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Nouvelle journée sanglante à Gaza

Written By Unknown on Kamis, 31 Juli 2014 | 16.05

Le récit de Frédéric Nicoloff

Le bilan continue de s'alourdir mercredi dans la bande de Gaza, où au moins 108 Palestiniens ont été tués dans l'offensive israélienne, ce qui porte le bilan de 23 jours de conflit à 1359 morts et plus de 7600 blessés, selon les secours locaux.

Au moins 17 Palestiniens ont été tués et 150 autres ont été blessés lorsque des missiles sont tombés près d'un marché à Chajaya.

Du côté d'Israël, trois soldats ont été tués quand deux engins explosifs ont sauté alors qu'ils venaient de découvrir un tunnel palestinien dans une habitation du sud de la bande de Gaza, a indiqué une porte-parole de l'armée. Ces décès portent à 56 le bilan des militaires morts depuis le début de l'offensive le 8 juillet.

Par ailleurs, un autre bombardement d'une école dans la bande de Gaza, à l'aube, a fait plusieurs morts et blessés palestiniens. L'Agence de l'ONU pour l'Aide aux réfugiés palestiniens (UNWRA), qui gère cette école, a accusé l'armée israélienne d'avoir commis une « grave violation du droit international ».

De nombreux Palestiniens s'étaient réfugiés dans l'école gérée par l'ONU à Jabaliya après qu'Israël eut annoncé des frappes dans leur quartier. Une quinzaine d'entre eux ont péri et 125 autres ont été blessés.

Des obus de chars ont détruit deux salles de classe. Après les tirs, les murs des salles de classe étaient couverts de sang et les planchers, de vitres et de gravats. Près de la cour, une vingtaine d'ânes gisaient sur le sol.

« Il y avait cinq obus, des obus de chars israéliens, qui ont frappé les gens et ont tué de nombreuses personnes pendant qu'elles dormaient. Ces gens étaient venus à l'école parce que c'est un abri de l'ONU », a déclaré Khalil Al-Halabi, directeur des opérations de l'UNWRA.

« Je condamne dans les termes les plus fermes possible cette grave violation du droit international par les forces israéliennes », a déclaré dans un communiqué le chef de l'UNWRA, Pierre Krähenbühl.

« J'appelle la communauté internationale à engager une action politique déterminée pour mettre un terme immédiat au carnage en cours. » — Le chef de l'UNWRA, Pierre Krähenbühl.

L'armée israélienne a répondu qu'elle n'avait fait que riposter à des tirs d'obus de mortier qui provenaient des environs de l'école. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a cependant déclaré que l'attaque était « injustifiable ». L'administration américaine a également condamné le bombardement. La Maison-Blanche a déploré que « les milliers de Palestiniens » qui sont appelés à évacuer leurs logements par l'armée israélienne ne soient pas en sécurité dans les refuges mis en place par l'ONU.

La semaine dernière, une autre école administrée par l'ONU avait été la cible de tirs, à Beit Hanoun, faisant 15 morts. La mise en cause d'Israël dans cette attaque n'a pas été confirmée.

L'UNRWA a par ailleurs indiqué, mardi, avoir découvert une cache de roquettes dans une autre de ses écoles dans la bande de Gaza, condamnant par la voix de son porte-parole, Chris Gunness, les responsables de cette cache, sans l'imputer à quiconque précisément. Il a appelé les parties en conflit à respecter l'inviolabilité des installations des Nations unies.

Par ailleurs, six Palestiniens, dont trois enfants, ont été tués ce matin dans un raid de chars israéliens à Touffah, une banlieue du nord-est de la ville de Gaza, selon les secours locaux. Au moins 13 autres personnes, dont 7 membres d'une même famille, ont péri dans d'autres tirs israéliens, à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.

Parmi les 108 morts Palestiniens de mercredi, 24 ont été tués pendant une « trêve humanitaire » annoncée par Israël entre 15 h à 19 h (heure locale). L'armée avait toutefois prévenu que cette trêve ne s'appliquerait pas aux zones où ses soldats « sont actuellement engagés dans des opérations ».

Le Hamas avait toutefois estimé que cette offre n'avait « aucune valeur », parce qu'elle ne s'appliquait pas pour les zones frontalières d'où le groupe veut évacuer des blessés.

Négociations en Égypte

Des médiateurs égyptiens ont préparé une nouvelle mouture d'une initiative destinée à obtenir un arrêt des combats, et, selon la deuxième chaîne de télévision israélienne, des progrès ont été réalisés dans cette optique au Caire, où était attendue une délégation palestinienne. Le gouvernement israélien devait, pour sa part, tenir une réunion de son cabinet de sécurité à 14 h (7 h HE).

Plusieurs pays rappellent leur ambassadeur en Israël

Le Chili et le Pérou ont rappelé mardi leur ambassadeur en Israël, à cause de l'intensification des frappes militaires israéliennes dans la bande de Gaza. Ces deux pays emboîtent ainsi le pas au Brésil et à l'Équateur, qui avaient pris cette mesure la semaine dernière.

Le ministère des Affaires étrangères chilien a qualifié, dans un communiqué, ces opérations militaires de châtiment collectif envers la population civile de Gaza, ne respectant pas les normes fondamentales du droit international humanitaire.

Le Chili a reconnu la Palestine en tant qu'État en 2011. Environ 300 000 Arabes vivent au Chili, c'est l'une des plus fortes populations arabes de la région. La communauté juive du Chili compte 30 000 membres.

Le Venezuela et la Bolivie ont, pour leur part, rompu leurs relations diplomatiques avec Israël en 2009, à la suite de la précédente opération meurtrière à Gaza.

Cuba a coupé les ponts avec l'État hébreu en 1973, après la guerre du Kippour.


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Moscou dénonce des sanctions «destructrices et à courte vue»

Les autorités russes ont répliqué mercredi aux nouvelles sanctions imposées la veille par les États-Unis et l'Union européenne en dénonçant une décision « destructrice et à courte vue ».

Moscou prévient également que ces nouvelles mesures de rétorsion conduiront « inévitablement » à une augmentation de la facture énergétique en Europe.

La confrontation entre Moscou et les Occidentaux autour de l'Ukraine est entrée dans une nouvelle phase avec l'entrée en vigueur de sanctions dites de « niveau 3 », frappant des secteurs entiers de l'économie russe.

Dévoilées mardi, conséquence de la destruction en vol d'un Boeing de Malaysia Airlines au-dessus d'une zone contrôlée par les rebelles prorusses de l'est de l'Ukraine, ces nouvelles sanctions européennes et américaines restreignent les ventes d'armes, de technologies sensibles et d'équipements liés au secteur pétrolier. Elles privent également les banques publiques russes d'accès aux marchés de capitaux occidentaux.

« L'action de la Russie en Ukraine et les sanctions que nous avons déjà imposées ont affaibli une économie russe déjà fragile. Si la Russie poursuit sur cette voie, les coûts qui lui seront infligés continueront de croître », a déclaré mardi le président américain Barack Obama.

Pour la première fois depuis le début de la crise, Européens et Américains, qui s'en tenaient jusque-là à des sanctions visant les avoirs de personnalités ou d'entités précises, ciblent globalement des pans de l'économie russe.

« De telles décisions prises par Washington n'apporteront rien d'autre qu'une aggravation des relations américano-russes et créeront un environnement tout à fait défavorable aux affaires internationales, pour lesquelles la coopération entre nos États joue souvent un rôle décisif », a réagi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué publié mercredi.

Suspension des importations de fruits et légumes polonais

Moscou estime que ces sanctions auront un impact pour l'Europe et les États-Unis.

Joignant le geste à la parole, les services fédéraux de surveillance vétérinaire et phytosanitaire ont annoncé la suspension de la plupart des importations de fruits et légumes produits en Pologne. La mesure, prévient Moscou, pourrait être élargie à l'ensemble des pays de l'Union européenne.

« Cela conduira inévitablement à une augmentation des prix sur les marchés européens. » — ministère russe des Affaires étrangères

« En poursuivant sur la voie de ces sanctions de masse, Bruxelles élève elle-même des barrières qui feront obstacle à une coopération supplémentaire avec la Russie dans un domaine aussi crucial que l'énergie. C'est une décision insensée et irresponsable », estime le ministère des Affaires étrangères.

Les banques russes VTB, Bank of Moscow et Russian Agriculture Bank ont dénoncé elles des sanctions « politiques » et « injustes ».

La compagnie gazière Novatek a indiqué qu'elle étudiait l'impact des sanctions sur ses coentreprises avec des partenaires internationaux - Novatek travaille notamment avec la compagnie française Total, laquelle a annoncé qu'elle avait interrompu sa montée dans le capital de Novatek.

La Bourse de Moscou, dont les acteurs avaient largement anticipé ces nouvelles sanctions ces derniers jours, tirant la cote vers le bas, s'est redressée mercredi, l'indice Micex gagnant près de 1 % et l'indice RTS libellé en dollars reprenant 1,25 %.

L'UE vise huit individus et trois sociétés

La Commission européenne a publié mercredi soir les noms de huit personnalités russes, dont certaines proches du président Vladimir Poutine, et de trois sociétés dont les avoirs seront gelés dans le cadre des sanctions prises par l'Union en raison de la politique russe en Ukraine.

Parmi les personnes concernées figure l'homme d'affaires Arkadi Rotenberg, un vieil ami du président russe, déjà visé depuis mars par des sanctions américaines. Sont également sanctionnés Iouri Kovaltchouk et Nikolaï Chamalov, les deux principaux actionnaires de la banque Rossiya de Saint-Pétersbourg, florissante depuis que Poutine a accédé à la présidence en 2000.

La liste des compagnies sanctionnées comprend la Banque commerciale nationale russe, qui a été la première à exercer des activités en Crimée après l'annexion de la péninsule par la Russie en mars, la compagnie aérienne Dobrolet, qui assure des liaisons entre Moscou et Simferopol, en Crimée, ainsi que la société de défense Almaz-Antey, qui fabrique des armes antiaériennes.

Avec ces dernières mesures, 95 personnes et 23 entités sont désormais visées par un gel des avoirs en Europe et une interdiction de visa.

Mise en garde du G7

Les pays du G7, dans un communiqué publié mercredi, mettent en garde la Russie contre de nouvelles sanctions si elle poursuit sa politique actuelle en Ukraine. Le texte est signé par les dirigeants des États-Unis, du Canada, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, de la France, de l'Italie et du Japon.

Ils accusent la Russie de porter atteinte « à la souveraineté de l'Ukraine, à son intégrité territoriale et à son indépendance ».

« La Russie a toujours la possibilité de choisir la voie de la désescalade », ajoutent-ils. « Dans le cas contraire, nous sommes prêts à alourdir le coût de ses actions adverses ».

Les dirigeants du G7 demandent à toutes les parties de conclure un cessez-le-feu autour du site où s'est écrasé le Boeing 777 de la Malaysia Airlines le 17 juillet dans l'est de l'Ukraine afin de permettre le travail des enquêteurs.


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Les républicains en faveur d'une poursuite contre Obama

Profondément divisée, la Chambre des représentants des États-Unis a approuvé un plan républicain visant à intenter une poursuite contre le président Barack Obama, en pleine campagne électorale, parce que celui-ci aurait outrepassé ses pouvoirs constitutionnels en appliquant la loi de 2010 sur la réforme des régimes de soins de santé.

La résolution a été adoptée par 225 voix contre 201. Le résultat épouse la ligne des partis, car aucun élu démocrate n'a appuyé la proposition républicaine.

Selon les démocrates, la poursuite n'est qu'une ruse électorale visant à attirer les conservateurs vers les bureaux de vote à l'occasion des élections de mi-mandat, en novembre. Certains soutiennent même qu'il s'agit là d'une première étape visant à tenter de destituer M. Obama, une accusation que les dirigeants républicains jugent sans fondement.

Affirmant vouloir défendre l'équilibre des pouvoirs, prévu par la Constitution, les républicains ont accusé Barack Obama d'avoir illégalement changé la loi en se servant d'ordonnances qui ne nécessitent pas l'approbation du Congrès. Citant en exemple la mesure donnant un délai aux patrons pour procurer une assurance maladie à leurs employés, les républicains avancent que le président est allé trop loin en appliquant seulement certaines parties de la réforme.

