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Tollé après la destruction du patrimoine de l'Irak par les djihadistes

Written By Unknown on Sabtu, 28 Februari 2015 | 16.05

L'UNESCO et la France s'indignent à la suite de la diffusion d'une vidéo montrant la destruction de sculptures préislamiques, en Irak, par des djihadistes.

La vidéo montre des hommes détruisant, à coups de marteaux-piqueurs, des splendeurs archéologiques à Mossoul, deuxième ville d'Irak. Un énorme taureau ailé assyrien de la porte de Nergal fait partie des artéfacts détruits.

Plusieurs statues provenant du site de Hatra - inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO - et conservées au musée de Mossoul, de même que d'autres objets provenant d'autres sites archéologiques de la province de Ninive ont été détruits, selon l'UNESCO.

La ville de Mossoul est sous le contrôle de l'EI depuis juin 2014.

Le président français, François Hollande, a dénoncé une « barbarie », accusant les djihadistes du groupe armé État islamique de vouloir « détruire tout ce qui est humanité ». M. Hollande a rappelé que la France est l'un des principaux contributeurs militaires de la coalition internationale menée par les États-Unis contre l'EI. « Quand on veut anéantir le patrimoine, on veut anéantir tous ceux et toutes celles qui portent un message de culture », a encore observé M. Hollande.

Le premier ministre français, Manuel Valls, a pour sa part écrit sur son compte Twitter, « Les statues détruites méthodiquement à Mossoul : une part de l'esprit humain et de l'universel qui s'écroule », en dénonçant le « totalitarisme » de l'EI.

« En s'en prenant à des chefs-d'oeuvre inestimables des périodes assyrienne et hellénistique, aux collections d'un très grand musée et aux trésors du patrimoine culturel mondial, c'est la culture, qui unit les hommes et ouvre les esprits, front de résistance et rempart contre l'obscurantisme, que ces terroristes ont voulu atteindre », a déclaré la ministre française de la Culture, Fleur Pellerin, dans un communiqué.

« Je condamne avec la plus grande fermeté ces attaques et en appelle à la mobilisation internationale pour protéger le patrimoine irakien, riche de sa diversité et de son histoire, trésor de notre humanité », y ajoute la ministre.

Des instances islamiques condamnent également la destruction des artéfacts. « Les antiquités et les statues du musée de Mossoul ne sont pas des idoles divines, mais les statues de rois, d'animaux, d'oiseaux », explique un professeur de sciences islamiques à l'Université libanaise, Radwan al-Sayyed. « Et quand bien même il s'agirait de statues de dieux, elles sont dans un musée, et le Coran conseille d'en tirer des leçons [...]. »

L'instance représentant l'islam auprès des autorités égyptiennes, Dar al-Ifta, a elle aussi condamné les agissements de l'EI : « Ces antiquités se trouvent dans tous les pays conquis par les musulmans, et les compagnons [du prophète] n'ont pas ordonné leur destruction, ou autorisé ne serait-ce que de s'en approcher ».

Les djihadistes luttent contre « l'idolâtrie »

L'organisation de djihadistes appelle à la destruction de statues, tombeaux et représentations « favorisant l'idolâtrie ». « Fidèles musulmans, ces sculptures derrière moi sont des idoles pour les peuples d'autrefois qui les adoraient au lieu d'adorer Dieu », a déclaré face à la caméra un djihadiste dans la vidéo.

« Cette attaque est bien plus qu'une tragédie culturelle, c'est également une question de sécurité, car elle alimente le sectarisme, l'extrémisme violent et le conflit en Irak », a dénoncé la responsable de l'UNESCO Irina Bokova, jeudi, juste après la diffusion de la vidéo de l'EI.

Les destructions perpétrées à Mossoul rappellent celle des bouddhas de Bamiyan, en Afghanistan, en 2001 par les talibans.


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« Djihadi John » : les services secrets britanniques sur la sellette

Les services secrets britanniques sont sur la sellette concernant le militant d'origine britannique connu sous le nom « Djihadi John », qui a réussi à se rendre en Syrie malgré des enquêtes en cours sur ses activités terroristes.

L'homme d'une vingtaine d'années était sur le radar des services secrets depuis 2009 en lien avec des allégations de terrorisme en Somalie et dans d'autres pays.

Le militant, qui s'est joint au groupe armé État islamique, a été identifié par les autorités comme étant celui qui apparaît sur les vidéos du groupe extrémiste, sur lesquelles il était montré, exécutant plusieurs otages. Mohammed Emwazi, natif du Koweït, a grandi au Royaume-Uni et il est diplômé en sciences informatiques.

Le premier ministre David Cameron a dû défendre ses agences de sécurité, affirmant qu'elles accomplissaient un « travail incroyable et impressionnant » pour assurer la sécurité au pays. De passage au pays de Galles, il a précisé que ses agents étaient souvent confrontés à des « jugements difficiles » qui sont généralement judicieux.
M. Cameron a indiqué que sa priorité à l'heure actuelle était de retrouver ces assaillants qui commettent des « crimes haineux et odieux ».

Selon l'ancien directeur du Bureau national de lutte contre le terrorisme au pays Chris Philipps, cet événement prouve que les services policiers et de renseignements manquent de ressources pour surveiller le nombre grandissant de suspects.

La veuve d'un travailleur humanitaire britannique exécuté par le groupe armé État islamique a lancé un cri du coeur vendredi pour retrouver le bourreau de son mari afin qu'il soit jugé. « J'espère vraiment qu'on l'attrapera. Je pense que ce serait une bonne leçon pour tout le monde », a affirmé Dragana Haines en entrevue téléphonique avec l'Associated Press.


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Cybersurveillance policière accrue en France

Dans les jours qui ont suivi les attentats meurtriers de janvier à Paris, la police a reçu quotidiennement jusqu'à 6000 signalements de crimes potentiels, en majorité des appels à la haine, à la discrimination et au racisme. Incursion dans le service policier de cybersurveillance Pharos.

À première vue, on se croirait dans une entreprise de création informatique. Une douzaine de jeunes hommes et jeunes femmes assis derrière un ou plusieurs grands écrans d'ordinateur, en jeans et en baskets. L'ambiance est détendue, les blagues circulent. Dans les faits, ils sont policiers ou gendarmes, et ils enquêtent sur des crimes potentiels commis sur Internet. Ils composent l'équipe de la plateforme de cybersurveillance Pharos, de la police judiciaire française.

Ce service de réception et d'analyse avait été mis sur pied en 2009 pour contrer les fraudes et escroqueries diverses et, dans une large mesure, la pédopornographie. Avec les années, le public français a pris l'habitude de rapporter des contenus potentiellement déviants sur la toile, au rythme de 200 à 300 messages par jour. Mais jamais comme en janvier dernier, au lendemain des attentats.

La période de pointe étant maintenant passée, les agents de Pharos reçoivent encore entre 600 et 900 signalements au quotidien. « La majorité de ces messages concerne des appels à la haine, au racisme, apologie du terrorisme, et aussi parfois, du recrutement de djihadistes potentiels », selon le chef d'équipe de Pharos, le capitaine Julien Gauthier.

Bloquer les contenus criminels et diffamatoires

Un des enquêteurs nous montre des exemples recensés au cours des derniers jours, dont celui-ci sur Twitter : « Hollande a parlé des Français de souche, il aurait dû dire des résidus de fausse couche. » Le policier explique qu'il s'agit là d'un cas de diffamation, et que son équipe va vérifier « l'ensemble du compte Twitter de cet individu ».

Un autre cas sur Twitter : il y a des vidéos qui proviennent du Al-Hayat Media Center, le diffuseur du groupe armé État islamique, montrant les décapitations massives des 21 coptes survenues dernièrement en Libye, et des appels à partir faire le djihad en Syrie. « Dans ce cas, on va chercher le maximum d'informations sur le profil de cet individu, on va faire des captures d'écran et copies des vidéos, et on va tout transmettre aux collègues de la lutte antiterroriste sur le terrain », ajoute ce même policier enquêteur.

Leur travail consiste surtout à bloquer les contenus criminels ou diffamatoires sur les grands réseaux accessibles au grand public. Ils en ont maintenant les moyens. Une nouvelle loi permet à la police d'exiger la fermeture de sites Internet délinquants sans obtenir au préalable l'autorisation d'un juge.

« Notre principal défi, c'est de ne rien laisser passer, il faut tout lire et enquêter sur chacun des cas rapportés. » — Catherine Chambon, chef de la toute nouvelle sous-direction de la lutte à la cybercriminalité

L'unité de Catherine Chambon, qui comprend 75 personnes, a intégré l'équipe des 14 policiers et gendarmes déjà aguerris de Pharos.

« Nous sommes chanceux, le ministre nous a annoncé que les effectifs vont doubler au cours des prochaines semaines », ajoute la commissaire Chambon, consciente que d'autres services de la police auraient aussi grandement besoin de renforts pour mener leurs enquêtes.

La coopération internationale dans ce domaine demeure un grand défi. Catherine Chambon donne l'exemple des États-Unis, où les informations sont plus protégées par la Constitution qu'elles ne le sont en France. « C'est une difficulté permanente, mais nous avançons pour essayer de limiter la propagation des contenus illicites. »

La priorité des priorités, aujourd'hui en France, c'est la lutte au terrorisme. Le premier ministre Manuels Valls l'a longuement expliqué dans son discours du 21 janvier, insistant sur les mesures de sécurité additionnelles mises en place pour rassurer la population.

Quant au ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui est omniprésent sur le terrain et dans les médias, il a annoncé de nouvelles allocations de 108 millions d'euros spécialement pour la lutte à la cybercriminalité.

Il est trop tôt pour évaluer les résultats de cette vaste opération policière cybernétique, mais on sait qu'une quarantaine de personnes ont été arrêtées en janvier, pour promotion du terrorisme.

L'histoire nous dira probablement plus tard combien de ces prévenus ont été épinglés grâce à la cybersurveillance de l'équipe Pharos de la police judiciaire.


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L'opposant russe Boris Nemtsov tué à Moscou

L'opposant russe Boris Nemtsov abattu : récit de Laurent Therrien et compte rendu de Gabrielle Tétrault-Faber

Boris Nemtsov, l'un des principaux opposants au président russe Vladimir Poutine, a été abattu au centre de Moscou dans la nuit de vendredi à samedi, selon ce qu'a annoncé la police.

Selon une porte-parole du ministère de l'Intérieur, en entrevue à la chaîne de télévision Rossia 24, M. Nemtsov a été atteint de quatre balles dans le dos, alors qu'il marchait sur le Grand Pont de pierre, à côté du Kremlin, en compagnie d'une jeune femme. Il avait 55 ans.

Le tout s'est déroulé devant de nombreux témoins, selon la police, citée par l'agence RIA Novosti. Le secteur a été bouclé par les forces de l'ordre.

Boris Nemtsov devait participer à une autre manifestation de l'opposition, dimanche. Ancien ministre de l'Énergie et vice-premier ministre chargé de l'économie sous la présidence de Boris Elstine, M. Nemtsov avait aussi organisé des marches pacifiques contre la guerre en Ukraine. 

Selon Illya Yachine, son allié politique, Boris Nemtsov préparait une enquête sur les soldats Russes présents en Ukraine. Il avait récemment réaffirmé sur son compte Facebook, qu'à ses yeux, l'annexion de la Crimée était illégale.

Il y a une quinzaine de jours, il confiait sa peur d'être assassiné. 

En 2009, il avait été aspergé d'ammoniac par des inconnus dans la rue. Il a dénoncé les coûts des Jeux olympiques de Sotchi, sa ville natale,  et écrit un rapport sur la corruption observée à cette occasion.

L'ancien champion d'échecs et opposant politique en exil, Garry Kasparov, était,  avec Boris Nemtsov le leader du mouvement d'opposition Solidarnost.

Kasparov a écrit sur les médias sociaux qu'il était dévasté d'apprendre le meurtre brutal  de son collègue de longue date au sein de l'opposition. « Tiré quatre fois, une fois pour chaque enfant qu'il laisse derrière lui », a-t-il ajouté.    

Par la voix du porte-parole du Kremlin, le président Poutine a condamné le meurtre de Boris Nemtsov, suggérant qu'il puisse s'agir de l'oeuvre d'un tueur à gages et affirmant que le drame avait « tout d'une provocation ».

