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Ukraine: Porochenko promet de signer bientôt l'accord avec l'UE

Written By Unknown on Kamis, 29 Mei 2014 | 16.06

Pendant que les combats se poursuivaient dans l'est de l'Ukraine, mercredi, le président élu, Petro Porochenko, a fait savoir qu'il comptait signer l'accord de libre-échange avec l'Union européenne (UE) après son investiture.

Ce projet est au coeur de la crise qui a enflammé le pays en novembre lorsque l'ex-président Viktor Ianoukovicth a décidé de ne pas signer l'accord pour se tourner plutôt vers la Russie.

Petro Porochenko, élu dès le premier tour dimanche, a fait du rapprochement avec l'UE l'une de ses priorités. Mais des responsables européens avaient auparavant laissé entendre que le président élu souhaitait reporter la signature de l'entente.

Dans un courriel à l'agence Reuters mercredi, les services du président ont laissé savoir qu'il « juge essentiel de ne pas reporter la signature du volet économique de l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne. Selon lui, cette signature pourrait avoir lieu immédiatement après son investiture ». Le président devrait être investi début juin et la signature de l'accord aurait lieu à la mi-juin.

Par ailleurs, le président a promis mercredi de « réagir » pour mettre un terme à la « terreur » qui sévit dans l'est du pays.

« Nous sommes dans une situation de guerre dans l'est de l'Ukraine », a-t-il déclaré au quotidien allemand Bild. « Nous n'allons pas plus longtemps laisser ces terroristes enlever des gens et les tuer [...], les laisser occuper des bâtiments et faire fi des lois », a poursuivi M. Porochenko.

Il a aussi dit qu'il allait discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine pour « apaiser la crise et oeuvrer à la paix ».

Les deux chefs d'État auront bientôt la chance de se croiser en France. Ils ont été invités par François Hollande aux cérémonies du débarquement le 6 juin.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a quant à lui appelé ses homologues américain, John Kerry, et allemand, Frank-Walter Steinmeier, pour exiger des gestes rapides de la part du gouvernement ukrainien afin d'arrêter le « bain de sang » dans l'Est.

Kiev accuse Moscou d'ingérence

De son côté, le premier ministre Arseni Iatseniouk , en visite en Allemagne, a affirmé que la situation dans l'Est se détériorait notamment à cause de l'implication de la Russie. Kiev accuse Moscou de soutenir les rebelles. Les autorités ukrainiennes ont fait état de la présence de Tchétchènes aux côtés des séparatistes prorusses dans l'Est, ce que ces derniers ont confirmé mercredi.

M. Iatseniouk a aussi nié que l'Ukraine doive à la Russie des milliards de dollars pour des livraisons de gaz naturel impayés. Moscou menace de couper l'approvisionnement en gaz à l'Ukraine.

Selon le premier ministre ukrainien, la société russe Gazprom devait plutôt 1 milliard de dollars à l'Ukraine en raison de la saisie de gaz naturel lors de l'annexion de la Crimée par la Russie.

Les combats font toujours rage

La tension est encore montée mercredi dans l'est séparatiste prorusse de l'Ukraine. Une unité de la Garde nationale ukrainienne basée à Lougansk a été attaquée. « Un combat est en cours. Il y a des pertes parmi les soldats ukrainiens et les assaillants », a indiqué la Garde nationale sur son site Internet.

À Donetsk, de nouveaux tirs ont été entendus dans le centre de la ville et la zone proche de l'aéroport, inaccessible depuis les intenses combats lundi qui ont fait une quarantaine de morts, principalement des rebelles. Quelques avions de chasse ont aussi été vus survolant cette ville, en matinée.

Mardi, Kiev a affirmé avoir repris le contrôle de l'aéroport de Donetsk, qui avait été pris d'assaut par des séparatistes prorusses.

La ville de près d'un million d'habitants est désormais déserte. Magasins et bureaux sont restés fermés mercredi. La circulation était toujours interdite dans le secteur de l'aéroport.

Observateurs de l'OSCE détenus

Par ailleurs, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a affirmé mercredi qu'une autre de ses équipes avait été détenue pendant quelques heures, après avoir été arrêtée à proximité d'un barrage routier près de Donetsk. Ces observateurs, au nombre de 11, ont ensuite été relâchés et ont pu regagner Donetsk.

Les autorités de Kiev ont dit mercredi travailler à la libération de quatre autres observateurs de l'OSCE, retenus par des insurgés depuis lundi soir, dans un endroit inconnu.

À la suite de ces événements, l'OSCE a annoncé qu'elle n'excluait pas le retrait de ses opérateurs en Ukraine.


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Décès - L'écrivaine américaine MayaAngelou est décédée

L'écrivaine et actrice Maya Angelou, figure importante du mouvement américain pour les droits civiques, est décédée à 86 ans, a annoncé mercredi dans un communiqué l'Université de Wake Forest.

Née le 4 avril 1928 à Saint-Louis au Missouri (États-Unis), Maya Angelou, de son vrai nom Marguerite Johnson, a travaillé aux côtés de Malcolm X et était une proche de Martin Luther King.

L'auteure de Je sais pourquoi l'oiseau chante en cage et Tant que je serai noire (Les Allusifs), avait reçu l'automne dernier un prix honorifique de la National Book Foundation pour sa contribution à la communauté littéraire.

Il s'agissait de son premier prix littéraire majeur, bien qu'elle ait été une des premières écrivaines noires à connaître le succès littéraire aux États-Unis. 

Elle a cependant reçu, auparavant, trois Grammy dans la catégorie du meilleur album de création parlée (spoken word), ainsi que plusieurs médailles honorifiques.

Son scénario de film Georgia, Georgia (1972), a également été sélectionné pour le prix Pulitzer.

En 1993, elle a été choisie pour lire un poème lors du discours inaugural du président Bill Clinton. Elle avait écrit et lu une composition originale, On the pulse of morning, qui s'est ensuite écoulée à un million d'exemplaires.


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Obama plaide pour un nouveau leadership américain

Le reportage de Joyce Napier

Les États-Unis doivent adopter un nouveau style de leadership dans leur politique étrangère, basé en grande partie sur le renforcement de partenariats avec d'autres pays ou des organisations internationales, a plaidé le président américain Barack Obama, mercredi, lors d'un discours à la prestigieuse Académie militaire de West Point.

« Les États-Unis doivent toujours être les meneurs sur la scène mondiale. Si nous ne le faisons pas, personne d'autre ne le fera », a fait valoir le commandant en chef des forces armées. « L'armée que vous avez jointe est, et sera toujours, la colonne vertébrale de notre leadership ».

« Mais les actions de l'armée américaine ne peuvent être la seule - ni même la principale - composante de notre leadership dans tous les cas. Le simple fait d'avoir le meilleur marteau ne signifie pas que chaque problème est un clou », a-t-il affirmé devant les nouveaux diplômés de l'Académie.

« La question à laquelle nous devons faire face - à laquelle vous devez faire face - n'est pas de savoir si les États-Unis doivent mener, mais comment nous nous allons mener, non seulement pour sécuriser notre paix et notre sécurité, mais aussi pour propager la paix et la sécurité dans le monde. » — Barack Obama

Barack Obama a ensuite développé quatre points précisant sa propre vision du leadership américain pour les années à venir :

  • « Les États-Unis utiliseront la force, unilatéralement si nécessaire, lorsque nos intérêts de base le demandent, quand nos gens sont menacés, quand notre façon de vivre est en jeu, ou quand la sécurité de nos alliés est en danger ». Dans ces cas, la réaction américaine doit être « proportionnelle, efficace et juste »;
  • La principale menace pour les États-Unis, tant sur le plan intérieur qu'extérieur, demeure le terrorisme. Cette menace, plus diffuse qu'auparavant, nécessite une révision de la stratégie antiterroriste du pays. L'objectif est de développer de meilleurs partenariats. Le président veut y parvenir grâce à un fonds de 5 milliards de dollars qu'il demande au Congrès d'appuyer;
  • Les États-Unis doivent revoir et renforcer l'ordre international issu de la Deuxième Guerre mondiale. Il a raillé ceux qui croient que travailler de concert avec les institutions internationales et dans le respect des lois internationales constitue un signe de faiblesse. « Je crois qu'ils ont tort », a-t-il dit;
  • Les États-Unis doivent avoir « la volonté d'agir sur la base de la dignité humaine ». Le soutien des États-Unis en faveur des démocraties et des droits humains, affirme le président, n'est pas qu'une question d'idéalisme, mais aussi de « sécurité nationale ».

Le président Obama a précisé que le fonds de 5 milliards, qu'il appelle de ses vœux, est le résultat d'un plan qu'il a demandé à son équipe de sécurité nationale de développer pour créer un « réseau de partenariat allant de l'Asie du Sud-Est jusqu'à l'Afrique du Nord ».

Ces ressources, a-t-il précisé, serviraient notamment à aider l'armée du Yémen à combattre la branche locale d'Al-Qaïda, à soutenir une force multinationale de maintien de la paix en Somalie, à aider les Européens à entraîner des forces de sécurité et des garde-frontières en Libye, et à soutenir les opérations françaises au Mali.

Le fonds permettrait également d'aider les voisins de la Syrie - la Jordanie, le Liban, la Turquie et l'Irak -, aux prises à la fois avec un important afflux de réfugiés, mais aussi avec des « terroristes » qui franchissent leurs frontières.

Le président américain a défendu sa décision de ne pas intervenir en Syrie, à cause, selon lui, avec « d'une guerre civile de plus en plus sectaire ». Il affirme cependant qu'il importe d'aider les Syriens à combattre Bachar Al-Assad, qu'il qualifie de « dictateur brutal qui bombarde et affame son peuple ».

Il entend travailler avec le Congrès « pour accroître le soutien aux membres de l'opposition syrienne qui offre la meilleure option aux terroristes et au dictateur brutal », et continuer de travailler avec les Européens et les pays du monde arabe pour trouver une « solution politique » à ce conflit, en cours depuis déjà trois ans. 

Sur l'exceptionnalisme américain 

Barack Obama a dit croire profondément à « l'exceptionnalisme américain », mais en ajoutant que l'influence du pays est toujours plus forte lorsqu'il prêche par l'exemple. « Nous ne pouvons pas nous exempter des règles qui s'appliquent aux autres », a-t-il dit, avant de donner plusieurs exemples.

« C'est pourquoi je vais continuer de promouvoir la fermeture de la prison de Guantanamo : parce que les valeurs américaines et notre tradition juridique ne permettent pas la détention indéfinie d'individus au-delà de nos frontières », a-t-il notamment expliqué. 

Il a aussi plaidé qu'il était difficile de demander à la Chine de régler son conflit avec ses voisins en mer de Chine sous les auspices de la Convention de l'ONU sur le droit de la mer quand les États-Unis refusent de ratifier ce même traité, et ce, malgré le fait que l'armée est en faveur. 

Agir de la sorte, soutient le président, « ce n'est pas du leadership, c'est une retraite. Ce n'est pas de la force, c'est une faiblesse. Et cela serait complètement étranger à des leaders comme Roosevelt et Truman, Eisenhower et Kennedy ».

Toujours dans cet esprit de prêcher par l'exemple, le président Obama a annoncé qu'il entend s'assurer que les États seront à l'avant-plan de la recherche pour une nouvelle entente cadre pour combattre les changements climatiques, et ce, dès l'an prochain.

Le président Obama a aussi souligné que les États-Unis ont « une occasion de résoudre pacifiquement leurs différends » avec l'Iran sur la question du nucléaire. 

« Les chances de succès demeurent faibles, et nous réservons toutes nos options pour empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire. Mais pour la première fois en une décennie, nous avons une chance réelle de parvenir à une entente qui constituerait une percée - une entente plus efficace et durable que ce à quoi nous pourrions parvenir avec l'usage de la force », a-t-il dit.


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Les Égyptiens boudent l'élection présidentielle

En Égypte, la décision de prolonger l'élection présidentielle pour une troisième journée semble n'avoir eu aucun effet sur l'électorat. De nombreux bureaux de vote sont demeurés déserts, ce qui laisse entrevoir un taux de participation beaucoup plus faible que ne l'espérait le grand favori, l'ex-général Abdel Fattah Al-Sissi.