Les républicains n'ont fixé aucun échéancier pour le dépôt de la poursuite.

M. Obama a indiqué que ce vote avait enlevé du temps précieux aux élus pour discuter des enjeux vraiment importants pour la population américaine. Il a qualifié la stratégie de « manœuvre politique » avant de rappeler qu'il avait dû agir parce que le Congrès n'avait rien fait pour l'aider.

Pour la Maison-Blanche et les démocrates, le président a agi légalement dans le cadre de ses fonctions à titre de chef de l'exécutif.


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Vol MH17 :les experts internationaux tentent à nouveau de rallier le site de l'écrasement

Les experts néerlandais et australiens réessayeront aujour'hui d'atteindre le site où le Boeing de la Malaysia Airlines s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine après avoir été abattu le 17 juillet dernier.

« L'objectif est d'atteindre le lieu où le vol MH17 s'est écrasé et d'évaluer la sécurité du trajet depuis Donetsk », a annoncé la mission néerlandaise dans un communiqué.

Plusieurs tentatives précédentes ont échoué du fait de la proximité des combats entre les forces régulières ukrainiennes et les séparatistes prorusses.

Le lieu de la catastrophe se trouve dans un secteur contrôlé par les rebelles.

Les experts sont accompagnés par des membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

L'avion qui effectuait la liaison entre Amsterdam et Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet avec 298 personnes à son bord. Il n'y a eu aucun survivant. Les États-Unis et leurs alliés jugent « hautement probable » que le Boeing ait été abattu par un missile sol-air SA-11 livré par la Russie aux séparatistes.

Si la plupart des corps ont pu être récupérés et transférés hors du site, des restes humains et des effets personnels doivent encore être sécurisés sur place.

De plus, l'accès au site est essentiel à la collecte et à l'analyse de pièces de l'avion afin de déterminer précisément ce qui s'est passé le 17 juillet et de compléter les données déjà récupérées via les boîtes noires de l'appareil.

Mercredi, les autorités ukrainiennes ont accusé les séparatistes d'avoir miné les alentours du site.


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«Les missiles tombent comme la pluie» - un habitant de Gaza

Written By Unknown on Rabu, 30 Juli 2014 | 16.05

Entrevue avec Marie-Ève Bédard

Le bilan s'alourdit rapidement dans la bande de Gaza, où au moins 100 Palestiniens ont été tués pendant la seule journée de mardi, selon un responsable palestinien de la santé.

Un déluge de feu s'est abattu du nord au sud de l'étroite enclave palestinienne. Il se poursuivait dans la nuit de mardi à mercredi. « Soudain, des missiles sont tombés comme la pluie », a raconté Mohamed al-Dalo, un habitant de Gaza. « Nous avons quitté nos maisons, certains couraient dans une direction, les autres à l'opposé [...] Les gens criaient : Évacuation! », relate-t-il.

Le conflit entre Israël et le Hamas, qui est entré dans sa quatrième semaine, s'est intensifié au cours de la nuit de lundi à mardi lorsque l'armée israélienne a mené les bombardements les plus violents depuis le début de l'offensive, le 8 juillet.

Le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbo, a appelé mardi à un cessez-le-feu humanitaire de 24 heures, affirmant qu'il s'exprime aussi au nom du Hamas. « En cas de refus, nous tiendrons Israël pleinement responsable des conséquences qui en découleront », a-t-il menacé.

Un représentant du gouvernement israélien a rejeté l'offre, estimant qu'elle n'a rien de sérieux si elle ne provient pas directement du Hamas.

Les deux parties campent sur leurs positions alors que la communauté internationale multiplie les appels au calme et les rencontres diplomatiques afin d'arracher un cessez-le-feu. Israël et le Hamas avaient pourtant pratiquement interrompu les hostilités, dimanche, pour les célébrations de l'Aïd el-Fitr.

Les seuls signes annonçant la possibilité d'une trêve viennent de Washington, où le secrétaire d'État John Kerry affirme s'être entretenu au téléphone avec Benyamin Nétanyahou. Le premier ministre israélien aurait « soulevé l'idée et la possibilité d'un cessez-le-feu », selon M. Kerry.

De son côté, la direction palestinienne aurait « convenu avec le Hamas et le Djihad islamique d'envoyer une délégation [...] au Caire pour discuter de la période à venir », selon le secrétaire général de l'OLP.

Gaza sans électricité

Les forces israéliennes ont lancé des centaines de fusées éclairantes toute la nuit de lundi à mardi, bombardant au moins 70 cibles, dont la seule centrale électrique de Gaza, qui est désormais hors service. L'usine fournit en électricité les deux tiers du territoire palestinien.

Ce bombardement complique la vie des Gazaouis, qui n'avaient déjà que trois heures d'électricité par jour depuis que la centrale avait été touchée la semaine dernière et
ne fonctionnait plus qu'à 20 % de ses capacités. « La centrale électrique est morte », a déclaré son directeur, Mohamed Al-Charif, soulignant que les pompiers locaux n'étaient pas équipés pour éteindre un tel incendie et que les installations pourraient rester hors service pendant un an. 

La municipalité de Gaza a invité ses habitants à rationner leur consommation d'eau, puisque l'arrêt de la centrale pourrait mettre hors service de nombreuses pompes hydrauliques.

Les frappes ont aussi touché la télévision et la radio du Hamas, Al-Aqsa. La chaîne de télé a continué de diffuser, mais la station de radio a cessé d'émettre. Une autre frappe sur une habitation du camp de réfugiés de Boureidj, dans la ville de Gaza, a tué 11 personnes. 

À Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, treize Palestiniens ont été tués par des tirs d'artillerie israéliens, selon les secours locaux. 

Des roquettes palestiniennes ont aussi touché Israël ces dernières heures.

Le bilan s'élève à au moins 1220 morts du côté palestinien, dont une majorité de civils. Le nombre d'enfants tués depuis le début de l'opération est évalué à 230 par l'UNICEF, soit plus de 10 par jour. Israël a perdu 53 soldats, le plus lourd bilan militaire depuis la guerre contre le Liban en 2006, et trois civils.

Le premier ministre israélien a prévenu hier que son opération militaire s'annonçait longue. L'objectif affiché de Benyamin Nétanyahou constitue à parvenir à une démilitarisation de Gaza et à la destruction des tunnels d'attaque du Hamas ainsi que de son arsenal de roquettes.

Par contre, le chef de la branche armée du Hamas a déclaré, dans une rare apparition dans les médias, qu'il n'y aurait pas de cessez-le-feu « sans l'arrêt de l'agression et la levée du siège », évoquant le blocus israélien imposé depuis 2006 dans la bande de Gaza.

Khamenei appelle les musulmans à armer les Palestiniens

Le guide suprême de la Révolution islamique iranienne, Ali Khamenei, a exhorté mardi les musulmans à armer les Palestiniens pour leur permettre de résister à ce qu'il a qualifié de génocide commis par Israël dans la bande de Gaza.

L'ayatollah a aussi critiqué, dans un discours prononcé à l'occasion de la fin du ramadan, les États-Unis et l'Europe qui s'efforcent de limiter la capacité militaire des combattants du territoire côtier palestinien, selon lui.

« Quiconque en a les moyens, en particulier dans le monde islamique, doit faire tout son possible pour armer la nation palestinienne », a déclaré Ali Khamenei.


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Washington et l'UE resserrent l'étau autour de Moscou

Radio-Canada avec Reuters, Agence France-Presse, New York Times et The Washington Post

Les États-Unis assènent une nouvelle vague de sanctions à l'encontre de Moscou, et ce, de concert avec l'Europe, qui vient tout juste d'adopter la ligne dure à l'égard du régime de Vladimir Poutine.

Ces sanctions occidentales pourraient être imposées dès le 1er août et demeurer en vigueur pendant un an. Elles seront revues tous les trois mois et se concentreront sur trois secteurs : la finance, la défense et l'énergie.

Au chapitre financier, par exemple, Washington et l'UE pénaliseront encore davantage les banques qui sont la propriété de l'État russe, tandis que sur le plan de la défense, ce sont les nouvelles ventes d'armes à Moscou qui seront proscrites. En ce qui a trait à l'énergie, les sanctions décrétées par les États-Unis et les 28 pays de l'UE portent sur la vente d'équipement fourni à l'industrie.

Ces mesures de rétorsion pourraient causer un tort considérable à l'économie russe, qui compte largement sur le marché européen pour vendre du pétrole et du gaz.

Pas de guerre froide, mais une coalition forte, dit Obama

« Une fois de plus, la Russie s'isole de la communauté internationale », a déclaré le président Obama lors d'un point de presse donné dans le jardin de la Maison-Blanche. En réponse à un journaliste, le président américain a précisé qu'« il ne s'agissait pas d'une seconde guerre froide », mais que l'Occident entendait opposer un front unifié, dans le cadre d'« une coalition internationale forte » afin de s'opposer au soutien que la Russie apporte aux rebelles séparatistes prorusses.

De son côté, la chancelière allemande, Angela Merkel, a déclaré mardi que ces sanctions s'avéraient inévitables et qu'il appartenait désormais à Moscou d'opter pour la voie de la coopération et de la désescalade. Auparavant, la chancelière allemande avait tenté d'infléchir Moscou par le dialogue. C'est que les pays européens craignaient qu'en sanctionnant la Russie, leur économie respective n'en souffre.

Pour sa part, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a souligné que ces sanctions pourraient être levées si la Russie cessait de déstabiliser l'Ukraine.

« Les sanctions décidées aujourd'hui par l'Union européenne sont un signal fort adressé aux dirigeants de la Fédération de Russie : la déstabilisation de l'Ukraine ou de tout autre pays voisin aura des coûts énormes pour l'économie russe. » — Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy.

Une tension croissante

Les pays membres de l'UE, de concert avec les États-Unis, ont Moscou dans leur ligne de mire depuis l'annexion de la Crimée par la Russie en mars. Puis survinrent les troubles qui déchirent toujours l'Ukraine. Mais, c'est l'écrasement du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, le 17 juillet, qui a brutalement enfoncé le clou. Selon les Américains, l'appareil a été abattu par erreur par les séparatistes prorusses avec un missile fourni par la Russie.

Dans la foulée des représailles économiques infligées à la Russie, le Canada emboîte le pas à ses alliés. Dans une déclaration écrite, mardi, le premier ministre Stephen Harper a annoncé l'intention du Canada d'imposer des sanctions supplémentaires contre la Russie.

Rappelons que samedi dernier, le premier ministre canadien y était allé d'une lettre ouverte dans le quotidien The Globe and Mail dans laquelle il affirmait que la Russie ne pourra pas réintégrer de sitôt les rangs du G7, le groupe des pays les plus industrialisés. Selon M. Harper, le président russe Vladimir Poutine a démontré, dans les derniers mois, qu'il ne partageait pas les valeurs des autres pays membres du G7, telles que la démocratie, la sécurité internationale et l'État de droit.


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Ebola :une épidémie sans précédent en Afrique de l'Ouest

Le reportage de Philippe Leblanc

Le virus Ebola, en nette progression en Afrique de l'Ouest, a tué mardi un responsable médical en Sierra Leone, amenant l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Médecins sans frontières et la Croix-Rouge à parler désormais d'une « épidémie régionale ».

La mort du docteur Omar Khan, à Kenema, dans l'est de la Sierra Leone, s'ajoute à la perte d'un patient deux jours plus tôt au Nigeria.

Cette progression rapide du virus a aussi conduit la compagnie aérienne Asky à suspendre mardi ses vols vers la Sierra Leone et le Liberia, et la fédération libérienne de football à interrompre ses activités.

Les derniers chiffres font état de 489 cas d'Ebola recensés en Sierra Leone, dont 159 mortels. Au total, 672 personnes (sur 1201 cas) ont trouvé la mort en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, trois pays voisins, selon le dernier bilan de l'OMS.

Le virus Ebola tire son nom d'une rivière du nord de l'actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il a été repéré pour la première fois en 1976. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90 % chez l'être humain. Il se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Il n'existe pour l'heure  aucun vaccin homologué contre la fièvre Ebola.