Le président américain Barack Obama a condamné le « meurtre brutal du politicien russe » appelant le gouvernement russe à mener « une enquête rapide, impartiale et transparente » et à s'assurer que les responsables seront traduits en  justice.


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L'avocate de Mohamed Fahmy condamne l'attitude du gouvernement canadien

Written By Unknown on Jumat, 27 Februari 2015 | 16.05

L'avocate d'un journaliste canadien de la chaîne Al-Jazira qui a passé plus d'un an dans une prison égyptienne affirme que le gouvernement canadien n'a pas assez fait pour obtenir sa libération.

Mohamed Fahmy est actuellement en liberté sous caution en attendant son nouveau procès pour terrorisme. Le journaliste a dû renoncer à sa citoyenneté égyptienne pour faciliter sa déportation, mais les autorités refusent de le faire pour des raisons encore inconnues.

Son avocate Amal Clooney regrette que les appels lancés au premier ministre Stephen Harper de décrocher le téléphone pour intervenir personnellement soient jusqu'à présent restés sans réponse.

Mme Clooney indique dans un communiqué qu'on avait promis au gouvernement canadien que M. Fahmy serait libéré. Quand cela ne s'est pas produit, a-t-elle poursuivi, sa seule réaction a été un bref communiqué publié par une ministre de deuxième ordre.

« De tels gémissements timides sont inadéquats lorsque vient le temps d'appliquer un accord conclu entre deux États souverains concernant la libération d'un citoyen », a-t-elle déploré.

Le porte-parole de Stephen Harper, Carl Vallée, affirme que le premier ministre a personnellement soulevé le dossier avec le président égyptien. Il n'a toutefois pas voulu préciser si M. Harper avait eu personnellement un entretien téléphonique avec Abdel Fattah Al-Sissi, ou s'il avait tenté de le faire.

« Nous demeurons très préoccupés par cette affaire et nous continuons de réclamer sa libération complète et immédiate (...) Nous sommes optimistes que la situation se règlera », a indiqué M. Vallée.

Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, a aussi tenté en vain de demander à M. Harper s'il avait téléphoné à M. Al-Sissi. « De toute évidence, le gouvernement conservateur ne fait pas tout ce qu'il faut pour aider ce citoyen canadien », a lancé le porte-parole de M. Mulcair, Karl Bélanger.

Lors d'une entrevue téléphonique, M. Fahmy a dit ne pas comprendre pourquoi le gouvernement adopte une approche « si conservatrice ».

« D'après ce que j'ai compris, il a envoyé une lettre (...) Cette approche conservatrice face à une affaire si médiatisée suscite des questions », a-t-il remarqué.

Le procès de Mohamed Fahmy et de son collègue égyptien Baher Mohamed devrait commencer le 8 mars prochain. M. Fahmy avait été condamné à au moins deux ans de prison, contre dix pour M. Mohamed. Leur appel a été entendu et la cour avait ordonné un nouveau procès.

Un autre journaliste, l'Australien Peter Greste, qui avait reçu une peine de sept ans de prison, a été libéré et déporté vers son pays d'origine.

M. Fahmy s'attend à ce que son procès soit long et difficile. L'homme de 40 ans demandera d'être déporté au Canada, où il veut fonder une famille avec sa fiancée.


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Le poids du pétrole sur le Mexique, l'Iran et le Nigeria

Même s'ils ne sont pas parmi les cinq plus grands producteurs de pétrole, certains pays doivent quand même réduire leurs dépenses pour compenser des revenus plus faibles en raison du recul des cours, et les incidences sur leurs finances publiques sont marquées. Voici les cas du Mexique, de l'Iran et du Nigeria.


LE MEXIQUE, 10e producteur mondial

En 2014, la croissance du PIB a été moins forte que ce que prévoyait le gouvernement : 2,1 % au lieu de 3,9 %, principalement à cause de la chute du cours du brut.

Le pétrole compte pour le tiers des ressources financières du Mexique. Le gouvernement a revu à la baisse ses dépenses publiques pour 2015, avec des compressions de quelque 8 milliards de dollars.

Au couperet, entre autres : le projet de train à grande vitesse entre Mexico et Querétaro, une ville située à environ 200 kilomètres de la capitale, est mis sur la glace. Ce projet de presque 4 milliards de dollars pour un premier TGV en Amérique latine avait été attribué à consortium mené par un groupe chinois. Également, le Mexique abandonne l'organisation des Championnats du monde aquatiques de la FINA, en 2017.

Le pétrole dans le monde

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IRAN, le détenteur des 4es réserves mondiales

L'Iran, dont les exportations avaient chuté en raison des sanctions internationales, subit les contrecoups de la chute du cours du pétrole, qui constitue sa première source de revenus en devises.

Pour son budget 2015, Téhéran augmente les impôts et, pour la première fois de l'histoire de la République islamique, le Parlement iranien a approuvé il y a quelques jours une clause qui oblige des sociétés liées aux forces armées et des fondations religieuses à payer des taxes. Cette mesure viserait entre autres la fondation de l'imam Reza, le huitième imam des musulmans chiites. Cette fondation gère plusieurs sociétés, dont les capitaux s'élèvent à des milliards de dollars.


NIGERIA, le 1er producteur en Afrique

La chute du prix du baril a fait mal au Nigeria. Le pétrole compte pour 70 % du budget de l'État, et pour 90 % de ses devises.

Le gouvernement a annoncé des compressions budgétaires pour 2015 en assurant que ça ne toucherait pas les projets d'infrastructure, question de rassurer la population, très pauvre, et dont une bonne partie vit sans électricité.

La ministre des Finances a revu à la baisse le prix de référence du baril, de 78 $ à 65 $. Mais si le coût du brut ne remonte pas suffisamment, le Nigeria dit qu'il pourrait demander une réunion d'urgence de l'OPEP dans quelques semaines.

Plusieurs analystes pensent que les promesses de création massive d'emplois, faites par les deux candidats à la présidentielle de mars prochain, ne pourront être concrétisées dans le contexte actuel.


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La reconstruction de la bande de Gaza prendra plus d'un siècle, dit Oxfam

Il faudra plus d'un siècle pour reconstruire la bande de Gaza si le blocus israélien, qui limite les importations de matériaux de construction, n'est pas levé, a déclaré jeudi l'organisation non gouvernementale Oxfam.

Plus de 800 000 camions de matériaux sont nécessaires pour rebâtir les habitations, les écoles et les hôpitaux endommagés lors de l'offensive israélienne de l'été 2014, estime l'organisation humanitaire, selon laquelle 0,25 % seulement de ce total a effectivement été livré au cours des 3 derniers mois.

L'opération « Bordure protectrice », que Tsahal a menée pendant 50 jours en juillet et en août afin de mettre fin aux tirs de roquettes en provenance de l'enclave a coûté la vie à plus de 2100 Palestiniens, des civils pour la plupart. Côté israélien, 73 personnes, essentiellement des militaires, ont été tuées.

Selon Oxfam, 100 000 Gazaouis, dont la moitié sont des enfants, vivent dans des installations provisoires, des abris de fortune ou chez des proches.

« Des familles vivent depuis six mois dans des habitations sans toit, sans murs ou sans fenêtres. Beaucoup n'ont que six heures d'électricité par jour et sont privées d'eau courante », a déploré Catherine Essoyan, directrice régionale de l'organisation.

Oxfam regrette en outre qu'une petite partie seulement des 5,4 milliards de dollars promis en octobre lors de la conférence des donateurs organisée au Caire soit parvenue à ses destinataires.

Le blocus israélien a été mis en oeuvre en 2006 lorsque le Hamas a remporté les élections dans la bande de Gaza.


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Le Québec, nouvelle terre d'accueil des juifs français

Fuir la France pour s'installer au Québec

Après les attentats contre la rédaction de Charlie Hebdo et l'épicerie cachère à Paris, en janvier dernier, des milliers de juifs français ont entrepris des démarches pour fuir la France. Si la première destination qui leur vient à l'esprit est Israël, la langue française fait aussi du Québec une destination de choix pour beaucoup d'entre eux.

On le sait, on le voit, le Québec est une destination très prisée des Français. Depuis 2004, ils sont en moyenne 5000 par année à obtenir la résidence permanente au Canada.

Impossible de dire combien exactement sont de confession juive, mais il est certain que l'accent parisien se fait de plus en plus en plus présent dans les rangs de la communauté juive montréalaise, majoritairement anglophone.

De plus en plus de juifs français s'installent en effet chez nous pour fuir ce qu'on appelle en Europe le « nouvel antisémitisme ».

Un antisémitisme qui trouve un terreau fertile dans l'immigration arabo-musulmane en France, où les actes antisémites recensés ont doublé l'an dernier.

« Devant les écoles juives, il y a de la police qui surveille. Dans les rues de Paris, on a vu des gens défiler en prononçant "mort aux Juifs". Ce n'est pas arrivé depuis 70 ans. » — Fred Saadoun, juif montréalais

S'il demeure un antisémitisme « vieille France » présent chez certains catholiques de droite, cette nouvelle expression de haine raciale envers les juifs provient aujourd'hui surtout des tensions vécues autour du conflit israélo-palestinien.

En 2014, 851 actes de vandalisme, d'agressions ou d'insultes à caractère antisémites ont été recensés en France, soit deux fois plus qu'en 2013.

Pour beaucoup de juifs français, comme Fred Saadoun, c'en était trop.

« C'est plus la somme de ce petit antisémitisme au quotidien qui créé ce climat généralisé de doute sur l'avenir », explique Fred Saadoun.

« Je suis juif et avec mon épouse on avait de jeunes enfants et on a estimé que la France n'était plus un pays dans lequel on se sentait suffisamment en sécurité. » — Fred Saadoun, juif montréalais

Israël demeure la destination principale des juifs de France

Si le Québec est une destination de choix pour les juifs français, Israël demeure le pays qui en accueille le plus par les temps qui courent.

Depuis 2012, le nombre d'immigrants en provenance de France a doublé chaque année dans l'État hébreu.

« On en a eu 1700 il y a deux ans, 3800 l'an dernier, puis en 2014 on était déjà à 7000 personnes. Ça double chaque année, donc on en attend au moins 15 000 cette année », explique Dov Maimon, directeur du Centre d'étude stratégique pour le peuple juif, à Jérusalem.

Au Canada aussi, l'arrivée des juifs français va s'intensifier puisque les attentats du début janvier contre Charlie Hebdo et une épicerie cachère à Paris n'ont rien fait pour rassurer cette population déjà inquiète.

Depuis quelques semaines, les services d'immigration de la communauté juive de Montréal ont reçu plus de 50 demandes d'aides.

La métropole est pour ces gens une ville francophone et calme ou tout n'est pas parfait, mais où il n'y a cependant pas de gardes armés devant les synagogues.


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Quelle crise pétrolière en Norvège?

Written By Unknown on Kamis, 26 Februari 2015 | 16.05

Quelle crise pétrolière en Norvège?

Le premier exportateur européen de pétrole est peu touché par les bas prix actuels grâce à sa prévoyance et à son énorme bas de laine. La Norvège, un modèle à suivre?

La combinaison orange ne quitte plus son crochet dans le vestibule de la maison de Terje Amundsen. Cet ingénieur spécialisé dans les plateformes pétrolières ne l'a plus enfilée depuis plusieurs mois. Et pour cause : il a été mis à pied le 31 décembre dernier.

Une situation nouvelle pour lui. Travaillant dans le domaine du pétrole depuis 1991, il ne s'est jamais trouvé sans emploi auparavant. « On a déjà connu des ralentissements dans le passé, mais jamais comme celui que l'on vit maintenant », dit-il.

Depuis, il passe ses journées à mettre à jour son curriculum vitae et à écumer les sites Internet de recherche d'emploi, espérant trouver quelque improbable ouverture. « Avant, les grandes compagnies pétrolières affichaient en permanence une cinquantaine de postes à combler sur leurs sites, dit-il. Maintenant, on est heureux quand on en voit un. »

La région de Stavanger, où habite Terje, est la plaque tournante de l'industrie pétrolière en Norvège. Elle est donc, logiquement, la plus touchée par la baisse actuelle des cours du brut. Les chantiers maritimes tournent au ralenti lorsqu'ils ne sont pas carrément à l'arrêt.

