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«Je peux illustrer la souffrance», dit un artiste syrien en exil

Written By Unknown on Senin, 30 Desember 2013 | 16.05

Le reportage de Marie-Ève Bédard

Une Canado-Syrienne maintenant installée au Liban a voulu offrir un peu de répit à certains de ses concitoyens en mettant sur pied une résidence pour les artistes syriens, histoire de leur permettre de se détacher un peu de l'horreur qu'ils vivent et se consacrer à leur art.

Un reportage de Marie-Ève Bédard

Perchée dans les montagnes qui surplombent Beyrouth, la petite ville libanaise de Aley est une oasis de paix. « Il y a du calme ici, comme si les gens vivaient normalement. Je ne suis pas habitué à ça. C'est troublant, mais l'endroit est très joli. C'est une belle ambiance pour travailler », dit Mahmoud Majdal, qui a quitté la Syrie pour la première fois de sa vie pour venir ici.

« Quand les artistes arrivent de la Syrie, ils sont très épuisés, très fatigués », explique la Canado-Syrienne Raghad Mardini, ingénieure en génie civil au Art Residence Aley.

Raghad Mardini avait d'abord restauré le bâtiment, une ancienne écurie deux fois centenaire. Puis, le conflit en Syrie est venu donner une raison d'être à l'endroit.

« C'est symbolique aussi; cette place était détruite. Et quand je suis venue, j'ai fait la restauration et j'ai donné beaucoup de passion. Et comme ça, je pense qu'on peut reconstruire notre pays », souligne-t-elle.

Chaque mois, le programme qu'elle a mis sur pied permet à deux jeunes artistes de la Syrie d'échapper temporairement à l'enfer d'un pays plongé dans la violence des combats, pour se consacrer à leurs oeuvres.

« L'art, c'est très important dans cette période qu'on vit maintenant. C'est allé dans un tunnel très noir. Et pour ça, on a besoin d'art, pour changer la vie et donner des idées de paix et de réconciliation. » — Raghad Mardini, ingénieure en génie civil au Art Residence Aley

L'un des artistes, Mohamned Labash, est originaire de Dara, la toute première ville à s'être soulevée contre le régime du président Bachar Al-Assad. La toile sur laquelle il travaille représente sa vision, non seulement des Syriens, mais de tous les peuples arabes plongés dans un immense broyeur.

« Je ne cherche pas à envoyer un message, mais à documenter. J'illustre des histoires pour pouvoir les faire voir aux autres. Je peux illustrer la souffrance pour que, peut-être, quelqu'un d'autre puisse la ressentir », dit-il.

Il croit aussi que l'art peut aider à panser les plaies d'une société meurtrie, pour autant qu'elle puisse être partagée.

« Si on met un projecteur sur l'art, si on le met en lumière, on peut peut-être réparer des choses dans la société. » — Mohamned Labash, artiste syrien

Et c'est la mission que s'est donnée Raghad Mardini. Chaque artiste laisse une oeuvre après son séjour à la résidence, qui s'ajoute à une collection permanente de témoignages d'âmes blessées.

« La seule chose qui nous unit tous, les Syriens, c'est la douleur, la grande douleur. On est maintenant tous malades psychologiquement par ce qu'on voit et ce qu'on vit. Quand ils viennent ici pour un seul mois, c'est [comme] guérir. Comme dans un hôpital », estime Raghad Mardini.

Raghad rêve d'un musée où seront réunies les oeuvres de ces artistes d'une époque noire de la Syrie, une époque qui appartiendrait alors au passé.


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France : oui à la «taxe des millionnaires»

Avec l'aval du Conseil constitutionnel, le président français François Hollande pourra finalement réaliser l'une de ses promesses électorales : hausser à 75 % le taux d'imposition pour les salaires de 1 million d'euros et plus.

Après l'avoir censurée en 2012, les Sages (les membres du Conseil constitutionnel) ont finalement donné feu vert dimanche à cette controversée loi, dite la « loi des millionnaires ». Le Conseil avait alors statué que le taux d'imposition légal maximal est de 66 % pour les particuliers.

Dans cette plus récente version de la loi, la taxe s'applique aux entreprises qui versent des salaires supérieurs à 1 million d'euros, avec un plafond fixé à 5 % de leur chiffre d'affaires.

D'une même voix, le monde des affaires et des investisseurs étrangers ont déjà dénoncé à plusieurs reprises le projet de loi. Ils accusent le gouvernement socialiste d'agir contre leurs intérêts. En novembre dernier, les clubs de soccer menaçaient quant à eux de faire la grève.

La taxe devrait toucher quelque 470 entreprises et une douzaine de clubs de soccer. Le gouvernement prévoit ainsi récupérer 270 millions d'euros chaque année.

L'acteur Gérard Depardieu a choisi en 2012 de s'installer à Nechim, en Belgique, afin de fuir ces nouvelles restrictions fiscales. La municipalité est située à deux pas de la frontière avec la France, à quelques kilomètres de la ville française de Lille. 

Qu'est-ce que le Conseil constitutionnel?

Formé de juges et d'anciens présidents français, le Conseil constitutionnel a le pouvoir de censurer des lois qui ne seraient pas conformes à la Constitution.

D'autres dispositions censurées

Même si l'essentiel du projet de loi sur les finances adopté vendredi par le Parlement a été approuvé par le Conseil constitutionnel, 17 mesures ont été censurées totalement ou en partie. 

Les Sages ont entre autres censuré le plafonnement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et la taxation des plus-values immobilières sur les cessions de terrains à bâtir.

Ils ont aussi censuré 7 des 93 articles de la loi sur les finances rectificative pour 2013, pour laquelle l'Union pour un mouvement populaire (UMP) les avait saisis.  


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Le Soudan du Sud évite un «bain de sang»

Au Soudan du Sud, le gouvernement de Salva Kiir affirme avoir réussi à éviter une attaque imminente. En matinée, Juba a appris que 25 000 miliciens se dirigeaient vers Bor, la capitale de l'État de Jonglei, avec pour objectif de combattre les forces gouvernementales. Les Nations unies avaient dit craindre « un bain de sang ».

Ce sont des leaders Nuer, dans le Jonglei, qui auraient réussi à persuader les combattants de l'Armée blanche de rebrousser chemin. L'Armée blanche est un groupe armé affilié à Riek Machar durant la guerre civile des années 1990 et associé à d'autres attaques survenues dans le Jonglei en 2011 et 2012 contre l'ethnie Murle.

« Leur attitude est difficile à prévoir et leur intervention dans les conflits aux alentours de Bor pourrait encore aggraver le conflit et accroître les risques qui pèsent déjà sur les vies de civils innocents », a déclaré le porte-parole de la mission de l'ONU au Soudan, Joe Contreras, en parlant de l'Armée blanche.

Le Soudan du Sud est en proie à la violence depuis deux semaines. Le gouvernement accuse l'ancien vice-président Riek Machar, qui appartient à l'ethnie Nuer, d'avoir tenté un coup d'État contre le président Salva Kiir, membre de l'ethnie minoritaire Dinka.

En quelques jours, les rebelles ont pris le contrôle de capitales régionales comme Bentiu, dans l'État pétrolier d'Unité, et Bor, reprise par l'armée mardi.

Le porte-parole des rebelles n'a pas démenti la présence de forces hostiles au gouvernement dans le Jonglei. Il nie cependant le lien entre les miliciens et Riek Machar. Selon lui, il s'agirait plutôt de soldats de l'armée ayant décidé de se retourner contre le gouvernement.

Pays de 11 millions d'habitants, le Soudan du Sud a obtenu son indépendance du Soudan en 2011.


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Deuxième explosion en deux jours à Volgograd

Au moins 10 personnes ont péri dans une explosion à bord d'un trolleybus à Volgograd, en Russie. C'est la deuxième explosion en deux jours dans cette ville du sud du pays.

Le bilan provisoire établi par le ministère local des Situations d'urgence fait aussi état d'au moins 10 blessés.

Le comité d'enquête russe a aussitôt ouvert une enquête pour « attentat terroriste » et « trafic d'armes », a indiqué un porte-parole.

La télévision russe a montré des images du véhicule qui a été complètement soufflé par l'explosion. On y voit notamment le toit, arraché par l'explosion, et la rue jonchée de débris.

Deux en deux

Hier, un attentat-suicide a fait 17 morts dans l'entrée principale d'une gare de train.

Dans la foulée, les autorités russes avaient renforcé les mesures de sécurité dans les principales gares et aéroports du pays. Dans la région de Volgograd, les autorités avaient mis en place un niveau d'alerte élevé.

L'attaque de dimanche était la plus meurtrière à l'extérieur de la région du Nord-Caucase en près de trois ans. C'était aussi le deuxième attentat en trois jours en Russie. Vendredi, l'explosion d'une voiture piégée a fait trois morts à Piatigorsk, toujours dans le sud du pays.

En octobre, sept personnes sont mortes dans un attentat-suicide à bord d'un autobus de Volgograd. Il avait été commis par une femme originaire du Daguestan. Cette république russe autonome, située dans le Nord-Caucase, lutte contre une insurrection islamiste.

Où se trouve Volgograd?

Volgograd, anciennement Stalingrad, compte 1 million d'habitants. La ville est située à 900 kilomètres au sud de Moscou et à 700 kilomètres au nord-est de Sotchi, une ville touristique nichée entre la mer Noire et les montagnes du Caucase du Nord.

Sécurité olympique

Ces événements ravivent les craintes d'une offensive terroriste à l'approche des Jeux olympiques d'hiver qui débutent dans moins de six semaines à Sotchi.

En juillet, le chef de l'insurrection islamiste, le Tchétchène Dokou Oumarov, a appelé ses militants à multiplier les attaques pour empêcher « par tous les moyens » la tenue des Jeux olympiques.

Toutefois, la Russie a promis de faire des Jeux de Sotchi les « Olympiques les plus sécuritaires de l'histoire ». Moscou a déployé des dizaines de milliers de soldats, policiers et membres des forces de sécurité pour y parvenir.


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Inde : un incendie fait 26 morts à bord d'un train

Written By Unknown on Minggu, 29 Desember 2013 | 16.05

Le récit de Luc Lapierre

Un incendie a fait au moins 26 morts samedi à bord d'un train qui circulait dans l'ouest de l'Inde, rapportent les autorités.

Le convoi assurait la liaison entre Bangalore et Nanded, dans l'État de Maharashtra.

« Le feu est maintenant maîtrisé, mais il y a des victimes [...] Les autorités sont à bord », a déclaré le président de compagnie indienne des chemins de fer, interrogé par Reuters. On ignore la cause du sinistre.

Selon un porte-parole de la compagnie ferroviaire, C.S. Gupta, 67 passagers se trouvaient à bord du train au moment où l'incendie s'est déclaré, samedi matin.

Le train, qui se déplaçait dans l'État de l'Andhra Pradesh, a été immobilisé et les pompiers et le personnel médical ont retrouvé au moins 23 corps, dont ceux de deux enfants, selon les autorités. Les autres passagers ont réussi à sortir du train.

M. Gupta a ajouté que la plupart des personnes décédées sont mortes asphyxiées dans les wagons, qui se sont remplis d'une épaisse fumée noire.


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Un bombardement de l'armée syrienne sur Alep fait 25 morts, selon l'OSDH

Le récit de Luc Lapierre

L'armée de l'air syrienne a largué des « barils d'explosifs » qui ont fait au moins 25 morts, dont 4 enfants, et détruit partiellement un hôpital samedi à Alep, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), proche de l'opposition.

Ce bilan, ajoute l'OSDH, risque de s'alourdir dans la mesure où le bombardement a fait aussi plusieurs dizaines de blessés.

Sur une vidéo mise en ligne par une organisation syrienne de défense des droits de la personne, Insaan Rights Watch, on peut voir des habitants retirant des corps mutilés de véhicules carbonisés.

Plusieurs centaines de personnes, dont des dizaines de femmes et d'enfants, ont été tuées lors de raids aériens ces dernières semaines dans le secteur de la grande métropole du nord de la Syrie, selon l'OSDH.

Les autorités syriennes affirment qu'elles ne font là que combattre les insurgés qui tiennent une grande partie de la ville.

Mais le largage de « barils d'explosifs » a été condamné par les ONG des droits de la personne et par les États-Unis, qui y voient un bombardement à l'aveuglette effectué avec des engins artisanaux, des bidons bourrés d'explosifs et de fragments métalliques, qui tombent de la soute des avions.