Les personnels médicaux sont parmi les plus exposés. 

Un docteur canadien ne serait pas en quarantaine volontaire

Par ailleurs, l'information révélée plus tôt voulant qu'un docteur canadien, revenu du Liberia, s'était mis volontairement en quarantaine en raison des craintes de propagation, serait inexacte.

L'ONG évangélique Samaritan's Purse avait déclaré au réseau CTV que le docteur Azaria Marthyman, de la Colombie-Britannique, était en quarantaine même s'il ne présentait aucun symptôme. Mais en soirée, un porte-parole de l'ONG a indiqué que l'information était inexacte et que le Dr Marthyman se reposait avec sa famille.


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Mort du dernier membre de l'équipage qui a largué la bombe sur Hiroshima

Le dernier membre encore en vie de l'équipage de l'Enola Gay, l'avion américain qui avait largué la première bombe atomique en 1945 sur Hiroshima, est mort à l'âge de 93 ans dans une résidence pour personnes âgées de l'État de Géorgie, rapporte mardi le journal Atlanta Journal-Constitution.

Theodore « Dutch » Van Kirk servait de navigateur à bord du vol qui avait largué la bombe surnommée « Little Boy », au matin du 6 août 1945. L'explosion avait fait sur le moment autour de 78 000 morts. Mais à la fin 1945, le nombre de morts s'élevait à 140 000, sur une population urbaine de 350 000 habitants.

Trois jours plus tard, les États-Unis larguaient une seconde bombe, « Fat Man », sur Nagasaki, et le Japon capitulait le 15 août.

Van Kirk avait défendu le recours à l'arme atomique, estimant que cela avait été un moindre mal au Japon.

« La bombe a vraiment épargné des vies, malgré le nombre énorme de victimes à Hiroshima et à Nagasaki, car les destructions qui auraient pu avoir lieu au Japon sans cela auraient été immenses. » — Theodore Van Kirk

La forteresse volante B29 « Enola Gay » avait 12 membres d'équipage à son bord. Selon Van Kirk, sa mission sur Hiroshima avait été relativement aisée, aucun tir de la DCA n'ayant visé l'appareil. La plus grande inquiétude avait été de savoir si l'avion lui-même exploserait lorsque la bombe exploserait, avait confié naguère Van Kirk.

Quarante-trois secondes après le largage de la bombe, il avait vu un éclair. L'onde de choc était arrivée un peu plus tard et avait secoué l'avion.

Van Kirk sera inhumé le 5 août, veille de l'anniversaire du bombardement de Hiroshima, dans sa ville d'origine en Pennsylvanie.


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L'opération à Gaza sera longue, dit Nétanyahou

Written By Unknown on Selasa, 29 Juli 2014 | 16.05

Le reportage de Joyce Napier

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré lundi que son pays devait être prêt à mener une campagne « prolongée » à Gaza et qu'il aurait besoin d'endurance et de détermination pour le faire.

« Nous devons être prêts à une longue campagne jusqu'à ce que notre mission soit remplie », a affirmé lundi M. Nétanyahou, ajoutant que l'armée « ne terminera pas cette opération sans avoir neutralisé les tunnels ».

Toute solution à la crise actuelle nécessitera la démilitarisation de la bande de Gaza, a aussi dit M. Nétanyahou.

Selon un sondage, 87 % des Israéliens interrogés se disent en faveur de la poursuite de l'offensive militaire jusqu'au renversement du Hamas.

Les déclarations du premier ministre israélien semblent exclure l'adoption d'un cessez-le-feu, en dépit des pressions internationales.

Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, avait demandé une trêve d'une journée à l'occasion de la fête de l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois de ramadan.

Évacuation des alentours de Gaza

Une série de frappes israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 17 morts chez les Palestiniens, dont 4 enfants, aux premières heures de la journée de mardi, selon les services d'urgence palestiniens.

Durant la nuit, la maison d'Ismaïl Haniyeh, haut responsable du Hamas et dirigeant de la bande de Gaza, a été atteinte par un missile israélien. La maison était vide et la frappe n'a pas fait de victimes. 

Quelques heures plus tôt, l'armée israélienne avait demandé à la population civile habitant aux alentours de Gaza d'évacuer « immédiatement » et de se rendre dans le centre de la ville palestinienne. « Il y a peu de temps, des appels téléphoniques ont été passés et des SMS envoyés à la population civile de Chajaya (est), de Zeitoun (sud) et de l'est de Jabaliya (nord) les exhortant à évacuer immédiatement en direction du centre de la ville de Gaza », pouvait-on lire dans un communiqué militaire.

Plus tôt aujourd'hui, un engin explosif est tombé sur un camp de réfugiés dans le nord de Gaza, tuant 10 personnes - dont 8 enfants - et faisant une quarantaine de blessés. Une autre explosion près de l'hôpital Chifa, dans la ville de Gaza, n'a pas fait de victimes.

Les habitants du camp de réfugiés accusent Israël d'avoir bombardé le site, mais l'armée israélienne soutient qu'elle n'est responsable d'aucune de ces explosions. Elles auraient été causées, dit-elle, par des roquettes palestiniennes ayant raté leur cible.

En matinée, deux Palestiniens, dont un enfant de 4 ans, ont aussi été tués par un tir de char israélien.

Du côté d'Israël, cinq soldats ont été tués lundi dans des combats dans la bande de Gaza et à proximité. Quatre d'entre eux ont été tués par un tir de mortier dans la région d'Eshkol, le long de la frontière. Le Hamas a revendiqué cette attaque.

En outre, un commando palestinien s'est infiltré dans un village israélien près de la frontière, mais le flou règne quant au dénouement de l'affaire. L'armée israélienne affirme avoir tué cinq Palestiniens de ce commando, tandis que le Hamas soutient que ses combattants ont tué « plus de 10 soldats » avant de repartir sans encombre vers la bande de Gaza.

Israël et le Hamas avaient pratiquement interrompu les hostilités, dimanche, pour les célébrations de l'Aïd el-Fitr. Après une nuit d'accalmie, des combattants de Gaza ont cependant tiré en début de matinée une roquette sur la ville israélienne d'Ashkelon. L'armée israélienne a riposté en visant deux lance-roquettes et un atelier de fabrication d'armes. Des tirs sporadiques ont aussi été signalés ailleurs dans l'enclave.

« Irresponsable »

Réunis d'urgence à New York, les 15 pays membres du Conseil de sécurité ont adopté dans la nuit une déclaration commune qui appuie les appels à un cessez-le-feu pendant toute la durée de l'Aïd el-Fitr et au-delà de cette fête.

L'ONU demande aussi aux deux camps de « respecter le droit humanitaire international et notamment celui concernant la protection des civils ».

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré que l'obstacle à la fin des hostilités était un problème de « volonté politique ». Les leaders des deux camps doivent montrer plus d'humanité, dit-il.

« Pourquoi laissent-ils leurs concitoyens se faire tuer par les autres? C'est irresponsable. C'est moralement condamnable. » — Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies

Le représentant palestinien à l'ONU, Riad Mansour, a déploré que le Conseil de sécurité n'ait pas appelé à la levée du blocus imposé depuis 2006 à Gaza.

Quant à l'ambassadeur israélien, Ron Prosor, il a regretté que la déclaration ne mentionne pas « le droit d'Israël de se défendre ». Il a aussi rejeté la responsabilité des victimes palestiniennes sur le Hamas, réitérant qu'il s'abrite derrière la population de Gaza.

Lundi, lors d'un entretien téléphonique, les dirigeants français, américain, allemand, anglais et italien ont exprimé leur volonté « d'augmenter » la « pression » pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.

Du côté des États-Unis, Barack Obama avait lancé dimanche soir un appel au cessez-le-feu « immédiat et sans condition ». Dans une conversation avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le président a souligné « l'inquiétude profonde et grandissante des États-Unis » concernant le nombre croissant de morts dans les deux camps. Il a toutefois réaffirmé le « droit d'Israël à se défendre ».

Pour sa part, l'Égypte a condamné lundi l'usage « excessif » de la force par Israël « contre les civils ».

Six parlementaires canadiens envoyés en Israël

Par ailleurs, un groupe de députés canadiens se rendra en Israël pour effectuer une « mission de solidarité ».

Selon le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CCRJI), le voyage aura pour but d'offrir une perspective concrète du conflit qui fait rage entre Israël et le Hamas.

Or, les députés ne se rendront pas à Gaza dans le cadre de ce voyage. Shimon Fogel, directeur du CCRJI, confirme que sa priorité est de faire connaître l'expérience vécue par les Israéliens.

Le groupe sera composé des députés conservateurs Randy Hoback, Ted Opitz et David Sweet; les députés libéraux Carolyn Bennett et John McCallum seront aussi du voyage, ainsi que le sénateur libéral Grant Mitchell.

Depuis le début du conflit, le gouvernement Harper a pris position en faveur d'Israël à plusieurs reprises.

Un lourd bilan

Plus de 1070 Palestiniens et 48 soldats israéliens sont morts depuis le début des hostilités, le 8 juillet.

Fuyant les hostilités, près de 170 000 habitants de Gaza, soit quasiment 10 % de la population, ont trouvé refuge dans des locaux de l'ONU.


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Énorme incendie difficile à maîtriser à Tripoli

Raymond Saint-Pierre fait le point sur la situation en Libye.

La Libye, qui peinait lundi à éteindre un immense incendie de réservoirs de carburant près de l'aéroport de Tripoli, a demandé l'aide internationale.

Depuis dimanche, la capitale est sous un nuage noir. L'un des dépôts en flammes contient quelque 6 millions de litres d'essence. Sa proximité avec d'autres réservoirs de gaz et de gazole laisse craindre le pire. Les habitants du voisinage ont été évacués.

Le gouvernement intérimaire a directement accusé les milices rivales de la responsabilité de cet incendie, soulignant que cela pourrait provoquer « un désastre humanitaire et environnemental ».

Les milices armées s'affrontent depuis deux semaines pour le contrôle de l'aéroport. Si les combats se sont quelque peu calmés ce matin, jour de la fête de l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois de ramadan, la situation demeure explosive.

Selon le ministère de la Santé, 79 personnes ont été tuées et plus de 400 autres ont été blessées lors des combats de la veille.

Les forces loyales au général Khalifa Haftar ont affronté pendant deux jours des milices dans la ville de Benghazi, dans l'est du pays. Les combats ont fait huit morts parmi les insurgés. Les employés de l'ambassade allemande à Tripoli ont été évacués lundi. Un convoi de l'ambassade britannique se dirigeant vers la Tunisie par la route a été la cible de tirs. Il n'y a pas eu de blessés.

Samedi, les États-Unis avaient évacué leurs diplomates vers la Tunisie et ont fermé leur ambassade à Tripoli. La Mission d'appui des Nations unies en Libye et la Croix-Rouge ont, elles aussi, retiré leur personnel du pays.


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Nouvelles sanctions occidentales contre la Russie

Paris, Londres, Washington, Berlin et Rome entendent imposer de nouvelles sanctions d'envergure contre Moscou relativement à la situation en Ukraine, indique la présidence française, lundi.

Les dirigeants occidentaux reprochent à la Russie de ne pas avoir fait pression sur les séparatistes prorusses pour les amener à négocier. Ils lui en veulent également de ne pas avoir fait assez pour « assurer le contrôle de la frontière russo-ukrainienne », précise le communiqué de l'Élysée.

La catastrophe du Boeing de la Malaysia Airlines dans l'est de l'Ukraine le 17 juillet a changé la donne, selon Berlin, qui vise désormais des secteurs entiers de l'économie russe. Il s'agit du niveau de sanctions le plus élevé envisagé par l'UE depuis le début de la crise ukrainienne.

À Bruxelles, les ambassadeurs européens débattent déjà depuis vendredi des sanctions à imposer à la Russie. Ils ont d'abord suspendu des négociations sur les investissements après l'annexion de la Crimée avant de geler les avoirs et dressé une liste noire de près de 90 personnalités russes et ukrainiennes.

La mise en garde du FMI

Mais ces sanctions ne seront pas sans conséquences si le gouvernement russe répliquait par des mesures de représailles, prévient le Fonds monétaire international (FMI). Cela pourrait avoir des répercussions sur les pays en Europe centrale et orientale, notamment ceux qui ont des liens commerciaux « très actifs et très directs » avec la Russie, précise le FMI.