À peine les opérations de dépouillement entamées, l'état-major de campagne d'Al-Sissi a crédité celui-ci de 93,4 % des voix exprimées dans 2000 bureaux de vote. Des sources judiciaires citées par Reuters font état de 89 % des votes pour Sissi et de 5 % pour son unique rival dans cette course, Hamdeen Sabahi.

Selon un membre de la commission électorale cité par le journal Al-Ahram, Tarek Al-Chibl, plus de 21 millions de personnes auraient voté, soit près de 39 % des 54 millions d'électeurs inscrits. Un diplomate occidental interrogé par Reuters croit plutôt que 10 à 15 millions d'électeurs ont voté, pour un taux de 19 % à 28 %.

Lors de la présidentielle de 2012, le candidat des Frères musulmans, Mohamed Morsi, avait récolté près de 13 millions de votes, lors d'un scrutin où le taux de participation a atteint 52 %.

M. Morsi a finalement été renversé par l'armée, dirigée par le général Al-Sissi, le 3 juillet dernier, ce qui a lancé une campagne de répression du nouveau pouvoir contre la confrérie islamiste. Plus de 1400 personnes sont mortes et des dizaines de milliers d'autres ont été arrêtées. Des centaines d'entre elles ont été condamnées à mort au terme de procès sommaires.

Lors de sa dernière entrevue télévisée, la semaine dernière, Abdel Fattah Al-Sissi avait placé la barre beaucoup plus haute en matière de participation populaire. Il disait espérer que 45 millions d'électeurs se rendent aux urnes, soit un taux de participation avoisinant les 80 %, afin de « montrer au monde » que l'Égypte est unie derrière lui.

Depuis, le gouvernement, mis en place dans la foulée du coup d'État, ne cesse de multiplier les mesures visant à inciter les Égyptiens à aller voter. Il a notamment :

  • prolongé le vote d'une journée;
  • prolongé les heures d'ouverture des bureaux de scrutin (mardi);
  • accordé congé aux 5,5 millions de fonctionnaires du pays (mardi);
  • décidé que le transport en commun serait gratuit (mardi et mercredi);
  • menacé d'imposer des amendes de 72 $ à ceux qui ne votent pas, une somme rondelette pour de nombreux Égyptiens.

Mais les bureaux de vote étaient toujours désertés mercredi, notamment dans la capitale, Le Caire, et à Alexandrie, deuxième ville du pays.

La décision de prolonger le vote a été accueillie froidement par Democracy International, qui s'était bornée à ne surveiller que les deux premières journées de vote, tel que prévu. D'autres organisations ont d'ailleurs fait de même.

Une prolongation qui soulève des questions

Selon Democracy International, la prolongation du scrutin soulève de multiples questions « sur l'indépendance de la commission électorale, l'impartialité du gouvernement et l'intégrité du processus électoral ».

« Des décisions de dernière minute au sujet de procédures électorales importantes, comme celle de prolonger le scrutin d'une journée, ne devraient être prises qu'en cas de circonstances extraordinaires. » — Eric Bjornlund, président de Democracy International

Le seul opposant de l'ex-général Al-Sissi, le politicien de gauche Hamdeen Sabahi, a lui aussi dénoncé cette mesure, destinée, selon lui, à « déformer » la volonté du peuple. Ses observateurs ont d'ailleurs été retirés eux aussi des bureaux de vote.

La faible participation au scrutin s'explique notamment par le fait que le scrutin est boycotté par les Frères musulmans et une bonne partie des jeunes qui étaient le fer de lance de la contestation qui a entraîné la chute d'Hosni Moubarak, à l'hiver 2011.

Mais d'autres observateurs évoquent aussi d'autres raisons : la quasi-certitude qu'Abdel Fattah Al-Sissi va gagner, un mécontentement envers l'approche qu'il a privilégiée depuis qu'il a renversé Mohamed Morsi ou encore le refus de voter pour un autre homme fort issu des rangs de l'armée, comme Hosni Moubarak.

« Le sentiment est que le résultat est connu d'avance et que ce genre de festival qu'il créait pour Al-Sissi a échoué parce que les gens n'achètent plus cette propagande », estime pour sa part un activiste libéral, Khaled Dawood. « À l'époque de Moubarak, les gens ne participaient pas parce qu'ils savaient que leur vote ne ferait aucune différence et c'est ce qui arrive maintenant. »

D'autres électeurs appuient néanmoins l'ex-général. « À l'heure actuelle, notre pays ne peut être dirigé que par un militaire. Nous avons besoin d'ordre », plaide Samaa, une libraire du Caire.

Un officier stationné à l'entrée d'un bureau de vote s'interroge lorsqu'approché par un journaliste. « Vous voulez parler aux électeurs? Vous voyez des électeurs? Je ne sais pas pourquoi ils ne viennent pas. Peut-être rejettent-ils la politique », a-t-il dit.

Les médias égyptiens, qui appuient l'ex-général sans réserve, n'ont pas cessé de faire la morale aux électeurs. Un commentateur bien connu, Amr Adeeb, a par exemple lancé aux Égyptiens qu'en n'allant pas voter, ils pouvaient aussi bien « aller directement en prison et ramener Mohamed Morsi au pouvoir ».

Après la fermeture des bureaux de vote, le ministère de l'Intérieur cité par le quotidien Al-Ahram a estimé avoir réussi à assurer la sécurité des électeurs « à 100 % » en empêchant des attentats terroristes.

Quelque 500 000 soldats et policiers ont été déployés dans le pays de plus de 90 millions de personnes pour assurer la sécurité du scrutin. À certains bureaux de vote, ils portaient des vestes pare-balles et des masques, et étaient retranchés, lourdement armés, derrière des sacs de sable.

Les résultats de la présidentielle doivent être annoncés le 5 juin, et des élections législatives devraient suivre, cet automne.


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Afghanistan :«C'est le temps de tourner la page», dit Obama

Written By Unknown on Rabu, 28 Mei 2014 | 16.06

Barack Obama a annoncé mardi son intention de maintenir 9800 soldats américains en Afghanistan au-delà de la fin de mission de combat de l'OTAN, qui se termine à la fin de l'année.

Lors d'une conférence de presse donnée à la roseraie de la Maison-Blanche, le président américain a expliqué en substance que les troupes américaines joueront désormais en Afghanistan un rôle « consultatif », parce qu'il estime que les Afghans seront en mesure d'assurer leur propre sécurité à partir de l'an prochain.

En fonction de ce retrait progressif, le contingent américain sera encore réduit de moitié d'ici la fin 2015, a affirmé le président. Fin 2016, les derniers soldats restants seront en nombre suffisant pour assurer la simple protection de l'ambassade, comme cela a été le cas en Irak.

« L'Afghanistan ne sera pas un endroit parfait et il n'appartient pas aux États-Unis d'en faire un endroit parfait. [...] C'est le temps de tourner la page après plus d'une décennie pendant laquelle notre politique étrangère a été surtout consacrée aux guerres en Afghanistan et en Irak. » — Le président Barack Obama

Les Afghans seront appelés aux urnes le 14 juin pour élire leur nouveau président. Et, pour que les troupes américaines demeurent en Afghanistan, le nouveau président devra signer le traité bilatéral de sécurité (BSA), pour lequel Washington et Kaboul ont déjà mené des négociations. L'actuel président, Hamid Karzaï, est opposé à l'accord. Toutefois, les deux candidats en lice pour le second tour de la présidentielle afghane, Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah, ont annoncé qu'ils le signeraient.

Il y a aujourd'hui 33 000 soldats américains en Afghanistan. Au plus fort de la présence militaire, en 2011, le contingent était de 100 000 soldats.

Les soldats appelés à rester après 2014 seront chargés de former les forces afghanes et de mener des opérations de contre-terrorisme.

« Je pense que les Américains ont compris qu'il était plus difficile de mettre fin aux guerres qu'à les déclencher. Désormais les guerres ne se terminent pas par une cérémonie de signatures, mais par des coups décisifs à nos adversaires, une transition vers un gouvernement élu et des forces de sécurité qui sont entraînées pour prendre la tête des opérations et, ultimement l'entière responsabilité. » — Le président Barack Obama

Barack Obama, qui a effectué une visite-surprise de quelques heures dimanche auprès des troupes américaines stationnées à la base aérienne de Bagram, près de Kaboul, avait alors annoncé qu'il dévoilerait prochainement sa décision.

Plus de 2100 soldats américains ont péri sur la scène afghane depuis le début de l'intervention, fin 2001.


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Obama prêt à entraîner des rebelles syriens

Barack Obama va donner son aval pour que le Pentagone fournisse un entraînement militaire à certains rebelles syriens modérés, afin de faire contrepoids aux extrémistes liés à Al-Qaïda, selon des sources citées par l'Associated Press et le Wall Street Journal.

« Le président affichera clairement son intention d'étendre notre soutien à l'opposition syrienne modérée et aux voisins de la Syrie qui font face aux menaces terroristes émanant de la situation crée par [Bachar] Al-Assad en Syrie », a expliqué un haut responsable de l'administration au Wall Street Journal sous le couvert de l'anonymat.

M. Obama pourrait annoncer le changement de position des États-Unis lors d'un discours qu'il lira mercredi à la prestigieuse académie militaire de West Point.

Les États-Unis ont déjà mis en place un programme officiel pour aider les rebelles syriens, mais l'aide fournie est non létale. Elle s'élève à 287 millions de dollars. Il est aussi connu que la CIA participe à un programme secret destiné à fournir une formation militaire aux rebelles syriens modérés à partir de la Jordanie.

Pression des pays alliés

Cette fois-ci, le président Obama compterait mettre en place un programme destiné à fournir un entraînement militaire et des armes à certains rebelles modérés. La décision d'impliquer le Pentagone de manière ouverte est le résultat d'un an de discussions au sein du gouvernement américain. Les responsables américains souhaitent accroître la pression sur le régime de Bachar Al-Assad, tout en évitant une montée en puissance des extrémistes liés à Al-Qaïda.

Les États-Unis étaient aussi réticents à aider militairement les rebelles syriens, de crainte d'être entraînés dans un conflit au Moyen-Orient. L'administration américaine estime par ailleurs qu'il est difficile de s'assurer du caractère modéré des rebelles qui seront amenés à être entraînés et armés.

Toutefois, les responsables américains se montrent désormais beaucoup plus ouverts à l'idée de fournir un entraînement militaire aux rebelles syriens modérés. Ce changement de position est principalement dû à la montée en puissance des groupes de combattants proches d'Al-Qaïda. Les alliés des États-Unis dans la région ont aussi fait pression sur l'administration Obama afin qu'elle fournisse un entraînement militaire aux rebelles.

La CIA fournirait des armes

L'Armée syrienne libre est le principal groupe d'opposition qui combat les troupes de Bachar Al-Assad et les groupes extrémistes proches d'Al-Qaïda opposés au régime de Damas.

Selon le Wall Street Journal, le Pentagone fournirait l'entraînement militaire aux rebelles et la CIA les équiperait en armes. Mais des questions restent en suspens. Les pays alliés aux États-Unis pourraient se montrer peu enclins à vouloir accueillir les rebelles syriens sur leur territoire. Par ailleurs, il faudrait une législation spécifique si les États-Unis comptent fournir des armes aux rebelles. La semaine dernière, un comité du Sénat américain a donné son aval pour que le Pentagone puisse fournir du matériel militaire aux rebelles modérés.

L'administration américaine devra aussi choisir, quels types d'armes la CIA devrait fournir aux rebelles. Selon la radio publique américaine NPR, le groupe rebelle modéré Harakat Hazm a reconnu avoir reçu 50 missiles antichars. Cette première livraison constituait un « test ».


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Les É.-U. demandent à leurs citoyens de quitter la Libye

Les États-Unis ont appelé mardi leurs ressortissants présents en Libye à quitter immédiatement le pays en raison de la situation « imprévisible et instable » qui y règne.

« Le département d'État met en garde les citoyens américains contre tout voyage en Libye et recommande aux ressortissants américains présents de quitter immédiatement le pays », lit-on dans une nouvelle note à destination des voyageurs.

