël

Le premier ministre turc Reçep Tayyip Erdogan a affirmé mardi qu'Israël était derrière le renversement du président Mohamed Morsi le 3 juillet dernier. M. Erdogan a développé cette thèse lors d'une rencontre de son parti. Il s'est basé sur une déclaration de deux personnalités lors d'un colloque en France : « Le ministre [israélien] de la Justice et un intellectuel juif ont utilisé ces termes : ''Même si les Frères musulmans remportent les élections, ils n'en sortiront pas vainqueurs, car la démocratie ne repose pas sur les urnes" », a-t-il avancé.

Cette déclaration lui a valu une réponse des autorités égyptiennes qui ont souligné que ces affirmations n'avaient « pas de base factuelle ».

Ottawa et Washington ont condamné les propos de M. Erdogan.

Un journaliste égyptien tué

Les forces de sécurité égyptiennes ont tué lundi un journaliste du quotidien officiel Al-Ahram en ouvrant le feu sur une voiture. Elles pensaient que le conducteur du véhicule cherchait à éviter un barrage routier établi pendant le couvre-feu, a annoncé l'armée dans un communiqué.

Tamer Abdel Raouf, chef du bureau d'Al-Ahram dans la province de Bouhayra, a été mortellement atteint, tandis qu'un de ses collègues du journal officiel Al-Gomhoureya a été blessé. Les journalistes ne sont pas tenus de respecter le couvre-feu décrété la semaine dernière par les autorités.

Inquiétude à l'ONU

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme veut envoyer des observateurs pour évaluer la situation sur le terrain en Égypte, a affirmé mardi une porte-parole à Genève.

« Nous restons alarmés par la poursuite de la violence en Égypte, a-t-elle déclaré. Les décès dans la nuit de dimanche de 36 détenus aux mains de la police sont très préoccupants et doivent faire l'objet d'une enquête complète. »

L'ONU a aussi dénoncé l'embuscade contre un minibus de policiers, lundi, dans la péninsule égyptienne du Sinaï, qui a abouti à la mort de 25 policiers.

Le compte rendu d'Akli Ait Abdallah sur l'arrrestation du guide suprême des Frères musulmans en Égypte :

Égypte : arrestation du guide suprême des Frères musulmans

L'Égypte, entre révolution populaire et pouvoir militaire


16.05 | 0 komentar | Read More

La Tunisienne Amina Sboui divorce des FEMEN

La jeune tunisienne Amina Sboui, qui a défrayé la chronique pour avoir mis en ligne une photo d'elle les seins nus, a annoncé qu'elle quittait le mouvement d'origine ukrainienne FEMEN.

Dans une entrevue au Huffington Post Maghreb, la jeune fille de 19 ans explique qu'elle « ne veut pas que son nom soit associé à une organisation islamophobe ».

« Je n'ai pas apprécié l'action où les filles criaient "Amina Akbar, FEMEN Akbar" [référence à une phrase souvent employée par les musulmans, NDLR] devant l'ambassade de Tunisie en France [...] cela a touché beaucoup de musulmans et beaucoup de mes proches. Il faut respecter la religion de chacun », a-t-elle souligné.

Par ailleurs, Amina Sboui a évoqué la question du financement des FEMEN. Elle a indiqué qu'elle avait demandé à plusieurs reprises à Inna Shevchenko, la leader du groupe, de révéler les sources de son financement, mais qu'elle n'a pas reçu de « réponses claires ».

« Et si c'était Israël qui finançait? Je veux le savoir », a-t-elle déclaré.

La jeune tunisienne a toutefois remercié les FEMEN qui se sont solidarisées avec elle lors de son procès, ajoutant toutefois un bémol.

Selon elle, les FEMEN qui sont venues en Tunisie auraient dû consulter ses avocats avant d'agir. Car, selon elle, leur action a aggravé son cas, puisqu'un autre chef d'inculpation a été ajouté à son dossier, soit « association de malfaiteurs », alors qu'elle était en prison.

La leader des FEMEN, Inna Shevchenko, a déclaré à des médias français qu'elle n'était pas surprise par la position d'Amina Sboui.

« Nous savions que la prison avait brisé Amina », a-t-elle déclaré, ajoutant qu'elle regrettait qu'Amina ait « trahi des milliers de femmes dans plusieurs pays qui se sont déshabillées pour la soutenir ».

Préoccupations politiques

La séparation de la militante tunisienne avec FEMEN n'a pas mis fin à son activisme. Voilà quatre jours, elle a posé seins nus avec une inscription dénonçant le parti islamiste Ennahda (qui dirige le gouvernement en Tunisie). Elle a cependant ajouté le signe anarchiste, un « A » encerclé.

Elle a expliqué qu'elle réfléchissait à intégrer le mouvement Feminism Attack, un mouvement anarchiste né au printemps.

« Pour moi, le problème en Tunisie n'est pas le parti Ennahda [...], le problème, c'est tout le système. Si l'un de ces partis d'opposition gouvernait demain, ce serait la même chose. Mon problème n'est pas de pouvoir porter une mini-jupe ici [...] mais que demain, une femme puisse être présidente de la République, que dans les milieux ruraux, les femmes ne soient pas celles qui souffrent le plus ».

Amina Sboui a été mise en liberté conditionnelle le 1er août dernier après trois mois de prison. Elle est accusée de « profanation de cimetière » pour avoir inscrit FEMEN sur le mur d'un cimetière.


16.05 | 0 komentar | Read More

Fuite à Fukushima : le Japon augmente le niveau de gravité

L'autorité de régulation nucléaire japonaise a annoncé mercredi qu'elle allait relever de 1 à 3 sur l'échelle internationale de classement des événements nucléaires, qui en compte 7, la gravité de la dernière fuite d'eau radioactive signalée à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.

La fuite de quelque 300 tonnes d'eau hautement contaminée de l'un des réservoirs de stockage de la centrale est désormais considérée comme un « incident grave » sur l'échelle Ines.

L'accident de Fukushima, survenu le 11 mars 2011 après un séisme et un tsunami, avait été classé au niveau maximal de 7, soit « accident majeur ».

