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Thaïlande: 15000 soldats et policiers déployés lors des élections

Written By Unknown on Jumat, 31 Januari 2014 | 16.05

Le reportage d'Yvan Côté

Le nombre de soldats déployés à Bangkok va augmenter d'ici dimanche, la date choisie pour des élections que l'opposition entend perturber.

La décision du gouvernement de Yingluck Shinawatra de maintenir les élections du 2 février a attisé la colère de l'opposition, qui contrôle des intersections clés de la capitale thaïlandaise et qui a contraint un certain nombre de ministères à fermer leurs portes.

« En plus des 5000 soldats qui ont déjà été déployés dans et autour de Bangkok pour contribuer à la sécurité, nous allons ajouter des troupes autour des sites de contestation, car certains cherchent à provoquer la violence », a déclaré un porte-parole de l'armée.

Environ 10 000 policiers seront chargés de la sécurité à Bangkok le jour des élections et les soldats appelés en renfort seront en retrait, a-t-il ajouté.

Les électeurs ont été convoqués aux urnes par la première ministre, Yingluck Shinawatra, qui a dissous le Parlement pour tenter de sortir le pays de la crise en cours depuis le mois de novembre.

L'opposition refuse de participer à un scrutin qu'elle juge gagné d'avance par le Puea Thai, le parti au pouvoir, si le pays n'est pas réformé en profondeur au préalable.

Mardi, le gouvernement a annoncé que le scrutin aurait bien lieu dimanche comme prévu.

Plusieurs bâtiments gouvernementaux sont occupés par les opposants, qui réclament la démission de Yingluck Shinawatra et dénoncent l'emprise qu'exercerait son frère, l'ancien premier ministre Thaksin Shinawatra, qui s'est exilé pour échapper à la justice après avoir été condamné à une peine de prison pour corruption.

Les autorités ont menacé de recourir à l'armée et à la police pour rouvrir les bâtiments occupés par la force si aucune solution n'est trouvée d'ici lundi.

Si la victoire du Puea Thai aux élections est assurée, Yingluck Shinawatra n'en sortira pas forcément renforcée. Il n'y a pas eu, en effet, suffisamment de candidats à s'enregistrer pour que le quorum soit atteint au Parlement.

Des élections législatives partielles devront être organisées par la suite pour pourvoir les sièges vacants. En attendant, Yingluck Shinawatra devrait diriger pendant plusieurs mois un gouvernement intérimaire dépourvu de réels pouvoirs.

L'armée, qui a mené ou tenté de mener 18 coups d'État en 80 ans, dont celui qui a renversé Thaksin Shinawatra en 2006, est pour l'instant restée neutre, craignant, selon les analystes, qu'une intervention ne débouche sur des violences incontrôlables des partisans de la famille Shinawatra.


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Attentat au marathon de Boston: la peine de mort réclamée

La peine de mort sera réclamée contre Djokhar Tsarnaev, accusé de l'attentat au marathon de Boston, qui avait fait trois morts et plus de 260 blessés en avril dernier, a fait savoir jeudi le procureur général des États-Unis, Eric Holder.

« Après avoir examiné les faits, les lois en vigueur et les éléments soumis par l'avocat de l'accusé, j'ai décidé que les États-Unis requerront la peine de mort dans cette affaire.  » —  Eric Holder, procureur général des États-Unis

« La nature du comportement en question et le mal qui en a résulté imposent cette décision », explique M. Holder.

Selon l'accusation, Djokhar et son frère Tamerlan, deux Tchétchènes originaires de Russie et résidant dans la région de Boston depuis une dizaine d'années, ont dissimulé deux engins explosifs près du fil d'arrivée du célèbre marathon.

Tamerlan Tsarnaev, le frère aîné de Djokhar Tsarnaev, a perdu la vie lors d'une fusillade avec la police, survenue lors de la chasse à l'homme qui a ensuite permis de procéder à l'arrestation de son frère.

Blessé, Dzhokhar Tsarnaev a d'abord pris la fuite à pied avant d'être repéré dans un bateau garé dans la cour d'une résidence de la banlieue de Boston.

C'est dans sa cachette qu'il a exprimé les motifs du double attentat, selon les autorités. Il aurait écrit que « le gouvernement américain tue des civils innocents », et que de tels gestes « ne peuvent rester impunis », selon ce qui est allégué.

Détenu dans une prison fédérale quatre jours après l'attentat, Djokhar Tsarnaev, 20 ans, a plaidé non coupable aux 30 accusations portées contre lui et dont 17 sont passibles de la peine de mort.

La peine de mort a été abolie au Massachusetts en 1982, mais elle demeure en vigueur au niveau fédéral.


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L’Américaine Amanda Knox de nouveau condamnée pour meurtre

L'étudiante américaine Amanda Knox et son ex-petit ami Raffaele Sollecito ont été de nouveau condamnés pour le meurtre de la jeune Britannique Meredith Kercher en 2007.

La Cour d'appel de Florence, qui en a fait l'annonce jeudi, a condamné Mme Knox et M. Sollecito respectivement à 28 ans et à 25 ans de prison, après l'annulation de leur acquittement l'année dernière.

Les deux accusés avaient été acquittés en octobre 2011, après avoir passé quatre ans en prison.

Des doutes ont été soulevés notamment sur les échantillons d'ADN trouvés sur les lieux du crime.

Knox et Sollecito réagissent

Dans un communiqué rendu public en fin de journée, Amanda Knox se dit effrayée et attristée par cette nouvelle condamnation. « Ayant été précédemment déclarée innocente, j'attendais mieux du système judiciaire italien. Les preuves et la théorie de l'accusation ne justifient pas un verdict de culpabilité au-delà d'un doute raisonnable », ajoute-t-elle. Son ex-petit ami, Raffaele Sollecito, a également réagi via son avocate Giulia Bongiorno estimant qu'il s'agit d'« un procès sans preuve ».

L'affaire remonte à novembre 2007 lorsque Meredith Kercher a été découverte à moitié nue et la gorge tranchée dans un appartement de Pérouse, en Italie, qu'elle partageait avec Amanda Knox.

L'Américaine et son petit ami ont été reconnus coupables du meurtre de la Britannique de 21 ans à coups de couteau alors qu'ils étaient sous l'emprise de la drogue et de l'alcool.


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Un nouveau patron à la NSA

Le président des États-Unis a choisi un amiral de la marine pour diriger l'Agence de sécurité nationale (NSA), empêtrée dans une controverse sur ses programmes de surveillance et sa collecte massive de données téléphoniques et numériques.

Le vice-amiral Mike Rogers, chef du Cyber-commandement de la marine et ancien directeur du renseignement pour le Comité des chefs d'états-majors interarmées, a été choisi pour diriger la NSA, a annoncé jeudi le secrétaire à la Défense, Chuck Hagel. Il a aussi été désigné pour diriger le Cyber-commandement des États-Unis.

M. Rogers, qui remplacera le général Keith Alexander, aura pour défi de réformer la façon dont l'agence collecte et conserve ses données. M. Alexander doit partir à la retraite en mars.

La NSA a été ébranlée par les révélations de l'ancien analyste Edward Snowden, qui a mis en lumière les vastes programmes de surveillance visant les données téléphoniques de millions de personnes aux États-Unis.

M. Rogers était depuis longtemps considéré comme le successeur désigné de M. Alexander. Dans un communiqué publié jeudi, M. Hagel affirme être persuadé que M. Rogers « a la sagesse nécessaire pour trouver l'équilibre entre les exigences de sécurité, de respect de la vie privée et de liberté de notre ère numérique ».

« C'est une période critique pour la NSA, et le vice-amiral Rogers apportera des qualifications extraordinaires et uniques à ce poste, alors que l'agence poursuit sa mission vitale et implante les réformes du président Obama », a poursuivi M. Hagel.

La nomination de M. Rogers au Cyber-commandement requiert l'approbation du Sénat. Sa nomination à la NSA ne l'exige pas, mais elle pourrait être réclamée par les membres du Congrès.


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Carl Campeau raconte sa captivité et son évasion en Syrie

Written By Unknown on Kamis, 30 Januari 2014 | 16.05

Entrevue avec Carl Campeau, ex-otage en Syrie

Exclusif - Détenu huit mois par un groupe armé en Syrie, Carl Campeau a réussi à s'évader un jour d'octobre dernier. Il nous raconte aujourd'hui son calvaire. 

Le conseiller juridique des Nations unies était récemment arrivé en poste à la mission d'observation des Nations unies dans le Golan quand la Syrie a basculé dans le chaos puis la guerre civile. « Ça rendait le travail plus stimulant, remarque Carl Campeau. Se retrouver aux premières loges des événements qui évoluaient en Syrie, je trouvais ça intéressant. »

Sa vie bascule en quelques secondes

Le 17 février 2013, le Canadien monte à bord d'un véhicule tout-terrain des Nations unies et prend la route de Damas. « J'avais demandé un véhicule blindé, mais il n'y en avait pas. J'ai demandé au responsable de la sécurité de l'ONU si je pouvais quand même aller à Damas, la réponse a été positive. Je suis parti avec un gilet pare-balle. »

Une vingtaine de kilomètres plus loin, Carl Campeau est forcé de s'arrêter. Un groupe de rebelles est en train de dévaliser les occupants d'une camionnette. Tout de suite, les hommes armés s'intéressent à ce véhicule des Nations unies et à son conducteur. Carl Campeau tente de les convaincre d'accepter les 450 $US qu'il a en poche, en vain.

Détenu 8 mois

S'ensuit un cauchemar qui va durer huit longs mois. Huit mois d'isolement, de désespoir, de détresse que le captif trompait en relisant en boucle les mêmes deux livres qu'il avait avec lui quand il a été enlevé : la Déclaration de Balfour et un guide pratique pour investisseurs. Du léger, quoi.

« C'est déshumanisant, on est traité comme un objet. » — Carl Campeau

Le juriste dit ne pas avoir été maltraité physiquement. Mais par moment, il n'en pouvait tout simplement plus des négociations pour sa libération qui ne menaient nulle part.

« Y'a eu des moments où je souhaitais presque qu'un obus tombe exactement sur l'endroit où j'étais dans la maison parce que je désespérais. J'espérais que ça allait en finir avec moi et que je j'allais mourir sur le coup. » — Carl Campeau

Ses ravisseurs ont mis la pression : appels répétés à ses parents et à sa femme pendant lesquels il était forcé des les supplier d'envoyer de l'argent faute de quoi il allait être liquidé, et une vidéo simulant une amputation de sa jambe envoyée à ses parents. Mais la politique des Nations unies et du gouvernement du Canada est demeurée la même : on ne paie pas de rançons pour la libération d'otages.

Le reportage de Marie-Eve Bédard

Une amertume

Carl Campeau reste en colère. Il ne veut accuser personne, mais il s'explique mal que sa détention ait été prolongée sans qu'on pose de geste concret pour le tirer de là.

« J'ai compris que dans la vie on ne peut compter que sur soi pour survivre. Des opérations de la part de gouvernements, je n'y crois plus. » — Carl Campeau

Ses ravisseurs ont souvent invité Carl Campeau à se convertir, parfois gentiment, parfois avec force. Il a éludé la question pendant sept mois, mais l'arrivée d'un nouveau chef religieux l'a fait changer d'avis. « Cet homme avait décidé qu'on me retirait tous mes privilèges. La télé, les Sudokus, les interactions. Après deux semaines et demie de ce régime, j'ai décidé de me convertir. »

C'était quelques semaines avant que la négligence ou peut-être Saint-Michel, qu'il a prié tout au long de sa détention, ne lui offre une occasion de s'enfuir.