« En raison de la présomption selon laquelle les étrangers, et notamment les citoyens américains, puissent être associés en Libye au gouvernement américain ou à des ONG américaine, les voyageurs doivent être conscients qu'ils peuvent être la cible d'enlèvements, d'attaques violentes ou risquent d'être tués », selon la note publiée mardi.

Plus tôt dans la journée de mardi, les islamistes d'Ansar al Charia ont mis en garde les États-Unis contre toute ingérence en Libye, les menaçant sinon d'une punition « encore pire » qu'en Somalie, en Irak ou en Afghanistan.

Ansar al Charia, considéré comme une organisation terroriste par Washington, est tenu pour responsable de l'attaque du consulat des États unis à Benghazi en septembre 2012, qui a coûté la vie à l'ambassadeur Christopher Stevens et à trois autres Américains.

Le groupe est bien implanté en Cyrénaïque, dans l'est, où le général en retraite Khalifa Haftar, qui a passé plusieurs années en exil aux États-Unis, a lancé il y a 10 jours une offensive afin de « purger la Libye » des mouvements islamistes.

Un représentant de l'armée américaine, qui s'est exprimé sous condition d'anonymat, a déclaré mardi à Reuters que les États-Unis avaient déployé en mer Méditerranée un navire d'assaut amphibie avec un millier de marines à bord.

L'USS Bataan, qui participait à de vastes exercices militaires sous la direction de la Jordanie, serait positionné près des côtes libyennes après avoir traversé mardi le canal de Suez.


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Corée du Sud: 21 morts dans l'incendie d'un hôpital

Un incendie, dont l'origine pourrait être criminelle, a fait 21 morts et huit blessés mercredi dans un hôpital accueillant des personnes âgées en Corée du Sud.

L'incendie s'est déclaré peu après minuit dans cet établissement situé dans la région de Jeolla, dans le sud-ouest du pays. Le feu a été assez vite circonscrit, mais le bilan élevé s'explique par le fait que la plupart des victimes étaient des personnes âgées incapables de se déplacer seules, selon les services de lutte contre les incendies.

Un homme de 81 ans soupçonné d'avoir déclenché l'incendie a été placé en garde à vue et est actuellement interrogé, a déclaré un porte-parole de la police. Le suspect, un patient atteint de démence, apparaît sur une vidéo de surveillance en train d'entrer dans une chambre vide de l'hôpital d'où le feu serait parti.

Toutes les victimes étaient installées au deuxième étage de l'un des bâtiments et la plupart ont été asphyxiées par la fumée, a déclaré un représentant des pompiers, joint par téléphone.

Selon des médias locaux, l'hôpital accueillait des patients nécessitant des soins de longue durée et souffrant parfois de démence ou de handicap.


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Offensive de l'armée ukrainienne sur l'aéroport de Donetsk

Written By Unknown on Selasa, 27 Mei 2014 | 16.06

Le reportage de Jean-François Bélanger

L'aviation ukrainienne a parachuté des soldats sur l'aéroport de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, à la suite de raids aériens pour tenter de reprendre l'aérodrome tombé aux mains des forces séparatistes prorusses pendant la nuit de dimanche à lundi.

Selon notre correspondant en Ukraine, Jean-François Bélanger, une épaisse colonne de fumée s'élevait du secteur de l'aéroport, survolé par des avions de chasse et des hélicoptères de combat. Des échanges de tirs nourris et des explosions étaient entendus aux abords de l'aéroport.

Au moins un bâtiment de l'aéroport était en flammes et des combats se sont déroulés également près de la gare de Donetsk, rapporte notre correspondant.

Plusieurs dizaines d'hommes armés des forces séparatistes se sont emparés de l'aéroport de Donetsk dans la nuit de dimanche à lundi lors d'une opération au cours de laquelle les forces ukrainiennes en présence ont été chassées de l'aéroport.

Dans les rues de Donetsk, les milices prorusses qui contrôlent la ville ont décrété la « loi martiale » alors que les forces gouvernementales ukrainiennes tentent de reprendre position aux entrées de la ville à l'initiative d'une nouvelle offensive.

Des combats se déroulaient à plusieurs endroits aux entrées de la ville, où les forces séparatistes ont renforcé leurs positions. Des avions de combat ukrainiens ont survolé la ville à basse altitude, tandis que les forces prorusses ripostaient avec leurs batteries de défenses antiaériennes.

Des combats ont aussi été rapportés dans la ville de Karlivka.

Moscou et Kiev prêts à dialoguer

Au lendemain de son élection, le nouveau président de l'Ukraine, Petro Porochenko, assure qu'il ne laissera pas la situation se détériorer dans l'est du pays.

Se disant lui aussi ouvert au dialogue avec Moscou et les prorusses, Petro Porochenko a déclaré lundi qu'il accepterait même la tenue d'un référendum dans l'est de l'Ukraine dès que l'ordre y serait rétabli.

Ce qui implique que les séparatistes prorusses doivent déposer les armes. Dans le camp prorusse, on pose comme condition au dialogue le retrait des troupes ukrainiennes des zones tenues par les séparatistes.

À Moscou, le gouvernement Poutine a fait savoir par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, que la Russie respectera la volonté du peuple ukrainien et qu'elle est prête au dialogue avec le nouveau président Petro Porochenko.

« Le plus important est que les autorités actuelles respectent les citoyens, le peuple et permettent de trouver des compromis prenant en compte les intérêts de toutes les forces politiques », a déclaré M. Lavrov.

Le ministre des Affaires étrangères russe a du même souffle condamné les opérations militaires lancées par Kiev contre les séparatistes prorusses dans l'est du pays.

« Ce sera une erreur colossale », a prévenu Sergueï Lavrov, qui a appelé Kiev à respecter la feuille de route de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Les forces séparatistes ont fortement perturbé la tenue des présidentielles de dimanche dans les villes de Donetsk et de Lougansk.

À Donetsk, où vivent un million d'habitants, aucun bureau de vote n'a ouvert ses portes. Dans l'ensemble du Donbass, seuls 20 % des bureaux de vote ont pu ouvrir leurs portes.

Les séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont déclaré Donetsk et Lougansk républiques indépendantes en avril dernier, à la suite d'un référendum. Depuis, les forces gouvernementales ukrainiennes tentent en vain de reprendre le contrôle de ces deux villes.


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L'Europe confrontée à la montée des europhobes

Le reportage d'Alexandra Szacka

Les chefs d'État et de gouvernement des 28 pays membres de l'Union européenne (UE) se réuniront mardi soir, à Bruxelles, pour faire le point sur la montée historique des eurosceptiques et europhobes de tout acabit lors des élections au Parlement européen.

Il s'agira alors pour eux de déterminer comment ils tiennent compte de ce résultat dans leur manière de diriger le plus important marché commun de la planète, avec plus de 500 millions de personnes, et dans le choix de la future Commission, qui agit comme organe exécutif de l'UE.

Au terme du scrutin, les grands partis pro-européens demeurent largement majoritaires au Parlement, avec 521 sièges sur 751, selon des résultats presque définitifs. La baisse de leur appui populaire n'en est pas moins significative :

  • Parti populaire européen (droite) : 214 sièges, en baisse de 59;
  • Alliance progressiste des socialistes et des démocrates (gauche) : 189 sièges, en baisse de 7;
  • Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe : 66 sièges, en baisse de 17;
  • Groupe des Verts : 52 sièges, en baisse de 5.

Mais la montée des europhobes et des eurosceptiques, qu'illustre particulièrement la victoire du Front national, en France, est néanmoins interprétée comme un rejet des institutions européennes. Ces partis, hostiles à l'Union européenne, devraient occuper environ 30 % des sièges.

Eurosceptiques et europhobes en ordre dispersé

Ces partis ont notamment réussi à séduire leurs électeurs en dénonçant le chômage endémique, les règles imposées aux parlements nationaux au nom de la mondialisation ou, très souvent, les règles encadrant l'immigration intra ou extra-européenne. Plusieurs d'entre eux trouvent leurs racines dans des mouvements d'extrême droite.

Ces partis europhobes ou eurosceptiques, auxquels se greffent notamment l'United Kingdom Independance Party (UKIP) en Grande-Bretagne et le Parti populaire danois, également vainqueurs du scrutin dans leur pays respectif, sont cependant loin de constituer un bloc homogène, et leurs griefs envers l'intégration européenne varient. 

L'UKIP prône par exemple que le Royaume-Uni soit gouverné par des lois adaptées à ses propres besoins par son propre Parlement, seul représentant, selon lui, de l'électorat du Royaume-Uni. Son président Nigel Farage a exclu de former une alliance avec le parti de Marine Le Pen. « Je ne pense pas que son parti fasse partie de notre famille politique », disait-il encore vendredi dernier. 

La plupart des partis populaires scandinaves, qui tentent de gommer leurs origines d'extrême droite, ne veulent également rien entendre d'une union de circonstance avec le Front national, de crainte d'être associés à un courant antisémite. 

En Grèce, c'est plutôt un parti de la gauche radicale, Syriza, qui a canalisé le vote des europhobes, dans la foulée des importantes compressions qui ont été imposées au pays en échange d'une aide européenne. Son programme n'a rien à voir avec ceux de petits partis néonazis comme Jobbik en Hongrie ou Aube dorée en Grèce.

Pour constituer un groupe politique au Parlement, un bloc doit réunir un nombre minimal de 25 députés issus d'au moins sept pays de l'Union.

Des aspirations minées pour les pro-européens

Les mauvais résultats des grands partis pro-européens minent sans contredit leurs velléités de s'imposer à la Commission européenne, véritable organe décisif de l'UE.
Les leaders de ces groupes, dont Jean-Claude Juncker pour la droite et Martin Schultz pour les socialistes, faisaient campagne en expliquant qu'en cas de victoire l'un d'eux deviendrait président de la Commission européenne.

En réalité, les membres de cette commission sont nommés par les chefs d'État et de gouvernement. Le traité de Lisbonne, adopté en 2010, stipule simplement que ses membres doivent désigner son président en « tenant compte des résultats des élections européennes ».

Le Parlement européen, qui siège en alternance à Strasbourg et à Bruxelles, est la seule institution élue par la population des 28 pays membres. Il ne dispose cependant pas de pouvoirs comparables à ceux des parlements nationaux.

Le rôle des députés européens consiste à négocier des projets de loi avec les parlements nationaux, dans un processus de codécision. Il se prononce ensuite sur ces lois. La Commission européenne demeure cependant l'organe qui détermine les grands objectifs.

Le Parlement doit cependant approuver toute nouvelle adhésion au sein de l'UE ainsi que tout traité commercial, dont l'Accord de libre-échange Canade-UE, considéré comme le modèle d'un possible accord du même genre avec les États-Unis.


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L'armée nigériane aurait localisé les filles enlevées

L'armée nigériane dit savoir où se trouvent les quelque 250 jeunes filles enlevées le mois dernier par le groupe islamiste armé Boko Haram. Elle exclut toutefois d'utiliser la force pour les sauver.

« La bonne nouvelle pour les parents des filles est que nous savons où elles sont, mais nous ne pouvons pas vous le dire », a déclaré lundi le chef d'état-major de l'armée de l'Air, Alex Badeh. « Mais, là où elles sont détenues, pouvons-nous y aller par la force? Nous ne pouvons tuer nos filles en essayant de les récupérer ».

M. Badeh a qualifié l'opération de « secret militaire ». « Nous travaillons. Nous allons ramener les [jeunes] filles », a-t-il ajouté.

Le 14 avril dernier, plus de 250 jeunes filles ont été enlevées dans le village de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, par la secte islamique.

Cet enlèvement a suscité une indignation internationale. La semaine dernière, les États-Unis ont envoyé quelque 80 militaires qui se sont posés au Tchad pour mener « des opérations de renseignement, de surveillance et des vols de reconnaissance au-dessus du nord du Nigeria et des régions voisines » afin de localiser les jeunes filles. Des drones sont utilisés lors de cette mission.

Le Canada, le Royaume-Uni, la France, Israël et la Chine ont également proposé leur aide.

Le Conseil de sécurité a quant à lui placé la secte sur la liste noire des organisations terroristes soumises à des sanctions en raison de leurs liens avec Al-Qaïda.

