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France: la droite en tête aux municipales, percée du FN

Written By Unknown on Senin, 24 Maret 2014 | 16.05

La droite a viré nettement en tête dimanche à l'issue du premier tour des élections municipales, un scrutin marqué par une percée sans précédent du Front national dans plusieurs villes de France et la confirmation du désaveu de la gauche au pouvoir.

Selon une estimation BVA, les listes de l'UMP et de ses alliés centristes totalisent 48 % des voix au niveau national, contre 43 % pour les listes de gauche et 7 % pour les listes FN.

La gauche recule de cinq points par rapport aux élections de 2008, alors un cru exceptionnel pour le PS, et l'UMP est en passe de réussir son pari avec une avance notable.

« On ne va pas raconter d'histoires, ce soir la gauche subit une défaite », a dit Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, sur France 2.

D'après les « résultats consolidés » communiqués en début de nuit par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, la droite est en tête avec 46,54 % des voix contre 37,74 % pour la gauche et 4,65 % pour l'extrême droite, qui n'était présente que dans un nombre restreint de communes.

À Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), cible prioritaire du FN, Steeve Briois, secrétaire général du parti, est élu. Un score historique qui en appellera d'autres, selon le FN.

Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a appelé « l'ensemble des forces démocratiques » à faire barrage au FN au second tour, dimanche prochain.

L'abstention a atteint un nouveau record après celui des municipales de 2008 - 35,87 % selon les chiffres communiqués par le ministre de l'Intérieur, contre 33,46 % il y a six ans -, une désaffection à même de doper les scores du Front national.

« Cette abstention est trop élevée. C'est incontestablement un message envoyé par nos concitoyens », a relevé Manuel Valls.

Le seuil de qualification pour le second tour ayant été abaissé à 10 % des suffrages exprimés (barre franchie par Marine Le Pen dans quelque 900 communes lors de la présidentielle de 2012), le FN, qui a présenté 596 listes, compte se maintenir dans des dizaines de communes et envisage d'autres victoires.

Il est en tête à Fréjus (Var), Avignon (Vaucluse), Perpignan (Pyrénées-Orientales), Béziers (Hérault), Forbach (Moselle) et Saint-Gilles (Gard). 

« C'est la fin de la bipolarisation de la vie politique française. Le FN arrive comme une grande force autonome », a dit Marine Le Pen sur TF1, qui parle d'« un cru assez exceptionnel ».

Désaveu pour le PS à Marseille

Cette première élection nationale après la présidentielle et les législatives de 2012 intervient dans un climat politique tendu où les « affaires », notamment celles visant l'ancien président Nicolas Sarkozy, ont éclipsé la campagne.

L'UMP, qui savait ne pouvoir miser sur « une vague bleue » comme en 1983 en raison d'une image dégradée et de la menace du FN, compte inverser le rapport de forces dans les villes de plus de 9000 habitants (près de 1100 communes) qui sont contrôlées par la gauche à 54,5 %, telle Angers qui pourrait basculer ou Niort, qui passe à droite après 60 ans de gouvernance de gauche.

L'UMP et le PS scrutent les résultats de Paris et Marseille, deux enjeux majeurs du scrutin.

Le maire sortant UMP Jean-Claude Gaudin est en tête avec plus de 38 % devant le FN (plus de 22%) et le PS Patrick Mennucci (21 %) à Marseille. « Au-delà des apparences des chiffres, rien n'est joué », a dit le candidat PS après sa contre-performance.

À Paris, la socialiste Anne Hidalgo a été devancée par sa rivale UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, qui émerge en tête avec 35,2 % contre 34 %, selon les dernières estimations. Mais les particularités du scrutin parisien font que la dauphine du maire sortant Bertrand Delanoë devrait s'imposer dimanche prochain.

Nathalie Kosciusko-Morizet est en effet devancée dans les 12e et 14e arrondissements.

L'UMP redoute des triangulaires

À Lyon, troisième ville de France, le maire socialiste sortant Gérard Collomb, qui avait été réélu en 2008 au premier tour, est en ballottage favorable pour un troisième mandat, mais le FN a imposé des triangulaires dans plusieurs arrondissements de la ville.

L'UMP craint que l'abstention ne l'expose à des triangulaires fatales avec le FN au second tour, un scénario qui sauverait en retour la mise de sortants socialistes. Des triangulaires l'attendent notamment à Reims, Saint-Étienne, Metz et Amiens. Le Front national s'était maintenu dans 138 villes au second tour lors des municipales de 1995.

L'UMP réunira son bureau politique lundi après-midi pour réaffirmer la doctrine contestée du « ni ni » arrêtée en 2011 par Nicolas Sarkozy : ni Front national, ni front républicain.

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, qui joue son avenir à la tête du premier parti d'opposition, a demandé dimanche que « ceux qui ont voté FN se reportent sur l'UMP » le 30 mars.

À l'instar de Jean-Marc Ayrault, ministres et responsables du PS ont renouvelé l'appel au Front républicain, dénonçant « l'ambiguïté » de l'UMP.

Selon Jean-François Copé, « les conditions d'une grande victoire sont réunies » pour l'UMP qui est notamment en tête à Toulouse, Nîmes, Quimper, Strasbourg.

Alain Juppé est réélu dès le premier tour à Bordeaux, Édouard Philippe au Havre, Christian Jacob à Provins, Laurent Wauquiez au Puy-en-Velay, Xavier Bertrand à Saint-Quentin, Éric Woerth à Chantilly, François Baroin à Troyes.


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Des soldats russes s’emparent d’une base ukrainienne en Crimée

Des soldats russes se sont emparés tôt lundi matin d'une base de la marine ukrainienne à Féodossia, en Crimée, a annoncé lundi un lieutenant de l'armée ukrainienne.

Cette base navale, sur la côte sud du territoire, était l'une des rares installations militaires de Crimée sur lesquelles flottait toujours le drapeau ukrainien.

Contacté par téléphone, le lieutenant Anatoli Mozgovoy a précisé que les Russes avaient tiré à l'arme automatique et lancé des grenades assourdissantes pendant l'assaut contre la base, mais que les soldats ukrainiens, non armés, n'avaient pas offert de résistance.

À la question de savoir si la base avait été prise, il a répondu : « Oui ».

D'après le porte-parole de l'armée ukrainienne en Crimée, Vladislav Seleznyov, les soldats russes étaient appuyés par des hélicoptères. « La base est pleine de soldats russes », a-t-il ajouté.

Les troupes russes occupaient déjà depuis plusieurs jours une partie de la base, où était stationné le 1er bataillon de marine, l'unité d'élite de l'armée ukrainienne.

Les soldats ukrainiens avaient cependant gardé le contrôle de l'armurerie, des baraquements et de plusieurs autres bâtiments.

Avec la prise de la base de Feodossia, l'armée russe contrôle presque intégralement la Crimée, dont l'annexion par Moscou le 21 mars n'a pas été reconnue par Kiev ni par les pays occidentaux.


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Vol MH370 : des débris repérés par un avion chinois de recherche

Un avion chinois de surveillance maritime a localisé des « objets suspects » dans l'océan Indien, mais la présence de ces débris potentiels du vol MH370 de la Malaysia Airlines n'a pas pu être confirmée par un avion de la marine américaine, ont annoncé lundi les services de recherches.

Selon l'agence de presse Chine nouvelle, l'équipage de l'avion chinois a vu deux objets flottants « relativement gros », ainsi que des débris de couleur blanche et de dimensions plus réduites dispersés sur plusieurs kilomètres.

L'Agence australienne de sécurité maritime (AMSA), informée de cette découverte, a envoyé sur zone l'avion de surveillance le plus perfectionné de la marine américaine, le P-8 Poseidon, mais celui-ci n'a pas été en mesure de confirmer la présence de ces objets suspects.

« Un P-8 Poseidon a été chargé d'enquêter sur les repérages effectués par l'avion chinois à 33 000 pieds d'altitude [10 000 mètres, NDLR] », a dit une porte-parole de l'AMSA dans un courriel envoyé à Reuters.

« Ces objets avaient été localisés par l'avion chinois alors qu'il rentrait à Perth. Une estimation de leur dérive a été faite. Le P-8 n'en a pas retrouvé la trace. »

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères s'était lui-même montré prudent un peu plus tôt en déclarant que rien ne permettait, à ce stade, de relier les éventuels débris au Boeing 777 de la Malaysia Airlines qui a disparu le 8 mars peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin avec 239 personnes à son bord.

Un brise-glace chinois, le Xuelong, ou Dragon des neiges, fait route vers la zone, a indiqué Chine nouvelle.

Des objets photographiés par des satellites au-dessus d'une zone du sud de l'océan Indien à 2500 km au sud-ouest de Perth ont orienté les recherches sur ce secteur.

Dimanche, la Malaisie a annoncé avoir reçu des autorités françaises des images satellites montrant un autre objet suspect, de 20 mètres sur 13, à environ 120 km du secteur où deux autres traces potentielles du vol MH370 avaient été repérées il y a une semaine par un satellite chinois.

Ce secteur est situé à quelque 850 km plus au nord de la zone actuelle de recherches.

La marine américaine a annoncé qu'elle allait mettre à disposition un « localisateur de boîtes noires » si l'épave du Boeing peut être retrouvée.


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529 Frères musulmans condamnés à mort en Égypte

Un tribunal égyptien a condamné à mort 529 membres des Frères musulmans du président déchu Mohamed Morsi pour divers chefs d'accusation, dont celui de meurtre, a déclaré lundi un de leurs défenseurs.

« Le tribunal a condamné 529 accusés à mort et 16 autres ont été acquittés », a dit à Reuters l'avocat Ahmed al Charif. Les condamnés peuvent faire appel.

Ce procès de masse s'est déroulé à Minya, une ville de Moyenne-Égypte qui avait été le théâtre de nombreuses violences visant les forces de sécurité et la minorité chrétienne copte après la dispersion sanglante des sit-ins de manifestants pro-Morsi au Caire en août dernier.

L'intervention des forces de l'ordre avait fait plus d'un millier de morts dans les rangs des manifestants. Une répression implacable s'est depuis abattue sur la confrérie, classée comme organisation terroriste en décembre.

Le procès de Minya s'était ouvert samedi. Il a donc fallu moins de 48 heures au tribunal pour prononcer le verdict. Les accusés étaient poursuivis pour diverses charges, dont celle de meurtre, d'attaque d'un commissariat ou de dégradation de propriété publique et privée.

Seuls 123 des 545 accusés étaient présents au tribunal, les autres ayant été soit libérés, soit remis en liberté provisoire sous caution, soit sont toujours en fuite.

L'Égypte, entre révolution populaire et pouvoir militaire


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Les forces russes prennent d'assaut une base ukrainienne en Crimée

Written By Unknown on Minggu, 23 Maret 2014 | 16.05

Les forces russes ont envahi une base militaire ukrainienne de Crimée, samedi matin, après avoir lancé un ultimatum contre les soldats fidèles à Kiev qui refusaient de se rendre.

Les Russes sont entrés dans la base de Balbek, près de Sébastopol, à bord de véhicules blindés. Ils ont pointé leurs armes en direction des soldats et ont tiré en l'air.

Au moins une personne aurait été blessée pendant l'assaut. Le commandant ukrainien de la base a été amené par les Russes pour des « discussions ». Le commandant n'a pas été en mesure de dire quand il serait relâché. « Ça reste à voir. Pour l'instant, nous rangeons toutes nos armes dans l'entrepôt de la base », a--t-il déclaré.

La caméra de surveillance qui diffusait en direct les images de l'assaut a ensuite été désactivée par un homme en tenue de camouflage.

Les forces russes avaient encerclé la base samedi matin et avaient donné une heure aux Ukrainiens pour se rendre, sans succès.

« Les forces russes déployées autour de notre aérodrome nous ont donné une heure pour nous rendre sinon ils lanceront l'assaut. Nous n'allons nulle part, nous allons voir en quoi consiste cet assaut », avait déclaré le vice-commandant de la base, Oleg Podovalov.

La base militaire de Belbek était l'une des rares à être encore contrôlées par les Ukrainiens. Les forces russes ont pris le contrôle de la plupart des autres bases militaires de Crimée.