Une évasion qui relève du miracle

Une porte dévérrouillée, des gardes absents, trois longues heures de marche dans les rigoles et les champs; Carl Campeau était un homme libre. Libre de retrouver sa femme, ses deux enfants et ses parents.

Il en sort transformé, mais souhaite que ce soit pour le mieux. « J'ai compris que l'essentiel, ce sont les gens qu'on aime. Et c'est un cliché de le dire, mais des expériences comme ça qui ne nous tuent pas nous rendent plus fort. »

Le retour au travail pour le juriste devra attendre encore un peu. Pour le moment, il digère encore ce qu'il a vécu, une longue épreuve qu'il ne souhaite pas pour autant oublier.

Quand il nous a rencontrés à Vienne, il avait encore avec lui quelques objets qui lui sont chers : les chaussettes trouées qu'il a dû porter tous les jours pendant sa détention, les livres qu'il pourrait aujourd'hui presque citer de mémoire et un keffieh qu'il a porté pour dissimuler son visage d'étranger pendant sa longue marche vers la liberté.


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Poutine laisse l'Ukraine dans l'expectative

 La Russie attendra la formation d'un nouveau gouvernement ukrainien pour poursuivre le versement de l'aide financière de 15 milliards de dollars promise à Kiev, a annoncé mercredi Vladimir Poutine.

Comme la veille à Bruxelles, lors du sommet Union-Russie, le président russe a assuré que cette aide serait versée même si l'opposition pro-européenne arrive aux affaires. Le calendrier reste en revanche incertain.

« Je vais demander au gouvernement d'appliquer pleinement tous nos accords financiers », a-t-il déclaré, selon l'agence de presse Interfax.

« Attendons la formation d'un gouvernement ukrainien. Mais je vous demande, y compris dans la situation actuelle, de ne pas perdre le contact avec nos collègues ukrainiens », a-t-il ajouté par la suite.

À Kiev, le Premier ministre par intérim Serhiy Arbouzov s'est engagé à tout faire pour limiter les conséquences économiques de la crise qui dure depuis novembre et a dit

s'attendre à un deuxième versement rapide, de deux milliards de dollars, de la part de la Russie. Une première tranche de trois milliards a été versée fin décembre sous la forme d'un emprunt obligataire.

Dans la soirée, le Parlement ukrainien, dominé par les partisans du président Viktor Ianoukovitch, a voté une amnistie pour les manifestants arrêtés lors des manifestations des dernières semaines, à condition que les protestataires évacuent les bâtiments publics qu'ils occupent à Kiev et dans les régions.

Les élus de l'opposition à la Rada se sont abstenus lors du vote, acquis par 232 voix, six de plus que le nombre requis. Iouri Mirochnitchenko, partisan de Viktor Ianoukovitch à l'origine de ce texte destiné à apaiser les tensions, a précisé que l'amnistie n'entrerait en vigueur que si les bâtiments occupés sont évacués.

Vladimir Poutine a décidé en décembre de se porter au secours d'une Ukraine au bord de la faillite. L'opposition locale et les puissances occidentales y ont vu l'expression du satisfecit de Moscou après la volte-face du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, qui a renoncé in extremis à un accord d'association et de libre-échange avec l'Union européenne pour se tourner vers la Russie.

Sa décision est également à l'origine du vaste mouvement de contestation qui a entraîné mardi la démission du premier ministre Mikola Azarov. Le vice-Premier ministre Serhiy Arbouzov assure l'intérim mais on ignore quand sera formé le nouveau gouvernement.

La chancelière allemande Angela Merkel s'est entretenue mercredi par téléphone avec Vladimir Poutine et Viktor Ianoukovitch, auprès desquels elle a plaidé pour le dialogue.
« On ne doit pas laisser la situation sombrer à nouveau dans la violence », a-t-elle déclaré, selon un porte-parole.

Catherine Ashton, haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a transmis le même message après un entretien avec le président ukrainien.

Bâtiments occupés

« Le dialogue qui a eu lieu par intermittences doit devenir un véritable dialogue. Nous espérons assister à de vrais progrès dans les jours qui viennent », a-t-elle souhaité.

« Le pays est au bord de la guerre civile », a jugé mercredi Léonid Kravtchouk, qui fut le premier président de l'Ukraine indépendante.

« Nous devons appeler ce qui se passe par son nom. Il s'agit d'une révolution parce qu'il est question d'une tentative pour changer de pouvoir », a-t-il déclaré à la Rada.

Les concessions que le chef de l'État et la majorité parlementaire semblent désormais décidés à faire à l'opposition, ajoutées au départ de Mikola Azarov, natif de Russie et partisan de la fermeté, ont semé le doute sur la poursuite de l'aide financière de Moscou.

« Nous avons déjà reçu une première tranche d'aide de trois milliards de dollars (2,2 milliards d'euros) et nous espérons recevoir une seconde tranche de deux milliards de dollars très bientôt », a toutefois déclaré mercredi Serhiy Arbouzov lors de son premier conseil des ministres en tant que chef du gouvernement.

Plusieurs centaines de contestataires campaient toujours place de l'Indépendance à Kiev, mercredi, tandis que d'autres, plus radicaux, affrontaient les forces de l'ordre aux abords du stade de football du Dynamo Kiev.

Les détracteurs de Viktor Ianoukovicth occupent en outre de nombreux bâtiments administratifs à travers le pays, dont l'hôtel de ville de la capitale et le siège du ministère de
l'Agriculture.

Mardi, la majorité parlementaire avait fait une concession de taille en abrogeant les lois anticontestation adoptées à la hâte le 16 janvier pour tenter d'étouffer le mouvement.


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La Fed maintient son taux directeur près de zéro

La Réserve fédérale américaine annonce qu'elle réduit à 65 milliards de dollars le montant mensuel de ses rachats d'actifs et qu'elle maintiendra ses taux directeurs près de zéro.

La Fed donc décidé de poursuivre comme attendu la modeste réduction de son soutien monétaire à l'économie des États-Unis. La Fed, qui estime que la croissance de l'économie américaine s'est « accélérée », réduit donc de 10 milliards de dollars ses achats d'actifs. 

Elle annonce aussi qu'elle maintiendra les taux directeurs près de zéro tant que le taux de chômage dépassera 6,5 % et que l'inflation projetée ne dépassera pas 2,5 %.

Il s'agissait de la dernière réunion du Comité de politique monétaire présidée par Ben Bernanke. Il cédera dans quelques jours sa place de président de la Réserve fédérale à Janet Yellen, la première femme à diriger la banque centrale des États-Unis.

Les huit ans de Ben Bernanke à la tête de la Fed ont été marqués par des mesures exceptionnelles pour sortir les États-Unis de la pire récession depuis des décennies.

Les taux directeurs sont près de zéro depuis plus de cinq ans, et ils devraient le rester pour un bon moment, même lorsque le taux de chômage descendra sous la barre des 6,5 %. Il est présentement à 6,7 %.

La Réserve fédérale a toutefois déjà commencé à réduire son programme mensuel d'achat de bons du Trésor et de titres adossés à des créances hypothécaires. Cette mesure, destinée à injecter des fonds dans l'économie américaine, a été abaissée de 85 à 75 milliards de dollars par mois, lors de la dernière réunion du comité, en décembre.

Si la Réserve fédérale considère que l'économie américaine reprend suffisamment de vigueur, et qu'elle peut continuer de lever le pied à ce rythme, le programme d'achat d'actifs sera terminé à la fin octobre.

On s'attend par ailleurs à ce que Janet Yellen, qui est actuellement la numéro deux de la Fed, poursuive la politique monétaire de la Réserve fédérale dans la continuité.


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François, premier pape à faire la une du Rolling Stone

Dans sa toute nouvelle controverse, le Rolling Stone réussit un tour de force : susciter l'indignation du Vatican tout en brossant un portrait louangeur du pape François.

« Les temps sont en train de changer », titre le magazine culturel, une référence à la chanson de Bob Dylan, The times they are a-changin'.

Sur la couverture de son édition à paraître vendredi, le pape François apparaît vêtu de blanc, là où tant de rock stars et de vedettes du monde artistique se sont succédé. Bien que Rolling Stone ait souvent publié des unes à saveur politique, le magazine n'avait jamais de son histoire consacré sa première page à un souverain pontife.

C'est que, de toute évidence, le style du nouveau pape plaît aux éditeurs de la revue américaine. « Non seulement son ton modéré contraste avec celui des deux précédents papes, mais il apaise aussi les querelles culturelles et parle des vrais problèmes économiques en termes moraux  », indique le magazine dans un communiqué.

« Son ton est un souffle d'air frais, mais son message est une sonnette d'alarme. » — Extrait du communiqué du magazine Rolling Stone 

Dans son article, déjà en ligne sur le site du magazine, le journaliste envoyé au Vatican remet les actions et les déclarations du pape en contexte, tout en y allant de ses propres impressions. Par exemple, pour décrire une messe donnée depuis une fenêtre du palais Apostolique, il compare les « nonnes qui se faufilent jusqu'à l'avant en toute impunité, comme les jolies jeunes filles dans un concert rock. »

Le Vatican proteste

Si le portrait du pape François se révèle plutôt élogieux, son prédécesseur ne s'en sort pas aussi indemne. Le journaliste n'hésite pas à qualifier le règne de Benoît XVI de « désastreux » et à affirmer que son apparence a de quoi « faire peur aux adolescents dans leurs cauchemars ».

Le Vatican a rapidement réagi mercredi, dénonçant la « grossièreté » de l'article, publié deux semaines avant l'anniversaire de la démission de Benoît XVI.

Selon le porte-parole du Saint-Siège, Rolling Stone a publié un article « superficiel qui, pour mettre en lumière des aspects positifs du pape François, se sent obligé de décrire de façon négative le pontificat de Benoît XVI ».

« Ce n'est pas une bonne façon de rendre service au pape François, qui sait très bien tout ce que l'Église doit à son prédécesseur », a ajouté le père Federico Lombardi.

En décembre dernier, le magazine américain Time avait sacré le pape François homme de l'année 2013. Il a également été couronné personnalité de l'année par le magazine homosexuel The Advocate.

Quelques unes controversées du Rolling Stone

En juillet 2013, le magazine publiait un article sur Djokhar Tsarnaev, accusé de l'attentat du marathon de Boston, avec en couverture une photo flatteuse et décontractée du jeune homme.

En 2006, le rappeur Kanye West apparaissait en une avec une couronne d'épines rappelant celle du Christ, avec en titre « La passion de Kanye West ».

Le magazine a également publié plusieurs portraits de politiciens, tels que Barack Obama en 2008 et Bill Clinton en 1992.


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Le premier ministre ukrainien démissionne

Written By Unknown on Rabu, 29 Januari 2014 | 16.05

Les explications d'Alexandra Szacka

Le vaste mouvement de contestation qui ébranle l'Ukraine depuis plusieurs semaines a eu raison du premier ministre, Mykola Azarov, qui a remis mardi sa démission.

« J'ai pris la décision de demander au président [Viktor Ianoukovitch] d'accepter ma démission du poste de premier ministre, pour créer les conditions supplémentaires d'un compromis politique et d'un règlement pacifique du conflit », a écrit M. Azarov.

« Aujourd'hui, le plus important est de préserver l'unité et l'intégrité de l'Ukraine. C'est bien plus important que toute ambition personnelle. » — Mykola Azarov, premier ministre démissionnaire

Pour justifier son départ, son service de presse a évoqué les menaces que fait peser la contestation sur l'économie du pays.

En novembre, Mykola Azarov, 66 ans, a approuvé la décision du président Viktor Ianoukovitch de tourner le dos à l'Union européenne pour favoriser un rapprochement avec la Russie, qui est au cœur de la contestation.

