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Le parti de Ianoukovitch en tête aux législatives en Ukraine

Written By Unknown on Senin, 29 Oktober 2012 | 16.05

Le parti du président Viktor Ianoukovitch se dirige vers la victoire aux élections législatives qui se tenaient dimanche en Ukraine.

L'alliance d'opposition proche de l'ancienne première ministre emprisonnée Ioulia Timochenko et la formation du boxeur Vitali Klitschko les suivent en deuxième et troisième position, a annoncé la commission électorale centrale.

Le Parti des régions de M. Ianoukovitch a reçu 38,8 % des voix contre 20 % pour l'alliance Batkivchtchina de Mme Timochenko, et 12 % pour la formation d'opposition de M. Klitschko, selon des résultats préliminaires portant sur le dépouillement de 14,6 % des bureaux de vote.

La formation nationaliste Svoboda a obtenu 6,7 % des suffrages, alors que les communistes ont rallié 15,6 % des votes.

Selon un sondage réalisé à la sortie des urnes par un consortium indépendant, le Parti des régions de M. Ianoukovitch aurait remporté 28 % des voix, contre 25 % pour l'alliance Batkivchtchina et 15 % pour la formation de M. Klitschko. Trois autres sondages ont confirmé les mêmes tendances.

Le parti du footballeur vedette Andreï Shevchenko doit quant à lui se contenter de 1,6 % des voix, loin de franchir le seuil des 5 % nécessaire pour entrer au Parlement.

Après la publication des sondages à la sortie des urnes, le premier ministre Mykola Azarov s'est félicité de la « victoire » du Parti des régions, disant s'attendre à remporter la « majorité ».

Suivi de près par les pays occidentaux, ce scrutin est le premier à se dérouler en Ukraine depuis l'arrivée au pouvoir du président Viktor Ianoukovitch, en 2010.

Outre l'emprisonnement de Mme Timochenko, l'opposition pro-occidentale dénonce une concentration des pouvoirs, l'exigence de parler en russe que certains perçoivent comme une trahison de la langue ukrainienne, une conjoncture économique dégradée et une corruption en hausse.

Près de 4000 observateurs étrangers sont sur place pour surveiller le déroulement du vote, dont quelque500 observateurs canadiens.

À Kiev, le déroulement du scrutin s'est déroulé correctement dans les bureaux visités par le correspondant de Radio-Canada, Jean-François Bélanger.

Corruption

La corruption s'est retrouvée au coeur de la campagne électorale. Selon un classement du cabinet Ernst & Young, l'Ukraine est parmi les trois pays les plus rongés par la corruption au monde, avec la Colombie et le Brésil. Les exemples de compensations réclamées lors d'une hospitalisation ou pour obtenir la clémence d'un policier, notamment, sont courants.

Le président Ianoukovitch a déclaré sans relâche que la lutte à la corruption représentait sa priorité absolue. Un engagement raillé par ses adversaires, qui l'accusent d'avoir fait prospérer les amis du pouvoir grâce au processus de privatisation de l'économie ukrainienne.


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Pas de trêve pour la violence en Syrie

Des bombardements aériens et des tirs d'artillerie ont frappé dimanche des zones rebelles autour de Damas, alors que les insurgés ont attaqué des positions du régime dans d'autres zones près de la capitale, a rapporté l'opposition, au troisième jour de la supposée trêve de l'Aïd al-Adha.

Les bombardements aériens ont touché Arbine, Harasta et Zamalka, à l'est de Damas, dans le cadre d'une tentative visant à refouler les insurgés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). D'après les Comités locaux de coordination, ces frappes ont fait huit morts.

À Douma, une autre banlieue de la capitale, les rebelles ont attaqué trois positions des forces gouvernementales, y compris une caserne en construction utilisée par des tireurs embusqués, d'après l'Observatoire et Mohammed Saïd, un militant de l'opposition présent sur place.

Des combats ont également été rapportés près de Maaret al-Nouman, une ville stratégique située sur la route reliant Alep et Damas. Les rebelles ont également assiégé une base militaire voisine et attaqué à plusieurs reprises des convois de réapprovisionnement se dirigeant vers la base.

L'Observatoire a également rapporté que l'aviation avait tiré des missiles et largué des bombes sur des villages proches de la base.

Plus de 170 personnes auraient été tuées en Syrie depuis le début de la trêve de l'Aïd, vendredi.



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L'Irak inspecte un avion iranien soupçonné de transporter des armes

Les autorités irakiennes ont forcé un avion-cargo iranien qui se dirigeait vers la Syrie à se poser pour une inspection à Bagdad visant à s'assurer qu'il ne contenait pas d'armes, selon un responsable irakien.

Il s'agissait du deuxième atterrissage forcé ce mois-ci. L'avion a pu reprendre son vol après la vérification.

Le geste visait probablement à apaiser les préoccupations des États-Unis qui croient que l'Irak est devenu un passage pour les livraisons de matériel militaire iranien, qui pourraient ravitailler les forces du président Bachar Al-Assad ou celles des rebelles.

Le chef de l'aviation civile irakienne, Nassir Bandar, a dit que l'inspection avait eu lieu samedi. Les inspecteurs ont permis à l'avion de poursuivre son vol après avoir déterminé qu'il n'y avait pas d'armes à bord.

M. Bandar a indiqué que les autorités irakiennes continueraient d'inspecter les avions soupçonnés de transporter des armes jusqu'en Syrie. Les autorités ont déclaré à plusieurs reprises qu'ils ne laisseraient pas leur pays ou l'espace aérien être un corridor pour les livraisons d'armes aux forces gouvernementales syriennes, ou aux rebelles.

L'Irak avait déjà demandé à un avion-cargo iranien de se poser pour une inspection le 2 octobre dernier. Aucune arme n'avait été trouvée.

Le mois dernier, l'Irak a empêché un avion nord-coréen de survoler son espace aérien puisqu'il le soupçonnait de transporter des armes en Syrie.

Les autorités américaines ont exprimé leurs inquiétudes face aux avions iraniens, et ils ont demandé à Bagdad de mettre en place des mesures pour empêcher les transferts d'armes jusqu'en Syrie.

Par ailleurs, des attaques ont tué huit personnes à Bagdad, dimanche.

L'attaque la plus meurtrière est survenue lorsqu'une voiture piégée a explosé près d'un restaurant d'un quartier chiite de Kazimiyah, tuant cinq personnes et en blessant 20 autres, selon la police.

Des explosions simultanées près d'un marché à Madain, une ville située à près de 20 kilomètres au sud-est de Bagdad, ont fait trois morts et huit blessés.

Les décès ont été constatés dans un hôpital situé à proximité. Toutes les sources ont requis l'anonymat puisqu'elles ne sont pas autorisées à parler aux journalistes.

Les attaques de dimanche sont survenues après une série d'attentats qui ont tué 40 personnes dans la capitale iraquienne, samedi. Cette journée a d'ailleurs été la plus meurtrière en près de six semaines.

Associated Press


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Ouragan Sandy : état d'urgence sur la côte est américaine

Évacuations massives, état d'urgence, annulation de milliers de vols, fermeture des transports en commun, écoles fermées, Bourse de New York mise à l'arrêt : l'ouragan Sandy a déclenché un train de mesures préventives sur la côte est américaine.

Le président Barack Obama a décrété l'état d'urgence dans au moins quatre États, dont New Nork, le District de Columbia, le Maryland et le Massachussetts, ce qui permettra d'allouer des fonds fédéraux aux mesures d'urgence liées à la perturbation.

Des dizaines de milliers de personnes vivant le long des côtes du Delaware, du Connecticut et du New Jersey ont aussi reçu l'ordre d'évacuer, mais c'est dans la métropole américaine que le branle-bas de combat est le plus étendu.

Le maire de New York, Michael Bloomberg, a ordonné dimanche à 375 000 personnes d'évacuer les zones à risque en vue du passage de Sandy. L'ordre d'évacuation touche notamment une partie de Lower Manhattan et des Rockaways, une région côtière basse dans l'arrondissement de Queens.

« Si vous n'évacuez pas, vous ne mettez pas seulement en danger votre vie, vous mettez aussi en danger la vie des premiers répondants qui vont aller vous secourir. » — Michael Bloomberg, maire de New York

En raison des risques d'inondations provoquées par Sandy, le réseau de transports en commun de New York - métro, bus, trains - est interrompu depuis dimanche soir. Des villes comme Philadelphie ou Washington en ont fait de même, pendant que des habitants et employés de réseaux de transport empilaient des sacs de sable.

Les épiceries et les supermarchés de la côte est ont été pris d'assaut par les résidents qui voulaient stocker des vivres, alors que les pannes de courant pourraient s'éterniser pendant quelques jours selon les secteurs touchés.

Au total, quelque 60 millions de personnes sont dans la trajectoire probable de Sandy. La garde nationale a été mobilisée, alors que des dizaines de milliers de fonctionnaires, d'enseignants et d'étudiants seront en congé. Les Nations unies, les théâtres de Broadway et les casinos du New Jersey resteront également fermés.

Même la Bourse de New York sera fermée lundi et probablement aussi mardi, a déclaré dimanche soir son opérateur, Nyse Euronext, qui avait auparavant annoncé qu'il souhaitait assurer les échanges de manière électronique. Il s'agit d'une première depuis l'ouragan Gloria en 1985.

Au lendemain de l'annulation de milliers de vols intérieurs et internationaux dans les aéroports de la côte est des États-Unis, ainsi qu'à Montréal, au Québec, Air France a annoncé qu'elle annulait tous ses vols de lundi de et à destination des aéroports de New York et de Washington.