Cependant, le ralentissement économique ne se fait pas encore trop sentir. Il est vrai que le taux de chômage, s'il a augmenté, reste extrêmement bas par rapport aux autres pays de l'OCDE. Dans la région de Stavanger, il est ainsi passé de 2,2 % en janvier 2014 à 2,8 % en janvier 2015. De quoi faire pâlir d'envie bien des pays d'Europe.

Pertes d'emplois 

À l'échelle nationale, on estime à 12 000 le nombre d'emplois perdus dans le domaine du pétrole au cours de la dernière année. Le géant Statoil annonce avoir réduit sa main-d'oeuvre de 8 % au cours de l'année qui vient de s'écouler. Et la saignée n'est pas terminée. Le groupe pétrolier prévoit que son plan de rationalisation en cours s'accompagnera d'autres mises à pied.

Le nouveau PDG de Statoil est formel : si personne ne peut prévoir la durée de la baisse actuelle des prix, son groupe ne se contente pas de faire le dos rond en attendant que la tempête passe.

« Nous devons passer en revue les fondements de notre activité pour déterminer comment nous pouvons réduire les coûts, simplifier notre façon de travailler et devenir plus efficaces et plus rentables. » — Eldar Saetre, PDG de Statoil

Si les bas prix actuels ont engendré une baisse de 60 % des revenus nets du groupe pétrolier, ses dirigeants restent cependant optimistes et enthousiastes au sujet des perspectives à venir.

« Nous sommes dans une position de force au point de vue financier, et ce genre de situation offre une foule d'occasions d'affaires », affirme le vice-président de Statoil, Torgrim Reitan. S'il reconnaît que certains projets moins rentables devront être abandonnés ou repoussés, il vante les mérites de gisements récemment découverts, rentables à 40 $ le baril.

Tableau de bord 1

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Une économie qui résiste

Paradoxalement, même si la Norvège doit au pétrole l'essentiel de son opulence, le pays semble peu affecté par la baisse actuelle. Certes, les économistes ont révisé à la baisse les prévisions de croissance, passant de 4 % à 2 %, voire à 1,5 % pour les plus pessimistes, mais aucun ne parle de récession.

Le gouvernement continue d'afficher année après année des budgets excédentaires. Et 2015 ne fait pas exception. « Notre budget cette année ne sera pas du tout affecté par la baisse des cours du brut », affirme Tord Lien, ministre norvégien du Pétrole et de l'Énergie.

Et pour cause : depuis une vingtaine d'années, le gouvernement norvégien ne touche plus aux revenus du pétrole. Considérant qu'il serait injuste de dépenser au fur et à mesure les fruits d'une ressource non renouvelable, l'État a décidé de mettre de côté ces revenus dans un énorme bas de laine destiné aux générations futures. Les redevances pétrolières sont investies à l'étranger dans un fonds de placement, et seuls les intérêts de ce fonds peuvent être dépensés (jusqu'à concurrence de 4 % par an).

Au fil des années, le fonds souverain norvégien n'a cessé de croître pour atteindre près de 900 milliards de dollars, soit deux fois le PIB du pays. Les Norvégiens comme Terje Amundsen n'ont donc aucune inquiétude à se faire pour l'avenir : leurs retraites sont assurées. Autre avantage : selon Tord Lien, le budget du gouvernement et l'économie du pays en général sont beaucoup moins vulnérables aux fluctuations des cours du pétrole.

En fait, beaucoup d'économistes norvégiens voient d'un bon oeil la situation actuelle, estimant qu'elle va permettre un réajustement nécessaire de la structure de production dans le pays. Pour Harald Magnus Andreassen, de la Swedbank, la récente baisse de 15 % de la couronne norvégienne favorisera l'exportation dans les autres secteurs de l'économie, et la hausse modérée du taux de chômage devrait permettre de faire baisser un peu les salaires et le coût de la main-d'oeuvre. Autant de facteurs grâce auxquels la Norvège sera plus concurrentielle sur le marché mondial.

Le pays scandinave continuera donc d'être cité en exemple partout dans le monde pour sa gestion des richesses du pétrole. Un modèle éprouvé qui ne s'est pourtant à peu près jamais exporté.


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Ukraine : la trêve commence, mais « le conflit gelé » aussi?

Le cessez-le-feu attendu de longue date dans l'est de l'Ukraine semblait s'installer mercredi entre forces gouvernementales et séparatistes prorusses, qui ont commencé à retirer leurs armes lourdes de la ligne de front, conformément aux accords de paix conclus à Minsk il y a bientôt deux semaines.

L'armée ukrainienne, qui a perdu Debaltseve depuis l'entrée en vigueur théorique de la trêve, dit toutefois craindre une offensive des rebelles à Marioupol, dernière grande ville contrôlée par Kiev dans la région du Donbass, que le Kremlin qualifie désormais de « Nouvelle Russie ».

Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, qui a reçu mardi ses homologues ukrainien, russe et allemand, a déclaré mercredi avoir prévenu la Russie qu'elle s'exposerait à de nouvelles sanctions de l'Union européenne si Marioupol était attaquée.

De la force à la négociation

Dans l'est du pays, les rebelles affirment qu'ils veulent respecter la trêve depuis la conquête de Debaltseve. L'un de leurs chefs, Edouard Bassourine, a affiché mardi sa détermination à contrôler la totalité des provinces de Louhansk et de Donetsk, dont Marioupol, mais par la voie de « négociations avec l'Ukraine ».

Mardi soir, les séparatistes ont affirmé qu'ils avaient retiré une centaine de canons et que les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui supervisent l'application des accords dits de Minsk 2, seraient habilités dans les prochains jours à vérifier le retrait total des armes lourdes.

À Moscou, le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a plaidé mercredi pour un rôle accru de l'OSCE, tout en souhaitant que les observateurs jouent un rôle « honnête, objectif et impartial ».

Pas de morts en 24 heures

L'organisation a en outre signalé des tirs dans plusieurs secteurs, dont celui de la ville côtière de Chirokine, sur la route de Marioupol, où les autorités de Kiev ont également fait état de combats.

L'armée ukrainienne a néanmoins reconnu mercredi matin que le nombre de violations du cessez-le-feu avait « diminué de manière significative » pour la seconde nuit d'affilée et que les 24 dernières heures avaient été les plus calmes depuis la signature des accords de Minsk, le 12 février.

Aucun incident n'a été signalé à proximité immédiate de Donetsk, Louhansk et Marioupol, a-t-elle précisé, alors que les rebelles y avaient tiré au canon et au mortier à quinze reprises la veille. Et pour la première fois depuis des semaines, aucun soldat ukrainien n'a été tué depuis 24 heures.

« Un conflit gelé »?

Les pays occidentaux pensent qu'en renforçant la continuité du territoire rebelle, la prise de Debaltseve pourrait avoir donné satisfaction à Vladimir Poutine, dont l'objectif est selon eux d'instaurer un « conflit gelé », comme en Géorgie et en Moldavie, où Moscou soutient des « républiques » séparatistes échappant au contrôle du pouvoir central.

Les armes s'étant presque tues dans le Donbass, le conflit entre la Russie et l'Ukraine est cependant déjà revenu sur un autre terrain, celui des livraisons de gaz naturel.

Kiev a accusé mardi Moscou de ne pas lui avoir livré tout le gaz prépayé et a donc suspendu ses versements. La Russie a riposté en menaçant d'interrompre à nouveau ses livraisons.


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Heurts au Venezuela après la mort d'un adolescent

Des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté mercredi dans plusieurs villes du Venezuela au lendemain de la mort d'un adolescent, abattu par un policier lors d'une manifestation hostile au président Nicolas Maduro dans la ville de San Cristobal.

Les violences les plus graves ont eu lieu à San Cristobal à l'occasion des funérailles de Kluiver Roa, âgé de 14 ans.

Des dizaines de manifestants masqués ont érigé des barricades avec des pneumatiques et affronté les forces de l'ordre, ont rapporté des témoins.

San Cristobal a été l'une des villes les plus touchées par les manifestations hostiles au président vénézuélien qui ont fait 43 morts l'an dernier.

Le pouvoir de Nicolas Maduro, qui a succédé au défunt Hugo Chavez en 2013, est fragilisé par la situation désastreuse de l'économie vénézuélienne, aggravée par la chute des cours du pétrole, principale source de revenus du pays.


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La possession de marijuana devient légale à Washington

La possession de petites quantités de marijuana est devenue légale jeudi dans le District de Columbia en dépit de l'opposition d'un certain nombre de parlementaires républicains qui contestent la légalité de cette décision.

Le territoire de la capitale américaine rejoint donc l'Alaska, le Colorado et l'État de Washington qui ont déjà légalisé l'usage de la marijuana à des fins récréatives alors qu'au plan fédéral, elle reste un produit interdit. Elle sera légalisée dans l'Oregon en juillet.

Muriel Bowser, maire de Washington, et d'autres responsables municipaux ont promis de maintenir la légalisation de la marijuana malgré l'opposition républicaine.

Le texte adopté par la municipalité de Washington, sur laquelle le Congrès a un droit de regard, autorise les adultes à détenir jusqu'à 2 onces (56 g) de marijuana et à cultiver jusqu'à six plants de cannabis.

En revanche, la consommation publique de marijuana est prohibée et sa détention est totalement interdite sur les quelque 20 % de territoires de la ville considérés comme relevant de l'État fédéral.


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Zimmerman ne sera pas poursuivi pour racisme

Written By Unknown on Rabu, 25 Februari 2015 | 16.05

George Zimmerman, le vigile qui a tué un jeune Noir, Trayvon Martin, en 2012 en Floride, ne sera pas poursuivi pour racisme.

Le secrétaire à la Justice, Eric Holder, a expliqué que les enquêteurs n'ont pas réuni de preuves suffisantes pour inculper Zimmerman de violation des droits civiques de Trayvon Martin.

La famille du jeune homme s'était tournée vers une enquête fédérale, après l'acquittement du vigile, dans l'espoir qu'il soit tenu responsable de la mort du garçon de 17 ans.

L'enquête s'est attardée à déterminer si l'événement représentait une violation des lois fédérales sur les droits civils, ce qui requérait la preuve que le geste était motivé par une animosité raciale.

George Zimmerman affirme avoir agi en état de légitime défense lorsqu'il a tiré sur Trayvon Martin à Sanford, en Floride.

En 2013, il a été acquitté du meurtre du jeune Noir, qui n'était pas armé. Cet acquittement avait suscité un flot de critiques sur le web alors que des rassemblements spontanés s'organisaient dans plusieurs grandes villes américaines.

Le président américain, Barack Obama, avait réagi en disant que les États-Unis sont « un État de droit », qu'« un jury a parlé », et que les Américains doivent se demander si tout est fait pour contrer la violence causée par les armes à feu.


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Des barils d'explosifs pleuvent sur la Syrie

Human Rights Watch demande aux Nations unies de mettre du muscle derrière une résolution adoptée il y a un an, demandant à la Syrie et aux belligérants armés de mettre fin à leurs attaques indiscriminées. L'organisme demande que des sanctions et un embargo sur les armes soit imposés à la Syrie.

« Depuis un an, le Conseil de sécurité n'a rien fait pour empêcher la campagne de bombardements meurtrière de Bachar Al-Assad qui a terrorisé, tué et déplacé la population civile dans les territoires contrôlés par les rebelles », a déclaré le directeur adjoint pour le Moyen-Orient de Human Rights Watch, Nadim Houry.

Le groupe présentait aujourd'hui un rapport mettant l'accent sur l'utilisation grandissante de barils d'explosifs par les forces du régime syrien, une arme pernicieuse, explique Nadim Houry.

« Ce sont littéralement des barils de formes différentes dans lesquels on va mettre des explosifs pour qu'il y ait un maximum de dégâts quand ils vont atterrir. Ce sont des armes qui ne peuvent pas être dirigées, donc une fois qu'elles sont jetées, elles ne discriminent pas entre un objectif militaire et un objectif civil. »

Pour voir la vidéo sur votre appareil mobile, cliquez ici.