Le président Ianoukovitch a aussitôt accepté la démission de son premier ministre et de son gouvernement, dont les ministres demeureront en poste jusqu'à la formation d'un nouveau cabinet. Mykola Azarov avait été nommé premier ministre après la victoire de Viktor Ianoukovitch aux présidentielles de février 2010.

Ottawa s'en mêle

Le gouvernement canadien a annoncé aujourd'hui que plusieurs hauts responsables gouvernements ukrainiens étaient désormais interdits de séjour au pays en réponse aux violences observées dans les rues de la capitale, Kiev. Ottawa a aussi prévenu qu'il n'écartait pas la possibilité d'imposer d'autres sanctions contre le régime du président Ianoukovitch.

Rencontre entre Bruxelles et Moscou 

La situation en Ukraine suscite l'inquiétude de plusieurs gouvernements étrangers, notamment à l'Union européenne et à Moscou qui s'accusent mutuellement d'ingérence dans les affaires intérieures de l'Ukraine.

Les Européens et les Russes se sont d'ailleurs rencontrés mardi, à Bruxelles, lors d'un court sommet où la situation en Ukraine a monopolisé les pourparlers.

Le président russe, Vladimir Poutine, et son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, doivent d'ailleurs y rencontrer les dirigeants européens, dont la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton.

Cette dernière doit se rendre à Kiev pour une visite de deux jours où elle rencontrera les dirigeants de l'opposition et le président Ianoukovitch.

De son côté, le dirigeant russe a assuré qu'il allait honorer sa promesse de prêter 15 milliards de dollars à l'Ukraine et de réduire le prix du pétrole vendu à son voisin même si c'est l'opposition forme le prochain gouvernement.

« Ce prêt était destiné à supporter le peuple de l'Ukraine, pas son gouvernement. C'est le peuple qui souffre », a indiqué Poutine.

À Washington, le vice-président Joe Biden a mis en garde le président Ianoukovitch contre l'idée de décréter l'état d'urgence ou toute mesure autoritaire qui ne ferait qu'aggraver la crise.

Abolition des lois sur les manifestations

Les membres du Parlement, réunis en session extraordinaire, ont également aboli les lois répressives adoptées le 16 janvier pour mettre un terme aux manifestations.

Ces lois, qui ont jeté de l'huile sur le feu et entraîné une radicalisation du mouvement de contestation, prévoyaient entre autres jusqu'à cinq ans de prison pour le blocage des accès aux bâtiments publics ou encore la mise en détention des manifestants qui portent des masques ou des casques.

Ces lois punissaient également les auteurs de diffamation sur Internet.


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Ces Américains qui vivent avec 1000 $ par mois

Les inégalités entre Américains seront au centre du discours sur l'état de l'Union du président américain ce soir. Notre correspondant aux États-Unis Yanik Dumont Baron s'est rendu pour l'occasion dans le sud-est du Kentucky, l'un des États les plus pauvres du pays.

Le discours annuel sur l'état de l'Union est l'un des grands moments de la politique américaine, où le président met de l'avant ses priorités pour l'année qui vient.

La mouture 2014 du discours doit mettre l'accent sur les démunis, les inégalités entre Américains. Barack Obama veut proposer différentes façons de s'attaquer à ces problèmes.

Il a déjà dit que ces inégalités, que certains voient croissantes, sont le grand problème de notre époque. C'est un bon thème pour un président. La récession est terminée, mais bien des Américains ne goûtent toujours pas aux fruits de la reprise économique.

Le pouvoir d'achat de la classe moyenne stagne, les revenus des plus riches se multiplient d'année en année. Les pauvres ont toujours autant de difficultés à graviter vers la classe moyenne.

Des inégalités criantes, il y en a à bien des endroits dans le pays le plus riche du monde. Dans les coins perdus du Mississippi, près des puits de pétrole du Texas, et même dans les plus grandes villes, comme New York ou Los Angeles.

Au Kentucky, un ménage gagne deux fois moins que la moyenne américaine. Il y a deux fois plus de familles pauvres que dans le reste du pays. Et c'est une région où les habitants semblent condamnés à vivre dans la pauvreté.





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La force européenne pourra user de la force en Centrafrique

Les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont autorisé à l'unanimité l'usage de la force par une future force européenne afin de rétablir l'ordre en République centrafricaine.

À court terme, cette décision signifie que les quelque 500 soldats européens qui seront déployés en Centrafrique pourront prendre les mesures nécessaires pour stabiliser le pays, se défendre et protéger la population.

Le Conseil de sécurité avait accordé début décembre des pouvoirs similaires aux soldats français et aux militaires de la Misca (force africaine de soutien à la République centrafricaine) déjà présents au pays.

La force européenne sera déployée aux alentours de l'aéroport de Bangui afin de protéger les 100 000 civils qui s'y sont réfugiés. Les soldats français seront ainsi « plus libres de se déployer à Bangui et dans le reste du pays », a expliqué Gérard Araud, ambassadeur français à l'ONU.

Au vu de la gravité de la situation dans ce pays « immense », l'ONU estime qu'il faudra déployer plus de 10 000 Casques bleus pour assurer la sécurisation du pays, qui est divisé depuis que des rebelles musulmans ont chassé le président en mars 2013.

Pendant les 10 derniers mois, la population a été victime d'atteintes aux droits de l'homme. Les dissensions entre la majorité chrétienne et la minorité musulmane se sont aussi amplifiées.

Sanctions

Dans ce contexte, l'ONU a appelé à des élections le plus tôt possible, idéalement avant la fin de 2014, rappelant que le départ des rebelles musulmans va laisser la minorité musulmane plus vulnérable que jamais.

En réaction aux 1000 morts et au million de déplacés depuis décembre, le Conseil de sécurité a aussi prévu, dans sa résolution, des sanctions à ceux qui commettront des exactions.

On prévoit un régime de sanctions ciblées - gel des avoirs et interdiction de voyager - pour ceux qui violent les droits de l'homme, bloquent l'accès à l'aide humanitaire ou nuisent au processus de transition politique.

L'état des forces

Sont actuellement ou seront bientôt déployés en Centrafrique :

  • 4000 militaires de la Misca (commandement partagé entre le Congo, le Gabon et le Cameroun)
  • 1600 soldats français (opération « Sangaris ») 
  • 500 à 600 soldats d'une force conjointe européenne (Espagne, Belgique, République tchèque, Pologne et Estonie)

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État de l'Union : un Obama combatif mène la charge contre les inégalités

Les explications de Joyce Napier

Le président américain a placé la lutte contre les inégalités économiques au centre de ses priorités pour 2014 lors de son cinquième discours sur l'état de l'Union qu'il a prononcé, mardi soir à Washington.

C'est un Barack Obama énergique et combatif qui a présenté un discours plutôt optimiste, qui visait à rallier autant ses troupes que les Américains en général. Très impopulaire, il a parlé de 2014 comme de l'année de la percée pour l'économie américaine.

Le président a demandé aux élus de collaborer pour améliorer le sort des Américains, mais il se dit prêt à agir seul si les élus refusent ses propositions.

« Certaines réforment exigent l'appui du Congrès, et j'ai hâte de travailler avec vous tous [les élus]. Mais l'Amérique ne fait pas de l'immobilisme, et je ne le ferai pas non plus », a dit Barack Obama. « Chaque fois que je pourrai prendre les moyens, sans législation, pour améliorer les occasions pour plus de familles américaines, c'est ce que je ferai. »

Gouverner unilatéralement

Barack Obama ne s'en est pas caché, il compte contourner le Congrès pour faire adopter des projets par décret présidentiel. Il promet de le faire pour augmenter le salaire minimum de certains fonctionnaires fédéraux pour le faire passer de 7,25 $ à plus de 10 $ l'heure.

Il a aussi relancé l'offensive pour augmenter le salaire minimum pour tous les Américains. Ce salaire minimum est gelé à 7,25 l'heure depuis 2009. Il y a tout juste un an, le président avait tenté de le porter à 9 $, mais sans succès.

« Les inégalités se sont creusées, a dit le président. [...] L'ascenseur social est en panne. Le fait est que même au plus fort de la reprise, trop d'Américains travaillent plus que jamais juste pour maintenir leur niveau de vie. »

Barack Obama compte également créer un dispositif de soutien à l'épargne-retraite, aider les chômeurs de longue date à retourner sur le marché du travail et élargir les programmes de formation de la main-d'œuvre.

« Aujourd'hui, les femmes représentent environ la moitié de la main d'œuvre [américaine]. [...] Mais elles gagnent toujours 77 cents quand les hommes gagnent un dollar. C'est mal, et en 2014, c'est embarrassant. » — Barack Obama, qui a défendu l'égalité salariale entre les hommes et les femmes

Lors de son discours, le président a aussi mentionné d'autres sujets qui lui sont chers, comme sa réforme de la santé et une vaste réforme de l'immigration.

Coup d'envoi d'une année électorale

Le discours sur l'État de l'Union a donné le coup d'envoi à cette année électorale marquée par les élections de mi-mandat, qui domineront l'actualité politique américaine dans les prochains mois.

Toutefois, la route s'annonce ardue pour le président qui fait face à un taux d'impopularité semblable à celui de George W. Bush. Son discours sur l'état de l'Union visait directement les Américains préoccupés par l'économie et l'emploi.

« Il s'est vraiment adressé à cette classe moyenne qui est en train de disparaître, en train de s'effondrer », a expliqué Élisabeth Vallet, chercheuse à l'Observatoire sur les États-Unis.

En annonçant son désir d'utiliser les décrets présidentiels, le président a pris le risque d'attiser les tensions entre les démocrates, majoritaires au Sénat, et les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants.

« Les démocrates ont mis l'accent sur les élections qui s'en viennent », a affirmé John Parisella, professeur invité au Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal. « Ils ne veulent pas perdre le Sénat et le Sénat va permettre au M. Obama d'avoir une fin de mandat, au moins sur le plan international, qui risque d'être plus rentable s'il n'a pas réussi toutes les choses sur le plan intérieur. »

« Faisons de cette année une année d'action. C'est ce que la plupart des Américains veulent. » — Barack Obama

Pour le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, Barack Obama est à « court d'idées ».

« Avec peu de propositions soutenues par les deux partis, les Américains ont entendu un président plus idéologique qu'intéressé par une solution aux problèmes qui préoccupent les gens », a-t-il affirmé.

La cause de l'inégalité des revenus a déjà été reprise par les républicains, au cours des derniers mois. Ils attribuent l'écart grandissant entre les riches et les pauvres aux politiques économiques du président Obama.

« Les républicains ont des projets pour réduire cet écart », a déclaré Cathy McMorris, élue dans l'État de Washington et déléguée pour répliquer au discours d'Obama au nom des républicains. « Ces projets se concentreront sur l'emploi sans nécessiter de nouvelles dépenses, d'aides gouvernementales ou de la bureaucratie supplémentaire. »

Keystone XL

« Le changement climatique est un fait », a dit Barack Obama. Le président n'a toutefois pas prononcé un mot sur le projet de pipeline Keystone XL qui doit permettre d'acheminer du pétrole des sables bitumineux aux raffineries du golfe du Mexique.

Politique étrangère

Les questions internationales n'ont été évoquées que rapidement lors du discours sur l'état de l'Union. Barack Obama a plaidé pour « donner à la diplomatie une chance de réussir » dans le dossier du nucléaire iranien.

Il a promis d'imposer son veto à toute loi votée au Congrès qui viserait à imposer de nouvelles sanctions à Téhéran, tant que les négociations continueront de progresser.

Le président a aussi réaffirmé son espoir de fermer la prison de Guantanamo, à Cuba, ce qu'il n'est toujours pas parvenu à faire après cinq ans à la présidence, faute d'appuis suffisants au Congrès.