Les troupes fidèles au président Bachar Al-Assad ont repris ces dernières semaines une partie du territoire au sud-est d'Alep et ont progressé également dans les banlieues de la capitale.

Une embuscade tendue par l'armée vendredi dans les monts Kalamoun, au nord de la capitale, a fait au moins 60 morts. Selon l'OSDH, les victimes sont des insurgés, mais d'après la Coalition nationale syrienne (CNS, instance qui représente l'opposition à l'étranger), les morts sont des civils.


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Le premier ministre turc refuse de démissionner

En Turquie, une série de manifestations organisées dans des villes comme Ankara et Istanbul, n'auront pas eu raison de la volonté du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, de demeurer en poste. Au coeur d'un scandale de corruption, le premier ministre refuse de démissionner et riposte à ses adversaires.

Des dizaines de personnalités proches du pouvoir ont été arrêtées dans cette affaire de fraude et de blanchiment d'argent.

Le premier ministre a accusé la police et la justice turque d'être à l'origine de l'enquête qui a mené à la démission de trois de ses ministres.

Il a une nouvelle fois dénoncé samedi les juges à l'origine du scandale politico-financier sans précédent qui menace son gouvernement, les accusant d'agir « de concert avec certains groupes criminels et en collaboration avec certains médias pour mettre en cause des gens innocents ».

Le premier ministre vise, sans le nommer, la confrérie du prédicateur musulman Fethullah Gülen qui, après avoir été son alliée, est entrée en guerre contre son gouvernement pour dénoncer un projet de suppression d'écoles privées.

M. Erdogan est touché par ce scandale sans précédent à trois mois des élections municipales. Il est au pouvoir depuis 2002.


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Al-Qaïda n’aurait pas attaqué le consulat américain à Benghazi

Le groupe Al-Qaïda ne serait pas à l'origine de l'attaque du consulat américain à Benghazi, en Libye, selon le New York Times. Cette attaque a coûté la vie à quatre Américains, dont l'ambassadeur Chris Stevens, le 11 septembre 2012.

Le quotidien affirme qu'il n'y a « aucune preuve qu'Al-Qaïda ou d'autres groupes internationaux ont joué un rôle dans l'assaut ».

« L'attaque a été menée, au contraire, par des combattants qui avaient bénéficié directement de la logistique et de l'importante puissance aérienne de l'OTAN durant l'insurrection » qui a mis fin au régime de Mouammar Kadhafi, ajoute le quotidien. L'ancien dictateur libyen est mort en octobre 2011.

Des journalistes du New York Times ont enquêté plusieurs mois à Benghazi, où ils ont notamment rencontré des témoins ayant une « connaissance directe » de l'attaque.
Ils concluent que l'assaut « ne semble pas avoir été planifié méticuleusement, mais il n'était pas non plus spontané et sans avertissements préalables. »

Selon le journal, des responsables américains, au fait d'une enquête criminelle américaine sur les quatre meurtres, auraient cité un chef rebelle local, Ahmed Abu Khattala, comme un « suspect important ».

Le journal n'a pas pu déterminer où se trouvait Ahmed Abu Khattala le jour avant l'attaque, ni son rôle dans sa planification. Il cite toutefois des témoins qui auraient vu M. Abu Khattala jouer un rôle important lors de l'assaut. Certains témoins affirment même l'avoir aperçu à l'intérieur de la mission américaine.

En entrevue au New York Times, Ahmed Abu Khattala a toutefois nié toute participation dans l'attaque et tout lien avec Al-Qaïda, même s'il ne cache pas son admiration pour le réseau terroriste.

Le journal ajoute que « contrairement aux déclarations de certains membres du Congrès », l'attaque meurtrière a été provoquée « en grande partie par la colère contre un film fait aux États-Unis qui dénigre l'islam ». Le film L'innocence des musulmans avaient provoqué la colère et un grand mouvement de protestation dans les pays musulmans en septembre 2012.

Les révélations du New York Times pourraient causer des remous à Washington. L'administration de Barack Obama a été accusée d'avoir tenté de couvrir ce qui s'était réellement passé dans la ville libyenne. Washington a toujours réfuté ces accusations.


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Les policiers dispersent des centaines de manifestants à Istanbul

Written By Unknown on Sabtu, 28 Desember 2013 | 16.05

Des manifestants réclamant la démission du premier ministre turc Tayyip Recep Erdogan en raison du scandale de corruption qui fait tanguer la Turquie depuis plusieurs jours ont affronté vendredi la police antiémeute aux abords de la place Taksim à Istanbul.

Les forces de l'ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes et de canons à eau pour disperser des centaines de personnes scandant: « Ce sont des voleurs ».

Le premier ministre s'est, au même moment, fait acclamer par des milliers de partisans de son parti, le Parti pour la justice et le développement (AKP), à l'aéroport de la capitale économique turque, distant d'une vingtaine de kilomètres de la manifestation. Erdogan, accueilli par des foules agitant des drapeaux de l'AKP et de la Turquie, revenait d'une tournée en province.

Enquête sur des proches du premier ministre

Par ailleurs, le Conseil d'État a rejeté une disposition gouvernementale qui aurait contraint les policiers à informer leurs supérieurs de leurs enquêtes, a annoncé vendredi à Reuters un représentant du ministère de la Justice.

Il s'agit d'un revers de taille pour le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui fait face à un vaste scandale de corruption.

Dans le cadre d'une enquête menée en secret depuis plusieurs mois, la police a procédé le 17 décembre à l'arrestation de dizaines de personnes, parmi lesquelles figurent les fils de trois ministres.

Le scandale, d'une ampleur sans précédent depuis l'arrivée de Recep Tayyip Erdogan aux affaires il y a dix ans, a donné lieu mercredi à un important remaniement ministériel et alimente la rumeur d'élections législatives anticipées en 2014.

L'affaire a pris plus récemment une tournure embarrassante sur le plan personnel pour le chef du gouvernement, car la presse a annoncé cette semaine que la justice souhaitait entendre son fils Bilal en tant que témoin.

De plus, trois députés de l'AKP de Recep Tayyip Erdogan, ont démissionné vendredi, et l'un d'eux a dénoncé une « attitude dominante et arrogante » de la formation conservatrice islamiste.

Le gouvernement, qui nie toute malversation, parle d'un complot orchestré de l'étranger. Quelque 70 responsables de la police ont été limogés et une disposition imposant aux membres des forces de l'ordre d'informer leurs supérieurs de l'état de leur enquête sur cette affaire a donc été adoptée le 21 décembre, puis rejetée vendredi par le Conseil d'État.

La veille, un procureur chargé de l'enquête avait fait savoir qu'il avait été dessaisi du dossier. Selon Muammar Akkas, l'appareil judiciaire a fait l'objet de « pressions directes » et de hauts responsables de la police ont permis à des suspects d'échapper à la justice.

Violation du principe de la séparation des pouvoirs

Le parquet a réagi en assurant qu'il avait été dessaisi pour avoir violé le secret de l'instruction. Il lui reproche en outre de ne pas avoir informé sa hiérarchie des progrès de l'enquête en temps voulu.

Les initiatives d'Ankara pour mettre la police au pas ont attisé les griefs d'une partie de l'opinion qui accuse le chef du gouvernement de dérive autoritaire et qui s'est largement mobilisée au printemps et cet été.

Joignant sa voix au concert de critiques, le Haut Conseil de la magistrature a jugé vendredi que la disposition rejetée par le Conseil d'État constituait une « violation manifeste du principe de séparation des pouvoirs et de la Constitution », ce qui lui a valu une vive réaction de Recep Tayyip Erdogan.

Erdogan dénonce un « crime »

« Le Haut Conseil de la magistrature a commis un crime », a-t-il lancé lors d'un discours prononcé à l'université Sakarya, dont il a été fait docteur honoris causa.

« Maintenant, je me demande qui va juger ce conseil ? Si j'en avais le pouvoir, je le ferais sur le champ », a-t-il ajouté.

La citation à comparaître de son fils, qui semble émaner du parquet, mais ne porte pas de signature, n'a pu être vérifiée.

Aux yeux de nombreux observateurs, l'affaire est liée à la rivalité entre le premier ministre et un ancien allié, l'influent prédicateur Fethullah Gülen, exilé aux États-Unis, qui dispose d'un réseau influent très bien implanté au sein des appareils policier et judiciaire.

Élections municipales du printemps 2014

Lors d'un autre discours prononcé vendredi dans la province de Zakaria, le premier ministre a pressé les sympathisants de l'AKP, nombreux dans cette région, de se mobiliser en vue des élections municipales prévues au printemps 2014, qu'il a présentées comme une « guerre ».

« Vous et vos votes déjouerez ce complot diabolique », a-t-il dit, applaudi par le public. « Êtes-vous décidés à construire une nouvelle Turquie ? Êtes-vous prêts pour la nouvelle guerre d'indépendance turque ? », a-t-il ajouté.


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Thaïlande : un tireur ouvre le feu sur des manifestants antigouvernementaux

Un opposant thaïlandais d'une trentaine d'années a été tué samedi à Bangkok et quatre autres ont été blessés par un tireur non identifié qui a ouvert le feu sur un groupe de manifestants antigouvernementaux, a-t-on appris auprès des secours.

Cette fusillade intervient deux jours après des heurts entre la police et quelque 500 manifestants déterminés à empêcher la tenue d'élections législatives anticipées convoquées pour le 2 février par la première ministre, Yingluck Shinawatra, afin de sortir de la crise qui secoue le pays depuis deux mois.

Au total, huit personnes ont été tuées et 400 autres blessées, en marge de manifestations, depuis le début du mois de décembre.

Le général Prayuth Chan-ocha avait pourtant lancé un appel au calme, vendredi, exhortant les adversaires politiques du pays à surmonter leurs différends et n'excluant pas la possibilité d'un coup d'État militaire tant que la crise ne sera pas résolue.

Mobilisés depuis des semaines, les manifestants réclament le départ de Yingluck, soeur du magnat des télécoms Thaksin Shinawatra, qu'ils accusent d'agir aux ordres de son frère.

Yingluck Shinawatra, qui a confortablement remporté les élections de 2011 et jouit du soutien des populations rurales pauvres du nord et du nord-est de la Thaïlande, est déterminée à mener à bien le processus électoral. Son gouvernement a demandé vendredi l'aide de l'armée pour protéger les candidats et les électeurs.

L'armée ni ouverte ni fermée à un coup d'État

L'armée thaïlandaise, habituée des coups d'État, mais restée neutre jusqu'à présent, a déclaré que la porte n'était « ni ouverte ni fermée » à un coup d'État militaire.

Les coups de feu fatals à un manifestant se sont produits près du siège du gouvernement, où campent plusieurs centaines d'opposants depuis des semaines.

Un témoin a déclaré que les tirs provenaient peut-être d'une voiture. Les manifestants ont trouvé sur les lieux plusieurs douilles de petit calibre.

Les deux premières années de gouvernement de Yingluck Shinawatra s'étaient déroulées sans véritable accroc jusqu'à la présentation en novembre d'un projet d'amnistie qui a déclenché cette nouvelle vague de contestation.

Le texte, qui aurait pu bénéficier à Thaksin, condamné en 2008 pour corruption et parti en exil, a finalement été retiré, mais trop tard pour freiner l'élan des opposants.

L'opposition, qui a démissionné en bloc du parlement, acculant la première ministre à une dissolution, est accusée de vouloir recréer une situation similaire à celle de 2006, quand l'armée était intervenue après des mois de chaos politique.

Avec son refus de participer aux législatives anticipées fixées au 2 février 2014, le Parti démocrate, principale formation d'opposition, joue en effet la carte de la radicalité, refusant toutes les médiations proposées.


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Avortement : manifestation devant l'ambassade d'Espagne à Paris

Une centaine de personnes ont manifesté vendredi à Paris devant l'ambassade d'Espagne pour protester contre un projet de loi du gouvernement conservateur espagnol de Mariano Rajoy qui prévoit de limiter très fortement le droit à l'avortement.

« Pas de rosaires sur nos ovaires », « Droit à l'avortement pour toutes », pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants.

L'appel à manifester avait été lancé par la coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (Cadac), le Planning Familial de Paris, le collectif Tenon, l'Association nationale des centres d'interruption de grossesse et de contraception (Ancic) et le Mouvement français pour le planning familial.