Se voulant rassurant, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, estime que les sanctions devraient avoir « des retombées importantes sur l'économie russe et affecter modérément les économies européennes ».

Le 23 juillet, un conseiller du Kremlin faisait état d'une croissance du produit intérieur brut d'environ 1 % prévue cette année malgré les sanctions.

Les importations russes dans l'UE ont été estimées à 207 milliards d'euros et les exportations, à 120 milliards pour l'année 2013, selon la Commission européenne.


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Washington accuse la Russie d'avoir violé un traité nucléaire

L'administration Obama a accusé lundi la Russie d'avoir violé le traité de 1987 sur les missiles nucléaires en menant des tests, une violation qu'elle a qualifiée de « très grave ».

Cette accusation survient alors que les relations entre les deux pays sont tendues en raison de l'Intervention russe en Ukraine et la décision de Moscou d'accorder l'asile politique à Edward Snowden.

Le président Barack Obama a envoyé une lettre à son homologue russe, Vladimir Poutine, lundi, a indiqué un haut responsable de la Maison-Blanche. L'accusation américaine figurera dans le rapport annuel du Département d'État sur le respect des traités sur le contrôle des armes qui sera publié mardi.

Selon les États-Unis, la Russie a testé un nouveau missile de croisière sol-sol, violant ainsi le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire signé par Ronald Reagan et Mikhail Gorbatchev.

Parlant sous le couvert de l'anonymat, le responsable américain a dit que les États-Unis étaient prêts à avoir des discussions de haut niveau sur cette question dans le but de « s'assurer que la Russie reviendra au respect des obligations imposées par le traité ».

Par le passé, les États-Unis soulevaient la question par les canaux diplomatiques, mais ne lançaient jamais publiquement d'accusations. Les dirigeants russes disent avoir examiné les accusations et considèrent la question comme close. Le New York Time a été le premier média à dévoiler les allégations américaines.

Les États-Unis semblent augmenter la pression sur la Russie en tentant de l'isoler encore plus sur la scène internationale. L'Union européenne et les États-Unis envisagent d'imposer de nouvelles sanctions contre Moscou, car ils croient que les Russes continuent d'aider les rebelles en Ukraine.

Le Congrès exerçait des pressions sur la Maison-Blanche pour qu'elle confronte publiquement la Russie sur les violations du traité qui interdit missiles de croisière et missiles balistiques lancés depuis le sol et ayant une portée se situant entre 500 et 5500 km.


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MH17:les forces ukrainiennes avancent, mais l'enquête piétine

Written By Unknown on Senin, 28 Juli 2014 | 16.05

Les forces ukrainiennes ont lancé un assaut dimanche contre les séparatistes prorusses afin de prendre le contrôle de la zone où s'est écrasé le vol MH17 il y a dix jours. 

Un peu plus tôt en journée, des experts internationaux ont refusé de s'y rendre sous prétexte que les combats entre l'armée ukrainienne et les forces séparatistes prorusses se déroulent à proximité.

« Cet argument ne tient pas : l'Ukraine observe un cessez-le-feu unilatéral dans un rayon de 40 km autour de la zone », a souligné le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkine, sur son compte Twitter.

« Les terroristes en reviennent toujours à leurs sales habitudes: ils empêchent les observateurs de l'OSCE de se rendre sur le site du MH17 en affirmant que l'armée ukrainienne se bat à proximité », a-t-il ajouté.

Des experts accompagnés de policiers néerlandais et australiens devaient se rendre sur place dimanche afin de sécuriser les lieux, mais ont dû reporter leur mission à lundi matin.

En remettant les boîtes noires aux autorités malaisiennes, les rebelles ont pourtant assuré il y a une semaine qu'un cessez-le-feu serait observé sur 10 km autour du lieu de l'écrasement.

Kiev avance vers l'est

Les forces gouvernementales avancent toujours vers l'est à partir de la ville de Makievka, en direction de Chakhtarsk, près du lieu où s'est écrasé le Boeing.

Des habitants de Chakhtarsk ont d'ailleurs fait état d'attaques aériennes contre leur ville, un point stratégique dans le ravitaillement aux rebelles.

Les forces ukrainiennes prétendent également encercler la ville d'Horlivka, à 30 km au nord de Donetsk, une ville dirigée par les rebelles.

Un porte-parole du conseil de sécurité ukrainien, Andriy Lissenko, assure que les soldats « combattent jour et nuit et ont déjà libéré les deux tiers du territoire » qui était aux mains des séparatistes.

Un couple visite le lieu de l'accident

Dix jours après la destruction du vol MH17, les experts internationaux n'ont toujours pu mener une enquête complète sur l'accident.

Les craintes de voir des indices disparaître se sont accrues samedi lorsqu'un couple australien a été pris en photo à maintes reprises sur les lieux de l'écrasement. Leur fille prenait place à bord du vol MH17.

Le premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, a pour sa part abandonné l'idée de déployer des troupes autour de la zone de recherches, soulignant qu'il s'agit « d'une option qui pourrait apparaître comme une provocation si grave aux yeux des séparatistes qu'elle pourrait empirer la situation dans la région ».


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Les violences font plus de 50 morts en Libye

Des combats entre forces spéciales libyennes et miliciens islamistes ont fait au moins 36 morts, dont de nombreux civils, dans la nuit de samedi à dimanche à Benghazi, la principale ville de l'est de la Libye, a-t-on appris de sources médicales et sécuritaires.

A Tripoli, la capitale, 23 ouvriers égyptiens ont péri dans la destruction de leur foyer par une roquette tirée lors des affrontements entre milices rivales pour le contrôle de
l'aéroport international, annonce de son côté l'agence officielle de presse égyptienne Mena.

Depuis que les affrontements ont éclaté il ya deux semaines, 94 personnes ont été tuées dans la capitales et plus de 400 ont été blessées, selon le ministère de la Santé.

Cinquante-cinq personnes ont également perdu la vie à Benghazi depuis que les combats se sont intensifiés, la semaine dernière, entre les forces régulières et les insurgés islamistes retranchés dans la ville. La Libye connaît actuellement les heurts les plus violents depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

Ces violences ont poussé les Nations unies, les États-Unis et la Turquie à retirer leur personnel diplomatique du pays et la France à demander à ses ressortissants de quitter le pays.

A Benghazi, des avions de l'armée de l'air ont notamment pilonné des positions de la milice islamiste Ansar al Charia. Les heurts dans la capitale de la Cyrénaïque ont également fait 65 blessés dans la nuit de samedi à dimanche et des dizaines de familles ont été évacuées de la zone des combats.

Incendie près l'aéroport

Dans le sud de Tripoli, les combats opposent les miliciens de la ville de Zentane et leurs alliés, qui se disent mandatés pour protéger l'aéroport depuis la chute de Kadhafi, et les miliciens de Misrata qui cherchent à les en déloger.

Les hommes de Misrata tiennent pour leur part, depuis la chute de la dictature Kadhafi, certains quartiers de la capitale.

Des roquettes ont frappé des citernes de carburant censées approvisionner Tripoli, une attaque à l'origine d'un immense incendie près de l'aéroport international - lequel est fermé depuis le 13 juillet.

Appels à quitter le pays

En plus de la France, plusieurs États dont l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique, la Turquie, l'Espagne, les Philippines et Malte ont enjoint leurs ressortissants à quitter la Libye.


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Air Algérie : les boîtes noires envoyées enFrance

Les boîtes noires du vol d'Air Algérie qui s'est écrasé dans le nord du Mali, jeudi, avec 118 personnes à bord, dont plusieurs Canadiens, seront analysées en France.

L'Élysée a annoncé dimanche que les enregistreurs de vol, la deuxième ayant été repérée samedi, avaient été envoyés en France. Paris doit organiser l'enquête puisqu'une majorité des victimes sont françaises et que l'armée menait déjà une opération dans le nord du pays, où des combats avec des groupes touaregs séparatistes font rage depuis plusieurs mois. De plus, la France a ouvert une enquête judiciaire pour homicides involontaires, à l'instar du Mali et du Burkina Faso.

« La coopération internationale est à l'oeuvre pour que nous sachions ce qu'il est advenu de l'appareil », a déclaré dimanche le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. « Ce qui doit être fait le sera en partenariat entre nos différents pays: l'Algérie, la France, le Burkina Faso et le Mali. »

Des enquêteurs spéciaux et des policiers français sont sur place depuis samedi afin de recueillir le plus d'informations possible sur l'accident. Selon le Bureau d'enquêtes et d'analyses français, l'investigation pourrait prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

« Il est encore trop tôt pour faire la moindre hypothèse », a simplement dit le chef du Bureau, Rémi Jouty.

Le vol s'est écrasé dans le nord du Mali moins d'une heure après son décollage de Ouagadougou, au Burkina Faso, en direction de la capitale algérienne. Des 118 personnes qui étaient à bord, cinq avaient la nationalité canadienne et 54 étaient d'origine française. Personne n'a survécu.

Les causes de l'accident restent inconnues pour l'instant. Toutefois, les conditions météorologiques étaient difficiles la nuit de l'accident. Le pilote de l'appareil avait d'ailleurs demandé un changement d'itinéraire pour éviter les systèmes orageux. De plus, les débris de l'appareil ont été découverts vendredi dans la région de Gao, un secteur aux prises avec des affrontements armés.

Samedi, le président français François Hollande avait indiqué que les corps seraient également envoyés en France pour être identifiés, puis restitués aux familles. Deux spécialistes allemands de l'identification judiciaire sont déjà à Paris pour assister les enquêteurs français dans cette tâche, qui pourrait se révéler ardue en raison de l'état des dépouilles.

Des experts français se rendront également en Afrique afin de recueillir l'ADN des familles des victimes.

François Hollande a aussi annoncé un deuil de trois jours, devant débuter lundi. Les drapeaux seront mis en berne sur tous les édifices nationaux.


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Gaza : les Nations unies appuient de nouveau un cessez-le-feu

Encore une fois, le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu une réunion extraordinaire, dans la nuit de dimanche à lundi, pour réclamer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où règne ce matin un calme précaire.

Réunis à New York, les 15 pays membres du Conseil de sécurité ont adopté une déclaration commune qui appuie les appels à un cessez-le-feu pendant toute la durée de l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du ramadan, et au-delà de cette fête.

L'ONU demande aussi aux deux camps de « respecter le droit humanitaire international et notamment celui concernant la protection des civils ».

Le président américain Barack Obama, a lancé un appel similaire dimanche soir. Un cessez-le-feu « immédiat et sans condition » est devenu un « impératif stratégique », a-t-il déclaré lors d'une conversation téléphonique avec son homologue israélien, Benyamin Nétanyahou.

M. Obama a souligné  « l'inquiétude profonde et grandissante des États-Unis » concernant le nombre croissant de morts dans les deux camps. Il a toutefois réaffirmé le « droit d'Israël à se défendre ».

Ces appels surviennent après l'annonce d'une trêve humanitaire de 24 h dans la bande de Gaza, que ni le Hamas ni Israël n'ont respectée avant la fin de la journée.

Calme précaire

D'ailleurs, sur le terrain, les combats se sont poursuivis hier, mais les habitants de la bande de Gaza et les journalistes sur place disent remarquer une accalmie relative depuis le début de la journée lundi, à l'approche des célébrations de la fin du ramadan. Aucune attaque n'a été rapportée la nuit dernière. 

Une source militaire israélienne a indiqué à l'agence Reuters que les troupes israéliennes concentraient leur offensive contre les tunnels qui seraient utilisés par les militants du Hamas, selon Israël.

Le Hamas a annoncé hier une trêve humanitaire de 24 heures, mais le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a affirmé que le mouvement palestinien violait lui-même sa propre trêve.

Un lourd bilan 

Plus de 1031 Palestiniens et 43 soldats israéliens sont morts depuis le début des hostilités le 8 juillet. Les secours ont révisé le bilan à la baisse dimanche après le constat d'une erreur lors de la comptabilisation du nombre de corps retrouvés dans les décombres.