Il a aussi évoqué la fin, cette année, de la guerre en Afghanistan, « la plus longue guerre de l'Amérique ». De plus, il a affirmé que le réseau Al-Qaïda est « sur le chemin de la défaite », mais « la menace a évolué ». Il a prévenu que cette menace s'enracine ailleurs comme au Yémen, en Somalie, en Irak et au Mali.

À propos de la situation en Ukraine, Barack Obama a rappelé que Washington défend « le principe que le peuple a le droit de s'exprimer librement et pacifiquement, et doit avoir son mot à dire pour l'avenir du pays ».

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Ukraine : entente pour mettre fin aux lois anticontestation

Written By Unknown on Selasa, 28 Januari 2014 | 16.06

Le reportage de Philippe Leblanc résume les inquiétudes des Ukrainiens au Canada.

Le pouvoir et l'opposition se sont mis d'accord pour abolir les lois anticontestation controversées votées le 16 janvier dernier, a annoncé lundi la présidence ukrainienne. Toutefois, l'un des chefs de file de l'opposition, Arseni Iatséniouk, a refusé de diriger le gouvernement à l'invitation du président, selon la même source.

Lors de pourparlers, à Kiev, le président Viktor Ianoukovitch et les leaders de l'opposition se sont entendus également sur l'adoption d'un loi d'amnistie pour les manifestants arrêtés, mais à condition que soient libérés les bâtiments publics occupés, précise un communiqué de la présidence.

Ces pourparlers se tenaient à la veille d'une session extraordinaire du Parlement consacrée à la crise politique qui perdure depuis plus de deux mois.

Le bras de fer s'est poursuivi lundi entre les opposants au régime qui poursuivent leurs manifestations et le gouvernement qui a évoqué le recours à l'état d'urgence pour mettre un terme à la crise, avant de se raviser.

Plus tôt, la ministre de la Justice, Elena Loukash, a menacé de recourir à l'état d'urgence après l'occupation du ministère de la Justice à Kiev par des opposants radicaux. Les manifestants ont évacué les bureaux peu de temps après. Le ministère de la Justice est le quatrième édifice important occupé par les manifestants qui ont pris plusieurs bâtiments de Kiev, dont l'hôtel de ville.

Peu de temps après, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Leonid Kojara, a tenté de calmer le jeu en déclarant que le gouvernement n'a pas l'intention de décréter l'état d'urgence pour mettre fin à la grave crise politique que traverse le pays.

La proposition du gouvernement Ianoukovitch rejetée

Cette nouvelle escalade entre le régime et les manifestants, qui réclament le départ du président Ianoukovitch, survient deux jours après que le président eut proposé aux leaders de l'opposition des postes clés au sein de son gouvernement.

Considérant cette proposition comme une manœuvre destinée à les diviser, les opposants au régime ont appelé à la poursuite des manifestations.

Les manifestants réclament pour leur part des élections anticipées et la libération de l'ex-première ministre et opposante Ioulia Timochenko emprisonnée en octobre 2011.

La profonde crise politique dans laquelle l'Ukraine s'enfonce a commencé il y a plus de deux mois lorsque le gouvernement du président Viktor Ianoukovitch a annoncé qu'il refusait de signer un accord d'association économique avec l'Union européenne sous la pression de Moscou qui a promis en échange de renflouer les finances du pays.

L'adoption la semaine dernière de lois limitant le droit de manifester a attisé la colère des protestataires. Les violents affrontements avec la police ces derniers jours a entraîné la mort d'au moins trois personnes.

Par ailleurs, Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l'Union européenne, effectuera une visite à partir de mardi soir à Kiev, où elle doit s'entretenir avec le président Ianoukovitch et les leaders de l'opposition.


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Égypte : feu vert de l'armée pour la candidature d'Al-Sissi à la présidentielle

Radio-Canada avec Reuters, Agence France-Presse, Associated Press et New York Times

Le Conseil suprême des forces armées a donné lundi son feu vert à une candidature d'Abdel Fattah Al-Sissi à l'élection présidentielle en Égypte, a appris Reuters auprès d'une source proche des services de sécurité.

Abdel Fattah Al-Sissi, promu maréchal, ne devrait pas tarder à annoncer sa candidature. Pour ce faire, il devra démissionner de l'armée et renoncer à ses fonctions de ministre de la Défense.

Âgé de 59 ans, le général Al-Sissi est considéré comme le nouvel homme fort de l'Égypte, après que l'armée égyptienne eut écarté le président Mohamed Morsi et suspendu la Constitution, le 3 juillet dernier. C'est alors que le chef de l'état-major, Abdel Fatah Al-Sissi, avait présenté la feuille de route annonçant la tenue éventuelle d'élections présidentielle et parlementaires.

Comme le réclamaient les partisans du maréchal Al-Sissi, le calendrier électoral a été inversé, ce week-end, par le président par intérim Adli Mansour, ce qui fait en sorte de placer l'élection présidentielle avant les législatives. Cette inversion pourrait favoriser l'accession à une majorité franche pour Abdel Fattah Al-Sissi. 

Dimanche, les autorités avaient annoncé que la présidentielle se tiendrait d'ici trois mois et avant les législatives,

Ces événements se déroulent sur fond de violentes contestations, en Égypte, alors que se poursuit la répression contre les Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi, le seul président jamais élu démocratiquement dans le pays. Depuis sept mois, plus de 1000 manifestants pro-Morsi ont péri, tandis que des milliers d'islamistes ont été arrêtés.

Samedi dernier, au moins 49 protestataires ont trouvé la mort dans des affrontements entre partisans du président déchu Mohamed Morsi et forces de sécurité. Ces violences sont survenues au troisième anniversaire de la révolution de 2011.

C'est le président Morsi qui avait nommé, au ministère de la Défense, Abdel Fattah Al-Sissi, alors étoile montante sur la scène tant politique que militaire, en Égypte.

Auparavant, le général Al-Sissi avait été chef des renseignements militaires en Égypte.

Cet homme charismatique et ambitieux a reçu une partie de sa formation militaire aux États-Unis, à l'United States Army War College en Pennsylvanie, où, de l'avis d'un de ses professeurs, il portait un intérêt soutenu aux questions traitant des relations entre la population civile et l'autorité. Après la chute du président Morsi, Abdel Fattah Al-Sissi a siégé au conseil de l'armée, qui préside depuis ce temps aux destinées de l'Égypte, son ascension vers le pouvoir étant déjà bien amorcée.


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Angry Birds, un outil de surveillance, selon Snowden

Des documents envoyés à des médias par l'ex-analyste informatique Edward Snowden avance que l'agence de surveillance américaine NSA et l'agence de renseignement britannique GCHQ utilisent des applications mobiles comme celle du jeu Angry Birds dans le cadre de leurs activités de surveillance.

Les documents ont été publiés lundi par le journal américain The New York Times, le quotidien britannique The Guardian et le site américain d'enquête ProPublica.

Les documents affirment que les applications sociales, les applications de cartographie et celles de jeux sont un outil de choix pour la NSA puisqu'elles récoltent des informations de localisation sur les gens, leur âge, leur appartenance politique ou même leur orientation sexuelle. Tant les États-Unis que la Grande-Bretagne auraient accès à ces données récoltées par plusieurs applications dans le monde.

Google Maps serait une autre de ces applications mobiles utilisées par la NSA, selon les documents, tout comme l'application de Facebook, celle de LinkedIn ou celle de Flickr, qui sert à publier des images.

Depuis 2007, la NSA et la GCHQ auraient travaillé ensemble afin de collecter et stocker des informations prélevées à partir d'applications mobiles. Pour la seule année 2007, l'agence américaine aurait consacré 767 millions de dollars à ce programme, quatre fois plus que l'année précédente.

La NSA n'a pas commenté directement les allégations publiées lundi, mais elle a publié un communiqué affirmant - comme elle l'a déjà dit par le passé - que les communications des personnes qui ne sont pas considérées comme « des cibles valables de l'agence » ne l'intéressaient pas. « Toutes les allégations selon lesquelles la NSA se concentre sur les communications des Américains ordinaires sur les téléphones intelligents ou les médias sociaux sont fausses », a répliqué la NSA.

« Nous nous intéressons seulement aux communications auxquelles la loi nous donne accès à l'étranger en tant que service de renseignement. » — La NSA

L'agence britannique GCHQ a quant à elle déclaré que ses activités de renseignement étaient « autorisées, nécessaires et proportionnées ».

L'intérêt des agences de renseignements pour les téléphones mobiles et les réseaux sociaux ont déjà fait l'objet de nombreux documents d'Edward Snowden par le passé, mais ces révélations concernant les applications mobiles spécifiquement montrent bien à quel point il est facile de détourner l'utilisation de petits logiciels employés quotidiennement, pour qu'ils servent d'instrument d'espionnage.

Devant l'ampleur du scandale sur la surveillance de la NSA, le président américain Barack Obama a annoncé ce mois-ci un encadrement plus strict des activités de l'agence en matière de collecte des métadonnées téléphoniques. Rien n'a cependant été spécifié sur la surveillance des programmes informatiques comme les applications mobiles, susceptibles de donner un accès aux données personnelles des utilisateurs.

Le gouvernement américain a annoncé lundi qu'il permettrait à des entreprises comme Facebook, Google, LinkedIn, Microsoft et Yahoo! de rendre publiques « plus d'informations que jamais » sur la surveillance dont font l'objet leurs clients. Le procureur général des États-Unis, Eric Holder, et le directeur de la sécurité nationale, James Clapper, ont expliqué que ces entreprises pourraient par exemple donner le nombre de comptes clients surveillés à la suite d'une demande d'une agence de renseignement.

M. Holder a indiqué dans une lettre envoyée aux cinq géants « les moyens supplémentaires à la disposition de [leur] entreprise » à cette fin. Les cinq groupes ont en échange retiré leur plainte auprès du Foreign Intelligence Surveillance Court, un tribunal secret supervisant les programmes de surveillance.

Un nouveau directeur pour la NSA

Par ailleurs, selon le Washington Post, Barack Obama s'apprêterait à nommer le vice-amiral et directeur du Cyber Command, Michael Rogers, directeur de la NSA. L'actuel directeur de la NSA, le général Keith Alexander, doit partir sous peu à la retraite. Il était en poste depuis 2005.

Le vice-amiral Michael Rogers, dont la nomination, une fois annoncée, devra encore être validée par le Sénat, gardera la double casquette de directeur de la NSA et de chef du Cyber Command.

Alors que la mission de la NSA consiste à espionner les communications, qui passent de plus en plus par Internet, celle du Cyber Command, créé en 2009, est de protéger les réseaux militaires des attaques informatiques et de mener lui-même ce type d'attaques.


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Mexico légalise certaines milices civiles du Michoacan

Le gouvernement mexicain légalise certaines milices civiles d'autodéfense dans l'État du Michoacan.

Cette annonce, lundi, survient après l'arrestation par les militaires de Dionicio Loya Plancarte, l'un des dirigeants des narcotrafiquants Chevaliers Templiers.

C'est contre les exactions de cette organisation que les premiers groupes d'autodéfense du Michoacan se sont formés avec des entrepreneurs, des artisans et des agriculteurs qui voulaient protéger leurs communautés.

Plancarte est le second dans la hiérarchie de l'organisation des Templiers, après Servando Gomez Martinez.

Les principales milices d'autodéfense réclamaient l'arrestation d'un des sept dirigeants des narcotrafiquants avant de désarmer.

« Les groupes d'autodéfense s'incorporeront aux Corps de défense ruraux », indique l'accord signé par les autorités fédérales et régionales et les milices de huit localités du Michoacan.