C'est la première fois depuis cette catastrophe, la plus grave de l'histoire du nucléaire civil après celle de Tchernobyl en 1986, que l'autorité de sûreté nucléaire nippone diffuse une alerte Ines.

Plus qu'une « anomalie »

Tepco, la société qui gère la centrale, a annoncé mardi que l'eau, qui continue de s'échapper du réservoir, est contaminée à un point tel qu'une personne se tenant à 50
centimètres recevrait en une heure une radiation cinq fois supérieure au niveau annuel maximum toléré au Japon pour les employés du secteur nucléaire.

Une telle radioactivité rendrait une personne malade après seulement 10 heures, avec des nausées et une chute du nombre des globules blancs.

La fuite avait dans un premier temps été classée en niveau 1 (« anomalie »), mais l'autorité de régulation nucléaire japonaise considère désormais qu'elle relève du niveau 3, peut-on lire sur son site internet.

« Compte tenu de la quantité et de la densité des radiations dans l'eau qui s'est échappé, un classement en niveau 3 est approprié », explique-t-elle dans son communiqué.

Selon une note technique de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), chaque augmentation d'un cran sur l'échelle Ines représente une multiplication par dix de la gravité de l'incident.

Reuters


16.05 | 0 komentar | Read More

Une présumée attaque au gaz toxique aurait fait plus de 200 morts en Syrie

En Syrie, des groupes d'opposants ont rapporté qu'au moins 213 personnes ont été tuées par une attaque au gaz neurotoxique, menée tôt mercredi par les forces fidèles au président Bachar al Assad dans des quartiers situés en périphérie de Damas largement tenue par la rébellion.

Les Comités populaires de coordination ont déclaré que l'attaque a été menée à la roquette peu après minuit et a principalement frappé les banlieues d'Ain Tarma, de Zamalka et de Djobar, en Ghouta orientale. La Commission générale de la révolution syrienne a quant à elle diffusé des vidéos présentées comme illustrant « un massacre épouvantable commis par les forces du régime à l'aide de gaz toxiques ».

Le bilan des tués, parmi lesquels des femmes et des enfants, a été obtenu de plusieurs centres médicaux de la région, selon Bayan Baker, une infirmière de Douma, à une dizaine de kilomètres de Damas.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme a également rapporté d'intenses bombardements, sans toutefois parler d'attaques chimiques. Selon les informations de l'organisation, « des dizaines de personnes » ont été tuées.

Cette présumée attaque surviendrait quelques jours à peine après l'arrivée d'experts envoyés par l'ONU pour enquêter sur l'utilisation possible d'armes chimiques depuis le début du conflit en Syrie, en mars 2011.


16.05 | 0 komentar | Read More

Exode sans précédent en Syrie

Written By Unknown on Senin, 19 Agustus 2013 | 16.06

Le récit de Luc Lapierre

Environ 15 000 Syriens ont fui vers l'Irak depuis jeudi dernier, venant grossir les rangs des 154 000 personnes déjà réfugiées dans le pays.

Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 10 000 Syriens ont rejoint la région autonome du Kurdistan dans la seule journée de samedi. Les Kurdes de Syrie, profitant de l'affaiblissement du pouvoir de Damas sur une partie du territoire, ont installé une autonomie de fait dans l'extrême nord-est du pays, où vit la majeure partie de leur communauté. Il s'agit d'un exode sans précédent depuis le début du conflit en Syrie il y a deux ans et demi.

Si les raisons derrière cet exil soudain sont floues, la recrudescence des combats entre les Kurdes de Syrie et les militants antigouvernementaux islamistes semblent être en cause.

De plus, des réfugiés rencontrés sur place ont indiqué que les conditions de vies dans plusieurs communautés du nord-est de la Syrie devenaient de plus en plus mauvaises, la nourriture se faisaient plus rare et les prix des denrées de base augmentaient. Plusieurs ont donc choisi de quitter pour ne pas mourir de faim, ont-ils dit.

L'ONU travaille donc pour ouvrir plus rapidement un nouveau camp de réfugiés déjà prévu dans la région. Les autorités espèrent que le camp Dara Shakran pourra accueillir ses premiers habitants dans deux semaines.

Les chiffres de l'ONU font état de 100 000 morts et 2 millions de réfugiés depuis le début de l'insurrection contre le régime du président Bachar Al-Assad, en mars 2011.


16.06 | 0 komentar | Read More

Affaire Snowden : le mari du journaliste du Guardianretenu à Londres

Le mari du journaliste qui a publié les révélations d'Edward Snowden sur le programme d'écoute du renseignement américain a été retenu pendant 9 heures à l'aéroport de Londres-Heathrow, suscitant les protestations d'Amnistie internationale et du gouvernement brésilien.

David Miranda, un citoyen du Brésil, était en transit à Londres lorsqu'il a été interpellé par la police britannique, rapporte le journal The Guardian pour lequel écrit son compagnon, Glenn Greenwald. La police londonienne a confirmé qu'un « homme de 28 ans a été retenu à l'aéroport de Heathrow en vertu de l'article 7 la loi antiterroriste 2000. Il n'a pas été arrêté. Il a donc été relâché. »

Cet article de loi permet à la police d'interroger préventivement toute personne soupçonnée de préparer des actes terroristes en Grande-Bretagne pour déterminer si elle représente une menace.

Glenn Greenwald est le seul à avoir interviewé Edward Snowden et à avoir consulté les documents classés secrets que l'informaticien a dérobés pour mettre au jour les programmes de surveillance électronique de l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA).

Amnistie internationale a aussitôt dénoncé le geste de la police britannique : « Il est hautement improbable que David Michael Miranda, un citoyen brésilien en transit à Londres, ait été appréhendé par hasard, compte tenu du rôle que son mari a joué en révélant la vérité au sujet de la nature illégale du programme de surveillance de la NSA », a déclaré Widney Brown, directrice générale de l'organisme.

« La rétention de David était illégale et inexcusable », a-t-elle ajouté, estimant que M. Miranda était « de toute évidence une victime de tactiques de représailles ».