Quelques heures plus tôt, dans l'ouest de la péninsule, plusieurs dizaines d'hommes ont envahi la base aérienne de Novofedorivka, sous le regard des officiers de l'armée russe.

Des militaires ukrainiens qui s'y trouvaient se sont barricadés à l'intérieur des bâtiments en lançant des fumigènes sur les assaillants à partir des toits.

Vendredi, des marins russes ont pris le contrôle du seul sous-marin ukrainien en Crimée, le Zaporijia, avant de le remorquer vers la base russe de Sébastopol. Les mêmes scènes se sont répétées dans plusieurs autres bases et navires ukrainiens ces derniers jours.

Les militaires ukrainiens ont cédé sans combattre devant les forces russes et prorusses.

Manifestations dans l'Est

Pendant ce temps, quelque 5000 personnes ont manifesté à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, afin de réclamer à leur tour un référendum sur l'annexion de leur région à la Russie.

Ce rassemblement s'est tenu moins d'une semaine après la tenue d'un référendum jugé illégal par l'Occident, qui a officialisé la prise de contrôle de la Crimée par les Russes.

Plusieurs analystes craignent que la Russie tente maintenant d'annexer d'autres régions de l'Ukraine, même si le président russe Vladimir Poutine a soutenu qu'il n'avait pas l'intention de le faire.

Mais Moscou pourrait utiliser de potentiels affrontements entre prorusses et pro-ukrainiens comme prétexte pour envoyer des soldats dans d'autres régions d'Ukraine.

L'est de l'Ukraine est généralement plus favorable au président déchu Viktor Ianoukovitch, qui a trouvé refuge en Russie après avoir été destitué par le Parlement le mois dernier. C'était également un secteur vital pour l'économie ukrainienne.


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Attaque dans un hôtel de Kaboul : les assaillants fouillés deux fois

Des gardes de sécurité ont fouillé les assaillants à deux reprises avant de leur permettre d'entrer dans un hôtel de la capitale afghane où ils ont ensuite tué neuf personnes, dont deux Canadiennes, selon les images de surveillance diffusées samedi par une chaîne de télévision locale.

L'hôtel Serena était considéré comme l'un des lieux les plus sûrs de Kaboul avant l'attaque meurtrière de jeudi. La question de savoir comment les assaillants ont pu déjouer les strictes mesures de sécurité de l'établissement est l'un des grands mystères de la tragédie.

Les autorités afghanes ont affirmé que les quatre assaillants avaient caché leurs armes dans les semelles de leurs chaussures, enveloppées dans du plastique. Les talibans ont revendiqué l'attaque, affirmant qu'elle prouvait leur capacité à frapper n'importe où.

L'hôtel de trois étages est entouré d'une imposante clôture et les visiteurs doivent franchir deux portails et se soumettre au détecteur de métal avant de traverser la cour qui mène à l'entrée de l'établissement.

La vidéo de surveillance de 14 minutes, obtenue par la télévision privée Ariana TV et visionnée par l'Associated Press, montre quatre hommes vêtus de tenues traditionnelles et de pantalons amples franchir le portail du périmètre de sécurité. Ils se dirigent vers le poste de sécurité avant d'être apparemment rappelés par les gardes du portail pour être fouillés, montrent les images captées à 18 h 57.

Les images montrent ensuite les quatre hommes déposer leurs cartes d'identité et d'autres objets sur un plateau placé sur un tapis mécanique avant de passer au détecteur de métal. Un garde les fouille une deuxième fois avant de les laisser franchir la porte.

L'hôtel Serena a mis en place l'un des protocoles de sécurité les plus stricts dans les lieux fréquentés par les étrangers, mais il est plutôt rare que les visiteurs soient fouillés au premier portail, ce qui laisse penser que les assaillants avaient peut-être éveillé les soupçons des gardiens.

Selon les autorités, deux des assaillants se sont rendus dans le restaurant de l'hôtel et ont tué sept personnes en leur tirant une balle dans la tête. Deux autres victimes ont été retrouvées dans les halls de l'établissement. Les quatre assaillants ont été abattus par la police au terme d'un siège de trois heures.

Les deux Canadiennes tuées dans l'attaque travaillaient dans l'aide au développement et tentaient de favoriser l'accès à l'éducation des jeunes afghan. Il s'agit de Roshan Thomas, de la région de Vancouver, et de Zeenab Kassam, 37 ans, de Calgary.

Le journaliste afghan Sardar Ahmad, qui était à l'emploi de l'Agence France-Presse, a également perdu la vie dans l'attaque, de même que sa femme et deux de leurs enfants. Leur fils âgé d'un an a été grièvement blessé.

Un Américain, un Paraguayen et un autre Afghan ont aussi été tués.


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L'espoir de retrouver la trace du vol MH370 grandit

L'objet repéré dans l'océan Indien par un satellite chinois renforce l'espoir de retrouver des traces du vol MH370 de la Malaysia Airlines porté disparu il y a deux semaines, a déclaré dimanche le premier ministre australien, Tony Abbott.

« Nous disposons désormais d'un certain nombre de pistes très crédibles et l'espoir d'être sur la voie de découvrir ce qui s'est passé grandit, même si ce n'est qu'un espoir », a-t-il dit en marge d'une visite en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Ce nouvel objet, d'une dimension de 22 mètres sur 13, se trouve à 120 km environ du secteur où deux autres traces potentielles du Boeing 777 disparu le 8 mars avec 239 personnes à son bord ont été repérées par un autre satellite.

À titre de comparaison, l'aile d'un Boeing 777-200ER mesure approximativement 27 mètres de long sur 14 mètres à sa base. Le fuselage de l'appareil a une longueur de 64 mètres et une largeur d'un peu plus de six mètres.

À écouter : L'énigme de la disparition du vol MH370 pourrait-elle ne jamais être résolue? Michel Lacombe en a discuté avec cinq invités, samedi, au cours de l'émission Faut pas croire tout ce qu'on dit sur ICI Radio-Canada Première.

La zone se trouve dans l'« arc sud » des recherches, à quelque 2500 km au sud-ouest de Perth.

Les avions de surveillance qui ont repris leur survol de la zone dimanche vont se concentrer sur ces deux secteurs.

D'après l'Agence australienne de sécurité maritime (AMSA), les plans de vol des huit avions engagés ce dimanche dans les recherches couvriront deux zones spécifiques d'une superficie totale de 59 000 kilomètres carrés.

Samedi, l'équipage d'un avion a repéré d'autres débris, dont une palette de bois flottant à la surface de la mer.

Les premières images satellites qui ont orienté les recherches sur cette région du sud de l'océan Indien datent du 16 mars. Le cliché dévoilé par les autorités chinoises a été pris lui le 18 mars.


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Des milliers de Chiliens dans la rue pour pousser Bachelet à réformer

Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé samedi au Chili pour presser la présidente Michelle Bachelet, investie dans ses fonctions voici moins de deux semaines, de tenir les promesses de réformes faites pendant la campagne électorale.

La manifestation dans le centre de Santiago, surnommée « la marche des marches », est la première du nouveau mandat de Michelle Bachelet et le plus important rassemblement politique depuis les grandes manifestations étudiantes de 2011.

Les organisateurs ont parlé d'au moins 100 000 participants. La police en a comptabilisé quatre fois moins.

Les collectifs étudiants, qui coopèrent avec le gouvernement Bachelet sur son projet de réforme de l'éducation, ne se sont pas associés au rassemblement.

Mais la manifestation a illustré les frustrations de la société chilienne, où dix ans de croissante économique ininterrompue n'ont pas résorbé les inégalités, ainsi que l'ampleur des attentes après les quatre années du mandat de Sebastian Pinera.

Quarante organisations militant pour différentes causes (protection de l'environnement, droits des communautés indigènes, droits des homosexuels) avaient appelé à ce rassemblement.

« Il ne s'agit pas d'une manifestation pour ou contre Bachelet, mais d'une alerte lancée à la classe politique pour qu'elle sache que le peuple a des exigences », a déclaré Oscar Rementeria, porte-parole du mouvement pour la reconnaissance des droits des homosexuels Movilh.

Les manifestants ont également réclamé une nouvelle Constitution à la place du texte hérité de la dictature d'Augusto Pinochet.

Lors de sa campagne victorieuse, Michelle Bachelet, de retour au pouvoir après un premier mandat (2006-2010), s'est engagée à réformer la Loi fondamentale.


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Crimée : la valse des sanctions étourdit l'Europe

Written By Unknown on Sabtu, 22 Maret 2014 | 16.05

Des sanctions, ciblant des individus et au moins une banque, la Rossiya, de même que la menace d'autres sanctions, à portée économique plus vaste : tel est le plat que l'Occident sert au président russe Vladimir Poutine depuis la tenue d'un référendum dimanche dernier sur l'avenir de la Crimée.

Tant du côté nord-américain qu'européen, les États cogitent, s'agitent; de part et d'autre de l'Atlantique. Les recettes varient un peu, mais lesdites sanctions visent, pour l'essentiel, à faire reculer Moscou dans ses possibles visées expansionnistes.

En ce qui a trait aux sanctions, en tout cas, Moscou ne recule pas. Vendredi, la Russie a dit réfléchir à une « réponse miroir » aux sanctions qui lui ont été imposées par les pays occidentaux, en raison de la crise en Crimée, écrit vendredi l'agence officielle RIA, en citant le vice-ministre des Affaires étrangères, Grigori Karasine.

« Il y a une chose qui s'appelle en anglais la réciprocité et que l'on nomme en russe la "réponse miroir". (Les sanctions) doivent être comparables et je ne vais pas prétendre que nous n'y réfléchissons pas », a-t-il dit.

Dans cette suite de répliques, le danger d'escalade est bien présent. Déjà, jeudi, le président Barack Obama disait avoir adopté un décret qui lui permettra, au moment jugé opportun, d'asséner des sanctions « qui pourraient perturber l'économie globale ».

Vendredi, à Bruxelles, des leaders de l'Union européenne ont clos un sommet de deux jours avec l'ajout d'une douzaine de noms à la liste des 21 Russes déjà frappés par des interdits de déplacement et le gel de leurs avoirs. La douzaine d'individus ainsi ciblés est constituée de politiciens et de chefs militaires.

Une question de climat

L'approche européenne varie un peu de celle endossée la veille par Washington, qui a dirigé ses sanctions contre des proches du président Poutine, des figures en vue du Kremlin, des oligarques. « Ce n'est pas tant les noms qui sont importants que le climat que nous créons », a expliqué un officiel de l'Union européenne, sous couvert de l'anonymat.

La voie américaine a été épousée par le premier ministre canadien Stephen Harper, vendredi, qui a annoncé que le Canada imposait des sanctions économiques contre 14 autres représentants russes et contre une institution financière, soit la banque Rossiya. « De concert avec ses alliés internationaux, notre gouvernement adopte une position ferme dans son soutien envers l'Ukraine », a fait savoir le premier ministre Harper par voie de communiqué, lui-même s'apprêtant à se rendre en Ukraine.

Et M. Harper de rappeler que le référendum de dimanche dernier « n'a aucune légitimité » et que « toute intensification des actions de la Russie entraînera un plus grand isolement de cette dernière par la communauté internationale ».

Mais, les membres de l'Union européenne ne font pas preuve d'une aussi ferme unanimité. Alors que le premier ministre de la Grande-Bretagne, David Cameron, tenait des propos durs à l'encontre de Moscou, parlant d'un référendum tenu « sous la menace d'une kalachnikov », la chancelière allemande, Angela Merkel, se gardait de mentionner quelles pourraient être les sanctions plus sévères infligées à Moscou, ce dont David Cameron ne s'était pas privé, lui, à l'issue du sommet de l'Union européenne.

Il faut savoir que l'Allemagne compte plus de 6000 entreprises entretenant des relations d'affaires en Russie et que 300 000 emplois en Allemagne dépendent du commerce avec la Russie. La France n'est pas en reste puisque des contrats en matière de défense valant des milliards d'euros pourraient être mis en péril, advenant un refroidissement de ses relations commerciales avec la Russie.