Dans une entrevue accordée à la BBC le 10 février dernier, le président Bachar Al-Assad niait l'utilisation par ses forces de barils d'explosifs, ridiculisant même l'idée.  « Je n'ai pas entendu parler de l'armée qui utilisait des barils, ou des cocottes », ironisait-il en riant. « Nous avons des bombes, des missiles, des balles. »

« C'est une mauvaise blague. Ce qu'ils font est tellement clair, on ne parle pas d'une ou deux attaques », rétorque Nadim Houry.

Pour produire son rapport, Human Rights Watch a procédé à l'analyse croisée de vidéos, d'images satellites et de témoignages de victimes et de médecins dans la province d'Alep, au nord de la Syrie, et de Deraa, au sud.

« On a déterminé qu'il y a eu par exemple à Alep durant l'année passée plus de 1000 attaques aux bombes aux barils d'explosifs et d'autres types d'attaques aériennes, alors qu'au sud du pays, dans 10 villages et petites villes du sud de la Syrie, on a pu distinguer 450 cratères qui sont conformes aux dégâts causés par des barils d'explosifs. » — Nadim Houry

Les statistiques exactes quant au nombre de victimes sont difficiles à établir, concède Nadim Houry. Ce qui ne fait aucun doute selon lui, c'est que seul le régime peut être responsable de ce type de bombardements.

« On sait que seul le régime a une force de l'air. On sait que tous les explosifs sont jetés par l'armée de Bachar Al-Assad. Les rebelles n'ont pas de capacités aériennes. Le net résultat, c'est que ce sont des attaque indiscriminées, ce sont des attaques que le Conseil de sécurité incluant la Russie et la Chine ont demandé au gouvernement de Bachar Al-Assad d'arrêter de commettre il y a un an », poursuit Nadim Houry.

Quartiers résidentiels, hôpitaux, écoles ont tous été la cible régulière de ces charges explosives larguées du ciel, selon HRW. La population civile, dit Nadim Houry, ne sait plus où se mettre à l'abri.

« Nous savons que le prix est payé majoritairement par les civils, et que ce n'est pas simplement en train de tuer et blesser les civils. C'est en train de pousser un grand mouvement de réfugiés des villes comme Alep et du sud du pays par peur de ces barils. » — Nadim Houry

Une tragédie quotidienne qui se déroule dans l'indifférence depuis la montée en puissance du groupe armé État islamique, croit-il.

« C'est l'État islamique qui commande toute l'attention internationale, mais il faut savoir que la majorité des civils qui meurent aujourd'hui en Syrie sont des gens qui meurent ou bien aux mains du gouvernement ou bien aux mains d'autres groupes rebelles. Il faut que l'on reparle de la justice pour les victimes en Syrie et pour cela, on demande au Conseil de sécurité de référer la situation à la Cour pénale internationale », conclut Nadim Houry.

Entre les violations du régime syrien et des différents groupes armés, eux aussi responsables d'attaques indiscriminées, la population syrienne est prise en otage; la communauté internationale, elle, impuissante.


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Le meurtrier de l'American Sniper condamné à perpétuité

Eddie Ray Routh, l'homme jugé pour le meurtre de l'ancien tireur d'élite des marines Chris Kyle, a été condamné mardi par un tribunal texan à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.

Eddie Ray Routh a été reconnu coupable du meurtre de Chris Kyle, dont la vie a inspiré à Clint Eastwood le film American Sniper, et de son ami Chad Littlefield.

Âgé de 27 ans, Eddie Ray Routh était jugé pour avoir abattu à bout portant Chris Kyle et Chad Littlefield dans un champ de tir situé non loin de Fort Worth, en février 2013.

Cet ancien marine passé par l'Irak et Haïti avait été hospitalisé plusieurs fois et diagnostiqué comme psychotique, ont souligné pendant le procès ses avocats, qui ont cherché à obtenir un non-lieu en plaidant la démence de leur client.

L'avocate générale Jane Starnes a repoussé ces arguments en déclarant qu'Eddie Ray Routh avait agi froidement et délibérément. Le jury a ensuite délibéré pendant un peu plus de deux heures avant de rendre son verdict.


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Moscou s’expose à de nouvelles sanctions si Marioupol est attaquée, avertit la France

La Russie s'exposera à de nouvelles sanctions européennes si la ville ukrainienne de Marioupol est attaquée par les séparatistes prorusses en violation de l'accord de cessez-le-feu conclu il y a bientôt deux semaines à Minsk, a prévenu mercredi le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.

« On a dit clairement aux Russes que s'il y avait une attaque des séparatistes en direction de Marioupol, les choses seraient complètement bouleversées, y compris en termes de sanctions », a déclaré le ministre des Affaires étrangères sur France Info.

« Cela signifierait qu'au niveau européen, la question des sanctions serait reposée », a-t-il insisté.

Laurent Fabius a reçu mardi à Paris ses homologues russe, ukrainien et allemand pour évaluer l'application de l'accord arraché lors du sommet quadripartite de Minsk le 12 février.

Le gouvernement de Kiev dit craindre que Marioupol, une ville de 500 000 habitants sur les rives de la mer d'Azov, ne soit la prochaine cible des rebelles qui ont conquis la semaine dernière la ville de Debaltseve en dépit du cessez-le-feu.

La prise de Marioupol pourrait permettre aux séparatistes d'établir une continuité territoriale entre la région qu'ils contrôlent déjà autour de Donetsk et la péninsule de Crimée, annexée l'an dernier par la Russie.

Un des chefs séparatistes, Edouard Bassourine, a déclaré mardi que les rebelles avaient toujours l'intention de s'emparer de la totalité des provinces de Louhansk et Donetsk, y compris Marioupol, tout en disant vouloir parvenir à ce résultat par des « négociations avec l'Ukraine ».


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Le Texas, source du boom pétrolier

Written By Unknown on Selasa, 24 Februari 2015 | 16.05

Le Texas, source du boom pétrolier

L'augmentation spectaculaire de la production de pétrole aux États-Unis est une des causes de la chute tout aussi remarquable du prix du baril de pétrole. La surproduction américaine, qui a fait chuter les prix à la pompe, menace maintenant le boom au Texas.

Le sud-ouest de l'État serait assis sur des réserves d'environ 50 milliards de barils de pétrole. « Mais personne ne savait comment extraire cet or noir », affirme Wes Perry, l'ex-maire de Midland, la capitale du pétrole aux États-Unis.

Ce sont les nouvelles technologies comme celle du fractionnement hydraulique et du forage horizontal qui ont permis au Texas et aux États-Unis de tripler leur production, passant de 3 millions à près de 10 millions de barils par jour.

<a href="#"><img style="border: none" alt="Tableau de bord 1 " src="https://public.tableau.com/static/images/Pr/Production-petrole-Etats-Unis-Texas/Tableaudebord1/1_rss.png"></a>

Pour consulter ce graphique sur votre appareil mobile, cliquez ici.

Les Américains sont devenus les troisièmes producteurs de pétrole au monde derrière la Russie et l'Arabie saoudite en utilisant ces technologies controversées en raison de leur impact sur l'environnement. « Ce boom a été complètement fou », selon le milliardaire et propriétaire d'Endeavour Energy, Autry Stephens, qui possède 5000 puits de pétrole dans plusieurs États.

« Les dernières techniques permettent d'extraire jusqu'à 1000 barils par jour de pétrole de schiste », dit-il. C'est 10 fois plus qu'un puits vertical conventionnel.

Des puits dans sa cour 

À Midland, des pompes à pétrole, il y en a partout : sur le bord des routes, près des commerces et même dans la cour arrière des résidences. L'ex-maire Wes Perry a deux puits sur son terrain, derrière sa maison. Un jour, un producteur a décidé de creuser à 300 m de chez lui.

Le règlement de la Ville permet de forer au beau milieu d'un quartier résidentiel. Ce nouvel Eldorado a fait grincer des dents plusieurs propriétaires. D'autant plus que le producteur est le seul à empocher les revenus. Le propriétaire du terrain où se trouve le puits ne touche pas un cent.

« Au début, j'étais sous le choc, dit l'ancien maire de Midland, mais on s'habitue. Ces pompes sont finalement de bons voisins », ironise-t-il. Ce dernier a tenté tant bien que mal d'acheter les puits à Autry Stephens, mais le milliardaire a refusé son offre.

Au Texas, c'est premier arrivé, premier servi. Tout le pétrole qui se trouve dans le sous-sol appartient à celui qui l'a découvert. C'est la loi du plus fort et du plus riche qui domine la prospection pétrolière là-bas.

Un boom temporaire

Midland vit un nouvel Eldorado depuis quelques années. La population a augmenté de 5 % par année depuis 2010. Les restaurants, les maisons, les concessionnaires automobiles ont poussé comme des champignons.

Les salaires ont aussi explosé. Garrett Price, un jeune homme de 26 ans, gagnait 160 000 $ par année en travaillant dans l'industrie pétrolière. Randy Jones, 51 ans, qui travaille aux puits de forage depuis 30 ans, touche un salaire de 1000 $ par jour. Mais ce boom tire à sa fin.

Les producteurs comme le milliardaire Autry Stevens ont été forcés de mettre à pied plusieurs employés. Le jeune Garrett Price a perdu son emploi, il y a un mois, après s'être payé une Corvette comptant, un camion et une maison neuve.

Photos : Radio-Canada/Marcel Calfat. Pour voir ces témoignages sur votre appareil mobile, cliquez ici. 

Si les nouvelles technologies ont permis de découvrir des sources inespérées de pétrole, en revanche, elles coûtent très cher. Pour que le fractionnement hydraulique soit rentable, le pétrole doit se vendre à au moins 65 $ le baril. C'est donc toute l'industrie pétrolière qui retient son souffle aux États-Unis, avec le baril qui se détaille à environ 50 $. On croyait que le dernier boom permettrait aux Américains de réaliser l'objectif de l'autosuffisance énergétique.

Les États-Unis importent toujours plus de 20 % de leur pétrole, selon les chiffres de l'Agence américaine d'information énergétique. Mais le rêve de ne plus dépendre du pétrole des autres n'a jamais été autant à portée de main, si bien sûr le prix du baril remonte un jour.


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La solide Arabie saoudite devant le recul du pétrole

Un géant de l'or noir défend sa place au sommet

Sous les vastes dunes de ses déserts, l'Arabie saoudite dispose d'un coffre aux trésors. Les imposantes réserves de pétrole qui s'y trouvent ont fait de ce pays un poids lourd incontesté de l'industrie pétrolière au fil des décennies. Et malgré les aléas, l'Arabie saoudite maintient sa stratégie.

C'est naturellement vers ce géant du Golfe que tous les yeux se sont tournés en novembre 2014, alors que le prix du baril de pétrole était en pleine chute. Le colosse allait-il consentir à une réduction de sa production pour permettre de stabiliser, voire de faire remonter les prix? La réponse de son ministre du Pétrole, Ali Al-Naïmi, est venue lors d'une rencontre de l'OPEP à Vienne. Catégorique, inflexible.

Pas question pour l'Arabie saoudite de ralentir sa production. Le baril de pétrole poursuivait sa descente vertigineuse.

« C'est la première fois qu'ils disent qu'on ne va rien faire et qu'on veut maintenir notre production. On n'a jamais vu ça dans le marché du pétrole parce que c'est un secteur critique, il est extrêmement important », explique Rana Samaha, directrice de la recherche et du conseil pour la firme Energy Intelligence.

Pourquoi ce refus sans précédent de jouer les grands arbitres du marché? L'Arabie saoudite n'avait d'autre choix, estime Francis Perrin, directeur de la revue Pétrole du monde arabe. « L'Arabie saoudite croit qu'elle ne peut pas faire autrement en ce moment. Elle croit que si elle réduisait sa production, d'autres pays membres de l'OPEP ou pas en profiteraient pour lui prendre des parts de marché. [...] L'Arabie saoudite aurait ainsi réduit sa production, mais sans effet sur les prix. Ce raisonnement n'est pas absurde. »

Tableau de bord 1

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C'est que l'Arabie saoudite, comme les autres membres de l'OPEP, fait face à une concurrence qui ne cesse d'augmenter de la part de producteurs non conventionnels : les États-Unis, le Canada et, dans une moindre mesure, le Brésil.