Le Brésil demande des comptes

Selon le Guardian, la police a confisqué des équipements électroniques appartenant à M. Miranda, dont son téléphone portable, ses clés USB, des DVD et des consoles de jeux.

La direction du journal a exprimé son « effarement » après cette arrestation et a demandé des explications aux autorités britanniques, tout comme le gouvernement du Brésil, qui a protesté contre la rétention d'un de ses citoyens, considérant « injustifiable d'impliquer un individu contre lequel ne pèse aucune charge pouvant justifier le recours à la législation » britannique antiterroriste.

« Le gouvernement brésilien exprime sa profonde inquiétude devant l'épisode qui s'est produit aujourd'hui (dimanche) à Londres, où le ressortissant brésilien a été retenu et maintenu sans contacts à l'aéroport d'Heathrow », peut-on lire dans le communiqué du ministère brésilien des Affaires étrangères.

Edward Snowden, un ex-analyste informatique de 30 ans de l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) est arrivé à Moscou en provenance de Hong Kong le 23 juin après avoir révélé l'existence, à la NSA, de systèmes secrets de surveillance des communications téléphoniques et Internet de millions de personnes aux États-Unis et dans le monde. Il est demeuré dans la zone internationale de l'aéroport pendant plus d'un mois, craignant que les États-Unis ne l'empêchent de parvenir à destination, avant d'obtenir l'asile temporaire en Russie.

16.06 | 0 komentar | Read More

Le procès de Pistorius s'ouvrira en mars 2014

Le procès du champion paralympique Oscar Pistorius aura lieu du 3 au 20 mars 2014. La nouvelle a été annoncée lundi matin par le procureur Gerrie Nel.

Au cours de l'audience, l'olympien sud-africain de 26 ans a été formellement accusé du meurtre de sa copine, Reeva Steenkamp, le jour de la Saint-Valentin. Cette accusation avait été initialement annoncée en février.

Amputé des deux jambes, Oscar Pistorius affirme avoir tiré à quatre reprises sur sa petite amie après l'avoir prise pour un intrus entré dans sa villa de Pretoria.

L'affaire a ému l'opinion publique en Afrique du Sud où Oscar Pistorius, premier double amputé à avoir participé à une course olympique avec les valides, à Londres, à l'été 2012, était vu par beaucoup comme un héros.

Le procès, qui promet d'être très médiatisé, se déroulera devant un juge seul, puisque les lois sud-africaines ne prévoient pas de procès devant jury.

La peine minimale pour une personne reconnue coupable de meurtre prémédité en Afrique du Sud est de 25 ans de prison. Si Oscar Pistorius devait être reconnu coupable et condamné à la prison, il serait âgé de plus de 50 ans au moment de sa libération.

Depuis sa remise en liberté sous caution, le 22 février, l'athlète a pour l'essentiel évité les médias.


16.06 | 0 komentar | Read More

Égypte : au moins 24 policiers tués dans le Sinaï

Au moins 24 policiers égyptiens sont morts lors d'une attaque à la roquette contre deux minibus qui les transportaient vers leur caserne, dans le nord de la péninsule du Sinaï, ont annoncé des sources médicales et sécuritaires.

L'attaque a également fait trois blessés.

Les assaillants, soupçonnés d'appartenir à la mouvance radicale islamiste, ont attaqué le convoi alors qu'il se dirigeait vers la ville de Rafah, où se trouve le point de passage vers la bande de Gaza.

Il s'agit du même point de passage que celui que les deux Ontariens arrêtés vendredi au Caire devaient emprunter pour se rendre à l'hôpital Al-Shifa, la semaine dernière.

Des groupes djihadistes ont multiplié les attaques contre les forces de sécurité et d'autres cibles dans le Sinaï depuis que le président islamiste Mohamed Morsi a été renversé par l'armée le 3 juillet.

L'Égypte, entre révolution populaire et pouvoir militaire

Dimanche, 36 détenus islamistes ont été tués dans une tentative d'évasion durant leur transfert du Caire vers une prison de banlieue. Les partisans de Mohamed Morsi ont décidé d'annuler leurs manifestations par mesure de sécurité.

De son côté, le général Abdel Fattah Al-Sissi, chef d'état-major de l'armée, qui ne s'était pas exprimé en public depuis l'assaut lancé mercredi contre les islamistes de la capitale, s'est adressé indirectement à eux en assurant qu'il y avait de « la place pour tous en Égypte ». Il a toutefois prévenu que l'Égypte ne plierait pas devant la violence.

Le premier ministre du gouvernement de transition égyptien, Hazem El-Beblaoui, propose quant à lui de dissoudre la confrérie.

Les affrontements entre les forces de l'ordre et les pro-Morsi ont fait au moins 850 morts, dont 70 policiers et soldats, depuis mercredi dernier.

Plusieurs observateurs estiment que la répression visant les Frères musulmans assure au réseau Al-Qaïda un terreau à faire fructifier en Égypte, et que les images de manifestants tués diffusées dans le monde entier risquent de nourrir la rhétorique de victimisation prisée des djihadistes du monde entier.

Ces violences forcent l'Union européenne (UE) à agir. Dans un communiqué publié dimanche, l'UE dit vouloir réviser de « façon urgente » ses relations avec l'Égypte et adopter des mesures en ce sens.


16.06 | 0 komentar | Read More

«J'irai moi-même en Syrie» - le chef du Hezbollah

Written By Unknown on Sabtu, 17 Agustus 2013 | 16.06

Devant la montée des tensions au Liban, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, se dit prêt à aller combattre lui-même en Syrie les extrémistes musulmans, qu'il accuse d'être derrière les attentats contre les fiefs de son parti.

« Si dans la bataille contre ces terroristes takfiri [extrémistes musulmans sunnites] il le faut, j'irai moi-même en Syrie. Le Hezbollah et moi-même nous irons en Syrie », a-t-il lancé dans un discours devant des milliers de partisans vendredi.

L'Armée syrienne libre, principale entité des rebelles syriens, a toutefois indiqué qu'elle n'avait rien à voir avec l'attentat de jeudi qui a fait 24 morts et 300 blessés en banlieue de Beyrouth.