Au Danemark, l'anxiété est palpable. Vendredi, le ministre danois des Affaires étrangères s'est entretenu avec les représentants de 130 entreprises, parmi elles Novo Nordisk et le brasseur Carlsberg, après avoir été inondé de questions au sujet de possibles implications liées à cette crise.

Dans ce climat incertain, les milieux d'affaires sont en alerte, car en matière de sanctions, l'exemple passé de l'Iran est encore bien présent dans les esprits. Certaines banques, particulièrement, avaient payé le fort prix en faisant fi des sanctions américaines contre Téhéran.

Les sanctions contre Moscou, néanmoins, s'additionnent et prennent divers visages. À partir des États-Unis, Visa et Mastercard ont cessé de prodiguer des services aux clients de la banque Rossiya ainsi qu'à une autre institution bancaire, SMP. De son côté, Western Union a suspendu les services qu'elle offrait par l'entremise de la banque Rossiya, tout en poursuivant ses activités en Russie.


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Irak : 15 policiers tués dans l'attaque d'un commissariat

Des dizaines d'hommes armés ont pris d'assaut vendredi un commissariat de la police fédérale dans le nord de l'Irak, qu'ils ont détruit au moyen d'un camion-citerne bourré d'explosifs, faisant au moins 15 morts, a-t-on appris auprès des autorités irakiennes.

Le commandant du bataillon de police et quatre autres hauts gradés figurent parmi les victimes qui ont été piégées dans les décombres du bâtiment, situé dans le village d'Indjana. Les autres victimes sont également des policiers.

Selon le maire d'une commune proche, Soulaïman Pek, les forces de sécurité ont par la suite repris le contrôle du village.

Des rebelles avaient occupé le mois dernier Soulaïman Pek, à 160 km au nord de Bagdad, et y avaient fait flotter le drapeau de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), un groupe idéologiquement proche d'Al-Qaïda.

D'après des responsables irakiens, l'attaque d'Indjana pourrait avoir visé le général Raghib Ali, le commandant décédé dans l'effondrement du bâtiment, en représailles à son rôle dans la reprise de la ville.

À Ramadi, dans l'ouest du pays, six personnes ont par ailleurs été tuées dans un attentat suicide contre une mosquée où avaient lieu les obsèques d'un officier qui avait péri dans une précédente attaque. 


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Un Chinois soupçonné d'avoir tenté d'intimider une Montréalaise à l'ONU

Les Nations unies ont retiré l'accréditation d'un homme représentant une organisation non gouvernementale (ONG) chinoise après que celui-ci eut été accusé d'espionner une Montréalaise, dont le père est un prisonnier politique en Chine.

L'incident s'est produit dans la salle du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, au lendemain d'un plaidoyer livré avec émotion par Ti-Anna Wang. La Montréalaise de 24 ans exigeait la libération de son père, le docteur Wang Bingzhang, condamné à la prison à vie en 2002, après avoir tenté d'encourager le développement de la démocratie en Chine.

Mercredi, un jour après l'allocution de la jeune femme que les délégués chinois ont tenté d'interrompre, un homme représentant une ONG chinoise a commencé à prendre des photos rapprochées d'elle et de son écran d'ordinateur en se plaçant sur le siège derrière elle.

L'homme a été interrogé par le personnel de sécurité des Nations unies, qui lui a demandé d'effacer ces photos de son appareil.

« Nous avons décidé de retirer l'accréditation de l'homme qui photographiait Mme Wang », a déclaré le porte-parole du conseil, Rolando Gomez, joint par La Presse Canadienne vendredi à Genève.

« Sa prise de photos de Mme Wang a été immédiatement repérée. Cela viole les règles de l'ONU. [...] Plus important encore, il prenait des photos rapprochées d'elle et de son ordinateur, ce qui a été jugé non seulement inapproprié, mais aussi perçu comme de l'intimidation. »

De l'espionnage amateur, selon la jeune femme

Lors d'une entrevue accordée à partir de la France, où elle se trouvait en attente d'un vol vers Montréal, Ti-Anna Wang s'est dite choquée, mais pas surprise par les gestes de l'homme qui était assis derrière elle.

« Je l'ai regardé. J'ai été si choquée qu'il s'engage dans une activité aussi basse, si l'on peut dire les choses ainsi », a déclaré la jeune femme.

« Je me suis dit que ce n'était pas très futé de leur part, la façon dont ils l'ont fait. Cela semblait très amateur, de l'espionnage amateur, dans un certain sens. »

Mme Wang a applaudi le Canada pour avoir été le seul pays à recommander la libération des prisonniers politiques chinois dans le rapport du conseil sur la Chine, qui a été formellement adopté cette semaine.

Soutien canadien

« Nous soutenons sa lutte pour une Chine qui respecte la liberté, la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit », a déclaré Rick Roth, porte-parole du ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird.

La Presse Canadienne a obtenu un exemplaire de la lettre envoyée au Conseil des droits de l'homme de l'ONU par l'ambassadrice du Canada à Genève, dans laquelle celle-ci exprime son inquiétude face à « l'intimidation alléguée » d'une Canadienne.

« Le gouvernement du Canada est extrêmement troublé par ce cas, que nous considérons comme un geste potentiel d'intimidation contre Mme Wang », a écrit l'ambassadrice Elissa Goldberg.

Le porte-parole du conseil, M. Gomez, a précisé que l'intimidation alléguée visant Mme Wang avait été soumise à la délégation chinoise.

« La question doit encore être discutée entre le président (du conseil) et la délégation chinoise présente ici. Le Conseil des droits de l'homme ne peut tolérer les actes de harcèlement, l'intimidation ou les gestes perçus comme tels. » — Rolando Gomez, porte-parole du conseil

Ti-Anna Wang se dit persuadée que son père sera un jour libéré, malgré l'apparente intransigeance du gouvernement chinois. Elle a l'intention de continuer à se battre pour sa liberté, mais elle souligne que sa détention en isolement nuit à son état mental.

« Quand nous avons la chance de le voir, il est si émotif, si fragile », a-t-elle dit. « Si nous ne faisons rien, rien ne changera. »


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L'OSCE envoie une mission d'observation en Ukraine

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à laquelle appartient la Russie, a décidé vendredi l'envoi d'une mission d'observation en Ukraine pour une durée de six mois.

Un compromis a pu être trouvé entre la Russie, qui a rattaché la péninsule ukrainienne de Crimée à son territoire, et les 56 autres pays membres de l'OSCE, alors que des diplomates occidentaux avaient imputé à Moscou l'échec de précédentes discussions à ce sujet.

Le texte a toutefois immédiatement donné lieu à des interprétations divergentes de la part des États-Unis et de la Russie, Washington considérant que la Crimée entrait dans le champ de cette mission, ce que conteste Moscou.

L'objectif de cette mission, dont le déploiement débutera dès ce week-end, est de contribuer « à travers le pays (...) à réduire les tensions et à favoriser la paix, la stabilité et la sécurité », est-il écrit dans le texte d'annonce de la décision, prise à l'issue d'une réunion extraordinaire.

Ce document ne mentionne toutefois pas la Crimée, ce qui jette un doute sur la capacité des observateurs à se rendre un jour dans cette région peuplée majoritairement de russophones et annexée par la Russie après la destitution en février du président ukrainien prorusse Viktor Ianoukovitch à la suite d'un mouvement de contestation pro-européen.

La mission de l'OSCE sera basée à Kiev et sera constituée dans un premier temps de 100 observateurs civils. Ses effectifs pourraient ensuite être augmentés de 400 observateurs supplémentaires.

Elle se déploiera initialement dans neuf villes, dont Donetsk, grande ville de l'est russophone de l'Ukraine.

Déploiement rapide

Dans un communiqué, les États-Unis affirment : « La Crimée est en Ukraine. Un seul pays participant prétend qu'elle est autre part qu'en Ukraine ».

« Il est évident qu'avec l'adoption de cette décision, cette mission dispose d'un mandat pour travailler en Crimée et dans toutes les autres parties de l'Ukraine ».

L'ambassadeur russe Andreï Keline a en revanche jugé que la Crimée était désormais un territoire russe. « (Les observateurs de l'OSCE) n'ont aucun mandat pour s'y rendre. La Crimée fait partie de la Fédération de Russie », a-t-il dit.

Malgré ces divergences, le ministre allemand des Affaires étrangères a jugé que l'envoi de cette mission constituait un pas dans la bonne direction.

« Ce n'est pas encore la fin de la crise, mais une initiative qui contribue à soutenir nos efforts d'apaisement », a déclaré Frank-Walter Steinmeier, qui doit se rendre en Ukraine samedi.

« La situation en Ukraine demeure instable et menaçante. Pour cette raison, les observateurs doivent se mettre à la tâche le plus rapidement possible », a-t-il ajouté.

De premières équipes doivent commencer à se déployer dans les 24 heures suivant la décision prise vendredi, selon les termes du compromis.

Des observateurs militaires de pays membres de l'OSCE ont tenté en vain à plusieurs reprises de se rendre en Crimée en début de mois. Ils ont à chaque fois été refoulés et ont même été accueillis en une occasion par des tirs de sommation.


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La Cour constitutionnelle annule les élections en Thaïlande

Written By Unknown on Jumat, 21 Maret 2014 | 16.06

La Cour constitutionnelle de Thaïlande a annulé vendredi les élections législatives anticipées organisées le mois dernier sur fond de contestation politique et de boycott des urnes par le Parti démocrate (opposition).

La cour a jugé que les élections n'avaient pu avoir lieu simultanément sur tout le territoire en raison de manifestations et de perturbations et que cela était contraire à la constitution.

Levote, le 2 février, avait été remporté par le parti Puea Thai de la première ministre, Yingluck Shinawatra, mais l'impossibilité d'ouvrir les bureaux de vote dans près d'une circonscription sur cinq n'a pas permis d'atteindre le quorum à la Chambre des représentants.

On ignore quand un nouveau scrutin pourra avoir lieu.

Le mouvement de contestation en cours qui a débuté en novembre n'est que le dernier avatar d'une crise politique qui agite la Thaïlande depuis huit ans.

Elle oppose d'un côté les représentants des classes moyennes et des élites et de l'autre les « chemises rouges », les partisans de Yingluck Shinawatra et de son frère, l'ancien premier ministre Thaksin Shinawatra, renversé par l'armée en 2006 et qui vit en exil après avoir été condamné pour corruption.

Vingt-trois personnes ont été tuées et plusieurs centaines d'autres ont été blessées depuis novembre.

Après avoir occupé des bâtiments publics et bloqué d'importants carrefours routiers de la capitale, Bangkok, les contestataires se sont repliés sur un parc de la ville et la lutte s'est déplacée sur le terrain judiciaire.


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La Russie envisage d’imposer des sanctions aux pays occidentaux

La Russie réfléchit à une « réponse miroir » aux sanctions qui lui ont été imposées par les pays occidentaux en raison de la crise en Crimée, écrit vendredi l'agence officielle RIA en citant le vice-ministre des Affaires étrangères Grigori Karasine.

« Il y a une chose qui s'appelle en anglais la réciprocité et que l'on nomme en russe la "réponse miroir". (Les sanctions) doivent être comparables et je ne vais pas prétendre que nous n'y réfléchissons pas », a-t-il dit.

Le président américain, Barack Obama, a ouvert la voie jeudi à de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie, qui pourraient perturber l'économie globale, a-t-il prévenu.

Les nouvelles sanctions cibleront notamment une banque qui procure des services au pouvoir russe. Selon un document émanant du Trésor américain, il s'agit de la Banque Rossiya, basée à Saint-Pétersbourg.

Visa et Mastercard suspendent leurs paiements

D'ailleurs, Visa et Mastercard ont cessé, sans préavis vendredi, de fournir des services de paiements aux clients de la banque Rossiya.

« La direction de Rossiya a connaissance des difficultés de ses clients dans la situation actuelle et fera tout ce qu'elle peut pour les résoudre », indique la banque dans un communiqué.

Rossiya fait partie d'un certain nombre de sociétés visées par les sanctions prises par Washington après l'annexion de l'Ukraine par Moscou.

La banque Rossiya, 17e établissement bancaire de Russie avec 10 milliards de dollars d'actifs, a été visée par Washington.

Elle ne pourra plus effectuer d'opération en dollars.

