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La flagellation de Raïf Badawi de nouveau suspendue

Written By Unknown on Sabtu, 31 Januari 2015 | 16.05

Le blogueur saoudien Raïf Badawi échappe à nouveau aux 50 coups de fouet que lui promettaient les autorités saoudiennes aujourd'hui, selon Amnistie internationale. L'organisme humanitaire évoque à nouveau des raisons de santé pour expliquer cette nouvelle suspension de l'application de la peine de 1000 coups de fouet à laquelle M. Badawi a été condamné.

Blogueur libéral de 31 ans, Raïf Badawi a été condamné à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet - à raison de 50 chaque vendredi - pour avoir critiqué le régime saoudien et pour s'être exprimé sur l'islam.

M. Badawi, dont la femme et les enfants vivent à Sherbrooke, au Québec, a reçu les 50 premiers coups de fouet le 9 janvier dernier. Les deuxième et troisième séances du châtiment ont toutefois été suspendues pour des raisons médicales. La quatrième, prévue pour aujourd'hui, a de nouveau été reportée pendant que la communauté internationale s'active et dénonce la peine.

M. Badawi a été arrêté, accusé et condamné pour cybercrime, apostasie et désobéissance à son père, ce qui constitue un crime dans le royaume saoudien. Une fois la peine de prison purgée, il lui sera interdit de voyager pendant 10 ans.

50 coups de tambour pour Raif Badawi

Manifestation à Sherbrooke

Une centaine de personnes, dont plusieurs étudiants, étaient présentes devant l'hôtel de ville de Sherbrooke vendredi midi pour la vigile hebdomadaire. Le maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny, a pris la parole pendant l'activité. Il s'est dit fier de voir que les Sherbrookois continuent, semaine après semaine, de manifester pour demander la libération de Raif Badawi.

« Vous faites rayonner les droits de l'Homme de la communauté de Sherbrooke au Québec et dans tout le monde. Il ne faut pas lâcher. J'ai demandé au ministre John Baird afin qu'il fasse des pressions pour faire libérer Raif Badawi. Je lui aussi demandé d'accélérer le processus de réunification familiale »,

L'épouse de Raif Badawi est réfugiée à Sherbrooke avec leurs trois enfants.


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Afrique du Sud : le « tueur numéro 1 » de l'apartheid est libéré

Le chef d'un escadron de la mort responsable d'avoir kidnappé, torturé et assassiné de nombreux opposants au régime d'apartheid sud-africain dans les années 80 et 90, le policier Eugene de Kock, est maintenant un homme libre.

Le ministre de la Justice, Michael Masutha, lui a accordé une libération conditionnelle vendredi « dans l'intérêt de la réconciliation nationale ». Il a exprimé ses remords et aidé les autorités à retrouver les restes de ses victimes, a-t-il plaidé.

L'affaire soulève les passions en Afrique du Sud, toujours hantée par le régime d'apartheid, dans le cadre duquel la minorité blanche avait institutionnalisé le racisme au détriment de la majorité noire du pays.

De vives réactions

Sur les réseaux sociaux, de nombreux citoyens réagissent vivement à cette décision.

« Eugène De Kock mérite la même pitié que celle qu'il a montrée pour ses victimes : aucune! La vengeance est une émotion légitime », écrit une femme sur Twitter. « De Kock est un tueur de sang-froid », déplore une autre, qui rappelle la brutalité de ses crimes.

L'archevêque Desmond Tutu, conscience morale de l'Afrique du Sud, appuie cependant la décision du gouvernement. Selon lui, elle « représente une étape sur la route de l'Afrique du Sud vers la réconciliation et la guérison ».

« De Kock mérite d'être libéré, car il a purgé une peine relativement longue en prison, il a présenté ses excuses et a recherché le pardon de beaucoup de ses victimes. » — L'archevêque Desmond Tutu

Le tueur numéro 1 de l'apartheid

De 1985 à 1993, Eugene De Kock a dirigé une unité de la police sud-africaine basée à Vlakplaas, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Pretoria, qui ciblait des militants antiapartheid. Il a été surnommé le « tueur numéro 1 » de l'apartheid.

Arrêté en 1994, l'année où le Congrès national africain dirigé par Nelson Mandela a pris le pouvoir, il avait été condamné deux ans plus tard à deux peines de prison à perpétuité, auxquelles s'ajoutaient 212 ans de prison, pour 89 crimes et délits.

La Commission vérité et conciliation, présidée par Mgr Tutu, lui avait accordé une amnistie pour plusieurs de ses crimes, dont deux attentats à la bombe et 12 meurtres de militants.

Elle avait cependant refusé de lui accorder cette amnistie pour six autres assassinats, puisque ces victimes n'avaient aucun lien avec la guérilla antiapartheid, et qu'aucun mobile politique ne pouvait donc être évoqué.

Tant pendant son procès que devant la commission, Eugene De Kock avait reconnu être un « assassin d'État » et avait décrit avec moult détails les atrocités commises par son unité.

De Kock était considéré comme un prisonnier modèle. Pendant son incarcération, il a contacté les familles de plusieurs de ses victimes pour demander pardon.

« Je suis le seul membre de la police sud-africaine qui purge une peine pour des crimes que j'ai commis dans le cadre des tentatives du Parti national [au pouvoir de 1948 à 1994] pour défendre l'apartheid et combattre les mouvements de libération. » — Eugene De Kock,, lors de sa demande de libération conditionnelle 

« Pas un seul des généraux précédents ou des ministres qui ont été au gouvernement jusqu'en 1990 n'a été poursuivi », avait-il ajouté, en notant qu'il n'aurait jamais commis ces crimes hors du contexte de l'époque, surtout s'il n'avait pas reçu d'ordres.

Le ministre Masutha a fait savoir qu'il ne révélerait pas à quel endroit ni à quel moment De Kock sera libéré. L'avocat de ce dernier, Julian Knight, a fait savoir qu'il n'avait pas été en mesure de joindre son client, et qu'il ne pouvait donc témoigner de son état d'esprit.


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Romney renonce à briguer la présidence américaine

L'ancien candidat présidentiel américain Mitt Romney a annoncé vendredi qu'il ne se lancera finalement pas dans les primaires républicaines en vue de la course pour succéder à Barack Obama en 2016.

M. Romney avait représenté le Parti républicain lors de la présidentielle de 2012.

Trois semaines après avoir pris plusieurs observateurs de court en déclarant qu'il envisageait de lancer une troisième campagne pour conquérir la Maison-Blanche, l'ancien gouverneur du Massachusetts a informé son équipe de sa décision vendredi.

« Après avoir grandement réfléchi à une nouvelle campagne pour la présidence, j'ai décidé qu'il serait préférable de laisser aux autres leaders du parti la chance d'être notre prochain candidat. » — Mitt Romney

M. Romney était revenu à l'avant-scène le 10 janvier, quand il avait annoncé à un petit groupe d'anciens donateurs, à New York, qu'il pourrait être de retour dans la course.

C'était un revirement de taille pour M. Romney, qui répétait à tous ceux qui voulaient l'entendre depuis sa défaite en 2012 que sa carrière politique était terminée et qu'il ne briguerait plus la présidence.

M. Romney a depuis découvert que plusieurs de ses anciens partisans se sont maintenant ralliés à Jeb Bush, l'ancien gouverneur de la Floride.

Certains de ceux-ci ont dit croire que M. Bush a la personnalité et les appuis nécessaires pour décrocher la Maison-Blanche, ce que M. Romney a été incapable de réussir lors de deux campagnes précédentes.

« J'ai le plus grand respect pour le gouverneur Romney et j'ai travaillé très fort pour lui, a dit l'investisseur Craig Duchossois, qui a offert des dizaines de milliers de dollars à la dernière campagne de M. Romney. Mais j'ai tourné la page. »

M. Romney a aussi perdu un de ses principaux conseillers politiques, quand David Kochel s'est rangé derrière M. Bush - même si ce dernier n'a pas encore formellement annoncé qu'il sera de la course.

On compte parmi les autres candidats républicains potentiels le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, celui du Wisconsin, Scott Walker, et Marco Rubio, le sénateur de la Floride.

 


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Explosion dans une mosquée chiite au Pakistan, 56 morts

Au moins 56 personnes ont été tuées par l'explosion d'une bombe dans une mosquée chiite du sud du Pakistan.

Des dizaines d'autres personnes ont aussi été blessées.

Un responsable local a indiqué que l'explosion s'est produite au moment des prières du vendredi.

L'attentat a été revendiqué par le groupe militant sunnite Jundullah.

Le commissaire adjoint du district de Shikarpur, Hadi Bakhsh Zardari, a déclaré que l'attentat a fait 56 morts et 31 blessés.

Le directeur de l'hôpital de Shikarpur a demandé à la population de donner du sang, ce qui témoigne de l'ampleur du carnage.

Des images diffusées par la télévision pakistanaise montrent des résidants et des fidèles se précipitant pour transporter les victimes vers l'hôpital. Des médias locaux rapportent que le toit de la mosquée s'est partiellement effondré sur les fidèles et que certains sont coincés sous les décombres.

Le premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a attribué l'attentat à un kamikaze, mais M. Zardari a déclaré que l'enquête se poursuit.

Il s'agit de la pire attaque perpétrée contre des chiites pakistanais depuis janvier 2013, quand une attaque avait fait 81 morts dans la province voisine du Baloutchistan.

Plusieurs groupes de défense des droits de la personne reprochent au gouvernement et aux forces de l'ordre de ne pas protéger les chiites adéquatement et de ne pas poursuivre assez vigoureusement les responsables des violences.

La ville de Shikarpur se trouve dans la province du Sindh, à environ 500 kilomètres au nord de la ville portuaire de Karachi.


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Un homme armé maîtrisé à la télévision nationale néerlandaise

Written By Unknown on Jumat, 30 Januari 2015 | 16.05

Un homme armé qui a fait irruption dans les studios de la télévision publique des Pays-Bas, NOS, et aurait exigé de passer en ondes a été maîtrisé par la police. 

D'après les images diffusées par la NOS, le jeune homme, vêtu d'un costume noir, tenait en main un pistolet visiblement muni d'un silencieux. Il a lâché son arme dès l'intervention des policiers et n'a opposé aucune résistance lors de son arrestation.

On ne connaît pas encore les motivations de l'individu qui avait pris en otage un employé. Il aurait déclaré avoir des explosifs sur lui mais la police n'a rien trouvé.

L'employé a cependant réussi à s'éclipser, peu avant l'assaut des policiers.

La chaîne NOS parle d'un discours confus de l'intrus, qui aurait évoqué « des choses d'importance mondiale ». Il avait une liste de revendications et avait exigé dix minutes de temps d'antenne.

« Nous avons été engagés par les services secrets et nous avons entendu des choses qui mettent la société actuelle en doute. Et nous allons les révéler maintenant », a-t-il dit.

Les bureaux de la télévision ont été rapidement évacués et le téléjournal de 20h a dû être interrompu.

Lors d'une conférence de presse plus tard en journée, les autorités ont indiqué que le ravisseur était un jeune homme de 19 ans originaire du village de Pijnacker, dans l'ouest du pays.

Un représentant de la police a parlé d'une « intervention rapide et adéquate ».

L'homme est pour l'instant interrogé et pourrait être mis en examen pour enlèvement, possession d'arme à feu et menace des personnes avec une arme.

 


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Une explosion devant un hôpital mère-enfant de Mexico fait deux morts

Explosion dans un hôpital

Un camion-citerne transportant du gaz a explosé devant un hôpital mère-enfant de l'ouest de Mexico jeudi matin, faisant deux morts, selon le bilan révisé dévoilé par le maire de la capitale mexicaine. 

« En ce moment, nous ne comptons que deux morts confirmés, un mineur et une femme », a dit le maire Miguel Angel Mancera lors d'une conférence de presse. Il a par ailleurs fait état de 66 blessés, dont 22 dans un état grave.

La priorité des secouristes est de chercher de possibles survivants sous les décombres.

Les autorités ont pu confirmer qu'aucun des enfants admis à l'hôpital n'était resté à l'intérieur, mais il est possible que d'autres qui venaient pour des rendez-vous soient toujours coincés.

Environ 70 % de l'hôpital s'est effondré sous la puissance de l'explosion. Une bonne partie de l'établissement n'est plus qu'un amas de béton et de métal tordu. 