Fuyant les hostilités, près de 170 000 habitants de Gaza, soit quasiment 10 % de la population, ont trouvé refuge dans des locaux de l'ONU.


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L'armée israélienne reprend ses opérations à Gaza

Written By Unknown on Minggu, 27 Juli 2014 | 16.05

L'armée israélienne annonce la fin de la trêve humanitaire et la reprise des opérations militaires dans la bande de Gaza, pendant que le Hamas continue de tirer des roquettes en direction d'Israël. 

« À la suite des tirs incessants de roquettes par le Hamas durant la trêve humanitaire [...] l'armée va reprendre immédiatement son activité dans la bande de Gaza, dans les airs, sur la mer et au sol », a indiqué l'armée israélienne tôt dimanche matin.

Des bombardements intenses auraient d'ailleurs été signalés dans la bande de Gaza peu après cette annonce. Trois Palestiniens ont été tués jusqu'à maintenant dimanche, selon les services d'urgence locaux.

Israël avait annoncé samedi une prolongation de 24 heures de la trêve humanitaire qui avait commencé samedi, jusqu'à dimanche à minuit (17 h, heure de l'Est), mais le Hamas avait rejeté cette initiative de l'ONU. L'organisation avait affirmé qu'elle n'accepterait de prolonger la trêve que si les chars d'assaut israéliens quittaient la bande de Gaza. 

Plusieurs roquettes ont été tirées dimanche en direction d'Israël. Au moins cinq projectiles ont touché le sol israélien, tandis que deux autres ont été interceptés par le système de défense « Dôme de fer ».

Au cours de la nuit, l'armée israélienne a aussi annoncé la mort d'un soldat qui a été atteint par un tir de mortier. 

Au moins 1000 Palestiniens et 43 soldats israéliens sont morts depuis le début des hostilités le 8 juillet.


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Ebola:état d'alerte au Nigeria après un premier cas mortel

Le Nigeria, nation la plus peuplée d'Afrique, craint une propagation de la fièvre Ebola, au lendemain de l'annonce du premier cas mortel dans le pays.

Vendredi, les autorités sanitaires nigérianes ont annoncé qu'un ressortissant du Libéria avait succombé au virus Ebola à Lagos, la plus grande ville d'Afrique.

Le Nigeria veut désormais contenir une éventuelle propagation de la maladie, mais la tâche s'annonce ardue dans la capitale de ce pays qui compte 20 millions d'habitants et dont les infrastructures sanitaires sont souvent désuètes.

Selon le ministre de la Santé, Onyebuchi Chukwu, les frontières ne sont pas fermées, car le Nigeria n'a pas de frontière commune avec le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée, qui sont touchés par l'épidémie depuis des mois.

Mais les experts du ministère de la Santé sont présents dans tous les ports et aéroports afin d'identifier tout voyageur qui présenterait les symptômes de cette maladie.

Pour compliquer la situation, les médecins sont en grève depuis le 1er juillet. Les responsables de l'Association médicale nigériane, à l'initiative du débrayage, ont toutefois été convoqués d'urgence samedi par le gouvernement afin de mettre fin à leur grève.

250 combinaisons de protection pour 20 millions de personnes

Les autorités sanitaires ont indiqué qu'elles avaient en leur possession 30 tenues de protection contre le virus pour le personnel hospitalier, et qu'elles en attendaient 220 de plus, soit 250 combinaisons pour plus de 20 millions de personnes.

C'est le décès d'un fonctionnaire libérien âgé de 40 ans, en provenance de Monrovia via Lomé, la capitale du Togo, qui a suscité l'inquiétude des autorités nigérianes.

L'homme souffrait de vomissements, de fièvre et de diarrhées, symptômes associés au virus de l'Ebola. Les passagers de son vol seront surveillés pendant 21 jours, soit la durée maximale d'incubation du virus.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, environ 660 personnes sont mortes du virus depuis le début de l'épidémie.

La fièvre hémorragique à virus Ebola peut se transmettre par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus infectés. Le contrôle d'une éventuelle épidémie peut être particulièrement compliqué dans une mégalopole comme Lagos, où la densité est très élevée.

Émeute en Sierra Leone

C'est la Sierra Leone qui est le pays le plus touché par cette épidémie, avec 454 décès imputables au virus depuis février.

Samedi, un centre spécialisé dans le traitement de la fièvre Ebola a bénéficié d'une protection policière, au lendemain d'une manifestation de milliers de personnes qui se sont dirigées vers cette clinique.

Les gens manifestaient à la suite des déclarations d'une ancienne infirmière de l'établissement affirmant que le virus avait été inventé pour justifier des « rituels anthropophages ». La police a dû tirer des gaz lacrymogènes pour disperser les milliers de manifestants.


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La Russie ne mérite pas de recevoir la Coupe du monde, selon le vice-premier ministre britannique

Le vice-premier ministre du Royaume-Uni a demandé que la Russie se voie retirer le privilège d'organiser la Coupe de monde de football de 2018, pour punir le président Vladimir Poutine et ce qu'il a qualifié de « comportement belligérant » dans le dossier de la crise en Ukraine.

Tout en exigeant des sanctions plus sévères contre la Russie, Nick Clegg a déclaré au journal The Sunday Times qu'il est « impensable » que M. Poutine ait l'occasion d'exploiter le plus grand événement dans le monde du soccer pour rehausser son propre statut.

La sortie de M. Clegg survient après que des législateurs en Allemagne eurent demandé que la Coupe du monde soit transférée, en raison des allégations voulant que la Russie soit impliquée dans l'écrasement d'un avion de la Malaysia Airlines dans le ciel de l'Ukraine, tuant les 298 personnes à bord, le 17 juillet.

Ligne dure

M. Clegg aurait déclaré que l'Union européenne devait adopter la ligne dure à l'endroit de Vladimir Poutine après ce qu'il a appelé la « terrible, terrible destruction de cet avion ».

Selon le vice-premier ministre, il est essentiel d'adopter des sanctions plus rigoureuses, mais il faut aussi faire clairement savoir au leader russe qu'il ne peut espérer profiter des privilèges associés aux plus hautes instances des affaires internationales s'il n'est pas prêt à accepter les règles élémentaires des affaires internationales.

M. Clegg, qui dirige les libéraux démocrates, a également affirmé que le président de la Russie avait déjà « exploité » les Jeux olympiques de Sotchi, en février, et ajouté que le fait de recevoir la Coupe du monde représenterait un énorme bénéfice pour sa personnalité.

Moscou a toujours nié avoir joué un rôle quelconque dans la tragédie de la Malaysia Airlines.

La FIFA appuie la Russie

La FIFA continue d'appuyer la Russie dans le rôle de nation hôtesse de la prochaine Coupe du monde, affirmant vendredi que le fait d'y présenter le tournoi « peut mener à des changements positifs » dans le pays.

Le président de la FIFA, Sepp Blatter, a déjà rejeté les demandes visant à retirer à la Russie l'organisation de l'événement après l'annexion de la Crimée plus tôt cette année.


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La destruction du Hamas serait dangereuse, selon un responsable américain

L'anéantissement du mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza déboucherait sur quelque chose de plus dangereux, a estimé samedi un haut responsable des services de renseignement militaires américains, le général Michael Flynn.

« Si le Hamas venait à être anéanti et à disparaître, nous déboucherions sans doute sur quelque chose de bien pire. La région connaîtrait quelque chose d'éminemment pire », a dit Michael Flynn, directeur sortant de la Defense Intelligence Agency, lors d'un forum sur la sécurité qui s'est tenu à Aspen, dans le Colorado.

« Une menace pire qui s'introduirait dans la sorte d'écosystème qui prédomine là-bas [...] Quelque chose comme l'EIIL », a-t-il dit, en faisant allusion à la mouvance radicale « État islamique », ex-État islamique en Irak et au Levant, qui, en juin, a proclamé l'avènement d'un califat sur les territoires qu'il contrôle en Syrie et en Irak.


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Quinze morts dans le bombardement d'une école à Gaza

Written By Unknown on Jumat, 25 Juli 2014 | 16.05

Le reportage de notre envoyée spéciale à Gaza, Marie-Ève Bédard

Plusieurs employés de l'ONU figurent parmi les victimes du bombardement d'une école de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, selon le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

Selon le ministère de la Santé palestinien, le tir d'un obus israélien sur cette école a fait au moins 15 morts et de nombreux blessés. La mise en cause d'Israël dans cet assaut n'est cependant pas encore confirmée.

D'après un responsable de l'ONU, cette école gérée par les Nations unies servait d'abri et de refuge pour des centaines de civils palestiniens qui s'y croyaient en sécurité.

Dans un communiqué, Ban Ki-moon a fermement condamné ce bombardement qui a tué des femmes, des enfants, ainsi que des employés des Nations unies.

Le secrétaire général de l'ONU a également exprimé ses « profondes condoléances » aux familles et aux proches des victimes de ce bombardement ainsi qu'aux proches des « centaines d'innocents tués de façon tragique par les bombardements israéliens ».

Ban Ki-moon appelle du même souffle le Hamas à cesser ses tirs de roquettes sur Israël.

L'attaque de l'école « souligne l'urgence de faire cesser les tueries, et de les faire cesser dès maintenant », écrit Ban Ki-moon qui tente depuis des jours d'obtenir un cessez-le-feu à Gaza.

Le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq a souligné que l'ONU s'efforçait encore de déterminer le nombre exact de victimes. « Nous ne savons pas qui a attaqué les locaux », a-t-il pris soin de rappeler.

Sans admettre aucune responsabilité, l'armée israélienne a promis d'enquêter sur ce drame, disant ne pas exclure qu'il s'agisse d'une roquette tirée par des combattants du mouvement islamiste Hamas.

À Washington, la Maison-Blanche s'est déclarée « attristée » par le bombardement de cette école et a appelé à une meilleure protection des civils.

Trois morts dans une manifestation

Des soldats israéliens ont par ailleurs tué un Palestinien par balle jeudi soir dans des heurts violents entre manifestants et militaires en Cisjordanie, au nord de Jérusalem, selon des sources médicales palestiniennes. La victime se trouvait parmi au moins 10 000 manifestants. Après avoir annoncé trois morts, des responsables hospitaliers ont ramené le bilan à un décès et trois personnes dans un état grave.

L'offensive israélienne, qui a fait plus de 800 morts palestiniens depuis le 8 juillet à Gaza, a déclenché des manifestations quotidiennes de solidarité dans les grandes villes de Cisjordanie.

Tirs de roquettes soutenus

Pendant ce temps, le Hamas poursuit ses tirs de roquettes en direction d'Israël, notamment sur la métropole israélienne Tel-Aviv. Le Hamas affirme aussi avoir tendu une embuscade qui a coûté la vie à des soldats israéliens dans le nord de l'enclave palestinienne.

Réagissant aux déclarations d'hier de la haute-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, selon qui Israël pourrait avoir commis des crimes de guerre dans la bande de Gaza, le premier ministre d'Israël, Benyamin Nétanyahou, a plutôt conseillé à l'ONU d'enquêter sur les stratégies du Hamas de « transformer les hôpitaux en centres de commandement militaire, d'utiliser les écoles comme dépôts d'armes et de placer des batteries de missiles à côté d'aires de jeux, de logements privés et de mosquées ».

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Pas de trêve en vue

Il est peu probable par ailleurs qu'une trêve dans le conflit entre Israël et le Hamas survienne dans les prochains jours, a déclaré un membre du gouvernement de Benyamin Nétanyahou.

« Je ne vois pas de cessez-le-feu dans les jours à venir avec un départ de l'armée de défense d'Israël », a indiqué le ministre israélien des Sciences, Yaakov Peri, un ancien responsable de la sécurité, au site d'information Walla.

Le pays a besoin de plus de temps pour terminer sa mission de destruction des tunnels clandestins du Hamas, selon lui.

Il ajoute que même en cas de trêve humanitaire, Israël continuerait ses frappes sur les tunnels, et qu'il lui faudrait plus de deux ou trois jours pour finir de les détruire.

L'Égypte, qui sert de médiateur dans le conflit, avait émis l'espoir d'un répit pour la fête musulmane de l'Aïd al-Fitr, en début de semaine prochaine, ce qui permettrait d'acheminer de l'aide humanitaire et d'ouvrir la voie à des négociations.