Un responsable du Trésor américain a précisé jeudi que la banque Rossiya, dont le siège central est à Saint-Pétersbourg, est celle de plusieurs hauts responsables du gouvernement russe, y compris au sein du « premier cercle » de Poutine.

Elle est dirigée et détenue en partie par Iouri Kovaltchouk, qui est depuis de longues années un proche conseiller du président russe et qui figure aussi parmi les 20 personnalités ajoutées à la liste.

Bourse de Moscou en baisse

L'agence de notation Fitch a maintenu la note BBB de la Russie, mais a abaissé vendredi ses perspectives de stables à négatives dans le contexte de la crise entre Moscou et les Occidentaux concernant l'Ukraine.

Peu après l'ouverture de la Bourse de Moscou, vendredi matin, celle-ci affichait une baisse de 3 %, au lendemain de l'annonce de nouvelles sanctions des pays occidentaux envers la Russie.

Ces sanctions ont d'ailleurs incité deux agences de notation financière à dégrader leur perspective pour la Russie.

L'agence de notation Fitch a maintenu la note BBB de la Russie, mais a abaissé vendredi ses perspectives de stables à négatives dans le contexte de la crise entre Moscou et les Occidentaux concernant l'Ukraine.


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Lutte contre terrorisme: la Libye appelle l'ONU à la rescousse

Written By Unknown on Kamis, 20 Maret 2014 | 16.05

La Libye a demandé mercredi l'aide des Nations unies et de la communauté internationale pour faire « la guerre au terrorisme ».

Le gouvernement de Tripoli est confronté depuis des mois à une situation chaotique, en particulier à Benghazi, capitale régionale de la Cyrénaïque, régulièrement secouée par des assassinats et des attentats, et des rebelles contrôlent les grandes installations pétrolières du pays.

« Le gouvernement intérimaire libyen demande à la communauté internationale et en particulier aux Nations unies de fournir une assistance pour éradiquer le terrorisme », a déclaré le gouvernement sur son site internet.

Des pays occidentaux, arabes et africains forment déjà des milliers de Libyens pour bâtir des forces armées et de police susceptibles de maintenir un semblant d'ordre face aux milices qui ont participé au renversement du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 mais ont conservé leurs armes pour prendre leur part de pouvoir et de richesse du pays.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné mercredi aux États membres le droit d'arraisonner tout navire soupçonné de transporter du pétrole libyen de contrebande chargé dans des ports aux mains des milices autonomistes, ce que la marine américaine a déjà fait dans la nuit de dimanche à lundi en prenant le contrôle d'un tanker battant pavillon nord-coréen.


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Manifestations au Venezuela : le maire de San Cristobal arrêté

Des agents de la police d'État du Venezuela ont arrêté le maire d'une ville de l'ouest du pays où se sont déroulées de nombreuses manifestations antigouvernementales.

Le maire de San Cristobal, Daniel Ceballos, qui aurait été arrêté dans un hôtel de Caracas, selon un de ses proches collaborateurs, devient le deuxième leader de l'opposition à être emprisonné par le gouvernement vénézuélien depuis le début des troubles, le mois dernier. Un autre chef de l'opposition, Leopoldo Lopez, est détenu et accusé de complot et d'avoir provoqué un incendie.

M. Ceballos, qui était venu à Caracas participer à une rencontre de maires de l'opposition, est reconnu pour ses critiques virulentes contre la répression exercée par les forces de sécurité dans sa ville.

Le ministre de la Justice et de l'Intérieur, Miguel Rodriguez Torres a confirmé l'arrestation de M. Ceballos sur les ondes de la télévision d'État. « C'est faire bonne justice contre un maire qui, non seulement, ne respecte pas ses obligations telles que définies par la loi et la constitution, mais aussi aide et appuie toute la violence irrationnelle en cours à San Cristobal. »

Deux morts

Par ailleurs, le cabinet du Procureur fédéral a indiqué qu'un membre de la Garde nationale avait été tué en tentant de mettre fin à une manifestation près d'une université à San Cristobal. Il s'agirait du cinquième membre de la Garde nationale à être tué au cours des manifestations.

Plus tôt, un employé municipal a été tué par balle pendant qu'il enlevait une barricade dans une rue d'un quartier de classe moyenne de Caracas, a annoncé le bureau du procureur fédéral du Venezuela mercredi.

Selon des informations préliminaires, Francisco Alcides Madrid Rosendo, 32 ans, a été atteint de plusieurs projectiles mardi, pendant que lui et d'autres employés démontaient une barricade dans le quartier de Montalban, dans l'ouest de la ville, selon une déclaration venant du bureau du procureur fédéral.

Jorge Rodriguez, maire progouvernemental de Caracas, a utilisé son compte Twitter pour blâmer des « terroristes » non identifiés, sans fournir d'autres détails.

Caracas et d'autres villes du Venezuela ont été perturbées par des manifestations antigouvernementales depuis plus d'un mois. Ces manifestations, menées par des étudiants, ont commencé en février et obtenu le soutien de citoyens de la classe moyenne, frustrés par une inflation dont le taux annualisé s'est élevé à 57 % le mois dernier, un nombre accru de crimes violents et une pénurie de produits de base comme de l'huile de cuisson et du papier hygiénique.

L'assassinat de M. Rosendo porte à 27 le nombre de victimes liées aux manifestations depuis le 12 février. Environ 365 autres personnes ont été blessées à la suite de ces rassemblements.


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L'Australie a repéré des débris qui pourraient venir du vol MH370

Deux objets qui pourraient être liés au Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu depuis 12 jours, avec 239 personnes à bord, ont été détectés par des radars australiens.

Le premier ministre de l'Australie, Tony Abbott, a annoncé jeudi que les informations satellitaires étaient « nouvelles et crédibles ». Quatre avions et deux bateaux de la Royal Australian Air Force ont été envoyés sur les lieux, situés à environ 2300 kilomètres de la côte australienne, et un navire commercial a reçu l'ordre de dévier de sa trajectoire pour aller observer les eaux du secteur.

La visibilité est réduite toutefois dans cette portion de l'océan Indien, qui est aussi très profonde, a prévenu John Young, de l'autorité maritime australienne lors d'une conférence de presse organisée pour faire part de cette découverte.

Les objets, dont le plus gros semble mesurer près de 25 mètres, sont impossibles à identifier, mais ils justifient de diriger les recherches dans le secteur, selon M. Young. Il a ajouté qu'il s'agissait de la piste « la plus sérieuse » jusqu'à présent mais que l'identification des objets pourraient prendre des jours.

« Nous devons garder à l'esprit que la localisation de ces objets sera extrêmement difficile et il pourrait s'avérer qu'ils ne sont pas liés au vol MH370 », a prévenu Tony Abbott.

Le ministre malaisien des Transports a confirmé cette découverte, sans donner plus de détails.

« Je peux confirmer que nous avons une nouvelle piste et que je rencontrerai la délégation australienne dans quelques instants », a simplement dit Hishammuddin Hussein lors d'une conférence de presse à Kuala Lumpur.

« Nous devons vérifier cette information » a-t-il ajouté.

Qu'est ce qu'on cherche?
  • Boeing 777-200ER
  • Envergure des ailes : 60,9 mètres
  • Longueur totale: 63,7 mètres
  • Longueur de la queue: 18,5 mètres
  • Diamètre du fusellage: 6,19 mètres

Chronologie d'un mystère

Le 8 mars dernier, l'avion a disparu des radars près d'une heure après son décollage de Kulala Lumpur, en Malaisie, alors qu'il devait se rendre à Pékin, en Chine.

Depuis, les enquêteurs ont établi qu'une action humaine et volontaire pourait être derrière la déviation de la trajectoire de l'appareil et la désactivation des appareils de communication. Il se peut que l'avion ait rebroussé chemin après avoir coupé le contact avec les radars et ait volé pendant plus de sept heures, dans une direction qui reste toujours à établir.

Deux zones de recherches sont actuellement explorées: l'une allant du nord de la Thaïlande à l'Asie centrale et l'autre de l'Indonésie au sud de l'océan Indien.

Des enquêtes menées sur les passagers, dont 153 étaient Chinois et deux Canadiens, n'ont pas permis de découvrir de possibles suspects en lien avec un acte terroriste qui pourrait expliquer un détournement ou une destruction de l'appareil.


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Crimée : le chef de la marine ukrainienne relâché

Les autorités criméennes ont relâché le chef de la marine ukrainienne et tous les autres otages qu'ils détenaient jeudi, à la demande de Moscou.

L'amiral Serghïï Gaïdouk et certains de ses hommes étaient détenus depuis la prise de contrôle, mercredi, du quartier général de la marine ukrainienne à Sébastopol par les milices prorusses qui font la loi en Crimée depuis plus de deux semaines.

Il leur sera permis de quitter la région en toute sécurité, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Le gouvernement intérimaire de l'Ukraine a confirmé l'information. Mercredi, le président Olexander Tourtchinov avait lancé un ultimatum pour la libération des otages, mais rien n'avait été annoncé une fois le délai écoulé.

Le président avait également appelé à l'arrêt des « provocations » de la part de l'armée russe.

Les autorités ukrainiennes ont indiqué qu'elles préparaient un plan d'évacuation de la péninsule pour leurs militaires et les membres de leurs familles.

La Crimée officiellement russe cette semaine

Par ailleurs, le ministre Lavrov a aussi annoncé que les procédures pour terminer l'annexion de la Crimée à la Russie seront complétées dès cette semaine.

« Des mesures pratiques sont prises pour mettre en oeuvre les accords sur le rattachement de la Crimée et de Sébastopol à la Russie », a dit Sergueï Lavrov, cité par l'agence Itar-Tass. « Le processus juridique sera terminé cette semaine. »

Les citoyens de Crimée ont approuvé le rattachement de leur péninsule à la Russie dimanche lors d'un référendum organisé à la hâte par les autorités nouvellement en place.

La région, jusqu'alors république autonome ukrainienne mais majoritairement russophone, avait déclaré son indépendance quelques jours plus tôt, motivée par la destitution du président ukrainien Viktor Ianoukovitch et l'orientation pro-Europe du gouvernement de transition installé à Kiev.

Le président Vladimir Poutine a signé le décret d'annexion mardi.


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Avion disparu: l'Inde suspend ses recherches

Written By Unknown on Minggu, 16 Maret 2014 | 16.06

L'Inde a annoncé dimanche avoir suspendu ses recherches de l'avion introuvable de la Malaysia Airlines, à la demande du gouvernement de Kuala Lumpur, qui souhaite réexaminer la situation une semaine après la disparition de l'appareil.

La marine indienne effectue des recherches dans deux zones, l'une autour des îles Andaman et Nicobar, l'autre plus à l'ouest dans le golfe de Bengale.

« C'est plus une pause », a déclaré le commandant Babu, porte-parole du commandement naval Est. « Les autorités malaisiennes réexaminent la situation. Elles doivent décider s'il y a besoin de modifier la zone de recherches ».

Le premier ministre malaisien, Najib Razak, a déclaré samedi que le Boeing 777 du vol MH370 avait sans doute été délibérément dévié de sa trajectoire. Il a ajouté que l'enquête s'était recentrée sur l'équipage et les passagers.

Les policiers chargés d'enquêter sur la disparition, il y a huit jours, de l'appareil examinent la personnalité et les orientations politiques et religieuses de l'équipage de l'appareil en n'excluant aucun mobile.

Perquisition au domicile du copilote

Les enquêteurs estiment que quelqu'un, l'un des pilotes ou une autre personne à bord, a éteint les systèmes de communication de l'avion et lui a fait prendre la direction de l'ouest, alors que sa destination était Pékin.

Les policiers chargés d'enquêter sur la disparition d'un Boeing de la Malaysia Airlines, il y a huit jours, ont effectué une perquisition au domicile du copilote de l'appareil, a indiqué dimanche la police.

La résidence de Fariq Abdul Hamid, 27 ans, a été perquisitionnée samedi soir. Celui du pilote, Zaharie Ahmad Shah, 53 ans, l'avait été quelques heures plus tôt.

M. Zaharie, un pilote expérimenté, est présenté par ses collègues comme un passionné de pilotage qui s'était construit chez lui un simulateur de vol grandeur nature.