« J'attends des nouvelles de ma nièce. Elle a accouché hier. Nous sommes désespérés, nous ne savons rien. » — Martha Castellanos.

La zone des urgences pour les nouveau-nés aurait été l'une des plus touchées et « est pratiquement détruite », selon Adrian Ruvalcava, chef de l'arrondissement de Cuajimalpa.

L'explosion s'est produite au moment où un camion effectuait un ravitaillement de routine à la cuisine de l'hôpital, en début de journée. Les employés n'auraient pas réussi à colmater rapidement une fuite, ce qui a provoqué l'incident.

Le conducteur du camion ainsi que les deux employés ont été hospitalisés, mais aussi arrêtés, selon un responsable municipal.

Plusieurs quartiers de Mexico sont approvisionnés par des camions-citernes, n'étant pas desservis par des conduites de gaz.


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Le Sénat dit oui à Keystone XL

Le Sénat américain a approuvé jeudi la construction du pipeline Keystone XL, entre l'Alberta et les États-Unis.

Quelque 62 sénateurs ont voté jeudi pour le projet, tandis que 36 ont voté contre, ce qui est insuffisant pour contrer le véto promis par le président Barack Obama, à seulement cinq voix près.

Tous les républicains présents en Chambre ont soutenu le texte, tout comme neuf démocrates.

Le leader en Chambre des républicains, Mitch McConnell, a qualifié cette étape d'« importante réussite pour le pays ». Il a également mis en avant les possibilités d'embauche créées par Keystone XL, ainsi que, selon lui, le peu d'impacts environnementaux.

La sénatrice démocrate Barbara Boxer, membre du comité sénatorial sur l'environnement, parle pour sa part de « disgrâce ». Les démocrates ont essayé de faire en sorte que le pipeline soit construit avec de l'acier américain et que son pétrole et ses produits dérivés restent aux États-Unis. Ils ont également tenté de protéger les ressources en eau.

Seuls une poignée d'amendements ont pu être adoptés, parmi lesquels une taxe pour les entreprises transportant du pétrole brut des sables bitumineux canadiens. L'argent ainsi récolté irait dans un fonds en cas de déversement. Une mesure pour l'efficacité énergétique a également été adoptée.

La Chambre des représentants avait voté pour le projet en novembre. Les deux chambres doivent maintenant s'entendre sur un texte définitif.

Lors des élections de mi-mandat, l'an dernier, les républicains ont gagné le contrôle des deux chambres. Peu après leur entrée en fonction au Sénat, en janvier, ils ont fait approuver l'étude d'un projet de loi sur Keystone XL.

Le président américain Barack Obama avait laissé savoir qu'il opposerait son veto si une loi en ce sens était adoptée par le Congrès. Les deux tiers des voix des sénateurs et des membres de la Chambre des représentants sont nécessaires pour l'annuler.

Il s'agit de la première fois que le Sénat américain approuve Keystone XL.

Le projet vise à transporter du pétrole provenant des sables bitumineux de l'Alberta vers les côtes du Texas. Le projet a été déposé en septembre 2008, et rejeté une première fois en janvier 2012 parce qu'il traversait des zones écologiques sensibles.

S'il était construit, le pipeline transporterait quelque 800 000 barils de pétrole par jour. Des écologistes se disent inquiets à cause de possibles fuites et de l'accroissement des émissions de gaz à effet de serre qui en résulterait.


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Égypte : 27 morts dans une série d'attaques

Quatre attaques ont fait 27 morts et des dizaines de blessés, jeudi, dans la province égyptienne du Nord-Sinaï ainsi que dans la ville de Suez, quelques jours après le quatrième anniversaire du déclenchement du soulèvement qui avait fait tomber le président d'alors, Hosni Moubarak.

Ces attaques ont été revendiquées par la branche égyptienne du groupe armé État islamique (EI), qui a conquis l'an dernier de vastes territoires en Syrie et en Irak.

La première attaque, qui a visé des bâtiments de l'armée, a fait 25 morts et au moins 58 blessés, dont 9 civils, à Al-Arich, chef-lieu du Nord-Sinaï, a-t-on appris de sources médicales et proche des services de sécurité égyptiens.

Le journal gouvernemental Al-Ahram a indiqué que ses bureaux à Al-Arich, situés en face d'une base militaire et d'un hôtel (qui, selon des sources proches de la sécurité, étaient les cibles de l'attaque), avaient été « entièrement détruits ».

L'attaque d'une unité de l'armée au sud d'Al-Arich a fait en outre quatre blessés.

Un peu plus tard, des islamistes présumés ont attaqué un poste de contrôle de l'armée à Rafah, tuant un commandant et blessant six autres personnes.

Un agent de police a été tué en outre dans l'explosion d'une bombe posée au bord d'une rue de la ville de Suez.

L'Égypte est aux prises avec une insurrection islamiste dans le Sinaï, qui a coûté la vie à plusieurs centaines de membres des forces de sécurité.

Hommage à des manifestants tués

La tension a monté d'un cran en Égypte cette semaine avec les manifestations, marquées pour certaines par des violences, qui ont eu lieu à l'occasion du quatrième anniversaire du soulèvement anti-Moubarak du début 2011.

Jeudi en début de journée, un groupe de femmes a manifesté au Caire à la mémoire de la militante Shaimaa Al-Sabbagh et d'environ 25 autres personnes qui auraient été tuées par les forces de sécurité lors de leur intervention contre les manifestants.

Shaimaa Al-Sabbagh, qui avait 32 ans, est morte samedi alors que les policiers anti-émeutes dispersaient une petite manifestation pacifique. Selon ses proches, elle a été tuée par balles. Les photos de son corps ensanglanté ont fait le tour des médias sociaux, suscitant indignation et condamnations.

« Les gens du ministère de l'Intérieur sont des bandits! » ont scandé une centaine de femmes, jeudi, à l'endroit où est morte Chaïma Sabbagh.


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Le Hezbollah et Israël à couteaux tirés

Written By Unknown on Kamis, 29 Januari 2015 | 16.05

Deux soldats israéliens tués dans une attaque du Hezbollah : reportage de Marie-Eve Bédard

Deux soldats israéliens ont été tués et sept blessés mercredi matin dans une attaque du Hezbollah contre un convoi de Tsahal à proximité de la frontière libanaise, dans le secteur contesté des fermes de Chebaa.

C'est l'attaque la plus grave menée par le mouvement chiite libanais contre les soldats israéliens depuis la guerre de 34 jours qui les a opposés durant l'été 2006.

Un Casque bleu espagnol de la FINUL, la force des Nations unies dans le sud du Liban, a par ailleurs été tué dans le village frontalier de Ghajar alors que les Israéliens ripostaient à l'attaque du Hezbollah par des tirs d'artillerie et des frappes aériennes. La FINUL a ouvert une enquête sur les circonstances exactes de ce décès.

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a promis que cette attaque ne resterait pas impunie.

« Ceux qui sont à l'origine de l'attaque d'aujourd'hui devront en payer le prix », a-t-il dit avant d'entamer des consultations avec les responsables des services de sécurité en préalable à d'éventuelles représailles de plus grande ampleur.

L'artillerie israélienne a d'ores et déjà tiré une vingtaine d'obus sur le sud du Liban, près du village de Ouazzani, a-t-on appris auprès des forces de sécurité libanaises.

Les tirs de missiles contre le convoi israélien ont été revendiqués par une « brigade des martyrs de Kouneïtra ».

Le 18 janvier, un raid aérien israélien en Syrie, dans la province de Kouneïtra proche du plateau du Golan, a tué notamment un général des gardiens de la révolution iraniens, Mohammed Allahdadi, et le fils d'Imad Moughniyeh, ancien chef des opérations militaires du Hezbollah libanais mort dans l'explosion d'une voiture piégée à Damas en 2008.

À la suite de ce raid, le Hezbollah et les gardiens de la révolution avaient promis de se venger.

Le communiqué revendiquant l'attaque de mercredi porte le titre de « déclaration n° 1 », laissant entendre que d'autres opérations sont à venir.

Mises en garde israéliennes 

« Quiconque cherche à nous défier à la frontière nord doit avoir à l'esprit l'offensive de l'an dernier à Gaza », a averti Benyamin Nétanyahou, faisant référence à l'opération « Bordure protectrice » lancée l'été dernier par Tsahal contre l'enclave palestinienne. Plus de 2000 Palestiniens, en majorité des civils, ont été tués.

« L'État d'Israël est prêt à agir avec force sur tous les fronts, la sécurité passe avant tout », a poursuivi Benyamin Nétanyahou qui se trouvait à Sderot, ville israélienne proche de la bande de Gaza.

Les services du premier ministre ont accusé l'Iran d'être responsable de cette « attaque terroriste ».

Dans une lettre au Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur d'Israël aux Nations unies, Ron Prosor, souligne que son pays prendra toutes les mesures nécessaires pour se défendre.

« Israël ne restera pas sans rien faire quand le Hezbollah s'en prend à des Israéliens », prévient-il. « Israël ne tolérera pas d'attaques sur son territoire, usera de son droit de légitime défense et prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger sa population. »

Washington a condamné « l'acte de violence » du Hezbollah contre Israël, mais a prôné la retenue.

« Nous appelons toutes les parties à s'abstenir de tout acte de nature à aggraver la situation », a déclaré Jen Psaki, porte-parole du département d'État.

Joie dans les faubourgs sud de Beyrouth  

L'annonce de la mort de deux soldats a été retardée de plusieurs heures afin de prévenir leurs proches. Sept soldats ont été blessés, mais le pronostic vital n'est engagé pour aucun d'eux, d'après des sources médicales.

Des tirs de mortier ont ensuite visé une position de l'armée israélienne sur le mont Hermon, dans le secteur du plateau du Golan occupé par Israël depuis 1967. Il n'y a eu aucun blessé.

Dans les faubourgs sud de Beyrouth, fief du mouvement chiite, des tirs de joie ont salué l'attaque. Certains habitants ont aussi fait leurs bagages et se tiennent prêts à fuir en cas de bombardements israéliens, comme en 2006.

À Gaza, les groupes palestiniens se sont également réjouis de l'attaque lancée par le Hezbollah.

En tout début de matinée, l'armée israélienne avait annoncé que son aviation avait bombardé deux positions de l'armée syrienne en riposte à des tirs de roquettes la veille contre le plateau du Golan.

Les postes militaires syriens visés se trouvent dans la province de Kouneïtra, qui jouxte le Liban, la Jordanie et Israël, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

« Nous ne tolérerons aucun tir en direction du territoire israélien, aucune violation de notre souveraineté et nous y répondrons avec force et détermination », a prévenu le ministre israélien de la Défense, Moshe Yaalon, dans un communiqué.


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Comment lutter contre la radicalisation? La France se tente sur le terrain du web

Trois semaines après les attentats meurtrier contre le siège de Charlie Hebdo et l'épicerie Hyper Cacher à Paris, le gouvernement français lance une campagne contre la propagande djihadiste sur Internet.

Le site web Stop-djihadisme a donc été mis en ligne, mercredi, mettant de l'avant une vidéo visant à déconstruire le discours des radicaux qui tentent de recruter des jeunes en ligne.

Avec cette vidéo, le gouvernement tente de les dissuader de venir grossir les rangs d'organisations comme le groupe armé État islamique. Le gouvernement reprend les images et le discours des djihadistes, en y opposant un point de vue différent, un peu sous forme de mythes et réalités.

« Ils te disent : " Sacrifie-toi à nos côtés, tu défendras une juste cause ". En réalité, tu découvriras l'enfer sur terre et tu mourras seul, loin de chez toi », peut-on lire sur fond d'images-chocs.

Reprenant à répétition la même formule, la vidéo s'attaque à d'autres aspects du discours des recruteurs. « Ils te disent : " Rejoins-nous et viens aider les enfants syriens ». En réalité, tu seras complice du massacre de civils ». Ou encore, aux filles à qui l'ont promet d'aller « fonder une famille avec un [de nos] héros », on répond qu'en réalité, elles élèveront leurs enfants « dans la guerre et la terreur ».

Outre la vidéo présentée en ouverture, le site web fournit différentes informations sur la menace terroriste, ou encore sur la propagande djihadiste. La plate-forme vise non seulement les jeunes, mais également les familles, qui peuvent notamment lire sur les façons de repérer les signes de radicalisation.

La France estime qu'environ 1300 de ses ressortissants sont actuellement concernés par des filières djihadistes en Syrie et en Irak.