Au Nigeria, de nombreux citoyens et des groupes ont protesté contre cet enlèvement.

Le président nigérian Goodluck Jonathan, critiqué pour sa gestion de la crise, avait exclu récemment tout échange de prisonniers avec Boko Haram, une possibilité évoquée par le groupe.

Soldats tués

Par ailleurs, quatre soldats nigérians en patrouille ont été tués lundi dans une embuscade dans l'État du Plateau, à environ 180 km au sud-est de sa capitale Jos, ont annoncé les autorités.

Ces dernières semaines, Boko Haram a mené plusieurs opérations dans l'État du Plateau. Elle a fait exploser une bombe à Jos mardi dernier, faisant 118 morts.

Boko Haram, qui milite pour la création d'un État islamique, serait responsable de la mort d'environ 5000 personnes depuis 2009.


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Le pape compare la pédophilie à une messe satanique

Le pape François a qualifié lundi de crime comparable à une « messe satanique » les agressions sexuelles de mineurs commis par des prêtres et déclaré qu'il n'aurait aucune tolérance pour tout membre de l'Église catholique coupable de tels actes.

François, qui s'exprimait devant des journalistes dans l'avion qui le ramenait du Proche-Orient, a également annoncé qu'il rencontrerait pour la première fois début juin au Vatican des victimes d'agressions sexuelles.

« L'agression sexuelle est un crime tellement horrible, parce que le prêtre qui fait ça trahit le corps du Seigneur. C'est comme une messe satanique », a-t-il dit. C'est la première fois, depuis son élection en mars 2013, que le pape utilise des termes aussi forts sur ce sujet.

« Nous devons aller de l'avant avec une tolérance zéro. » — Pape François

Interrogé sur le sort qu'il réserve aux prêtres accusés d'agressions sexuelles, le pape a déclaré qu'il n'y aurait aucun privilège, ajoutant que trois d'entre eux faisaient l'objet
d'une enquête.

Le souverain pontife tiendra une réunion avec environ huit victimes au Vatican au début du mois de juin. Le cardinal américain Sean Patrick O'Malley, à la tête d'une commission spéciale chargée d'améliorer la protection des enfants face aux agressions sexuelles dans l'Église catholique, doit y assister.

« Le célibat n'est pas un dogme »

Le pape François a par ailleurs déclaré aux journalistes qu'il estimait que les prêtres catholiques devaient s'astreindre au célibat, mais que cette règle n'était pas un dogme immuable.

« Le célibat n'est pas un dogme », a-t-il répondu à un journaliste qui lui demandait si l'Église catholique autoriserait un jour les prêtres à se marier.

François avait déjà tenu des propos similaires lors qu'il était archevêque de Buenos Aires, mais c'est la première fois en tant que pape.

« C'est une règle de vie que j'apprécie beaucoup et je pense que c'est un don pour l'Église, mais comme ce n'est pas un dogme, la porte est toujours ouverte », a-t-il dit.


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Belgique : trois morts dans une fusillade près d'un musée juif

Written By Unknown on Minggu, 25 Mei 2014 | 16.05

Trois personnes ont été tuées et une autre grièvement blessée lors d'une fusillade qui s'est déroulée samedi devant et dans le Musée juif de Belgique, à Bruxelles, ont annoncé les autorités. 

Deux Israéliens figurent parmi les victimes, a annoncé dimanche le ministère israélien des Affaires étrangères.

Un porte-parole du ministère a refusé de fournir de plus amples détails. D'après les médias israéliens, il s'agit d'un homme et d'une femme, des touristes originaires de Tel-Aviv.

Un homme, arrivé en voiture, serait rentré, samedi peu avant 16 h, dans le musée avant d'ouvrir le feu au hasard puis de prendre la fuite. Son numéro d'immatriculation a été relevé par des passants, a indiqué l'agence de presse Belga, sans citer de source.

Les victimes seraient deux femmes et un homme, ainsi qu'un blessé dans un état très grave, a déclaré la ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet, qui s'est rapidement rendue sur place.

Le parquet de Bruxelles a déclaré ne disposer encore d'aucun élément précis sur le ou les auteurs des tirs.

« On ne peut pas tirer de conclusion définitive, mais c'est une fusillade qui s'est déroulée dans un lieu qui n'est pas anodin, il y a de fortes présomptions » qu'il s'agit d'un acte antisémite, a estimé Mme Milquet.

Le président de la Ligue belge contre l'antisémitisme (LBCA), Joël Rubinfeld, a qualifié l'acte de « terroriste ». « L'assassin est entré délibérément dans un musée juif. [....] Cela devait hélas arriver, il y a eu une libération de la parole antisémite. C'est le résultat inévitable d'un climat qui distille la haine », a-t-il déclaré à l'AFP.

Le premier ministre belge Elio Di Rupo s'est dit « très choqué par les événements ». « Nous condamnons avec force ces actes gravissimes de violence [...] Mes sincères condoléances et tout mon soutien aux familles des victimes et à leurs proches », écrit-il sur son compte Twitter.

« Choqué par les meurtres commis au musée juif, je pense aux victimes que j'ai vues sur place et à leurs familles », a réagi pour sa part sur Twitter le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, qui se trouvait dans le quartier du Sablon où se situe le musée.

La police a bouclé le chic quartier du Sablon, très fréquenté par les touristes en raison de la présence de nombreux antiquaires et de sa proximité avec la Grand-Place.

Un homme que des témoins ont vu quitter les lieux au volant d'une voiture était interrogé dans la soirée, mais les autorités ne sont pas certaines qu'il soit impliqué.

« Le lien entre cette personne et l'incident n'est pas clair. La personne admet avoir été présente », a déclaré une porte-parole des procureurs, Ine Van Wymersch.

Les autorités belges n'ont pas encore déterminé non plus si l'attaque a été menée par une seule personne ou plusieurs.

« Il semble qu'une voiture était garée en double file et qu'une personne a pu entrer et sortir très vite », a dit sur BFM TV Didier Reynders.

Aucune information n'a été communiquée à propos de la nationalité des victimes. On ignore s'il s'agit de touristes ou d'employés du musée. Ils ont été tués d'une balle au visage ou dans la nuque et le pronostic vital est engagé pour la personne grièvement blessée, a ajouté la porte-parole du parquet.

Sécurité renforcée

La moitié des quelque 42 000 juifs de Belgique résident à Bruxelles.

Les mesures de sécurité autour des sites de la communauté juive en Belgique ont été relevées au niveau maximum et le premier ministre, Elio Di Rupo, a réuni de hauts responsables du gouvernement et de la police pour examiner la situation.

« Le gouvernement belge exprime tout son soutien à la communauté juive de notre pays. Tous les Belges, quelles que soient leur langue, leur origine ou leur confession, sont unis et solidaires face à cette attaque odieuse dans un lieu culturel juif", a encore déclaré Elio Di Rupo.

Dans un communiqué, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a jugé que cet acte était « la conséquence de l'incitation incessante à la haine contre les Juifs et leur État ».

Le président du Comité de coordination des organisations juives de Belgique, Maurice Sosnowski, a établi un parallèle avec l'équipée meurtrière de Mohamed Merah, qui avait abattu le 19 mars 2012 trois enfants juifs et un enseignant devant l'école Ozar Hatorah de Toulouse, après avoir tué trois militaires.

« C'est écoeurant, je n'imaginais pas ça à Bruxelles. Il y a eu un attentat il y a quelques années dans une synagogue qui a blessé un homme, mais ici ça ressemble tout à fait à ce que vous avez eu en France avec un attentat de monsieur Merah dans une école juive », a-t-il déclaré.

Aucune menace n'avait été adressée à la communauté juive, a-t-il ajouté.

« Deux ans après Toulouse (...), cette attaque ignoble est un nouveau rappel terrible du genre de menaces auxquelles les juifs d'Europe sont actuellement confrontés », a déclaré le président du Congrès juif mondial, Ronald S. Lauder.

Le président François Hollande « condamne avec la plus grande force la tuerie effroyable intervenue au Musée juif de Bruxelles », indique l'Élysée dans un communiqué.


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Poutine sermonne le Canada pour son implication dans la crise en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine affirme qu'il comprend les préoccupations du Canada quant à la souveraineté de l'Arctique, mais que la position canadienne sur l'implication de la Russie dans la crise en Ukraine est beaucoup plus difficile à accepter.

M. Poutine a suggéré que la distance entre le Canada et l'Ukraine signifie qu'Ottawa a peu de raisons de s'ingérer dans le conflit, ajoutant que la Russie avait agi en respectant le droit international lorsqu'elle a annexé la Crimée en mars. « Regardez où se trouve le Canada, et regardez où la Russie et l'Ukraine sont situées », a-t-il dit. « Ni le Canada ni les États-Unis n'ont la même ampleur d'intérêts en Ukraine qu'en a la Russie. »

L'homme fort du Kremlin a répondu aux questions des représentants de plusieurs agences de presse internationales, dont La Presse Canadienne, lors d'une réunion à Saint-Pétersbourg samedi.

Le Canada accueille la plus importante diaspora ukrainienne dans le monde. Le premier ministre Stephen Harper a réclamé une « inversion complète » des actions russes en Crimée et imposé une série de sanctions contre un groupe de responsables et d'institutions russes.

M. Poutine a indiqué qu'il serait heureux de rencontrer M. Harper pour discuter de l'Ukraine, notamment en Normandie lors des célébrations du « jour J », le mois prochain.

« Nous sommes prêts à une discussion, y compris avec le premier ministre », a-t-il déclaré. « Et j'ai parlé avec lui à plusieurs reprises lors de sommets sur divers sujets. S'il y a une nécessité ou un désir dans ce genre, nous sommes prêts. »

Mais à la veille de la présidentielle ukrainienne, M. Poutine a accusé les pays occidentaux de prêter peu d'attention aux intérêts russes dans ce pays. « Où est la garantie que, après la transition politique forcée, l'Ukraine n'ira pas intégrer l'OTAN? », a demandé le président russe.

« Nous n'entendons qu'une réponse, comme si c'était une cassette : chaque pays a le droit de déterminer lui-même dans quel système de sécurité il désire vivre, et cela ne vous concerne pas. »

Toujours selon Vladimir Poutine, l'une des raisons de l'annexion de la Crimée est la crainte que les navires de l'OTAN se rassemblent dans cette péninsule stratégique de la mer Noire.

Par ailleurs, le président russe estime que la comparaison que le prince Charles aurait établie entre lui et Adolf Hitler est inacceptable et indigne de la famille royale britannique. Selon le Daily Mail, le prince aurait fait cette remarque lors d'une conversation privée avec une bénévole d'un musée lors de son passage au Canada. Un porte-parole du prince de Galles a refusé de commenter l'allégation.

M. Poutine a martelé qu'il ne se laisserait pas influencer par ce que les gens pensent de lui. Sa seule boussole réside dans les intérêts du peuple russe, a-t-il dit.


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Le suspect d'une tuerie en Californie est le fils d'un réalisateur de Hollywood

Les explications de Nathalie Cloutier

Un homme armé qui s'est lancé dans une rage meurtrière a d'abord poignardé à mort trois personnes dans son appartement de la Californie avant d'abattre trois autres personnes par balle ailleurs, ont révélé les autorités policières samedi.

Les trois personnes dans l'appartement font partie des six victimes de l'attaque perpétrée vendredi soir près du campus de l'Université de la Californie à Santa Barbara. Le suspect, Elliot Rodger, 22 ans, s'est apparemment suicidé, ont ajouté les autorités.

Le shérif Bill Brown a parlé d'un « incident chaotique, complexe et aux développements rapides » mettant en présence de nombreuses scènes de crime.

Les autorités policières ont raconté comment le tireur s'était déplacé d'un endroit à un autre, tirant vers des personnes choisies au hasard et prenant part à un échange de coups de feu avec les forces de l'ordre, avant d'être victime d'un accident au volant de sa BMW. Selon le shérif, le suspect possédait trois pistolets achetés légalement, et comptait plus de 400 munitions non utilisées dans son véhicule.