Le Parti socialiste s'était rallié jeudi à l'appel à manifester contre le texte approuvé par le conseil des ministres espagnols le 20 décembre dernier.

Promesse de campagne de Mariano Rajoy, le projet de loi interdit l'accès à l'avortement aux femmes en Espagne, sauf en cas de viol ayant fait l'objet d'une plainte et de danger physique ou psychique pour la femme.

Dimanche dernier, la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem avait déjà exprimé sa « vive préoccupation ».

« Ça m'émeut, bien sûr que ça me choque », a-t-elle dit dans le Grand Rendez-Vous télé/Europe1/LeMonde, précisant avoir écrit à son homologue espagnol. « C'est assez inquiétant et ça vient illustrer ce que je dis régulièrement, c'est-à-dire que les droits des femmes ne sont jamais acquis ».

Le projet de loi, qui prévoit l'annulation de la loi de 2010 qui autorisait l'avortement jusqu'à 14, voire 22 semaines en cas de malformation du fœtus, a en revanche été salué par le président d'honneur du FN.

« Le projet de loi espagnol sur l'avortement prouve que l'on peut agir en la matière avec mesure, intelligence et souci du respect de la vie », a-t-il écrit sur son compte Twitter le 23 décembre dernier.

En Espagne, le projet de loi est dénoncé par les associations féministes et les partis de gauche qui y voient un retour de 30 ans en arrière.

Le Parti populaire (PP) de Mariano Rajoy dispose de la majorité absolue au Parlement où ce texte devrait être adopté sans difficulté.


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La Chine formalise la fin de la politique de l'enfant unique

La Chine a formellement approuvé samedi la fin de la politique de l'enfant unique et l'abolition des camps de rééducation par le travail, rapporte l'agence Chine nouvelle.

Ces deux décisions avaient été annoncées le mois dernier après une réunion du comité central du Parti communiste chinois.

En vertu des nouvelles normes, les couples pourront avoir deux enfants si l'un des parents est enfant unique. Auparavant, un couple ne pouvait avoir un deuxième enfant que si les deux parents étaient eux-mêmes des enfants uniques.

Le gouvernement réfléchissait depuis cinq ans à un infléchissement de cette politique pour soutenir la croissance économique et éviter un vieillissement excessif de la
population.

La motion, entérinée par l'Assemblée nationale populaire (ANP), la chambre d'enregistrement législative des décisions du PCC, permettra aux assemblées locales de fixer elles-mêmes la date de mise en œuvre de la réforme.

L'ANP a également approuvé l'abolition des camps de rééducation par le travail mis en place en 1957, qui permet à la police d'arrêter et de détenir sans jugement des personnes pendant une période maximum de quatre ans.

Les opposants de ce système estiment qu'il va à l'encontre de l'État de droit et qu'il est souvent utilisé contre les militants politiques ou les adeptes du mouvement spirituel Falun Gong, interdit par les autorités.


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Diplomatie et Casques bleus au secours du Soudan du Sud

Written By Unknown on Jumat, 27 Desember 2013 | 16.05

Alors que les Nations unies s'apprêtent à déployer des renforts au Soudan du Sud, les efforts diplomatiques s'intensifient pour mettre fin aux combats entre les rebelles et l'armée.

L'ONU doit déployer d'ici 48 heures 6000 Casques bleus supplémentaires et des moyens aériens afin de protéger les civils.

Ce déploiement portera à 12 500 le nombre de soldats de la mission onusienne dans ce pays.

Les combats entre la rébellion de l'ex-vice-président Riek Machar et l'armée régulière du président Salva Kiir se sont poursuivis jeudi à Malakal, capitale de l'État pétrolier du Haut-Nil, dans le nord du pays.

Selon le ministre du Pétrole, Stephen Dhieu Dau, les miliciens fidèles à Machar se sont emparés de plusieurs puits dans l'État d'Unité, où la production avait été interrompue cette semaine en raison des combats.

« Certains puits de pétrole sont aux mains des soldats fidèles à l'ancien vice-président Riek Machar et nous craignons qu'ils ne provoquent des dégâts sur les installations et l'environnement », a déclaré le ministre.

Les combats entre les partisans de l'ex-vice-président, limogé en juillet, et les forces du président, qui ont commencé voilà deux semaines, risquent de se transformer en guerre civile.

Parallèlement aux combats, plusieurs rencontres diplomatiques ont lieu pour tenter une médiation entre les belligérants.

Les présidents kényan et éthiopien, Uhuru Kenyatta et Hailemariam Desalegn, ont rencontré le président du Soudan du Sud jeudi et ont qualifié l'entretien de « constructif et très franc ».

De son côté, la Chine, qui possède déjà des intérêts et a de grands projets dans le secteur pétrolier, a aussi annoncé l'envoi prochain d'un émissaire pour aider aux négociations.

Salva Kiir et Riek Machar ont formellement accepté d'entamer des pourparlers, mais sans fixer de date.

Washington a réaffirmé jeudi aux deux rivaux que son soutien cesserait en cas de coup de force militaire.

Le bilan des combats atteindrait déjà plusieurs milliers de morts, selon l'ONU, qui a annoncé la découverte de charniers.

« Au moins 90 000 personnes ont été déplacées depuis dix jours, dont 58 000 se sont réfugiées sur les bases de l'ONU » à travers le pays, a expliqué mercredi le coordinateur humanitaire de l'ONU au Soudan du Sud, Toby Lanzer.


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Les Frères musulmans dans la mire du pouvoir égyptien

Au lendemain de leur classification comme « groupe terroriste », les partisans des Frères musulmans deviennent la cible des autorités issues du renversement du président Mohamed Morsi, lui-même membre de la confrérie.

Au total, 38 personnes ont été arrêtées en Égypte jeudi. Selon l'agence officielle Mena, les personnes arrêtées sont soupçonnées de faire « la promotion de l'idéologie de la confrérie islamiste par la distribution de tracts et d'incitation à la violence contre l'armée et la police ».

De son côté, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Hany Abdel Latif, a donné une idée de ce qui attend les Frères musulmans et leurs partisans. Il a indiqué que toute personne qui manifesterait à l'appel de la confrérie serait passible de cinq ans d'emprisonnement.

« Ceux qui dirigent cette organisation pourraient être condamnés à mort », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le journal des Frères musulmans Liberté et justice a été suspendu.

Cependant, les avertissements du pouvoir égyptien ne semblent pas décourager les Frères musulmans et leurs alliés.

Ces derniers ont promis de poursuivre leurs manifestations contre l'armée. « Les putschistes sont eux-mêmes une organisation terroriste. Les Frères musulmans sont des patriotes épris de paix », ont-ils écrit dans un communiqué.

L'Alliance nationale de soutien à la légitimité, une coalition pro-Morsi, a appelé à une « semaine de la colère ».

Pendant ce temps, la spirale de violence ne ralentit pas. Après l'attentat-suicide contre un bâtiment de la police mardi, cinq personnes ont été blessées dans une explosion à Nasr City, au Caire. Un deuxième engin a été désamorcé au même endroit.

L'agence mena a rapporté qu'un autre engin a été désamorcé dans la province de Kafr el Cheikh.

Washington exprime sa préoccupation

Le porte-parole du département d'État a indiqué que le secrétaire d'État John Kerry avait téléphoné à son homologue égyptien pour dénoncer la désignation des Frères musulmans comme « groupe terroriste ».

John Kerry a par ailleurs « insisté sur la nécessité d'un processus politique qui inclut le plus grand nombre sur tout l'échiquier politique et qui respecte les droits fondamentaux de tous les Égyptiens afin d'aboutir à un changement démocratique ».


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Des inondations font 44 morts et 60 000 déplacés dans le sud-est du Brésil

Des troupes de l'armée brésilienne ont été déployées dans l'État d'Espirito Santo, dans le sud-est du Brésil où des inondations et des éboulements ont fait 44 morts et 60 000 déplacés.

L'armée contribuera aux efforts d'acheminement de nourriture, d'eau et de médicaments aux victimes des inondations qui frappent cette partie du pays depuis plus de 10 jours.

Le gouverneur de l'État d'Espirito Santo, un des états les plus touchés, estime que tout son territoire devra être reconstruit. La région a connu ses plus fortes pluies en 90 ans.

Un responsable militaire cité par la chaîne d'informations G1 a indiqué que 170 soldats étaient arrivés sur les lieux jeudi matin.

Des ingénieurs militaires doivent se rendre dans le secteur un peu plus tard afin d'aider à rebâtir les routes et les ponts qui ont été endommagés par la crue des eaux.

Selon le ministère de la Défense civile de l'État d'Espirito Santo, 27 personnes ont péri dans des coulées de boue ou en raison de la montée des eaux. Près de 60 000 personnes ont été contraintes de quitter leur domicile.

Dans l'État voisin du Minas Gerais, les inondations et les coulées de boue ont tué 17 personnes et plus de 4000 personnes ont dû évacuer leur maison.


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Un autocar tombe d'un pont et tue 29 passagers en Thaïlande

Un autocar a chuté d'un pont dans un ravin en Thaïlande, tuant au moins 29 des 33 passagers à bord, selon la police.

L'accident est survenu dans le nord du pays, tard jeudi soir.

L'autocar a traversé des rails de protection sur le pont de Khun Pha Muang avant de plonger de cinquante mètres dans le ravin, selon ce qu'a confirmé le chef de police du district de Ban Klang, Jiraphat Tanrak.

Les accidents mortels sont plus communs en Thaïlande et dans d'autres pays en développement que dans plusieurs nations occidentales, notamment en raison de la maintenance insuffisante des véhicules, de l'absence de formation adéquate offerte aux conducteurs et des routes bondées.


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Ukraine: une journaliste et militante battue par des inconnus

Written By Unknown on Kamis, 26 Desember 2013 | 16.06

Une journaliste et militante au sein de l'opposition ukrainienne a été violemment battue mercredi près de Kiev. L'agression a fait exploser la colère de manifestants qui demandent le départ du président Viktor Ianoukovitch. De leur côté, Américains et Européens ont condamné les violences à l'égard des militants de l'opposition ukrainienne.

Tetiana Tchornovil a été attaquée alors qu'elle rentrait chez elle en voiture. Son véhicule a été encerclé. Elle a été battue par plusieurs hommes alors qu'elle tentait de s'enfuir. Elle aurait subi une commotion cérébrale ainsi que des fractures au nez et au visage.

La journaliste de 34 ans a écrit plusieurs articles très critiques au sujet du président Viktor Ianoukovitch et de son gouvernement.

Elle venait d'ailleurs de publier un texte au sujet d'une luxueuse demeure qui aurait été construite pour le ministre de l'Intérieur, Vitali Zakharchenko. Son texte, intitulé Le bourreau vit ici, montrait de nombreuses photos de la résidence.

Mme Tchornovil est également une figure importante des manifestations antigouvernementales qui ont lieu à Kiev depuis plus d'un mois. Elle s'était présentée aux élections législatives l'an dernier, mais n'avait pas été élue.

Cette attaque fait suite à plusieurs autres évènements visant des manifestants antigouvernementaux. En quelques jours, deux membres d'une organisation de l'opposition ont été arrêtés, un troisième a été battu et un quatrième a été visé par des tirs.

Colère chez les manifestants

L'attaque a provoqué un tollé en Ukraine. Des centaines de journalistes et de militants de l'opposition ont manifesté devant les bureaux du ministre de l'Intérieur.

Celui-ci est accusé par l'opposition d'être responsable de la répression d'une manifestation qui a fait plusieurs blessés, le 30 novembre dernier.

« Nous ne laisserons pas [le président] Ianoukovitch faire une campagne de terreur contre les militants », a indiqué Andrii Paroubiï, responsable du camp de tentes érigé sur la place de l'Indépendance, dans le centre de Kiev.

Pour sa part, l'ex-première ministre et opposante emprisonnée Ioulia Timochenko s'est dite révoltée par « cette agression sauvage ». Elle a accusé Viktor Ianoukovitch d'en être responsable.

« Il faut que ce soit la dernière manifestation de cruauté à l'égard du peuple ukrainien que vous ayez autorisée par votre inaction », a-t-elle déclaré en s'adressant au président.

L'opposition organisera une nouvelle manifestation dimanche.