« Ses jeux de simulation ont été minutieusement examinés », a déclaré un enquêteur, ajoutant qu'ils avaient toute l'apparence de jeux normaux dans lesquels les joueurs s'entraînent à piloter et atterrir dans différentes circonstances.

Des messages postés sur Facebook indiquent que le pilote était un opposant actif à la coalition qui dirige la Malaisie depuis 57 ans.

La compagnie Malaysia Airlines ainsi que les collègues de Zaharie ne croient cependant pas à un sabotage de la part du pilote.

Quant au copilote Fariq, sa famille et ses amis le décrivent comme un homme pieux et sérieux professionnellement, rejetant certains articles le décrivant comme un don juan des cockpits.

L'avion de la Malaysia Airlines a disparu samedi aux premières heures avec 239 passagers et membres d'équipage.

Le couloir sud jugé plus plausible

Les données satellites laissent entendre que l'appareil aurait pu emprunter deux couloirs : l'un s'étendant du nord de la Thaïlande à la frontière du Kazakhstan et du Turkménistan, l'autre de l'Indonésie au sud de l'océan Indien, a indiqué samedi le premier ministre malaisien.

Elles indiquent également que la dernière communication entre l'avion disparu et les satellites a eu lieu à 8 h 11 du matin, heure malaisienne, soit près de sept heures après qu'il eut fait demi-tour et traversé la péninsule malaisienne.

Les données ne montrent toutefois pas si l'avion volait encore ni sa localisation à ce moment-là, ce qui laisse une liste importante de possibilités. Sept heures de vol supplémentaires ont sans doute mené l'avion à la limite de ses réserves en carburant. Le Boeing 777-200ER peut parcourir jusqu'à 14 305 km.

Dans les milieux spécialisés, on juge plus plausible que l'avion ait pris la direction du sud, le couloir nord étant beaucoup plus chargé et surveillé, avant d'épuiser ses réserves de carburant et de s'abîmer en mer.

Le sud de l'océan Indien est l'une des régions au monde les plus isolées et l'une des mers les plus profondes du globe, ce qui devrait compliquer la recherche de débris voire des enregistreurs de vol à même d'expliquer ce qui reste pour l'heure un mystère total.


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Plusieurs sites de l'OTAN visés par une cyberattaque

Plusieurs sites Internet de l'OTAN ont été visés samedi par une cyberattaque, a dit l'Alliance, une action semble-t-il liée à la crise ukrainienne.

Un groupe se nommant « cyber berkut » affirme que l'attaque a été menée par des « patriotes ukrainiens » mécontents de l'ingérence de l'OTAN dans leur pays.

La revendication, figurant sur le site www.cyber-berkut.org, n'a pu être vérifiée dans l'immédiat. La berkout est le nom de la police antiémeute ukrainienne, aujourd'hui dissoute, accusée d'avoir tué par balle des dizaines de manifestants lors des journées ayant conduit à la destitution du président Viktor Ianoukovitch le 22 février.

Des groupes se faisant appeler « cyber berkut » ont déjà attaqué plusieurs sites Internet ukrainiens ces dernières semaines, selon des experts en sécurité informatique.

Outre le site principal www.nato.int, le site Internet d'une société de cybersécurité affiliée à l'Alliance et basée en Estonie a également été visé, mais aucune opération de l'OTAN n'a été affectée, a indiqué sur Twitter une porte-parole de l'Alliance, Oana Lungescu.

Les sites ont été la cible d'une « attaque importante par déni de service (DDoS) », a-t-elle précisé.

« Pas d'impact opérationnel (...). L'attaque n'a pas affecté l'intégrité des systèmes de l'OTAN », a déclaré Oana Lungescu.

Une attaque par déni de service consiste à saturer un site Internet en le soumettant à un nombre excessif de requêtes provenant de multiples systèmes.

Cette cyberattaque survient dans un contexte de fortes tensions entre la Russie et les Occidentaux au sujet de l'Ukraine. La Crimée, péninsule ukrainienne, organise dimanche un référendum sur le rattachement de la région à la Russie, une consultation rejetée par les pays occidentaux.

Des pirates informatiques russes sont soupçonnés d'avoir mené en 2007 une cyberattaque par déni de service contre plusieurs sites Internet en Estonie durant une querelle entre Moscou et Tallinn au sujet d'un mémorial de guerre. Une attaque similaire avait été signalée en 2008 durant le bref conflit russo-géorgien.

La Russie dément orchestrer de telles attaques qui seraient le fait selon elle de « patriotes indépendants ».


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Ukraine : début du vote sur le rattachement de la Crimée à la Russie

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche matin en Crimée, à l'occasion du référendum sur l'annexion de la péninsule ukrainienne à la Russie, organisé par les autorités locales prorusses.

Un million et demi de personnes sont attendues aux urnes. Les habitants de Crimée, une région du sud de l'Ukraine, doivent choisir entre l'intégration de la République autonome de Crimée à la Fédération de Russe et une plus grande autonomie en Ukraine.

Kiev et les Occidentaux dénoncent une consultation illégitime, tout en se préparant déjà à la victoire du oui et à ses conséquences sur leurs relations avec Moscou.

Si les russophones majoritaires voteront en faveur du rattachement à la Russie, des minorités comme les Tatars qui représentent 12 % de la population de Crimée ont la ferme intention de boycotter le scrutin.

Depuis la normalisation russe, les Tatars sont les seuls à avoir encore une télévision indépendante. Samedi à Simféropol, les programmes étaient consacrés au changement de régime.

Ce scrutin se déroule au moment où les troupes russes et des milices prorusses sont déployées en Crimée.

Les bureaux de vote ont ouvert à 08 h, heure locale (02 HE) et fermeront à 20 h locales (14 HE). Des résultats provisoires sont attendus dans la soirée et le décompte final devrait être annoncé un ou deux jours plus tard.


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Indonésie : début du marathon électoral, changement en vue

Une année électorale chargée en Indonésie, troisième plus grande démocratie du monde, a débuté dimanche avec le lancement de la campagne en vue des législatives, bouleversée il y a deux jours par l'entrée en lice du très populaire gouverneur de Djakarta.

Joko Widodo a été désigné vendredi par le PDI-P (Parti démocratique indonésien de lutte) candidat à l'élection présidentielle du 9 juillet, augmentant du même coup les chances de la principale formation d'opposition de l'emporter aux élections parlementaires du 9 avril.

Un vent d'euphorie a soufflé sur la Bourse de Djakarta, dont l'indice a grimpé de 3,2 %, à la nouvelle de la nomination du charismatique gouverneur, surnommé Jokowi.

« C'est guidé par le sentiment que l'Indonésie aura un bon président capable de prendre des décisions difficiles, avec un bilan bon et propre (...) et par-dessus tout, la perspective d'une passation de pouvoir en douceur », explique Wilianto Le, analyste à la Maybank Kim Eng à Djakarta.

Ces élections seront les troisièmes élections directes depuis la démocratisation du pays après la chute du dictateur Suharto il y a 16 ans.

Dans un premier temps, les près de 190 millions d'inscrits seront appelés à choisir en avril parmi les 6607 candidats de 12 partis briguant les 560 sièges de l'Assemblée délibérative du peuple, le parlement du pays, et donc à choisir quelles formations franchiront le seuil nécessaire pour présenter un candidat à la présidentielle trois mois plus tard.

Pour pouvoir nommer un candidat, un parti ou une alliance de partis doit en effet obtenir au moins 25 % du vote au niveau national ou 20 % des sièges de l'Assemblée.

Indécision

Même si 90 % de la population se considère comme musulmane, aucun parti islamiste ne devrait obtenir une large portion des voix, pas même le PKS (Parti de la justice et de la prospérité), l'actuel parti islamiste dominant, dont la réputation a été fortement ternie par un scandale de corruption.

Le Parti démocrate au pouvoir du président sortant Susilo Bambang Yudhoyono, que la Constitution interdit de briguer un troisième mandat, a vu sa popularité fondre à moins de 10 % après une série d' « affaires » impliquant plusieurs de ses hauts responsables, dont son ancien président.

Les adversaires de Yudhoyono, même s'ils reconnaissent qu'il a apporté au pays une certaine stabilité en 10 ans à la tête de l'État, lui reprochent son indécision, une politique parfois confuse, et son incapacité à lutter contre les inégalités sociales - 40 % de la population vit dans l'extrême pauvreté - et une intolérance religieuse croissante.

Sous sa présidence, l'Indonésie, première économie de l'Asie du Sud-Est, a affiché un taux de croissance moyen de près de 6 %, un chiffre enviable pour beaucoup de pays, mais jugé faible par de nombreux analystes eu égard au potentiel de l'archipel, qui reste fortement dépendant des fluctuations du prix des matières premières.

Nouveau visage

Le prochain président devra prendre en compte les aspirations de la jeunesse indonésienne, ambitieuse, mais faiblement éduquée, et l'émergence d'un marché commun régional à l'horizon 2015.

Près de 30 % des électeurs potentiels, soit 54 millions de personnes, ont moins de 30 ans et environ la moitié d'entre eux voteront pour la première fois. Ils semblent captivés par la personnalité de Jokowi, tout comme la classe moyenne émergente et les plus modestes.

Ce frêle fabricant de meubles incarne, depuis son élection au poste de gouverneur de Djakarta à l'automne 2012, le nouveau visage de la politique indonésienne, longtemps dominée par des figures autoritaires.

Ces personnalités planent toutefois toujours sur la politique nationale.

Les deux partis que les enquêtes d'opinion placent en tête des intentions de vote des législatives du mois prochain - le PDI-P et le Golkar, favorable aux milieux d'affaires - restent cramponnés à l'héritage de leurs fondateurs qui ont dirigé d'une main de fer l'ancienne colonie néerlandaise dans les cinquante premières années qui ont suivi son indépendance en 1945.

Le PDI-P est dirigé par l'ancienne présidente Megawati Sukarnoputri, la fille du premier président du pays, Sukarno, dont l'image, et la forte tonalité nationaliste qui y est attachée, est utilisée de manière récurrente comme outil de propagande.

Et le Golkar hésite de moins en moins à se référer aux premiers succès économiques de Suharto, l'homme qui a écarté Sukarno avant de diriger l'Indonésie pendant 32 ans, jusqu'à sa chute lors des grandes manifestations de 1998 provoquées par le quasi-effondrement de l'économie.

Le dépouillement des législatives débutera le 26 avril et les résultats seront proclamés le 7 mai. Le vainqueur de la présidentielle, s'il est élu au premier tour le 7 juillet, sera annoncé le 26 juillet. Sinon, un second tour aura lieu le 9 septembre et le résultat annoncé le 26 septembre, pour une entrée en fonctions le 20 octobre.


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Mouvements de troupes russes en Crimée

Written By Unknown on Sabtu, 15 Maret 2014 | 16.06

Alors que le pouvoir prorusse de Crimée appelle d'autres régions d'Ukraine à joindre la fédération russe, Moscou achemine toujours davantage de troupes et de blindés dans la péninsule de Crimée à deux jours de la tenue d'un référendum sur son rattachement à la Russie.

Vendredi, la marine russe a débarqué un contingent de soldats et de véhicules blindés dans la baie de Kazatchaïa, au sud-ouest de la base navale russe de Sébastopol, en Crimée, où doit avoir lieu dimanche un référendum sur le rattachement de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie.

Plus tôt cette semaine, au moins une centaine de VTT blindés et des canons automoteurs russes ont été aperçus sur une route dans le même secteur, à une quinzaine de kilomètres de Sébastopol, rapporte l'agence Reuters.

Selon Vladislav Selezniov, un fonctionnaire du ministère ukrainien de la Défense en Crimée, des témoins ont aussi signalé l'arrivée de blindés russes dans la ville portuaire ukrainienne de Kertch. Un train transportant 14 missiles sol-air S-300 se trouve par ailleurs à la gare de la ville, affirme par ailleurs le fonctionnaire sur Facebook.

Citant une autre source, il ajoute qu'une colonne d'une centaine de véhicules, des camions et des blindés de transport de troupes, se dirige vers Djankoï, dans le nord de la Crimée.