American Airlines a également annoncé l'annulation de ses vols dans un certains nombre d'aéroports de la région jusqu'à mercredi midi.

À 2 h dans la nuit de dimanche à lundi, l'ouragan était à 455 km à l'est de Cape Hatteras, en Caroline du Nord, et à 6685 km au sud-sud-est de la ville de New York. Sandy se déplaçait à 22 km/h, accompagné de vents de 120 km/h, selon le Centre américain de surveillance des ouragans (NHC).

Au Canada, Sandy devrait avoir des impacts dès lundi sur le sud du Québec et de l'Ontario, ainsi que dans les Maritimes, entraînant de grands vents, de la pluie et de la neige.

« C'est une grosse et sérieuse tempête », avertit Obama

L'arrivée de l'ouragan Sandy a également contraint les deux candidats à la présidence américaine Barack Obama et Mitt Romney à modifier leurs itinéraires de campagne dans les États susceptibles d'être touchés.

Le président sortant a joint sa voix à celles des maires et gouverneurs de la côte est et a demandé à ses compatriotes de prendre « très au sérieux » l'arrivée de l'ouragan Sandy.

Interrompant sa campagne électorale dimanche, M. Obama a indiqué que Sandy représente une « grosse et sérieuse tempête » et a exhorté les résidents vivant dans les zones à risque à suivre les conseils de précaution délivrés par les autorités.

Selon l'agence chargée de la gestion des situations de crise (FEMA), l'ouragan pourrait causer de 2,5 à 3 milliards de dollars en dommages.

Depuis le passage de l'ouragan Sandy dans les Caraïbes, 65 victimes ont été recensées en Haïti, à Cuba, en Jamaïque, à Puerto Rico et aux Bahamas.

Cocktail climatique

Sandy, un ouragan typique de fin d'été provenant des Tropiques, deviendra un système particulièrement menaçant à la rencontre d'autres phénomènes climatiques. Ce cocktail, surnommé « Frankenstorm », vient de la descente d'un front de haute pression centré autour du Groenland et d'un front froid hivernal provenant de l'Ouest qui dirigeront l'ouragan vers la terre ferme plutôt que vers le large.

Ce monstre climatique devrait entraîner des précipitations pouvant atteindre 30 centimètres de pluie ou 60centimètres de neige, en plus de vents variant entre 65 et 80 km/h, selon les prévisions.

Les bourrasques de vent et les pluies diluviennes, conjuguées aux fortes marées de la pleine lune, pourraient provoquer d'importants dégâts et des inondations sur une grande partie du nord-est des États-Unis, a prévenu le NHC.

Sandy aura un impact dans un rayon de 1300 kilomètres, de la côte est aux Grands Lacs, selon les experts, qui s'attendent à ce que l'ouragan touche terre mardi matin, probablement sur la côte du Delaware ou du New Jersey, au sud de New York.


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Condamné à un an de prison, Berlusconi dénonce un jugement «politique»

Written By Unknown on Sabtu, 27 Oktober 2012 | 16.05

Condamné à quatre ans de prison, Silvio Berlusconi ne purgera que le quart de cette peine, grâce à une amnistie. Les avocats du Cavaliere ont annoncé qu'ils déposeraient un recours en appel d'ici au 10 novembre, ce qui suspend l'application de la condamnation.

Condamné pour évasion fiscale dans l'affaire Mediaset, l'ancien chef du gouvernement s'est insurgé contre la justice italienne. « C'est un jugement politique, incroyable et intolérable. C'est sans aucun doute un verdict politique comme sont politiques tous les procès inventés contre moi », a déclaré M. Berlusconi en intervenant dans une émission d'une de ses chaînes de télévision privées, Italia 1.

Le Cavaliere qui a été l'objet de 33 procès en près de 18 ans de carrière politique a indiqué que « lui et ses avocats jugeaient impossible une condamnation dans ce procès ». « J'étais certain d'être acquitté d'une accusation totalement hors de la réalité. C'est une condamnation politique incroyable et intolérable », a-t-il ajouté.

« On ne peut pas continuer comme ça. Il faut faire quelque chose », a encore lancé M. Berlusconi, en estimant qu'à cause de « certains juges, le pays est en train de devenir barbare, invivable et cesse d'être une démocratie. »

Le tribunal de Milan accusait les responsables de l'empire audiovisuel de Berlusconi, Mediaset, d'avoir organisé un système permettant d'acheter les droits de diffusion des films américains pour son réseau de télévision grâce à des paradis fiscaux, et d'avoir par la suite gonflé les prix des droits télévisés, réalisant un bénéfice de 250 millions d'euros.

La justice lui reproche également d'avoir fait de fausses déclarations pour échapper aux impôts. C'est la première fois que Silvio Berlusconi est condamné par la justice italienne.

Ce procès, qui avait débuté en juillet 2006, avait été suspendu à cause d'une loi assurant l'immunité à Silvio Berlusconi alors qu'il était encore chef du gouvernement italien. Cette loi a depuis été invalidée par la Cour constitutionnelle.

L'ancien président du Conseil a été jugé à plusieurs reprises pour différentes affaires, mais a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés et affirme que les poursuites étaient politiquement motivées.

Cette décision intervient 48 h après que Silvio Berlusconi eut annoncé qu'il ne se présenterait pas aux prochaines élections. Il devrait être également fixé sur son sort prochainement dans l'affaire du « Rubygate », dans laquelle il est accusé d'avoir eu des relations sexuelles rémunérées avec une mineure et d'avoir abusé de son pouvoir pour avoir fait libérer la jeune femme alors qu'elle avait été arrêtée par la police pour un vol présumé.


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500 observateurs canadiens pour les élections ukrainiennes

Les élections législatives qui auront lieu dimanche en Ukraine seront suivies de près par les Occidentaux, notamment le Canada qui a dépêché 500 observateurs dans ce pays.

Les Ukrainiens vont élire les 450 députés du Parlement à l'issue d'une campagne qui s'est déroulée en l'absence de l'ex-première ministre Ioulia Timochenko, emprisonnée depuis août 2011 et condamnée à sept ans de prison.

Néanmoins son parti participe à ce scrutin au sein d'une alliance de partis d'opposition appelée Batkivchtchina (Patrie) et conduite par l'ancien président du Parlement Arseni Iatseniouk.

« Nous allons changer ce pouvoir et ce pays », a-t-il lancé à ses partisans lors d'un rassemblement vendredi, promettant de « construire une Ukraine européenne ».

De son côté, le premier ministre Mykola Azarov, tête de liste du parti au pouvoir, a appelé les Ukrainiens à voter pour le Parti des régions, « car c'est un parti de gens d'action et pas un parti de bavards ».

Au total, cinq partis se disputent les sièges du prochain Parlement. Selon les derniers sondages, le parti au pouvoir obtiendrait entre 23 % et 33 % des voix, alors que l'alliance de l'opposition aurait 15 % à 24 %. Le parti d'opposition mené par le boxeur Vitali Klitschko obtiendrait entre 16 % et 17 %. Les communistes sont accrédités de 9 % à 13 %. Quant au parti nationaliste Svoboda, il obtiendrait de 3 % à 6 % des voix.

Le premier ministre a assuré vendredi que tout risque de fraude était exclu après l'installation par les autorités, à l'exemple de la Russie, de web caméras dans les bureaux de vote.

Les États-Unis et l'Union européenne ont exhorté Kiev à « mettre fin » à la pratique de la distribution par des candidats d'argent ou de biens matériels en échange de voix.

Des histoires d'achat de voix et de violation de la procédure électorale se multiplient dans le pays, malgré les garanties du gouvernement.

D'ailleurs, un sondage révèle que seulement 3 % des Ukrainiens croient que le scrutin sera libre et démocratique.

Observateurs canadiens

Cinq cents observateurs canadiens sont en Ukraine pour ces élections législatives. À la veille du scrutin, ils ont fait la tournée des bureaux pour s'assurer que tout est en règle.

Ada Chan, un des observateurs, explique que la délégation s'assure que « le personnel suit toutes les procédures pour que l'élection soit honnête ».

Le Canada a envoyé une si importante délégation pour deux raisons. La première est qu'Ottawa veut vérifier les soupçons de fraude sur place. La seconde est politique: plus d'un million de Canadiens ont des racines ukrainiennes.

Mais la mission canadienne n'est pas vue d'un bon oeil par les autorités ukrainiennes.

Pour Leonid Kozhara, député du parti au pouvoir, « cette mission est fortement influencée par la diaspora ukrainienne au Canada, et ce n'est un secret pour personne que les Ukrainiens du Canada ne soutiennent pas notre gouvernement ».

Avec le reportage de Jean-François Bélanger


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Pakistan: Malala en voie de guérison

Le père de la jeune Pakistanaise Malala Yousufzai, hospitalisée au Royaume-Uni après avoir été attaquée par des talibans parce qu'elle milite pour l'éducation des filles, qualifie la guérison de sa fille de « miraculeuse » et estime que la blessure qu'elle a subie a marqué « un point tournant » pour le Pakistan.

L'adolescente de 15 ans a été blessée par balle à la tête et à la nuque le 9 octobre dans le nord-ouest du Pakistan.

Des militants islamistes ont revendiqué l'attaque et réitéré leur intention de tuer Malala pour l'empêcher de propager « la pensée occidentale » et la laïcité.

Son père Ziauddin, sa mère et ses deux frères sont arrivés à son chevet jeudi soir au Royaume-Uni.

Une photo diffusée par l'hôpital Queen Elizabeth de Birmingham, où elle se trouve, montre Malala dans son lit d'hôpital, la tête couverte par un foulard bleu, sa famille à ses côtés.