Le président ukrainien a pour sa part déploré l'attaque et a demandé une enquête. Le gouvernement affirme que deux suspects ont été arrêtés.

Les États-Unis et l'Europe dénoncent la violence

De leur côté, les États-Unis ont réagi en qualifiant de « violences inacceptables » les plus récentes attaques contre des militants de l'opposition. « Nous condamnons les agressions et appelons à une enquête immédiate », a affirmé l'ambassade américaine à Kiev.

« Il faut arrêter l'intimidation et les violences envers les militants d'EuroMaïdan [nom donné aux actions de protestation] », a pour sa part écrit sur son compte Twitter Linas Linkevicius, chef de la diplomatie lituanienne. La Lituanie assure présentement la présidence de l'Union européenne.

Depuis le début du mois, des milliers d'Ukrainiens manifestent dans les rues de Kiev. Ils réclament le départ du président Viktor Ianoukovitch. Les protestataires en ont contre la décision du président de ne pas signer d'accord avec l'Union européenne et de resserrer ses liens avec la Russie.

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Les pourparlers israélo-palestiniens seraient au point mort

Les pourparlers entre les Israéliens et les Palestiniens sont à l'arrêt depuis un mois, rapporte le journal arabe en ligne Rai al-youm (L'opinion du jour), citant le négociateur palestinien Saeb Erekat.

Ce dernier a indiqué que tout accord avec les Israéliens devait contenir « nécessairement » toutes les questions telles que celles de Jérusalem, de l'eau et des réfugiés.

M. Erekat croit que ces questions doivent être réglées conformément à « la légitimité internationale » et à la résolution 194 de l'Assemblée générale de l'ONU.

Le négociateur palestinien n'a toutefois pas donné les raisons qui ont mené à l'arrêt des négociations.

M. Erekat a exclu que l'Autorité palestinienne accepte un nouvel accord intérimaire avec Israël, expliquant qu'il y a eu entente avec les Américains selon laquelle ces pourparlers dureront seulement neuf mois. De ce fait, il a expliqué que la partie palestinienne n'accepterait aucune prolongation des pourparlers.

Se basant sur les déclarations des Américains considérant la colonisation comme « illégitime », M Erekat a demandé que Washington exerce des pressions pour qu'Israël mette fin à la colonisation.

Par ailleurs, ce vétéran des négociations israélo-palestiniennes a expliqué que l'Autorité palestinienne s'était abstenue de s'adresser à l'ONU et aux instances internationales, car il y avait une entente avec John Kerry, qui donnait un délai de neuf mois aux Israéliens pour libérer les prisonniers palestiniens d'avant les accords d'Oslo. Selon lui, ce point a été réglé.

Israéliens et Palestiniens ont entamé, en juillet par l'entremise de Washington, des pourparlers de paix qui n'ont rien donné en six mois.

Construction de nouveaux logements

Par ailleurs, Israël, qui libérera dimanche prochain une vingtaine de détenus palestiniens, annoncera presque simultanément la construction de nouveaux logements dans des colonies de peuplement, a indiqué un responsable israélien cité par l'agence Reuters.

Ce dernier n'a pas précisé le lieu et le nombre de logements prévus.

Le ministre de la Défense Moshe Ya'alon, en tournée d'inspection dans une base militaire, a indirectement confirmé ce projet en déclarant : « Je pense que nous avons le droit de construire, certainement, selon notre interprétation et nos accords avec les Américains. Et conformément à cela, nous allons continuer de construire ».

La poursuite des constructions dans les colonies est à l'origine de l'échec des précédentes négociations entre Israéliens et Palestiniens en 2010.

Selon Saeb Erekat, Israël a annoncé la construction de 5992 nouveaux logements depuis la reprise des pourparlers.

Israël-Palestine, les racines d'un conflit. Consultez notre dossier.


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Syrie : des morts, une trêve et un contrat

Les bombardements dans la ville d'Alep ont fait plus de 400 morts, dont 117 enfants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une organisation non gouvernementale basée à Londres et proche de l'opposition.

Des quartiers d'Alep ont subi des bombardements de l'aviation syrienne 10 jours durant. Les avions ont largué des barils d'explosifs sur des quartiers résidentiels, où l'armée et les rebelles se livrent des combats acharnés depuis plusieurs semaines.

Par ailleurs, l'armée syrienne a conclu une trêve avec des rebelles à Mouadamiyat al-Cham, une banlieue au sud-ouest de Damas.

Mouadamiyat al-Cham est assiégée et bombardée depuis un an, selon un membre du comité local de la ville.

« Une trêve est entrée en vigueur mercredi et les habitants ont accepté de hisser durant trois jours comme signe de bonne volonté le drapeau du régime sur les citernes d'eau de la ville », a déclaré Abou Malek.

Selon lui, les rebelles remettront leurs armes lourdes après l'acheminement de la nourriture aux habitants de la localité.

Par la suite, les déplacés pourront rentrer chez eux sans être arrêtés, selon les termes de la trêve.

En octobre, il y avait eu deux évacuations à Mouadamiyat al-Cham, touchant au total 3800 habitants, en majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées.

Contrat

Damas et Moscou ont signé un contrat de prospection pétrolière et gazière dans les eaux territoriales syriennes.

Ce contrat a été signé à la suite de la découverte récente d'importants gisements de gaz et de pétrole en mer méditerranée.

L'accord, d'une durée de 25 ans, est financé par la Russie.

Selon le ministre syrien du Pétrole, Sleimane Abbas, la prospection se fera sur une superficie de 2000 km2. Les recherches seraient réalisées en plusieurs phases et coûteraient environ 100 millions de dollars.


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Grenades lacrymogènes lancées contre des manifestants antigouvernementaux en Thaïlande

La police thaïlandaise a tiré des grenades lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur des manifestants antigouvernementaux qui tentaient de perturber les préparatifs des élections anticipées prévues en février, a constaté jeudi un journaliste de Reuters.

Il s'agit du premier incident de ce genre depuis près de deux semaines. Limité dans son ampleur et sa durée, il s'est déroulé au lendemain de la prorogation pour deux mois d'une loi étendant les pouvoirs des services de sécurité.

Quelque 500 manifestants s'étaient rassemblés devant un gymnase de Bangkok dans lequel la Commission électorale a commencé à enregistrer les candidatures pour les élections convoquées le 2 février.

L'opposition rejette la tenue de ce scrutin et continue de réclamer, sans succès, la démission du premier ministre Yingluck Shinawatra, qui expédie désormais les affaires courantes.

Son parti, Puea Thai, est pratiquement assuré de remporter les prochaines élections grâce au fort soutien dont il bénéficie dans les régions rurales du nord du pays.

Les élites et les classes moyennes de Bangkok dénoncent pour leur part les pratiques populistes et clientélistes du « clan Thaksin » et considèrent Yingluck comme une marionnette de son frère, l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, lui-même en exil après une condamnation judiciaire pour corruption.

Jeudi, les protestataires ont tenté de forcer une barrière de sécurité alors que la police les appelait à ne pas chercher à entrer dans le gymnase.

Les policiers ont tiré des grenades lacrymogènes et des balles en caoutchouc auxquelles certains manifestants ont riposté en lançant des pierres, avant de se replier.

Paradorn Pattanathabutr, le chef du Conseil de sécurité nationale, a assuré que l'intervention de la police ne traduisait pas un changement de politique de la part des autorités, qui ont promis d'éviter la violence.

« Nous leur avons lancé des avertissements avant chaque tir de lacrymogènes », a-t-il déclaré.

Sept manifestants ont été transportés à l'hôpital avec des blessures légères, a précisé une source médicale.


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Le pape François célèbre sa première messe de minuit

Written By Unknown on Rabu, 25 Desember 2013 | 16.05

Dans sa première messe de minuit dans la basilique Saint-Pierre, le pape François a exhorté les catholiques à « ne pas avoir peur » de croire.

Il a également assuré que « les marginalisés » sont les premiers à comprendre le message chrétien.

Le souverain pontife, qui est arrivé à la basilique entouré de 30 cardinaux et 40 évêques, a célébré une messe de moins de deux heures.

Une prière pour les persécutés au nom de leur religion a été prononcée en chinois, alors qu'au moins 9000 chrétiens meurent en raison de leur foi chaque année dans le monde.

Le message du pape François a été retransmis par les télévisions de 65 pays.

Jésus, a-t-il dit, « a placé sa tente parmi nous. En lui sont apparues la grâce, la tendresse, la miséricorde ».

À la fin de la cérémonie, il a porté dans ses mains, accompagné d'une dizaine d'enfants des cinq continents, une statuette de l'enfant Jésus jusqu'à une crèche dans la basilique.

Ailleurs dans le monde, les célébrations se multiplient pour marquer la grande fête de la paix de la tradition chrétienne.

À Bethléem, la grand-messe de minuit était célébrée par le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, qui appelle à une « solution juste et équitable » au conflit israélo-palestinien et à la réconciliation au Moyen-Orient. Car dans cette région du monde, la grande fête de la religion catholique se déroule sur fond de nouvelles violences à Gaza et de conflits au Moyen-Orient.

Dans son message de Noël, la semaine dernière, Mgr Twal, qui est la plus haute autorité catholique romaine en Terre sainte, a évoqué la visite du pape François en Terre sainte en mai 2014. Ladite visite n'a toutefois pas encore été confirmée par le Vatican.

Aux Philippines, l'heure est difficilement à la fête, particulièrement dans la ville de Tacloban, heurtée de plein fouet par le typhon Haiyan le 8 novembre dernier.

Les Philippins pleurent les 6100 morts qu'a faits la catastrophe, et l'est du pays peine à se relever, devant composer avec au moins 4 millions de déplacés. Un envoyé du pape François doit célébrer la messe au jour de Noël. Selon la tradition, les Philippins rôtissent des cochons, décorent des arbres de Noël et se pressent dans les églises, même si nombre d'entre elles ont été détruites par l'ouragan. 


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Soudan du Sud : l'ONU enverra 6000 Casques bleus supplémentaires

Le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé mardi l'envoi de près de 6000 Casques bleus supplémentaires pour renforcer la mission de l'ONU au Soudan du Sud (MINUSS) et lui permettre de mieux protéger les civils.

Les 15 membres du Conseil ont voté à l'unanimité cette résolution qui fait ainsi passer le plafond autorisé des effectifs militaires de la mission onusienne de 7000 à 12 500 soldats. Le nombre de policiers atteint désormais 1323 hommes contre 900 auparavant.

Charniers

Plus tôt, l'ONU a annoncé la découverte au Soudan du Sud d'un charnier, avec en son sein ce qui semble être les corps de 75 soldats Dinka, ce qui relance les craintes d'un nouveau cycle de violences ethniques dans le pays.

Le charnier a été découvert dans la ville de Bentiu, capitale de l'État d'Unity et ville tenue par les rebelles, selon la Haute-Commissaire aux Droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, qui a également fait état « d'au moins » deux autres fosses communes à Juba, la capitale du Soudan du Sud.

Le Soudan du Sud est le théâtre depuis plusieurs jours de violences meurtrières à caractère ethnique, entre des factions rivales de l'armée. Les premières hostilités remontent au 15 décembre et ont commencé à Juba pour s'étendre ensuite aux régions pétrolières du pays et au-delà. Les combats opposent pour l'essentiel les factions Dinka et Nuer de l'Armée populaire de libération du Soudan (APLS), nom officiel des forces armées du Soudan du Sud. Certains ont fait également état de milices et de jeunes livrés à eux-mêmes qui s'en prennent aux ethnies combattantes.

Les puissances occidentales et les pays d'Afrique de l'Est ont tenté une médiation entre le président Salva Kiir, un Dinka, et le chef des rebelles, Riek Machar, un Nuer, qui était vice-président avant son limogeage par le chef d'État en juillet. Les deux hommes disent que le conflit n'est pas tribal mais politique. Il n'en reste pas moins que quelque 40 000 personnes se sont réfugiées dans les bases des soldats de l'ONU par crainte d'être prises dans des opérations d'assassinats ethniques.