Lire aussi : Crise ukrainienne : rencontre de la « dernière chance » Kerry-Lavrov

L'aéronavale russe se déploie en Méditerranée

Pendant ce temps, en mer méditerranée, les forces aéronavales russes ont entamé vendredi une série de manœuvres à partir du porte-avions russe Amiral Kouznetsov, qui faisait escale à Chypre, en février dernier.

Selon l'agence russe Interfax, des chasseurs SU-33 et des hélicoptères de lutte anti-sous-marine ont entamé des manœuvres en eaux internationales dans le cadre « d'exercices de combat ».

En Pologne, une douzaine d'avions de chasse américains F-16 ont été déployés sur la base aérienne de Lask. Le destroyer américain lance-missiles Truxtun croise quant à lui en mer Noire, au large de la Crimée. Le navire participe, selon Washignton, à des exercices avec les forces roumaines et bulgares.

Les régions russophones d'Ukraine dans la mire de Moscou

Le « premier ministre » séparatiste prorusse de Crimée, Sergueiï Axionov, a appelé vendredi les autres régions à majorité russophone de l'est de l'Ukraine, à organiser des référendums sur leur rattachement à la Russie.

Selon lui, à partir du moment où les électeurs voteront leur rattachement à la Fédération de Russie dimanche, le processus d'annexion devrait prendre environ un an.

Plus tôt vendredi, le ministère des Affaires étrangères russe a déclaré que la Russie se réserve le droit de défendre ses ressortissants présents en Ukraine après la mort d'un manifestant prorusse à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.

La Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie unissent leurs forces

Quatre pays de l'ex-bloc communiste ont signé vendredi un pacte stratégique de défense mutuel et annoncé la création d'une unité de combat commune au sein de l'OTAN en réponse aux visées expansionnistes de la Russie.

Le Groupe de Visegrád ou V4, composé de la Hongrie, la Pologne, la République thèque et la Slovaquie a annoncé le resserrement des relations et de l'assistance militaires qui se concrétisera par la création d'une force militaire de 3000 hommes baptisée « V4-UE » qui sera opérationnelle en 2016.

Cette force multinationale « devrait fonctionner comme une unité régionale au sein des opérations de l'UE ou de l'OTAN », a expliqué vendredi le ministre hongrois de la Défense, Csaba Hende.

En vertu de ce nouvel accord, les quatre pays d'Europe centrale s'engagent aussi à mener des exercices militaires communs et à coordonner leurs budgets de défense.

La crise en Ukraine a démontré l'importance « d'une coopération plus dynamique » entre les quatre pays de Visegrad an sein de l'OTAN et de l'Union européenne (UE) », a ajouté Csaba Hende.

La Pologne, la Slovaquie et la Hongrie possèdent des frontières avec l'Ukraine, où habitent des minorités ethniques de ces pays, essentiellement dans la partie occidentale de l'Ukraine.


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Ukraine : échec de la rencontre de la dernière chance

Le reportage de Jean-François Bélanger

La rencontre entre les chefs de la diplomatie russe et américain, tenue vendredi, à Londres, a échoué. Au terme d'un tête-à-tête de plusieurs heures, les deux diplomates sont restés campés chacun sur sa position dans le dossier de la crise ukrainienne.

Alors que le secrétaire d'État américain, John Kerry, a réaffirmé que la communauté internationale ne reconnaîtrait pas le résultat du référendum sur l'indépendance de la Crimée qui doit se tenir dimanche, le chef de la diplomatie russe, Sergeï Lavrov, a précisé que la Russie tenait davantage à la Crimée que le Royaume-Uni aux îles Malouines. M. Lavrov faisait ainsi référence aux îles britanniques envahies par l'Argentine en 1982. La première ministre de l'époque, Margaret Thatcher, avait envoyé une flotte pour reprendre ses territoires.

Nuances sur l'est de l'Ukraine

M. Lavrov a tout de même tempéré les propos émis par son ministère en matinée. Le ministère des Affaires étrangères russe avait indiqué que le pays allait se porter au secours de ses compatriotes de l'Est ukrainien si ces derniers s'avéraient menacés. « La Fédération de Russie n'a pas et ne peut avoir l'intention d'envahir les régions du sud-est de l'Ukraine », a déclaré le ministre russe.

Les deux hommes se rencontraient pour la première fois depuis le 6 mars dernier afin de discuter de la crise ukrainienne. Leurs deux premiers tête-à-tête - l'un à Paris et l'autre à Rome - s'étaient soldés de façon tout aussi infructueuse.

M. Kerry avait téléphoné à M. Lavrov, jeudi soir avant de quitter Washington pour Londres, afin de l'avertir « qu'il y aurait des coûts [à payer] si la Russie continuait de faire monter » la tension.

Poutine affirme que le référendum est légal

Pendant que les deux diplomates tentaient de dénouer l'impasse, le président Vladimir Poutine réaffirmait la légalité et la légitimité du référendum, tandis que la Russie continuait de masser des troupes en Crimée.

Dans un appel téléphonique au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le président russe a réfuté les arguments de l'Occident, affirmant que le référendum sera tout à fait légal. M. Poutine a souligné à M. Ban « que la décision de conduire [un référendum] est tout à fait conforme au droit international et aux chartes de l'ONU ».

Son homologue américain, Barack Obama, a quant à lui réaffirmé son espoir d'un règlement diplomatique de la crise. Il a néanmoins réitéré les menaces de sanctions dans l'éventualité où la Russie persistait à tenir son référendum.

« Nous continuons d'espérer que nous parviendrons à une solution diplomatique, mais les États-Unis et l'Europe demeurent unis, non seulement sur la position au sujet de la souveraineté ukrainienne, mais également sur les conséquences qui ne manqueront pas de surgir si la souveraineté de ce pays continue d'être violée », a déclaré le président Obama.

Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a également condamné le référendum sur la Crimée. M. Rasmussen estime que le référendum contreviendra au droit international. « Le prétendu référendum dans la République autonome de Crimée, prévu pour le 16 mars prochain, constituerait une violation directe de la Constitution ukrainienne et du droit international », a indiqué M. Rasmussen.

Soutenue par ses alliés occidentaux, l'Ukraine tente de conserver dans son giron la Crimée. La Russie, qui a investi le territoire la province ukrainienne, appuie de son côté la tenue du référendum sur l'indépendance de la Crimée qui se tiendra dimanche.

Les menaces de l'Occident

Les Occidentaux ont déjà commencé à utiliser tout un éventail de sanctions contre la Russie. Du boycottage du G8 à Sotchi aux menaces de sanctions économiques, l'Occident tente d'infléchir la Russie afin qu'elle renonce à la tenue du référendum sur l'indépendance de la Crimée.

L'Union européenne a suspendu les négociations sur la libéralisation des visas et le nouvel accord entre la Russie et l'Union européenne (UE), deux dossiers qui étaient déjà au point mort. L'UE a également suspendu les préparatifs du sommet du G8 prévu pour juin à Sotchi.

L'UE a également gelé les avoirs de l'ancien président ukrainien prorusse, Viktor Ianoukovitch, qui est accusé de détournement de fonds publics.

De leur côté, les États-Unis imposent, depuis le 7 mars dernier, des « restrictions de visas » à des responsables ukrainiens et russes dont les activités « minent le processus démocratique et les institutions en Ukraine » en plus de « menacer la paix et la stabilité ».

Au moins 13 personnalités russes, dont plusieurs proches du président Vladimir Poutine, sont visées par l'interdiction de délivrance de visas, qui entrera en vigueur si le référendum sur la Crimée a bel et bien lieu.

Le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, le vice-premier ministre Dmitri Rogozine, le secrétaire général de la présidence Sergueï Ivanov et le secrétaire du Conseil de sécurité national Nikolaï Patrouchev seraient notamment visés par la sanction diplomatique.

Le directeur général de la compagnie d'énergie Gazprom, Alexeï Miller, et son homologue de Rosneft, premier exportateur russe de pétrole, pourraient figurer également sur cette liste.

L'UE songe à imposer de telles restrictions de visas et des gels d'avoirs si aucun progrès n'est réalisé dans la crise ukrainienne.

Paradoxalement, les milieux économiques européens approuvent les menaces, mais s'en inquiètent, car la Russie constitue leur troisième partenaire commercial avec 7 % des exportations et 12 % des importations. La Russie arrive derrière la Chine et les États-Unis. L'Europe dépend notamment de la Russie pour son approvisionnement en gaz.

L'Allemagne est particulièrement vulnérable, elle qui assure 30 % des exportations européennes vers la Russie en plus de constituer le premier pays européen importateur de biens russes.

Moscou à la défense des Russes d'Ukraine

Pendant que l'Occident menace la Russie de représailles économiques, Moscou menace d'intervenir en Ukraine. « Les autorités de Kiev ne contrôlent pas la situation dans le pays [...]. La Russie a conscience de sa responsabilité pour la vie de ses concitoyens et compatriotes en Ukraine et se réserve le droit de les protéger », a déclaré le ministère dans un communiqué.

« Nous avons à plusieurs reprises déclaré que les autorités arrivées au pouvoir à Kiev doivent désarmer les combattants, assurer la sécurité de la population et le droit des gens à organiser des manifestations », poursuit le communiqué.

Des heurts opposant des manifestants favorables à Kiev et d'autres favorables à Moscou ont fait un mort à Donetsk, dans l'est, russophone, de l'Ukraine. Un manifestant ukrainien a été poignardé à mort dans ces affrontements.

Des mouvements sécessionnistes se manifestent dans l'est de l'Ukraine et plusieurs Ukrainiens croient que la Russie ne s'arrêtera pas aux frontières de la Crimée, où des forces russes ont pris le contrôle du territoire.


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Harper ira en Ukraine la semaine prochaine

Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, annonce qu'il se rendra en Ukraine la semaine prochaine afin de rencontrer le gouvernement intérimaire à Kiev.

M. Harper devient ainsi le premier chef d'État du G7 à annoncer des projets de voyages en Ukraine. Il sera à Kiev le 22 mars pour rencontrer le premier ministre par intérim Arseni Iatseniouk.

Selon un communiqué, le premier ministre s'y rend pour « discuter de la situation » et voir comment « le Canada et ses alliés pourront continuer de fournir un soutien ».

Au cours d'un point de presse vendredi après-midi, le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a indiqué que les Ukrainiens avaient besoin du soutien de la communauté internationale et qu'ils trouveraient toujours des « amis sincères » au Canada.

Possibles sanctions

Le gouvernement se dit inquiet des derniers développements sur le plan diplomatique, mais espère toujours qu'un dialogue permettra d'apaiser la situation.

Une rencontre entre les chefs de la diplomatie russe et américain a échoué vendredi, à quelques heures de la tenue d'un référendum sur l'indépendance de la Crimée.

« Il semble que M. Poutine ne comprend pas la gravité de la situation », a soutenu le ministre des Affaires étrangères vendredi après-midi, après un entretien avec le secrétaire d'État américain John Kerry. 

M. Baird a de nouveau évoqué la menace de sanctions contre la Russie et a rappelé que le Canada ne reconnaîtra pas le résultat d'un référendum tenu au moment où la Crimée est sous occupation militaire. Une annexion de la Crimée par la Russie serait le déclencheur de sanctions, a-t-il laissé entendre.

Soutien aux manifestants

Le Canada a été très proactif dans son soutien aux manifestants de la place de l'Indépendance. Il a également soutenu publiquement la mise en place d'un gouvernement intérimaire.

Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, s'est rendu deux fois en Ukraine au cours des derniers mois.

Sa plus récente visite remonte à la fin du mois de février, tout juste après la destitution par le Parlement du président Viktor Ianoukovitch. Il avait également rencontré les manifestants antigouvernementaux en décembre, au cours d'une visite déjà prévue dans le cadre d'une rencontre de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Tournée européenne

Stephen Harper sera de passage en Ukraine dans le cadre d'une tournée européenne.

Après sa visite à Kiev, le premier ministre participera au Sommet sur la sécurité nucléaire à La Haye, au Pays-Bas, les 24 et 25 mars. Il se rendra ensuite à Munich et à Berlin dans le cadre d'une visite officielle, en compagnie du ministre du Commerce international, Ed Fast.