« Concernant l'attentat d'hier, il est très probable que tous les indices mènent à ces groupes takfiri. Ceux-là ne sont pas des sunnites, ce sont des assassins », a signalé le chef du Hezbollah. « Ces groupes veulent mener le Liban vers la destruction, vers la guerre civile. »

« Notre réponse à tout attentat de ce genre, c'est que si nous avions 100 combattants en Syrie, nous en enverrions 200, et si nous en avions 5000, nous en enverrions 10 000. » — Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah

L'attentat de jeudi est survenu sur fond de tensions religieuses au Liban. Depuis plusieurs mois, les miliciens de l'organisation chiite Hezbollah se battent aux côtés des troupes du président Bachar Al-Assad contre les rebelles syriens, des sunnites. Or, un groupuscule portant un nom à connotation sunnite a revendiqué l'attentat de jeudi.

« Hassan Nasrallah, nous t'envoyons notre deuxième puissant message, car tu ne comprends toujours pas », avait indiqué le groupuscule dans une vidéo qui n'a pu être authentifiée de source indépendante s'adressant au chef du Hezbollah.

Réseau terroriste identifié

L'armée libanaise a identifié un réseau soupçonné de production de voitures piégées dans le but de les faire exploser contre un bastion du Hezbollah au Liban, a déclaré vendredi le ministre de la Défense, Fayez Ghosn. Le ministre n'a toutefois pas précisé si le réseau était à l'origine de l'attentat de jeudi.

Le ministre Ghosn a précisé que les services du renseignement militaire avaient identifié sept Libanais soupçonnés d'avoir piégé « plusieurs voitures pour les faire exploser dans la banlieue sud de Beyrouth et dans d'autres régions libanaises ». M. Ghosn souligne que le groupe aurait préparé son premier attentat le 9 juillet dernier. L'attentat était survenu à Bir El-Abed, un autre bastion du Hezbollah.

L'armée libanaise, qui a arrêté un des membres du groupe, a identifié le cerveau du réseau comme étant Omar Al-Atrache.

Le renseignement libanais a également identifié des membres étrangers du groupe, dont des Syriens. Ces derniers auraient tué trois soldats à un barrage en mai. Ils auraient également tué trois chiites en juin en plus de faire exploser une bombe au passage d'une patrouille de l'armée en juillet.

Le ministre Ghosn a précisé que l'armée avait « des indications précises concernant les parties derrière ces personnes, leur appartenance et leur nationalité ».

« J'avais parlé dans le passé de l'infiltration d'éléments terroristes au Liban [....] et aujourd'hui, cela s'avère », a ajouté le ministre. « Le Liban commence à tomber dans les griffes du terrorisme et tout le monde doit être conscient de la gravité de la situation. »


16.06 | 0 komentar | Read More

Zimbabwe : l'opposition renonce à contester les élections

L'opposition zimbabwéenne a retiré vendredi un recours en justice qu'elle avait déposé pour contester les résultats de la présidentielle du 31 juillet, qui a vu la réélection controversée de Robert Mugabe avec plus de 61 % des voies. 

Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), qui dénonce des fraudes pendant le scrutin, a déclaré avoir pris cette décision devant le refus de la Commission électorale du Zimbabwe de lui fournir des pièces essentielles du dossier.

Le MDC dit posséder des preuves orales des fraudes commises par le parti du président Mugabe, mais comptait sur la Commission électorale pour lui fournir les preuves écrites.

Le porte-parole du Mouvement accuse les neuf juges de la Cour constitutionnelle d'être partisans. Ces derniers auraient empêché le contre-interrogatoire des témoins pouvant raconter en détail les irrégularités électorales.  

L'un des membres les plus hauts placés du MDC rajoute qu'il n'y a « pas de but à aller en cour sans posséder une preuve hors de toute raisonnables » des allégations de fraude contre le président Mugabe. 

Ce dernier nie cependant toutes irrégularités ayant pu fausser les résultats. 

Fraudes présumées 

Le chef du MDC et aujourd'hui premier ministre, Morgan Tsvangirai, estime que ces élections ont été « une énorme farce ». Selon lui, 870 000 noms étaient inscrits en double sur la liste électorale.

Il dénonce aussi le fait que la liste électorale n'a été rendue publique qu'à la veille du scrutin, ce qui a rendu impossible toute vérification.

Le MDC affirme par ailleurs que de nombreux électeurs n'ont pas pu voter faute de trouver leur nom sur les registres, que d'autres ne se sont pas rendus dans le bon bureau de vote et que d'autres encore ne détenaient pas les documents d'identité requis.

Un organisme indépendant de contrôle du scrutin, le Zimbabwe Election Support Network, estime que plus de 750 000 électeurs étaient absents des listes électorales dans les villes, bastions du principal opposant de Robert Mugabe et Morgan Tsvangirai.

Bilan mitigé 

Les pays occidentaux, qui n'avaient pas pu envoyer d'observateurs, ont eux aussi crié à la fraude, ainsi que le Botswana, seul pays africain à s'être prononcé.

Les observateurs de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) sont de leur côté satisfaits du déroulement du scrutin du 31 juillet, qui s'est passé sans violence. Ils ne sont toutefois pas allés jusqu'à le qualifier d'« honnête ».

Robert Mugabe, 89 ans, est au pouvoir sans interruption depuis l'indépendance du Zimbabwe en 1980. Il a été reconduit pour un nouveau mandat de cinq ans, selon les résultats officiels de la présidentielle.

Robert Mugabe, envers et contre tous


16.05 | 0 komentar | Read More

«Arrêter et fouiller» : New York interjette appel

La Ville de New York a entamé vendredi les procédures d'appel visant à casser la décision d'un tribunal fédéral, qui juge inconstitutionnelle la pratique policière « arrêter et fouiller ».

Ce programme, lancé en 2002 et baptisé « stop-and-frisk » (littéralement : « arrêter et fouiller »), a donné lieu à des arrestations disproportionnées et discriminatoires de Noirs et d'Hispaniques, selon la juge Shira Scheindlin. Elle accuse les plus hautes autorités d'avoir tout simplement « fermé les yeux » sur ces pratiques.