Sur le réseau social Twitter, le gouvernement de Juba a nié toute responsabilité pour le charnier de Bentiu. « Bentiu est actuellement sous le contrôle du chef rebelle Riek Machar », peut-on lire. « Nous n'avions rien à avoir avec cette zone et les meurtres de masse au Sud-Soudan. »

« Extrêmement inquiète »

« Les attaques ciblées contre des civils et contre le personnel des Nations unies, telles que celles qui se sont passées à Juba et au Jonglei, pourraient constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité », a déclaré Adama Dieng, conseiller spécial Nations unies pour la prévention des génocides, dans un communiqué commun avec Jennifer Welsh, conseiller spécial des Nations unies.

Salva Kiir a annoncé mardi que l'armée gouvernementale avait repris la ville de Bor, capitale de l'État du Jonglei, perdue dimanche. « Les troupes loyales au gouvernement ont pris Bor et nettoient les forces encore là, quelles qu'elles soient », a déclaré le chef de l'État aux journalistes à son bureau à Juba.

Riek Machar et Salva Kiir se disent ouverts au dialogue mais le chef rebelle a dit lundi qu'il ne négocierait que si ses alliés détenus étaient libérés, et le gouvernement a aussitôt rejeté cette exigence. « Je suis extrêmement inquiète du risque de catastrophe au Soudan du Sud, à la fois pour la population et pour la région », a déclaré Catherine Ashton, la haute représentante chargée de la politique extérieure de l'Union européenne. « Une telle situation peut, et doit, être évitée. »

Dans un communiqué, Navi Pillay a appelé les deux camps à protéger les populations civiles. La juriste sud-africaine a prévenu que les responsables politiques et militaires qui se rendraient coupables de crimes devraient rendre des comptes. « Ces derniers jours, des exécutions extrajudiciaires massives, le ciblage d'individus sur la base de leur appartenance ethnique et des détentions arbitraires ont été attestés », a-t-elle précisé. « Nous avons découvert un charnier à Bentiu, dans l'État de l'Unité, et on signale au moins deux autres fosses communes à Juba. »

Navi Pillay s'est, par ailleurs, déclarée très inquiète du sort réservé aux personnes arrêtées qui sont détenues dans des lieux tenus secrets, y compris « les plusieurs centaines de civils qui auraient été arrêtés lors de perquisitions de domiciles individuels et dans plusieurs hôtels de Juba ».

Après la mise à l'arrêt des installations pétrolières dans l'État d'Unity en raison des combats, la production pétrolière du pays a baissé de 45 000 barils par jour pour tomber à 200 000 barils par jour, d'après le ministre du Pétrole, Stephen Dhieu Dau.


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Une violente tempête fait six morts au Royaume-Uni et en France

La tempête « Dirk » a perturbé mardi les transports dans le sud de la Grande-Bretagne et le nord-ouest de la France, et a privé de courant de nombreux foyers, à quelques heures de Noël.

Le bilan de deux jours d'intempéries s'établit à au moins six morts - cinq en Grande-Bretagne et un en France.

Des rafales atteignant 145 km/h ont balayé les deux côtés de la Manche, faisant au moins trois morts. Les pluies diluviennes ont fait déborder des cours d'eau, perturbé la circulation automobile et entraîné des annulations de services dans les gares, les ports et les aéroports.

En Grande-Bretagne, le nombre de victimes en deux jours est passé à cinq après la mort d'un homme qui cherchait à sauver son chien emporté par les eaux dans le Devon, dans le sud-ouest de l'Angleterre.

L'aéroport de Londres-Heathrow, le plus important du Royaume-Uni, a dû annuler un certain nombre de vols ou les retarder. Londres-Gatwick, deuxième aéroport, signale une énorme panne de courant dans l'un de ses terminaux.

Dans les gares britanniques, même si la tempête s'était atténuée mardi matin, de nombreux trains n'ont pu prendre le départ, et des centaines de milliers de voyageurs se sont retrouvés bloqués dans la capitale, incapables de sortir de Londres ou de s'y rendre. Les commerçants craignent déjà que leur chiffre d'affaires ne s'en ressente.

Les passagers d'un train se rendant à Plymouth, dans le Devon, ont passé la nuit bloqués dans les wagons à Taunton.

Cent mille foyers étaient en tout privés d'électricité en Grande-Bretagne et une porte-parole de l'opérateur Southern Electric a fait savoir sur la BBC que certains clients resteraient privés de courant le jour de Noël.

Le Royaume-Uni attend de nouvelles précipitations sur ses côtes vendredi, ce qui ne devrait pas non plus être du goût des commerçants alors que les soldes d'après Noël auront déjà commencé.

19 départements en vigilance orange

En France, 19 départements étaient toujours en vigilance orange en raison de vents violents accompagnés de fortes pluies qui se déplacent vers l'est du pays.

Malgré le rétablissement du courant en maints endroits, environ 145 000 foyers restaient privés d'électricité en fin d'après-midi en raison de nouvelles coupures intervenues dans le Nord et l'Est, selon Électricité Réseau Distribution France (ERDF).

Quatre départements du Sud-Est - Hautes-Alpes, Alpes de Hautes-Provence, Alpes-Maritimes et Var - ont été placés sous surveillance en raison de fortes précipitations attendues dans la nuit de mardi à mercredi. De fortes chutes de neige, jusqu'à 50 cm, sont attendues au-dessus de 1600 mètres.

La Côte d'Or, le Jura, la Saône-et-Loire, l'Ain, le Rhône, la Loire, la Haute-Loire, l'Ardèche, la Drôme et l'Isère sont également en vigilance orange en raison de vents violents.

Les intempéries ont provoqué des dégâts dans la région Rhône-Alpes, où l'autoroute A40 en direction de Genève a été coupée à la circulation, car un portique menaçait de tomber sur la voirie sous l'effet des rafales de vent.

Les vents les plus violents ont été enregistrés au cours de la nuit en Normandie, au Cap de la Hève (Seine-Maritime), avec des rafales à 143 km/h.

L'alerte a été en revanche levée pour la tempête dans le Finistère et le Morbihan, mais ces départements bretons, ainsi que l'Ille-et-Vilaine, ont été placés en vigilance orange à cause des crues de nombreux cours d'eau côtiers.

Les deux rivières qui traversent Morlaix ont ainsi débordé dans la nuit de lundi à mardi, bloquant la circulation dans le centre-ville. La décrue était annoncée pour mardi après-midi.

En France, Dirk a fait un mort, un adolescent, et un blessé grave à la suite de l'effondrement d'un mur sur un chantier lundi dans le Calvados.

Les recherches ont par ailleurs été interrompues lundi soir pour retrouver un marin russe tombé d'un cargo à environ 200 km au large de Brest, selon la préfecture maritime de la ville.

Elle a annoncé en outre que le navigateur suisse Bernard Stamm et un équipier, Damien Guillou, avaient été recueillis sains et saufs dans la Manche par un cargo norvégien après avoir sollicité une assistance au large des îles Sorlingues, dans les eaux britanniques.

Leur bateau était à la dérive dans des creux de six à sept mètres. Les deux hommes regagnaient la France après avoir participé à la transat Jacques Vabre.


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Égypte : arrestation d'un ancien premier ministre de Morsi

Les forces de l'ordre égyptiennes ont arrêté mardi Hicham Kandil, qui fut le premier ministre du président islamiste destitué Mohamed Morsi et a été condamné à un an de prison pour ne pas avoir mis en œuvre une décision de justice lorsqu'il était à la tête du gouvernement.

Hicham Kandil a été nommé à son poste en juillet 2012, peu après la victoire de Mohamed Morsi à l'élection présidentielle, le premier scrutin démocratique de l'histoire du pays. Le chef d'État, issu des Frères musulmans, a été déposé par l'armée le 3 juillet dernier.

Un tribunal a confirmé en septembre en appel une peine de prison ferme rendue en avril à l'encontre de Hicham Kandil, accusé de ne pas avoir renationalisé, comme le demandait la justice, une entreprise textile, privatisée sous l'ancien président Hosni Moubarak.

« Les forces de sécurité ont réussi à arrêter Hicham Kandil, ancien premier ministre, dans le cadre d'une ordonnance de justice contre lui », a annoncé le ministère égyptien de l'Intérieur. « Il a été capturé dans une zone montagneuse, en compagnie de passeurs qui tentaient de fuir vers le Soudan. »

Le gouvernement, mis en place par l'armée, a interdit les Frères musulmans, qualifiés d'organisation « terroriste », et des centaines de personnes ont été tuées depuis le 3 juillet, en grande majorité des manifestants favorables à Mohamed Morsi.

Un attentat à la voiture piégée a fait 15 morts, dont au moins 12 policiers, mardi en Basse-Égypte, devant un complexe des forces de l'ordre, à Mansoura, dans le delta du Nil.

L'Égypte, entre révolution populaire et pouvoir militaire


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Khodorkovski promet d'aider les prisonniers politiques russes

Written By Unknown on Senin, 23 Desember 2013 | 16.05

L'ex-milliardaire russe et critique du Kremlin, Mikhaïl Khodorkovski, gracié par Vladimir Poutine après avoir passé dix ans en détention, s'est engagé dimanche à « tout faire » pour la libération des prisonniers politiques en Russie.

« Je vais tout faire pour qu'il n'y en ait plus, faire tout ce que je pourrai », a-t-il affirmé lors d'une première conférence de presse à Berlin, où il est arrivé vendredi.

L'ancien oligarque a en outre rappelé qu'il y avait en Russie « d'autres prisonniers politiques » et que les dirigeants politiques occidentaux devraient en prendre compte en discutant avec le président russe.

Mikhaïl Khodorkovski a également révélé qu'on ne lui avait pas laissé « le choix » de rester en Russie lors de sa libération, indiquant que les gardes pénitentiaires l'avaient accompagné « jusqu'à la fermeture de la porte de l'avion » qui l'a emmené à Berlin.

Il a également remercié la chancelière allemande Angela Merkel d'avoir travaillé en coulisse pour sa libération. « Je suis très reconnaissant à Angela Merkel, dont je n'ai appris qu'ici le rôle qu'elle avait eu » dans les négociations, a-t-il dit.

Il s'est enfin prononcé contre le boycottage des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi, une « fête » qui ne doit pas être « gâchée », estime-t-il.

Dans un entretien au magazine russe The New Times publié dimanche, l'ancien magnat du pétrole avait déclaré ne pas avoir l'intention de faire de la politique ni de chercher à récupérer ses avoirs dans son ancienne société pétrolière, Ioukos.


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Soudan du Sud : les rebelles contrôlent une nouvelle ville

Le gouvernement sud-soudanais a annoncé dimanche que des rebelles contre le président Salva Kiir avaient pris le contrôle de Bentiu, capitale de l'État d'Unity, une province stratégique en raison de ses sites pétrolifères.

Dans un courrier aux chefs de file du Congrès des États-Unis, le président américain Barack Obama a de son côté dit envisager « de nouvelles actions pour contribuer à la sécurité des ressortissants, des employés et des biens américains, y compris notre ambassade au Soudan du Sud ».

Pour l'heure, les États-Unis ont fait état de l'évacuation réussie vers Juba de ressortissants américains qui se trouvaient à Bor, à 200 km au nord de la capitale, où les forces gouvernementales intensifient leurs opérations pour reprendre la ville aux rebelles, fidèles à l'ancien vice-président Riek Machar, limogé en juillet dernier.

« Bentiu n'est pas entre nos mains en ce moment », a dit le gouvernement sud-soudanais sur le réseau social Twitter. « Elle est entre les mains d'un commandant qui a fait part de son soutien à Machar. »

Samedi, le ministre de l'Information, Michael Makuei avait dit que John Koang, commandant d'une division de l'armée dans l'État d'Unity, avait fait allégeance à Riek Machar qui l'avait en retour nommé gouverneur de la province.

Les combats ont commencé à Juba il y a une semaine et le président Salva Kiir, issu de l'ethnie Dinka, a accusé Riek Machar, qui vient lui des Nuer, de vouloir le renverser. Les affrontements se sont ensuite étendus à d'autres régions, et ont forcé 42 000 personnes à chercher refuge dans les bases des Nations unies et de nombreux expatriés à quitter le pays.

Riek Machar a démenti dès le début des violences avoir voulu mener un coup d'État, mais il a reconnu depuis lors avoir pris le commandement des forces antigouvernementales.

Des renforts ont été dépêchés dimanche à Bor, dont le gouvernement avait reconnu mercredi la perte et qui fut le théâtre en 1991 d'un massacre commis par les Nuer contre les Dinka.