Le cabinet restreint israélien n'a publié aucune décision après s'être réuni, mercredi soir jusque tard dans la nuit, sur une proposition de trêve humanitaire prévoyant un arrêt immédiat des combats et dont les termes précis seraient décidés lors de négociations les jours suivants.

Le dirigeant du Hamas Khaled Mechaal, qui s'exprimait au Qatar, s'était dit, plus tôt, prêt à une trêve humanitaire, tout en excluant un cessez-le-feu durable tant qu'Israël ne lèverait pas le blocus du territoire côtier palestinien.


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Vol AH5017 : l'épave de l'avion localisée dans le nord du Mali

Le reportage de Sophie Langlois

Les recherches ont finalement porté fruit : la carcasse de l'avion d'Air Algérie a été retrouvée près de Gossi, dans le nord du Mali, confirment les autorités burkinabées et françaises. 

« L'appareil a été clairement identifié malgré son état désintégré », précise un communiqué envoyé par l'Élysée, qui ajoute qu'un « détachement militaire français a été envoyé sur place pour sécuriser le site et recueillir de premiers éléments d'information ».

C'est le témoignage d'un villageois qui a mis les autorités burkinabées sur la piste de l'épave, retrouvée à quelque 50 km de la frontière du Burkina Faso. Ce dernier aurait vu tomber l'avion près du village de Boulikessi, au Mali.

« Nous avons envoyé des hommes sur les lieux, avec l'accord du gouvernement du Mali », a expliqué le général Dienéré, un proche du président Blaise Compaoré, qui dirige le comité d'urgence mis sur pied pour coordonner les recherches. Des morceaux d'avions éparpillés et calcinés y ont été retrouvés, a-t-il souligné. 

Plus tôt en journée, des sources divergeaient sur les lieux où l'épave avait été repérée.

Des sources officielles maliennes, algériennes et burkinabées parlaient d'un écrasement près de la frontière du Burkina Faso, alors que le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, avait déclaré avoir appris « que l'épave a été trouvée entre Aguelhoc et Kidal », non loin de la frontière algérienne.

La France, qui compte une cinquantaine de passagers dans l'appareil, avait « mobilisé tous ses moyens militaires au Mali » pour retrouver l'avion, a indiqué le président français François Hollande. L'Algérie avait également lancé des recherches aériennes pour tenter de repérer l'appareil.

« Ces recherches dureront tout le temps qu'il faudra et encore cette nuit, tout doit être fait pour retrouver cet appareil. » — Le président français François Hollande

Un avion « en bon état »

Les services algériens de navigation aérienne ont annoncé plus tôt aujourd'hui avoir perdu le contact avec l'appareil, un McDonnell Douglas 83 appartenant à la compagnie espagnole Swiftair. Il transportait 110 passagers, dont cinq Canadiens.

Entrevue avec un analyste en aviation civile

L'avion espagnol était « en bon état », selon les autorités françaises de l'aviation civile qui disent l'avoir examiné il y a deux ou trois jours. « Nous n'avons quasiment rien trouvé, il [était] vraiment en bon état », a déclaré Patrick Gandil, le directeur général de l'aviation civile française.

Le vol AH5017, qui effectuait la liaison entre Ouagadougou et Alger, a disparu 50 minutes après son décollage du Burkina Faso, précise un communiqué d'Air Algérie. Swiftair a précisé n'avoir eu aucun contact avec l'équipage depuis.

« L'avion a disparu à Gao, à 500 km de la frontière algérienne. Nous avons des victimes de plusieurs nationalités », a déclaré le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal cité par une radio locale.

Ottawa en contact avec la cellule de crise à Alger

À l'aéroport d'Alger, une cellule de crise a été mise en place. Les familles des passagers peuvent se renseigner en appelant à ce numéro : 011-213-21-50-94-91

Le Canada dit être en contact avec les autorités locales. « Nous sommes au courant que des Canadiens étaient à bord de l'avion », a indiqué la ministre d'État des Affaires étrangères et consulaires du Canada, Lynne Yelich, sur son compte Twitter jeudi matin.

« Nous sommes prêts à leur fournir de l'aide et travaillons avec les autorités locales pour recueillir plus d'informations. »

La météo en cause?

Une quinzaine de minutes avant sa disparition, le pilote de l'avion avait demandé de changer d'itinéraire en raison d'une tempête de sable, selon le ministre burkinabé des Transports.

« L'avion n'était pas loin de la frontière algérienne quand on a demandé à l'équipage de se dérouter à cause d'une mauvaise visibilité et pour éviter un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison Alger-Bamako », a indiqué à l'Agence France-Presse une source au sein d'Air Algérie, sous le couvert de l'anonymat. « Le signal a été perdu après le changement de cap », a-t-elle ajouté.

Pour les utilisateurs d'appareils mobiles, cliquez ici pour voir le tableau de la nationalité des personnes à bord.


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Un juge américain plaide pour un retour aux pelotons d'exécution

Un influent juge de la Cour d'appel fédérale des États-Unis a déclaré, jeudi, que la troisième exécution par injection létale bâclée en six mois soulignait l'importance d'en revenir aux pelotons d'exécution.

Dans une entrevue accordée jeudi à l'Associated Press, le juge en chef Alex Kozinski, de la Cour d'appel du 9e district, soutient que l'injection létale est une tentative « malhonnête » de dissimuler la nature brutale de la peine de mort.

Le magistrat a d'abord exprimé son dédain envers l'injection mortelle dans une décision rendue lundi, tout en arguant qu'il ne fallait pas repousser l'exécution de Joseph Rudolph Wood III à Phoenix. Celui-ci a cherché son souffle pendant plus de 90 minutes et est finalement mort après deux heures, mercredi, à la suite d'une injection létale administrée pour le meurtre de sa petite amie et du père de celle-ci.

Éviter les complications

Selon M. Kozinski, un peloton d'exécution correctement entraîné est une façon « garantie » d'exécuter rapidement un condamné et d'éviter les complications entourant l'injection létale.

S'inscrivant en faux face à une décision rendue lundi pour suspendre l'exécution de Wood, mais qui a par la suite été renversée par la Cour suprême, le juge écrit qu'utiliser des médicaments destinés à traiter des problèmes de santé pour exécuter des condamnés est une « tentative malhabile » de dissimuler la « brutalité des exécutions » en les rendant « sereines et belles ».

« Les exécutions sont pourtant brutales, ce sont des événements sauvages, et rien de ce qu'accomplit l'État ne peut cacher cette réalité, et nous ne devrions pas le faire. Si, en tant que société, nous voulons procéder à des exécutions, nous devrions accepter de faire face au fait que l'État commet un acte brutal horrible en notre nom. »

Disant n'avoir jamais aimé l'injection létale, une méthode grevée par des pénuries de substances d'injection et des contestations judiciaires, il affirme que les pelotons d'exécution ne seront jamais à court d'armes ou de balles.

Le magistrat dit être en faveur de la peine capitale, mais affirme que les États et le gouvernement fédéral devraient abandonner l'injection létale et adopter une méthode différente. Selon lui, la guillotine est une autre méthode « garantie », mais il a dit douter que le public accepte cette forme d'exécution.

M. Kozinski est un juge conservateur bien connu pour ses positions bien documentées et souvent provocatrices. Il a été nommé à la Cour d'appel du 9e district en 1985 par Ronald Reagan.


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Une rencontre sur la sécurité du transport aérien prévue à Montréal

Des discussions ont eu lieu afin d'organiser à Montréal une rencontre de représentants de plusieurs organisations internationales et États impliqués dans l'industrie du transport aérien.

Une porte-parole de l'Association du transport aérien international, qui représente les transporteurs aériens, a fait savoir qu'une réunion était prévue à Montréal, la semaine prochaine, mais que rien n'avait encore été confirmé.

Cette rencontre porterait sur la sécurité du transport aérien, dans la foulée d'une série de catastrophes ayant ébranlé la confiance des passagers.

Des accidents aériens qui inquiètent

Un vol d'Air Algérie ayant décollé du Burkina Faso en direction d'Alger s'est écrasé jeudi avec 116 personnes à bord, y compris cinq Canadiens.

Des voyageurs de partout dans le monde sont inquiets depuis que le vol 370 de Malaysia Airlines, effectuant la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin, est disparu en mars. Les équipes de recherche n'ont toujours pas retrouvé l'épave de l'avion qui transportait 239 personnes.

La semaine dernière, un autre vol de Malaysia Airlines a apparemment été abattu par un missile sol-air au moment où il volait au-dessus de l'est de l'Ukraine. Un Canadien fait partie des 298 victimes.

Pour certains passagers, les deux catastrophes impliquant des Boeing 777 du même transporteur sont une coïncidence trop importante pour être ignorée.

Selon un responsable du Conseil international des aéroports, le groupe attend une confirmation de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) à propos de la réunion à venir.

Cette agence, qui dépend des Nations unies, dit avoir pris contact avec diverses organisations internationales et régionales à propos de leur rôle respectif dans l'évaluation des risques liés aux espaces aériens.

Déjà plus de décès que l'an dernier

Selon le président de l'OACI, Tony Tyler, le nombre de décès attribuables cette année à des accidents aériens dépasse déjà le total de l'an dernier. En 2013, 210 personnes ont trouvé la mort dans des accidents d'avion.

Les membres du Conseil international des aéroports exploitent 1861 aéroports dans 177 pays et territoires.

« Malheureusement, nous avons déjà dépassé ce nombre cette année. Malgré tout, embarquer à bord d'un avion demeure l'une des activités les plus sûres qu'il est possible de faire. » M. Tyler souligne que près de 100 000 vols décollent et atterrissent sans problème tous les jours à travers le monde.


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L'État colombien négocie avec le deuxième mouvement rebelle

Written By Unknown on Kamis, 24 Juli 2014 | 16.05

Le président Juan Manuel Santos et le deuxième plus important groupe rebelle de Colombie ont annoncé mardi qu'ils avaient entamé des négociations de paix exploratoires, alimentant l'espoir que les deux guérillas de longue date de ce pays des Andes puissent prendre fin rapidement.

Cette annonce survient cinq jours seulement avant une élection présidentielle qui déterminera l'avenir politique de M. Santos, mais risque aussi de faire disparaître le processus de dialogue de paix entamé depuis 18 mois avec les FARC, le plus grand groupe d'insurgés du pays.

Un communiqué publié mardi sur le site Internet de la présidence précise que ces discussions exploratoires avec l'Armée nationale de libération (ELN) ont débuté en janvier.

Parmi les sujets pouvant être abordés au coeur d'un processus officiel, on invoque « les victimes et la participation sociale », avant de mentionner que les autres sujets doivent encore faire l'objet d'un accord.

M. Santos a toutefois fait savoir que de telles discussions ne débuteraient pas avant que l'ELN n'accepte certaines conditions, qu'il n'a pas nommées.

De leur côté, les FARC ont accepté de cesser de se financer via des enlèvements, une méthode aussi employée par l'ELN.

Le président Santos n'a pas voulu commenter le moment de l'annonce, pas plus qu'il n'a pris de question, se contentant d'affirmer qu'« ils ne remettraient pas en question les avancées réalisées à La Havane » avec les FARC.

Toujours au dire de M. Santos, les négociations à Cuba sont « dans leur phase finale », à la suite d'une autre annonce, samedi dernier, voulant que les parties se soient entendues sur un cadre visant à identifier et indemniser les dizaines de milliers de victimes du conflit.

Des ententes ont déjà été scellées sur la réforme agraire, la participation des rebelles au sein de l'appareil politique, et le démantèlement du système de trafic de drogue.

Les deux mouvements rebelles luttent contre le gouvernement depuis un demi-siècle. L'ELN compte environ 2000 combattants, contre quelque 8000 pour les FARC.


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Un rouleau compresseur nommé Hillary

Le reportage de Joyce Napier

L'ex-secrétaire d'État Hillary Clinton lance un livre sur ses quatre ans à la tête de la diplomatie américaine. Sa tournée de promotion ne serait-elle pas un prélude à la campagne présidentielle?

Hillary. Le prénom suffit. Aux États-Unis ou ailleurs dans le monde, peu importe l'âge, le milieu social ou l'appartenance politique, dites seulement « Alors? Hillary... », et le tour est joué, la conversation s'anime.