Ce type de contrôle permet aux forces de l'ordre d'arrêter ceux qu'ils soupçonnent d'activités illégales et de fouiller ceux qu'ils suspectent de détenir une arme.

Une demande permettant de mettre en suspens la décision de la juge Scheindlin durant toute la durée de la procédure a aussi été déposée par la Ville. Si elle est acceptée, les policiers pourront continuer à « arrêter et fouiller » des « suspects » jusqu'au prochain jugement.

Dénouement incertain

La procédure d'appel n'a toutefois pas de durée de vie garantie. Le mandat du principal défenseur de cette politique, le maire Michael Bloomberg, se terminera d'ici la fin de l'année, laissant incertain l'avenir de cette bataille judiciaire.

Il est en effet difficile de prévoir si son successeur verra lui aussi dans le stop-and-frisk un outil vital de réduction des crimes.

Dans le camp démocrate, tous les candidats à la mairie new-yorkaise, Bill de Blasio, Christine Quinn et Bill Thompson, ont déjà prévu adapter cette politique selon les exigences constitutionnelles.

Du côté des républicains, les candidats les plus populaires, Joseph Lhota et John Catsimatidis, ont déjà défendu les pratiques policières actuelles.

Les documents remis à la cour vendredi par la Ville ne précisent pas les arguments derrière la décision de New York de faire appel.


16.05 | 0 komentar | Read More

Égypte : au moins 700 morts depuis mercredi

Les Frères musulmans ont appelé leurs partisans à redescendre tous les jours dans les rues dès ce samedi à travers l'Égypte, malgré la mort d'au moins 700 personnes depuis mercredi dans des affrontements entre manifestants islamistes et forces de l'ordre.

De nouvelles violences ont éclaté vendredi, décrété « jour de colère » par la confrérie islamiste, qui dénonce le renversement par l'armée le 3 juillet du président Mohamed Morsi, issu de ses rangs et élu un an plus tôt.

« Notre rejet du régime putschiste est devenu une obligation islamique, nationale et éthique à laquelle nous ne pourrons jamais renoncer », affirment les Frères musulmans, accusés par leurs détracteurs d'avoir tenté de verrouiller le pouvoir à la suite de leurs succès électoraux après le renversement d'Hosni Moubarak par la rue en février 2011.

Un résident permanent du Canada a été tué dans les violences politiques en Égypte, a confirmé le ministère canadien des Affaires étrangères vendredi soir. Le Globe and Mail a identifié l'homme comme étant Amr Kassem, 26 ans, qui vivait à Toronto avec sa femme et leur enfant. Sa femme soutient qu'il a été atteint d'une balle à l'arrière de la tête lors d'une manifestation à Alexandrie pour dénoncer la répression des forces de l'ordre contre les manifestants antigouvernementaux.

Vendredi, une cinquantaine de personnes sont mortes au Caire et plus de 20 autres à Alexandrie, la deuxième ville du pays, a-t-on appris de sources proches des services de sécurité.

Des coups de feu d'armes automatiques ont résonné durant tout l'après-midi à travers la capitale, survolée par des hélicoptères de l'armée. Au moins un bâtiment public a été incendié et continuait de flamber dans la nuit malgré l'accalmie constatée dans les rues du Caire, soumise à un couvre-feu nocturne comme plusieurs autres provinces du pays.

Samedi matin, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'un millier d'islamistes proches des Frères musulmans avaient été arrêtés à l'issue de la journée de vendredi.

L'Égypte, entre révolution populaire et pouvoir militaire

Ni les Frères musulmans, dont les rassemblements ont été démantelés par la force au prix de centaines de morts mercredi, ni le nouveau pouvoir installé par l'armée n'entendent céder dans le bras de fer engagé depuis le 3 juillet.

La confrérie islamiste a annoncé une série de manifestations quotidiennes au cours des six prochains jours à partir de samedi alors que le gouvernement a donné l'autorisation aux forces de sécurité de tirer à balles réelles pour se défendre et protéger les bâtiments publics.

Aucun compromis ne semble à portée de main et l'Égypte, pays le plus peuplé du monde arabe, paraît menacée par une polarisation croissante entre partisans et adversaires des Frères musulmans.

« Nous ne quitterons pas les places. Et nous ne céderons jamais sur nos droits. Nous sommes ici pour nos frères qui sont morts. » — Abdoullah Abdoul Fattah, partisan pro-Morsi

La télévision d'État use pour sa part d'un langage réservé autrefois aux islamistes radicaux tels que ceux d'Al-Qaïda. Elle présente ainsi les événements en cours avec le bandeau « L'Égypte combat le terrorisme ».

Dans un communiqué, le gouvernement dit lutter contre « le projet terroriste des Frères musulmans ».

La confrérie islamiste ne cesse de proclamer le caractère pacifique de sa contestation, mais on pouvait voir vendredi au Caire des hommes armés tirer des coups de feu dans les rangs des partisans de Mohamed Morsi.

Un responsable des services de sécurité a fait état d'au moins 24 policiers tués dans les 24 heures précédentes et de 15 commissariats attaqués.

Les Frères musulmans affirment que ces hommes armés sont des suppôts des militaires.

D'après des témoins, des partisans de Mohamed Morsi ont aussi saccagé une église catholique et ont incendié une église anglicane.

Dans un communiqué, l'Église copte a déclaré vendredi « soutenir fermement la police et les forces armées égyptiennes ».

Une manifestation est organisée samedi après-midi au Square Phillips, à Montréal, pour dénoncer l'intervention militaire en Égypte. Les organisateurs se disent « indépendants de tout parti politique ou mouvement religieux » et affirment soutenir « le droit de protester pacifiquement ».

Les pays occidentaux, au premier rang desquels les États-Unis, ont condamné l'assaut sanglant contre les rassemblements islamistes mercredi.

Paris, Londres, Berlin et Rome ont appelé à une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne. François Hollande et Angela Merkel ont estimé que l'UE devrait revoir ses relations avec l'Égypte à la lumière des derniers développements.