Ziauddin Yousufzai dit avoir craint au départ de devoir préparer les funérailles de sa fille. Il estime que l'état de celle-ci tient maintenant du « miracle » pour la famille.

« Elle se rétablit à une vitesse encourageante et nous sommes très heureux », a-t-il déclaré aux journalistes réunis à Birmingham.

Il s'est dit reconnaissant des prières et des bons voeux qu'il a reçus en provenance du monde entier, soulignant au passage que les forces de droite et de gauche du Pakistan s'étaient unies pour condamner l'attaque.

« Quand elle est tombée, le monde s'est figé. Elle se relèvera, elle se tiendra debout à nouveau. Elle peut se tenir debout », a lancé M. Yousufzai.

Attaque ciblée

Un taliban a tiré sur Malala alors qu'elle faisait le voyage de retour à la maison dans son autobus scolaire à Mingora, dans la vallée de Swat, dans le nord-ouest du Pakistan. Deux autres filles ont été blessées dans l'attaque.

Les fondamentalistes armés ont pris le contrôle de la vallée de Swat en 2007, avant d'en être chassés par l'armée en 2009. Les talibans y ont détruit de nombreuses écoles, la plupart pour les filles, en plus d'y mener des campagnes pour afficher leur opposition à la fréquentation de l'école par les filles.

Malala témoigne depuis plusieurs années des atrocités commises par les talibans au Pakistan.

L'attaque contre l'adolescente a soulevé l'indignation dans l'opinion publique pakistanaise, au-delà des clivages politiques et religieux. L'affaire a également suscité des condamnations dans le reste du monde.


Associated Press


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Un Canadien trouvé mort en Thaïlande

Le ministère canadien des Affaires étrangères a confirmé qu'un Canadien a été trouvé mort en Thaïlande.

C'est le site Internet du journal Bangkok Post qui a rapporté la nouvelle en premier. Selon le quotidien, l'homme aurait été découvert sans vie dans sa chambre d'hôtel au cours de la semaine, en compagnie d'un citoyen australien.

Le journal affirme également que les policiers auraient découvert plusieurs bouteilles d'alcool et de « poudre blanche », qu'ils croient être de la drogue, dans la chambre d'hôtel.

Les policiers croient qu'une surdose de drogue pourrait être l'origine de leur décès, mais une autopsie devra d'abord être pratiquée.De plus, les autorités doivent procéder à des analyses afin de confirmer que la poudre est bel et bien une drogue.

Dans un communiqué émis vendredi soir, le ministère des Affaires étrangères du Canada se limite à dire que les autorités consulaires canadiennes sont en contact avec les autorités thaïlandaises afin d'obtenir de l'information, et qu'elles fournissaient de l'assistance consulaire à la famille d'un citoyen canadien décédé en Thaïlande.

PrécédentCe n'est pas la première fois qu'un Canadien perd la vie dans un hôtel de Thaïlande. En juin dernier, les corps de deux soeurs originaires du Bas-du-Fleuve ont été découverts sans vie dans leur chambre d'hôtel d'une île touristique thaïlandaise. Les autorités thaïlandaises avaient d'abord affirmé qu'il s'agissait d'un empoisonnement à l'insecticide, une thèse critiquée par des spécialistes québécois.


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L'ouragan Sandy fait 11 morts à Cuba

Written By Unknown on Jumat, 26 Oktober 2012 | 16.05

L'ouragan Sandy a fait 11 morts dans l'est de Cuba, selon la télévision d'État, et 21 victimes en tout jusqu'à présent.

Avec des vents atteignant 165 km/h, l'ouragan, maintenant de catégorie 2, balayait les Bahamas depuis plus de 24 heures.

La plupart des victimes cubaines seraient originaires de la région de Santiago, où se trouve la deuxième ville du pays. Les autres décès sont survenus dans la région située près de la base militaire américaine de Guantanamo.

Un bébé de 4 mois et un homme de 84 ans seraient parmi les victimes.

Le passage de l'ouragan a duré cinq heures dans le sud-est de l'île avec des vents frôlant les 200 km/h.

Coupures d'électricité et de téléphone, arbres abattus, toits envolés, maisons endommagées, cours d'eau en crue et routes coupées ont été le lot du passage de Sandy entre Santiago de Cuba et Holguin.

Les zones touristiques de la province de Holguin ont également subi des dégâts, selon la télévision cubaine en soulignant que les touristes avaient été placés à l'abri.

Haïti et Jamaïque

En Haïti, neuf personnes sont mortes lors de son passage. Plusieurs régions ont été inondées, ce qui a entraîné la fermeture des écoles.

Une femme s'est noyée en tentant de traverser une rivière en crue à Camp-Perrin et une autre est morte dans la petite ville des Coteaux, dans le sud de l'île.

À Kingston, la capitale de la Jamaïque, une personne de 74 ans a trouvé la mort dans un éboulement.

Par ailleurs, un millier de personnes ont été accueillies dans des centres d'hébergement d'urgence.

Un couvre-feu de 48 heures a été décrété pour éviter d'éventuels pillages.

Le président haïtien Michel Martelly a annulé une visite prévue à Cuba et la première ministre jamaïcaine Portia Simpson-Miller a interrompu une visite au Canada pour rentrer dans son pays avant la fermeture des aéroports.

Sandy continue son chemin

Les météorologues s'attendent maintenant à ce que Sandy remonte vers la Floride et éventuellement la côte est des États-Unis.

Il pourra contribuer à la création d'une méga-tempête dans le nord-est des États-Unis, principalement à New York et au New Jersey. De forts vents, des pluies importantes et peut-être de la neige pourraient s'abattre sur la région la semaine prochaine.

La tempête serait un mélange entre l'ouragan Sandy, une tempête hivernale précoce et des rafales de vent arctique.


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Obama vote par anticipation à Chicago

À 12 jours des élections présidentielle et législatives, Barack Obama a mis entre parenthèses son marathon électoral dans des États pivots pour voter par anticipation dans son fief de Chicago, en Illinois, jeudi.

Souhaitant donner l'exemple aux électeurs, il est devenu le premier président en fonction à se prévaloir du scrutin par anticipation. Les scènes montrant les candidats à la présidence et leurs conjointes dans les bureaux de vote le jour du scrutin sont habituellement un rituel hautement médiatisé.

Engagé dans une course acharnée avec le républicain Mitt Romney, le président a souligné l'aspect « pratique » du vote anticipé, autorisé dans 32 États en plus du District de Columbia.

« Je veux juste montrer à tous ceux qui n'ont pas encore voté à quel point ce processus est efficace », a dit, après avoir voté, l'ancien sénateur de l'Illinois, État qu'il devrait remporter sans difficulté.

« Si quelque chose survient le jour de l'élection, vous vous serez déjà occupés » de voter, a-t-il fait valoir pour promouvoir l'un des éléments de sa stratégie électorale.

Considéré par les deux camps comme l'un des facteurs qui influenceront l'issue du scrutin et pour augmenter le taux de participation global, le vote par anticipation se révèle très populaire. Auparavant, il était utilisé par les expatriés et les militaires, qui votaient par correspondance, mais sa pratique s'est répandue.

Jusqu'ici, 7,2 millions d'Américains ont voté. Selon le réseau BBC, les experts prévoient que 35 % des Américains auront voté avant le 6 novembre, un taux qui pourrait selon eux être supérieur dans des États clés comme l'Ohio, la Floride, le Colorado et l'Iowa. Dans ces États, il pourrait même atteindre de 40 % à 85 %, selon un expert interviewé par la société d'État britannique.

Le sprint final est bien entamé

En plein blitz électoral de deux jours dans huit États, M. Obama n'effectuait qu'un passage en coup de vent à Chicago. Après s'être également rendu en Floride, en Virginie, en Iowa, au Colorado, au Nevada et en Californie, il devait se rendre en Ohio en soirée. À chacun des rassemblements, le candidat démocrate a encouragé ses partisans à voter par anticipation.

Avec 18 grands électeurs à la clé, l'Ohio est un État convoité par les deux camps.

Le président, qui y était déjà mardi, doit y retourner lundi prochain avec son prédécesseur démocrate Bill Clinton, qui reste très populaire auprès des Américains. Les deux hommes se rendront aussi en Floride et en Virginie.

De son côté, le candidat républicain Mitt Romney s'est rendu en Ohio. Martelant un message ayant des échos de la campagne menée en 2008 par Barack Obama, il s'est présenté comme le candidat du « changement ». Il a critiqué son opposant, qui incarne selon lui le « statu quo » sur les enjeux comme la dette, la santé et la réduction des budgets militaires.

« Vous voulez du vrai, du grand changement dans ce pays? Vous en aurez le 6 novembre! » a lancé l'ancien gouverneur du Massachusetts dans une usine de Cincinnati.

Selon les derniers sondages, M. Romney dépasse maintenant de peu son rival dans les intentions de vote à l'échelle nationale. Ce qui compte toutefois, c'est le vote dans les États clés. Or, pour l'instant, les enquêtes d'opinion dans ces États montrent toujours une égalité ou un léger avantage pour M. Obama, tout en restant dans la marge d'erreur.

Le statisticien Nate Silver, qui tient un blogue sur le site du New York Times, analyse par ailleurs, à la lecture des nombreux sondages, que le candidat républicain a perdu l'élan dont il avait profité grâce au premier des trois débats présidentiels.

Deux appuis importants pour ObamaBarack Obama a reçu le soutien de Colin Powell, ex-secrétaire d'État sous le républicain George W. Bush. Il avait fait de même il y a quatre ans. L'un des principaux quotidiens du pays, le Washington Post, a aussi appelé à voter pour le président sortant.