La fusillade a eu court pendant 10 minutes, durant lesquelles l'homme armé a circulé dans la communauté balnéaire d'Isla Vista dans une folie meurtrière qui reproduisait des menaces livrées par l'entremise d'une vidéo affichée sur YouTube le soir même, ont confié les autorités. En plus des six morts, au moins 13 personnes ont été blessées, dont 8 par balle.

Des enquêteurs analysaient la vidéo dans laquelle un jeune homme qui s'identifie comme étant Elliot Rodger est assis dans une voiture, regarde en direction d'une caméra, rit fréquemment et déclare qu'il va se venger de l'humanité.

Plus tôt samedi, Alan Shifman - un avocat qui représente Peter Rodger, l'un des assistants réalisateurs de The Hunger Games - avait publié une déclaration annonçant que son client croyait que son fils, Elliot Rodger, était le tireur. Il n'a pas été possible de clarifier comment le fils aurait pu mettre la main sur un pistolet. La famille s'oppose catégoriquement aux armes à feu, a-t-il ajouté.

« La famille Rodger offre toute sa compassion et ses plus sincères condoléances aux familles impliquées dans cette terrible tragédie. Nous vivons la douleur la plus inconcevable qui soit, et nos pensées vont vers tous les gens impliqués », a déclaré Me Shifman.

La famille Rodger n'est pas prête à commenter les événements publiquement, mais elle compte collaborer entièrement avec la police, les agences publiques et « toute autre personne qui sent qu'il est nécessaire d'empêcher de tels événements de se répéter », a ajouté Me Shifman.

Comme des pétards

Richard Martinez a annoncé que son fils Christopher, 20 ans, avait été l'une des victimes, et a blâmé les politiciens et les partisans du droit au port d'armes.

« Quand cette folie va-t-elle s'arrêter?... Trop de gens sont morts. Nous devrions nous dire "Personne de plus" », a-t-il lancé.

Alexander Mattera était assis autour d'un feu de camp avec des amis lorsqu'au moins un coup de feu a passé au-dessus de sa tête. Les amis ont fui les lieux à la recherche d'un abri lorsqu'ils ont entendu la rafale de tirs.

« Nous avons entendu tellement de coups de feu, c'en était incroyable. Je pensais que c'étaient des pétards. Il devait y avoir au moins deux armes. Il y a eu beaucoup de tirs », a relaté l'homme de 23 ans.

Le tireur a été impliqué dans deux fusillades avec des policiers, avant que sa BMW noire ne fonce dans une voiture garée.

Qualifiant le drame de « tuerie préméditée », le shérif Brown a confié qu'une vidéo affichée vendredi sur YouTube, montrant un jeune homme décrivant un plan visant à faire feu en direction de femmes, semblait liée à l'attentat.

Le jeune homme y décrit sa solitude et sa frustration parce que les filles n'ont jamais été attirées par lui et qu'à l'âge de 22 ans, il est toujours puceau. La vidéo, qui dure environ sept minutes, semble avoir été préenregistrée.

« Vous méritez d'être anéanties - et je vais vous réserver ce sort, déclare Rodger. Vous n'avez jamais fait preuve de compassion à mon endroit, et pour cette raison, je n'en aurai pas pour vous. Vous m'avez forcé à souffrir tout au long de ma vie, et maintenant, je vais vous faire souffrir. J'attends ce moment depuis longtemps ».

La vidéo a été retirée, samedi, avec un message expliquant qu'elle contrevenait aux conditions d'utilisation.

« De toute évidence, c'est l'œuvre d'un fou furieux. » — le shérif Bill Brown

Me Shifman a confié que la famille avait communiqué avec la police il y a quelques semaines, se disant inquiète au sujet de vidéos sur YouTube « faisant référence au suicide et à l'assassinat de gens » que Elliot Rodger avait affichées.

La police a interrogé Elliot Rodger, a ajouté l'avocat, et observé qu'il était un « être humain merveilleux, parfaitement poli et aimable ». L'avocat a ajouté que la police n'avait trouvé aucun élément relatif à des armes à feu, mais noté que Rodger « n'avait pas beaucoup d'amis, qu'il avait de la difficulté à se faire des amis et qu'il n'avait pas d'amie de cœur ».

Du sang était toujours visible dans la rue samedi. La BMW endommagée s'y trouvait toujours, son pare-brise fracassé et la porte du côté conducteur ouverte.


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L'Ukraine vote entre espoir et crainte

Les Ukrainiens sont appelés aux urnes ce dimanche pour une élection présidentielle dont les autorités provisoires à Kiev espèrent qu'elle permettra de doter le pays d'un pouvoir à la légitimité incontestable face aux séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine.

Les bureaux de vote ont ouvert à 8 h (1 HE) et fermeront 12 heures plus tard. Des sondages réalisés à la sortie des urnes donneront immédiatement une première tendance. Le résultat officiel devrait être annoncé avant que les observateurs de l'OSCE n'émettent un jugement sur le déroulement du scrutin, lundi après-midi.

Les États-Unis et les pays de l'Union européenne (UE) considèrent eux aussi ce scrutin comme une étape essentielle vers la stabilisation de l'Ukraine après six mois de crise.

La Russie, qui durant cette période a annexé la Crimée, émet en revanche des doutes sur la valeur d'une élection organisée alors que l'est de l'Ukraine est plongé, selon elle, dans une « guerre civile ».

Sur 36 millions d'électeurs, environ cinq millions pourraient ainsi avoir des difficultés à voter dans l'Est en raison des violences persistantes.

Vladimir Poutine a cependant adopté un ton conciliant samedi. Le président russe s'est engagé à « respecter » le choix des Ukrainiens et à collaborer avec leur futur président.

Les Ukrainiens devraient pourtant voter en faveur de candidats guère favorables à Moscou. Le grand favori est Petro Porochenko, milliardaire ayant fait fortune dans la confiserie.

Pour beaucoup, la principale inconnue est de savoir si Petro Porochenko recueillera une majorité absolue de suffrages lui permettant d'être élu dès le premier tour, alors que les instituts de sondage prédisent une forte participation, d'autant que la journée devrait être chaude et ensoleillée.

Âgé de 48 ans, cet homme d'affaires et ancien ministre a soutenu avec ferveur les manifestations qui ont abouti le 22 février à la destitution de Viktor Ianoukovitch. L'ancien président était contesté dans la rue en raison de son refus de signer un accord d'association avec l'UE au profit d'un rapprochement avec la Russie.

Petro Porochenko a mis en garde contre les risques de nouvelles violences si un deuxième tour devait être organisé trois semaines plus tard.

Timochenko, lointaine rivale

Sa principale quoique lointaine rivale est Ioulia Timochenko. À 53 ans, l'ancienne première ministre demeure toutefois associée dans l'esprit de nombre d'Ukrainiens aux échecs économiques et aux soupçons de corruption qui pèsent sur l'histoire récente de leur pays.

Les séparatistes des régions de Donetsk et de Louhansk, où des combats avec les forces progouvernementales ont encore eu lieu ces derniers jours, rejettent cette élection présidentielle. Ils affirment que les habitants de ces régions ont massivement décidé, lors de référendums organisés le 11 mai, de s'affranchir du pouvoir à Kiev.

Ce dernier accuse pour sa part la Russie d'organiser en sous-main cette agitation séparatiste dans le but de s'emparer de ces régions sur le modèle du scénario qui a abouti en mars à l'annexion de la Crimée. Moscou dément.

Les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se sont en grande partie retirés de la région de Donetsk pour des raisons de sécurité. Ils accusent les séparatistes prorusses de mener une campagne de « terreur » contre le personnel électoral ukrainien.

Par crainte de violences, de nombreux bureaux de vote devraient rester fermés dans les régions russophones de l'est de l'Ukraine et les autorités ne tenteront de distribuer les bulletins que dimanche matin dans les zones où un vote paraît tout de même possible.


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Poutine promet de respecter le choix des Ukrainiens

Written By Unknown on Sabtu, 24 Mei 2014 | 16.05

Une élection difficile à organiser dans l'Est ukrainien : le reportage de Jean-François Bélanger

Le président russe Vladimir Poutine déclare qu'une « véritable guerre civile » se déroule désormais en Ukraine, et ce, à 48 heures des élections présidentielles dont il s'engage à respecter les résultats.

S'exprimant vendredi au Forum économique de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a livré une analyse personnelle de la situation en Ukraine, accusant entre autres Washington d'avoir fait basculer l'Ukraine dans le chaos.

« La crise en Ukraine est née parce que [le président ukrainien] Ianoukovitch a repoussé l'accord d'association avec l'Union européenne. Un coup d'État a suivi, soutenu par nos amis américains, et au final, c'est le chaos et une véritable guerre civile », a déclaré le chef d'État.

Selon l'état-major russe, le gouvernement ukrainien a recours à des firmes étrangères, notamment américaines, qui lui fournissent des dizaines de mercenaires pour combattre les forces prorusses qui contrôlent les régions de Donetsk et de Lougansk dans l'Est ukrainien.

Le Kremlin a par ailleurs réitéré vendredi qu'il retirera la totalité des forces militaires déployées le long de la frontière ukrainienne « d'ici quelques jours ».

Prêt à travailler avec le nouveau président ukrainien

En dépit du chaos qui règne, selon lui, chez son voisin ukrainien, le président Poutine a affirmé vendredi qu'il « respecterait le choix du peuple ukrainien » et qu'il travaillerait avec le nouveau président qui sera élu dimanche.

Il s'agit là d'un changement de ton du président russe, qui qualifiait « d'absurde », il a quelques semaines, la tenue de cette présidentielle anticipée, rappelant que le président légitimement élu en Ukraine était Viktor Ianoukovitch, destitué par le Parlement ukrainien en février dernier

Élections présidentielles : risques de perturbation

Lors d'une allocution télévisée, le président par intérim, Olexandre Tourtchinov, a appelé tous les Ukrainiens à se rendre aux urnes dimanche pour donner « un pouvoir légitime » au pays.

Il est difficile de prédire si le vote pourra avoir lieu dans l'est de l'Ukraine les combats se poursuivent. De plus, un appel au boycott et des menaces prononcées contre des employés des élections perturbent le processus. Des travailleurs électoraux disent avoir été menacés par des hommes armés qui se sont emparés de leur matériel.

« Nous ne nous laisserons pas être privés de notre liberté et de notre indépendance, et nous ne laisserons pas l'Ukraine devenir un morceau de l'empire postsoviétique », a déclaré le président intérimaire.

Il a assuré du même souffle que les forces de sécurité ukrainiennes feront « tout leur possible » pour que l'élection se déroule normalement dans le pays.

Or, les séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine qui se sont déclarés indépendants en avril dernier, rejettent cette élection et promettent de tout faire pour ne pas qu'elle ait lieu dans ce qu'ils appellent désormais les républiques indépendantes de Donetsk et de Lougansk.

À Kiev, le gouvernement intérimaire a annoncé plus tôt cette semaine que 75 000 hommes seront déployés dans le pays pour assurer la sécurité lors des élections de dimanche.

Porochenko en avance

Pendant ce temps, sur la scène électorale, le milliardaire pro-occidental Petro Porochenko est toujours en avance dans les sondages avec 44 % des intentions de vote. Sa plus proche rivale, l'ex-première ministre Ioulia Timochenko, récolte quant à elle 8 % des appuis. Vingt et un candidats briguent les suffrages.

Cette élection vise à déterminer le successeur du président prorusse Viktor Ianoukovitch, démis de ses fonctions au printemps à la suite du renversement de son régime par un important mouvement de contestation populaire. Le prochain président élu sera le cinquième à diriger l'Ukraine depuis son indépendance de l'ex-URSS.

Poursuite des combats dans l'est

Pendant ce temps, les combats entre l'armée ukrainienne et les insurgés prorusses se multiplient dans l'est de l'Ukraine et ont fait, vendredi, 21 morts, soit 20 rebelles et un soldat, a rapporté le ministère de la Défense de l'Ukraine.

Des combats près du village de Karlivka, au nord-ouest de Donetsk, ont fait au moins cinq morts. Quatre insurgés prorusses et un milicien ukrainien ont été tués, selon un photographe de l'Agence France-Presse sur place.