Un moyen de lutte efficace?

À la suite de la mise en ligne du site et de la vidéo par le gouvernement français, plusieurs s'interrogent sur l'efficacité de telles méthodes. Anne-Marie Dussault a interrogé Nicolas Henin, journaliste et ex-otage de l'État islamique, sur le sujet dans le cadre de l'émission 24|60.

« Toute construction de contre-discours est très difficile, puisque tout sera très vite démonté », explique Nicolas Henin.

« J'ai plutôt l'impression que cela n'a pas été trop mal fait. On n'a pas eu peur notamment d'utiliser leurs images, on n'a pas eu peur d'utiliser leurs promesses », affirme-t-il toutefois.

« Il faut avant tout lutter contre l'image que le djihad, c'est cool, c'est sympa. Il faut montrer que ce sont des crimes, que c'est pénible, et que ça détruit les pays qui sont concernés. » — Nicolas Henin

Pour Nicolas Henin, si l'on voulait pousser la logique jusqu'au bout, le message de lutte contre la propagande djihadiste devrait être véhiculé par les gens qui parlent le plus directement aux jeunes, comme les animateurs d'émissions jeunesse, les joueurs de foot ou encore les chanteurs.

Le spécialiste en affaires policières Stéphane Bethomet croit pour sa part que même si quelques ajustements pourraient s'avérer nécessaires, notamment quant à la longueur de la vidéo, l'initiative est louable.

« Pour moi, ce qu'il faut saluer d'abord, c'est une approche différente de ce qui a été fait jusqu'à maintenant : on se place sur le plan du dialogue, sur le plan de l'échange et du contre-argumentaire », souligne-t-il à Anne-Marie Dussault.

Jocelyn J. Bélanger, professeur au département de psychologie de l'UQAM, croit également qu'il s'agit d'un pas dans la bonne direction.

« Je crois que cette vidéo est pertinente puisqu'elle " déglorifie " le terrorisme, la violence, le radicalisme, chose qui est importante, car lorsqu'on a une quête de sens, on peut l'assouvir en devenant un héros », expose-t-il.

Un nouveau moyen pour lutter contre la propagande djihadiste

MM. Berthomet et J. Bélanger s'entendent toutefois pour dire qu'au-delà d'une telle initiative, il faut s'attaquer aux causes profondes de la radicalisation.

« Il semble que les argumentaires comme ça ne soient pas vraiment pertinents, nuance toutefois le professeur en psychologie, parce qu'ils ne viennent pas chercher la motivation sous-jacente à la radicalisation. Et on sait que [cette motivation] c'est une quête de sens, ce n'est pas une idéologie ».

Stéphane Berthomet croit également que d'autres moyens doivent être mis de l'avant pour aider les jeunes en quête de sens.

« En dehors de la vidéo où on va dire : " On te manipule de l'autre côté du spectre ", nous, de notre côté, qu'est-ce qu'on peut faire pour toi, qu'est-ce que nos sociétés vont pouvoir t'apporter? », sont les questions auxquelles M. Berthomet croit que le gouvernement doit maintenant répondre.


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Une des otages de Sydney tuée par une balle perdue de la police

L'une des personnes retenues en otage le mois dernier dans un café de Sydney, en Australie, a été tuée par une balle de la police qui a ricoché et qui a aussi blessé trois autres otages, selon les résultats de l'enquête publiés jeudi.

L'avocate Tartina Dawson, 38 ans, a été touchée par six fragments d'une balle de police, ou par des balles, l'une ayant frappé un vaisseau sanguin important.

« Elle s'est évanouie rapidement et est décédée peu après », a expliqué Jeremy Gormly, l'assistant du coroner de la Nouvelle-Galles-du-Sud.

Les forces de police ont mené l'assaut contre le Lindt Chocolat Cafe aux premières heures du 16 décembre après l'exécution par le preneur d'otages, un réfugié iranien du nom de Man Haron Monis, du gérant du café, Tori Johnson, 34 ans.

Un tireur d'élite de la police a été témoin de l'exécution. Le gérant a été obligé de s'agenouiller. Il a ensuite été tué sans sommation par un tir à bout portant à l'arrière de la tête, selon l'assistant du coroner.

Man Haron Monis, 50 ans, a été tué sur le coup par plusieurs balles de la police.

L'homme, apparemment très perturbé, devait répondre de plus de 40 charges pour agression sexuelle. Il avait également été condamné en 2012 pour avoir envoyé des lettres d'injures ou de menaces aux familles de huit soldats australiens tués en Afghanistan, afin de protester contre l'engagement de Canberra dans le conflit.

Monis a passé commande et consommé après être entré dans le café le 15 décembre, a montré l'enquête. Environ une demi-heure plus tard, il a demandé à parler au gérant du café pour ensuite demander à un employé de fermer les portes à clé.

Il s'est ensuite levé, a enfilé un gilet et un bandana pour déclarer au personnel, selon le récit d'un otage : « C'est un attentat. J'ai une bombe. »


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L'État islamique fixe un nouveau délai pour les otages

Un enregistrement audio semblant être la voix du journaliste japonais Kenji Goto, otage du groupe armé État islamique (EI), affirme que le pilote jordanien Muath Al-Kaseasbeh, détenu lui aussi par l'EI, sera tué si une Irakienne détenue en Jordanie n'est pas libérée jeudi soir.

Ce message semble annuler une précédente date butoir fixée mardi dans laquelle le journaliste japonais disait qu'il serait tué dans les 24 heures si l'Irakienne Sajida Al-Rishawi n'était pas libérée.

Le dernier enregistrement audio a été mis en ligne sur YouTube jeudi matin. Selon le secrétaire général du gouvernement japonais Yoshihide Suga, il est très probable qu'il s'agisse de la voix de Kenji Goto.

« Je suis Kenji Goto. Ceci est un message vocal que l'on m'a dit de vous envoyer. Si Sajida Al-Rishawi n'est pas prête pour être échangée contre ma vie à la frontière turque d'ici jeudi 29 janvier au coucher du soleil, heure de Mossoul (Irak), le pilote jordanien Muath Al-Kaseasbeh sera tué immédiatement », entend-on dans l'enregistrement.

Sajida Al-Rishawi, emprisonnée en Jordanie, a été condamnée à mort pour avoir tenté de commettre un attentat suicide en 2005 dans un hôtel d'Amman.

La Jordanie a annoncé mercredi n'avoir obtenu aucune assurance sur le sort de son pilote, qui participait aux frappes de la coalition internationale contre l'État islamique, et dit qu'elle ne procéderait à l'échange de prisonniers que si celui-ci était libéré.

Le message audio implique que le pilote jordanien, capturé après l'accident de son avion le 24 décembre dans l'est de la Syrie, ne fait pas partie de l'accord d'échange et que l'échange, s'il a lieu, sera fait entre Kenji Goto, correspondant de guerre expérimenté, et Sajida Al-Rishawi.

Faire libérer son ami

S'adressant au Parlement, Shinzo Abe a réaffirmé que le Japon faisait tout ce qu'il pouvait pour faire libérer le journaliste et réaffirmé que le Japon souhaitait une coopération de la part de la Jordanie.

Il a réaffirmé qu'il ne céderait pas au « terrorisme » et que Tokyo continuerait à coopérer avec la communauté internationale.

Il a ajouté que la paix et la stabilité au Proche-Orient étaient importantes pour la stratégie énergétique du Japon. L'archipel dépend de la région pour ses importations de pétrole.

Kenji Goto était arrivé en Syrie fin octobre. Selon ses amis et ses associés, il voulait tenter de faire libérer son ami Haruna Yukawa, capturé en août 2014 par l'État islamique.

Dans la première des trois vidéos, qui remonte à la semaine dernière et où l'on voit, semble-t-il, le journaliste, un personnage masqué porteur d'un couteau dit que Goto et Yukawa seront tués d'ici 72 heures si le Japon ne verse pas 200 millions de dollars à l'EI.

Une vidéo diffusée samedi semblait montrer Kenji Goto avec la photo de Yukawa décapité. Dans cette vidéo, il disait que les exigences de ses ravisseurs avaient changé et qu'ils demandaient désormais la libération de Sajida Al-Rishawi.

Une autre vidéo a ensuite été diffusée mardi. Il s'agissait d'un son audio avec une image fixe montrant apparemment Kenji Goto tenant une photo du pilote jordanien, portant la barbe. Kenji Goto y disait qu'il n'avait plus que 24 heures à vivre si la Jordanie ne libérait pas Sajida Al-Rishawi.


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Les musulmans devront accepter l'humour et la laïcité, selon une journaliste de Charlie Hebdo

Written By Unknown on Selasa, 27 Januari 2015 | 16.05

Une journaliste de Charlie Hebdo à Montréal : reportage d'Azeb Wolde-Giorghis

Les musulmans qui vivent en France et dans les sociétés occidentales devront accepter le sens de l'humour et se plier à la laïcité s'ils souhaitent véritablement s'intégrer aux sociétés démocratiques au-delà du discours superficiel.

De passage à Montréal, lundi, la journaliste Zineb El-Rhazoui, qui n'était pas en France le 7 janvier dernier lors du massacre de la rédaction de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo où elle travaille, a livré avec fougue en conférence de presse un plaidoyer en faveur de la laïcité et de la liberté d'expression.

Selon elle, si les musulmans veulent être traités comme tous les autres dans leurs sociétés d'accueil, ils doivent justement s'habituer à être traités comme tous les autres.

La journaliste a fait valoir que la laïcité est la seule voie qui permette à toutes les religions de coexister et que cela n'est possible que dans les démocraties où l'État et la religion sont clairement séparés et où la liberté d'expression est traitée sur le même pied que la liberté de religion.

Mme El-Rhazoui a rappelé que la revue s'était moquée plus souvent des autres religions et des partis politiques français que de l'islam et a ajouté que Charlie Hebdo n'a pas l'intention de s'autocensurer ou de céder à la peur ou aux pressions en ce sens.

Zineb El-Rhazoui a reconnu que tous les employés de Charlie Hebdo savaient qu'ils vivaient sous la menace de représailles depuis la publication de caricatures de Mahomet, mais elle a ajouté que personne n'aurait jamais imaginé une attaque de cette envergure.

Lorsqu'une journaliste lui a demandé comment elle allait, Mme El-Rhazoui n'a pu que répondre qu'elle ne le savait pas, mais qu'elle était vivante.

Elle a dit ne pas avoir mis en doute sa volonté de continuer à travailler à Charlie Hebdo tout en précisant qu'il lui serait impossible de faire quelque reproche que ce soit à quelqu'un qui ne pourrait plus.

La journaliste française devait participer lundi à une soirée de soutien à Charlie Hebdo à Montréal en compagnie de plusieurs artistes et personnages politiques ainsi que de nombreux membres des médias.


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Tempête sur la côte est américaine : état d'urgence décrété

Tempête majeure attendue sur la côte est : reportage de Christian Latreille à New York

La tempête « aux proportions historiques » s'installe sur la côte est américaine où soufflent le vent et la neige.

De la Pennsylvanie jusqu'au Maine, en passant par Boston et New York, près de 50 millions d'Américains sont sur le qui-vive.

Les gouverneurs de six États, soit le New Jersey, New York, le Connecticut, le Rhode Island, le Massachusetts et le New Hampshire, ont décrété l'état d'urgence.

Le service météorologique national estime que la tempête pourrait laisser de 60 à 90 cm de neige du New Jersey au Connecticut, 45 à 60 cm dans la région de Boston et 35 à 45 cm à Philadelphie.

Il prévient en outre qu'un « blizzard potentiellement historique et paralysant » devrait souffler sur toute la région comprise entre le New Jersey et le Maine, où des rafales pourraient atteindre 110 km/h par endroits.

Des alertes  aux inondations côtières ont aussi été émises.  Les marées dans la région de New York pourraient atteindre un mètre de plus que d'habitude mardi matin.

État d'urgence à New York et au New Jersey

Le trafic aérien est lourdement perturbé - quelque 3000 vols ont été annulés lundi et 2900 autres le sont pour mardi.

Le gouverneur de l'État de New York, Andrew Cuomo, a déclaré l'état d'urgence dans 13 comtés lundi midi. Les employés de l'État jugés non essentiels dans ces comtés devaient quitter leur travail à 15 h. Le métro de New York fonctionnait au ralenti à compter de 19 h. Les transports en commun devaient fermer à 23 h.