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Cisjordanie: appel au boycottage des entreprises

Le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés appelle au boycottage des grandes entreprises impliquées dans les colonies de peuplement israéliennes de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.

Richard Falk, un universitaire américain controversé, a présenté un rapport devant l'Assemblée générale de l'ONU dans lequel il cite 13 compagnies américaines, européennes et israéliennes dont il juge nécessaire de boycotter les activités.

Les entreprises Caterpillar Incorporated, Veolia Environnement, Hewlett Packard et Motorola, notamment, sont pointées du doigt.

Ses entreprises, estime-t-il dans son rapport, tirent profit des affaires conclues avec les colonies de peuplement israéliennes, dont l'existence même s'inscrit en violation des lois internationales.

Il fait valoir qu'elles n'adhérent présentement pas aux normes et aux pratiques du droit international. Selon lui, le peuple palestinien vit actuellement sans la protection de la loi.

Richard Falk en profite également pour demander à Israël de cesser la colonisation des territoires occupés, de démanteler les colonies déjà existantes et de compenser le peuple palestinien pour les dommages causés.

Désaccord canadien

De son côté, le Canada a estimé que le rapport de Robert Falk est à la fois « offensant et nuisible ».

Une déclaration produite par le bureau du ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, souligne à quel point l'opinion du rapporteur est contraire à celle du Canada.

Elle égratigne au passage M. Falk, lui attribuant de nombreuses « déclarations fracassantes » et l'accusant de ternir la réputation de l'ONU.

Le Canada demande donc à Richard Falk de se rétracter ou de démissionner.

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Syrie: la trêve déjà bafouée

La trêve syrienne, qui a débuté vendredi à l'aube, a déjà été violée, alors que des combats ont été rapportés dans le nord du pays.

Les deux camps avaient accepté de poser brièvement les armes le temps des célébrations de l'Aïd el-Adha, fête musulmane d'importance.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, des combats auraient éclaté en milieu d'avant-midi autour d'une base militaire située près de Maaret al-Noomane, dans le nord-ouest du pays.

Les militaires auraient ensuite répliqué en bombardant un village voisin. Des militants du groupe rebelle Front islamiste al-Nosra, qui avait rejeté l'idée d'une trêve, auraient notamment participé aux combats.

Manifestations des opposants au régime

Des organismes et des militants ont rapporté que des opposants au régime du président Bachar al-Assad sont sortis dans les rues afin de manifester, dans plusieurs villes du pays. À Raqa, dans le nord-est du pays, les forces de sécurité auraient tiré des grenades lacrymogènes sur les manifestants. Trois personnes auraient été blessées lors d'affrontements dans la province de Deraa. Des manifestations auraient également eu lieu à Damas et à Alep, notamment.

Un porte-parole de l'Armée syrienne libre a indiqué à l'AFP que la trêve pourrait être une opportunité de manifester massivement. Toutefois, le fait d'ouvrir le feu sur les manifestants est une violation de l'amnistie, selon lui, mais les opposants comptent tenter de respecter le cessez-le-feu.

Les deux camps, celui fidèle au président et celui qui s'y oppose, ont accepté une proposition de l'émissaire de l'ONU en Syrie, Lakhdar Brahimi, de maintenir un cessez-le-feu pendant les célébrations, qui se poursuivront jusqu'à dimanche. Toutefois, les rebelles et l'armée ont déclaré qu'une agression de leur adversaire déclencherait une riposte immédiate.

Rare apparition d'Assad

Invisible depuis près d'une semaine, le président Assad est apparu en matinée dans une mosquée de Damas. La télévision officielle syrienne a montré des images du président en train de prier. Il a ensuite rencontré quelques fidèles.

Lors de son prêche, le cheikh Walid Abdel Hag a appelé les Syriens a cesser de se battre. Il a estimé que la religion pouvait venir à bout des « discordes confessionnelles » que le conflit syrien, qui dure depuis un an et demi, menace de déclencher.

Le président Bachar al-Assad n'avait pas été vu depuis le 21 octobre, à la suite d'une rencontre avec Lakhdar Brahimi.


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Ahmed Ressam condamné à 37 ans de prison

Written By Unknown on Kamis, 25 Oktober 2012 | 16.05

Ahmed Ressam, un Algérien ayant déjà vécu à Montréal, a été condamné à 37 ans de prison, mercredi, à Seattle, pour avoir tenté de faire exploser l'aéroport international de Los Angeles lors du passage à l'an 2000.

Ressam avait été arrêté en décembre 1999 dans l'État de Washington pendant qu'il descendait d'un traversier en provenance de la Colombie-Britannique, à bord d'un camion bourré d'explosifs.

À deux reprises, le juge américain John C. Coughenour l'avait condamné à 22 ans de prison, mais ces peines avaient été renversées en appel. Ses avocats ont fini par admettre que leur client devait écoper d'au moins 30 ans d'emprisonnement pour satisfaire les cours d'appel.

Le département américain de la Justice avait réclamé la prison à vie, étant donné l'ampleur du complot terroriste et la décision du suspect de cesser de coopérer avec les enquêteurs.

Arrivé au Canada en février 1994, Ahmed Ressam avait demandé le statut de réfugié peu après avoir atterri à l'aéroport de Mirabel, près de Montréal. Sa requête a toutefois été rejetée en avril 1995, après qu'il eut omis de se présenter à une audience.

Ressam devait être déporté à la fin du mois de juillet 1995, mais il a été libéré à condition de se présenter une fois par mois aux services de l'immigration.

En mars 1997, un moratoire a été décrété au sujet de la déportation des Algériens en raison de la guerre civile qui faisait rage dans leur pays. Ahmed Ressam a donc pu rester à Montréal.

Trouvant que l'homme avait l'air suspect à sa descente du traversier le 14 décembre 1999, une agente des services frontaliers américains lui a demandé de se soumettre à une inspection.

Son arrestation au terme d'une brève chasse à l'homme a mené à l'annulation des feux d'artifice du Nouvel An à Seattle, par crainte d'un attentat terroriste.

Une source de renseignements

Ressam a commencé à collaborer avec les autorités après avoir été reconnu coupable. Il a été interrogé plus de 70 fois par des enquêteurs des États-Unis, du Canada, de la Grande-Bretagne, de l'Espagne, de l'Italie, de l'Allemagne et de la France.

Les renseignements qu'il a fournis ont permis de condamner plusieurs présumés terroristes. Ils ont aussi donné lieu à la fameuse note de service du FBI rédigée au mois d'août 2001 et intitulée « Ben Laden est déterminé à attaquer les États-Unis ». Ces renseignements ont aussi conduit à l'arrestation du supposé lieutenant d'Oussama ben Laden, Abou Zoubaydah, qui est toujours incarcéré à la prison de Guantanamo, à Cuba.

Ahmed Ressam a toutefois mis un terme à sa collaboration quand il a compris que les procureurs demanderaient à ce qu'il purge une peine d'au moins 27 ans de prison. Ce changement d'attitude a obligé le département américain de la Justice à abandonner les accusations contre Samir Aït Mohamed et Abou Doha, soupçonnés d'être les complices de Ressam.



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L'ouragan Sandy touche terre en Jamaïque

L'ouragan Sandy a provoqué des vents violents et de fortes pluies en touchant terre mercredi en Jamaïque. Des bidonvilles précaires ont été balayés par la tempête, le niveau des rivières a augmenté dangereusement et les aéroports du pays ont été fermés pour la journée.

Sandy a fait au moins deux morts sur son passage. Un homme âgé a été tué en Jamaïque quand un rocher s'est écrasé sur sa maison en planches de bois. Plus tôt dans la journée en Haïti, une femme a été emportée par une rivière en crue qu'elle tentait de traverser.

Plusieurs crocodiles transportés par la crue ont été découverts dans certaines localités du sud de la Jamaïque. Un gros crocodile s'est installé temporairement sur la pelouse d'une résidence familiale de Portmore.

Mercredi soir, l'oeil de la tempête avait traversé la Jamaïque et se trouvait sur la côte nord de l'île, près de la ville de Port Antonio, mais les vents violents et les pluies torrentielles se poursuivaient, selon les météorologues du pays.

C'est la première fois que la Jamaïque est touchée directement par un ouragan depuis Gilbert, il y a 24 ans. Les autorités ont fermé les aéroports internationaux du pays et la police a ordonné des couvre-feux de 48 heures dans les villes afin d'éviter les troubles et les pillages.

Les navires de croisière ont modifié leur itinéraire pour éviter la tempête, qui a touché terre à huit kilomètres de Kingston, la capitale jamaïcaine.

Les inondations subites et les coulées de boue représentent une menace importante pour cette île luxuriante de 2,7 millions d'habitants, où les infrastructures sont déficientes. Le pays compte plusieurs bidonvilles établis sur des berges étroites et dans des ravins.

Sandy devait déverser jusqu'à 25 centimètres de pluie sur le centre et l'est de la Jamaïque, selon le service météorologique jamaïcain.

L'ouragan Sandy, le 18e de la saison dans l'Atlantique, est attendu sur la côte est de Cuba jeudi matin, où un avertissement d'ouragan a été diffusé dans plusieurs provinces. Un avertissement d'ouragan est aussi en vigueur pour le centre et le nord-ouest des Bahamas.

Selon le centre de surveillance des ouragans à Miami, Sandy devrait ensuite se diriger vers la Floride et pourrait provoquer des conditions de tempête tropicale.