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Le régime syrien prêt à laisser sortir femmes et enfants de Homs

Written By Unknown on Senin, 27 Januari 2014 | 16.06

Les pourparlers entre des représentants du régime syrien et des opposants à Bachar Al-Assad ont repris dimanche à Genève, sans toutefois déboucher sur des progrès tangibles, notamment sur la libération de prisonniers, même si Damas s'est dite disposée à améliorer la situation de la population civile de Homs.

Lakhdar Brahimi, le médiateur international, espérait que des accords sur des points concrets permettraient de créer un minimum de confiance entre les deux camps avant de basculer lundi sur les questions politiques, sur lesquelles les positions des uns et des autres sont diamétralement opposées.

En l'absence de percée notable lors de la réunion commune de la matinée, Lakhdar Brahimi s'est entretenu séparément dans l'après-midi avec les représentants des deux camps.

À l'issue de la réunion avec la délégation gouvernementale, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères a assuré que Damas était disposée à laisser les femmes et les enfants quitter immédiatement le centre de Homs, assiégé depuis des mois par les forces de Bachar Al-Assad.

« Je vous assure que si les terroristes armés de Homs laissent les femmes et les enfants partir de la vieille ville, nous leur laisserons la voie libre et non seulement cela, nous leur fournirons une protection, des médicaments et tout ce dont ils ont besoin », a dit Fayçal Mekdad à la presse.

« Nous sommes prêts à autoriser l'aide humanitaire à entrer dans la ville dans le cadre des accords et des arrangements conclus avec l'ONU » — Fayçal Mekdad, vice-ministre syrien des Affaires étrangères

L'opposition affirme que 500 familles ont un besoin urgent de nourriture et de médicaments à Homs, l'un des premiers foyers de la contestation contre le régime en 2011. Les rebelles de la ville demandent une levée totale du blocus. Dimanche, certains d'entre eux ont qualifié dans une vidéo de « traîtrise » les négociations de Genève.

Les opposants avaient prévenu qu'ils considéraient la question de l'aide humanitaire comme un test de la sincérité du régime dans la négociation, mais le choix par Fayçal Mekdad du terme « terroristes », le mot utilisé par le régime pour qualifier les rebelles, illustre le gouffre qui persiste entre les deux camps.

Pas d'échange direct

Au lendemain d'une première série de pourparlers, les délégations de Damas et de l'opposition se sont à nouveau retrouvées face à face dimanche matin au Palais des nations à Genève. Rassemblées autour d'une table en forme de U, elles ne s'adressent pas directement la parole, mais échangent par l'intermédiaire de Lakhdar Brahimi.

Les deux camps ne s'entendent même pas sur les faits les plus basiques. Lakhdar Brahimi a ainsi indiqué que l'opposition avait soumis au régime une liste de 47 000 prisonniers et de 2 500 femmes et enfants dont ils réclament la libération.

Devant la presse, Fayçal Mekdad a répondu que le gouvernement avait examiné cette liste, mais qu'il était parvenu à la conclusion que la plupart de ces personnes n'avaient jamais été détenues ou déjà libérées. Il a nié la détention d'enfants.

Interrogé sur les photos publiées cette semaine montrant des corps de quelque un des 11 000 détenus qui, selon leur auteur, auraient été torturés et exécutés par le régime, le ministre a « catégoriquement » affirmé que ces documents ont été fabriqués.

L'agence de l'ONU qui tente depuis une semaine d'acheminer des vivres dans le faubourg de Yarmouk, à la lisière sud de Damas, a accusé de son côté les autorités syriennes d'entraver ses efforts malgré leurs promesses de collaboration.

Ancien camp de réfugiés palestiniens, Yarmouk abrite aussi des Syriens désormais. Il est tenu par les rebelles et assiégé depuis des mois par les forces gouvernementales. Quinze personnes y seraient déjà mortes de faim.

L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) affirme que les autorités syriennes lui ont garanti le 18 janvier qu'il pourrait distribuer de l'aide aux habitants de Yarmouk.

« L'office est extrêmement déçu par le fait que, pour le moment, les assurances fournies par les autorités ne sont pas étayées par des actes sur le terrain pour faciliter un accès rapide et régulier à Yarmouk », a dit un porte-parole de l'UNRWA, Chris Gunness. Seulement 138 colis permettant de nourrir huit personnes pendant 10 jours ont pu être distribués, alors que 18 000 personnes sont bloquées à Yarmouk.

« Alice au pays des merveilles »

Les représentants du régime aux pourparlers de Genève contestent la stratégie des petits pas de Lakhdar Brahimi. « L'autre partie est venue ici pour discuter d'un petit problème ici ou là. Nous, nous sommes là pour débattre de l'avenir de la Syrie », a dit Boussaïna Chaabane, conseillère du président Assad.

Les discussions porteront lundi sur les aspects politiques, a dit l'opposant Monzer Akbik, en insistant à nouveau sur la mise en oeuvre intégrale de la déclaration de Genève I, le nom donné à la première conférence de paix sur les rives du Léman.

Cette déclaration de juin 2012 appelle à la formation par consentement mutuel d'une autorité de transition dotée des pleins pouvoirs exécutifs. Cette formulation est interprétée de manières complètement divergentes par les opposants au régime et par les autorités syriennes. Les premiers considèrent qu'elle induit la mise à l'écart de Bachar Al-Assad, ce que rejettent catégoriquement les secondes.

« « Si quelqu'un pense ou croit qu'il y a une possibilité de parvenir à ce qui est appelé la démission du président Bachar Al-Assad, cette personne vit dans un monde mythique. » — Ministre syrien de l'Information, Omran Zoabi

« Si quelqu'un pense ou croit qu'il y a une possibilité de parvenir à ce qui est appelé la démission du président Bachar Al-Assad, cette personne vit dans un monde mythique et qu'elle reste alors chez Alice au pays des merveilles », a dit le ministre syrien de l'Information, Omran Zoabi.

Boussaïna Chaabane a abondé dans ce sens en jugeant que la déclaration de Genève n'était « pas le Coran, pas les Évangiles ». « Elle a été formulée en juin 2012. Nous sommes désormais le 26 janvier 2014. La situation sur le terrain a changé. Nous évoluons en fonction de ce que la réalité exige ».

Au cours de l'été 2012, les rebelles avaient pris le contrôle d'une grande partie d'Alep, la grande ville du nord de la Syrie, et défiaient les forces d'Assad aux abords de Damas. Depuis, soutenues par les combattants du Hezbollah libanais et guidées par des commandants militaires iraniens, les forces gouvernementales ont regagné du terrain et consolidé leur contrôle sur le centre de la Syrie.


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Texas :la femme enceinte en état de mort cérébrale a été débranchée

Une femme enceinte en état de mort cérébrale qui était maintenue artificiellement en vie dans un hôpital du Texas a été débranchée à la suite d'un jugement décrétant que le centre hospitalier avait mal interprété la loi dans cette affaire.

Selon un communiqué publié par les avocats du mari de Marlisa Munoz, la patiente a été débranchée dimanche, vers 11 h 30. Sa dépouille a été remise à son époux, Erick Munoz.

Le magistrat R.H. Wallace avait donné au John Peter Smith Hospital jusqu'à lundi, 17 h, pour retirer les appareils. M. Munoz assure que sa femme n'aurait pas voulu être gardée artificiellement en vie dans ces conditions.

J.R. Labbe, une porte-parole de l'établissement de Fort Worth, avait annoncé plus tôt dans un communiqué que l'hôpital obéirait au jugement rendu vendredi.

Marlisa Munoz était enceinte de 14 semaines lorsque son conjoint l'a découverte inconsciente le 26 novembre, possiblement en raison d'un caillot de sang. Le couple a aussi un petit garçon.

Au Texas, la loi stipule qu'une femme enceinte ne peut être privée d'un traitement qui la maintient en vie.

Avant le verdict du juge Wallace, le centre hospitalier et la famille s'étaient déjà entendus sur le fait que la jeune femme de 33 ans était en état de mort cérébrale et donc considérée comme décédée tant sur le plan médical que juridique.

Ils étaient aussi d'accord pour dire que le foetus ne pouvait pas naître vivant à cette étape de la grossesse.

Dans son communiqué, le John Peter Smith Hospital a affirmé que son rôle n'était pas de contester la loi, mais bien de la respecter.


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Les États-Unis envisagent des sanctions en Centrafrique

Les États-Unis s'alarment de l'escalade des violences en Centrafrique et sont prêts à imposer des sanctions ciblées contre les responsables de ces violences, a déclaré dimanche le secrétaire d'État John Kerry.

Au moins huit personnes ont été tuées au cours de combats visant la population musulmane de Bangui dimanche. Plusieurs chefs de l'ancienne alliance rebelle Séléka ont fui la capitale centrafricaine, ont dit la Croix-Rouge et des militants des droits de l'homme.

Vendredi, c'est un ancien ministre musulman, Joseph Kalité, qui a trouvé la mort à coups de machette tandis que neuf autres personnes sont tombées dans la même journée sous les coups de groupes armés dont certains appartenaient aux milices chrétiennes anti-balaka.

« Les États-Unis sont prêts à réfléchir à des sanctions ciblées contre ceux qui déstabilisent la situation ou préfèrent suivre égoïstement leurs propres intérêts en soutenant ou en encourageant la violence », a dit John Kerry dans un communiqué.

« Empêcher la violence de se propager et de prendre d'autres vies nécessitera que les dirigeants de Centrafrique, passés et actuels, soient clairs en la condamnant », a-t-il ajouté.

Depuis décembre, date du début de l'intervention militaire française aux côtés de forces africaines pour rétablir la sécurité dans le pays, les violences ont fait plus de 2000 morts et un million de déplacés selon l'ONU.


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Nouveaux procès de militants anticorruption en Chine

Le procès de quatre membres du Mouvement des nouveaux citoyens, poursuivis pour avoir réclamé la divulgation du patrimoine des élites, s'est ouvert lundi à Pékin.

L'organisation anticorruption fait depuis dix mois l'objet d'une campagne de répression qui suscite l'indignation des mouvements de défense des droits de l'homme et des chancelleries occidentales. Son fondateur, Xu Zhiyong, a été condamné samedi à quatre ans de prison.

Ding Jiaxi, Li Wei, Zhang Baocheng et Yuan Dong, les quatre militants dont le procès s'est ouvert lundi, ont dit vouloir changer le système de l'intérieur.

Ils sont poursuivis pour troubles de l'ordre public, un chef d'inculpation passible de cinq ans de réclusion.

Une vingtaine de personnes ayant participé à cette campagne pour la transparence ont été arrêtées.

Daniel Delk, secrétaire adjoint de l'ambassade des États-Unis en Chine, a dénoncé « les arrestations entre autres de défenseurs des intérêts publics, de militants sur internet, de journalistes et de dignitaires religieux qui contestent les positions et les actes » de l'administration chinoise.


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Ukraine: le président Ianoukovitch offre le gouvernement à l’opposition

Written By Unknown on Minggu, 26 Januari 2014 | 16.06

Le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, a proposé samedi aux chefs de l'opposition de diriger le gouvernement, après des négociations menées à la présidence à Kiev.

Le poste de premier ministre reviendrait à Arseni Iatseniouk, chef du parti de l'opposante emprisonnée Ioulia Timochenko. L'ex-boxeur Vitali Klitschko serait désigné vice-premier ministre chargé des Affaires humanitaires.

Si Arseni Iatseniouk accepte la proposition, le président Ianoukovitch est prêt à accepter la démission du gouvernement de Mikola Azarov, une des demandes de l'opposition.

Arseni Iatseniouk a réagi en déclarant que l'opposition était prête à gouverner le pays. « Nous sommes prêts à assumer cette responsabilité et à conduire le pays dans l'Union européenne », a-t-il lancé aux manifestants rassemblés sur la place de l'Indépendance à Kiev. Mais il a ajouté ne « pas croire un mot » de ce qu'affirme le pouvoir.