« Dans ce nouveau contexte, l'Arabie saoudite a décidé de ne pas chercher à défendre un prix qui est aujourd'hui devenu surévalué et de s'adapter à la nouvelle compétition pétrolière mondiale. Et donc de se battre pour préserver ses parts de marché, notamment sur les marchés asiatiques qui sont un marché essentiel pour l'Arabie saoudite aujourd'hui, et qui le sera de plus en plus année après année, compte tenu de la croissance économique et démographique dans cette région. »

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Le royaume est en guerre, en guerre économique, selon Céline Antonin, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques. « On voit bien que son idée, c'est de montrer qu'elle reste le maître du jeu sur le pétrole, et qu'effectivement, ils restent les grands producteurs. Ils veulent essentiellement contrecarrer toute la partie production de pétrole de schiste, donc qui vient d'Amérique du Nord, en ayant cette stratégie. »

L'Arabie saoudite demeure le plus important exportateur de pétrole avec 13 % du marché mondial, mais sa place au sommet étant menacée, elle n'a pas l'intention d'initier seule une réduction de sa production pour redresser les cours de l'or noir, et par le fait même aider la concurrence.

Où va le pétrole de l'Arabie saoudite?

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Une offensive?

Certains analystes croient plutôt que l'Arabie saoudite fait un calcul géostratégique concerté avec les États-Unis pour mettre à genoux certains pays exportateurs et opposants politiques sur l'échiquier du Moyen-Orient, nommément la Russie et l'Iran. Rana Samaha, de Energy Intelligence, croit qu'il s'agit d'une conséquence fortuite, mais qui n'est pas sans déplaire.

« Certainement, il y a des side-effect politiques. Certains pays sont beaucoup coincés financièrement et on le voit déjà, la Russie et l'Iran certainement. L'Arabie saoudite ne va pas être très malheureuse parce que ces pays ont moins de marge financière et peut-être politique. » — Rana Samaha, directrice de la recherche et du conseil pour la firme Energy Intelligence

L'Arabie saoudite a les reins solides. Bien que plus de 90 % des revenus de l'État proviennent de la vente de pétrole, elle croit pouvoir jouer de patience avec un marché qui finira bien par lui donner raison.

D'abord, parce que ses coûts d'exploitation sont très bas, explique Céline Antonin. « L'Arabie saoudite, elle, a un coût d'extraction qui est très faible, qui est aux alentours de 5 $ ou 6 $ pour extraire le pétrole. À cela, il faut ajouter une marge d'exploitation, une marge opérationnelle. Globalement, je dirais qu'au-dessus de 15 $ ou 20 $. En fait, l'Arabie Saoudite réalise un profit. »

Un profit oui, mais il ne suffirait pas à combler les dépenses de l'État. Pour soutenir les généreux programmes de subventions à sa population, essentiels au maintien de la paix sociale en Arabie saoudite, il faudra puiser dans le bas de laine. « lls ont environ 700 milliards de dollars en réserve, souligne Mme Samaha, et donc eux ils se considèrent très à l'aise avec un prix plus bas. Ils n'ont pas réduit leurs dépenses, ils ont annoncé qu'ils étaient prêts à prendre un déficit sur leur budget 2015 et possiblement 2016. »

Et les pays voisins?

Francis Perrin croit que l'Arabie saoudite peut tenir comme cela pendant des années, et va donc tenir tête à ceux qui l'appellent à ralentir la production. Mais le pays doit se montrer prudent, attentif à ses voisins moins solides.

« Ce rééquilibrage du marché est susceptible d'entraîner une forme de tension dans divers pays producteurs et exportateurs à travers le monde, y compris dans le monde arabe. Et il faut que l'Arabie saoudite soit très attentive à ces développements, car ce pays n'est pas désireux de relancer un cycle d'instabilité dans le monde arabe. Cela met les États de cette région dans une situation beaucoup plus difficile pour répondre aux besoins de leur population. »

Pour le moment, le royaume ne montre aucun signe de faiblesse. Au contraire, le roi Salmane, qui a accédé au trône en pleine dégringolade des cours du pétrole, vient d'annoncer la distribution de milliards de dollars en bonis aux employés de l'État et à divers organismes. Le contrat social, semble-t-il dire, est intact. Les largesses de la monarchie vont se poursuivre, ses sujets peuvent dormir en paix.


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Attentats en Israël : un jury américain condamne les Palestiniens à verser des millions en indemnités

Un jury populaire de l'État de New York a condamné lundi l'Autorité palestinienne (AP) et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à verser 218 millions de dollars d'indemnités aux familles de victimes d'attentats commis en Israël pendant la seconde Intifada, entre 2002 et 2004.

La justice américaine avait été saisie par les familles de 11 victimes israélo-américaines de six attentats survenus à Jérusalem et attribués aux Brigades des martyrs d'Al-Aqsa et au Hamas. Ces attentats ont fait au total 33 morts et plus de 450 blessés.

Les plaignants réclamaient des indemnités de 350 millions de dollars. À l'issue de six semaines de procès, ils ont obtenu 218 millions de dollars, une somme susceptible d'être multipliée par trois en vertu de la loi antiterroriste américaine.

« L'OLP et l'AP savent désormais que le soutien au terrorisme a un coût », a déclaré Nitsana Darshan-Leitner, un des avocats des familles des victimes.

Selon ces familles, l'ancien dirigeant palestinien Yasser Arafat et son entourage faisaient en sorte que les employés de l'OLP qui voulaient commettre des attentats soient payés et que les familles de ceux qui y laissaient la vie soient dédommagées.

Les avocats de l'OLP et de l'AP ont de leur part plaidé le fait que les deux entités avaient condamné les attentats et que ceux-ci avaient été le fait de fonctionnaires subalternes n'obéissant pas à leur hiérarchie.

L'AP et l'OLP ont fait appel du verdict. Même si la condamnation est maintenue, il n'est pas sûr que les plaignants pourront percevoir les indemnités.

Ce procès devant le tribunal fédéral de Manhattan a suivi l'adhésion de l'AP à la Cour pénale internationale (CPI). La cour pourrait maintenant poursuivre des responsables israéliens, mais aussi palestiniens, pour crimes de guerre.


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Appels d'offres record dans les colonies israéliennes en 2014, selon une ONG

Le nombre d'appels d'offres lancés l'an dernier par Israël pour des constructions de logements dans les colonies de peuplement juives dans les territoires occupés de Cisjordanie n'avait pas été aussi élevé depuis dix ans, a indiqué lundi l'organisation La Paix maintenant.

Dans un rapport publié avant les élections législatives israéliennes du 17 mars, l'ONG estime que la poursuite de la politique de colonisation a été la principale responsable de l'échec des négociations de paix israélo-palestiniennes menées jusqu'en avril dernier sous l'égide des États-Unis.

La Paix maintenant note que le nombre d'appels d'offres a triplé l'an dernier par rapport à la moyenne de la période 2009-2013.

Plus précisément, 4485 appels d'offres ont été lancés en 2014, contre 3710 en 2013 et seulement 858 en 2007, selon les chiffres de l'ONG.

En outre, 68 % des travaux de construction entamés l'an dernier l'ont été sur des terres qu'Israël n'a pas clairement l'intention de conserver lors d'un éventuel accord de paix.

Au moment du dernier appel d'offres, lancé il y a un mois, les États-Unis avaient critiqué un projet « illégitime et contre-productif pour parvenir à une solution à deux États ».

Depuis la guerre de 1967, Israël a créé des logements pour plus de 500 000 colons juifs dans les territoires occupés, dont la Cisjordanie et Jérusalem-Est.


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La ruée chinoise vers le commerce en ligne

Written By Unknown on Senin, 23 Februari 2015 | 16.05

Le reportage d'Yvan Côté

Liao Lee Wen prépare ses terres, perchées à flanc de montagne, en vue de la nouvelle saison. Le seul outil dont dispose le fermier est une vieille pioche héritée de son père. Un travail physique qui lui permet chaque année de récolter des milliers de plants de haricots jaunes et de thé.

Puis commence l'autre volet de sa vie de fermier en région. Liao doit écouler ses denrées dans les villages à proximité. Une tâche difficile, puisque des milliers d'autres personnes vivent aussi de la terre dans la région du Zhejiang.

« Ma vie a changé il y a trois ans, explique Liao. Un ami m'a parlé du commerce en ligne. Je ne savais pas ce que c'était. Je me suis alors ouvert au reste de la planète et j'ai développé un nouveau marché ».

C'est une véritable révolution pour le fermier dans la quarantaine, qui ne sait ni lire ni écrire. Auparavant, il devait vendre ses surplus de haricots et de thé à des marchands peu scrupuleux. Maintenant, il apporte le tout à son ami, qui offre les denrées sur le site Ganjie, spécifiquement créé pour les fermiers chinois.

« Depuis que j'ai découvert Ganjie, je n'ai qu'à appeler mon ami et le tour est joué, indique Liao. Avant, les marchands venaient me rencontrer et je ne savais pas quel était le prix réel de mon thé ou de mes haricots. Plusieurs d'entre eux ont profité de mon ignorance. »

Le plus important marché de la planète

Grâce aux fermiers comme Liu et aux millions de personnes dans les villes, la Chine est devenue en 2013 le plus important marché de vente en ligne sur la planète. Durant cette seule année, 307 milliards de dollars de biens et services ont été négociés sur Internet. L'engouement est tellement grand que la firme Forrester prévoit que ce montant dépassera le billion de dollars en 2019.

Pour voir le graphique sur votre appareil mobile, cliquez ici.

Toutes les fêtes dans le pays deviennent une formidable occasion pour vendre ou acheter. Lors du Jour des célibataires, le 11 novembre 2014, le site Alibaba a battu tous ses records de ventes en enregistrant 9,3 milliards de dollars de transactions. Les célébrations entourant le Nouvel An chinois n'échapperont pas au phénomène. Plusieurs analystes croient d'ailleurs que le pays battra cette année tous ses records de ventes.

Les sites de vente en ligne les plus populaires
  • Alibaba : 57 % des transactions
  • JD.com : 21 % des transactions

Si la majorité des centaines de millions de transactions se font au moyen de téléphones cellulaires dans les grandes villes, Liao compte malgré tout profiter de la manne. Cette nouvelle ère marie la culture traditionnelle et les moyens de vente modernes en Chine.

Le fermier rappelle que, lorsqu'il était jeune, les entreprises privées étaient interdites dans le pays. Le commerce en ligne pourrait transformer les régions en offrant une vie décente aux jeunes dans les villages.

« Autrefois, quand je n'arrivais pas à vendre mes récoltes, je devais tout manger, soupire Liao. Les pertes étaient énormes. Maintenant mes revenus sont plus stables. »

Quelque 1000 $CA par année, ajoute le fermier. « Ce n'est pas énorme, mais c'est plus que je n'ai jamais gagné dans ma vie. »

Le commerce en ligne est à ce point populaire en Chine que Costco et des boutiques comme Topshop n'ont pas ouvert de locaux dans le pays. Leurs produits ne sont vendus que sur Internet.


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Brève incursion turque en Syrie pour évacuer des soldats

L'armée turque est entrée brièvement en territoire syrien dans la nuit de samedi à dimanche pour évacuer une quarantaine de soldats encerclés depuis plusieurs mois par des activistes du groupe armé État islamique alors qu'ils gardaient le mausolée d'une figure de l'ex-Empire ottoman.

L'opération qui a mobilisé des chars, des drones, des avions de reconnaissance et près de 600 soldats au sol constitue la première incursion importante de troupes turques en Syrie depuis le début de la guerre civile il y a près de quatre ans.

L'armée a déclaré que l'opération n'avait donné lieu à aucun combat, mais qu'un soldat avait été tué dans un accident.

Les 38 soldats qui gardaient la tombe de Souleiman Shah, grand-père du fondateur de l'Empire ottoman, ont été rapatriés sains et saufs. Le mausolée, situé sur le sol syrien, mais que la Turquie considère comme relevant de sa souveraineté, a été déplacé.

Le détachement affecté à sa garde est habituellement relevé tous les six mois, mais le dernier envoyé sur le site était encerclé depuis huit mois par les combattants du groupe État islamique.