Lors des affrontements à Bor, capitale de l'État de Jonglei, des soldats gouvernementaux sont tombés sur un groupe rebelle dans lequel se trouvait Riek Machar, selon Benjamin Marial, ministre des Affaires étrangères.

Inquiétudes internationales

« Riek a réussi à s'échapper en bateau sur le Nil et à rejoindre son village d'Adok », a précisé Benjamin Marial. « Il a ensuite gagné Bentiu où la nuit précédente ses forces avaient attaqué les bâtiments gouvernementaux. »

Il a tenu à préciser que les insurgés n'occupaient pas les champs pétrolifères et que la production était maintenue, même si des évacuations d'employés ont eu lieu.

Un membre de la médiation mise en place par des pays africains, le lieutenant-général kenyan Lazarus Sumbeiywo, a déclaré dimanche que les négociateurs n'étaient pas encore entrés en contact avec Riek Machar.

La communauté internationale et les pays d'Afrique de l'Est ont demandé la fin des combats, qui ont fait plusieurs centaines de morts, et l'ONU a annoncé qu'elle tentait d'envoyer au Soudan du Sud des ressources de forces voisines de Casques bleus.

« Nous sommes actuellement en train d'essayer de transférer les moyens d'autres missions de maintien de la paix, comme la Monusco [active en République démocratique du Congo] », a dit Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, qui se trouvait aux Philippines.

À Khartoum, l'ambassadeur du Soudan du Sud, Mayen Dut Wol, a affirmé que la production pétrolière de son pays - environ 245 000 barils par jour - n'était pas affectée par les combats. Le pétrole représente la quasi-totalité des revenus du Soudan du Sud.

Des entrepôts de l'ONU et de plusieurs ONG ont été pillés dans l'État de Jonglei - à Akobo et à Bor - ainsi que dans celui d'Unity, selon les Nations unies.

Samedi, trois appareils américains Osprey CV-22 ont été atteints par des tirs alors qu'ils tentaient d'évacuer des ressortissants américains pris dans les combats. Quatre militaires américains ont été blessés par ces tirs.


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Nouvelle manifestation contre le gouvernementen Ukraine

Environ 100 000 personnes se sont rassemblées au centre de Kiev, dimanche, afin de réclamer la démission du président Viktor Ianoukovitch et de son gouvernement.

Le mouvement de contestation qui a transformé la capitale ukrainienne en camp de protestation géant s'est amorcé à la fin du mois de novembre après que M. Ianoukovitch eut choisi de resserrer ses liens avec la Russie au lieu de signer un accord d'association avec l'Union européenne.

Cette décision a suscité la colère de bien des Ukrainiens, qui préfèrent la démocratie de l'Occident à l'autocratie russe. Depuis la répression brutale d'une manifestation pacifique par la police, les contestataires ont toutefois commencé à s'en prendre au président.

Les récentes concessions de Viktor Ianoukovitch, qui a libéré certains militants de l'opposition emprisonnés et suspendu plusieurs hauts dirigeants de la police et du gouvernement en lien avec la répression, n'ont pas réussi à calmer le jeu.

Étant donné que ses tentatives pour évincer les manifestants de force lui ont valu des critiques de la part de la communauté internationale, M. Ianoukovitch semble avoir décidé d'attendre que le mouvement ne s'essouffle de lui-même.

La position du président a toutefois été renforcée cette semaine après que la Russie eut annoncé un important plan de sauvetage pour éviter que l'Ukraine ne se retrouve en défaut de paiement. En vertu de cette entente, Moscou s'est engagé à acheter pour 15 milliards de dollars en titres d'État ukrainiens et à réduire le prix du gaz naturel qu'il vend à l'ancienne république soviétique.

L'opposition a cependant rejeté cet accord, soutenant que l'avenir de l'Ukraine se trouvait au sein de l'Union européenne.

Dimanche, le leader de l'opposition Vitali Klitschko a exhorté la foule à passer le jour de l'An sur la place de l'Indépendance, à Kiev, afin de forcer Viktor Ianoukovitch à déclencher des élections présidentielle et parlementaire anticipées.


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Une membre de Pussy Riot libérée

Maria Aliokhina, membre du groupe punk Pussy Riot, est sortie de prison, lundi, dans le cadre de la loi d'amnistie récemment votée par le Parlement russe permettant sa libération anticipée.

« Elle vient d'être relâchée », a dit Piotr Verzilov, le mari d'une autre membre du groupe, Nadejda Tolokonnikova, qui doit elle aussi être libérée dans le cadre de l'amnistie.

Maria Aliokhina, 25 ans, et Nadejda Tolokonnikova, 24 ans, purgeaient une peine de deux ans de prison pour une prière « punk » entonnée en février 2012 dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, siège du patriarcat orthodoxe, afin de demander le départ du président Vladimir Poutine.

Les deux femmes devaient être libérées en mars prochain, mais elles ont pu bénéficier de la loi d'amnistie, notamment parce que les deux sont mères de petits enfants.

Ekaterina Samoutsevitch, troisième membre des Pussy Riot, avait bénéficié d'une libération anticipée en octobre 2012.

Vladimir Poutine avait annoncé, la semaine dernière, que les deux jeunes femmes, bénéficieraient de la loi d'amnistie, comme l'ancien oligarque Mikhaïl Khodorkovski.

La loi d'amnistie doit aussi permettre aux 30 personnes arrêtées en septembre dernier lors d'une opération de Greenpeace contre les forages pétroliers en Arctique d'échapper à un procès, un geste qui devrait permettre de détendre les relations entre l'Occident et la Russie qui accueille en février les Jeux olympiques d'hiver à Sotchi.

Le père de Nadejda Tolokonnikova, Andreï, avait déclaré à Reuters, jeudi, que le projet de libération des Pussy Riot était à l'évidence une opération de relations publiques avant les Jeux.

« C'est un jeu absolument cynique des autorités centrales », a-t-il déclaré en attendant sa libération de prison dans la région de Krasnoïarsk, en Sibérie.


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Un bébé royal, un pape et un espion : 2013 en images

Written By Unknown on Minggu, 22 Desember 2013 | 16.05

Tandis que l'Afrique et le Moyen-Orient ont été marqués par d'importants conflits, l'Église catholique a eu un nouveau pape et la famille royale un bébé. Pendant ce temps, les États-Unis ont été touchés en plein coeur, tant à Boston qu'à Washington. Rétrospective. 


LE 11 JANVIER, LA FRANCE INTERVIENT AU MALI 

Le président français François Hollande lance une opération militaire dans son ancienne colonie africaine pour aider le gouvernement malien à défaire des militants rebelles liés à Al-Qaïda, qui contrôlent une vaste section du territoire du nord. - ICI.Radio-canada.ca/mali


LE 13 JANVIER, LES DROITS DES GAIS À L'AVANT-SCÈNE 

Une manifestation contre le mariage gai réunit des centaines de milliers de personnes à Paris et soulève les passions. Ce rassemblement est annonciateur d'une année riche en événements liés aux droits des homosexuels dans le monde. De nombreux pays, dont la France, le Royaume-Uni, l'Uruguay et la Nouvelle-Zélande, légalisent le mariage gai, alors que l'Australie change d'idée et l'interdit à nouveau.

De son côté, la Cour suprême américaine déclare inconstitutionnelle une disposition de la loi fédérale de défense du mariage conventionnel. La Russie est pour sa part bien loin de légaliser le mariage entre conjoints de même sexe et adopte une loi punissant tout acte de « propagande » ou de promotion homosexuelle.



LE 11 FÉVRIER, CHANGEMENT DE GARDE INATTENDU AU VATICAN

Contre toute attente, le Vatican annonce la démission de Benoît XVI, âgé de 85 ans. Les cardinaux élisent son successeur le 13 mars : l'Argentin Jorge Mario Bergoglio devient alors le pape François. Premier Sud-Américain à être élu pape, il est nommé « personnalité de l'année » du magazine Time pour avoir changé « le ton, la perception et l'approche » de l'Église catholique. - ICI.Radio-Canada.ca/francois


LE 15 FÉVRIER, PETITE FIN DU MONDE EN RUSSIE

La désintégration d'une météorite d'une dizaine de tonnes au-dessus de la ville de Tcheliabinsk dans la région de l'Oural, en Russie, endommage de nombreux bâtiments, blesse un millier de personnes, et crée un événement YouTube planétaire.


LE 15 AVRIL, TRAGIQUE MARATHON DE BOSTON

Au fil d'arrivée du 117e marathon de Boston, deux explosions font plus de 176 blessés et 3 morts. Suivra l'identification, puis la traque des deux suspects, des frères, dont l'un sera blessé mortellement par les policiers alors que le second sera arrêté au terme d'une importante chasse à l'homme. - ICI.Radio-Canada.ca/boston


LE 31 MAI, LE SORT D'UN PARC DÉSTABILISE LA TURQUIE

Une manifestation contre la destruction du parc Gezi près de la place Taksim, à Istanbul, dégénère en affrontements avec les forces de l'ordre et se transforme rapidement en mouvement de protestation généralisé, faisant craindre un embrasement dans la région. Durant l'été, les troubles s'étendent rapidement à toute la Turquie, touchant 48 villes. Bilan : six morts, des centaines de blessés et des milliers d'arrestations.


LE 5 JUIN, L'ESPION AMÉRICAIN RÉVÉLÉ


Les Américains apprennent qu'ils sont espionnés par leur gouvernement. Un chroniqueur du quotidien The Guardian révèle que l'opérateur téléphonique Verizon livre chaque jour à la NSA (Agence nationale de la sécurité) les informations sur tous les appels téléphoniques de son système. L'homme à l'origine de la fuite : Edward Snowden, 29 ans, ancien technicien de la CIA, qui ne manquera pas au cours de l'année de diffuser d'autres informations secrètes, comme le fait que les États-Unis ont intercepté les conversations téléphoniques d'au moins 35 chefs d'État. - ICI.Radio-Canada.ca/lanceurs-alerte


LE 14 JUIN, NOUVELLE ÈRE POUR L'IRAN 

Le religieux modéré Hassan Rohani remporte la présidentielle iranienne. Cette victoire marque le retour des modérés et des réformateurs au gouvernement et la reprise du dialogue avec les Américains. En novembre, l'Iran et six puissances mondiales concluent même une entente provisoire visant à mettre un frein au programme nucléaire iranien en retour d'une réduction des sanctions économiques. Ce consensus survient après presque 10 ans d'efforts internationaux vains pour mettre fin à l'expansion du programme nucléaire iranien. - ICI.Radio-Canada.ca/iran


LE 3 JUILLET, LE PRINTEMPS ÉGYPTIEN SE TRANSFORME EN HIVER

Un peu moins d'un an après avoir été élu démocratiquement, le président de l'Égypte, Mohammed Morsi, quitte ses fonctions poussé vers la sortie par l'armée égyptienne avec l'aval de l'opposition. En août, la répression sanglante des forces de l'ordre du nouveau régime envers les manifestants favorables au président déchu Mohamed Morsi se transforme en bain de sang. Plus de 500 personnes perdent la vie au Caire et ailleurs au pays. - ICI.Radio-canada.ca/egypte


Le 22 AVRIL, UN PETIT PRINCE EST NÉ


Catherine, Duchesse de Cambridge, l'épouse du prince William, donne naissance à un garçon, troisième dans l'ordre de succession au trône. Le bébé pèse 3,8 kg. Il portera les prénoms George Alexander Louis.


LE 21 AOÛT, LE SPECTRE DU GAZ CHIMIQUE GAGNE LA SYRIE

Un gaz toxique aurait causé la mort de 100 personnes, dont de nombreux enfants, dans l'est de Damas lors d'une offensive aérienne. Cette attaque alléguée survient alors que des d'enquêteurs de l'ONU inspectaient trois lieux en Syrie, où des attaques à l'arme chimique auraient été perpétrées depuis un an. La guerre civile en Syrie, qui oppose depuis 2011 le régime de Bachar Al-Assad aux rebelles, a fait plus de 93 000 morts, pour la plupart des civils. -ICI.Radio-canada.ca/syrie


LE 8 NOVEMBRE, LES PHILLIPPINES FRAPPÉES PAR UN TYPHON MEURTRIER 

Haiyan, un typhon considéré comme le plus violent depuis des décennies, ravage le centre des Philippines. Il fait près de 4000 morts et environ 2000 disparus dans la province de Leyte. Les vents ont soufflé jusqu'à plus de 300 km/h et les vagues ont atteint 3 mètres de haut. - ICI.Radio-canada.ca/philippines


AUTRES BILANS DE L'ANNÉE :

Et vous, quels sont les événements qui vous ont le plus marqué cette année sur la scène internationale?