Les trains qui relient New York au New Jersey doivent cesser de fonctionner à 22 h et cela pourrait demeurer en vigueur mardi. Les trains de banlieue des lignes Metro-North et LIRR, qui desservent Long Island, devaient cesser leurs activités à 23 h.

Le gouverneur Cuomo a aussi décrété l'interdiction de toute circulation sur les principales routes de l'État à compter de 23 h, sous peine de lourdes amendes. Les rues de la Ville de New York seront cependant réservées aux seuls véhicules d'urgence.

« Ce n'est pas une situation à prendre à la légère. Ce pourrait être une question de vie ou de mort. La prudence est de mise. » — Andrew Cuomo, gouverneur de New York

Dimanche, le maire de New York, Bill de Blasio, a déclaré lors d'une conférence de presse que la tempête pourrait être la pire jamais vécue depuis 1872 dans la métropole américaine.

« Ce pourrait être une tempête comme nous n'en avons jamais vu. Ne sous-estimez pas cette tempête. Préparez-vous au pire. » — Bill de Blasio, maire de New York

De nombreuses épiceries de la métropole ont été prises d'assaut par des résidents inquiets dimanche soir. Dans le quartier de Chelsea, on a même pu voir une file d'attente devant le supermarché Trader Joe's sur la 6e avenue.

Toutefois, la Bourse a poursuivi ses activités lundi sur Wall Street et elle ne prévoit pas fermer mardi.

Le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, a aussi déclaré l'état d'urgence lundi. Il presse ses citoyens de ne pas utiliser les routes dans la mesure du possible, afin que les véhicules d'urgence puissent circuler à leur guise.

Au Massachusetts, le gouverneur Charlie Baker a aussi décrété l'état d'urgence et a interdit à tout véhicule non essentiel de circuler sur les routes de l'État à compter de minuit. Les bureaux du gouvernement, le transport en commun et les écoles publiques étaient en outre fermés lundi.

Tous les vols en partance ou à destination de l'aéroport Logan de Boston ont été annulés à compter de 19 h 30.

Le transporteur Greyhound a pour sa part annulé tous ses services d'autobus en partance ou à destination de Boston et de New York.

Au Connecticut, le gouverneur Daniel Malloy a informé ses citoyens que les autobus cesseraient de circuler dès 20 h dans l'ensemble de l'État, et qu'une interdiction de circuler serait en vigueur pour dissuader les automobilistes de se risquer sur les routes.

La situation est telle que le président américain Barack Obama, actuellement en voyage en Inde, est informé régulièrement de la situation, a fait savoir lundi son porte-parole, Josh Earnest.

« Des responsables de la Maison-Blanche ont été en contact avec des responsables locaux le long de la côte est pour s'assurer qu'ils disposaient des ressources nécessaires pour se préparer et réagir immédiatement à la tempête », a-t-il dit.

Une tempête hivernale pour les provinces maritimes

Selon Environnement Canada, la tempête hivernale pourrait aussi toucher les provinces maritimes. Le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse devrait recevoir de 15 à 25 cm avant que la neige se transforme en pluie mardi soir. Le Nouveau-Brunswick devrait recevoir de 15 à 30 cm de neige, l'Île-du-Prince-Édouard, de 15 à 25 cm.


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Keystone XL : le vote au Sénat repoussé

Les démocrates américains ont empêché le Sénat de passer à un vote direct sur le projet d'oléoduc Keystone XL, entre l'Alberta et les États-Unis.

Le vote de lundi devait faire en sorte que le débat soit écourté pour permettre à la Chambre haute de se prononcer. Quelque 53 sénateurs ont voté pour la motion, alors que 60 voix étaient nécessaires.

Les démocrates souhaitent notamment avoir plus de temps pour déposer des amendements.

Lors des élections de mi-mandat, en novembre, les républicains ont gagné le contrôle des deux chambres. Il y a deux semaines, peu après leur entrée en fonction au Sénat, ils ont fait approuver l'étude d'un projet de loi sur Keystone XL.

Le président américain Barack Obama avait toutefois laissé savoir, au début du mois, qu'il opposerait son veto si une loi en ce sens était adoptée par le Congrés. Il faudrait alors les deux tiers des voix des sénateurs et des membres de la chambre des représentants pour l'annuler.

Pour les républicains, Keystone XL permettrait de limiter le transport par rail et de renforcer la sécurité énergétique des États-Unis. Les opposants au projet, pour leur part, mettent en avant le risque de fuite.

L'oléoduc doit permettre d'exporter le pétrole des sables bitumineux jusqu'aux raffineries du golfe du Mexique. Si approuvé, il devrait transporter quelque 800 000 barils de pétrole par jour.


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Par communiqué, Fidel Castro dit « ne pas faire confiance » aux États-Unis

L'ancien dirigeant cubain Fidel Castro s'est exprimé pour la première fois lundi dans un communiqué sur les pourparlers engagés entre Cuba et les États-Unis et a paru soutenir du bout des lèvres le processus de rapprochement entre les deux pays.

Fidel Castro, qui a cédé les rênes du pouvoir à son frère Raul, a expliqué ne pas vouloir rejeter une solution pacifique à un conflit sans pour autant afficher une approbation sans réserve à ce changement politique.

« Je n'ai pas confiance dans la politique américaine, mais cela ne signifie pas le rejet d'une solution pacifique aux conflits ou aux menaces d'une guerre », indique le communiqué de l'ex-président cubain.

Barack Obama et Raul Castro ont annoncé le 17 décembre qu'ils entendaient engager les États-Unis et Cuba sur la voie d'une normalisation des relations après plus d'un demi-siècle de conflit larvé.

« Toute solution pacifique et négociée aux problèmes entre les États-Unis et les peuples, n'importe quel peuple d'Amérique latine, qui n'implique pas la force ou le recours à la force doit être abordée conformément aux règles et aux principes internationaux », poursuit le communiqué.

« Nous soutiendrons toujours la coopération et l'amitié avec tous les peuples du monde, et parmi eux nos adversaires politiques », ajoute le texte.

Contraint à céder le pouvoir pour des raisons de santé en 2008, Fidel Castro, âgé de 88 ans, a toutefois salué l'initiative prise par son frère.

« Le président de Cuba a pris des mesures pertinentes conformément à ses prérogatives et aux pouvoirs qui lui sont conférés par l'Assemblée nationale et le Parti communiste de Cuba », précise-t-il.

Le silence qu'observait Fidel Castro concernant ce tournant historique dans les relations avec les États-Unis avait suscité de nouvelles spéculations sur sa santé.

Le 12 janvier, il avait adressé une lettre à son ami Diego Maradona, ancien capitaine de l'équipe argentine de soccer, pour dissiper des rumeurs sur son décès.


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La gauche radicale remporte la victoire en Grèce

Written By Unknown on Senin, 26 Januari 2015 | 16.05

Le reportage de Sylvain Desjardins

Le leader de la gauche radicale Alexis Tsipras a promis dimanche soir de mettre fin à cinq années d'austérité, « d'humiliation et de souffrance » imposées par les créanciers internationaux de la Grèce alors que son parti Syriza est donné grand vainqueur des élections législatives anticipées.

Après décompte d'environ 92 % des suffrages, Syriza est crédité de 36,3 % des voix, battant les conservateurs du premier ministre Antonis Samaras de huit points et demi. Le parti obtiendrait 149 élus sur les 300 que compte le Parlement grec.

Bien que plusieurs heures soient encore nécessaires avant la publication des résultats définitifs, Alexis Tsipras, 40 ans, paraît promis à devenir le prochain chef du gouvernement grec.

C'est la première fois au sein de l'Union européenne qu'un dirigeant ouvertement hostile aux politiques d'austérité voulues par l'UE et le Fonds monétaire international (FMI) prend les rênes du pouvoir dans un pays membre.

« La Grèce laisse derrière elle une austérité catastrophique, elle laisse derrière elle la peur et l'autoritarisme, elle laisse derrière elle cinq années d'humiliation et d'angoisse », a affirmé Alexis Tsipras devant plusieurs milliers de ses supporters réunis à Athènes.

Face à ce changement politique majeur, les dirigeants européens estiment qu'Athènes doit respecter les termes de l'engagement pris dans le cadre du plan de sauvetage financier de 240 milliards d'euros.

Le chef de file de Syriza, qui a fait campagne sur le retour de l'espoir, a promis de renégocier la dette publique somptuaire de son pays laissant entrevoir la possibilité d'une
confrontation avec ses partenaires de la zone euro.

Réagissant à son succès annoncé, Alexis Tsipras a précisé dimanche qu'il entendait coopérer avec ses homologues de la zone euro afin de parvenir à une « solution équitable et mutuellement bénéfique » tout en rappelant que la priorité de sa politique resterait le peuple grec.

« Notre priorité dès le premier jour sera de panser les plaies laissées par la crise », a-t-il affirmé. « Notre priorité absolue est que notre pays et notre peuple retrouvent leur dignité perdue », a-t-il poursuivi.

Plusieurs années devraient être nécessaires avant une reprise économique de la Grèce mais sur le court terme Alexis Tsipras risque de faire face à des négociations ardues avec ses partenaires européens et en particulier avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Défi majeur pour la zone euro

Le futur chef du gouvernement grec a promis de maintenir son pays dans la zone euro et a quelque peu assoupli son discours anti-austérité. Il n'en demeure pas moins que son arrivée au pouvoir constitue le plus important défi que les pays liés par la monnaie unique aient eu à affronter depuis sa création.

La premier dossier auquel va devoir s'attaquer le nouveau dirigeant grec concerne les conditions d'octroi de la prochaine tranche de l'aide internationale de 7 milliards d'euros dont la Grèce a besoin dans les prochains mois.

Avant le scrutin, des responsables de Syriza ont expliqué que leur priorité en cas de victoire serait d'obtenir une suspension de six mois de l'application du plan d'aide
international censé s'achever le 28 février, afin de donner du temps aux négociations.

Cette question sera au centre des discussions des ministres des Finances qui seront réunis dès lundi à Bruxelles.

L'opposition exprimée par plusieurs dirigeants en Allemagne dont le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, confirme que « les négociations ont déjà commencé », juge Panos Skourletis, porte-parole de Syriza.

Une autre inconnue dans la nouvelle équation politique concerne la majorité sur laquelle Syriza pourra compter au parlement.

Il semble, au vu des résultats partiels, que le gauche ne soit pas seule majoritaire. Il lui faudrait pour cela 151 élus. Elle va devoir composer avec des formations plus petites pour mener sa politique.

Les centristes de To Potami ont indiqué qu'ils étaient prêts à soutenir le nouveau gouvernement mais sur la base d'un cas par cas qui laisse supposer qu'ils n'envisagent pas une participation à un éventuel gouvernement de coalition.

Les négociations en vue de la constitution d'un cabinet devraient débuter immédiatement avec les centristes de Stavros Theodorakis et avec les Indépendants grecs (anti-austérité) de Panos Kammenos.

L'enjeu d'une telle coalition est capital car Syriza pourrait alors se trouver contraint de tenir compte des exigences de ses partenaires. Une telle situation poserait la
question de la durée du futur gouvernement.

Cameron et Hollande réagissent

Le premier ministre britannique David Cameron a réagi en estimant que le succès de la gauche radicale en Grèceconstituait un facteur « d'incertitude économique » pour
l'ensemble de l'Europe.

François Hollande a félicité le leader politique grec tout en rappelant la nécessaire coopération entre Paris et Athènes « au service de la croissance et de la stabilité de la zone euro. »

 Samaras admet sa défaite

Sans attendre les résultats, des partisans de Syriza sont descendus dans les rues d'Athènes dimanche soir, certains en pleurs et brandissant le drapeau grec, en reprenant le slogan du parti: « L'espoir est en marche ».

Antonis Samaras a admis sa défaite et dit respecter la décision du peuple grec. « Le peuple grec a parlé et nous respectons sa décision », a-t-il dit à la télévision.

Elément important, selon les premières projections, le Mouvement des démocrates socialistes (MDS) de l'ex-Premier ministre George Papandreou n'atteindrait pas le seuil de 3 % des voix pour être représenté au Parlement.

Son échec pourrait aider Syriza à décrocher la majorité absolue car le pourcentage des voix nécessaires pour y parvenir dépend du score des partis non représentés.

L'Aube dorée, d'extrême droite, est donnée troisième par les projections avec 6,3 % des suffrages devant le nouveau mouvement centriste To Potami (5,9 %) et les communistes du KKE (5,6 %). Au total, sept partis devraient être représentés à la Vouli.