Une source au sein des services de sécurité turcs a déclaré que l'opération avait été lancée via la ville frontalière de Kobani, avec le soutien des autorités locales kurdes.

Tombe transférée

Le ministère turc des Affaires étrangères a expliqué que la tombe de Souleiman Shah avait été temporairement transférée sur un nouveau site en Syrie, au nord du village d'Esmessi, proche de la frontière turque.

Ahmet Davutoglu a précisé qu'une centaine de véhicules militaires, dont 39 chars, et 572 soldats, parmi lesquels des membres des forces spéciales, avaient participé à l'opération.

Des avions de chasse sont restés en alerte pendant toute la mission, mais n'ont pas eu à être déployés, a-t-il ajouté.

Les autorités syriennes n'ont pas réagi à ces annonces dans l'immédiat.

Le gouvernement turc avait dit fin 2014 que des militants du groupe État islamique s'approchaient du mausolée.

Le tombeau a été déclaré territoire turc par un traité signé avec la France en 1921, alors que la Syrie, comme le Liban, était sous protectorat français.

Ankara avait fait savoir à plusieurs reprises qu'elle défendrait le mausolée de Souleiman Shah en cas d'attaque.


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Les Ukrainiens se souviennent de Maïdan

Les Ukrainiens célébraient dimanche le premier anniversaire du départ de l'ancien président controversé Viktor Ianoukovitch.

Une série de manifestations ont eu lieu dans tout le pays pour commémorer le décès d'une centaine de manifestants dans le cadre du soulèvement de Maïdan, du nom de la place de l'Indépendance à Kiev. C'est là que fut le centre de la révolte de l'hiver 2014 qui a mené au renversement de l'ancien président prorusse.

Des milliers de manifestants ont souligné cet anniversaire dans la capitale. Le président actuel, Petro Porochenko, était présent avec ses homologues de la Pologne, de la Lituanie, de l'Allemagne et de la Géorgie.

À Kharkiv, deux personnes ont été tuées par un engin explosif lors d'une manifestation. Les autorités ukrainiennes ont évoqué une piste russe. Quatre suspects ont été interpellés. 

Plus de 5500 personnes ont été tuées dans la guerre qui s'est déclenchée dans l'est de l'Ukraine entre les forces armées du nouveau gouvernement ukrainien et les rebelles prorusses répartis sur leurs deux principaux bastions de Donetsk et Louhansk.

Les séparatistes ukrainiens devaient entamer dimanche le retrait d'armes lourdes de la ligne de front dans l'est du pays, a annoncé un officier supérieur rebelle, signe que le camp prorusse pourrait être disposé à interrompre son avance dans le cadre de l'accord de paix conclu la semaine dernière à Minsk.

À Moscou, une manifestation en appui aux rebelles prorusses

Samedi, à Moscou, 20 000 personnes ont manifesté pour condamner le renversement de Viktor Ianoukovitch il y a un an. Les manifestants entendaient ainsi montrer leur appui aux rebelles prorusses.

D'autres manifestations ont eu lieu dans différentes villes russes et en Crimée, la péninsule ukrainienne annexée par la Russie il y a près d'un an.


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L'État islamique recrute plus facilement en Asie

Le flot de combattants européens venus rejoindre l'État islamique (EI) est en train de se tarir en raison de la surveillance plus stricte mise en place par les États européens, indiquent des combattants du groupe fondamentaliste sunnite.

Des combattants en Syrie et en Irak contactés par Reuters estiment toutefois que l'impact est limité sur le champ de bataille dans la mesure où les combattants européens ne représentent qu'une petite partie des forces de l'EI.

« Actuellement, la plupart des combattants [étrangers] viennent des pays d'Asie, comme le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. Ce sont de durs combattants », a déclaré à Reuters via Internet un membre de l'EI qui a combattu avec le groupe en Syrie et en Irak.

Certains soulignent aussi que les restrictions mises en place pourraient se retourner contre les pays européens, les candidats au djihad privés de Proche-Orient pouvant être encouragés à agir à l'intérieur de leurs pays.

La présence de combattants étrangers a suscité une attention particulière en Occident l'an dernier avec l'apparition dans des vidéos de décapitation d'otages américains et britanniques d'un homme à l'accent britannique. Les pays européens ont procédé à des arrestations de personnes recrutant pour l'État islamique.

Plusieurs gouvernements ont voté des textes autorisant la confiscation des papiers d'identité des candidats au djihad.

Ce genre de mesures montre que l'importance de l'EI est reconnue, estime un de ses partisans syriens.

À la légère

« Au début, ces pays nous ont pris à la légère; ils pensaient que les combattants viendraient ici et mourraient. Mais ce qu'ils n'ont pas vu venir était qu'ils ont reçu un entraînement et ont commencé à prendre contact avec leurs amis et leurs proches pour qu'ils les rejoignent », dit le partisan syrien qui vit dans un territoire tenu par l'EI.

L'organisation, sous le feu des bombardements des avions de la coalition internationale, est désormais obligée de livrer des batailles sur plusieurs fronts, à la fois en Irak et en Syrie, tout en essayant d'administrer les zones sous son contrôle.

Mais par ailleurs, des combattants se réclamant de l'EI sont apparus dans plusieurs pays, notamment en Libye et en Égypte.

Selon plusieurs de ses membres, l'EI disposerait de 60 000 combattants en Irak et en Syrie, pour la plupart des musulmans sunnites du cru.

La France, particulièrement attentive après les attentats djihadistes qui ont fait 17 morts début janvier à Paris et Montrouge, a décrété la « mobilisation générale » fin janvier.

Elle a annoncé le déblocage de 736 millions d'euros sur trois ans.

Une partie des mesures annoncées sera incluse dans la loi sur le renseignement qui devrait être présentée en mars au Parlement, en vue d'une adoption définitive début juin.

Quelque 400 Français sont en Syrie, estiment les autorités, 180 sont rentrés en France et 200 seraient quelque part en Europe en train d'essayer de rejoindre l'EI.

En Allemagne, un projet de loi prévoit une confiscation des papiers d'identité pendant une période pouvant atteindre trois ans pour les candidats au djihad. Quelque 550 Allemands ont rejoint les combats en Syrie, selon les autorités qui estiment à 180 le nombre de ceux qui sont revenus.

Objectif : Rome

Les autorités britanniques chiffrent à 600 le nombre de personnes parties au combat; 300 seraient rentrées. La police est désormais autorisée à saisir le passeport des ressortissants britanniques qui tentent de quitter le pays pendant une période de 30 jours maximum et peut aussi empêcher les Britanniques soupçonnés d'être liés à l'EI de rentrer au Royaume-Uni.

Malgré la répression engagée par les pays européens, l'EI continue à recevoir de nouveaux combattants via les pays voisins. Le passage par la Turquie reste le principal moyen de rejoindre l'EI, explique-t-on dans les milieux djihadistes.

Le gouvernement turc, qui s'est vu reprocher par les pays occidentaux son laxisme dans le contrôle de sa frontière avec la Syrie, a renforcé ses contrôles, indiquent les observateurs.

L'armée turque a annoncé ce mois-ci avoir interpellé près de la frontière 19 personnes, dont 13 étrangers, qui avaient l'intention de rejoindre l'EI.

« Nous avons l'impression que la Turquie se montre plus sévère », a déclaré un diplomate occidental à Reuters.

Selon des opposants à l'EI se trouvant en Syrie, des tensions au sein de l'EI seraient apparues et certains membres, principalement des étrangers, seraient en fuite. Les combattants démentent.

« Les étrangers ne sont pas en train de quitter l'État. En deux mois, à Baïdji, nous en avons reçu 180. Dans un des camps d'entraînement ici, 40 % des combattants sont des étrangers », a dit un combattant basé en Irak. Baïdji, site de la principale raffinerie d'Irak, est l'un des champs de bataille les plus importants entre l'EI et l'armée irakienne.

L'organisation vise l'Europe depuis sa création. Dans nombre de ses vidéos, ses membres déclarent que l'un de ses objectifs est « Rome », terme qui englobe l'Europe chrétienne en général.

L'EI encourage actuellement ce qu'elle appelle les « loups solitaires » à mener des attentats en territoire européen.

« S'ils ne peuvent pas venir ici, ils continuent à combattre ces infidèles à l'intérieur des pays dans lesquels ils vivent », dit un combattant qui dit s'appeler Bakr.


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Yémen : l'ancien président Hadi s'échappe de sa résidence

Written By Unknown on Minggu, 22 Februari 2015 | 16.05

Alors que les manifestations hostiles aux rebelles houthis se poursuivent au Yémen, l'ancien président Abd-Rabbou Mansour Hadi s'est échappé samedi de sa résidence officielle de la capitale, Sanaa, dans laquelle il était maintenu aux arrêts depuis janvier par les miliciens houthis.

Il aurait rejoint Aden, sa ville d'origine et devait prononcer un discours dans la journée sur une chaîne de télévision d'Aden, ont précisé des sources dans son entourage.

Les houthis, visiblement surpris par sa fuite, ont convoqué une réunion d'urgence du Conseil des ministres au palais présidentiel, ont annoncé les services du gouvernement.

Abd-Rabbou Mansour Hadi a annoncé le mois dernier sa démission pour protester contre la prise du palais présidentiel et de sa résidence privée par les rebelles houthis. Cette démission n'a jamais été formellement acceptée par le Parlement.

Sa fuite intervient au lendemain de l'accord conclu entre les différentes factions rivales yéménites, sous l'égide des Nations unies (ONU), pour former un « conseil populaire transitoire » chargé de sortir le pays de la crise politique.

L'ONU a démenti les déclarations de deux sources politiques haut placées selon lesquelles elle avait favorisé le transfert de l'ex-chef de l'État à Aden.

Selon un membre du bureau politique du mouvement houthi cité par un média local, Abd-Rabbou Mansour Hadi s'est déguisé pour pouvoir quitter son domicile.

Ce responsable politique, Ali Al-Kahoum, cité par le site d'information local Al-Akhbar, a cependant déclaré que la présence ou non d'Abd-Rabbou Mansour Hadi n'avait plus aucune importance.

Selon des témoins, la résidence privée de l'ancien président à Sanaa a été pillée par des miliciens houthis après son départ. L'information a été démentie par Ali Al-Kahoum.

Manifestations à Sanaa

Les manifestations hostiles aux rebelles houthis se poursuivent à Sanaa, malgré l'accord de vendredi sur la création du « conseil populaire transitoire ».

Samedi, un manifestant a été tué tandis qu'un autre a été blessé lorsque des miliciens houthis ont ouvert le feu sur une foule réunie sur une place de la capitale yéménite.

Les pays occidentaux craignent que les troubles au Yémen favorisent la montée en puissance d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) et lui permettent de fomenter des attentats contre des cibles hors du Yémen.

Vendredi soir, un drone a détruit un véhicule dans lequel se trouvaient plusieurs membres présumés d'AQPA dans la province de Shabwah, un bastion du groupe armé dans le sud du pays, faisant au moins trois morts, a-t-on appris de sources locales.

Les États-Unis reconnaissent lancer des attaques de drone contre des cibles au Yémen.


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L'Ukraine se prépare à une guerre à « grande échelle » avec la Russie

L'Ukraine s'attend à entrer en guerre avec la Russie, affirme le sous-ministre ukrainien des Affaires étrangères et ancien ambassadeur de l'Ukraine au Canada, Vadym Prystaiko. Il demande au Canada de fournir des armes à son pays afin qu'il puisse défendre son territoire.

En entrevue à CBC, M. Prystaiko a indiqué que les violations du cessez-le-feu, entrée en vigueur dimanche dans l'est de l'Ukraine entre les séparatistes prorusses et l'armée ukrainienne, montrent bien que les rebelles n'ont pas l'intention d'arrêter leur avancée sur le territoire. Les Ukrainiens accusent les Russes d'envoyer des renforts de chars et de troupes dans la région en conflit.

« Ça ne prend pas un génie pour voir ce qu'ils essaient de faire. Ils prennent de plus en plus de points stratégiques », a-t-il dit.

« Nous ne voulons faire peur à personne, mais nous préparons une guerre à grande échelle. » — Vadym Prystaiko

Le sous-ministre souligne que les frontières entre l'Ukraine et la Russie sont déjà fermées, ce qui n'augure rien de bon.