L'Arabie saoudite, qui perçoit l'islam politique défendu par les Frères musulmans comme une menace, a en revanche apporté une nouvelle fois vendredi son soutien aux autorités égyptiennes « contre le terrorisme ».


16.05 | 0 komentar | Read More

Raid de l'armée tunisienne contre des islamistes: 4 morts

Written By Unknown on Selasa, 13 Agustus 2013 | 16.07

L'armée tunisienne a effectué lundi plusieurs raids aériens contre les islamistes retranchés dans le djebel Chambi, massif montagneux proche de la frontière algérienne, a-t-on appris de source militaire.

Les militaires ont visé plusieurs grottes dans cette région où l'armée combat des djihadistes depuis décembre. Selon la même source militaire, l'armée a tué dimanche quatre militants et en a arrêté quatre autres.

Le raid a eu lieu dans la région même où des militants islamistes avaient tué huit soldats le mois dernier dans une embuscade, l'une des attaques les plus meurtrières visant les forces de sécurité depuis des décennies.

La presse locale rapporte que l'un des hommes arrêtés a reconnu avoir pris part à l'embuscade du 29 juillet et précise qu'il détenait des enregistrements vidéo, réalisés avec un téléphone portable, montrant certains des soldats égorgés. Alors que le gouvernement actuel, dominé par les islamistes du parti Ennahda, est de plus en plus contesté, les forces de sécurité s'efforcent d'intensifier la lutte contre les combattants islamistes.

La police a annoncé avoir tué deux militants islamistes à Tunis et en avoir interpellé au moins six autres depuis le début du mois, déjouant ainsi une tentative d'assassinat d'un responsable politique à Sousse. Plusieurs bombes visant la police ont été désamorcées, a-t-elle ajouté.

L'assassinat de deux élus de l'opposition depuis le début de l'année a nourri la colère des adversaires politiques d'Ennahda, qui tentent désormais de faire tomber le gouvernement dirigé par Ali Larayedh et d'obtenir la dissolution de l'Assemblée nationale constituante, dont les travaux ont été suspendus.

Reuters


16.07 | 0 komentar | Read More

Le chef mafieux «Whitey» Bulger condamné pour meurtres et gangstérisme

L'ancien parrain de la mafia irlandaise de Boston, James « Whitey » Bulger, a été reconnu coupable lundi de 11 meurtres par un tribunal fédéral américain. Âgé de 83 ans, il risque de passer le reste de ses jours en prison.

Après cinq jours de délibérations, le jury a reconnu « Whitey » Bulger coupable de 31 des 32 chefs d'accusation qui pesaient contre lui pour gangstérisme, meurtre, complot pour meurtre, extorsion, blanchiment d'argent, trafic d'armes et trafic de drogue, notamment.

Les procureurs ont prouvé sa participation à 11 des 19 meurtres qui lui étaient imputés. Il connaîtra sa peine le 13 novembre.

Terreur et corruption

Le verdict met fin à sept semaines de témoignages sur celui qui a fait régner la terreur à Boston durant 25 ans entre les années 70 et 90.

Son procès a levé le voile sur la terrible violence qui règnait à Boston et sur la corruption au sein du FBI. Bulger aurait été informateur du FBI dans les années 70, et il aurait tissé des liens serrés avec des membres du bureau de Boston.

C'est grâce à une information transmise par un ex-agent du FBI que Bulger avait échappé à son arrestation. Il avait fui la ville en décembre 1994, avant d'être finalement arrêté en Californie en juin 2011 après plus de 16 ans de cavale. Son passé violent lui avait valu une place dans le club sélect des 10 criminels les plus recherchés par le FBI. 

L'ex-parrain du gang de Winter Hill, qui a commencé sa carrière criminelle à 14 ans, a inspiré le personnage incarné par Jack Nicholson dans le film Les Infiltrés de Martin Scorsese et de nombreux livres lui sont consacrés.


16.07 | 0 komentar | Read More

États-Unis : des peines moins sévères pour certains crimes liés à la drogue

L'administration Obama entend assouplir les lois administrant les crimes liés à la drogue, notamment en abolissant les séjours en prison obligatoire dans certains cas.

De telles sentences ne seront plus systématiquement imposées pour les contrevenants non violents et sans dossier criminel qui n'ont aucun lien avec des cartels ou des gangs de rue.

Le secrétaire à la Justice, Eric Holder, met ainsi fin à l'héritage juridique légué par la « guerre contre la drogue » entreprise par le gouvernement américain durant les années 1980 et 1990.

« Nous devons nous assurer que les incarcérations ne servent pas seulement à condamner, emprisonner et oublier les accusés, mais plutôt à les punir, les dissuader et les réhabiliter », a déclaré M. Holder dans un discours prononcé lundi devant les membres du Barreau américain, à San Francisco.

La nouvelle législation prévoit aussi de redonner aux juges fédéraux plus de latitude, par exemple en leur permettant d'omettre dans leur jugement la quantité de drogue détenue par l'accusé.

M. Holder espère ainsi que plus de personnes inculpées soient dirigées vers des programmes de réhabilitation plutôt qu'en prison.

Près de 47 % des prisonniers détenus aux États-Unis le sont pour des crimes liés à la drogue, à une époque où les prisons sont remplies à 140 % de leur capacité.

Une efficacité contestée

Les lois américaines en matière de lutte contre le trafic de drogue sont critiquées depuis des années, notamment pour leur caractère présumément discriminatoire.

Les Noirs et les Latino-américains comptent respectivement pour 37 % et 35 % de la population incarcérée. L'un des objectifs de la refonte des lois est justement de renverser les statistiques, admet le secrétaire à la Justice.

« Un cercle vicieux de pauvreté, de criminalité et d'incarcération piège trop d'Américains et affaiblit trop de communautés. En revanche, certains aspects de notre système de justice exacerbent plutôt ce problème plutôt que de l'atténuer. » — Eric Holder, secrétaire à la Justice des États-Unis

M. Holder misera sans doute sur l'aspect économique pour convaincre républicains et démocrates d'appuyer sa réforme. « Une telle législation sauvera ultimement au pays des millions de dollars tout en nous gardant en sécurité », a-t-il plaidé.