Les pourparlers avec l'UE et le FMI devraient porter avant tout sur les conditions du remboursement de la dette publique grecque qui atteint quelque 320 milliards d'euros, soit plus de 175 % du produit intérieur brut (PIB).

Syriza veut aussi remettre en cause certaines des mesures d'austérité des dernières années, en relevant le salaire minimum, en réduisant certaines taxes ou encore en revenant sur les coupes dans les pensions de retraite.

En six ans de crise, le PIB grec a chuté de près d'un quart et le taux de chômage dans le pays dépasse toujours 25 %.

La Grèce est encore incapable de lever des capitaux sur les marchés mais elle n'a pas de besoins de financement immédiats. En revanche, quelque 10milliards d'euros de dettes arriveront à échéance au cours de l'été. Sans aide extérieure, Athènes risquerait donc un défaut.


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Égypte : 17 morts lors d'affrontements pour souligner la révolte de 2011

Au moins 17 personnes ont été tuées dimanche en Égypte où des rassemblements étaient organisés pour le quatrième anniversaire du déclenchement du soulèvement qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak début 2011.

L'an dernier, des dizaines de personnes avaient péri lors des manifestations marquant cet anniversaire.

Des coups de feu et le bruit des sirènes résonnaient au Caire alors que des véhicules blindés prenaient la direction ducentre-ville. Selon un porte-parole du ministère de la Santé, 17 personnes ont été tuées dans la journée de dimanche.

Des hommes armés ont ouvert le feu à un barrage situé à proximité des pyramides, tuant deux policiers, mais le bilan le plus lourd a été enregistré dimanche à Matariya, bastion des Frères musulmans dans la banlieue du Caire, où il y a eu huit morts dont un policier, selon le ministère de la Santé.

Les forces de l'ordre ont ouvert le feu pour disperser des centaines de personnes qui s'étaient rassemblées en scandant « À bas le régime militaire » et en réclamant « une nouvelle révolution ». Des cocktails Molotov ont été lancés sur les policiers.

Six autres personnes ont été tuées notamment à Alexandrie, la deuxième ville du pays, dans le gouvernorat de Gizeh, près du Caire, et dans la province de Baheira, dans le delta du Nil, a-t-on appris auprès des forces de sécurité.

Dans la région de Baheira, à 170 km du Caire, deux activistes ont été tués par l'explosion prématurée de bombes qu'ils étaient en train de poser, a rapporté la télévision nationale.

À la nuit tombée, des coups de feu ont été entendus dans le centre de la capitale, où patrouillaient des véhicules blindés.

Un bâtiment public a été incendié près des Pyramides, selon les médias.

Une explosion a blessé par ailleurs des policiers en faction devant un club de sport du quartier d'Héliopolis, au Caire.

Des partisans du président déchu Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, se sont rassemblés dimanche matin près de la place Tahrir, haut lieu de la contestation qui précipita la chute du régime de Hosni Moubarak en février 2011.

Les manifestants ont brandi des photos de Morsi mais les forces de sécurité sont rapidement intervenues et les ont interpellés.

Manifestante tuée samedi près de la place Tahrir

Samedi, une manifestante, Chaimaa Sabbagh, a été abattue près de la place Tahrir. Vingt-deux véhicules blindés de l'armée ont pris position au niveau de cette place et les voies y menant ont été bouclées.

Le porte-parole du ministère égyptien de la Santé, Hossam Abdel Ghaffar, a précisé dimanche que la militante tuée la veille avait été touchée au visage et dans le dos.

Selon son parti, l'Alliance socialiste populaire, Chaimaa Sabbagh a été tuée « de sang-froid » par les forces de sécurité. Un millier de personnes ont assisté dimanche à ses funérailles.

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Hany Abdel Latif, a déclaré qu'une enquête avait été ouverte. « Personne n'est au-dessus des lois », a-t-il souligné.

Les forces antiémeutes se sont également déployées dimanche sur la place Rabia al-Adawiya, dans le nord-est de la capitale égyptienne.

C'est à cet endroit que la police, intervenant pour mettre fin à un rassemblement, avait tué des centaines de partisans de Mohamed Morsi en août 2013, un mois après le renversement de celui-ci par l'armée à la suite de manifestations de masse.

Le cheikh Youssef al Karadaoui, dignitaire religieux d'origine égyptienne installé au Qatar et partisan des Frères musulmans, a soutenu les manifestants et affirmé que Morsi restait le « dirigeant légitime » de l'Égypte. Karadaoui est le président de l'Union internationale des savants musulmans.

Si les mesures de sécurité prises en Égypte ont pratiquement porté un coup d'arrêt ces derniers mois aux manifestations de l'opposition, plusieurs rassemblements ont eu lieu cette semaine au Caire ainsi qu'à Alexandrie.

Dans une allocution télévisée samedi soir, le président Abdel Fattah al Sissi a salué le désir de changement manifesté par les Égyptiens voici quatre ans, mais a appelé à la patience pour atteindre l'ensemble des « objectifs de la révolution ».

Sissi fut à la tête des services de renseignement militaires sous Hosni Moubarak, et les ONG de défense des droits de l'homme l'accusent de rétablir l'autoritarisme de mise sous l'ancien « raïs ».


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Boko Haram multiplie les attaques au Nigeria

Les islamistes du groupe Boko Haram multiplient les attaques meurtrières au Nigeria. Des combattants islamistes ont pris le contrôle de la ville de Monguno et de sa base militaire, dans le nord-est du pays.

L'armée nigériane a par ailleurs repoussé une attaque des islamistes contre la ville de Maiduguri, capitale de l'État de Borno, à 140 kilomètres de Monguno. Les combats à Maiduguri, qui avaient débuté peu après minuit, ont fait au moins 8 morts et 27 blessés, en majorité des civils, selon des sources médicales.

D'autres sources militaires et civiles font état de nombreux morts dans les deux camps.

L'insurrection est un casse-tête pour le président Goodluck Jonathan, qui brigue un nouveau mandat lors de l'élection du 14 février. Il s'est rendu samedi à Maiduguri dans le cadre de sa campagne électorale et le candidat de l'opposition, Muhammadu Buhari, devrait s'y rendre lundi.

Le secrétaire d'État américain John Kerry est arrivé dimanche à Lagos, la capitale économique du pays, pour demander aux candidats à l'élection présidentielle de respecter l'issue de ce scrutin.

« Nous allons absolument continuer à soutenir l'armée [nigériane] dans ce combat. Boko Haram continue à tuer de nombreux civils innocents », a lancé M. Kerry depuis Lagos.

Les islamistes de Boko Haram mènent une insurrection depuis plus de cinq ans dans le nord-est du Nigeria. Ils ont réussi à contrôler de vastes secteurs de l'État de Borno et certaines régions de deux États voisins, Adamawa et Yobe.

Il y a quelques jours, la ville de Baga, près du lac Tchad, est passée sous leur contrôle. L'offensive aurait fait au moins 150 morts, selon les autorités.


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Une tempête « historique » attendue dans le nord-est des États-Unis

Les rigueurs de l'hiver ont largement épargné le nord-est des États-Unis depuis le début de la saison, mais plus pour longtemps : une tempête « potentiellement historique » est attendue dans la région.

Les météorologues affirment que la tempête pourrait laisser de 60 à 90 centimètres de neige dans la région allant du New Jersey au Connecticut à partir de lundi soir. Boston devrait recevoir de 45 à 60 centimètres de neige, tandis qu'à Philadelphie, on attend de 35 à 45 centimètres de neige.

Lors d'une conférence de presse, dimanche, le maire de New York, Bill de Blasio, a présenté un palmarès des 10 pires tempêtes de neige de l'histoire de la ville et a déclaré que celle qui s'en vient pourrait s'inscrire au sommet de la liste, qui remonte à 1872.

La tempête pourrait aussi toucher les provinces maritimes, selon Environnement Canada. Une tempête hivernale devrait commencer à s'abattre sur la région dans la nuit de lundi.

Une certaine incertitude entourait la tempête dimanche, mais les météorologues estiment que les chutes de neige devraient commencer dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, qui devrait recevoir de 15 à 25 centimètres avant que la neige se transforme en pluie mardi soir.

Au Nouveau-Brunswick, Environnement Canada prédit de 15 à 30 centimètres de neige pour la majeure partie de la province, tandis que l'Île-du-Prince-Édouard devrait recevoir de 15 à 25 centimètres de neige.

Durant sa conférence de presse, le maire De Blasio a prévenu les citoyens de se préparer au pire. « Ce pourrait être une tempête comme nous n'en avons jamais vue, a-t-il déclaré. Ne sous-estimez pas cette tempête. Préparez-vous au pire. »

Dans le nord-est des États-Unis, la tempête représentera un changement depuis le début de l'hiver. « Il semble que nous soyons au bout de notre chance, a déclaré John Paulsen en faisant le plein d'essence dans son véhicule utilitaire sport au New Jersey. Je ne peux pas trop me plaindre puisque nous avons eu un hiver plutôt doux, mais je ne sais pas si je suis prêt à recevoir un pied de neige d'un coup. »

Le système de tempête en provenance du Midwest a déversé de la neige sur l'Ohio dimanche et devrait faire sentir ses effets de la capitale, Washington, jusqu'au Maine.

La tempête risque de créer des conditions difficiles sur les routes et dans le transport aérien.


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70 ans après, Auschwitz porte encore les traces de l'horreur

Written By Unknown on Minggu, 25 Januari 2015 | 16.05

Le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz constitue un passage difficile, mais un chemin obligé pour qui ne veut pas oublier l'abomination de l'Holocauste. Visite d'Auschwitz I et de Birkenau, deux des principales sections du camp de la mort. 

Bien que l'on soit tous au courant de ces horreurs, ce n'est que sur place qu'on peut en mesurer l'ampleur. Marcher dans ce camp nous atteint en plein coeur. Une douleur invisible nous traverse. Et c'est toute notre naïveté qui part en fumée. 70 ans après, les victimes n'y sont plus, mais on sent toujours leur présence.


AUSCHWITZ I

« Le travail rend libre », peut-on lire sur cette enseigne à l'entrée du camp, par où arrivaient les déportés. Aujourd'hui, les touristes visitent toujours le Musée d'Auschwitz en groupe, accompagnés d'un guide. Ils ne peuvent pas circuler seuls ni se rendre où ils veulent sur le site, qui est conservé pratiquement tel quel.


Photo de gauche : les détenus circulaient dans le camp en prenant l'allée entre les grillages, qui encerclent également tout le camp. Photo de droite : des maisons du camp d'Auschwitz, où les détenus vivaient, mangeaient et... mouraient. 


Photo de gauche : du 26 mars à la mi-août 1942, les baraques 1 à 10 abritaient les femmes. Environ 17 000 juives et non-juives, en provenance de l'Allemagne et des pays d'Europe dominés par les nazis, y ont séjourné. Durant cette période, quelques milliers de femmes ont fini leurs jours dans des chambres à gaz ou sont mortes en raison des conditions très difficiles dans le camp - famine, épidémies, travaux forcés, manque d'infrastructures sanitaires.

Photo de droite : dans la baraque 10, des centaines de prisonnières, pour la plupart juives, ont servi de cobayes notamment pour des expériences sur la stérilisation conduites d'avril 1943 à mai 1944 par Carl Clauberg, un gynécologue allemand. Certaines sont mortes à cause des traitements. D'autres ont été tuées pour qu'on puisse faire des autopsies.


Photo de gauche : les détenus étaient entassés dans cette pièce les premières semaines suivant l'ouverture d'Auschwitz. Photo de droite : là où dormaient les prisonniers.


Photo de gauche : les toilettes communes. Photo de droite : la chambre d'un chef de baraque. Ce dernier était choisi parmi les prisonniers pour faire régner l'ordre.


Dans la cour intérieure d'Auschwitz, les détenus étaient longuement torturés ou exécutés sur-le-champ. Ils pouvaient être attachés aux crochets de ces poteaux pendant des jours. Puis c'était la mort.


Photo de gauche : les photos de centaines de détenus couvrent les murs de ce corridor d'un bâtiment d'Auschwitz. En passant devant elles, le visage des visiteurs change. Ils s'échangent des regards. Mais ne parlent pas. Photo de droite : « La route de la mort ».