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Perquisition au domicile du pilote de l’avion disparu de Malaysia Airlines

La police a commencé samedi à perquisitionner le domicile du pilote du Boeing 777 de Malaysia Airlines, après que le premier ministre malaisien eut confirmé que le vol avait été délibérément dévié de sa route, selon un fonctionnaire de police gradé.

Les policiers sont arrivés à la résidence du capitaine de 53 ans, Zaharie Ahmad Shad, peu après la fin de la conférence de presse de Najib Razak.

Les mouvements du vol MH370 de la compagnie Malaysia Airlines correspondent à l'acte délibéré de quelqu'un qui a fait rebrousser chemin à l'appareil au-dessus de la Malaisie pour lui faire poursuivre sa route vers l'ouest, a déclaré le premier ministre malaisien Najib Razak, samedi en point de presse.

Le premier ministre n'a pas confirmé le détournement d'avion, tel qu'indiqué plus tôt par un membre du gouvernement impliqué dans l'enquête.

Celle-ci n'écarte toujours aucune possibilité sur ce qui a fait dévier l'avion de sa route, a insisté le premier ministre.

Les enquêteurs, a indiqué le chef du gouvernement malaisien, ont confirmé que l'avion repéré par radar militaire était bien le vol MH370, disparu il y a une semaine, et ce vraisemblablement après l'arrêt de ses communications avant qu'il n'atteigne la côte est de la Malaisie.

« Malgré les informations de presse faisant état d'un détournement de l'avion, je souhaite être très clair : nous continuons à enquêter sur toutes les possibilités concernant ce qui a fait dévier de sa route le MH370. » — Najib Razak, premier ministre malaisien

Un représentant du gouvernement avait indiqué dans la nuit de vendredi à samedi que les enquêteurs avaient conclu que l'avion avait été détourné par une ou plusieurs personnes ayant des connaissances excellentes en aéronautique leur permettant de désactiver les systèmes de transmission de données.

Le premier ministre Razak a toutefois affirmé que la disparition du Boeing il y a une semaine était imputable à une personne à bord de l'avion.

Fin des recherches en mer de Chine méridionale

Le gouvernement malaisien dispose d'informations indiquant que le Boeing avait dévié de sa route vers l'ouest de la Malaisie et met donc fin à ses recherches en mer de Chine méridionale, a annoncé le premier ministre.

Le pays est en train de réexaminer le déploiement de ses forces.

L'avion est disparu des écrans radars et a cessé toute communication 40 minutes après le début du vol, le 8 mars. Le Boeing 777 avait quitté Kuala Lumpur en direction de Beijing.

Les autorités enquêtent sur les antécédents des deux pilotes et 10 membres de l'équipage, tout comme sur les 227 passagers qui se trouvaient à bord.

L'appareil contenait suffisamment d'essence pour un vol d'au moins cinq heures à partir de sa dernière localisation. Cela signifie qu'il peut s'être posé dans un vaste rayon allant du sud au sud-est de l'Asie.


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Avion disparu en Asie : le Vietnam s'impatiente

Written By Unknown on Rabu, 12 Maret 2014 | 16.06

Le mystère du vol 370 se continue

Le Vietnam a annoncé mercredi ralentir les recherches pour retrouver l'avion de Malaysian Airlines porté disparu depuis samedi avec 239 personnes à bord.

Des avions continueront de survoler la mer de Chine méridionale mercredi, mais les recherches par bateau sont suspendues.

Le Vietnam souhaite avoir plus d'informations de la part des autorités malaisiennes sur le changement de trajectoire possible de l'appareil, dont le dernier signal aurait été enregistré loin de la sa route prévue.

Mardi, une source militaire a laissé entendre que l'avion aurait tourné et volé des centaines de kilomètres vers l'ouest, jusqu'au détroit de Malacca, avant de perdre contact avec les contrôleurs aériens. Il aurait volé pendant plus d'une heure après être disparu des écrans radars.

Mais la Malaisie a démenti cette information mercredi et maintenu sa première version des évènements, à savoir que l'appareil aurait complètement disparu une heure après son départ de Kuala Lumpur en direction de Pékin, la capitale chinoise.

Le gouvernement vietnamien affirme avoir demandé des détails à la Malaisie, mais sa requête est restée lettre morte.

Les recherches seront toutefois élargies à la mer Andaman, selon le chef de l'aviation civile malaisienne. Le secteur est situé à des centaines de kilomètres du périmètre de recherches jusqu'ici exploré.

Toutes les pistes suivies jusqu'à présent, notamment une nappe de carburant qui provenait en fait d'un navire et un objet flottant, qui n'était pas un bateau de sauvetage tel qu'espéré, se sont révélées vaines.

La Chine s'en mêle

La Chine, qui est très critique quant à la gestion de la situation par la Malaisie, a déployé mardi 10 satellites à haute résolution, qui seront utilisés notamment pour la navigation, l'observation des conditions météorologiques et les communications dans le cadre des recherches.

Des 239 personnes qui se trouvaient à bord du vol MH370, 158 étaient chinoises. Il y avait également deux Canadiens dans l'appareil.

Les autorités responsables des recherches, qui regroupent des navires et des avions issus de 10 pays de la région, ont élargi le périmètre des opérations. La côte ouest de la Malaisie, dans la mer de Chine méridionale, est maintenant le principal secteur exploré par les équipes.

« La disparition de l'appareil est un mystère aéronautique sans précédent », a dit Azharuddin Abdul Rahman, ajoutant qu'aucune piste, même celles du détournement ou de l'explosion de l'avion en vol, n'est encore écartée.

Des sources proches de l'enquête sur la disparition ont révélé lundi qu'aucun message automatique n'a été transmis par l'appareil depuis vendredi. Le Boeing 777-200 est équipé d'un système informatique qui transmet automatiquement les détails sur l'état de l'appareil à une équipe de maintenance.

Les autorités avaient déjà révélé que la tour de contrôle n'avait pas reçu d'appel de détresse de la part du pilote.

Les détenteurs de passeports volés identifiés

Pour le directeur de l'agence américaine du renseignement (CIA), John Brennan, « aucune théorie n'est écartée pour le moment », pas même celle du terrorisme.

« Il y a beaucoup de spéculations en ce moment, des revendications qui n'ont pas du tout été confirmées ou corroborées », a-t-il déclaré devant le centre de réflexion Council on Foreign Relations, à Washington.

De récentes découvertes sur les deux passagers ayant acheté leurs billets avec des passeports volés en Thaïlande font pourtant dire à Interpol que les risques qu'il s'agisse d'un attentat terroriste sont faibles.

L'agence policière internationale a diffusé des images de deux Iraniens montant à bord de l'appareil en même temps. Les deux individus ont été identifiés comme étant Seyed Mohammed Reza Delavar, 29 ans, et Pouria Nourmohammadi, qui serait âgé de 18 ou 19 ans.

Pouria Nourmohammadi voulait apparemment obtenir le statut de réfugié en Allemagne. C'est sa mère, qui l'attendait à l'aéroport de Francfort et qui était inquiète de ne pas avoir de ses nouvelles, qui a alerté les autorités.

« Nous croyons qu'il [Nourmohammadi] n'appartient probablement pas à une organisation terroriste », a déclaré le chef de la police malaisienne, Khalid Abou Bakar.

Pour le secrétaire général d'Interpol, Ronal K. Noble, il s'agit plus probablement « d'un trafic d'êtres humains », les deux jeunes hommes cherchant à émigrer en Europe.


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La CIA accusée d'espionner le Congrès

La CIA est accusée d'avoir fouillé des ordinateurs utilisés par des enquêteurs parlementaires pour y supprimer des documents relatifs au programme d'interrogatoire musclé de l'agence américaine d'espionnage.

Les accusations ont déclenché une bagarre publique rare entre le Congrès et la CIA, qui se retrouve mardi au centre d'un scandale politique aux États-Unis.

Les rumeurs s'amplifiaient depuis plusieurs jours sur la surveillance supposée par la CIA d'ordinateurs utilisés par des enquêteurs de la commission du Renseignement, qui a ouvert une enquête en 2009 sur le programme d'interrogatoire de la CIA, notamment sur la technique de simulation de noyade, durant les années Bush.

Mardi, la sénatrice Dianne Feinstein, présidente de la commission, a non seulement confirmé certaines de ces allégations, mais elle a accusé la CIA d'avoir supprimé des documents compromettants en accédant sans autorisation aux ordinateurs des collaborateurs parlementaires.

« Je suis très inquiète, la fouille de la CIA pourrait bien avoir violé le principe de séparation des pouvoirs incarné dans la Constitution américaine, y compris la liberté d'expression et de débat », a-t-elle déclaré lors d'un discours virulent et minutieusement détaillé de plus de 30 minutes.

La CIA rejette les accusations

Le directeur de la CIA, John Brennan, a pour sa part nié avoir cherché à faire obstacle à l'enquête du Sénat, sans toutefois commenter les faits en détail.

En 2010, environ 900 pages de documents ont disparu des dossiers des enquêteurs du Sénat, qui ont eu accès à 6 millions de pages de documents fournis par la CIA.

Après avoir nié, la CIA a finalement reconnu que certains de ses membres étaient responsables des vols, et a promis de ne plus recommencer.

Pourtant, en janvier dernier, le directeur de l'agence d'espionnage a informé la commission que la CIA avait « fouillé » les ordinateurs, provoquant la fureur des élus.

Parmi les fichiers sensibles supprimés : un mémorandum secret du nom de l'ancien directeur de la CIA Leon Panetta qui, selon la commission, contredit la position officielle de la CIA sur les interrogatoires musclés.

L'affaire a été transmise au département de la Justice, a révélé la sénatrice Dianne Feinstein.

Le président Barack Obama a dit, via le porte-parole de la Maison-Blanche, qu'il avait une « grande confiance » en John Brennan.


 


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Mission en Afghanistan : le Canada se prépare à tirer sa révérence

La mission du Canada en Afghanistan tire à sa fin. Dès mercredi, le drapeau canadien sera mis en berne à Kaboul, capitale afghane.

Toutes les troupes ne sont pourtant pas encore prêtes à quitter le pays. Plusieurs devront rester encore quelques jours afin de préparer leur départ, dont la date n'est pas encore officialisée.

Pour le moment, cette cérémonie de rentrée des couleurs s'avère surtout symbolique. Si elle ne marque pas la fin officielle de la mission, elle signifie à tout le moins le début de la fin.

Le premier ministre, Stephen Harper, avait déjà annoncé en mai 2012 la fin de la mission canadienne en Afghanistan pour le 31 mars 2014.

Le Canada compte néanmoins poursuivre son soutien financier aux Forces de sécurité nationales afghanes (FSNA). Pour la période 2015-2017, il a prévu verser 110 millions de dollars par année.

Le Canada en Afghanistan

La mission du Canada en Afghanistan s'est transformée depuis son arrivée au pays en 2001.

À partir de 2011, les 950 militaires présents sur le terrain ont joué un rôle de formation auprès des FSNA. Cette opération, appelée Attention, aura permis de former quelque 120 000 soldats afghans.


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Seattle : cinq détenus en grève de la faim depuis vendredi

Cinq détenus d'un établissement de détention pour migrants de l'État de Washington ont été placés sous surveillance médicale mardi, au cinquième jour d'une grève de la faim.

L'agence fédérale chargée de l'immigration a confirmé que 27 détenus en grève de la faim ont été mis en « isolation médicale » mardi, mais que 22 d'entre eux avaient finalement choisi de se nourrir par eux-mêmes. Elle n'a pas donné d'informations sur l'état des cinq grévistes restants.

Au début du mouvement de protestation pour de meilleures conditions de détention et l'arrêt des déportations de migrants, des centaines de détenus faisaient la grève de la faim.

Un groupe d'appui aux demandeurs d'asile latinos-américains, Latino Advocacy, a estimé que le nombre de grévistes étaient beaucoup plus élevés au début du mouvement, vendredi, mais que les détenus avaient été victimes d'intimidation de la part des autorités carcérales, qui les ont isolé et menacé.

« Ce sont des activites et des lanceurs d'alerte. Ils racontent à tous les terribles conditions de vie auxquelles ils sont confrontés et qui mettent leur santé en péril », a commenté la fondactrice de Latino Advocancy, Maru Mora Villalpando.