Le coût annuel d'un prisonnier américain varie beaucoup d'un État à l'autre. Aux États-Unis, un prisonnier coûte en moyenne 47 000 $.

Des appuis incertains 

Le taux de criminalité aux États-Unis est au plus bas depuis 40 ans et l'administration Obama est convaincue que l'appui pour des peines d'emprisonnement systématiques aux États-Unis s'est érodé. 

Deux leaders du mouvement Tea Party, les sénateurs républicains Rand Paul et Mike Lee, ont déjà annoncé leur appui à la réforme. Ils se sont dits « encouragés » du fait que la nouvelle législation donne une certaine latitude aux juges. 

Tous les membres du Congrès ne sont pourtant pas convaincus de la réforme proposée par M. Holder.

« Si le secrétaire à la Justice veut réformer le système de justice criminelle, il devrait travailler avec le Congrès pour le faire », juge le président du comité judiciaire de la Chambre des représentants, le républicain Bob Goodlatte.

L'organisation américaine Marijuana Majority a elle aussi réagi à l'annonce de M. Holder. « Les commentaires du secrétaire à la Justice représentent un premier pas efficace pour diminuer les conséquences de l'échec de la guerre contre la drogue », a déclaré son président Tom Angell.

Elle déplore toute de même « l'interférence » du fédéral dans ce dossier, souhaitant voir les États gagner plus d'autonomie dans ce domaine.

Selon Eric Holder, même si les États-Unis représentent seulement 5 % de la population mondiale, leurs prisonniers totalisent le quart des personnes incarcérées à travers le monde. 

L'association de défense des droits civiques ACLU a elle aussi salué ces « ces développements qui n'ont été que trop attendus ». Elle estime que M. Holder prend « des mesures cruciales face à la crise de l'incarcération massive » dans le système fédéral.


16.07 | 0 komentar | Read More

Mali : Cissé concède la victoire à Keïta

L'ancien premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta sera le prochain président du Mali, son adversaire Soumaïla Cissé ayant reconnu sa défaite au second tour de la présidentielle de dimanche.

« Je suis allé le voir [M. Keïta] pour le féliciter et lui souhaiter bonne chance pour le Mali », a déclaré M. Cissé lundi soir, avant même la publication des résultats du second tour. Quelques heures auparavant, cet ancien ministre des Finances dénonçait encore des fraudes électorales au profit de son adversaire, mais il s'est rendu à l'évidence.

Les premières estimations donnent une large avance à Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK. « Après près des deux tiers des bulletins dépouillés, IBK arrive très largement en tête », a affirmé à l'AFP une source proche de la Commission nationale de dépouillement, qui centralise les votes de l'ensemble du territoire malien au ministère de l'Administration territoriale (Intérieur) à Bamako.

Ce dernier avait remporté le premier tour avec 39,79 % des voix contre 19,70 % à son adversaire.

IBK aura la lourde tâche de réconcilier un pays divisé et affaibli par 18 mois de crise politique et militaire, marquée par une offensive de rebelles touaregs dans le nord, un coup d'État mené contre le président Amadou Toumani Touré, l'occupation d'une partie du nord par des groupes djihadistes et une intervention militaire de la France pour les déloger.

Un président légitime

Selon des observateurs maliens indépendants, le taux de participation du second tour a été en baisse par rapport au premier tour, à environ 45 % contre 49 %. Malgré tout, aucune irrégularité sérieuse n'a été relevée, et le nouveau président devrait avoir les coudées franches pour négocier avec les séparatistes touaregs, réformer l'armée et s'attaquer à une corruption jugée endémique dans les cercles du pouvoir.

Louis Michel, qui dirigeait la mission d'observation de l'Union européenne, avait déjà fait savoir après la fermeture des bureaux de vote dimanche que le scrutin s'était déroulé « dans de bonnes conditions, dans un climat calme et serein » et qu'il n'y avait « rien de douteux » à signaler.

« Celui qui aura gagné, quel qu'il soit, aura été élu en toute légitimité », avait affirmé cet ancien ministre belge des Affaires étrangères.

Le bon déroulement du scrutin était crucial pour le Mali, l'un des pays les pauvres du monde, car il devrait permettre le déblocage d'une aide de 4 milliards de dollars promise par la communauté internationale.

La crise malienne


16.07 | 0 komentar | Read More

Raid de l'armée tunisienne contre des islamistes: 4 morts

L'armée tunisienne a effectué lundi plusieurs raids aériens contre les islamistes retranchés dans le djebel Chambi, massif montagneux proche de la frontière algérienne, a-t-on appris de source militaire.

Les militaires ont visé plusieurs grottes dans cette région où l'armée combat des djihadistes depuis décembre. Selon la même source militaire, l'armée a tué dimanche quatre militants et en a arrêté quatre autres.

Le raid a eu lieu dans la région même où des militants islamistes avaient tué huit soldats le mois dernier dans une embuscade, l'une des attaques les plus meurtrières visant les forces de sécurité depuis des décennies.

La presse locale rapporte que l'un des hommes arrêtés a reconnu avoir pris part à l'embuscade du 29 juillet et précise qu'il détenait des enregistrements vidéo, réalisés avec un téléphone portable, montrant certains des soldats égorgés. Alors que le gouvernement actuel, dominé par les islamistes du parti Ennahda, est de plus en plus contesté, les forces de sécurité s'efforcent d'intensifier la lutte contre les combattants islamistes.

La police a annoncé avoir tué deux militants islamistes à Tunis et en avoir interpellé au moins six autres depuis le début du mois, déjouant ainsi une tentative d'assassinat d'un responsable politique à Sousse. Plusieurs bombes visant la police ont été désamorcées, a-t-elle ajouté.

L'assassinat de deux élus de l'opposition depuis le début de l'année a nourri la colère des adversaires politiques d'Ennahda, qui tentent désormais de faire tomber le gouvernement dirigé par Ali Larayedh et d'obtenir la dissolution de l'Assemblée nationale constituante, dont les travaux ont été suspendus.