« Il y a très peu de gens dans le monde qu'on identifie uniquement par leur prénom. Il y a Hillary, le pape François et quelques autres.  » — Norm Ornstein, auteur, et analyste politique à l'institut de recherche conservateur American Enterprise Institute

Elle est une sorte de vedette rock aimée et détestée avec la même ferveur, qu'on lui lance des fleurs ou une chaussure pendant un discours.

Un prélude à la campagne présidentielle

Cette semaine sera LA semaine Hillary. L'ex-première dame, ex-sénatrice et ex-secrétaire d'État, lance son livre autobiographique, Hard Choices (Décisions difficiles), sur ses cinq ans (2009 à 2013) à la tête de la diplomatie américaine.

Si vous n'aimez pas Hillary, barricadez-vous chez vous, évitez la télé, la radio, Internet, Facebook et Twitter, conseillent des commentateurs américains. Personne ne pourra échapper au blitz médiatique. De quoi rendre jalouses les Angelina Jolie et Kim Kardashian de ce monde.

« L'engouement pour Hillary Clinton, l'intérêt qu'elle suscite chez les électeurs, est palpable, nous le sentons, nous le voyons tous les jours, à travers le pays. » — Seth Bringman, directeur des communications du PAC Ready for Hillary

Le PAC (comité d'action politique) a déjà récolté 6 millions de dollars en dons, alors que la principale intéressée n'a pas encore annoncé si elle briguera la présidence en 2016.

Le lancement de son livre et la tournée promotionnelle qu'elle entame sont un prélude à sa campagne présidentielle. 600 pages, 112 pays visités; la secrétaire d'État a parcouru 1,5 million de kilomètres en cinq ans.

Elle y expose sa vision de la politique étrangère américaine et les décisions difficiles qu'elle a prises, mais aussi sa vision des États-Unis. Un livre bien trop prudent pour être passionnant, qui ne suscite pas de polémique, juste ce qu'il faut pour lancer une candidature.

Hillary, il n'y a aucun doute, serait un véritable rouleau compresseur, voire une candidate imbattable, pour ses adversaires démocrates lors d'éventuelles primaires.

Selon un sondage ABC/Washington Post, elle récolterait 69 % des voix contre 12 % pour le vice-président Joe Biden.

Sept Américains sur dix, toutes allégeances politiques confondues, estiment qu'elle serait une présidente compétente et forte.


Les attaques sur son âge, sa santé, son sexe

Elle est donc une force redoutable pour les républicains, qui n'ont aucun candidat de sa trempe, et une cible pour les blogueurs, et les médias de droite. Ils ont d'ailleurs déjà commencé leurs attaques sur son âge, sa santé et, bien entendu, son sexe :

  • Elle a les deux mains appuyées sur le dossier à peine visible d'une chaise longue, sur la couverture du magazine People, et voilà que le fameux Drudge Report demande dans un tweet, s'il ne s'agit pas plutôt d'une marchette. Les réactions pleuvent de partout dans le monde.
  • Elle critique Vladimir Poutine, et il répond qu'il est « préférable de ne pas débattre avec les femmes. » Même flot de réactions planétaires.
  • Elle est hospitalisée en 2012 pour une commotion cérébrale, et le gourou républicain Karl Rove demande publiquement si cela n'a pas causé des lésions cérébrales permanentes. Hillary serait-elle une candidate aux facultés intellectuelles affaiblies?

« Pourquoi voudrait-elle passer les meilleures années qui lui restent à composer avec ces absurdités, quand elle pourrait les passer bien plus agréablement? » — Question posée par la chroniqueuse Ruth Marcus dans le Washington Post

Un symbole d'espoir et de changement

La réponse à la question de la chroniqueuse Ruth Marcus, Hillary Clinton la connaît sans doute déjà. Huit ans après le phénomène Obama et la campagne historique « Yes We Can », c'est elle, à 66 ans et bientôt grand-mère, qui incarne l'espoir et le changement.

« Vous avez un grand nombre de démocrates et d'Américains qui cherchent encore un idéal, un rêve qui ne s'est pas réalisé avec Barack Obama. » — Norm Ornstein

Barack Obama a déçu les démocrates, les femmes et, oui, même la communauté noire. Hillary Clinton semble être la seule à pouvoir attiser un électorat désabusé, épuisé par les chicanes mesquines et constantes de la classe politique de Washington.

S'il est vrai que l'image d'Hillary Clinton est celle d'une femme brillante et compétente, ce n'est pas son humour ou son côté chaleureux que l'on retient de ce personnage hypermédiatisé, qui peut faire aussi bien la couverture du magazine People que celle du très conservateur The Economist. Et puis une femme à la Maison-Blanche serait une autre victoire historique.


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Les favélas pacifiées à Rio? Vraiment?

Le reportage de Jean-Michel Leprince

À l'approche de la Coupe du monde de soccer, les habitants des favélas de Rio de Janeiro sont inquiets. Ils se méfient de la police et ne croient pas aux promesses des autorités.

En 2008, en prévision de la Coupe du monde et des Jeux olympiques de 2016, Rio de Janeiro a entrepris d'améliorer la sécurité et son image.

La Ville a lancé son programme de pacification des favélas. Jusqu'ici, plus de 250 bidonvilles ont été pacifiés sur les 1000 que compte la municipalité.

L'objectif est de débarrasser les favélas des bandes de narcotrafiquants qui les contrôlent.

Des brutalités policières graves

La pacification semblait se diriger vers un succès. Mais depuis un an, les incidents se sont multipliés dans plusieurs bidonvilles. On fait état de brutalités policières graves.
Tout semblait paisible à Rocinha, la plus grande favéla de Rio, pacifiée en 2011, jusqu'à la disparition, il y a un an, d'un maçon soupçonné de trafic de drogue.

On sait maintenant qu'il a été torturé à mort dans des conteneurs qui servent de quartier général à l'Unité de police de pacification (UPP).

Dix policiers ont été arrêtés. En mars dernier, cinq policiers de Rocinha ont été accusés de fournir des renseignements aux narcotrafiquants.

Le chef de la police de pacification, le colonel Frederico Caldas, reconnaît que ses hommes ont perdu beaucoup de crédibilité lors de ce qu'il qualifie « d'épisode négatif ».

Les narcotrafiquants de retour

Le discrédit jeté sur la police encourage l'audace des narcotrafiquants, qui essaient de reconquérir leur territoire dans deux favélas en particulier : Rocinha et le Complexo do Alemao, dans le nord de la ville.

Le scénario ne s'est pas déroulé comme prévu dans ces deux bidonvilles. Depuis un an, on entend des coups de feu pratiquement toutes les nuits. On en parle quand il y a des morts. De plus en plus, les postes de police sont attaqués par des bandits.

« La demande de drogue est très forte. Le Brésil est le deuxième consommateur au monde de cocaïne et le premier de crack. » — Le colonel Frederico Caldas

C'est ainsi que le colonel Caldas explique l'offensive des narcotrafiquants, qui veulent profiter du discrédit envers les policiers et du manque de confiance envers les institutions. « Mais ça ne veut pas dire que la pacification est un échec, précise le colonel. Ailleurs, ça marche bien. »

Occupation ou pacification?

Comment s'y prennent les autorités pour pacifier une favéla? Par exemple, en 2010, au Complejo do Alemao, l'armée est entrée en force après avoir annoncé l'intervention. Les narcotrafiquants ont le temps de fuir, et leurs repères sont occupés.

Les militaires ont été plus tard remplacés par des policiers de l'UPP.

Selon José Martins, chef communautaire de Rocinha, « c'est plus de l'occupation que de la pacification ». Cet homme qui vit à Rocinha depuis 47 ans réclame des services pour les habitants : des égouts, de l'eau courante, l'enlèvement des ordures.

Un fond de racisme

Les habitants des favélas ont raison de se plaindre, selon Sarah Telles, une sociologue de l'Université catholique.

« La politique de sécurité à Rio malheureusement est restée dans le premier pas parce qu'ils font toujours la politique de la confrontation. Les habitants ont plein de plaintes : "On n'est pas bien traités, on nous traite comme des trafiquants, des bandits. On est surveillés le jour, la nuit." » — Sarah Telles

C'est ce que dit Diogo Barbosa, un résident de Rocinha, mais il approuve la pacification. Il croit qu'il faut que tout le monde s'habitue et que les policiers soient mieux formés.
La sociologue croit que le mal est bien plus profond. Elle estime qu'il y a un fond de racisme.

« Il y a un racisme de classe et de couleur de peau. Parce que pour nous, les pauvres, ce sont les Noirs. Une personne très blanche et blonde qui est pauvre, on n'y croit pas. » — Sarah Telles


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France : les tensions persistent entre Jean-Marie et Marine Le Pen

Jean-Marie Le Pen se dit blessé par sa fille Marine qui lui a reproché d'avoir commis une faute politique en employant le mot « fournée » pour fustiger des artistes hostiles au Front national et affirme ne plus avoir de communication avec elle.

Il regrette la décision prise, sans le prévenir, par la présidente du FN de ne plus héberger son blogue vidéo sur le site du parti afin d'éviter à l'avenir des poursuites judiciaires dont le directeur de publication pourrait faire les frais.

« La courtoisie ne domine pas dans cette affaire. Sur le plan affectif, je suis très blessé », a confié mardi au Point.fr le président d'honneur du FN, précisant « supporter assez bien les coups de face, mais pas ceux qui sont donnés dans le dos ».

« Je n'ai plus aucune communication avec elle », a ajouté le député européen, en récusant à nouveau le fait que le mot « fournée » ait une connotation antisémite. « Marine me fait le grief de ne pas avoir anticipé la possibilité d'une mauvaise interprétation d'un mot que j'ai employé. »

Dans une vidéo diffusée sur le site du FN, Jean-Marie Le Pen s'en était pris aux artistes qui vilipendent son parti, notamment Patrick Bruel, Madonna et Yannick Noah, lâchant : « On fera une fournée la prochaine fois ».

Ces propos ont suscité une nouvelle vague d'indignation de la classe politique et suscité des proches de Marine Le Pen au sein du parti.

Venu commémorer dans le village martyr le 70e anniversaire du massacre d'Oradour-sur-Glane par une division SS, le premier ministre, Manuel Valls, a dénoncé les « petits agitateurs de la mémoire » visant sans le nommer Jean-Marie Le Pen.

« Il n'y aurait rien de pire que le choix du confort, celui d'occulter ce qui s'est passé. Et il y a pire, les révisionnistes, les nostalgiques de la collaboration, les petits agitateurs vénéneux de la mémoire, avec leurs mots perfides, ils veulent faire mal à la France, raviver ses plaies », a-t-il dit.

« Mais quand on aime la France, on ne salit pas ce pour quoi tant de Français ont donné leur vie », a-t-il ajouté. « Quand on aime la France, on ne calomnie pas son histoire. »


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Un rouleau compresseur nommé Hillary

Written By Unknown on Selasa, 22 Juli 2014 | 16.05

Le reportage de Joyce Napier

L'ex-secrétaire d'État Hillary Clinton lance un livre sur ses quatre ans à la tête de la diplomatie américaine. Sa tournée de promotion ne serait-elle pas un prélude à la campagne présidentielle?

Hillary. Le prénom suffit. Aux États-Unis ou ailleurs dans le monde, peu importe l'âge, le milieu social ou l'appartenance politique, dites seulement « Alors? Hillary... », et le tour est joué, la conversation s'anime.

« Il y a très peu de gens dans le monde qu'on identifie uniquement par leur prénom. Il y a Hillary, le pape François et quelques autres.  » — Norm Ornstein, auteur, et analyste politique à l'institut de recherche conservateur American Enterprise Institute

Elle est une sorte de vedette rock aimée et détestée avec la même ferveur, qu'on lui lance des fleurs ou une chaussure pendant un discours.

Un prélude à la campagne présidentielle

Cette semaine sera LA semaine Hillary. L'ex-première dame, ex-sénatrice et ex-secrétaire d'État, lance son livre autobiographique, Hard Choices (Décisions difficiles), sur ses cinq ans (2009 à 2013) à la tête de la diplomatie américaine.