Toujours vendredi, des séparatistes prorusses ont pris en embuscade un convoi de miliciens ukrainiens près de Donetsk, tuant 16 personnes, dont dix soldats, quatre insurgés et deux civils, selon un leader rebelle.

« Ils utilisent des armes automatiques, des tireurs embusqués et des lance-grenades contre le bataillon », a déclaré Semen Sementchenko, commandant du Bataillon de la région du Donbass, une milice pro-ukrainienne, sur sa page Facebook.

Jeudi, 20 soldats ukrainiens ont été tués et une trentaine d'autres, blessés. Treize d'entre eux ont perdu la vie lors d'une attaque menée contre un poste de contrôle de l'armée ukrainienne à l'entrée du village de Blahodatne, à une trentaine de kilomètres au sud de la ville de Donetsk, bastion des séparatistes russes.


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Syrie : 39 morts lors d'un rassemblement politique

Pour la première fois de mémoire d'homme en Syrie, un obus de mortier a visé un événement électoral, faisant 39 morts et 205 blessés parmi les partisans du président Bachar Al-Assad réunis sous une tente dans la ville de Daraa, a rapporté vendredi la télévision syrienne.

L'incident justifie les inquiétudes à l'effet que les rebelles intensifient les attaques dans les bastions du gouvernement à l'approche du scrutin présidentiel du 3 juin.

M. Al-Assad devrait être réélu pour un troisième mandat de sept ans lors des élections, fortement désapprouvées par l'Occident et l'opposition parce qu'elles se tiennent en pleine guerre civile.

Le président âgé de 49 ans n'est pas apparu publiquement depuis plus d'un mois. Il n'était pas présent au rassemblement de jeudi à Daraa, dans le sud du pays. La famille Al-Assad est au pouvoir depuis plus de 40 ans.

Plusieurs de ces rassemblements de campagne se tiennent sous des « tentes électorales », où l'on fait jouer de la musique nationaliste pour les supporters qui se réunissent pour célébrer et danser.

La télévision d'État a diffusé des photos montrant des partisans du président, dansant sous le chapiteau à Daraa, avant de montrer des images de corps jonchant le sol, notamment ceux de plusieurs enfants.

Crime « terroriste »

La ville de Daraa est divisée entre un secteur rebelle et un secteur gouvernemental.

S'exprimant à la télévision syrienne, le gouverneur de Daraa, Khaled Al-Hannus, a affirmé que l'attaque était un « massacre » et un « crime commis par des terroristes visant à empêcher la Syrie de prendre part aux élections présidentielles ». Il a ajouté que tous les citoyens honorables de Daraa voteraient pour Bachar Al-Assad.

Selon un militant de l'opposition, environ 100 personnes, dont des membres de milices, des policiers et des employés pro-Assad se trouvaient sous la tente lorsque l'obus a frappé.

L'Observatoire syrien pour les droits humains a pour sa part rapporté 21 morts, dont 11 civils.

Les rebelles qui tentent de renverser le régime el-Assad lancent souvent des obus de mortier dans les grandes villes de la Syrie, y compris à Damas, la capitale. Il s'agissait toutefois du premier attentat contre un événement électoral.


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Obama franchit une étape vers la fermeture de Guantanamo

Le président Barack Obama a obtenu une rare victoire dans sa campagne vieille de cinq ans pour faire fermer la prison de Guantanamo, mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres.

Un comité sénatorial américain a donné au président le pouvoir de transférer les présumés terroristes dans une prison américaine, à condition que le Congrès adopte un plan exhaustif de fermeture de l'institution.

La bataille de M. Obama est loin d'être terminée. Des leaders républicains au Sénat ont juré, vendredi, qu'ils feraient tout en leur pouvoir pour garder la prison de Cuba ouverte et qu'y soient gardés les 154 détenus.

Le comité des services armés du sénat a approuvé, jeudi, un projet de loi qui autorisera le transfert de prisonniers soupçonnés de terrorisme en sol américain « pour détention, procès et incarcération (...) une fois que le président aura soumis au Congrès un plan de fermeture de Guantanamo et que le Congrès aura eu l'opportunité de voter » sur ce plan.

Cette disposition a été applaudie par le sénateur démocrate et président du comité Carl Levin, qui affirme qu'elle représente une changement de cap important dans le désaccord entre l'administration Obama et l'opposition sur la prison, qui accueille les détenus soupçonnés de terrorisme depuis le 11 septembre 2001.

M. Levin a affirmé que le projet de loi « créait une avenue qui mène à la fermeture de Guantanamo ».

Le plus haut républicain à siéger sur le comité, le sénateur Jim Inhofe, a pour sa part voté pour le projet de loi, mais promet qu'il travaillera avec ses alliés pour saborder la condition.

Si M. Obama fournit un plan de fermeture, « j'espère que tout ce qui suivra pourra traîner jusqu'à ce qu'il termine son mandat », a dit M. Inhofe en entrevue vendredi. Il considère que la prison de Guantanamo est la seule option pour les terroristes présumés.


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Possible rapprochement entre l'Inde et le Pakistan

Le premier ministre pakistanais Nawaz Sharif sera présent à la cérémonie d'investiture de Narendra Modi, futur chef du gouvernement indien, une première depuis l'indépendance des deux États en 1947.

Mohyuddin Wani, un des responsables du cabinet de Nawaz Sharif, a annoncé samedi que le Pakistan avait accepté l'invitation de la partie indienne.

Les deux puissances nucléaires se sont livré trois guerres depuis 1947. Leurs relations sont particulièrement tendues depuis l'attaque lancée à Bombay en novembre 2008 par un commando basé, selon les autorités indiennes, au Pakistan.

« Il y aura une rencontre bilatérale en marge de la cérémonie entre le premier ministre Nawaz Sharif et M. Modi », a précisé Mohyuddin Wani.

De retour l'an dernier à la tête du gouvernement pakistanais, Sharif a promis d'améliorer les relations avec l'Inde, en particulier sur le plan commercial, mais se heurte
aux radicaux pakistanais, notamment au sein de l'appareil militaire.

Modi inquiète le Pakistan

En Inde également, la question est particulièrement sensible, d'autant que le Bharatiya Janata Party (BJP), le parti nationaliste hindou de Narendra Modi qui a triomphé aux législatives, milite de longue date pour une attitude de fermeté à l'égard du Pakistan et que Modi lui-même fait plutôt figure de « faucon » sur les questions liées à la sécurité nationale.

Mais des responsables gouvernementaux disent espérer que le futur chef du gouvernement indien saura saisir l'occasion d'un rapprochement et soulignent que sa stature et ses prises de position l'exposent moins aux accusations de faiblesse qui ont entravé l'action de son prédécesseur, Manmohan Singh.

Pervez Musharraf est le dernier dirigeant pakistanais à s'être rendu en Inde. C'était en 2005. L'an dernier, Manmohan Singh avait refusé lui l'invitation de Sharif à assister à sa propre investiture.


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Le Canada participe à une intervention mondiale contre le piratage

Written By Unknown on Selasa, 20 Mei 2014 | 16.06

Les autorités de 16 pays, dont le Canada, ont participé à une opération mondiale contre un logiciel malveillant sophistiqué permettant aux cybercriminels de prendre le contrôle d'un ordinateur et de la caméra qui y est connectée.

Des accusations ont été annoncées lundi contre au moins 97 personnes se trouvant un peu partout sur la planète.

Plus de 350 propriétés ont fait l'objet de perquisitions, la semaine dernière, dans le cadre de l'opération, dont 15 au Québec. La police dit avoir arrêté des gens soupçonnés d'avoir utilisé ou distribué le logiciel en question, appelé BlackShades.

L'agent Philippe Gravel, un enquêteur du Groupe intégré de la criminalité technologique de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au Québec, dit s'attendre à ce que des accusations soient également déposées au Québec. M. Gravel précise que des demeures ont été fouillées et des ordinateurs saisis, et que les données font toujours l'objet d'analyses.

De son côté, le ministre fédéral de la Sécurité publique, Steven Blaney, a publié un communiqué saluant l'opération pour empêcher que des « dégâts supplémentaires » ne soient commis en raison de la prolifération de tels réseaux de cybercriminalité.

Logiciel vendu depuis 4 ans

Selon le FBI, l'outil d'accès à distance Blackshades est vendu depuis au moins 2010 à plusieurs milliers d'utilisateurs. L'agence indique que l'un des co-créateurs du programme coopère désormais avec le gouvernement et a fourni d'importantes informations.

Le logiciel malicieux permet aux pirates de dérober des informations personnelles, intercepter des commandes tapées au clavier et prendre le contrôle des webcams pour enregistrer les usagers en secret. BlackShades peut également être utilisé pour encrypter et verrouiller des données informatiques, empêchant leurs propriétaires légitimes d'en récupérer l'accès à moins qu'ils ne versent une rançon.

Des experts en sécurité ont lié le programme à des attaques, en 2012, contre des dissidents syriens, et des tentatives de voler des données dans une dizaine d'organisations françaises l'an dernier. Le faible coût de cet outil l'a rendu de plus en plus populaire dans le monde interlope du piratage, où des variantes du logiciel circulent depuis des années.

L'an dernier, la firme de sécurité Symantec a fait savoir que l'utilisation de BlackShades était en hausse, alors qu'une licence du programme se vend de 40 à 100 $.

En France, des opérations policières ont eu lieu la semaine dernière, après que le FBI eut arrêté deux développeurs de BlackShades et distribué une liste de clients ayant acheté le programme.

Lundi, les agences de coordination policière Europol et Eurojust, sises à La Haie, aux Pays-Bas, ont indiqué que les autorités policières de 13 pays européens - l'Autriche, la Belgique, la Grande-Bretagne, la Croatie, le Danemark, l'Estonie, la Finlande, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Moldavie, les Pays-Bas et la Suisse - et le Canada, les États-Unis et le Chili ont perquisitionné dans 359 propriétés et se sont emparés d'argent, d'armes à feu, de drogues et de plus de 1000 systèmes de stockage de données.

Les deux agences ont toutefois refusé de donner des détails selon les divers pays, voire de préciser les dates des raids policiers.

Dans une déclaration transmise par voie de communiqué, la GRC demande aux Canadiens de s'assurer de disposer d'un logiciel antivirus, de ne jamais ouvrir des courriels inconnus et de ne pas cliquer sur des liens Internet douteux.


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Des militaires chinois accusés de cyberespionnage aux États-Unis

Le reportage de Joyce Napier

Un grand jury américain a inculpé début mai cinq membres de l'armée chinoise pour cyberespionnage à l'encontre de plusieurs entreprises américaines impliquées dans les secteurs du nucléaire, des métaux et de l'énergie solaire, a annoncé lundi le département de la Justice.

C'est la première fois que la justice américaine accuse publiquement la Chine de cyberespionnage.

Pékin a réagi en dénonçant des accusations fabriquées et en annonçant la suspension d'un groupe de travail sino-américain consacré à Internet.

Le ministère des Affaires étrangères a fait savoir que la Chine avait émis une protestation auprès des États-Unis et dénoncé de « soi-disant poursuites » qui nuiront à la coopération et à la confiance mutuelle entre la Chine et les États-Unis.

« La position du gouvernement chinois sur la question de la sécurité d'Internet est cohérente et claire », lit-on dans un communiqué du ministère, qui exhorte les États-Unis à « une rectification immédiate ».

« La Chine est un farouche défenseur de la sécurité du réseau et le gouvernement chinois, les militaires et le personnel associé ne se sont jamais livrés à du vol en ligne de secrets commerciaux », ajoute le communiqué.

Malgré ces inculpations, les États-Unis entendent maintenir « une relation productive » avec la Chine, a indiqué le porte-parole de la Maison-Blanche Jay Carney. Washington veut travailler avec Pékin pour mettre fin aux atteintes à la cybersécurité, a-t-il ajouté.

Les pirates informatiques de l'Armée populaire de libération, dit l'acte d'inculpation, ont conspiré pour voler des secrets commerciaux susceptibles d'être utilisés par des concurrents chinois de ces entreprises, y compris des groupes publics chinois.

Six entreprises américaines, dont United States Steel Corp, Alcoa et Allegheny Technologies, ainsi qu'un syndicat, ont été victimes de ces cyberattaques, selon les autorités américaines.