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Mort d'une des victimes de la fusillade de Centennial

Blessée gravement à la tête lors d'une fusillade dans l'école Arapahoe High School de Centennial, au Colorado, le 13 décembre dernier, Claire Davis a finalement succombé à ses blessures, samedi. Elle avait 17 ans.

Claire Davis reposait dans un état critique à l'hôpital Littleton Adventist depuis le drame. Elle avait été touchée à bout portant par le tireur. Certains de ses amis et d'autres personnes avaient lancé une campagne de prières sur le web et une collecte de fonds pour payer le traitement de la victime.

Le tireur, Karl Pierson, 18 ans, s'était enlevé la vie après avoir blessé au moins deux élèves, dont la jeune femme. Selon le shérif du comté d'Arapahoe, Grayson Robinson, Claire Davis semblait s'être retrouvée par un terrible hasard dans la ligne de mire du tireur.

Les autorités pensent que Pierson visait un bibliothécaire qui lui avait imposé une sanction disciplinaire. Le tireur avait en sa possession un fusil à pompe, une machette et des cocktails Molotov. Le bibliothécaire a réussi à sortir de l'école sans être blessé.

Des centaines d'élèves et de membres du personnel avaient été évacués vers la piste d'athlétisme dans les minutes suivant la fusillade, certains les mains dans les airs, d'autres les mains derrière la tête.

La Arapahoe High School a été fermée quelques jours.

Cette fusillade est survenue la veille de l'anniversaire du massacre de l'école primaire Sandy Hook, à Newtown, qui avait fait 26 morts.

Centennial est en outre située à quelques kilomètres d'Aurora, où un tireur a fait 12 morts dans un cinéma lors d'une projection du film Batman, en 2012.

L'école se trouve également à une quinzaine de kilomètres de l'école secondaire Columbine, à Littleton, où deux tireurs adolescents ont tué 12 de leurs camarades et un professeur avant de s'enlever la vie, en 1999.


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Un attentat près de Benghazi fait au moins six morts

L'explosion d'une voiture piégée devant une base militaire près de Benghazi, dans l'est de la Libye, a fait au moins six morts et une quinzaine de blessés, a-t-on appris dimanche de sources médicales.

Le kamikaze a fait exploser son véhicule en passant devant la base de Barsis, à une cinquantaine de kilomètres de Benghazi, a dit une source de sécurité.

Toutes les autres victimes sont des soldats libyens, ont précisé les sources médicales.

Depuis la chute de Mouammar Kadhafi fin 2011, le pouvoir libyen peine à imposer son autorité aux nombreuses milices combattantes issues de la révolution et aux groupes islamistes présents en Libye. La ville de Benghazi est secouée depuis plusieurs mois par des attentats quasi quotidiens.


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L'attentat de Lockerbie, 25 ans plus tard

Les familles de certaines des 270 personnes tuées lors d'un attentat contre un avion de ligne au-dessus de l'Écosse, il y a 25 ans, se sont réunies samedi pour des cérémonies commémoratives aux États-Unis et en Grande-Bretagne, honorant les victimes de l'attaque ayant tué des dizaines d'étudiants universitaires américains et provoquant le chaos dans la petite ville écossaise où se sont abattus les débris.

Des gerbes de fleurs ont été déposées dans la ville écossaise de Lockerbie, et des gens en deuil se sont rassemblés pour un moment de silence à l'abbaye de Westminster, à Londres. Aux États-Unis, le procureur général Eric Holder déclarait à des proches des victimes, au cimetière d'Arlington, qu'elles devraient trouver du réconfort dans le fait qu'elles étaient unies, même si le temps ne peut apaiser leur douleur.

Les événements marquaient le 25e anniversaire de l'explosion du vol Pan Am 103, un vol en direction de New York qui a sauté au-dessus de Lockerbie moins d'une heure après avoir décollé de Londres, le 21 décembre 1988.

Plusieurs des victimes étaient des universitaires américains rentrant chez eux pour Noël. La bombe cachée à l'intérieur d'une valise a tué les 259 personnes à bord de l'appareil, ainsi que 11 autres au sol.

Un homme - l'ancien agent de renseignement libyen Abdel Baset Al-Megrahi - a été reconnu coupable de l'attentat, et un deuxième suspect libyen a été acquitté. Al-Megrahi a écopé une peine d'emprisonnement à vie, mais les autorités écossaises l'ont relâché pour des raisons humanitaires en 2009, lorsqu'il a reçu un diagnostic de cancer de la prostate. Il est mort à Tripoli l'an dernier.

Plusieurs questions demeurent toujours sans réponses à propos de l'attaque, mais les gouvernements britannique, américain et libyen ont publié samedi un communiqué conjoint dans lequel ils s'engagent à collaborer pour révéler « tous les faits » de l'affaire.

« Nous tentons d'accroître notre collaboration et accueillerons la visite des enquêteurs britanniques et américains en Libye dans un avenir proche pour discuter de tous les aspects de cette coopération, y compris le partage d'informations et de documents, en plus d'offrir un accès aux témoins », mentionne la déclaration.


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Syrie: les Américains ne veulent pas des Iraniens à Genève 2

Written By Unknown on Sabtu, 21 Desember 2013 | 16.05

Les Américains demeurent farouchement opposés à l'éventuelle participation des Iraniens à la conférence de Genève 2 sur la paix en Syrie.

« Nous imaginons difficilement leur présence à cette conférence », a déclaré un haut responsable de l'administration américaine, sous le couvert de l'anonymat.

Selon le même responsable, « les États-Unis sont très préoccupés par le fait que l'Iran n'a pas approuvé publiquement le communiqué issu de la première conférence de Genève ».

Il reproche surtout le soutien apporté par l'Iran au président syrien, Bachar Al-Assad, ainsi qu'aux milices chiites libanaises du Hezbollah qui se battent aux côtés des forces de l'armée syrienne.

Le refus américain a été confirmé par l'émissaire international, Lakhdar Brahimi, qui a rappelé que les Nations unies militent pour la participation des Iraniens à la conférence de Genève 2. « Mais nos partenaires aux États-Unis ne sont toujours pas convaincus que la présence de l'Iran est une bonne chose », a-t-il précisé.

M. Brahimi a également expliqué que même si les Iraniens n'étaient pas invités à la conférence ministérielle internationale du 22 janvier à Montreux, à la veille de l'ouverture des discussions à Genève, il poursuivrait le travail avec eux.

Pour le moment, 26 pays ont été invités à la conférence de Genève 2.

Damas a déjà annoncé que sa délégation est prête, mais les noms de ses membres n'ont pas encore été divulgués.

De son côté, l'opposition syrienne compte encore beaucoup de divisions dans ses rangs. L'identité des membres qui formeront sa délégation ne sera pas connue avant le 27 décembre.

« Nous avons demandé à la coalition de l'opposition syrienne de former une délégation "inclusive", comprenant notamment des délégués ayant une influence sur le terrain », a affirmé le responsable américain.


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Libéré, l'ex-magnat Khodorkovskigagne l'Allemagne

L'ancien oligarque et critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski, gracié vendredi par le président Vladimir Poutine, a gagné l'Allemagne, quelques heures après avoir quitté le pénitencier russe de Segueja près du cercle arctique.

Dans un communiqué, M. Khodorkovski a confirmé qu'il avait bel et bien demandé une grâce à Vladimir Poutine, mais sans pour autant reconnaître sa culpabilité. Il a salué le rôle de l'ancien chef de la diplomatie allemande, Hans-Dietrich Genscher, dans sa libération et son départ pour Berlin.

La chancelière allemande Angela Merkel a confirmé que l'ancien ministre des Affaires étrangères avait oeuvré « en coulisses » pour la libération de l'ex-magnat russe du pétrole.

M. Khodorkovski, maintenant âgé de 50 ans, était détenu pour détournement de fonds depuis sept ans dans le nord-ouest de la Russie, à la frontière finlandaise, après avoir passé trois ans an Sibérie.

Il avait demandé les documents nécessaires pour quitter le pays, ont indiqué les services pénitentiaires russes.

Le rôle des services secrets

Vladimir Poutine a pris un peu tout le monde par surprise en annonçant jeudi qu'il allait gracier son ancien rival politique. Les avocats de M. Khodorkovski ignoraient même que leur client avait sollicité une telle mesure, lui qui s'y était toujours refusé.

Les circonstances entourant sa libération demeurent nébuleuses. Le quotidien Komersant avance que M. Khodorkovski aurait sollicité la grâce présidentielle à la suite d'une rencontre avec les services secrets.

Ces derniers auraient évoqué la détérioration de l'état de santé de sa mère, atteinte d'un cancer, tout en lui laissant planer la menace d'un troisième procès pour l'inciter à réclamer la grâce présidentielle. « Cette conversation, qui s'est déroulée sans la présence d'avocats, a contraint Mikhaïl Khodorkovski à s'adresser au président », ajoute Kommersant.

« Guidé par des principes humanitaires, je décrète que Mikhaïl Borissovitch Khodorkovski [...] doit être libéré de prison avant la fin de sa peine. Ce décret entre en vigueur immédiatement. » — Communiqué du président russe publié vendredi par le Kremlin

« Je n'arrive pas encore à réaliser », a déclaré la mère de M. Khodorkovski, Marina, à la télévision russe.

Des analystes politiques estiment quant à eux que le président russe, Vladimir Poutine, cherche ainsi à améliorer l'image de la Russie à l'approche des Jeux olympiques de Sotchi, un projet phare pour le président.

L'annonce de la grâce de Khodorkovski survient dans la même semaine que l'amnistie adoptée envers l'équipage de Greenpeace et les deux jeunes femmes du groupe rock contestataire Pussy Riot. Ces dossiers ont contribué à entacher l'image de la Russie sur la scène internationale.

Un opposant gênant

Mikhaïl Khodorkovski avait été arrêté en 2003, peu après avoir durement et longuement critiqué Vladimir Poutine. Condamné d'abord à huit ans de camp pour escroquerie et fraude fiscale, l'ancien propriétaire du groupe pétrolier russe Ioukos a vu sa peine portée à 14 ans, ensuite réduite de trois ans, pour détournement et revente illégale de 350 millions de tonnes de pétrole. Il devait être libéré en 2014.

Avant son arrestation, Khodorkovski était l'un des hommes les plus puissants de Russie. Il n'hésitait pas à critiquer ouvertement Poutine et ses pratiques, qu'il qualifiait de « mafieuses », et disait avoir l'intention de se lancer en politique.

Ioukos, chef de file du secteur pétrolier russe au début des années 2000, a été démantelée au profit d'entreprises publiques ou proches du Kremlin.

Né dans une modeste famille d'ingénieurs, Mikhaïl Khodorkovski fait des études de chimie et d'économie avant de se lancer dans les affaires.

Avant la chute de l'URSS, en 1991, il fonde à 26 ans la banque Menatep. Cela lui permet de prendre dans des conditions peu transparentes le contrôle de la compagnie pétrolière Ioukos, profitant du fait que le président Boris Eltsine privatise des pans entiers de l'économie dans la controverse.

Il occupe également en 1993, pour peu de temps, le poste de ministre de l'Énergie.


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Barack Obama positif malgré une année difficile

M. Obama a livré, sans grand enthousiasme, un bilan positif aux journalistes de la Maison-Blanche, vendredi après-midi, malgré une année particulièrement difficile.

Questionné par les journalistes, le président a refusé de dire que 2013 avait été la pire année depuis le début de sa présidence, mais a reconnu avoir vécu « des hauts et des bas » depuis 2009.

Il s'est notamment félicité des premiers résultats de sa réforme de l'assurance-maladie, Obamacare, même si le lancement du programme a connu de nombreux ratés cet automne.

Barack Obama a affirmé que des milliers d'Américains ont pu choisir un régime d'assurance médicale grâce au site Internet mis en place par le gouvernement fédéral et aux sites gérés par les États.

« Pendant les Fêtes, il y a un tas de gens qui ont de quoi célébrer. Ils auront la sécurité de sentir que, si jamais le destin s'acharne sur eux, ils n'auront pas à être acculés à la faillite. » — Le président Barack Obama

M. Obama a également soutenu que sa nouvelle loi sur les soins de santé abordables a permis de freiner l'augmentation des coûts médicaux.