Photo de gauche : le complexe comptait une quarantaine de camps et de camps annexes. Les trois camps principaux sont Auschwitz I, Auschwitz II-Birkenau et Auschwitz III-Monowitz. Ils sont situés à quelques dizaines de minutes les uns des autres.

Photo de droite : « Nous devons délivrer la nation allemande des Polonais, des Russes, des Juifs et des Tziganes. » - Otto Thierack, ministre de la Justice du Troisième Reich.


Photo de gauche : les canettes de produits chimiques sont entassées par centaines. Il ne s'agit ici que d'un aperçu de l'immense quantité de ces contenants utilisés pour les chambres à gaz. Photo de droite : les lunettes des gens déportés à Auschwitz pour y être exterminés.


Photo de gauche : les casseroles et bols apportés par les gens à Auschwitz. Photo de droite : les souliers qui appartenaient aux détenus. Des tonnes de valises, vêtements et produits personnels sont ainsi empilés.

Mais le souvenir le plus marquant, l'image qui reste gravée dans la mémoire de toute personne qui visite ces lieux, ce sont les tonnes de cheveux de Juifs que les nazis gardaient pour faire du feutre, rembourrer des matelas et concevoir des vêtements. Des vêtements parfois portés par des civils, qui ne pouvaient se douter de cette horreur.


Photo de gauche : les gardiens SS responsables de contrôler le nombre de prisonniers se tenaient dans cette guérite lorsqu'il faisait mauvais temps.  Photo de droite : le complexe d'Auschwitz fut le plus important camp de concentration et d'extermination du régime nazi.

Les nazis y ont déporté au moins 1,3 million de personnes, dont 1,1 million de Juifs. Parmi les prisonniers, 1,1 million ont péri dans ce camp. La plupart étaient Juifs, qui ont presque tous été exterminés dans les chambres à gaz.


Photo de gauche : Une chambre à gaz. Photo de droite : le four crématoire, juste à côté de la chambre à gaz.


AUSCHWITZ II - BIRKENAU

Photo de gauche : c'est l'image que plusieurs ont en tête lorsqu'ils pensent aux camps d'extermination. C'est par ici que les prisonniers arrivaient par train au camp de Birkenau, dans les « wagons de la mort ». On nous explique lors de la visite du Musée d'Auschwitz que les détenus recevaient dès leur arrivée un accueil terrifiant. Un dirigeant du camp, Karl Fritzsch, leur disait ceci :

« Vous n'êtes pas dans un sanatorium ici, mais dans un camp de concentration allemand, où la seule façon de sortir est par la cheminée. Si quelqu'un n'aime pas ça, il peut essayer les barbelés. S'il y a des Juifs parmi vous, ils n'ont pas le droit de vivre plus de deux semaines. S'il y a des prêtres, ils pourront vivre pendant un mois, et le reste, trois mois. » — Karl Fritzsch, dirigeant du camp

Photo de droite : des baraques à perte de vue. Birkenau, construit en 1941, était le plus important des quelque 40 camps et camps annexes du complexe d'Auschwitz. La majorité des victimes d'Auschwitz sont mortes à cet endroit.


La baraque de la mort abritait les prisonnières sélectionnées par les SS. Ces derniers les jugeant inaptes à travailler les destinaient à la chambre à gaz. Dans cette baraque, elles attendaient la mort, souvent pendant plusieurs jours, sans nourriture ni eau. Et, bien souvent, elles mouraient avant d'être emmenées vers les chambres à gaz.


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Ukraine : 30 morts dans une attaque revendiquée par les pro-Russes

Au moins 30 personnes ont été tuées et 83 autres ont été blessées samedi dans un bombardement qui a visé la ville portuaire de Marioupol, tenue par l'armée gouvernementale ukrainienne, a rapporté l'administration régionale.

Le chef séparatiste prorusse Alexandre Zakhartchenko a déclaré que les rebelles avaient déclenché une offensive contre cette ville. « Aujourd'hui, une offensive a été lancée contre Marioupol », a-t-il annoncé lors d'une cérémonie à Donetsk, grande ville du Donbass aux mains des séparatistes.

Les rebelles, a-t-il dit, ont aussi l'intention d'encercler Debaltseve, une ville au nord-est de Donetsk, dans les jours à venir.

Le chef de l'État ukrainien, Petro Porochenko, présidera dimanche une réunion d'urgence du conseil de sécurité ukrainien afin de décider des mesures à prendre face à une « dégradation rapide » de la situation dans l'Est.

« Nous sommes pour la paix mais nous acceptons le défi lancé par l'ennemi. Nous protégerons notre patrie », a-t-il dit.

Le ministre ukrainien de la Défense, Stepan Poltorak, a fait état d'une grave escalade des combats au cours des dernières 24 heures sur l'ensemble des lignes de front.

« De la région de Louhansk jusqu'à Marioupol, partout, des groupes armés illégaux, épaulés par des unités russes, sont passés à l'offensive », a-t-il dit.

Federica Mogherini, Haute Représentante de l'Union européenne pour la diplomatie et la politique de sécurité, a condamné l'attaque contre Marioupol et estimé que toute nouvelle escalade entraînerait une « grave détérioration » des relations entre l'UE et la Russie.

Le secrétaire d'État américain John Kerry a également dénoncé l'attaque et demandé à Moscou de mettre fin à son soutien aux rebelles.

« L'agresseur russe »

Lors d'une visite à Zurich, en Suisse, il s'est offusqué de voir les séparatistes prorusses « se vanter en public de ces offensives qui violent les accords de Minsk qu'ils ont pourtant signés ».

Il a condamné « la décision irresponsable et dangereuse de la Russie de fournir ces dernières semaines aux rebelles des centaines de nouvelles pièces d'armement perfectionnées, notamment des roquettes, de l'artillerie lourde, des chars de combat et des véhicules blindés ».

« Nous demandons à la Russie de mettre fin immédiatement à son soutien aux séparatistes, de fermer ses frontières avec l'Ukraine, de retirer [d'Ukraine] toutes ses armes et ses combattants, d'arrêter son soutien financier" aux rebelles.

« Si ce n'est pas le cas, les pressions américaines et internationales sur la Russie et ses agents ne pourront que s'accentuer », a ajouté le chef de la diplomatie américaine.

Le premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a dit voir dans le bombardement de Marioupol une attaque délibérée menée par les séparatistes contre des citoyens pacifiques mais, pour lui, la menace réelle vient d'au-delà des territoires insurgés.

« Le monde doit faire barrage à l'agresseur russe qui menace l'Ukraine, l'Europe et la sécurité internationale [...]. Le problème est à chercher dans la ville de Moscou, au Kremlin: c'est Vladimir Poutine », a-t-il dit lors d'une réunion des responsables de la sécurité et de l'armée.

9000 soldats russes en Ukraine, dit Porochenko

Malgré les appels internationaux en faveur d'un cessez-le-feu, Zakhartchenko jurait dès vendredi que ses forces poursuivraient leur nouvelle offensive. Pour l'ONU, le conflit
ukrainien est entré dans sa « phase la plus meurtrière » depuis la conclusion d'un accord à Minsk en septembre dernier.

Marioupol occupe, au bord de la mer d'Azov, une position stratégique sur la route menant de la frontière russe à la Crimée, presqu'île anciennement ukrainienne que Moscou a annexée en mars dernier.

Des missiles GRAD tirés par les séparatistes ont atteint un immeuble d'habitation et déclenché des incendies, a déclaré la municipalité de Marioupol.

Pour Oleksander Tourtchinov, secrétaire du Conseil national de défense ukrainien, il s'agit d'« un nouveau crime contre l'humanité commis par l'armée russe et les bandes de terroristes entièrement sous son contrôle ».

Le bombardement a commencé en début de matinée, comme l'a rapporté un témoin, un retraité de 76 ans qui vit dans les faubourgs est de la ville.

« Les murs tremblaient, tout comme l'encadrement des fenêtres, et la peinture est tombée. Je me suis réfugié au sous-sol. Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre? J'ai pris le chien et le chat avec moi. Au sous-sol, on pouvait entendre la terre trembler », a-t-il dit au téléphone.

Le conflit en cours depuis avril dernier dans l'est de l'Ukraine a fait plus de 5000 morts.

Petro Porochenko a déclaré la semaine dernière que 9000 soldats russes se trouvaient sur le territoire ukrainien et il a demandé à Moscou de les retirer, en les tenant responsables de l'agression armée en cours. Moscou continue de nier avoir envoyé des forces et des armes dans l'est de l'Ukraine, malgré ce que l'Occident présente comme des preuves irréfutables.

Les Nations unies ont déclaré vendredi que 262 personnes avaient péri dans les combats au cours des neuf jours précédents.


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Condoléances des dirigeants du monde entier à Riyad

Des dirigeants du monde entier devaient se succéder samedi et dimanche en Arabie saoudite pour présenter leurs condoléances, au lendemain du décès du roi Abdallah.

Le vice-président américain Joe Biden, le premier ministre russe Dmitri Medvedev, le président français François Hollande, le premier ministre britannique David Cameron, le prince Charles d'Angleterre et le prince héritier japonais Naruhito ont présenté ou vont présenter leurs condoléances au roi Salman, successeur d'Abdallah qui s'est éteint vendredi à plus de 90 ans.

Au palais royal, où étaient reçus les visiteurs, le roi Salman, accompagné du prince héritier Moukrine ben Abdelaziz al Saoud et de Mohamed ben Nayef, second prince héritier, a donné au président français une poignée de mains appuyée.

Barack Obama écourtera quant à lui sa visite en Inde, mardi, pour se rendre en Arabie saoudite.

En route pour l'Inde, il a téléphoné samedi au roi Salman, de l'avion présidentiel Air Force One, pour présenter ses condoléances au souverain wahhabite.

Le roi Salman s'est engagé vendredi à poursuivre la politique de son prédécesseur en matière de politique énergétique et étrangère et a maintenu en place la plupart des
membres du gouvernement, dont les ministres du Pétrole, des Finances et des Affaires étrangères.

Salman, qui aurait 79 ans et une santé fragile, a d'autre part rapidement coupé court aux rumeurs de querelles de palais en nommant son demi-frère Moukrine, 69 ans, comme prince héritier et son neveu Mohamed ben Nayef, 55 ans, comme second prince héritier.

Les dirigeants musulmans ont rendu hommage vendredi au roi Abdallah lors des funérailles à Riyad. La dépouille du défunt a été inhumée en présence de personnalités comme le président turc Recep Tayyip Erdogan ou l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al Thani.

Vendredi soir, la télévision nationale saoudienne a montré des princes, des dignitaires wahhabites, des chefs de tribus, des responsables militaires, des hommes d'affaires de premier plan et d'autres dignitaires affluant au palais royal pour baiser la main ou l'épaule du nouveau souverain.


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Boko Haram libère 190 otages au Nigeria

Les combattants du groupe islamiste Boko Haram ont libéré vendredi et samedi 190 otages qui ont pu rejoindre leur communauté dans l'État de Yobe dans le nord-est du Nigeria, indiquent des responsables locaux.

« Ces personnes seront présentées aux autorités gouvernementales demain (dimanche) pour recevoir une aide car leurs habitations ont été incendiées lorsque les insurgés ont attaqué le village de Katarko dans la municipalité de Gujba », a déclaré un responsable du village.

Les personnes libérées sont de jeunes hommes, des femmes et des enfants qui avaient été enlevés le 6 janvier, a précisé un porte-parole du gouverneur de l'État. Au moins 20 personnes sont toujours détenues par les islamistes.

Il semble que les ravisseurs ont relâché certains de leurs otages en raison de la résistance opposée par des femmes aux règles auxquelles les insurgés entendaient les soumettre.

« Ils nous ont dit de partir et de continuer à vivre comme des "infidèles" parce que nous n'acceptions pas leurs enseignements religieux », a raconté l'une des femmes libérées.

Boko Haram a multiplié les attaques de villages et les enlèvements de femmes, d'enfants et de jeunes hommes dans les régions que la secte contrôle.


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Le roi Abdallah d'Arabie saoudite est mort

Written By Unknown on Jumat, 23 Januari 2015 | 16.05

Marie-Eve Bédard fait le point sur la mort du roi Abdallah d'Arabie saoudite à l'émission 24|60.

Hospitalisé depuis décembre en raison d'une pneumonie, le roi Abdallah d'Arabie saoudite est mort, a annoncé le palais royal dans un communiqué. C'est le prince héritier, son demi-frère Salmane, 79 ans, qui lui succède officiellement. Ce dernier assumait depuis peu les responsabilités du roi en raison de sa santé déclinante.