« Message fort »

La décision américaine « indique que le département de la Justice a des preuves flagrantes et qu'il désire présenter ces éléments à un tribunal », estime Franck Cilluffo, directeur de l'institut de politique de sécurité intérieure à l'Université George Washington.

Les États-Unis, eux-mêmes mis en cause l'an dernier par les révélations sur le vaste espionnage pratiqué par l'Agence nationale de la sécurité (NSA), s'inquiètent depuis longtemps des activités de cyberespionnage en provenance de l'étranger, en particulier de Chine.

Dans un câble diplomatique de 2009 divulgué par le site WikiLeaks, ils imputaient l'origine d'attaques informatiques à une unité spéciale de l'Armée populaire de libération.

De telles charges sont avant tout symboliques, mais pourraient empêcher les individus inculpés de voyager en territoire américain ou dans les pays ayant un accord d'extradition avec les États-Unis.

« Cela envoie un message fort aux Chinois », juge James Lewis, du Center for Strategic and International Studies de Washington. D'autres experts jugent que cela n'aura guère d'effet.

Un responsable du FBI a dit la semaine dernière qu'il fallait s'attendre à de nombreuses inculpations ou arrestations dans des affaires de cybersécurité au cours des prochaines semaines.

Europol a parallèlement annoncé lundi que plus de 80 utilisateurs du logiciel espion « Blackshades » avaient été arrêtés dans 16 pays lors d'une opération menée à la mi-mai après l'interpellation de ses concepteurs aux États-Unis.

Dimanche, un haut responsable chinois chargé d'Internet a souhaité le renforcement de la cybersécurité dans le pays contre des « forces hostiles à l'étranger ».


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L'armée thaïlandaise instaure la loi martiale et censure les médias

Dans une annonce surprise avant l'aube mardi à Bangkok, l'armée thaïlandaise a décrété la loi martiale, sans toutefois déposer le gouvernement, mais intensifiant du même coup la crise politique qui règne dans la nation asiatique turbulente.

Plusieurs responsables de l'armée ont assuré qu'il ne s'agissait pas d'un coup d'État, mais seulement d'une initiative destinée à sortir le pays de l'impasse politique.

La décision survient après six mois de manifestations antigouvernementales visant à forcer la démission du gouvernement, et au lendemain du refus de la part du premier ministre par intérim de quitter ses fonctions.

Dans une déclaration, l'armée a précisé qu'elle avait posé ce geste pour « maintenir la paix et l'ordre » et que des soldats s'étaient introduits dans plusieurs stations de télévision privées de la capitale.

Le chef d'état-major de l'armée, le général Prayuth Chan-ocha, a affirmé que la sécurité du pays relevait désormais de ses hommes, chargés de mettre fin aux affrontements qui ont fait près de 30 morts depuis le mois de novembre.

Censure des médias

Les militaires ont demandé à 10 chaînes de télévision par satellite, y compris des chaînes dirigées par des groupes pro- et anti-gouvernementaux, de cesser d'émettre dans le but, disent-ils, d'« éviter toute déformation de la vérité », selon une déclaration lue sur toutes les chaînes de télévision et de radio.

Dans Bangkok, les soldats ont entamé des patrouilles et installé, selon des témoins, des sacs de sable devant un bâtiment de la police.

L'armée de la Thaïlande a réalisé 11 coups d'État depuis la fin de la monarchie absolue en 1932.

La déclaration des autorités militaires a été signée par le général Prayuth Chan-Ocyha, chef de l'armée thaïlandaise. Elle citait une loi datant de 1914 qui lui accorde le pouvoir d'intervenir en temps de crise, et précisait que la mesure avait été adoptée parce que les imposants rassemblements entre rivaux politiques « pourraient avoir des répercussions sur la sécurité du pays et sur la sécurité de la vie et des propriétés des citoyens ».

Lundi, le premier ministre par intérim a répété que son gouvernement ne démissionnerait pas, résistant aux pressions d'un groupe de sénateurs qui cherchent des moyens de régler la crise politique, et à celles de manifestants antigouvernement qui exigent un premier ministre nommé.

Accueil favorable du pouvoir

Le bras de fer qui prévaut en Thaïlande, deuxième plus importante économie de l'Asie du Sud-Est, s'est intensifié depuis que l'ancienne première ministre Yingluck Shinawatra a procédé à la dissolution de la chambre basse, en décembre, et depuis qu'elle et neuf ministres ont été expulsés par un jugement de la cour, plus tôt en mai, pour abus de pouvoir.

Un groupe d'environ 70 sénateurs, la plupart étant perçus comme des partisans des manifestants antigouvernement, ont soumis une proposition demandant que le gouvernement obtienne les pleins pouvoirs pour mener des réformes politiques.

En dépit de la surprise, l'équipe au pouvoir a accueilli favorablement l'annonce de l'instauration de la loi martiale.

« Le gouvernement n'a aucun problème avec ce qui se passe et nous pouvons gouverner normalement », a déclaré à Reuters le ministre de la Justice par intérim, Chaikasem Nitisiri.

Le premier ministre par intérim Niwattumrong Boonsongpaisan et le ministre de la Justice ont rencontré deux représentants du Sénat à un endroit non révélé lundi, afin d'éviter de possibles perturbations de la part de manifestants.

Un conflit qui dure depuis 8 ans

En réalité, les événements actuels ne sont que la dernière réplique d'un conflit qui dure depuis huit ans, entre les « chemises jaunes », principalement des membres de la classe moyenne et des notables royalistes de Bangkok, et les « chemises rouges », partisans de la famille Shinawatra.

L'armée est régulièrement intervenue dans la vie politique depuis que le pays est devenu une monarchie constitutionnelle, en 1932. La dernière fois, c'était en 2006 pour renverser l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra.

Cette fois, sa soeur déchue par la Cour constitutionnelle a cédé son fauteuil à un chef de gouvernement intérimaire, Niwatthamrong Boonsongphaisan, lequel a exclu lundi de
démissionner.

Les États-Unis, qui ont coupé leur aide à la Thaïlande après le renversement de Thaksin, ont fait savoir qu'ils suivaient la situation de près. « Nous attendons de l'armée
qu'elle respecte ses engagements et que cette initiative ne soit que temporaire et menée pour empêcher les violences, et non pas pour ébranler les institutions démocratiques », a déclaré Jen Psaki, porte-parole du département d'État.


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Tragédie en Turquie: plusieurs cadres de la mine inculpés

Huit suspects dans l'enquête en cours en Turquie sur l'accident de la mine de charbon de Soma ont été placés en détention préventive lundi soir, parmi lesquels plusieurs cadres de la compagnie minière, inculpés d'homicides multiples.

L'incendie qui s'est déclaré mardi dernier dans cette mine de l'ouest de la Turquie a fait 301 morts, selon le bilan définitif de la catastrophe la plus grave dans l'histoire de l'exploitation minière du pays.

Ramazan Dogru, le directeur général de la Soma Coal Mining Company, et Can Gurkan, administrateur et fils du propriétaire de la compagnie, Alp Gurkan, sont au nombre des huit suspects placés en préventive.

Dix-huit autres personnes qui avaient été arrêtées et placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête ont été relâchées.

La catastrophe a provoqué un mouvement de colère dirigé contre les exploitants de la mine de Soma, accusés d'avoir ignoré les règles de sécurité pour maximiser leurs profits, mais aussi contre le gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan, jugé trop proche des milieux d'affaires.


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Turquie :trois personnes accusées de négligence

Written By Unknown on Senin, 19 Mei 2014 | 16.06

Le reportage de l'envoyée spéciale de Radio-Canada en Turquie, Anyck Béraud

Trois personnes ont été accusées de négligence en lien avec la tragédie qui a fait 301 morts en Turquie, dans une mine. Les suspects font partie des 19 personnes toujours détenues dans ce dossier.

Les accusations portées contre les suspects sont passibles de peines allant de trois à 15 ans de prison, en vertu du Code pénal turc.

Plus tôt, la police turque a arrêté des dirigeants de la compagnie exploitant la mine de charbon de Soma, dans le cadre de l'enquête ouverte sur l'accident qui a fait 301 morts cette semaine, rapportent dimanche des médias turcs. Vingt-cinq personnes avaient été initialement arrêtées, mais six d'entre elles ont ensuite été libérées, a affirmé le procureur Bekir Sahiner lors d'une conférence de presse à Soma, où la tragédie s'est produite.

L'exploitant Soma Kömür Isletmeleri, accusé d'avoir privilégié la rentabilité au détriment de la sécurité de ses salariés, nie avec force toute négligence. Mais devant la colère publique soulevée par le désastre, le gouvernement a promis d'enquêter et de punir les responsables reconnus coupables de négligence.

Le directeur général de la compagnie, Akin Celik, fait partie des cinq suspects que les procureurs ont envoyés devant un tribunal. L'agence de presse Dogan a aussi rapporté que Ramazan Dogru, le directeur général de la mine, était au nombre des détenus.

La remontée des corps terminée

Les opérations de secours se sont achevées samedi avec la remontée en surface des corps des deux derniers mineurs qui étaient encore portés disparus depuis mardi. Près de 500 mineurs ont réussi à s'échapper vivant des décombres et de l'incendie.

La mine s'est effondrée en milieu d'après-midi, mardi dernier, alors que deux équipes de travail se relayaient. Un incendie aurait projeté du monoxyde de carbone dans les galeries, provoquant une explosion. L'hypothèse d'un bris d'une unité de distribution électrique comme cause de l'explosion a été avancée, mais l'enquête suit son cours.

Un rapport d'expertise préliminaire sur l'accident, obtenu par le journal Milliyet, a mis en exergue plusieurs graves manquements aux mesures de sécurité, dont un manque de détecteurs de monoxyde de carbone.

La compagnie a soutenu que la mine respectait des normes élevées en matière de sécurité, soulignant que 50 détecteurs de monoxyde et de dioxyde de carbone avaient été installés dans les tunnels et que tous les employés disposaient d'un masque à gaz.

Au-delà du drame humain, l'accident survenu mardi a provoqué un mouvement de colère contre la compagnie minière mais aussi contre le gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan.

Des employés ont dénoncé la négligence des superviseurs de l'entreprise, qui n'auraient pas pris la peine de signaler aux mineurs que les niveaux de méthane dans l'air des galeries étaient supérieurs au seuil critique, ouvrant la porte à l'explosion meurtrière. Ces allégations n'ont pas encore été prouvées.

La compagnie minière jurait ne rien avoir à se reprocher, tout comme le gouvernement qui assurait que les installations minières étaient inspectées tous les six mois.

Le bilan total de 301 morts fait de cette tragédie la pire catastrophe industrielle à survenir en Turquie. 


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Naufrage du Sewol : la garde-côtière dissoute

La présidente sud-coréenne, Park Geun-Hye, a annoncé lundi la dissolution de la garde côtière, qualifiant d'« échec » ses opérations de secours après le naufrage du traversier Sewol, le 16 avril dernier, qui avait entraîné la disparition de 302 personnes.

« J'ai décidé de dissoudre la garde côtière », a déclaré la présidente lors d'un discours télévisé, ajoutant qu'elle allait présenter une loi pour transférer les responsabilités du corps à la police nationale. La garde côtière faisait jusqu'ici l'objet de très nombreuses critiques pour sa gestion du naufrage.

Park Geun-Hye a par ailleurs dit qu'elle assumait l'ultime responsabilité du fiasco de la gestion de cette catastrophe par le gouvernement.

« L'ultime responsabilité pour n'avoir pas correctement géré cet incident me revient à moi. » — Park Geun-Hye

Environ un mois après le naufrage, 286 corps ont été repêchés des eaux, mais 18 personnes sont toujours portées disparues. Quelque 172 personnes ont quant à elles survécu à l'incident, dont 22 des 29 membres de l'équipage du navire.

Plus tôt cette semaine, le capitaine et trois autres membres de l'équipage du traversier ont été mis en examen pour homicide involontaire.

Le capitaine, un premier officier, un second officier et l'ingénieur en chef se sont échappés avant les passagers, ce qui, selon les autorités, a alourdi le bilan.