Mercredi en fin d'après-midi, Sandy était un ouragan de catégorie 1 et se déplaçait avec des vents maximums soutenus de 130 kilomètres/heure. L'ouragan se déplaçait vers le nord à une vitesse de 22 kilomètres/heure.

Associated Press


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Drones américains et vie privée

Aux États-Unis, une dizaine d'avions sans pilote - des drones - patrouillent les frontières pour contrer l'immigration illégale et le trafic de drogue. Washington aimerait d'ailleurs qu'Ottawa lui emboîte le pas, ce qui soulève bien des inquiétudes chez les défenseurs du droit à la vie privée.


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La moitié du nord du Mali a besoin d'aide, dit le CICR

Tandis que l'Union africaine (UA) prépare des élections d'ici avril 2013 au Mali, la moitié de la population du nord du pays aura besoin d'aide humanitaire avant la fin de l'année, a déclaré mercredi le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

« La situation humanitaire est préoccupante parce qu'une crise politique est venue se greffer sur une crise alimentaire avec des conséquences sur les populations qui se sont déplacées, qui n'ont plus de ressources. [...] La gravité de la crise commence à se faire ressentir », a affirmé Peter Maurer, au terme de sa visite de trois jours au Niger et au Mali.

Tout en appelant à protéger les populations civiles, il a également lancé un appel à mobiliser près de 26 millions de dollars pour venir en aide aux victimes de la crise qui secoue les régions du nord du pays, occupées depuis près de sept mois par des groupes islamistes armés.

Les plus récentes données du Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha) publiées mercredi font état de 412 401 personnes ayant « été contraintes de fuir » le nord du Mali « depuis le début de la crise et à cause du conflit ». Ces chiffres comprennent 203 843 déplacés à l'intérieur du pays et 208 558 réfugiés dans les pays voisins.

Selon Ocha, quelque 4,6 millions de personnes sont considérées comme « en risque d'insécurité alimentaire à cause de la crise alimentaire et nutritionnelle, et du conflit » au pays.

Se refusant de dire s'il privilégiait une intervention internationale au Mali, le président du CICR a voulu « insister sur le fait que la situation est vraiment préoccupante ».

« La crise est silencieuse, et quelle que soit l'option qui sera retenue pour régler le conflit, il faut tenir compte des conséquences humanitaires. [...] Nous demandons à tous les groupes armés de respecter le droit humanitaire. » — Peter Maurer, président du CICR

« D'éventuels déploiements militaires et une reprise des hostilités dans le nord du Mali auront des répercussions inévitables et il faut être prêt à y répondre », a-t-il conclu par voie de communiqué.

Le Mali réintègre l'UA

Entre-temps, l'Union africaine (UA) a annoncé mercredi avoir réadmis le Mali en son sein, en plus d'avoir approuvé à Addis-Abeba une feuille de route prévoyant la tenue d'élections d'ici avril prochain au pays.

« Le Conseil [de paix et de sécurité de l'UA] décide de lever la suspension du Mali des activités de l'UA », a indiqué la commissaire de l'organisation à la paix et à la sécurité, Ramtane Lamamra.

Le Mali avait été suspendu de l'UA après le coup d'État militaire du 21 mars à Bamako contre le président Amadou Toumani Touré. Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azaouad (MNLA) avaient alors profité de la déstabilisation du pays pour prendre le contrôle du nord du Mali avec l'aide de groupes islamistes comme Ansar Dine.

Mais en juillet, les islamistes ont déclaré qu'ils contrôlaient la région.

Les Américains étudieraient la possibilité d'une intervention militaire contre ces islamistes radicaux, alors que le président français, François Hollande, a exprimé son inquiétude il y a 10 jours.

Quant à la possibilité d'une intervention militaire africaine, le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé aux organisations régionales africaines le 12 octobre dernier de présenter dans les 45 jours des « recommandations détaillées et applicables ».

« Le Conseil de sécurité nous a demandé de produire un plan dans les 45 jours, cela sera fait dans les 45 jours », a assuré mercredi la présidente du Conseil de paix et de sécurité de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma.


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Obama et Romney présentent leur vision du monde

Written By Unknown on Selasa, 23 Oktober 2012 | 16.05

À deux semaines de l'élection du 6 novembre, le président Barack Obama et son adversaire républicain Mitt Romney se sont affrontés lundi soir dans un troisième et ultime débat, croisant le fer sur un thème peu abordé lors des débats précédents : la politique étrangère.

Tentant tous deux de démontrer qu'ils feraient le meilleur commandant en chef, ils ont multiplié les attaques à l'endroit de leur rival. Le candidat républicain a accusé le président démocrate d'avoir manqué de leadership et projeté des États-Unis une image de faiblesse auprès de la communauté internationale, tandis que ce dernier dénonçait les prises de positions contradictoires et, selon lui, souvent obsolètes de son adversaire.

Printemps arabe, guerre en Afghanistan, relations avec Israël, dossier du nucléaire iranien, conflit en Syrie, situation en Libye : ce duel a largement été dominé par les enjeux liés au Moyen-Orient, même si l'économie - et même l'éducation - s'est à l'occasion frayé un chemin dans les échanges, qui ont duré 90 minutes.

Félicitant le président pour l'élimination du chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, Mitt Romney est rapidement passé à l'attaque pour critiquer la politique du président au Moyen-Orient.

« Ce n'est pas seulement en tuant qu'on se sortira de ce gâchis. » — Mitt Romney

Plaidant pour une « stratégie complète et solide », il a affirmé qu'il fallait « amener le monde musulman à rejeter par lui-même l'extrémisme ».

« Ce que nous devons faire à l'égard du Moyen-Orient, c'est d'exercer un leadership fort et stable, pas un leadership mal avisé et téméraire qui n'établit pas de priorités, a répliqué son adversaire. Malheureusement, c'est le genre d'opinions que vous avez offertes tout au long de cette campagne et ce n'est pas une recette pour la puissance américaine. »

« Chaque fois que vous avez émis une opinion, vous avez eu tort », a ajouté Barack Obama, énumérant certaines des positions de l'ancien gouverneur du Massachusetts. Il a notamment rappelé que celui-ci avait appuyé la guerre en Irak, en 2003, pour estimer, plus récemment, qu'il fallait davantage de militaires en Irak, précisant qu'il avait changé de position quant au calendrier de retrait en Afghanistan et qu'il s'était opposé à la conclusion d'un traité avec la Russie.

Plus agressif qu'au cours du premier débat, le président démocrate a d'ailleurs reproché à son rival d'avoir déjà affirmé que Moscou constituait l'ennemi numéro un des États-Unis dans le monde.

« Quand il est question de politique étrangère, vous semblez vouloir ressusciter les politiques des années 1980, comme vous voulez ressusciter les politiques sociales des années 1950 et les politiques économiques des années 1920. » — Barack Obama

« Je ne regarderai pas la Russie avec des lunettes roses », s'est défendu Mitt Romney, ajoutant toutefois qu'il ne voyait Moscou que comme le principal ennemi sur le plan « géopolitique » et non quant à la question de la sécurité nationale.

États-Unis, leaders du monde

« L'Amérique doit être forte », a ensuite soutenu Mitt Romney au cours du segment sur le rôle des États-Unis dans le monde, mettant de l'avant leur rôle privilégié.

« Notre but est de nous assurer que la paix règne dans le monde. [...] La responsabilité du leadership quant à la promotion des principes de la paix a échu à l'Amérique. Nous ne l'avons pas demandé, mais c'est un honneur que nous ayons à l'assumer. » — Mitt Romney

Ramenant l'économie au centre des débats, il a argué que pour exercer ce leadership, les États-Unis devaient avant tout avoir une économie forte et créer de l'emploi dans leurs propres frontières.

Mitt Romney a en outre plaidé pour un budget supplémentaire de 2000 milliards de dollars à l'armée sur 10 ans. Déplorant que l'ampleur de la flotte de la marine américaine n'ait « jamais été aussi réduite depuis 1917 », il a qualifié la situation d'« inacceptable ».

Le candidat démocrate lui a alors servi une réplique cinglante.

« Eh bien, gouverneur, nous avons aussi moins de chevaux et de baïonnettes parce que notre armée a changé. » — Barack Obama

« Nous avons ces choses appelées portes-avions sur lesquels se posent les avions », a-t-il aussi ironisé. Nous avons ces navires qui vont sous l'eau; des sous-marins nucléaires. »

Reprenant une rhétorique qu'il a souvent martelée, le candidat républicain a déclaré que le président avait démontré de la « faiblesse » dans ses relations avec les autres pays. Il a entre autres soutenu qu'il avait effectué une « tournée d'excuses » au début de son mandat, des affirmations aussitôt qualifiées de « plus grand mensonge » par le principal intéressé.

Selon Mitt Romney, Barack Obama s'est également montré faible devant l'Iran, affirmant que sous sa présidence, l'Iran s'était rapproché de l'arme nucléaire. Les sanctions économiques « sévères » imposées par Washington ont « paralysé » l'économie iranienne, a répliqué le président, qui a affirmé avoir affiché son influence en mobilisant la communauté internationale afin qu'elle soutienne l'imposition de ces sanctions.

Mitt Romney a également argué qu'il fallait isoler Téhéran diplomatiquement. « Franchement, gouverneur, on a parfois l'impression que vous pensez que vous feriez les mêmes choses que nous, mais que comme vous les diriez plus fort, cela ferait une différence », a rétorqué son rival.

Les relations avec Israël ont également alimenté le débat. « Nous devons soutenir nos alliés », a souligné M. Romney, pour qui la relation avec l'État hébreu constitue une priorité diplomatique. « Je pense que les tensions entre Israël et les États-Unis sont très regrettables », a-t-il dit, signalant que Barack Obama n'avait pas visité Israël.