Le lancement du programme, en octobre, a connu de nombreux ratés. Le principal site Internet qui permet de gérer l'offre des polices d'assurance-maladie n'a pas été en mesure de répondre aux demandes des millions de visiteurs, occasionnant retards, messages d'erreurs et difficultés d'affichage. De plus, de nombreux Américains ont appris qu'ils allaient perdre leur couverture d'assurance-maladie actuelle, puisque celle-ci n'était pas conforme aux exigences de la nouvelle loi.

Emploi, immigration et diplomatie

Le président a également félicité les élus du Congrès qui sont parvenus, la semaine dernière, à un accord budgétaire. « Cela inverse quelques-uns des torts causés par les lois budgétaires précédentes et tout cela est nécessaire pour la classe moyenne, la recherche et le développement, a affirmé Barack Obama. Les Américains ne seront pas exposés tous les trois mois à une fermeture des bureaux gouvernementaux en lien avec un conflit budgétaire à Washington. »

M. Obama a également vanté son bilan en matière d'emploi, affirmant que la croissance est significative et que 2014 amènera un « changement de cap » positif et important.

« 2014 doit être une année d'action, a-t-il soutenu. Il faut plus d'emploi pour qu'on puisse avoir plus d'Américains qui ont un travail décent. Il faut plus de formation à l'emploi. Le système d'immigration doit aussi être réparé. »

Le président a également souligné les bons coups de son administration sur la scène internationale. Il a notamment mentionné l'accord nucléaire avec l'Iran, l'entente sur la destruction des stocks d'armes chimiques en Syrie et le retrait progressif des troupes américaines en Afghanistan. « Nous avons montré que la diplomatie est un outil formidable pour la sécurité », a-t-il affirmé.

Année difficile

L'année qui s'achève a été plutôt difficile pour le président américain. En plus des ratés de la réforme de l'assurance-maladie, le président a dû gérer une crise budgétaire qui a mené à la fermeture du gouvernement américain en octobre. Il a également été confronté aux révélations d'Edward Snowden sur les pratiques d'espionnage de l'Agence de sécurité nationale (NSA).

Au sujet de M. Snowden, Barack Obama a dit regretter les « dégâts inutiles » provoqués par ses révélations. « Aussi important et nécessaire que ce débat ait été, il est aussi important de garder à l'esprit que cela a provoqué des dégâts inutiles aux capacités de renseignement et à la diplomatie des États-Unis », a soutenu le président.

M. Obama a refusé de se prononcer sur la possibilité d'accorder l'amnistie au jeune homme présentement réfugié en Russie. Il a rappelé que son cas était entre les mains du système judiciaire.

Combat idéologique

Selon le spécialiste de la politique américaine Donald Cuccioletta, Barack Obama se retrouve surtout coincé dans une bataille idéologique entre libéraux et conservateurs.

« Depuis qu'il est au pouvoir, on ne le lâche pas, a soutenu M. Cuccioletta sur les ondes de RDI vendredi. On se pose la question dans quelle direction va le pays. M. Obama veut l'amener un peu plus vers le centre gauche. Et les gens de droite disent "on ne va pas là". »

Une année électorale

L'année 2014 sera marquée par les élections de mi-mandat aux États-Unis. En novembre, les électeurs seront appelés à renouveler la totalité de la Chambre des représentants (contrôlée par les républicains) et le tiers du Sénat (à majorité démocrate). Autant les républicains que les démocrates espèrent prendre le contrôle des deux chambres afin de contrôler l'ensemble du processus législatif.


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Affaire Snowden: la NSA a espionné Ehud Olmert et l'UNICEF

Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont espionné le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, l'ex-premier ministre israélien Ehud Olmert, des services gouvernementaux en Allemagne et des ONG comme Médecins du monde (MDM), selon de nouveaux documents fournis par Edward Snowden et publiés vendredi par le Guardian et le New York Times.

Selon ces journaux, le GCHQ (Government Communications Headquarters) britannique et l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) ont « ciblé » en janvier 2009 une adresse de courrier électronique appartenant à Ehud Olmert. Des écoutes ont également concerné les échanges de courriels entre Ehud Barak, alors ministre israélien de la Défense, et son chef d'état-major Yoni Koren.

Entre 2008 et 2011, l'UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance), l'ONG MDM, la société pétrolière française Total et le groupe de défense Thales ont également été surveillés, selon les documents livrés par Snowden, ancien consultant de la NSA aujourd'hui réfugié en Russie.

À propos de Joaquin Almunia, la Commission européenne a jugé « inacceptable » que ses membres soient ainsi espionnés.

« Cette nouvelle fait suite à une série d'autres révélations qui, si elles se révèlent exactes, sont inacceptables et doivent être condamnées de la manière la plus ferme », a dit un porte-parole de la Commission.

« Ce n'est pas le type de comportement que nous attendons de la part de nos partenaires stratégiques, a fortiori de la part de nos États membres », a-t-il ajouté, faisant référence à la Grande-Bretagne.

Selon le Guardian, le GCHQ a également espionné des services gouvernementaux allemands, ce qui est plutôt gênant pour le premier ministre David Cameron qui avait signé un communiqué de l'Union européenne condamnant les écoutes de la NSA dont a été également victime la chancelière Angela Merkel. 


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Poutine va gracier l’ex-magnat du pétrole Khodorkovski

Written By Unknown on Jumat, 20 Desember 2013 | 16.05

Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé jeudi qu'il avait l'intention de gracier « très prochainement » l'ex-magnat du pétrole Mikhaïl Khodorkovski, détenu depuis 2003.

« Il a déjà passé plus de 10 ans en détention, c'est une punition sérieuse, il invoque des circonstances d'ordre humanitaire, sa mère est malade, et j'estime que l'on peut prendre cette décision », a expliqué le président russe.

Vladimir Poutine affirme que Mikhaïl Khodorkovski a écrit une demande de grâce, conformément à la loi, ce qu'il n'avait pas accepté de faire jusqu'à présent, refusant catégoriquement de reconnaître sa culpabilité.

Les proches de Khodorkovski refusent toutefois de confirmer ce fait.

Une avocate de l'ancien milliardaire, Karina Moskalenko, a déclaré ne pas disposer d'informations à ce sujet:« Je ne peux pas confirmer ni démentir, nous n'avons pas d'information ».

Un autre avocat, Vadim Kliouvgant, a lui aussi indiqué ne pas avoir entendu parler d'une demande de grâce. « Il n'a pas fait de demande, et nous n'avons pas eu d'information récemment selon laquelle quelqu'un l'aurait fait pour lui », a dit l'avocat.

La mère de M. Khodorkovski, Marina, est aussi stupéfaite: « pour moi, cela a fait l'effet d'une bombe, car je n'étais pas du tout au courant » de la demande en grâce de Mikhaïl, a-t-elle déclaré à la chaîne de télévision russe RT. « Je ne sais pas s'il a fait une demande en grâce, je ne sais absolument rien de tout ça », a ajouté Marina Khodorkovski.

L'associé de Khodorkovski, Platon Lebedev, condamné avec lui, a refusé de son côté de demander grâce, selon son avocat.

Le parquet général avait indiqué au début du mois vouloir enquêter sur une nouvelle affaire concernant Khodorkovski, après la diffusion par des télévisions proches du pouvoir de documentaires insinuant que l'ex-oligarque était responsable de l'assassinat en 1998 du maire d'une petite ville de Sibérie occidentale, ce qui aurait pu lui valoir une prolongation de peine. Vladimir Poutine a affirmé jeudi ne rien savoir de tout cela.

Mikhaïl Khodorkovski avait été arrêté en 2003, peu après être entré en conflit direct avec Poutine. Condamné d'abord à huit ans de camp pour escroquerie et fraude fiscale, l'ancien propriétaire du groupe pétrolier russe Ioukos a vu sa peine portée à 14 ans, ensuite réduite de trois ans, pour détournement et revente illégale de 350 millions de tonnes de pétrole. Il devait être libéré en 2014.

Avant son arrestation, Khodorkovski était l'un des hommes les plus puissants de Russie. Il n'hésitait pas à critiquer ouvertement Poutine et ses pratiques, qu'il qualifiait de « mafieuses », et disait avoir l'intention de se lancer en politique.

Ioukos, chef de file du secteur pétrolier russe au début des années 2000, a été démantelée au profit d'entreprises publiques ou proches du Kremlin.

Né dans une modeste famille d'ingénieurs, Mikhaïl Khodorkovski fait des études de chimie et d'économie avant de se lancer dans les affaires.

Avant la chute de l'URSS, en 1991, il fonde à 26 ans la banque Menatep. Cela lui permet de prendre dans des conditions peu transparentes le contrôle de la compagnie pétrolière Ioukos, profitant du fait que le président Boris Eltsine privatise des pans entiers de l'économie dans la controverse.

Il occupe également en 1993, pour peu de temps, le poste de ministre de l'Énergie.


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ÀLondres, le toit d'un théâtre s'effondre faisant prèsde 80 blessés

Les explications de Jean Jaffré

Soixante-seize personnes ont été blessées, dont sept gravement, dans l'effondrement d'une partie du toit du théâtre Apollo, à Londres, jeudi.

Dans un communiqué publié en fin de soirée, le service ambulancier de Londres a précisé que 58 des 76 blessés ont dû être transportés à l'hôpital.

 Le théâtre de Shaftesbury Avenue était presque rempli de spectateurs qui assistaient à la pièce The curious incident of the dog in the night-time.

Les pompiers ont indiqué que c'est une partie du plafond de plâtre et sa décoration qui s'est effondrée avec une partie du système d'éclairage. 

Un témoin a dit avoir entendu un craquement  avant l'effondrement vers 20 h 15 heure locale. Un autre témoin a déclaré que tout le toit en dôme s'est effondré sur des spectateurs.

Des spectateurs qui ont réussi à prendre la fuite ont indiqué qu'ils avaient été saufs grâce au balcon au-dessus d'eux.

« Peut-être dix minutes après le début de la pièce, nous avons entendu un bruit répétitif, nous pensions que c'était la pluie. Puis, il y a eu un craquement et soudain c'est devenu plus fort et puis ça s'est effondré », a raconté Desmond Thomas, 18 ans.

« C'était le chaos total dans le théâtre, c'était terrifiant, horrible », a raconté Martin Bostock, blessé à la tête par des débris. « D'abord, j'ai cru que cela faisait partie du spectacle, et puis j'ai été touché à la tête », a-t-il ajouté.

« Il y a eu un bang, puis un épais nuage de fumée. J'ai cru à un effet spécial » , a pour sa part relaté Libby Grundy, 65 ans.

Les acteurs ont assisté à la chute des débris mais ils sont tous sains et saufs, selon le directeur du théâtre. 

Le théâtre Apollo a ouvert ses portes en 1901. Il peut accueillir 775 spectateurs sur quatre niveaux.

 


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L'annus horribilis deBarack Obama

Le reportage de Joyce Napier

Le président des États-Unis a connu une difficile année 2013 qui a eu raison de sa popularité. Le bilan de Barack Obama pour la première année de son second mandat est mince.

Il s'agit même de la pire de sa présidence, notent les observateurs. Obama « n'est plus celui qui marchait sur l'eau », titre par exemple The Economist.

« Je suis déçu par ce qui se passe à Washington », dit James Thurber, directeur du centre d'études présidentielles American University.

« Ça a été pour le président, un annus horribilis. Point à la ligne », renchérit Kenneth Weinstein, PDG d'Hudson Institute.

Cette chute de popularité s'explique en grande partie par les échecs qui se sont succédé en commençant par le lancement raté de sa réforme de la santé.

Les ratés de la loi sur le contrôle des armes à feu, la crise de la dette et la paralysie du gouvernement fédéral sont également venus assombrir l'étoile de celui dont l'élection en 2008 avait été saluée à travers le monde.

L'affaire Edward Snowden et le scandale des écoutes électroniques de la NSA n'ont pas aidé l'administration Obama.

Sur la scène internationale avec notamment les points chauds que représentent l'Iran, la Syrie et la situation au Moyen-Orient, la Maison-Blanche s'est montrée peu convaincante sur l'échiquier politique.

Avec les reportages de Joyce Napier et Yanik Dumont Baron


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