Le traversier, qui effectuait la liaison entre le port d'Incheon, près de Séoul, et l'île de Jeju, transportait 476 passagers et membres d'équipage, dont 339 lycéens et professeurs.


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Une voiture piégée fait 5 morts dans le nord du Nigeria

Une voiture piégée a explosé dimanche soir dans le quartier chrétien de Kano, la deuxième ville la plus peuplée du Nigeria, et principale ville musulmane du pays, faisant cinq morts, a annoncé la police.

Un responsable de la police, Aderenle Shinaba, a indiqué que le véhicule avait explosé dimanche soir avant que le kamikaze n'atteigne sa cible, une série de restaurants achalandés et de bars le long de la Gold Coast Street, soulignant que le bilan des victimes aurait pu être bien plus élevé. 

Cinq personnes ont également été blessées.

Il n'y a pas eu de revendication dans l'immédiat, mais cette ville se trouve dans le rayon d'action habituel du groupe islamiste Boko Haram, qui a déjà commis des attentats dans ce même quartier de Sabon Gari (quartier des étrangers en langue Hausa).

« J'ai entendu une forte explosion et il y a eu beaucoup de fumée. Des soldats sont venus sur les lieux et des ambulances ont amené des personnes à l'hôpital », a raconté un témoin, Abdoul Dafar, qui dit avoir vu quatre corps.

Le quartier chrétien de Sabon Gari est un endroit populaire où les gens vont manger, jouer, danser et boire de l'alcool jusqu'à tard dans la nuit - toutes des activités aux antipodes des visées des extrémistes islamistes blâmés pour des attaques précédentes dans ce quartier.

De multiples explosions dans ce quartier ont fait au moins 24 morts en juillet dernier, et un kamikaze a fait foncer une voiture bourrée d'explosifs dans la station d'autobus achalandée en mars 2013, entraînant la mort d'au moins 25 personnes.

L'alcool est interdit selon la charia qui est implantée dans cette ville musulmane, mais les autorités acceptent généralement d'ignorer le quartier chrétien et les hôtels.

De précédentes explosions ont été imputées au groupe extrémiste Boko Haram qui a revendiqué deux attentats le mois dernier dans la capitale, Abuja, dans le centre du pays, qui ont fait plus de 120 morts et plus de 200 blessés.

L'attention de la communauté internationale s'est tournée vers le groupe à la suite de l'enlèvement de 276 élèves qu'il menace de vendre comme esclaves si le gouvernement ne libère pas des prisonniers. Cette possibilité a été rejetée par le gouvernement, affirment des responsables.

Plusieurs pays, dont les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, ont dépêché des experts militaires en surveillance, en renseignement et en négociation pour aider à libérer les jeunes filles.

Cet attentat intervient au lendemain d'un sommet à Paris sur la sécurité au Nigéria, à l'issue duquel cinq chefs d'État d'Afrique de l'Ouest ont déclaré « une guerre totale » à l'organisation Boko Haram, et ont promis une meilleure coordination dans la lutte menée avec l'aide de pays occidentaux comme la France et les États-Unis.

L'insurrection islamiste, en cours depuis cinq ans, a fait des milliers de morts dans des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières, et ce malgré un état d'urgence en place depuis un an. Plus de 1500 civils ont trouvé la mort jusqu'à maintenant cette année.


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31 enfants périssent dans l'incendie d'un bus en Colombie

Trente et un enfants et un adulte ont péri brûlés vifs, et 24 autres jeunes ont été grièvement blessés dans l'incendie qui s'est déclaré dans l'autocar qui les conduisait à l'église dimanche dans le nord de la Colombie, selon la Croix-Rouge locale.

L'autobus, qui était en mauvais état, a pris feu et a explosé, selon un responsable des services d'urgence.

Le maire de la ville de Fundacion, près de la côte des Caraïbes, Luz Stella Duran, a précisé que 40 à 50 enfants voyageaient à bord de cet autocar, seulement accompagnés par le chauffeur.

Le véhicule appartenait à une communauté religieuse.

Le président Juan Manuel Santos était attendu dans la commune de Fundacion, où s'est produit l'accident.


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Plus de 3000 Chinois évacués du Vietnam

Written By Unknown on Minggu, 18 Mei 2014 | 16.05

Plus de 3000 ressortissants chinois ont été évacués du Vietnam à la suite des émeutes antichinoises sanglantes qui y ont éclaté cette semaine, rapporte dimanche l'agence de presse Chine nouvelle.

Un projet de forage pétrolier dans une zone de mer de Chine revendiquée par Hanoï est à l'origine du déclenchement de ces violences lors desquelles, selon un bilan du ministère des Affaires étrangères repris par l'agence de presse officielle, deux Chinois ont été tués et plus de 100 autres blessés.

La diplomatie chinoise a fait savoir dans un communiqué que 16 personnes grièvement blessées avaient été évacuées dimanche matin par avion médicalisé.

Pékin doit envoyer dimanche cinq navires au Vietnam afin d'accélérer les opérations d'évacuation, précise Chine nouvelle qui cite le ministère des Transports.

Samedi, le ministère chinois des Affaires étrangères a déconseillé à ses ressortissants de se rendre au Vietnam et a recommandé à ceux qui s'y trouvent déjà de ne pas sortir de chez eux.

La compagnie aérienne chinoise Spring Airlines a par ailleurs fait savoir, selon Chine nouvelle, qu'elle comptait suspendre ses vols nolisés en partance de Shanghai vers le Vietnam à partir de lundi.

Hanoï s'est engagé samedi à prévenir de nouvelles violences et un haut responsable de la police, Hoang Kong Tu, a défendu les forces de sécurité, accusées d'inertie face aux manifestants.

Dimanche, d'importantes forces de police ont été déployées dans les rues et plusieurs arrestations ont eu lieu à Hanoï, la capitale, et à Ho Chi Minh-Ville où des manifestants tentaient de se regrouper, ont rapporté des témoins.

« Nous avions l'intention de manifester en soutien à notre gouvernement pour chasser cette plate-forme de forage des eaux territoriales du Vietnam », a expliqué un ancien colonel de 74 ans, Van Cung, qui a tenté avec d'autres de manifester devant l'ambassade de Chine.


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Le Nigeria et ses voisins déclarent laguerreà Boko Haram

Le reportage de la correspondante de Radio-Canada, Alexandra Szacka

Le président français François Hollande a appelé samedi le Nigeria et ses voisins à mettre en oeuvre un « plan global » contre le groupe islamiste Boko Haram, qualifié de « menace majeure », lors d'un sommet à l'Élysée.

Le Nigeria s'est par ailleurs dit d'accord avec le principe de soumettre au conseil de sécurité de l'ONU l'idée de sanctions contre Boko Haram.

La rencontre devait également établir une stratégie commune pour empêcher la secte islamiste Boko Haram d'étendre ses activités au-delà des frontières nigérianes.

Les chefs d'État du Bénin, du Cameroun, du Niger et du Tchad, ainsi que des représentants de la Grande-Bretagne et des États-Unis participaient aussi à ce sommet.

« Boko Haram est devenu une menace majeure pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest et maintenant pour l'Afrique centrale » — François Hollande

« Un plan global doit être mis en oeuvre visant à échanger les informations, à coordonner les actions, à contrôler les frontières et à agir de façon appropriée », a insisté le président français au cours d'un déjeuner avec ses homologues africains.

Parmi les actions prévues par ce plan figurent le partage d'informations, la coordination du renseignement, la surveillance des frontières et une présence militaire autour du lac Tchad, ainsi que la capacité d'intervenir en cas de danger.

Vers la « guerre totale »

Le président du Nigeria a déclaré que Boko Haram n'était plus seulement un groupe terroriste local, mais une « opération clairement orchestrée par Al-Qaïda ». Son homologue du Tchad a même évoqué la détermination des pays de la région nigériane à « lancer une guerre totale » contre ces terroristes. 

Le chef de la diplomatie britannique William Hague a aussi proposé d'intégrer plusieurs de ses experts militaires au sein du QG des forces de sécurité nigérianes, dont l'efficacité est pointée du doigt dans la lutte contre la secte islamiste. « Le fait que les forces de sécurité nigérianes n'aient pas été bien structurées pour faire face à ce genre de situation constitue un point important », a déclaré William Hague à des journalistes.

Le président français a convoqué cette rencontre lundi, un mois après l'enlèvement de près de 300 jeunes filles dans un lycée du Nigeria le mois dernier. Le gouvernement nigérian avait ouvert la porte, mardi, à des négociations avec la secte islamiste qui retient toujours prisonnières plus de 200 lycéennes.

La communauté internationale a tardé à réagir à ces enlèvements massifs. Depuis, plusieurs pays, dont les États-Unis, le Canada et la France, ont envoyé de l'aide. Des experts étrangers ont gagné le pays pour porter main-forte à l'armée nigériane.

Un groupe islamiste violent

Boko Haram est apparu en 2002 dans le nord-est défavorisé du Nigeria et s'est radicalisé à partir de 2009. L'enlèvement massif le 14 avril dernier de près de 300 lycéennes à Chibok a suscité un mouvement d'indignation mondiale et braqué les projecteurs sur une violence jusqu'alors peu médiatisée.

Les attaques sanglantes du groupe islamiste armé, qui prône un État islamique dans le nord-est du pays, ont fait environ 3000 morts en cinq ans, parmi lesquels de nombreux civils.  


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Écrasement au Laos : cinq morts dont le ministre de la Défense

Un avion militaire du Laos transportant 20 dignitaires, dont le ministre laotien de la Défense, s'est écrasé samedi matin dans le nord-est du pays.

Les équipes d'urgence s'affairaient à secourir les survivants peu après l'écrasement. Le nombre de victimes et de rescapés n'a pas été précisé, mais on sait toutefois que cinq passagers sont morts, dont le ministre.

L'appareil avait décollé de la capitale, Vientiane, et s'est écrasé pour une raison inconnue. Les passagers devaient assister à une cérémonie dans la province de Xieng Khouang, 470 kilomètres au nord-est.

Le ministre de la Défense Douangchay Phichit, également vice-premier ministre du Laos, se trouvait à bord, en compagnie de sa femme et de plusieurs autres hauts gradés du pays, dont le gouverneur de Vientiane.

L'appareil s'est écrasé dans une région boisée, près du site archéologique des Plaines de jarres.

Un quotidien thaïlandais affirme que l'aéronef est un Antonov AN-74, de conception russe. En octobre, un avion de la compagnie Lao Airlines s'était écrasé près de l'aéroport de Pakse, tuant 49 personnes.


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Pyongyang présente des excuses inhabituelles après un effondrement

Les autorités nord-coréennes ont inhabituellement présenté des excuses aux familles endeuillées par l'effondrement d'un immeuble la semaine passée à Pyongyang, rapporte l'agence officielle de presse KCNA.

L'accident s'est produit mardi dans le quartier de Phyongchon.

Dans un communiqué, l'agence KCNA, qui exprime de « profondes condoléances », souligne que cet immeuble d'appartements n'a pas été construit selon les règles. Elle ajoute que les responsables qui ont supervisé sa construction « l'ont contrôlé de manière irresponsable ».

Le ministre de la Sécurité du peuple, Choe Pu Il, a fait acte de « repentance », déclarant que le chantier n'avait pas été correctement contrôlé, « ce qui a provoqué un accident inimaginable ».

Les opérations de secours se sont achevées samedi. KCNA indique que l'effondrement a fait des victimes sans toutefois avancer de bilan chiffré.

À Séoul, un fonctionnaire du ministère sud-coréen de l'Unification a confirmé dimanche qu'un immeuble de 23 étages s'était effondré à Pyongyang. Quatre-vingt-douze familles y étaient logées, a-t-il affirmé. « En considérant que chaque famille est composée en moyenne de quatre membres, des centaines de personnes sont présumées mortes », a-t-il poursuivi.

Les excuses publiques du régime nord-coréen sont rares. Elles surviennent alors qu'au Sud, l'administration de la présidente Park Geun-hye fait face à de vives critiques pour sa gestion de la catastrophe du Sewol, un traversier dont le naufrage le mois dernier a fait plus de 300 morts.


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