Le président Obama a de son côté qualifié Israël de « véritable ami », le présentant comme le « meilleur allié » des États-Unis dans la région. « Je me tiendrai aux côtés d'Israël s'il est attaqué », a déclaré le président, interrogé par le modérateur Bob Schieffer, du réseau CBS.

Quant à la Chine, Barack Obama et Mitt Romney ont tous deux insisté sur l'importance de maintenir des liens diplomatiques et économiques avec Pékin, tout en précisant que les Chinois devaient se montrer « responsables » et respecter « les règles ».

« La Chine est à la fois un adversaire, mais aussi un partenaire potentiel au sein de la communauté internationale si elle respecte les règles », a indiqué le président sortant.

Mitt Romney a poursuivi en disant que « la Chine a un intérêt qui est très proche » des États-Unis « par certains aspects, c'est-à-dire qu'ils veulent un monde stable, ils ne veulent pas la guerre, ils ne veulent pas de protectionnisme, ils ne veulent pas voir le monde sombrer dans diverses formes de chaos ».

« Nous ne devons pas nécessairement être des adversaires, nous pouvons collaborer avec eux s'ils veulent être responsables », a-t-il ajouté.

Condamnant l'un et l'autre le régime du président Bachar Al-Assad, les deux candidats ont par ailleurs affiché leur opposition à toute implication militaire directe des États-Unis en Syrie.

Si Romney a évoqué le Mali au moins à deux reprises, l'Europe a à peine été mentionnée et le Canada, relégué aux oubliettes.

Après un échange de plusieurs minutes sur les questions économiques, le modérateur a dû rappeler les candidats à l'ordre, soulignant le thème de cette joute oratoire. Il est vrai que la politique étrangère est une lointaine priorité des Américains, les sondages révélant que la situation économique du pays vient en tête de liste.

Un sondage réalisé auprès d'électeurs inscrits pour le réseau CNN à l'issue du débat indique que 48 % considèrent Barack Obama comme le gagnant, contre 40 % pour Mitt Romney.

Deux candidats au coude-à-coude

Les deux camps reprendront leur campagne mardi matin. Plusieurs États-clés sont au programme des deux candidats au cours des prochains jours.

Les plus récents sondages placent les deux adversaires à égalité à l'échelle nationale dans les intentions de vote. Certaines enquêtes d'opinion placent même Mitt Romney en tête.

C'est toutefois dans les États-clés, dont l'Ohio, la Floride et la Virginie, que la lutte se jouera.

Peu importe l'issue du scrutin, ce sera le dernier débat de la carrière politique de Barack Obama, qui, en vertu de la Constitution, ne peut pas solliciter un troisième mandat.

Pour me joindre :

sophie-helene.lebeuf@radio-canada.ca


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Syrie : le salaire du combat

Des insurgés de l'Armée syrienne libre ont reçu lundi dans la région d'Alep un premier salaire de 150 $.

L'argent que l'officier distribue n'est remis qu'à ceux dont le nom figure sur la liste établie par les dirigeants de la rébellion sur le terrain dans la région d'Alep.

Dans une vidéo de l'Agence France-Presse diffusée par le site du quotidien Le Monde, on entend un officier dire à son collègue qu'il y a dans les listes « des étrangers, des arabes ».

L'argent distribué est tiré d'un sac en plastique ordinaire. L'officier Abdel Salam Houmaidi, du conseil militaire local, précise que les salaires sont remis notamment aux combattants qui sont en première ligne du front.

Selon lui, les instances de la rébellion envisagent d'accorder des primes supplémentaires à ceux qui sont mariés et ont une famille.

D'où provient l'argent?

Cependant, un mystère entoure la source des fonds. Le colonel Houmaidi refuse de révéler d'où vient l'argent, mais d'autres commandants militaires d'Alep affirment recevoir de l'argent de la part d'hommes d'affaires syriens établis à l'étranger et opposants au régime de Bachar Al-Assad.

Hadji Al-Bab, numéro deux de la brigade Al-Tawhid, affirme pour sa part que les salaires sont distribués « avec l'aide du Qatar ».

Cheikh Mahmoud al-Moujadami, chef de la brigade Halab Al-Chahbaa, évoque des financements venus « de Turquie, d'États du Golfe et de pays islamiques ».


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Trois Britanniques jugés pour complot terroriste

Trois citoyens britanniques étaient jugés à partir de lundi pour avoir fomenté un complot terroriste, prévoyant des attentats qui auraient pu être encore plus meurtriers que ceux de 2005, selon les procureurs.

Irfan Khalid, Ashik Ali, tous deux âgés de 27 ans, et Irfan Naseer, 31 ans, ont participé à un complot visant à organiser des attentats à une échelle potentiellement plus grande que les attentats de Londres en juillet 2005, qui avaient causé la mort de 52 personnes, ont souligné les magistrats britanniques.

Les trois hommes de confession musulmane ont été arrêtés en septembre 2011 à Birmingham, dans le centre du pays, et accusés de terrorisme pour avoir préparé des attentats, recruté et réuni des fonds dans ce but. Khalid et Naseer sont également accusés de s'être rendus au Pakistan pour s'entraîner.

Ils avaient apparemment planifié de faire exploser au moins huit sacs ou des bombes télécommandées dans des endroits bondés, dans le but de tuer le plus grand nombre possible de victimes.

Le procureur Brian Altman a affirmé que les trois hommes avaient été influencés par Anwar Al-Awlaki, un religieux islamiste extrémiste qui a été tué lors d'une frappe au Yémen en septembre 2011.

Les projets présumés du groupe auraient commencé à s'effondrer quand quatre autres complices envoyés suivre un entraînement au Pakistan ont été renvoyés chez eux. Ces quatre personnes ont déjà plaidé coupables à des accusations de terrorisme.

Un autre complice, Rahin Ahmed, était responsable du financement de la cellule. Il a toutefois perdu l'essentiel des fonds dont ils disposaient dans le cadre de placements décrits comme « idiots et incompétents ». Il a lui aussi reconnu sa culpabilité et attend le prononcé de sa peine.

Kahlid, Ali et Naseer plaident tous non coupables.

SIPA


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La famille d'un ex-député du NPD détenu par Israël demande à Ottawa d'intervenir

La famille d'un ancien député du Nouveau Parti démocratique (NPD) ayant été arrêté à bord d'un bateau qui tentait de se rendre dans la bande de Gaza malgré le blocus israélien demande au gouvernement fédéral d'intervenir pour obtenir sa libération.

Jim Manly, qui est aussi un pasteur de l'Église Unie, voyageait en compagnie de plusieurs députés européens et militants propalestiniens lorsqu'il a été arrêté par les autorités israéliennes le week-end dernier.

L'homme de 79 ans se trouvait sur un navire finlandais afin d'attirer l'attention du public sur les conditions de vie des Palestiniens qui résident à Gaza.

Les proches de M. Manly réclament l'aide d'Ottawa pour qu'il soit relâché.

Son fils, Paul Manly, a indiqué que son père devrait avoir la permission de téléphoner à sa famille et ne devrait pas être forcé de signer des aveux, quels qu'ils soient.

Le vaisseau faisait route vers la bande de Gaza afin d'y livrer des provisions et d'autres fournitures lorsqu'il a été intercepté et escorté jusqu'à un port d'Israël.

Opération meurtrièreEn 2010, une flottille qui tentait de briser le blocus de Gaza a été attaquée par des militaires israéliens. L'opération contre le Mavi Marmara a fait neuf morts parmi les militants d'origine turcs.


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Liban : une manifestation dégénère à Beyrouth

Written By Unknown on Senin, 22 Oktober 2012 | 16.05

Une manifestation ayant débuté après les funérailles du général Wissam Al-Hassan a donné lieu à des confrontations entre protestataires et forces de l'ordre dimanche dans les rues de Beyrouth, au Liban.

Des manifestants ont tenté de marcher sur le siège du gouvernement, forçant un premier barrage de sécurité établi par les autorités. Ces derniers ont répliqué en faisant usage de gaz lacrymogènes.

« Des jeunes gens se sont dirigés vers le bâtiment qui se trouve dans le centre-ville, mais les forces de l'ordre les ont empêchés d'entrer en tirant en l'air et en lançant des grenades lacrymogènes », a indiqué à l'Agence France Presse (AFP) un policier sur place. Selon une journaliste de l'agence de presse française, les manifestants jetaient des pierres et des bâtons. Deux personnes ont été blessées, mais non gravement.

Les centaines de manifestants, qui se sont extraits du rassemblement organisé pour les funérailles du général Hassan, réclament la démission du premier ministre Nadjib Mikati. Ils dénoncent aussi le président syrien Bachar Al-Assad, qu'ils accusent d'être impliqué dans l'attentat qui a tué vendredi le chef des services de renseignement des Forces de sécurité intérieure.

Devant ces débordements, le chef de l'opposition libanaise, Saad Hariri, qui avait lui-même convié les Libanais à se mobiliser, a lancé un appel au calme, demandant aux manifestants de rentrer chez eux. Plusieurs ont obtempéré. Vers 10 h (heure avancée de l'est), il ne restait plus qu'une centaine de personnes devant le siège du gouvernement.

« Nous voulons la paix, le gouvernement doit tomber, mais nous voulons que cela se produise de manière pacifique. » — Saad Hariri, chef de l'opposition

Des milliers de Libanais aux funérailles publiques

Plus tôt, des milliers de Libanais agitant le drapeau national s'étaient rassemblés sur la place des Martyrs, à Beyrouth, pour les funérailles publiques du général Hassan.