Reuters


16.06 | 0 komentar | Read More

Le chef mafieux «Whitey» Bulger condamné pour meurtres et gangstérisme

L'ancien parrain de la mafia irlandaise de Boston, James « Whitey » Bulger, a été reconnu coupable lundi de 11 meurtres par un tribunal fédéral américain. Âgé de 83 ans, il risque de passer le reste de ses jours en prison.

Après cinq jours de délibérations, le jury a reconnu « Whitey » Bulger coupable de 31 des 32 chefs d'accusation qui pesaient contre lui pour gangstérisme, meurtre, complot pour meurtre, extorsion, blanchiment d'argent, trafic d'armes et trafic de drogue, notamment.

Les procureurs ont prouvé sa participation à 11 des 19 meurtres qui lui étaient imputés. Il connaîtra sa peine le 13 novembre.

Terreur et corruption

Le verdict met fin à sept semaines de témoignages sur celui qui a fait régner la terreur à Boston durant 25 ans entre les années 70 et 90.

Son procès a levé le voile sur la terrible violence qui règnait à Boston et sur la corruption au sein du FBI. Bulger aurait été informateur du FBI dans les années 70, et il aurait tissé des liens serrés avec des membres du bureau de Boston.

C'est grâce à une information transmise par un ex-agent du FBI que Bulger avait échappé à son arrestation. Il avait fui la ville en décembre 1994, avant d'être finalement arrêté en Californie en juin 2011 après plus de 16 ans de cavale. Son passé violent lui avait valu une place dans le club sélect des 10 criminels les plus recherchés par le FBI. 

L'ex-parrain du gang de Winter Hill, qui a commencé sa carrière criminelle à 14 ans, a inspiré le personnage incarné par Jack Nicholson dans le film Les Infiltrés de Martin Scorsese et de nombreux livres lui sont consacrés.


16.06 | 0 komentar | Read More

États-Unis : des peines moins sévères pour certains crimes liés à la drogue

L'administration Obama entend assouplir les lois administrant les crimes liés à la drogue, notamment en abolissant les séjours en prison obligatoire dans certains cas.

De telles sentences ne seront plus systématiquement imposées pour les contrevenants non violents et sans dossier criminel qui n'ont aucun lien avec des cartels ou des gangs de rue.

Le secrétaire à la Justice, Eric Holder, met ainsi fin à l'héritage juridique légué par la « guerre contre la drogue » entreprise par le gouvernement américain durant les années 1980 et 1990.

« Nous devons nous assurer que les incarcérations ne servent pas seulement à condamner, emprisonner et oublier les accusés, mais plutôt à les punir, les dissuader et les réhabiliter », a déclaré M. Holder dans un discours prononcé lundi devant les membres du Barreau américain, à San Francisco.

La nouvelle législation prévoit aussi de redonner aux juges fédéraux plus de latitude, par exemple en leur permettant d'omettre dans leur jugement la quantité de drogue détenue par l'accusé.

M. Holder espère ainsi que plus de personnes inculpées soient dirigées vers des programmes de réhabilitation plutôt qu'en prison.

Près de 47 % des prisonniers détenus aux États-Unis le sont pour des crimes liés à la drogue, à une époque où les prisons sont remplies à 140 % de leur capacité.

Une efficacité contestée

Les lois américaines en matière de lutte contre le trafic de drogue sont critiquées depuis des années, notamment pour leur caractère présumément discriminatoire.

Les Noirs et les Latino-américains comptent respectivement pour 37 % et 35 % de la population incarcérée. L'un des objectifs de la refonte des lois est justement de renverser les statistiques, admet le secrétaire à la Justice.

« Un cercle vicieux de pauvreté, de criminalité et d'incarcération piège trop d'Américains et affaiblit trop de communautés. En revanche, certains aspects de notre système de justice exacerbent plutôt ce problème plutôt que de l'atténuer. » — Eric Holder, secrétaire à la Justice des États-Unis

M. Holder misera sans doute sur l'aspect économique pour convaincre républicains et démocrates d'appuyer sa réforme. « Une telle législation sauvera ultimement au pays des millions de dollars tout en nous gardant en sécurité », a-t-il plaidé.

Le coût annuel d'un prisonnier américain varie beaucoup d'un État à l'autre. Aux États-Unis, un prisonnier coûte en moyenne 47 000 $.

Des appuis incertains 

Le taux de criminalité aux États-Unis est au plus bas depuis 40 ans et l'administration Obama est convaincue que l'appui pour des peines d'emprisonnement systématiques aux États-Unis s'est érodé. 

Deux leaders du mouvement Tea Party, les sénateurs républicains Rand Paul et Mike Lee, ont déjà annoncé leur appui à la réforme. Ils se sont dits « encouragés » du fait que la nouvelle législation donne une certaine latitude aux juges. 

Tous les membres du Congrès ne sont pourtant pas convaincus de la réforme proposée par M. Holder.

« Si le secrétaire à la Justice veut réformer le système de justice criminelle, il devrait travailler avec le Congrès pour le faire », juge le président du comité judiciaire de la Chambre des représentants, le républicain Bob Goodlatte.

L'organisation américaine Marijuana Majority a elle aussi réagi à l'annonce de M. Holder. « Les commentaires du secrétaire à la Justice représentent un premier pas efficace pour diminuer les conséquences de l'échec de la guerre contre la drogue », a déclaré son président Tom Angell.

Elle déplore toute de même « l'interférence » du fédéral dans ce dossier, souhaitant voir les États gagner plus d'autonomie dans ce domaine.

Selon Eric Holder, même si les États-Unis représentent seulement 5 % de la population mondiale, leurs prisonniers totalisent le quart des personnes incarcérées à travers le monde. 

L'association de défense des droits civiques ACLU a elle aussi salué ces « ces développements qui n'ont été que trop attendus ». Elle estime que M. Holder prend « des mesures cruciales face à la crise de l'incarcération massive » dans le système fédéral.


16.06 | 0 komentar | Read More
techieblogger.com Techie Blogger Techie Blogger