Un porte-parole de l'agence de l'immigration a indiqué que les autorités voulaient améliorer les aspects des conditions de détention qui sont critiqués. Il a aussi promis que l'alimentation forcée ne serait utilisée qu'en dernier recours.

Les détenus demandent notamment l'amélioration de leur alimentation, une augmentation de leur salaire, actuellement d'un dollar par jour, et une réduction du prix de la caution à payer pour être libéré en attendant les audiences.


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Avion disparu en Asie: une porte de l'appareil possiblement retrouvée

Written By Unknown on Senin, 10 Maret 2014 | 16.06

Disparition du vol MH-370

Les autorités vietnamiennes disent avoir trouvé une porte qui pourrait appartenir à l'avion de Malaysian Airlines disparu en plein vol il y a deux jours. 

L'objet repéré par l'équipe de secours, a été retrouvé à proximité de l'île de Tho, où avaient été découvertes des traces de carburant samedi.

Pour l'instant, les autorités envisagent plusieurs possibilités pour expliquer la disparition de l'avion. Dimanche, une source proche de l'enquête a indiqué que l'avion aurait pu se désintégrer en plein vol. 

« Le fait que nous soyons toujours incapables de trouver des débris semble indiquer que l'appareil s'est probablement désintégré à environ 35 000 pieds », a expliqué une source à l'agence de presse Reuters. 

L'hypothèse du terrorisme semble avoir aussi été évoquée. Une enquête a révélé qu'au moins quatre passagers de l'appareil avaient une identité suspecte. Deux d'entre eux sont montés à bord grâce à des passeports volés.

Le Boeing 777-200 a disparu des radars un peu plus d'une heure après son décollage de Kuala Lumpur samedi matin. L'avion effectuait la liaison vers Pékin, en Chine. Les recherches se concentrent en mer de Chine méridionale, où il semble plausible que l'appareil se soit abîmé.

L'appareil a-t-il fait demi-tour? 

Pour la première fois dimanche, les autorités malaisiennes ont évoqué la possibilité que l'avion ait fait demi-tour peu après son décollage. Elles se fient à des informations de la surveillance radar civile.

Les 22 avions et 40 navires de différentes nationalités qui sont impliqués dans les recherches ont donc étendu le périmètre de l'enquête à la côte de la Malaisie.

« Ce que nous avons fait, c'est examiner les enregistrements du radar qui sont à notre disposition et nous avons réalisé qu'il y avait une possibilité que l'appareil ait effectué un demi-tour », a déclaré Rodzali Daud, chef de l'armée de l'air malaisienne, au cours d'une conférence de presse.

Mais le président de Malaysia Airlines est sceptique, arguant que les alarmes de l'appareil se seraient déclenchées si l'avion avait dévié de sa route prévue. De plus, le pilote n'a rien communiqué d'anormal aux équipes au sol et les conditions météorologiques étaient bonnes.

Deux Canadiens à bord

Les citoyens canadiens Muktesh Mukherjee, 42 ans, et sa femme, Xiaomo Bai, 37 ans, font partie de la liste des passagers du vol. Muktesh Mukherjee a habité Montréal pendant neuf ans. Le couple était marié et selon toute vraisemblance, leurs deux enfants n'étaient pas à bord l'avion, leurs noms ne figurant pas à la liste des passagers disparus.

Le FBI s'en mêle

L'annonce que deux passagers du vol MH370 voyageaient avec des passeports volés a intensifié l'enquête sur un possible attentat terroriste.

Un Autrichien et un Italien qui figuraient sur la liste des passagers n'étaient pas à bord du vol et les deux hommes avaient rapporté s'être fait voler leur passeport, en 2012 et en 2013.

Interpol avait inscrit auparavant au moins deux passeports des passagers de ce vol dans son registre des passeports volés ou perdus. L'agence internationale a expliqué que personne n'avait effectué de recherches dans sa base de données pour voir si les deux passeports avaient été volés ou perdus.

« C'est trop tôt pour spéculer au sujet d'une éventuelle connexion entre ces passeports volés et l'avion disparu, c'est clairement une grande source d'inquiétude si un passager a réussi à monter à bord d'un vol international en utilisant un passeport volé qui apparaît dans la base de données d'Interpol », a déclaré le secrétaire général d'Interpol, General Ronald Noble, dans un communiqué de presse, dimanche. Interpol effectue des recherches supplémentaires pour d'autres passeports « suspects ».

Les autorités malaisiennes ont d'ailleurs indiqué qu'elles recevraient l'aide d'agents du FBI et des agences de contre-terrorisme de tous les pays concernés. Une douzaine de nationalités différentes étaient représentées dans l'avion, mais la majorité des passagers étaient Chinois.

Des informations communiquées plus tôt faisant état de deux autres passagers qui sont sous enquête n'ont pas été commentées par les autorités.

Un responsable malaisien de la sécurité a indiqué, sous le sceau de l'anonymat, que des images des caméras de surveillance de l'aéroport de Kuala Lumpur étaient examinées en lien avec la piste d'un attentat.

Il s'agit probablement de l'accident le plus grave d'un Boeing 777-200ER depuis son entrée en service en 1995.

Un avion du même modèle s'était écrasé à l'atterrissage à San Francisco le 6 juillet 2013. Trois passagers avaient péri et plus de 180 autres personnes avaient été blessées dans l'accident.

La disparition de l'appareil malaisien rappelle celle du vol 447 d'Air France qui assurait la liaison Rio de Janeiro-Paris le 1er juin 2009. L'Airbus A330 s'était abîmé dans l'océan Atlantique. Les premiers débris ne furent retrouvés que deux jours plus tard.


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La situation des enfants syriens est alarmante, selon un organisme

L'organisation caritative Save The Children peint un très sombre tableau de la situation sanitaire dans laquelle vivent les enfants en Syrie, où, selon son dernier rapport, qui paraît ce lundi, 60 % des hôpitaux ont été endommagés ou détruits depuis le début du conflit voici trois ans.

Save the Children évoque les retombées « horribles » de l'effondrement du système de santé, alors que près de la moitié des médecins ont fui le pays et que le personnel médical restant doit traiter des centaines de milliers de personnes blessées dans les combats.

« Le système de santé de la Syrie connaît un tel chaos que l'on nous a parlé de médecins utilisant de vieux vêtements en guise de bandages et de patients qui choisissent de se faire assommer à coups de barres métalliques pour perdre connaissance, parce qu'il n'y a plus de produits anesthésiques », lit-on dans le rapport de l'ONG.

« Le manque d'eau pure signifie que la stérilisation des bandages est pour ainsi dire impossible, ce qui favorise le risque d'infection et peut-être de mort ».

Des enfants ont dû être amputés car les hôpitaux n'avaient pas le matériel nécessaire pour soigner leurs blessures, lit-on également dans le rapport. Certains patients sont morts à la suite de transfusions d'un mauvais groupe sanguin, et des transfusions ont dû être effectuées directement de personne à personne en raison du manque d'électricité.

Selon la Syrian American Medical Society, citée dans ce rapport, 200 000 personnes sont mortes de maladies chroniques depuis le début du conflit en raison d'un manque d'accès aux traitements. Des maladies comme la rougeole et la méningite se sont répandues, et la poliomyélite, qui d'après le rapport avait été éradiquée en Syrie en 1995, touche aujourd'hui jusqu'à 80 000 enfants, indique Save The Children dans le rapport.

Une maladie chronique comme la leishmaniose, dont on comptait moins de 3000 cas en Syrie avant le déclenchement du conflit, frappe aujourd'hui plus de 100 000 personnes, indique en outre l'ONG.


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Crise au Venezuela : Washington cinglant

Le vice-président américain Joe Biden a accusé le gouvernement du Venezuela de faire appel à des « vigiles armées » pour contrer les manifestations qui secouent le pays depuis plusieurs semaines.

Les déclarations du vice-président ont été publiées dimanche dans un quotidien chilien et ont immédiatement attiré les foudres de Caracas.

Joe Biden, qui était questionné sur la gestion de la crise vénézuélienne, a qualifié la crise « d'alarmante ».

« La situation au Venezuela me rappelle une autre époque, lorsque les dirigeants gouvernaient par la violence et l'oppression et que les violations des droits de la personne, l'inflation et la pauvreté étaient le quotidien des citoyens de l'hémisphère », a-t-il déclaré.

« Confontrer des manifestants pacifiques avec la force et, parfois, avec des vigiles armées, réduire la liberté de presse et d'assemblée nécessaire à la tenue d'un débat politique légitime, démoniser et arrêter les opposants et imposer des restrictions importantes aux médias; ce n'est pas ce que Washington s'attend de la part d'un pays signataire des traités internationaux sur les droits de l'Homme », a ajouté Joe Biden.

Oeil pour oeil

Le président vénézuélien, Nicolas Madura, a répondu par la critique, estimant que les États-Unis étaient en colère d'avoir été mis de côté vendredi, par l'Organisation des États américains.

L'OAE a voté une déclaration de solidarité avec le Venezuela, ce à quoi Washington s'opposait fermement.Les États-Unis affirment que le Venezuela a violé la charte de l'OAE, qui garantit notamment la liberté d'expression aux citoyens des pays membres.

Le Canada et Panama ont aussi refusé de signer la déclaration, qui rejette la violence mais accord sa confiance à Nicolas Maduro pour trouver une issue pacifique à la crise.

Depuis le 12 février, des milliers de manifestants, d'abord menés par des groupes étudiants, puis joints par l'opposition, descendent régulièrement dans les rues des grandes villes du pays pour dénoncer les pénuries de produits de première nécessité, l'inflation et l'insécurité.

En moins d'un mois, 21 personnes ont été tuées lors des manifestations et des milliers d'autres ont été arrêtées.

Le président Nicolas Madura s'entête à dire que les instigateurs du soulèvement sont en fait des extrémistes de droite qui tentent de renverser son gouvernement, avec l'appui de Washington. Il dément également que les groupes paramilitaires engagés pour maintenir la paix aient utilisé la violence.

Joe Biden et Nicolas Maduro doivent tous deux assister, cette semaine, à l'assermentation de la présidente du Chili, Michelle Bachelet.


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Élections en Colombie : le président Santos perd des appuis

Le gouvernement colombien, mené par le président conservateur Juan Manuel Santos, disposait lundi d'une majorité parlementaire réduite à l'issue d'élections législatives qui ont notamment vu l'entrée en scène d'un nouveau parti, fondé par Alvaro Uribe, le précédent chef de l'Etat.

En conservant sa majorité, Juan Manuel Santos assoit sa stature de favori en vue de l'élection présidentielle prévue le 25 mai, lors de laquelle il sera candidat à un second mandat, mais il dispose désormais d'un soutien parlementaire moins large aux négociations actuelles entre le gouvernement et la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).

Si ces négociations réussissent, elles mettront fin à un conflit qui dure depuis 50 ans et a fait quelque 220 000 morts, et elles seront susceptibles de modifier en profondeur la scène politique colombienne, avec une éventuelle participation des rebelles.

Issu du même camp que Juan Manuel Santos, Alvaro Uribe, qui a occupé la présidence entre 2002 et 2010, est néanmoins opposé à une résolution politique du conflit et à un accord qui permettrait aux chefs rebelles d'éviter de lourdes condamnations.

Le Centre démocratique, la formation créée par l'ancien président pour défendre ces positions, a obtenu un peu moins de 10 % des suffrages pour les élections à la chambre basse et près de 15 % des voix pour le Sénat, où Alvaro Uribe va siéger et effectuer ainsi son retour en politique.

Les relations entre Alvaro Uribe et Juan Manuel Santos ont commencé à se tendre lorsque l'actuel président a manifesté sa volonté d'améliorer les liens entre Bogota et le gouvernement socialiste du Venezuela, et elles se sont rompues avec le début des négociations avec les FARC, fin 2012.

« J'ai peur de ce qui va se passer si un pacte d'impunité est signé avec des chefs terroristes », a dit Alvaro Uribe à la fin de sa campagne électorale. « Une justice défaillante peut conduire à des accords de paix à La Havane mais à plus de violences en Colombie. »


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