Lors de son discours devant la foule, le chef du groupe parlementaire d'opposition de Saad Hariri, Fouad Siniora, avait montré le gouvernement du doigt relativement à l'attentat de vendredi. « Le gouvernement est responsable du crime qui a tué Wissam et son compagnon. C'est pourquoi il faut qu'il parte », a-t-il lancé à la foule.

« Mikati tu ne peux plus rester à ton poste pour couvrir ce crime. Si tu restes, c'est-à-dire que tu es d'accord avec ce qui s'est passé et avec ce qui se passera », a-t-il ajouté.

L'opposition libanaise hostile à Damas avait appelé les Libanais « à participer massivement » aux funérailles. Le fils de l'ancien président Hariri, Saad, disait vouloir transformer cet enterrement en une manifestation contre le régime syrien.

L'opposition a réclamé la démission du gouvernement, dans lequel le Hezbollah joue un rôle déterminant. Le premier ministre Nadjib Mikati a offert sa démission au président Michel Souleïmane, mais ce dernier lui a demandé de rester en poste « dans l'intérêt national ».


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Quatre morts dans une fusillade au Wisconsin, dont le tireur

L'homme soupçonné d'avoir abattu trois femmes et d'en avoir blessé quatre autres dimanche matin dans un institut de beauté de Brookfield, dans l'État du Wisconsin, s'est enlevé la vie.

Le présumé tireur, Radcliffe Haughton, 45 ans, a été retrouvé mort dans le salon de beauté en après-midi.

Au départ, les autorités policières croyaient que le suspect avait pris la fuite, ce qui avait donné lieu à une chasse à l'homme d'une durée de six heures, forçant la fermeture d'un centre commercial, d'un club de loisirs et d'un hôpital de la banlieue de Milwaukee, à l'est de Brookfield.

Voyant de la fumée émaner de l'édifice de deux étages, une équipe de spécialistes du désamorçage de bombes pensait également qu'il y avait un dispositif explosif artisanal sur place, ce qui n'était finalement pas le cas.

Les autorités policières ont indiqué qu'il leur faudra du temps avant de déterminer exactement les circonstances entourant le drame, précisant qu'elles continuaient d'interroger témoins et secouristes.

Selon le chef de la police de Brookfield, Dan Tushaus, les enquêteurs cherchaient encore tard en soirée à identifier les victimes. Il a précisé que les survivantes étaient âgées de 22 à 40 ans, mais ne savait pas s'il s'agissait d'employées ou de clientes de l'établissement.

Le maire de la municipalité, Steve Ponto, a pour sa part qualifié la fusillade « d'acte insensé de la part d'une personne ».

Dispute conjugale

Lors d'une conférence de presse tenue en soirée, le chef de la police Dan Tushaus a expliqué qu'il y a deux semaines, Radcliffe Franklin Haughton a été arrêté après avoir crevé les pneus du véhicule de sa femme, une employée de l'institut.

À la suite d'une plainte pour violence conjugale, le suspect faisait également l'objet d'une ordonnance d'interdiction de communiquer avec elle pendant quatre ans.

Haughton avait comparu devant la cour du circuit du comté de Milwaukee jeudi dernier, où on lui a aussi donné l'ordre de remettre toutes ses armes au bureau du shérif. On ignore toutefois qui a demandé l'injonction.

Et on ignorait toujours, dimanche soir, si la femme de Radcliffe Franklin Haughton figurait parmi les victimes.

Le père du suspect, Radcliffe Haughton, a accordé des entrevues à une station de télévision et à l'agence Associated Press peu de temps avant que la police n'annonce la mort de son fils.

Depuis la Floride, il a confié lui avoir parlé il y a quelques jours, mais n'avait aucune idée que quelque chose n'allait pas. Il a supplié son fils de se livrer aux autorités. « C'est très triste », a-t-il indiqué après avoir appris son décès.


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Fidel Castro va bien, assure un ancien vice-président du Venezuela

Fidel Castro est vivant et se porte bien. C'est ce qu'a affirmé dimanche l'ancien vice-président vénézuélien, Elias Jaua. Ce dernier a précisé avoir rencontré l'ex-président cubain la veille à La Havane.

Depuis plusieurs jours, des rumeurs font état d'une grave détérioration de l'état de santé de l'ex-président cubain.

Elias Jaua a présenté des photos de sa rencontre à des journalistes.

Il a ajouté que Fidel Castro l'avait accompagné à l'hôtel National de La Havane après leur entretien, et qu'il avait eu une brève discussion avec le directeur de l'établissement, Antonio Martinez Rodriguez.

« Oui, il était ici hier, ce même vieux Fidel avec sa barbe et ses joues roses... Il allait bien », a dit Martinez dimanche à Reuters. Une employée de l'hôtel a aussi affirmé avoir vu Fidel Castro la veille.

La dernière apparition publique du lider maximo remonte à mars lorsqu'il a reçu le pape Benoît XVI à Cuba.


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Manifestation au Koweït : plus de 100 blessés

Plus d'une centaine de personnes ont été blessées dimanche au Koweït dans des affrontements entre des policiers et des dizaines de milliers de manifestants opposés à une modification de la loi électorale, jugée trop favorable aux candidats du pouvoir.

Les manifestants s'étaient rassemblés à différents endroits de la capitale pour converger vers le siège du gouvernement, qui abrite les bureaux de l'émir, du prince héritier et du premier ministre.

Mais le ministère de l'Intérieur avait prévenu qu'il n'autoriserait aucun « sit-in, rassemblement, marche, regroupement ou campement [dans] aucun lieu autre que la place en face du Parlement ».

La police antiémeute a eu recours à des gaz lacrymogènes, à des grenades assourdissantes et à des balles de caoutchouc pour disperser la manifestation organisée par d'anciens députés de l'opposition.

« Le nombre des manifestants blessés [admis] à l'hôpital après avoir été attaqués par la police antiémeute a dépassé le chiffre de 100 », a déclaré sur Twitter le directeur de la Société koweïtienne pour les droits de l'homme, Mohammad al-Humaidi.

Le ministère de l'Intérieur a de son côté indiqué que 11 policiers avaient été blessés par des pierres lancées par des manifestants.

Selon les organisateurs de la manifestation, au moins une dizaine de personnes, dont l'ancien député islamiste Walid al-Tabtabaï et un journaliste, ont été arrêtées.

« La façon dont les manifestants ont été traités est sans précédent au Koweït. » — Abdallah al-Barghash, ancien député

Leur nombre était de quelque 100 000 selon l'ex-député Abdallah al-Barghash, ce qui en ferait la plus importante manifestation de l'histoire du Koweït, et de 30 000 selon des observateurs indépendants. La police n'a quant à elle pas fait d'estimation.

Le Koweït connaît des crises politiques à répétition depuis quelques années. Le pays n'a pas connu de manifestations de masse comme celles qui se sont déroulées dans la foulée du printemps arabe, mais les relations se sont tendues entre le Parlement et le gouvernement dominé par la famille royale.

Le dernier mouvement de contestation a commencé en juin dernier avec l'annulation des élections de février - qui avait donné une majorité aux islamistes - et la dissolution du Parlement par la Cour constitutionnelle du Koweït. La précédente assemblée plus favorable au gouvernement avait alors été rétablie dans ses fonctions.

Vendredi dernier, l'émir cheik Sabah Al-Ahmad Al-Sabah a procédé à une modification du code électoral. Le lendemain, le gouvernement koweïtien a fixé au 1er décembre des élections législatives anticipées, que l'opposition a décidé de boycotter, redoutant une manipulation du scrutin.

Le Koweït en bref

Le Koweït est la première monarchie du Golfe à s'être dotée d'un Parlement en 1963, deux ans après la désignation d'une assemblée constituante. Et ce n'est qu'en 2006 que les femmes ont obtenu le droit de vote.

Toutefois, les 50 députés ont pour rôle de surveiller l'activité gouvernementale sans pouvoir faire partie du Cabinet. L'essentiel des postes ministériels est détenu par les membres de la famille royale.

Depuis 2006, cette monarchie pétrolière et membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) vit une succession de crises politiques dues aux rivalités entre les membres de la famille régnante.

Né en 1929, l'émir Sabah Al-Ahmad Al-Sabah est à la tête du pays depuis 2006 après la destitution de son prédécesseur pour des raisons de santé. Et Sabah Al-Ahmad Al-Sabah est le 15e émir de la dynastie des Al-Sabah, qui règne sur le petit émirat depuis plus de 250 ans.


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Liban : tension à quelques heures de l'enterrement du général Al-Hassan

Written By Unknown on Minggu, 21 Oktober 2012 | 16.05

Le général Wissam Al-Hassan, assassiné vendredi, sera enterré dimanche à Beyrouth aux côtés de la tombe de son mentor, Rafic Hariri.

L'opposition libanaise hostile à Damas a appelé les Libanais « à participer massivement » aux funérailles. Le fils de l'ancien président Hariri, Saad, a dit vouloir transformer cet enterrement en une manifestation contre le régime syrien.

Samedi, les contrôles routiers avaient été renforcés, au lendemain de l'attentat qui a fait 78 blessés et 8 morts à Beyrouth, dont Wissam Al-Hassan, le chef des renseignements de la police, hostile au gouvernement syrien de Bachar Al-Assad.