Le nouveau souverain a désigné le prince Moqren comme son héritier et prince de la couronne, une désignation qui doit maintenant être approuvée par le Conseil d'allégeance composé des membres de la famille royale.

« Son altesse Salman ben Abdelaziz Al Saoud et tous les membres de la famille et toute la nation pleurent le Gardien des deux saintes mosquées, le roi Abdallah ben Abdelaziz, qui est décédé à 01h00 exactement ce matin.  » — Communiqué du prince héritier Salmane

La date de naissance exacte du défunt roi Abdallah est inconnue, mais on rapporte qu'il était âgé de 90 ou 91 ans. Il était monté sur le trône en 2005 après la mort de son demi-frère Fahd.

Continuité

Selon notre correspondante au Moyen-Orient, Marie-Eve Bédard, les politiques du nouveau roi devraient s'inscrire dans la continuité de celles de son frère.

« Le prince Salamane est considéré comme l'un des plus modérés de la famille royale, un réformateur. Le roi Abdallah était considéré, somme toute, dans un royaume très conservateur, comme un homme d'ouverture qui a modernisé tout au moins l'économie de son pays et qui a tenté de retirer certains des pouvoirs aux autorités religieuses », souligne-t-elle.

Le politologue et spécialiste du Moyen-Orient Sami Aoun abonde dans le même sens : « c'est la continuité », a-t-il affirmé. « Le nouveau roi est entouré par un semble de libéraux musulmans saoudiens qui croient qu'il faut limiter l'influence de l'establishment religieux. En ce sens, il faut espérer aussi qu'il pourrait reconduire un peu les relations avec l'Occident, surtout les États-Unis, à une phase plus stable, et permettre plus de développement et de libéralisation à l'intérieur », estime le politologue de l'université de Sherbrooke.

Les funérailles du roi Abdallah doivent avoir lieu vendredi.

Anne-Marie Dussault parle de la mort du roi Abdallah d'Arabie saoudite avec le politologue et spécialiste du Moyen-Orient Sami Aoun.

Hommages de Stephen Harper et Barack Obama

Stephen Harper a rendu hommage au défunt. « Nous sommes de tout cœur avec le peuple saoudien et nous pleurons le départ de cet homme. Nous offrons nos sincères condoléances à la famille du roi Abdallah et au peuple saoudien », a déclaré le premier ministre canadien par communiqué.

« Le roi Abdallah était reconnu comme un ardent défenseur de la paix au Moyen-Orient. Il a aussi entrepris une vaste gamme d'importantes initiatives liées à l'économie, à la société, à l'éducation, à la santé et à l'infrastructure dans son pays. » — Stephen Harper

Le président américain a aussi salué l'héritage du roi Abdallah. « Il a toujours été un dirigeant sincère ayant le courage de ses convictions », a déclaré Barack Obama dans un communiqué, parlant d'une « véritable amitié chaleureuse » avec le défunt roi.

« Il était convaincu que la relation saoudo-américaine était importante pour la stabilité et la sécurité au Moyen-Orient et bien au-delà », a souligné encore le président.

« L'étroitesse et la force de notre partenariat entre nos deux pays font partie de l'héritage du roi Abdallah. » — Barack Obama

Lors de son règne de dix ans sur le royaume pétrolier, l'Arabie Saoudite et les États-Unis sont restés des alliés politiques et économiques.

De l'espoir pour Raïf Badawi?

Sami Aoun croit que la mort du roi Abdallah peut donner de l'espoir à la famille de Raïf Badawi. Le sort de ce blogueur, condamné à 10 ans de prison, à 300 000 $ d'amende et à 1000 coups de fouet pour cybercrime, apostasie et désobéissance à son père a soulevé l'indignation dans le monde.

Selon lui, le roi Abdallah avait déjà senti l'embarras lié à la mobilisation internationale. Des démarches étaient déjà en cours pour mettre le tout entre les mains de la Cour suprême, alors il est possible d'espérer qu'elles suivront leur cours. « Mais il y a des conditions, par exemple, que son père demande la clémence au roi », explique Sami Aoun.

Ce dernier estime que la clémence pourrait ne pas être totale, mais la flagellation pourrait par exemple être suspendue, et la peine d'emprisonnement écourtée. « L'Arabie saoudite est une machine lourde dans la bureaucratie, il y a beaucoup d'arbitraires dans le système judiciaire parce que la charia n'est pas codifiée là-bas dans tous les domaines », explique-t-il.


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Le président du Yémen démissionne, le Parlement refuse

Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a remis sa démission, jeudi. Le Parlement yéménite l'a refusée et a convoqué une réunion extraordinaire vendredi pour se pencher sur la crise qui secoue le pays.

Abd Rabbo Mansour Hadi, 59 ans, a communiqué sa démission dans une lettre envoyée au Parlement. Le président, que les États-Unis considèrent comme un allié important dans la lutte contre la branche locale d'Al-Qaïda, a affirmé être « arrivé au bout du tunnel ».

Il aurait choisi de démissionner après avoir été contraint d'accorder de multiples concessions aux Houthis, des rebelles chiites qui se sont emparés de la capitale en septembre et qui le confinent chez lui depuis deux jours.

Démission du premier ministre

Un peu plus tôt dans la journée, son premier ministre, Khaled Baha, avait également jeté l'éponge. Dans un message publié sur Facebook, il avait annoncé la démission du gouvernement tout entier en expliquant que son Cabinet ne souhaitait pas se laisser aspirer dans « un dédale politique non constructif qui ne soit pas fondé sur l'état de droit ».

Le premier ministre a affirmé dans sa lettre de démission qu'il souhaitait éviter que « les membres de son cabinet puissent être considérés comme responsables de ce qui se passe et de ce qui se passera au Yémen ». Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a affirmé que la démission du gouvernement était « irrévocable ».

Revirement de situation

La démission d'Abd Rabbo Mansour Hadi survient au lendemain de l'annonce de la conclusion d'un accord entre les rebelles chiites et le président pour mettre fin aux violences secouant le pays.

L'agence de presse officielle de l'État rapportait en effet mercredi que le président avait promis aux Houthis qu'ils auraient leur mot à dire dans les affaires publiques du pays arabe. En échange, les rebelles devaient retirer leurs troupes de la résidence présidentielle et libérer un conseiller du chef d'État qu'ils avaient capturé dans les derniers jours.

Les miliciens chiites ont renforcé leur contrôle de la capitale du Yémen, Sanaa, au cours des derniers jours. En début de semaine, ils se sont emparés du palais présidentiel après des combats qui ont fait 35 morts.

Les Houthis disent vouloir partager le pouvoir avec leurs opposants, mais certains de leurs détracteurs les accusent de vouloir tout contrôler. On leur reproche aussi leurs présumés liens avec les chiites iraniens, ce qu'ils ont nié à plusieurs reprises.


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Arabie saoudite : l'ouverture incertaine

Puissance régionale en perte d'influence et d'alliés, l'Arabie saoudite est de plus en plus la cible de critiques en raison de son ultraconservatisme et du peu de cas qu'elle fait des droits de la personne. La mort du roi Abdallah et l'arrivée de son frère Salman au trône inaugurent-elles une nouvelle ère d'ouverture ou s'inscrivent-elles dans la continuité du royaume?

Peu d'analystes parieront sur une révolution imminente qui viendrait du nouveau roi, dont l'âge (79 ans) et la santé chancelante risquent d'abréger son passage au trône. Les regards sont davantage tournés vers celui qu'il a désigné comme héritier, Moqren.

À 69 ans, il fait figure de jeune dans une famille royale vieillissante. Il est décrit comme un « libéral », qui serait enclin à poursuivre les « réformes » économiques et sociales engagées par le roi Abdallah, duquel il était proche. Encore faut-il nuancer les réformes dans un pays où les femmes n'ont pas encore le droit de conduire seules leur voiture et où la décapitation et autres exactions sont monnaie courante. Le blogueur Raïf Badawi, dont la famille est réfugiée au Québec, a droit à 1000 coups de fouet pour avoir critiqué le régime.

La désignation de Moqren doit être avalisée par le Conseil d'allégeance, où pourraient se manifester les intrigues de palais et les luttes fratricides. C'est que Moqren est né d'une mère yéménite, alors que le roi a toujours été issu d'une mère saoudienne de souche.

Jusque-là, les rares voix appelant à réformer de l'intérieur de royaume ont été vite étouffées. Le prince Talal s'est attiré aussitôt les foudres de la famille royale après avoir proposé de transformer le pays en monarchie constitutionnelle. Son fils, Al-Walid Ibn Talal, qui a hérité de son sens de la provocation, n'est pas non plus en odeur de sainteté, lui qui a prôné l'émancipation progressive des femmes et pourfendu le salafisme (mouvement qui revendique le retour à l'islam originel).

Quant à la réforme de l'extérieur attendue dans la foulée du printemps arabe, l'Arabie saoudite a vite fait de tuer dans l'œuf la protestation chiite, en plus d'avoir envoyé, de peur de contagion, ses forces au Bahreïn pour opprimer la contestation naissante.

L'immobilisme dans lequel est engluée l'Arabie saoudite depuis de nombreuses décennies lui vaut de plus en plus l'hostilité et l'isolement. D'abord de la part de ses anciens alliés, comme les États-Unis, qui, affranchis de leur dépendance pétrolière vis-à-vis du royaume, s'en distancient clairement.

Washington, qui fait de la guerre contre le terrorisme son cheval de bataille depuis 2001, ne peut s'accommoder d'une lune de miel avec la capitale du wahhabisme, une version rigoriste de l'islam qui serait la source d'inspiration de bien de mouvements islamistes extrémistes dans le monde. À cela s'ajoutent les soupçons de plus en plus nombreux de financement par l'Arabie saoudite de groupes radicaux.

De plus, l'Arabie saoudite voit son influence diplomatique considérablement réduite depuis l'émergence sur la scène internationale du Qatar, dont le pragmatisme et le dynamisme économique l'ont vite propulsé au rang d'une puissance régionale.

Contenir l'influence iranienne

Ryad ne doit pas se soucier seulement des amitiés perdues, mais aussi et surtout de la nouvelle menace que représente pour lui Téhéran. Nouvel ennemi juré de l'Arabie saoudite, qui craint l'expansion du croissant chiite, l'Iran est devenu la nouvelle obsession de la famille royale dans une région où les enjeux géopolitiques évoluent rapidement, notamment avec la guerre en Syrie et l'apparition du groupe armé État islamique (EI).

Dans un télégramme diplomatique américain de 2009, révélé par Wikileaks, le prince Moqren, connu pour son hostilité déclarée à l'Iran, s'inquiétait que « le croissant chiite est en passe de devenir une pleine lune ».

Certains analystes prêtent d'ailleurs à l'Arabie saoudite, grande puissance pétrolière, la volonté d'affaiblir économiquement l'Iran, en provoquant la chute des cours du brut. Le royaume ne voit pas non plus d'un bon œil la conclusion d'un accord sur le nucléaire iranien, ce qui contribuerait à la normalisation des relations entre l'Occident et Téhéran.

En plus de lutter contre son isolement et de contenir l'expansion de ses rivaux, l'Arabie saoudite doit se protéger contre les assauts des groupes islamistes qui se sont retournés contre elle. Elle doit également préparer son économie au tarissement progressif de ses ressources pétrolières, en plus d'affronter les disparités criantes au sein de population pour prévenir d'éventuels soulèvements. Les réformes, les vraies, pourraient être renvoyées aux calendes grecques.


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Ebola : la Sierra Leone lève les mesures de quarantaine

Le président de la Sierra Leone a annoncé jeudi la levée des mesures de quarantaine prises pour endiguer l'épidémie provoquée par le virus Ebola, affirmant que « la victoire était en vue » dans la maîtrise de la maladie.

La Sierra Leone a recensé 10 340 cas de fièvre hémorragique depuis le déclenchement de l'épidémie au mois de mars, ce qui en fait le pays le plus touché par la contagion.

« Nous entrons maintenant dans une phase de transition. Compte tenu des progrès accomplis contre la maladie, nous devons prendre des mesures en faveur de la reprise économique et sociale », a dit Ernest Bai Koroma au cours d'une allocution télévisée.

Le chef de l'État a précisé que les restrictions qui pesaient sur les heures d'ouverture des commerces allaient être assouplies.