« Il s'agit d'un cadeau empoisonné de la part de Ianoukovitch afin de diviser notre mouvement . » — Vitali Klitschko , un des chefs du mouvement de protestation

Les dirigeants de l'opposition ont annoncé qu'ils avaient l'intention de maintenir la pression avec leur mobilisation jusqu'à ce que toutes leurs exigences soient satisfaites. Ils exigent la convocation d'une élection présidentielle dès cette année et non l'année prochaine, comme cela est actuellement prévu.

Viktor Ianoukovitch recevait samedi les principaux leaders de l'opposition après un regain de tension dans la capitale entre manifestants et forces de l'ordre et alors que le mouvement de contestation gagnait de nombreuses régions du pays.

Moins de pouvoirs pour le président

Le président Ianoukovitch s'est également dit prêt à une révision de la Constitution pour réduire ses pouvoirs.

Un groupe de travail chargé de « modifier la législation sur les référendums et peut-être, via ce mécanisme, de proposer des amendements à la Constitution » sera mis sur pied, explique le communiqué de la présidence.

Le retour à la Constitution de 2004 est une des principales revendications de l'opposition. Il s'agit d'un compromis accepté par le pro-occidental Viktor Iouchtchenko, vainqueur de la Révolution orange qui avait fait de l'Ukraine une république parlementaire avec un puissant premier ministre. Mais le texte fondamental a été de nouveau révisé, donnant l'essentiel du pouvoir au chef de l'État.

L'Ukraine est depuis deux mois le théâtre d'un vaste mouvement de contestation à Kiev après le refus du président de signer un accord avec l'Union européenne, y préférant un rapprochement avec la Russie.

Le mouvement s'est radicalisé la semaine dernière avec l'adoption de lois prévoyant des peines plus sévères, allant jusqu'à la prison ferme, pour les manifestants.


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La famille d'un prisonnier dont l'exécution a duré 26 minutes poursuit l'Ohio

La famille d'un prisonnier dont l'exécution en Ohio a duré 26 minutes poursuit l'État et la compagnie pharmaceutique qui a fabriqué le médicament utilisé pour l'injection létale.

La poursuite, déposée tard vendredi en cour fédérale, soutient que l'exécution de Dennis McGuire a duré plus longtemps qu'à l'accoutumée, une sentence cruelle et inhabituelle qui devrait être interdite à l'avenir.

La poursuite soutient également que Hospira Inc., le fabricant du médicament, a posé un geste illégal en permettant que son produit soit utilisé pour une exécution.

Selon le texte de la poursuite, Dennis McGuire « a reniflé, émis des bruits gutturaux et arqué son dos à répétition, semblant se tordre de douleur. » Il semblait suffoquer, ajoute la famille.

L'exécution de McGuire, le 16 janvier, a duré 26 minutes, la plus longue mise à mort depuis le retour de la peine capitale dans l'État, en 1999, selon l'analyse de l'Associated Press des 53 dossiers du Département de la réhabilitation et des services correctionnels.

Il est impossible de dire ce que McGuire a véritablement ressenti. L'Associated Press l'a vu sembler s'évanouir, avant qu'il ne se mette à renifler, haleter et ouvrir et fermer la bouche.

L'exécution de l'homme, durant laquelle ses enfants d'âge adulte pleuraient de consternation, a mené à plusieurs demandes de moratoire sur la peine de mort en Ohio.

Selon la poursuite, qui réclame un dédommagement au-delà de 75 000 $, la compagnie Hospira, basée à Lake Forest en Illinois, savait que les substances qu'elle fabrique étaient utilisées pour des exécutions, mais qu'elle continuait de les vendre à l'Ohio.

Hospira aurait dû savoir que les drogues « causeraient une douleur et une souffrance extrêmes et inutiles durant l'exécution », dit la poursuite.

En 2011, incapable de garantir aux autorités de l'Italie, où est située son usine, que la substance n'allait pas être vendue pour procéder à des exécutions, Hospira a cessé de produire du thiopental sodique.

Selon une déclaration de la compagnie, Hospira a aussi interdit que d'autres produits soient utilisés pour les mises à mort, dont le midazolam et l'hydromorphone, les deux substances utilisées dans l'exécution de Dennis McGuire. La compagnie pharmaceutique soutient aussi que ses distributeurs ont accepté de ne pas vendre ces médicaments aux prisons.


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Pékin condamne un activiste chinois à quatre ans de prison

Un tribunal de Pékin a condamné un activiste chinois à quatre ans de prison pour avoir perturbé l'ordre public.

L'universitaire et avocat Xu Zhiyong, 40 ans, est le fondateur du Mouvement des nouveaux citoyens, qui milite contre la corruption des élites et pour l'éducation des jeunes en milieux ruraux.

L'annonce de la condamnation a été faite samedi par le tribunal sur le réseau social chinois Sina Weibo. Le procès a eu lieu mercredi.

L'avocat de Xu Zhiyong doit le rencontrer sous peu pour déterminer s'ils vont porter la cause en appel. Selon l'avocat, la condamnation de son client est « illégale, irraisonnable et injuste. »

Pendant son procès, Xu Zhiyong a refusé de prendre la parole, ne souhaitant pas « prendre part à cette mise en scène théâtrale », souligne son avocat.

Cette cause a déjà été critiquée par de nombreux pays, dont les États-Unis, comme étant un prétexte pour faire taire les critiques du gouvernement.

« Il s'agit d'une condamnation honteuse, mais malheureusement prévisible », a indiqué Roseann Rife, directrice de recherche pour Amnistie internationale dans l'est asiatique. « La persécution de personnes associées au Mouvement des nouveaux citoyens démontre que les élites chinoises craignent tout appel public au changement », soutient-elle.

Pendant le procès mené sous haute surveillance policière, la justice a rejeté les 68 témoins que la défense voulait appeler à la barre. Les diplomates et les journalistes n'ont également pas pu assister aux audiences.

De nombreux activistes en attente d'un procès

Xu Zhiyong fait partie d'un groupe d'une vingtaine de militants devant être jugés au cours des prochains jours. Ils sont tous accusés d'avoir perturbé l'ordre public.

Selon les avocats des militants, les procès ont été organisés à quelques jours du Nouvel An chinois, afin de minimiser leur visibilité.

Amnistie internationale avait dénoncé mardi ces procès et « l'hypocrisie » du gouvernement chinois, qui prétend vouloir lutter contre la corruption.

L'ambassadeur de l'Union européenne en Chine s'est dit inquiet du « durcissement » des autorités à l'égard des activistes, tandis que les États-Unis avaient fait part de leurs inquiétudes en juillet 2013, après l'arrestation de Xu Zhiyong.

De son côté, Pékin a demandé mardi aux pays étrangers de ne « pas s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine. »


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L'un des chefs de file du mouvement de contestation en Thaïlande abattu

Radio-Canada avec Reuters

L'un des chefs de file du mouvement de contestation en Thaïlande a été tué à Bangkok, selon les forces policières.

Suthin Taratin a été abattu lors des violences opposant des manifestants antigouvernementaux et des partisans de la première ministre Yingluck Shinawatra. Les protestataires tentaient de bloquer l'accès aux bureaux de vote par anticipation. Des élections législatives doivent avoir lieu en Thaïlande dans une semaine.

Un porte-parole de la police a indiqué qu'en plus de la mort de Suthin Taratin, au moins cinq autres personnes ont été blessées lors des affrontements.

La première ministre Yingluck Shinawatra a annoncé la tenue d'élections anticipées pour tenter d'apaiser les manifestations qui durent depuis novembre.

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Nouvelles barricades à Kiev après l'échec du dialogue

Written By Unknown on Sabtu, 25 Januari 2014 | 16.06

Les manifestants antigouvernementaux ont érigé de nouvelles barricades dans le centre de Kiev, vendredi, et occupé le ministère de l'Agriculture après l'échec de la deuxième rencontre entre le président Viktor Ianoukovitch et les chefs de file de la contestation.

Pour tenter de calmer la contestation, le chef de l'État a annoncé pour mardi prochain un remaniement ministériel. Il a précisé que la loi limitant le droit de manifester, dont
l'adoption précipitée la semaine dernière a alimenté la colère de l'opposition, serait « amendée ».

« Nous allons prendre une décision lors de cette session [mardi] », a dit Viktor Ianoukovitch, cité par l'agence de presse russe Interfax. « Le président signera un décret et remaniera le gouvernement pour trouver une équipe ministérielle la plus professionnelle possible. »

« Je ferai tout ce que je peux pour mettre fin à ce conflit et à la violence », a-t-il ajouté, mais si c'est impossible, « tous les moyens légaux » seront employés pour régler la crise.

Des rassemblements et des manifestations ont été signalés vendredi en province, notamment dans l'ouest du pays, ukrainophone et proche des frontières orientales de l'Union européenne.

Dressant le constat de l'impossibilité d'un dialogue avec le pouvoir, les opposants ont réclamé une médiation internationale au plus haut niveau.

Jeudi, pourtant, tandis que les manifestants observaient une trêve, le président Ianoukovitch avait fait naître quelque espoir en acceptant de renouer le dialogue avec l'opposition.

Il avait également demandé une réunion d'urgence du Parlement, dont le président, Volodimir Ribak, expliquait que les députés débattraient d'une éventuelle démission du
gouvernement ainsi que de textes récemment votés, allusion à la loi anti-manifestation.

Nouvelles barricades

Mais l'optimisme s'est envolé dans la soirée. « Plusieurs heures de conversation ont été vaines. Il ne servait à rien d'aller s'asseoir à la table des négociations avec quelqu'un qui a décidé d'avance de vous tromper », a relaté Vitali Klitschko à son retour sur la place de l'Indépendance.

« J'ai peur qu'il y ait des morts, j'ai vraiment peur de ça », a poursuivi l'ancien boxeur aujourd'hui à la tête du parti libéral Udar, l'un des trois chefs de file de la contestation
avec l'ex-ministre de l'Économie Arseni Iatseniouk et le leader nationaliste Oleh Tiahnibok.

À l'appel de l'opposition, un millier de manifestants ont quitté vendredi aux premières heures la place de l'Indépendance, point focal de la contestation depuis la fin du mois de novembre, pour se rapprocher du siège de la présidence.

Par une température glaciale, ils se sont mis à ériger de nouvelles barricades.

Un petit groupe d'éléments radicaux s'est installé dans le bâtiment principal du ministère de l'Agriculture. « Nous en avons besoin pour nous réchauffer », a expliqué un des meneurs cité par l'agence de presse russe Interfax.

Des empilements de pneus ont été brûlés à proximité du stade de football du Dynamo Kiev, dégageant une fumée noire au-dessus de ce quartier devenu un nouveau terrain d'affrontement entre manifestants et forces de l'ordre.

Des rassemblements ont aussi été signalés en province.

À Rivne, à 300 km environ à l'ouest de Kiev, et à une centaine de kilomètres de la frontière polonaise, la frontière de l'Union européenne, plusieurs milliers de personnes ont fait irruption au siège de l'administration régionale, rapporte l'agence de presse ukrainienne Unian.

Dans la ville de Tcherkassi, à 200 km au sud de la capitale, ils sont un millier environ à avoir occupé de force les deux premiers étages du bâtiment de l'administration.

D'autres rassemblements ont eu lieu à Lvov, Ternopol, Ivano-Frankivsk et Khmelnitski, dans l'ouest et le centre du pays, mais aussi dans le nord-est.

« Provocateurs radicaux »

« La situation est en train de s'exacerber », a dénoncé dans un communiqué le Parti des régions, la formation du président Ianoukovitch, qui appelle les Ukrainiens à rejeter les appels à manifester lancés par des « provocateurs radicaux ».