Puissance nucléaire

Il pense que malgré le danger que peut représenter un conflit avec une puissance nucléaire, il est nécessaire « d'arrêter Poutine ». « Dans l'intérêt de la nation russe aussi, par seulement pour les Ukrainiens ou l'Europe », dit-il.

Il est maintenant temps pour le Canada d'aider l'armée ukrainienne à contrer une « invasion », avec des armes et les formations nécessaires pour utiliser celles-ci, ajoute-t-il.

L'assistance donnée par le Canada à l'Ukraine jusqu'à maintenant a été plutôt stratégique et tactique.

Vadym Prystaiko plaide également pour une aide financière à l'Ukraine, alors qu'au moins 20 % de la capacité industrielle du pays a été détruite ou est aux mains des rebelles prorusses et que le commerce avec la Russie, qui représente le tiers des importations et exportations ukrainiennes, est interrompu.

L'ex-ambassadeur croit que si le Canada envoie des troupes en Irak, il n'y a aucune raison pour qu'il ne fasse pas de même en Ukraine.

« Si nous voyons le même genre de rebelles se diriger vers le centre de l'Ukraine, vers d'autres villes, en quoi est-ce différent de ce qu'on voit en Irak? » — Vadym Prystaiko

John Kerry critique les Russes

Les États-Unis et leurs alliés envisagent un durcissement des sanctions contre la Russie.

Samedi à Londres, où il rencontrait son homologue britannique, le secrétaire d'État John Kerry a précisé que le président Barack Obama envisageait l'armement des forces ukrainiennes et un alourdissement des sanctions contre la Russie pour non-respect du cessez-le-feu conclu le 12 février dernier.

« Des discussions importantes ont lieu en ce moment entre nous et nos alliés européens sur ce que ces prochaines sanctions seront et sur le moment de leur mise en oeuvre », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue de ses entretiens avec Philip Hammond.

Même si Moscou a toujours nié son implication dans les combats en Ukraine, John Kerry affirme que les États-Unis savent « avec certitude » que la Russie assure un soutien aux forces séparatistes.


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Incendie dans un gratte-ciel de Dubaï

Un incendie a éclaté tôt samedi dans un des plus hauts gratte-ciel de Dubaï, entraînant l'évacuation de centaines de résidents.

Le feu s'est déclaré au 51e étage de la Torch Tower, l'un des plus hauts bâtiments du monde, qui culmine à près de 336 mètres. 

Une vingtaine d'étages du gratte-ciel, qui en compte 79, ont été touchés par les flammes. Des débris de l'immeuble se sont écrasés sur la rue.

Les pompiers ont pris deux heures avant de maîtriser l'incendie.

Le sinistre, dont l'origine n'a pas été précisée pour le moment, n'a pas fait de victimes. Sept personnes ont cependant été soignées après avoir inhalé de la fumée.


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Kaboul pourrait amorcer sous peu des négociations avec les talibans, selon des experts

Après plus de dix ans d'affrontements, des négociations entre le gouvernement afghan et les talibans pourraient commencer prochainement, affirment des responsables, des diplomates et des experts. Selon le président Ashraf Ghani, la paix est plus accessible que jamais depuis le début du conflit, qui a éclaté après les attaques du 11 septembre 2001 à New York.

M. Ghani a soutenu samedi que les possibilités de parvenir à un accord de paix étaient les « meilleures en 36 ans » de guerres incessantes - incluant 13 années de conflit avec les talibans.

Depuis sa nomination en tant que président en septembre dernier, M. Ghani a mis en place une stratégie complexe afin de forcer les talibans à négocier avec le gouvernement. Il s'est entre autres rapproché de gouvernements de la région et voisins - dont le Pakistan - qui sont soupçonnés de protéger, de financer et d'armer les talibans.

Un représentant afghan qui a requis l'anonymat a indiqué que les discussions entre les deux belligérants devraient débuter bientôt, aussi tôt qu'au mois de mars, selon d'autres sources. Un dialogue n'aurait pas encore été initié.

Lors d'une conférence conjointe avec le secrétaire de la Défense des États-Unis Ash Carter, le président afghan a indiqué qu'il était généralement optimiste pour l'instant.

Les talibans n'ont pas voulu commenter les négociations de paix possibles, réitérant que les forces des pays étrangers devraient d'abord quitter le pays.

Les États-Unis et l'OTAN ont toujours environ 13 000 soldats en Afghanistan qui ont pour mission d'entraîner les forces locales. Ils mènent aussi des interventions ponctuelles contre les attaques d'Al-Qaïda et des talibans.

Le président américain Barack Obama s'était engagé à retirer tous ses soldats d'ici la fin de l'année 2016. M. Obama discutera d'ailleurs des modalités du retrait des soldats - qui pourrait être revu dans ses détails - avec son homologue afghan lorsqu'il visitera la Maison-Blanche le mois prochain.

Difficile de prédire si une possible révision de ce plan de retrait pourrait avoir des effets sur les présumées négociations de paix avec les talibans. « Moins les talibans font de bruit, plus cela peut signifier quelque chose. Leur silence pourrait être plus éloquent », a analysé Michael Keating, consultant principal à l'Institut royal des affaires internationales de Londres.


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Le blogueur saoudien Raïf Badawi échappe de nouveau au fouet

Written By Unknown on Sabtu, 21 Februari 2015 | 16.05

Le blogueur saoudien Raïf Badawi échappe une nouvelle fois à la flagellation, selon Amnistie internationale. Condamné à 1000 coups de fouet par la justice saoudienne, M. Badawi a vu l'exécution de sa peine être reportée pour une sixième fois.

Les raisons entourant cette nouvelle suspension de l'exécution de la flagellation demeurent inconnues.

Le père de famille de 32 ans a reçu les 50 premiers coups de fouet de sa peine le 9 janvier dernier, mais il a été exempté des autres séances de flagellation. Les deux premiers vendredis suivants, il a été épargné pour des raisons médicales. Il n'a toutefois pas été examiné par un médecin, comme le prévoit la procédure en Arabie saoudite, avant les suspensions subséquentes de la peine.

Le blogueur a aussi été condamné à 10 ans de prison. Il avait été arrêté en juin 2012 après avoir critiqué le régime saoudien et s'être exprimé sur l'islam dans son blogue. Il a été inculpé de cybercrime, d'apostasie et de désobéissance à son père, ce qui constitue un crime dans le royaume. Une fois la peine de prison purgée, il lui sera interdit de voyager pendant 10 ans.

Amnistie internationale précise que bien que M. Badawi évite la flagellation depuis plusieurs semaines, sa peine n'est que suspendue, et n'est pas annulée.

En décembre, le roi Abdallah, aujourd'hui décédé, avait demandé à la Cour suprême de se pencher sur l'affaire.

La femme et les trois enfants de M. Badawi sont réfugiés à Sherbrooke, au Québec, d'où elle tente de le faire libérer. Appuyée par Amnistie internationale Estrie, la femme de M. Badawi tient de fréquentes manifestations afin d'alerter l'opinion publique sur la situation de son mari.

La justice suit son cours

Pendant que le blogueur croupit en prison sous la menace constante de la flagellation du vendredi, sa cause poursuit son cours devant les différents tribunaux du pays. Au début du mois, sa cause a été renvoyée devant le tribunal pénal après avoir été déférée devant la Cour suprême, en décembre 2014, à la demande du roi Abdallah, décédé depuis.

Amnistie internationale hésite à se réjouir du renvoi de la cause de Raïf Badawi devant le tribunal pénal. La dernière fois qu'il a été traduit devant ce tribunal, en mai 2014, sa peine était passée de 600 coups de fouet à 1000 et de 7 ans à 10 ans de prison.

Quant à la Cour suprême, elle s'est penchée sur l'affaire de M. Badawi à la demande du roi Abdallah en décembre dernier. C'est cette dernière qui a renvoyé, une nouvelle fois, la cause au tribunal pénal.


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Dette grecque : Athènes et ses partenaires européens concluent un accord

Radio-Canada avec Agence France-Presse, Reuters, Associated Press, New York Times et Le Monde

Les explications d'Andrée-Anne St-Arnaud

À Bruxelles, la Grèce et les ministres des Finances de la zone euro ont conclu un accord pour prolonger de quatre mois le plan d'aide international dont bénéficie le gouvernement grec depuis 2012. 

Le représentant des 19 pays de la zone euro, Jeroen Dijsselbloem, estime que cet accord est un pas dans la bonne direction pour rétablir la relation de confiance entre la Grèce et la zone euro.

« Nous nous engageons à offrir tout notre soutien à la Grèce [...] en autant qu'elle honore ses promesses. » — Extrait du communiqué de Jeroen Dijsselbloem

Pour sa part, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a estimé que l'issue des négociations était la preuve que des élections pouvaient changer la donne en Europe. Il a ajouté qu'il avait évité « des mesures récessionnistes ». « Il y a certains partenaires qui continuent de nous regarder avec suspicion. C'est pour nous un défi », a conclu M. Varoufakis.

D'inévitables réformes

En vertu de cet accord, le gouvernement grec devra soumettre dès lundi une liste de réformes  à la Banque centrale européenne, au Fonds monétaire international et à la Commission européenne.

Si cette troïka l'accepte, les ministres des Finances de la zone euro amorceront ensuite des discussions aussi tôt que mardi. Pour que l'accord entre en vigueur, la Grèce devra ensuite obtenir le feu vert de ses partenaires européens et de leur parlement respectif.

En plus de procurer à la Grèce une aide financière prolongée qui l'empêchera de tomber en défaut de paiement, l'accord permettra au pays de toucher la dernière tranche de 7 milliards d'euros qui doit encore lui être versée. 

Que l'accord soit entériné ou pas, la Grèce demeurera aux prises avec de sérieux ennuis d'ordre économique et financier pour encore un moment. L'économie du pays a rétréci du quart de sa valeur dans les cinq dernières années et le taux de chômage est de plus de 25 %.

Dette grecque : 360 secondes pour comprendre avec Marc Van Audenrode

Le temps pressait

Les 19 pays membres de l'Eurogroupe étaient sous pression pour trouver un terrain d'entente. Car à défaut d'une entente, la Grèce risquait de se retrouver à court d'argent - dès la fin de mars, selon des experts. Cela aurait pu entraîner son retrait de la zone euro et plonger l'économie du Vieux Continent dans une période d'incertitude.

Le nouveau gouvernement grec, dirigé par le premier ministre Alexis Tsipras, affirme depuis des semaines qu'il veut en finir avec les mesures d'austérité. Mais ses partenaires, l'Allemagne en tête, exigaient qu'Athènes continue d'assainir ses finances publiques et de mener les réformes structurelles auxquelles elle a consenti en échange de prêts de 240 milliards d'euros.

L'Allemagne, premier créancier de la Grèce avec 50 milliards d'euros, jouait gros dans ce dossier, puisqu'une éventuelle sortie du pays de la zone euro aurait pu avoir un impact non négligeable sur ses finances.

Vendredi,  le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a souligné qu'Athènes ne recevrait plus d'aide financière tant que le plan d'aide ne serait pas mené à terme. « Les Grecs auront sans doute du mal à expliquer l'accord à leurs électeurs », a-t-il ajouté.

De lents progrès

Jeudi, Athènes avait fait un pas important en se disant prête à accepter la « supervision » de la troïka - l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international. Elle s'était de plus engagée à s'abstenir de « toute action unilatérale » qui saperait ses objectifs budgétaires.

Le gouvernement grec, issu de la gauche radicale, a d'ailleurs reporté le vote au Parlement de sa première loi sociale, originalement prévu pour vendredi.

Il réclamait en échange une certaine « flexibilité » permettant de revenir sur les mesures d'austérité les plus douloureuses.

« La Grèce a fait tout ce qui était possible pour que nous parvenions à une solution mutuellement bénéfique, fondée sur le principe d'un double respect : respect du principe des règles de l'UE comme des résultats électoraux des États membres », avait affirmé M. Tsipras dans un déclaration écrite faite à Reuters en prévision de la rencontre.