En revanche, les personnes ayant eu des contacts avec des porteurs de la maladie demeurent soumises à cette quarantaine.

« Bien que la victoire soit en vue, nous ne devons pas faiblir, nous devons continuer à lutter », a-t-il dit ajoutant espérer qu'à la fin du mois de mars aucun cas nouveau ne sera signalé.


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Yémen : accord entre les rebelles chiites et la présidence

Written By Unknown on Kamis, 22 Januari 2015 | 16.05

Des rebelles chiites et le président yéménite, qui aurait été tenu captif dans sa résidence, ont finalement conclu une entente, mercredi, pour mettre fin aux violences des derniers jours.

L'agence de presse officielle de l'État a rapporté que le président Abed Rabbo Mansour Hadi, un allié des États-Unis, avait promis aux Houthis qu'ils auraient leur mot à dire dans les affaires publiques du pays arabe. Les rebelles ont quant à eux accepté de retirer leurs troupes de la résidence présidentielle et de libérer un conseiller du chef d'État qu'ils avaient capturé dans les derniers jours.

La conclusion de l'accord, survenu en fin de soirée, ne permet toutefois pas de savoir vraiment qui dirigera le pays. Les États-Unis considèrent que M. Hadi est un allié important dans la lutte contre la branche locale d'Al-Qaïda.

En vertu de l'entente, les rebelles pourront amender la Constitution et accroître leur représentation au Parlement et dans les institutions de l'État, selon l'agence SANA. Les résidents du sud du pays auraient aussi plus de leurs représentants dans la capitale.

Par ailleurs, les Houthis pourront réviser un document constitutionnel préliminaire. La commission chargée de la rédiger avait proposé la création d'une fédération de six régions, ce qu'avaient rejeté les rebelles. Selon l'accord de mercredi soir, le Yémen deviendra vraisemblablement une fédération, mais le nombre de régions n'a pas été précisé.

Même si l'entente entre les deux parties pourrait ramener le calme dans la capitale, elle laisse encore plusieurs enjeux politiques épineux en suspens.

Les Houthis, qui assiègent la capitale depuis le mois de septembre, disent vouloir partager le pouvoir avec leurs opposants, mais certains de leurs détracteurs les accusent de vouloir tout contrôler. On leur reproche aussi leurs présumés liens avec les chiites iraniens, ce qu'ils ont nié à plusieurs reprises.

Certains s'inquiètent que le combat politique entre les deux factions ait pour effet de laisser toute la place à la branche d'Al-Qaïda au Yémen, qui a revendiqué les attentats perpétrés aux locaux du journal satirique Charlie Hebdo, à Paris.

Peu après la conclusion de l'entente, il semblait ne pas y avoir beaucoup de mouvement près de la résidence du président


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Les États-Unis ouvrent le dialogue avec Cuba, mais restent prudents

Début des pourparlers États-Unis-Cuba : reportage de Jean-Michel Leprince

Les États-Unis ont déployé des navires supplémentaires dans le détroit de Floride pour arrêter les bateaux de fortune de réfugiés cubains, mais ont refusé d'apporter des changements profonds à ses règles d'immigration, au premier jour des discussions entre Washington et Cuba, les premiers pourparlers officiels entre les deux pays en plus de trois décennies.

Cuba a demandé aux États-Unis de cesser d'accorder automatiquement un droit de résidence aux Cubains arrivant en sol américain. Le gouvernement cubain blâme des pratiques datant « de la Guerre froide », qui attirent ses citoyens et les poussent à faire le périlleux voyage entre l'île et la Floride.

Les autorités américaines ont signalé une hausse des tentatives de traversée du détroit depuis l'annonce de négociations visant à rétablir des liens diplomatiques entre les deux pays, le 17 décembre. Le nombre de bateaux en mer semble avoir diminué au cours des derniers jours.

Le secrétaire à la Sécurité intérieure, Jeh Johnson, a annoncé que des vedettes de la Garde-Côtière seront déployées pour empêcher que des immigrants cubains et haïtiens arrivent aux États-Unis. Il a toutefois ajouté que les Cubains qui parviendront aux États-Unis ne seront pas déportés.

« Cuba veut établir des relations normales avec les États-Unis, au sens large, mais aussi dans le domaine de l'immigration », a déclaré la responsable cubaine aux affaires nord-américaine, Josefina Vidal. Elle a expressément demandé aux Américains qu'ils cessent d'accorder aux réfugiés cubains « un traitement exceptionnel auquel les citoyens des autres pays n'ont pas droit ».

Les Américains souhaitent renvoyer à Cuba des dizaines de milliers de réfugiés qui ont été reconnus coupables de crime. Aucun progrès n'a été enregistré à ce chapitre lors des discussions, selon une source qui y assistait.

Plus tôt, un haut dirigeant cubain s'est toutefois empressé de prévenir qu'une normalisation des relations diplomatiques avec les États-Unis ne se traduira pas immédiatement par une normalisation de tous les liens entre les deux pays, après un demi-siècle d'hostilité.

Cet avertissement semble destiné à réduire les attentes, après que le président américain Barack Obama ait profité de son discours sur l'état de l'Union, mardi soir, pour déclarer qu'il entretient « un nouvel espoir pour l'avenir de Cuba ».

Les discussions de mercredi ont notamment porté sur ce que le département d'État appelle « une migration sécuritaire, légale et ordonnée ». Il a notamment été question de la sécurité des vols entre La Havane et Miami, de la lutte aux documents illégaux et d'une éventuelle collaboration lors d'opérations de secours.

Le programme de jeudi est plus épineux, puisqu'il traitera entre autres de la réouverture de l'ambassade américaine à La Havane et de l'ambassade cubaine à Washington.

La délégation américaine est dirigée par Roberta Jacobson. Cette dernière doit aussi rencontrer des militants cubains et des membres de la société civile.


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Londres dévoile son projet de loi sur les nouvelles compétences de l'Écosse

Le gouvernement britannique doit dévoiler jeudi un projet de loi instaurant un transfert accru de compétences à l'Écosse, respectant la promesse faite aux électeurs écossais lors de la campagne sur l'indépendance rejetée par un peu plus de 55% des voix en septembre dernier.

La loi, qui entrera en vigueur après les élections générales du 7 mai prochain, permettra à l'Écosse de fixer son taux d'imposition sur le revenu, de bénéficier de compétences dans les dépenses sociales et de déterminer les modalités électorales et institutionnelles du Parlement écossais ainsi que d'autres structures publiques.

Le texte doit être officiellement présenté devant le Parlement britannique jeudi et le premier ministre David Cameron se rendra en Écosse pour en détailler les dispositions.

Les principaux partis politiques ont déjà annoncé qu'ils adopteraient ce projet de loi, quels que soient les résultats des prochaines législatives.

« Les dirigeants des principaux partis politiques et moi-même avons promis de nouveaux pouvoirs étendus pour le Parlement écossais avec un processus clair et un calendrier », va expliquer le chef du gouvernement britannique dans un discours rendu public par avance par ses services.

« Nous avions dit que le projet de loi serait dévoilé avant le 25 janvier (marquant la fête annuelle à la mémoire du poète écossais Robert Burns) et c'est le cas, trois jours avant le début des célébrations », ajoute Cameron.

Le texte est soutenu par le Parti national écossais (SNP) qui avait fait campagne pour le oui à l'indépendance, mais ce dernier estime qu'il ne va pas assez loin.

La poussée des indépendantistes lors du référendum avait inquiété la totalité de la classe politique britannique qui redoutait de voir l'Écosse sortir du Royaume-Uni.

Le projet a été conçu comme une tentative pour neutraliser la menace électorale que constitue le SNP. Les travaillistes, qui bénéficient en Écosse d'un important réservoir d'élus, espèrent reconquérir un électorat qui s'est tourné vers les indépendantistes.

Les nationalistes écossais ont indiqué qu'ils proposeraient l'organisation d'un nouveau référendum sur l'indépendance si les électeurs britanniques décident de sortir de l'Union européenne lors d'un référendum que David Cameron a promis d'organiser sur cette question en 2017, s'il est reconduit dans ses fonctions en mai.


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La réouverture d'ambassades au menu des discussions entre Cuba et les États-Unis

Après une session houleuse sur l'immigration, les États-Unis et Cuba aborderont jeudi les questions diplomatiques au deuxième et dernier jour de leurs discussions historiques à La Havane.

Ces pourparlers sont la conséquence de l'annonce, le 17 décembre, par les présidents Barack Obama et Raul Castro de négociations en vue d'une normalisation des relations américano-cubaines, rompues depuis 1961.

C'est la première fois depuis 35 ans qu'une délégation américaine de haut rang se trouve dans la capitale cubaine, mais les deux parties préviennent qu'il ne faut pas s'attendre à de grandes avancées dans l'immédiat.

De hauts responsables américains espèrent que leurs interlocuteurs cubains accepteront la réouverture d'ambassades à Washington et La Havane et la nomination d'ambassadeurs dans les mois à venir. Les États-Unis souhaitent également la levée des restrictions aux déplacements de leurs diplomates.

Mercredi, les négociateurs américains ont assuré qu'ils continueraient à garantir aux émigrés cubains un accueil assorti de protections spécifiques dont ne bénéficient pas les autres nationalités.

Cuba, sous embargo commercial américain depuis 53 ans, estime que cette législation encourage une dangereuse immigration clandestine. Il dénonce en outre un programme américain incitant les médecins cubains à faire défection.

Les discussions sur le volet diplomatique seront dirigées par la secrétaire d'État adjointe pour les affaires américaines Roberta Jacobson, qui n'a pas participé aux négociations sur l'immigration, et par Josefina Vidal, directrice des affaires américaines au ministère cubain des Affaires étrangères.

Mercredi, le secrétaire d'Etat John Kerry s'est dit prêt, au moment opportun, à rencontrer son homologue cubain Bruno Rodriguez, avec qui il s'est seulement entretenu au téléphone.


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Keystone XL : TransCanada demande à une cour américaine de lui donner accès à des terres au Nebraska

Written By Unknown on Rabu, 21 Januari 2015 | 16.05

La pétrolière TransCanada a entamé mardi des démarches juridiques dans neuf comtés du Nebraska pour obtenir l'accès aux terres que doit traverser son pipeline Keystone XL s'il est approuvé par l'administration Obama.

À partir du moment où le gouvernement du Nebraska a donné le feu vert au tracé du pipeline Keystone XL en janvier 2013, TransCanada avait deux ans pour obtenir l'accès aux terres de cet État où elle voulait le faire passer. Les deux ans se terminent jeudi et 12 % des accès nécessaires échappent encore à la pétrolière.

Le directeur des terres du projet de pipeline Keystone XL, Andrew Craig, a fait savoir par courriel que TransCanada souhaite acquérir les droits de « construction, d'exploitation et d'entretien d'un oléoduc » sur les terres qu'elle n'a pas réussi à acheter. Cela lui permettrait d'y faire passer son pipeline sans en être le propriétaire.

La loi américaine stipule que TransCanada peut légitimement aller devant les tribunaux pour forcer les propriétaires terriens du Nebraska à vendre l'accès à leurs terres. « L'expropriation des terres est une option de dernier recours, mentionne Andrew Craig. Notre priorité est d'en venir à un accord volontaire. »

Jusqu'à maintenant, la pétrolière canadienne a déboursé 55 M$ pour acheter des droits d'accès au Nebraska. Les sommes sont offertes pour les dommages aux terres causées par la construction et pour les pertes liées à la production agricole.

Même si la Cour suprême du Nebraska a ouvert la voie au projet il y a moins de deux semaines, le pipeline Keystone XL n'est pas à l'abri d'autres barrières juridiques, car des opposants tentent toujours de bloquer le projet dans cet État américain.

TransCanada est toutefois heureuse d'avoir obtenu 100 % des droits d'accès aux terres du Montana et du Dakota du Sud.

Le pipeline Keystone XL transporterait 800 000 barils de pétrole brut par jour et traverserait plusieurs états américains afin d'acheminer les ressources naturelles albertaines vers les raffineries situées dans le golf du Texas.

Plus tôt ce mois-ci, le Sénat américain a soumis un projet de loi qui approuve le projet de pipeline Keystone XL. Le président Barack Obama a quant à lui fait savoir qu'il était prêt à imposer son veto et à bloquer toute loi du Congrès qui forcerait la construction de l'oléoduc, souhaitée par le Parti républicain.


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