La contestation, née du refus de Ianoukovitch de signer un accord d'association avec l'Union européenne, a pris un tour violent à la suite de la loi votée à main levée la semaine dernière et restreignant fortement la liberté de manifester.

Trois manifestants au moins ont été tués, dont deux par balles, lors de heurts avec la police anti-émeute dans la nuit de mardi à mercredi et dans la matinée suivante.

Pressions de l'Occident

Devant l'aggravation de la crise, le parti Udar de Klitschko a jugé vendredi que la seule manière de sortir de l'impasse était de faire appel à une médiation internationale.

Aux États-Unis, la Maison-Blanche a dit envisager des sanctions contre Kiev en réponse à la répression des manifestations.

La chancelière allemande Angela Merkel a fait part de son « indignation », tout en estimant que l'Union européenne aurait tort de répondre par des sanctions contre Kiev.

La France et l'Allemagne ont par ailleurs convoqué vendredi les ambassadeurs d'Ukraine en poste à Paris et Berlin.

Mais le premier ministre Mikola Azarov, qui estime que la contestation équivaut à une « tentative de coup d'État », a indiqué qu'il ne fallait « pas croire que le gouvernement manque des ressources nécessaires pour mettre fin à tout ça ».


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Syrie : la rencontre entre l'opposition et le régime Al-Assad reportée à samedi

La délégation du gouvernement syrien ayant accepté vendredi les principes de la déclaration de Genève 1, les délégations du régime Al-Assad et de l'opposition doivent entamer samedi des pourparlers de paix directs.

Selon le médiateur de l'ONU pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, la diplomatie syrienne, qui refusait jusqu'ici le principe d'un gouvernement de transition avec les représentants des insurgés a révisé sa position vendredi, après une première approche très tendue avec l'opposition, à Genève, en Suisse.

Les deux délégations devaient se réunir pour la première fois en tête-à-tête vendredi matin, mais la rencontre a été annulée à la dernière minute.

L'opposition a carrément refusé de s'asseoir dans la même pièce que les délégués envoyés par le président Bachar Al-Assad; ceux-ci ont menacé de quitter Genève dès samedi.

Toujours selon M. Brahimi, contre toute attente, Damas a fait un geste d'ouverture en acceptant que les principes du communiqué de Genève I, qui prévoit la mise en place d'un gouvernement de transition formé par « consentement mutuel », servent de base à des pourparlers directs avec l'opposition.

« J'ai rencontré les délégations de l'opposition et du gouvernement séparément hier et encore aujourd'hui vendredi et demain, nous espérons, nous nous sommes mis d'accord, pour nous réunir dans la même pièce », a déclaré le médiateur des Nations unies.

Négocié en juin 2012 par les pays du Groupe d'action sur la Syrie, le communiqué de Genève 1 appelle à la constitution d'un gouvernement de transition doté des pleins pouvoirs exécutifs pour superviser le changement politique en Syrie. Le communiqué précise que ce gouvernement doit être « formé sur la base d'un consentement mutuel ».

« Les deux parties seront là demain et se réuniront. Personne ne partira demain et personne ne partira dimanche si des séances de travail sérieuses ne sont pas tenues. » — Lakhdar Brahimi, médiateur de l'ONU pour la Syrie

Ces pourparlers sur la Syrie, baptisés Genève II, se sont amorcés mercredi à Montreux, dans un climat de méfiance et d'accusation mutuelle.

Vendredi, Lakhdar Brahimi a par conséquent demandé à tous les pays présents à la rencontre qui ont de l'influence sur l'une ou l'autre des parties d'œuvrer pour faciliter une issue pacifique à cette guerre civile qui déchire la Syrie depuis bientôt trois ans.

 


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Un juge du Texas ordonne de débrancher une femme enceinteen état de mort cérébrale

Un juge du comté de Tarrant, au Texas, a ordonné vendredi à un hôpital de l'État de débrancher une femme enceinte en état de mort cérébrale, comme le souhaitait sa famille.

Le juge a donné jusqu'à 17 h lundi aux responsables de l'hôpital pour retirer les appareils maintenant en vie Marlise Munoz, 33 ans.

La femme était enceinte de 14 semaines lorsque son mari l'a trouvée inconsciente, le 26 novembre dernier.

Ne pouvant extraire le fœtus vivant, l'hôpital John Peter Smith arguait qu'il devait protéger la vie de l'enfant à naître.

Le cas de Marlise Munoz a soulevé de nombreuses questions sur les plans médical et éthique.

Mais Erick Munoz a affirmé que sa femme et lui-même appartiennent au personnel paramédical, et qu'il était clair pour eux qu'ils ne voulaient pas être maintenus en vie dans une telle situation.

Les parents de Marlise Munoz étaient également du même avis.

Les responsables de l'hôpital ont signifié qu'ils étaient liés par une loi de l'État interdisant le retrait de traitement à une patiente enceinte.

La famille s'est adressée à un avocat, qui a soutenu que de garder la femme branchée sur les appareils de maintien en vie établirait un dangereux précédent pour les futurs cas de patientes enceintes en état de mort cérébrale.

Le Texas est l'un des 12 États qui ont adopté une réglementation obligeant la poursuite du maintien en vie, quelle que soit l'avancée d'une grossesse.


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Les protagonistes du conflit syrien pourraient être traduits devant la CPI

Des experts de l'ONU ont rassemblé au cours des six derniers mois des éléments suffisants pour, espèrent-ils, pouvoir engager une procédure devant la Cour
pénale internationale (CPI) visant des membres des forces pro-Assad et des chefs rebelles responsables de tortures et de massacres en Syrie.

Une commission d'enquête indépendante constituée par les Nations unies en 2011 est parvenue à dresser une quatrième liste confidentielle de suspects, des personnes, mais également des groupes de personnes, impliqués dans des crimes commis depuis le mois de juillet.

Navi Pillay, haute-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, avait indiqué en décembre que les preuves réunies par les enquêteurs impliquaient le président Bachar Al-Assad. Elle avait ensuite démenti avoir eu connaissance du contenu de ces listes secrètes.

Selon Karen Koning AbuZayd, experte américaine membre de la commission, les listes remontent jusqu'aux « plus hauts niveaux » du gouvernement syrien. Elle a toutefois refusé d'être plus précise sur la question.

Les forces rebelles se rendent elles aussi coupables d'exactions, a-t-elle précisé, certains combattants étrangers appartenant à des groupes islamistes instaurant des tribunaux coraniques pour prononcer des condamnations sans appel et ordonner des exécutions sommaires.

« Les guerres civiles ne sont jamais belles, mais certaines personnes venant de l'étranger avec des intentions radicales se moquent des conséquences de leurs actes sur les gens ou sur le magnifique pays qu'était la Syrie », a-t-elle expliqué.

Les photos dévoilées par le quotidien The Guardian sont irrecevables

Plusieurs dizaines de milliers de photos, qui auraient été prises par un ancien officier de la police militaire syrienne et montrant les tortures et les massacres commis sur 11 000 détenus, ne pourront pas être recevables comme preuves des exactions commises par les forces loyales à Assad.

« Nous avons dit aux personnes qui possèdent ces informations et à celles auxquelles elles les ont transmises que nous assurerions un suivi sur tout ce qu'elles accepteraient de partager avec nous. Elles affirment posséder les noms et d'autres informations. Elles disent que les familles ont identifié certaines de ces personnes. Mais elles doivent être très prudentes, car les familles se trouvent toujours en Syrie. »

Les 55 000 clichés, fournis par un photographe qui a fui le pays, montrent des cadavres torturés et émaciés.

« D'après ce que nous pouvons voir, les photos montrent ce qui s'est réellement produit, mais nous ignorons d'où elles proviennent, ni qui est la personne qui les a prises. De notre point de vue, il s'agit d'une source unique et c'est pour cette raison que nous ne pourrons pas utiliser ces photos parce qu'elles proviennent d'une source unique. »

Des cas de torture ayant conduit à la mort, semblables à ceux dévoilés par le quotidien britannique The Guardian, ont déjà été recensés par une commission d'enquête de l'ONU.

Selon les éléments rassemblés par les Nations unies, le gouvernement syrien et ses agences de renseignement ont un recours systématique à la torture pour interroger, intimider et punir les personnes qu'ils considèrent comme des opposants.

La torture est pratiquée dans des centres de détention, des services de sécurité, des prisons et des hôpitaux.

Les méthodes employées vont des chocs électriques et des passages à tabac en passant par les fausses exécutions, les brûlures de cigarette, la privation de sommeil et la torture psychologique.

Plus d'informations

Mme AbuZayd précise que cela fait deux ans et demi que des témoignages de torture sont recueillis afin d'établir les pratiques des forces gouvernementales dans les centres de détention.

Mais les enquêteurs de l'ONU ont également réuni des éléments établissant des cas de torture et de massacres commis par les forces rebelles et par des combattants étrangers invoquant le djihad, la guerre sainte.

« Les tensions entre les différents groupes composant l'opposition ont permis d'obtenir plus d'informations sur ces groupes. Nous disposons désormais de plus d'éléments sur l'un et l'autre camp », a-t-elle dit.

La commission composée de quatre membres, Mme AbuZayd, l'ancien rapporteur de l'ONU sur le Burundi, Paulo Pinheiro, l'ancienne procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et du Tribunal pénal international pour le Rwanda, Carla Del Ponte, et Vitit Muntarbhorn, doit rendre un rapport le 20 février.

L'équipe de 20 enquêteurs a interrogé plus de 500 réfugiés, déserteurs et civils en Syrie depuis le mois de juillet. Au total, 2650 témoignages ont été collectés depuis le début des travaux, en juillet 2011.

Pour qu'un dossier puisse être transmis devant la CPI, il faut obtenir l'approbation du Conseil de sécurité de l'ONU, où la Russie et la Chine jouent l'obstruction en refusant de renvoyer des dirigeants syriens devant la juridiction de La Haye.


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Ukraine : optimisme pour la fin de la crise

Written By Unknown on Jumat, 24 Januari 2014 | 16.05

Une porte-parole d'un leader bien en vue de l'opposition en Ukraine a affirmé tard jeudi, après une rencontre avec le président, que les chances étaient grandes de mettre fin à la violence ayant décimé la capitale.

Olha Lappo, une porte-parole pour Arseniy Yatsenyuk, a fait cette déclaration sur sa page Facebook, jeudi, après un entretien de quelques heures entre des chefs de l'opposition et le président Viktor Ianoukovitch. Elle n'a pas fourni de détails, mais ces propos semblent représenter le premier signe de progrès dans la résolution d'une crise de deux mois ayant menacé de s'étendre bien au-delà de la capitale, Kiev.

Néanmoins, certains manifestants résistaient à l'appel au calme jeudi soir. Le leader de l'opposition Vitali Klitschko, l'un de ceux ayant rencontré M. Ianoukovitch, s'est rendu sur les lieux des affrontements pour tenter de persuader les manifestants de respecter une trêve controversée, mais a été accueilli par des huées et certains cris de « honte ».

Plus tôt jeudi, des manifestants en colère sont entrés de force dans des édifices gouvernementaux de trois villes de l'ouest de l'Ukraine, forçant un gouverneur à écrire une lettre de démission, alors que les manifestations contre le président s'intensifiaient à l'extérieur de la capitale.

Depuis deux mois, la capitale, Kiev, est l'épicentre d'imposantes manifestations contre le président Viktor Ianoukovitch, qui ont pris une tournure violente cette semaine.

Les leaders de l'opposition avaient lancé un ultimatum au président, lui donnant jusqu'à jeudi soir pour faire des concessions, faute de quoi ils promettaient de nouveaux affrontements avec la police à Kiev.