Si vous n'aimez pas Hillary, barricadez-vous chez vous, évitez la télé, la radio, Internet, Facebook et Twitter, conseillent des commentateurs américains. Personne ne pourra échapper au blitz médiatique. De quoi rendre jalouses les Angelina Jolie et Kim Kardashian de ce monde.

« L'engouement pour Hillary Clinton, l'intérêt qu'elle suscite chez les électeurs, est palpable, nous le sentons, nous le voyons tous les jours, à travers le pays. » — Seth Bringman, directeur des communications du PAC Ready for Hillary

Le PAC (comité d'action politique) a déjà récolté 6 millions de dollars en dons, alors que la principale intéressée n'a pas encore annoncé si elle briguera la présidence en 2016.

Le lancement de son livre et la tournée promotionnelle qu'elle entame sont un prélude à sa campagne présidentielle. 600 pages, 112 pays visités; la secrétaire d'État a parcouru 1,5 million de kilomètres en cinq ans.

Elle y expose sa vision de la politique étrangère américaine et les décisions difficiles qu'elle a prises, mais aussi sa vision des États-Unis. Un livre bien trop prudent pour être passionnant, qui ne suscite pas de polémique, juste ce qu'il faut pour lancer une candidature.

Hillary, il n'y a aucun doute, serait un véritable rouleau compresseur, voire une candidate imbattable, pour ses adversaires démocrates lors d'éventuelles primaires.

Selon un sondage ABC/Washington Post, elle récolterait 69 % des voix contre 12 % pour le vice-président Joe Biden.

Sept Américains sur dix, toutes allégeances politiques confondues, estiment qu'elle serait une présidente compétente et forte.


Les attaques sur son âge, sa santé, son sexe

Elle est donc une force redoutable pour les républicains, qui n'ont aucun candidat de sa trempe, et une cible pour les blogueurs, et les médias de droite. Ils ont d'ailleurs déjà commencé leurs attaques sur son âge, sa santé et, bien entendu, son sexe :

  • Elle a les deux mains appuyées sur le dossier à peine visible d'une chaise longue, sur la couverture du magazine People, et voilà que le fameux Drudge Report demande dans un tweet, s'il ne s'agit pas plutôt d'une marchette. Les réactions pleuvent de partout dans le monde.
  • Elle critique Vladimir Poutine, et il répond qu'il est « préférable de ne pas débattre avec les femmes. » Même flot de réactions planétaires.
  • Elle est hospitalisée en 2012 pour une commotion cérébrale, et le gourou républicain Karl Rove demande publiquement si cela n'a pas causé des lésions cérébrales permanentes. Hillary serait-elle une candidate aux facultés intellectuelles affaiblies?

« Pourquoi voudrait-elle passer les meilleures années qui lui restent à composer avec ces absurdités, quand elle pourrait les passer bien plus agréablement? » — Question posée par la chroniqueuse Ruth Marcus dans le Washington Post

Un symbole d'espoir et de changement

La réponse à la question de la chroniqueuse Ruth Marcus, Hillary Clinton la connaît sans doute déjà. Huit ans après le phénomène Obama et la campagne historique « Yes We Can », c'est elle, à 66 ans et bientôt grand-mère, qui incarne l'espoir et le changement.

« Vous avez un grand nombre de démocrates et d'Américains qui cherchent encore un idéal, un rêve qui ne s'est pas réalisé avec Barack Obama. » — Norm Ornstein

Barack Obama a déçu les démocrates, les femmes et, oui, même la communauté noire. Hillary Clinton semble être la seule à pouvoir attiser un électorat désabusé, épuisé par les chicanes mesquines et constantes de la classe politique de Washington.

S'il est vrai que l'image d'Hillary Clinton est celle d'une femme brillante et compétente, ce n'est pas son humour ou son côté chaleureux que l'on retient de ce personnage hypermédiatisé, qui peut faire aussi bien la couverture du magazine People que celle du très conservateur The Economist. Et puis une femme à la Maison-Blanche serait une autre victoire historique.


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Les favélas pacifiées à Rio? Vraiment?

Le reportage de Jean-Michel Leprince

À l'approche de la Coupe du monde de soccer, les habitants des favélas de Rio de Janeiro sont inquiets. Ils se méfient de la police et ne croient pas aux promesses des autorités.

En 2008, en prévision de la Coupe du monde et des Jeux olympiques de 2016, Rio de Janeiro a entrepris d'améliorer la sécurité et son image.

La Ville a lancé son programme de pacification des favélas. Jusqu'ici, plus de 250 bidonvilles ont été pacifiés sur les 1000 que compte la municipalité.

L'objectif est de débarrasser les favélas des bandes de narcotrafiquants qui les contrôlent.

Des brutalités policières graves

La pacification semblait se diriger vers un succès. Mais depuis un an, les incidents se sont multipliés dans plusieurs bidonvilles. On fait état de brutalités policières graves.
Tout semblait paisible à Rocinha, la plus grande favéla de Rio, pacifiée en 2011, jusqu'à la disparition, il y a un an, d'un maçon soupçonné de trafic de drogue.

On sait maintenant qu'il a été torturé à mort dans des conteneurs qui servent de quartier général à l'Unité de police de pacification (UPP).

Dix policiers ont été arrêtés. En mars dernier, cinq policiers de Rocinha ont été accusés de fournir des renseignements aux narcotrafiquants.

Le chef de la police de pacification, le colonel Frederico Caldas, reconnaît que ses hommes ont perdu beaucoup de crédibilité lors de ce qu'il qualifie « d'épisode négatif ».

Les narcotrafiquants de retour

Le discrédit jeté sur la police encourage l'audace des narcotrafiquants, qui essaient de reconquérir leur territoire dans deux favélas en particulier : Rocinha et le Complexo do Alemao, dans le nord de la ville.

Le scénario ne s'est pas déroulé comme prévu dans ces deux bidonvilles. Depuis un an, on entend des coups de feu pratiquement toutes les nuits. On en parle quand il y a des morts. De plus en plus, les postes de police sont attaqués par des bandits.

« La demande de drogue est très forte. Le Brésil est le deuxième consommateur au monde de cocaïne et le premier de crack. » — Le colonel Frederico Caldas

C'est ainsi que le colonel Caldas explique l'offensive des narcotrafiquants, qui veulent profiter du discrédit envers les policiers et du manque de confiance envers les institutions. « Mais ça ne veut pas dire que la pacification est un échec, précise le colonel. Ailleurs, ça marche bien. »

Occupation ou pacification?

Comment s'y prennent les autorités pour pacifier une favéla? Par exemple, en 2010, au Complejo do Alemao, l'armée est entrée en force après avoir annoncé l'intervention. Les narcotrafiquants ont le temps de fuir, et leurs repères sont occupés.

Les militaires ont été plus tard remplacés par des policiers de l'UPP.

Selon José Martins, chef communautaire de Rocinha, « c'est plus de l'occupation que de la pacification ». Cet homme qui vit à Rocinha depuis 47 ans réclame des services pour les habitants : des égouts, de l'eau courante, l'enlèvement des ordures.

Un fond de racisme

Les habitants des favélas ont raison de se plaindre, selon Sarah Telles, une sociologue de l'Université catholique.

« La politique de sécurité à Rio malheureusement est restée dans le premier pas parce qu'ils font toujours la politique de la confrontation. Les habitants ont plein de plaintes : "On n'est pas bien traités, on nous traite comme des trafiquants, des bandits. On est surveillés le jour, la nuit." » — Sarah Telles

C'est ce que dit Diogo Barbosa, un résident de Rocinha, mais il approuve la pacification. Il croit qu'il faut que tout le monde s'habitue et que les policiers soient mieux formés.
La sociologue croit que le mal est bien plus profond. Elle estime qu'il y a un fond de racisme.

« Il y a un racisme de classe et de couleur de peau. Parce que pour nous, les pauvres, ce sont les Noirs. Une personne très blanche et blonde qui est pauvre, on n'y croit pas. » — Sarah Telles


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France : les tensions persistent entre Jean-Marie et Marine Le Pen

Jean-Marie Le Pen se dit blessé par sa fille Marine qui lui a reproché d'avoir commis une faute politique en employant le mot « fournée » pour fustiger des artistes hostiles au Front national et affirme ne plus avoir de communication avec elle.

Il regrette la décision prise, sans le prévenir, par la présidente du FN de ne plus héberger son blogue vidéo sur le site du parti afin d'éviter à l'avenir des poursuites judiciaires dont le directeur de publication pourrait faire les frais.

« La courtoisie ne domine pas dans cette affaire. Sur le plan affectif, je suis très blessé », a confié mardi au Point.fr le président d'honneur du FN, précisant « supporter assez bien les coups de face, mais pas ceux qui sont donnés dans le dos ».

« Je n'ai plus aucune communication avec elle », a ajouté le député européen, en récusant à nouveau le fait que le mot « fournée » ait une connotation antisémite. « Marine me fait le grief de ne pas avoir anticipé la possibilité d'une mauvaise interprétation d'un mot que j'ai employé. »

Dans une vidéo diffusée sur le site du FN, Jean-Marie Le Pen s'en était pris aux artistes qui vilipendent son parti, notamment Patrick Bruel, Madonna et Yannick Noah, lâchant : « On fera une fournée la prochaine fois ».

Ces propos ont suscité une nouvelle vague d'indignation de la classe politique et suscité des proches de Marine Le Pen au sein du parti.

Venu commémorer dans le village martyr le 70e anniversaire du massacre d'Oradour-sur-Glane par une division SS, le premier ministre, Manuel Valls, a dénoncé les « petits agitateurs de la mémoire » visant sans le nommer Jean-Marie Le Pen.

« Il n'y aurait rien de pire que le choix du confort, celui d'occulter ce qui s'est passé. Et il y a pire, les révisionnistes, les nostalgiques de la collaboration, les petits agitateurs vénéneux de la mémoire, avec leurs mots perfides, ils veulent faire mal à la France, raviver ses plaies », a-t-il dit.

« Mais quand on aime la France, on ne salit pas ce pour quoi tant de Français ont donné leur vie », a-t-il ajouté. « Quand on aime la France, on ne calomnie pas son histoire. »


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L'État colombien négocie avec le deuxième mouvement rebelle

Le président Juan Manuel Santos et le deuxième plus important groupe rebelle de Colombie ont annoncé mardi qu'ils avaient entamé des négociations de paix exploratoires, alimentant l'espoir que les deux guérillas de longue date de ce pays des Andes puissent prendre fin rapidement.

Cette annonce survient cinq jours seulement avant une élection présidentielle qui déterminera l'avenir politique de M. Santos, mais risque aussi de faire disparaître le processus de dialogue de paix entamé depuis 18 mois avec les FARC, le plus grand groupe d'insurgés du pays.

Un communiqué publié mardi sur le site Internet de la présidence précise que ces discussions exploratoires avec l'Armée nationale de libération (ELN) ont débuté en janvier.

Parmi les sujets pouvant être abordés au coeur d'un processus officiel, on invoque « les victimes et la participation sociale », avant de mentionner que les autres sujets doivent encore faire l'objet d'un accord.

M. Santos a toutefois fait savoir que de telles discussions ne débuteraient pas avant que l'ELN n'accepte certaines conditions, qu'il n'a pas nommées.

De leur côté, les FARC ont accepté de cesser de se financer via des enlèvements, une méthode aussi employée par l'ELN.

Le président Santos n'a pas voulu commenter le moment de l'annonce, pas plus qu'il n'a pris de question, se contentant d'affirmer qu'« ils ne remettraient pas en question les avancées réalisées à La Havane » avec les FARC.

Toujours au dire de M. Santos, les négociations à Cuba sont « dans leur phase finale », à la suite d'une autre annonce, samedi dernier, voulant que les parties se soient entendues sur un cadre visant à identifier et indemniser les dizaines de milliers de victimes du conflit.

Des ententes ont déjà été scellées sur la réforme agraire, la participation des rebelles au sein de l'appareil politique, et le démantèlement du système de trafic de drogue.

Les deux mouvements rebelles luttent contre le gouvernement depuis un demi-siècle. L'ELN compte environ 2000 combattants, contre quelque 8000 pour les FARC.


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