M. Tsipras soutenait que l'Europe était confrontée à une « décision politique historique ».

Pas de sortie de la Grèce de la zone euro

Selon le magazine allemand Der Spiegel, la Banque centrale européenne prépare des plans d'urgence en cas de sortie de la Grèce de la zone euro. Au terme d'un déjeuner de travail avec Angela Merkel tenu à l'Élysée avant la rencontre de Bruxelles, le président Hollande avait cependant dit qu'il n'était pas au courant d'un tel scénario.

« La Grèce est dans la zone euro, la Grèce doit rester dans la zone euro et la position de la France est que tout soit fait pour que, du côté grec et du côté européen, il puisse y avoir une plus forte cohésion encore de la zone euro. » — François Hollande, président de la France

Les Grecs se préparaient également au pire. Selon un banquier interrogé par l'agence Reuters, ils ont retiré environ 1 milliard d'euros des banques, de crainte que leur gouvernement n'impose un contrôle des changes.

Les négociations sur la dette grecque sont aussi suivies de près aux États-Unis, où le secrétaire au Trésor, Jack Lew, a appelé au compromis, de crainte qu'une rupture du dialogue ne vienne plomber l'économie mondiale.


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Le Liberia rouvrira ses frontières dimanche

Le Liberia va lever le couvre-feu en vigueur depuis six mois et rouvrir ses frontières, revenant sur les principales mesures adoptées pour tenter d'endiguer la propagation du virus de la fièvre d'Ebola, a annoncé vendredi la présidente, Ellen Johnson Sirleaf.

Le Liberia est, avec la Guinée et la Sierra Leone, l'un des trois pays les plus touchés par cette épidémie qui a tué plus de 9000 personnes en Afrique de l'Ouest.

Le nombre des nouveaux cas d'infection a chuté ces derniers mois et les écoles du pays ont commencé à rouvrir leurs portes cette semaine.

« La présidente Ellen Johnson Sirleaf a ordonné la levée du couvre-feu imposé à l'échelle nationale. Elle prendra effet dimanche, 22 février 2015 », précise un communiqué publié sur le site Internet de la présidence.

Le communiqué ne précise pas la date prévue pour la réouverture des frontières.


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Le Programme alimentaire mondial vit sa pire crise depuis 1945

Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies affronte sa période la plus difficile depuis la Deuxième Guerre mondiale, a confié la directrice de l'agence onusienne lors d'un entretien avec l'Associated Press.

Ertharin Cousin a indiqué que le PAM cherchait à répondre simultanément à cinq crises humanitaires, soit en Syrie, en Irak, en République centrafricaine, au Soudan du Sud et en Afrique de l'Ouest, où l'épidémie d'Ebola a fait des ravages dans les derniers mois.

L'agence se prépare aussi à intervenir dans d'autres pays qui subissent de l'instabilité politique, tels que le Yémen, le Nigeria, l'Ukraine et la Libye.

Mme Cousin a affirmé que les dons n'arrivaient pas à satisfaire la demande grandissante d'aide alimentaire. L'agence a d'ailleurs dû diminuer de 30 % son programme d'aide alimentaire en Syrie, touchant près de six millions de personnes à l'intérieur et à l'extérieur du pays.

Pour subvenir aux besoins des Syriens, le PAM doit trouver immédiatement 113 millions $, en plus de 102 millions $ pour la région entière.

Aide interrompue

En décembre dernier, l'agence avait dû interrompre pendant plusieurs semaines l'aide alimentaire fournie à deux millions de Syriens. La nouvelle avait enflammé les réseaux sociaux et l'agence avait finalement eu les fonds nécessaires pour recommencer ses opérations.

Mme Cousin s'est réjouie qu'un don de l'Arabie Saoudite d'une valeur de 148 millions $ ait permis d'aider environ 1,1 million de Syriens depuis le mois de juin.

Cependant, l'agence manquera d'argent au mois de mai, au moment où une offensive militaire devrait être lancée pour reprendre la ville de Mossoul, dans le nord de l'Irak.

La directrice du PAM déplore en outre que la communauté internationale se désintéresse du Soudan du Sud et de la République centrafricaine, où plusieurs millions d'habitants bénéficieront de son aide cette année.

L'agence onusienne a par ailleurs déployé des milliers de travailleurs en Afrique de l'Ouest, où 3,3 millions de résidants ont besoin d'aide. Le PAM soutient aussi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans ses opérations.

Mme Cousin s'inquiète aussi des perturbations au Yémen, au Nigeria, en Ukraine et en Libye, où de plus en plus de résidants dépendent de l'aide du PAM.


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Le maire de Caracas arrêté pour tentative de coup d’État

Written By Unknown on Jumat, 20 Februari 2015 | 16.05

Le maire de Caracas Antonio Ledezma, l'une des figures de l'opposition au président Nicolas Maduro, a été arrêté jeudi pour tentative de coup d'État. Ses partisans ont dénoncé un acte autoritaire du gouvernement.

Des agents du renseignement ont interpellé Antonio Ledezma sans ménagement à son travail, en brisant des portes et en tirant des coups de feu en l'air, ont déclaré des témoins.

« Ils l'ont emmené de force, ils l'ont frappé, violant une nouvelle fois les droits de l'homme », a dit Helen Fernandez, directrice générale de la municipalité métropolitaine de Caracas.

L'arrestation d'Antonio Ledezma survient un an après le début des grandes manifestations contre Nicolas Maduro, émaillées de violences qui ont fait 43 morts. Des heurts isolés entre police et opposants se sont produits la semaine dernière dans la capitale et plusieurs autres villes du pays à l'occasion de cet anniversaire.

Antonio Ledezma est accusé par le Parti socialiste au pouvoir d'avoir fomenté un coup d'État en connivence avec un groupe d'officiers de l'armée de l'air et l'ambassade des États-Unis. Comme preuve, les autorités brandissent un document de l'opposition signé par le maire de la capitale dans lequel il est fait référence à une « transition nationale ».

« Sur ordre des procureurs, (Antonio Ledezma) a été interpellé et sera présenté devant la justice pour des crimes commis contre la paix de ce pays », a déclaré le président Nicolas Maduro dans une allocution télévisée.

Le chef de l'État accuse régulièrement ses opposants de conspirer en vue de son renversement.

Son prédécesseur Hugo Chavez, mort en mars 2013, avait échappé à un véritable coup d'État en 2002 sur fond de manifestations d'opposants soutenues par Ledezma.

Le maire de Caracas, 59 ans, a réclamé le départ de Maduro lors des manifestations de 2014. Mais il est débordé par une génération plus jeune et peu d'observateurs le voient encore jouer un rôle important dans l'opposition. Les partisans du gouvernement le surnomment « le vampire » et le caricaturent en dinosaure à l'âge avancé.

Des petits rassemblements ont été signalés après son arrestation dans un quartier huppé de Caracas qui était l'un des principaux foyers de la contestation l'an dernier.


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« L'Occident n'est pas en guerre contre l'islam », affirme Obama

Washington est l'hôte d'un sommet sur la lutte contre l'extrémisme violent. L'événement réunit des représentants d'une soixantaine de pays, dont le Canada, qui étudient comment lutter contre le terrorisme autrement que par des options militaires.

Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Steven Blaney, y a d'ailleurs pris la parole jeudi après-midi.

Durant ce sommet, Barack Obama marche sur une ligne ténue : le président américain doit parler d'extrémisme violent, des termes soigneusement choisis par la Maison-Blanche, sans pour autant cibler les musulmans. Dire que l'Occident est en guerre contre l'islam serait un « horrible mensonge », a affirmé jeudi le président Obama pendant le sommet.

« Les communautés musulmanes, y compris les intellectuels et les responsables religieux, ont la responsabilité de lutter non seulement contre les interprétations erronées de l'islam, mais aussi contre les mensonges selon lesquels nous serions engagés dans un choc des civilisations. » — Le président Barack Obama

Pour le président américain, les terroristes construisent leur idéologie sur cette notion de guerre occidentale contre l'islam et justifient ainsi leur violence. M. Obama affirme que son pays fera davantage pour lutter contre les propagandes haineuses.

Pas des dirigeants religieux

Al-Qaïda, l'État islamique (EI) et d'autres groupes du genre cherchent à tout prix à se donner une légitimité, d'expliquer le président américain : « Ils tentent de se représenter comme des leaders religieux, des guerriers saints qui se portent à la défense de l'islam. Mais cette prémisse est un mensonge », dit Barack Obama, pour qui Al-Qaïda et l'État islamique ne sont pas dirigés par des leaders religieux. « Ce sont des terroristes », affirme-t-il.

Le président américain invite les musulmans modérés à combattre l'extrémisme violent.

« Les responsables musulmans doivent en faire plus pour discréditer l'idée que nos pays auraient en tête de détruire l'islam », a déclaré Barack Obama.

Le président américain a noté que les jeunes, particulièrement, étaient exposés à la propagande extrémiste. Des responsables du renseignement ont informé cette semaine le Congrès américain que jusqu'à 150 jeunes Américains avaient tenté de se rendre en Syrie pour rejoindre les rangs de groupes djihadistes.

La participation canadienne

Le ministre Blaney a précisé par voie de communiqué le contenu de sa participation au sommet.

« Le mouvement djihadiste international a déclaré la guerre au Canada et à ses alliés. Les individus qui reviennent de l'étranger après avoir pris part à des activités terroristes présentent une menace sérieuse pour le Canada parce qu'ils ont nouvellement acquis la capacité de mener des attaques au Canada, ainsi que de recruter et de radicaliser d'autres individus. » — Steven Blaney, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada

Il affirme en outre que les Canadiens sont visés par des terroristes djihadistes « simplement parce que ces terroristes ont en horreur notre société et les valeurs qu'elle représente ».

C'est pour cette raison que M. Blaney a présenté aux participants du sommet le projet de loi de lutte contre le terrorisme actuellement en deuxième lecture à la Chambre des communes.

« Ce projet de loi [...] donnera aux organisations chargées de notre sécurité nationale et aux corps policiers de première ligne les outils dont ils ont besoin pour protéger les Canadiens contre la menace terroriste, qui ne cesse d'évoluer. »

 


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Ankara et Washington s'allient pour combattre l'État islamique

Washington et Ankara ont conclu jeudi un partenariat stratégique pour entraîner conjointement des rebelles syriens en sol turc.

L'entente, dont les deux pays discutaient depuis plusieurs mois, a été signée jeudi soir par l'ambassadeur John Bass et le secrétaire adjoint du ministère turc des Affaires étrangères, Feridun Sinirlioglu.

Les Américains comptent sur ces troupes pour combattre l'État islamique. Les visées des Turcs sont un peu différentes; ces derniers s'attendent à ce que les combattants rebelles syriens s'en prennent aux troupes du président syrien Bachar Al-Assad.

La Turquie partage avec la Syrie une frontière longue de 1200 kilomètres. Ankara est un partenaire clé des États-Unis dans la coalition internationale combattant, par la voie aérienne, le groupe armé État islamique.

En vertu de l'entente, des centaines de rebelles syriens pourront être entraînés. Mais, pour le moment, l'entente américano-turque ne précise pas quels groupes rebelles syriens bénéficieront de l'entraînement offert par les deux pays. C'est que les signataires de l'entente ne s'entendent pas sur lesquels de ces groupes doivent être considérés comme des modérés.

Offensive planifiée pour reprendre Mossoul

Par ailleurs, en Irak, les troupes irakiennes, de concerts avec les combattants kurdes, soutiennent être en position de reprendre d'ici avril ou mai la ville de Mossoul. Cette dernière est aux mains du groupe armé État islamique.

Les États-Unis sont impliqués : ils disposent d'un petit nombre de conseillers militaires américains à proximité de Mossoul, qui compte un million d'habitants, afin de coordonner le soutien aérien. Il est rare que le Pentagone annonce à l'avance son calendrier militaire. Mais, dans le cas de la prise éventuelle de Mossoul, Washington estime que cette offensive annoncée témoigne de la confiance qu'ont les Irakiens en leur plan. 

« Il y a beaucoup d'éléments à rassembler et nous voulons nous assurer que les conditions seront réunies. Mais c'est leur plan. Ils y croient fortement », a déclaré un
responsable du Commandement central américain pour le Moyen-Orient, jeudi.


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