Autre soirée difficile

Entre-temps, les manifestants avaient éteint les barricades de pneus enflammés qui projetaient une épaisse fumée noire en direction des policiers antiémeute dans le centre de la ville. En soirée, certaines barricades avaient été de nouveau enflammées.

Le président a répondu en convoquant une séance parlementaire extraordinaire la semaine prochaine afin de discuter des tensions politiques dans le pays. Rien n'indique toutefois que cette initiative soit un signe de compromis avec les manifestants qui réclament la démission de M. Ianoukovitch, puisque les partisans du président détiennent la majorité au Parlement.

Les manifestants reprochent à M. Ianoukovitch d'avoir tourné le dos à un accord avec l'Union européenne au profit d'un retour dans le giron de la Russie. La mobilisation a pris une tournure violente cette semaine après l'adoption de lois limitant le droit de manifester. Mercredi, au moins deux manifestants ont été tués lors d'un violent affrontement avec la police.

Ce regain de tensions semble avoir galvanisé les résidants de l'ouest de l'Ukraine, où les appuis envers le président Ianoukovitch sont très faibles, voire inexistants. Les Ukrainiens de l'ouest sont nombreux à souhaiter un rapprochement de leur pays avec l'Europe.

À Lviv, une ville située près de la frontière polonaise, à environ 450 kilomètres de Kiev, des centaines de manifestants sont entrés jeudi dans les bureaux du gouverneur de la région, Oleh Salo, un partisan du président Ianoukovitch. Ils ont scandé « Révolution! » et ont entonné des chants de Noël.

Après l'avoir encerclé et forcé à signer une lettre de démission, des manifestants lui ont arraché le document des mains, suscitant les applaudissements de la foule.
Pendant ce temps, des centaines de manifestants fracassaient des vitres, défonçaient des portes et saccageaient le bureau du gouverneur à Rivne, scandant « À bas la bande! », en référence au gouvernement de M. Ianoukovitch. Une fois à l'intérieur, la foule a chanté l'hymne national.

Des manifestants en colère ont aussi attaqué des bureaux gouvernementaux dans deux autres régions de l'ouest du pays.

Les manifestations sont surtout concentrées sur une grande place du centre-ville de Kiev, où des opposants maintiennent un vaste camp de tentes depuis près de deux mois. Mercredi, la police antiémeute a donné l'assaut pour démanteler des barricades érigées près du district gouvernemental, et deux manifestants ont été tués par balle dans les affrontements.

Le ministère de l'Intérieur a déclaré jeudi que 73 personnes avaient été arrêtées, dont 52 qui font l'objet d'une enquête pour « émeutes de masse », une accusation criminelle récemment créée qui prévoit une peine pouvant aller jusqu'à huit ans de prison.


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Une jeune Indienne condamnée à être violée

Une Indienne âgée de 20 ans affirme avoir été victime d'un viol collectif ordonné par le conseil de son village parce qu'elle était amoureuse d'un homme d'une autre religion, a déclaré la police jeudi.

Treize hommes ont été arrêtés pour ce viol, qui se serait produit lundi soir dans le village de Subalpur, à environ 180 kilomètres de Calcutta, dans le nord-est de l'Inde, a déclaré un policier, C. Sudhakar.

La femme a déclaré à la police qu'elle avait perdu le compte du nombre d'hommes qui l'ont violée. Elle était hospitalisée dans un état grave jeudi.

Des images diffusées à la télévision montraient la femme, le visage couvert par un foulard, alors qu'elle était escortée vers l'hôpital.

Selon la police, le conseil du village a ordonné à la femme de payer une amende de 25 000 roupies (environ 400 $) quand sa relation avec l'homme a été découverte. Mais sa famille était trop pauvre pour payer, alors le conseil a ordonné le viol collectif.

La police n'a pas précisé la religion de la femme et de son amoureux.

Cette affaire survenue au Bengale-Occidentale est particulièrement troublante, parce qu'elle aurait été ordonné par un conseil composé d'aînés du village. Ces conseils n'ont pas de pouvoir officiel en Inde, mais ils sont considérés comme l'expression de la volonté des villageois.

Ces conseils décident de certaines normes sociales et dans certains cas, ils décident comment une femme peu s'habiller et avec qui elle peut se marier. Ceux qui contreviennent aux décisions du conseil risquent d'être ostracisés.

Il y a quatre ans, le conseil d'un village du district de Birbhum avait ordonné à une jeune femme de parader nue à travers le village. Elle était accusée d'être amoureuse d'un homme d'une autre caste que la sienne.


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Edward Snowden exclut un retour immédiat aux États-Unis

L'ex-analyste informatique Edward Snowden, auteur des révélations sur l'espionnage américain réalisé par l'agence NSA, exclut tout retour immédiat aux États-Unis d'ici à ce que la loi qui a servi à l'inculper soit modifiée.

M. Snowden, accusé d'espionnage et de vol de documents appartenant à l'État, pense qu'il n'a « aucune chance d'avoir un procès équitable ».

Il estime que la loi vieille de 100 ans qui a permis son inculpation « ne permet pas de défense au nom de l'intérêt public ».

Le procureur général des États-Unis, Eric Holder, s'est dit disposé à « avoir une conversation » afin d'obtenir une « résolution » de l'affaire Snowden si ce dernier assumait la responsabilité des fuites. M. Holder écarte toutefois la possibilité d'une grâce ou d'une amnistie.

L'ancien analyste en a rajouté lors de son clavardage avec des journalistes : « Peut-être que lorsque le Congrès mettra fin aux programmes décrits comme illégaux par la commission PCLOB, les élus réformeront aussi la loi de protection des lanceurs d'alerte, et mettront en place un mécanisme pour que tous les Américains puissent bénéficier d'un procès équitable, quels que soient leurs employeurs ».

Le programme de collecte de métadonnées jugé illégal

Edward Snowden faisait référence à un rapport publié jeudi par une commission indépendante sur le programme de métadonnées téléphoniques aux États-Unis par la NSA.

Ce programme autrefois ultrasecret est jugé illégal selon la commission consultative, créée par le Congrès en 2007.

Les cinq personnalités qui la composent ont pour mission de déterminer si les programmes de renseignement américains ne violent pas la vie privée des Américains et respectent leurs libertés fondamentales.

« Puisque les relevés téléphoniques peuvent révéler des détails intimes sur la vie d'une personne, surtout quand ils sont agrégés avec d'autres informations et soumis à des analyses informatiques sophistiquées, la collecte par les autorités de l'historique complet des appels téléphoniques d'une personne peut avoir des effets majeurs et préjudiciables sur la vie privée », indique le rapport.


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Présidente centrafricaine assermentée, mais la violence persiste

La présidente de transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a prêté serment, jeudi, sur fond de violences persistantes qui illustrent l'ampleur de la tâche qui l'attend face aux tensions intercommunautaires et à une crise humanitaire d'ampleur.

De nouvelles violences à Bangui, la capitale, ont fait 16 morts dans la journée, a rapporté la Croix-Rouge locale.

Des centaines de personnes se sont livrées à des pillages dans des secteurs musulmans de la ville, incendiant plusieurs maisons, a dit Antoine Mbao Bogo, président de la Croix-Rouge centrafricaine.

Les violences ont particulièrement visé le quartier de PK12, dans le nord de Bangui. « Ce sont des scènes de xénophobie, on voit des gens en poignarder d'autres parce qu'ils ne sont pas de la même ethnie. Il y a eu 16 personnes tuées dans ces conditions atroces », a ajouté Antoine Mbao Bogo.

Depuis décembre, date du début de l'intervention militaire française aux côtés de forces africaines pour rétablir la sécurité dans le pays, les violences ont fait plus de 2000 morts et un million de déplacés selon l'ONU.

Mercredi, 10 personnes avaient été tuées dans des affrontements, selon des ONG présentes sur place.

Jeudi, c'est la mort d'un homme dans un camp de déplacés musulmans, tué par balle par des milices chrétiennes, qui a mis le feu aux poudres.

Poussés par la colère, des manifestants, certains armés de machettes, se sont approchés d'un point de contrôle des forces françaises pour dénoncer le manque de protection dont pâtit, selon eux, la communauté musulmane, a rapporté Peter Bouckaert, directeur des urgences de Human Rights Watch.

« Ce sont les Français! »

« Nous n'avons pas vu les échanges de coups de feu mais nous avons vu [les manifestants] ramener un corps de l'endroit où ils étaient allés manifester, ils ont dit : "Ce sont les Français, ce sont les Français!" », a-t-il raconté à Reuters, faisant état d'un autre homme blessé.

À Paris, le porte-parole de l'état-major des forces armées françaises, le colonel Gilles Jaron, a déclaré que la force Sangaris avait été prise à partie dans la matinée à PK12 par un groupe d'individus armés.

« L'armée française a riposté, touchant un des membres du groupe », a-t-il dit, ajoutant ne pas être en mesure de confirmer la mort de cet homme.

C'est dans ce contexte tendu que la nouvelle présidente a prêté serment lors d'une cérémonie au palais de l'Assemblée nationale à Bangui à laquelle a assisté, entre autres, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

Première femme élue à la tête de la Centrafrique depuis l'indépendance du pays en 1960, l'ancienne maire de Bangui a dit, mardi, son intention d'ouvrir le dialogue avec les représentants des groupes armés pour tenter de ramener le calme dans le pays.

Des élections sont prévues au plus tard d'ici février 2015.

Reçu jeudi par François Hollande à Paris, Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a appelé à l'aide de la communauté internationale pour reconstruire l'État centrafricain.

« Cela permettra de préparer les élections dans de bonnes conditions afin que demain, on puisse être heureux de dire que l'élection a été crédible, que l'élection a été transparente, comme nous venons de le vivre avec l'élection de notre présidente où le vaincu a salué celle qui a gagné et tous se sont embrassés », a-t-il dit à la sortie de l'Élysée.

« Beaucoup de gens sont sans nourriture, cela fait deux années maintenant que les gens ne plantent plus, si rien n'est fait, [s'il n'y a] pas de sécurité, et bien nous allons vers la famine ».

Renforts européens

Réunis lundi à Bruxelles, pays donateurs et organisations internationales ont promis près d'un demi-milliard de dollars d'aide humanitaire à la République centrafricaine.

Sur le terrain, la présence de 1600 soldats français et de 5000 soldats africains n'a pas permis pour l'heure d'apaiser les tensions dans le pays, et les affrontements entre miliciens chrétiens « anti-balaka » et ex-rebelles de la Séléka, à majorité musulmane, se poursuivent.

« Les pics de violence tels que nous avons pu les connaître aux alentours du 24-25 décembre et dans les premiers jours de janvier ne sont pas des schémas que nous retrouvons aujourd'hui à Bangui, mais cela ne veut pas dire que le calme est rétabli », souligne le colonel Jaron.

« La tension a tendance aujourd'hui à se focaliser sur les sorties nord de Bangui, à hauteur du PK12 », et en d'autres points. « En cela on peut dire qu'il s'agit d'un calme extrêmement précaire », ajoute-t-il.

Dans une entrevue au Parisien-Aujourd'hui en France publiée jeudi, la présidente de transition dit avoir besoin de plus de soldats pour sécuriser le pays.

Répétant qu'aucun renfort français n'était pour l'heure à l'ordre du jour, Laurent Fabius a estimé qu'il incombait désormais à « la communauté internationale de se mobiliser. »

L'Union européenne a annoncé l'envoi d'une force de 500 militaires. Elle sera basée dans les environs de Bangui et devrait rester sur place pendant six mois avant de passer le relais à la force de l'Union africaine.


16.05 | 0 komentar | Read More
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