L'attentat a déclenché des manifestations de colère dans la communauté sunnite, à laquelle le général appartenait. Plusieurs personnes ont brûlé des pneus. Les routes menant à l'aéroport international de Beyrouth et à Tripoli, la grande ville principalement sunnite du Nord, ont été coupées. Des rassemblements ont également eu lieu et des routes ont été fermées à Saïda, dans le sud, et dans la vallée de la Bekaa, dans l'est du pays, où deux Libanais ont été blessés lorsque l'armée a ouvert le feu sur un groupe de manifestants.

Par ailleurs, dans le nord du Liban, des dizaines d'hommes armés ont attaqué un groupuscule proche du Hezbollah, le parti chiite libanais allié de la Syrie.

Le conseil des ministres libanais et les services de sécurité ont tenu une réunion d'urgence samedi.

L'opposition a réclamé la démission du gouvernement, dans lequel le Hezbollah joue un rôle déterminant. Le premier ministre Nadjib Mikati a offert sa démission au président Michel Souleïmane, mais ce dernier lui a demandé de rester en poste « dans l'intérêt national ».

La Syrie accusée de vouloir déstabiliser le Liban

Même si aucune revendication concernant l'attentat n'a été rendue publique jusqu'ici, plusieurs responsables politiques libanais pointent du doigt le régime syrien de Bachar Al-Assad.

La crise en Syrie déstabilise le Liban, dont les communautés confessionnelles sont divisées sur l'attitude à adopter à l'égard du puissant voisin.

« Si l'objectif était de détourner l'attention des événements qui se produisent en Syrie, alors il faudra s'en souvenir et empêcher toute tentative visant à ramener le Liban vers la tension et les luttes intestines. » — Extrait de l'édition du samedi du journal Beirut Star

Pour Walid Joumblatt, personnalité incontournable de la communauté druze au Liban, la mort du général Hassan porte un coup à la sécurité du pays. « Il était notre protecteur. C'est un coup sévère, mais nous n'avons pas peur », dit M. Joumblatt, qui fait partie de ceux qui accusent la Syrie d'avoir commandité l'assassinat.

Selon le quotidien francophone L'Orient Le Jour, Al-Hassan était « sans conteste le fonctionnaire le plus précieux, le plus indispensable, dans un Liban en proie de puis des années aux atteintes du terrorisme politique ».

Wissam Al-Hassan avait déjà échappé à plusieurs tentatives d'assassinat par le passé. Proche de l'ancien premier ministre Rafic Hariri, il a dirigé la partie libanaise de l'enquête sur le meurtre de celui-ci, en 2005, concluant à une implication de la Syrie et du Hezbollah.

En dépit des accusations, le gouvernement syrien et le Hezbollah ont tous deux condamné l'attentat.


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Syrie : l'émissaire de l'ONU rencontre le président Al-Assad

Le président syrien Bachar Al-Assad s'est entretenu dimanche avec le médiateur spécial de l'ONU, Lakhdar Brahimi.

La télévision d'État syrienne a annoncé la rencontre, mais n'a pas diffusé de détails sur le contenu de l'entretien. Toutefois, M. Brahimi avait indiqué, lors de son arrivée à Damas vendredi dernier, qu'il comptait s'entretenir avec le président controversé au sujet de la nécessité de diminuer les violences et de faire une trève à l'occasion de l'Aïd al-Adha, la semaine prochaine.

L'émissaire des Nations Unies et de la Ligue arabe avait rencontré samedi le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, à Damas, dans le but de négocier un cessez-le-feu.

Il lui avait également demandé de faciliter la tenue d'une trève le temps de l'importante fête musulmane, célébrée du 26 au 28 octobre. Walid Mouallem a aussi réitéré que la seule issue possible est celle d'une négociation « loin de toute intervention étrangère ».

Selon le médiateur, la crise en Syrie, qui dure depuis un an et demi, pourrait affecter toute la région si le conflit interne ne se règle pas.

Lakhdar Brahimi a aussi rencontré samedi des membres de l'opposition tolérée par le régime, dont le porte-parole du Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND), Hassan Abdel Azim. Le porte-parole a affirmé que le CCCND, qui regroupe des partis nationalistes arabes, kurdes et socialistes, accueillait favorablement la proposition de trêve de M. Brahimi.

Mince espoir de trève

Néanmoins, les chances de voir les armes se taire la semaine prochaine semblent minces, alors que de violents combats ont eu lieu sur le principal axe routier nord-sud entreDamas et Alep, samedi, et que la ville de Maarat al Nouman, dans la province d'Idlib, a été bombardée par l'armée.

De plus, la trêve précédente, obtenue en avril, n'avait tenu que quelques jours. Chaque camp accusait l'autre d'avoir ouvert le feu. À la suite à cet échec, le médiateur de l'époque, l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, avait démissionné de ses fonctions.

Les appels à un arrêt des combats se font de plus en plus pressants à l'international alors que les violences semblent vouloir gagner les pays voisins, dont la Turquie. Au Liban, vendredi, un attentat contre le chef des renseignements de la police a ranimé des tensions de certaines communautés libanaises à l'égard de la Syrie, plusieurs personnalités politiques accusant Bachar Al-Assad d'avoir commandité l'assassinat.

Depuis le début du conflit, il y a 19 mois, les violences en Syrie ont fait 34 000 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme basé à Londres.


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Nucléaire : Washington nie un accord avec l'Iran sur des pourparlers

Washington a démenti une information publiée par le New York Times selon laquelle les États-Unis et l'Iran se seraient entendus pour tenir des pourparlers directs sur le dossier nucléaire iranien.La Maison-Blanche qui a toutefois assuré son intérêt a entamé de telles négociations directes.

« Il n'est pas vrai que les États-Unis et l'Iran se sont mis d'accord sur des pourparlers bilatéraux ou sur quelque rencontre que ce soit après les élections américaines », a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), Tommy Vietor.

« Nous allons continuer à travailler à une solution diplomatique avec le groupe des 5+1 [les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne], et nous avons dit depuis le début que nous étions prêts à des rencontres bilatérales », a ajouté M. Vietor dans un communiqué.

« Le président (Barack Obama) a dit clairement qu'il empêcherait l'Iran de se doter d'une arme nucléaire, et il fera le nécessaire pour y parvenir », a encore déclaré le porte-parole du NSC, le cabinet de politique étrangère du président américain.

Malgré des sanctions internationales importantes, le programme nucléaire iranien continuerait de progresser, ce qui fait craindre aux nations occidentales que l'Iran soit déterminé à se doter de l'arme atomique.

Iran et présidentielle

Le dossier iranien devrait se retrouver à l'ordre du jour du débat entre les candidats à la présidence américaine, lundi. Ce troisième et dernier affrontement portera sur les enjeux liés à la politique étrangère.

Le candidat républicain Mitt Romney a reproché à plusieurs reprises à Barack Obama de ne pas avoir réussi à mettre un frein aux ambitions nucléaires de Téhéran qui s'est toujours défendu de vouloir s'en servir à des fins militaires.

M. Romney a aussi dit que les États-Unis devaient constituer une menace militaire plus importante.

Le New York Times rapportait d'ailleurs que Téhéran souhaitait que les rencontres se déroulent après l'élection du 6 novembre, car les responsables iraniens voulaient d'abord savoir avec quel président ils devraient traiter.

Alors que la guerre en Afghanistan diminue en importance et que celle en Irak est terminée, les craintes que l'Iran ne constitue le prochain terrain d'une guerre américaine grandissent.


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Espoir pour un Canadien condamné à mort au Montana

Le procès autour de l'obligation qu'a l'État du Montana d'obtenir une approbation légale afin de changer la manière dont il exécute ses condamnés à mort aura lieu l'été prochain, a déterminé un juge de cet État américain samedi.

En septembre dernier, le juge de la cour de district du Montana Jeffrey Sherlock a déclaré la méthode d'exécution de l'État anticonstitutionnelle, alimentant du même coup les espoirs du Canadien Ronald Smith, qui se trouve dans le couloir de la mort pour avoir assassiné deux jeunes hommes du Montana en 1982.

Depuis, l'État du Montana est parvenu à convaincre le juge Sherlock d'entendre ses arguments. L'État souhaite contourner une exigence qui l'oblige à obtenir l'approbation du conseil législatif pour modifier la manière dont il procède à l'exécution de ses détenus.

En entrevue avec La Presse Canadienne, l'avocat Ron Waterman de L'Association américaine pour les libertés civiles a indiqué que l'État croit être en mesure de changer le protocole en place tout en se conformant à la loi. Il a cependant ajouté qu'il ne croyait pas que cela soit possible, malgré que le juge ait choisi d'entendre le point de vue des autorités de l'État.

Une audience de trois jours est prévue le 22 juillet 2013. Selon Me Waterman, toutefois, la question sera probablement réglée avant cette date si le juge Sherlock demande un jugement sommaire.

L'Association américaine pour les libertés civiles avait intenté une poursuite en 2008 au nom de Ronald Smith, un résidant de Red Deer en Alberta, arguant que l'injection létale utilisée au Montana était cruelle, qu'elle constituait un châtiment inhabituel et qu'elle violait le droit à la dignité humaine.

Le juge Sherlock s'est prononcé en sa faveur le 6 septembre, citant des problèmes comme le manque de formation des personnes qui administrent le soluté mortel et la difficulté à déterminer si le condamné est inconscient ou non.

Dans son jugement de 26 pages, le juge Sherlock a indiqué que le protocole utilisé au Montana présente des problèmes, et que les inquiétudes qu'il soulève présentent en fait de `sérieux risques' de violer le droit du demandeur d'être protégé contre une sanction inhabituelle et cruelle.

Il a ajouté que le Montana devait remanier la législation afin d'accorder le processus d'exécution aux normes de la Constitution de l'État.



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Le registre des scouts américains sur de présumés pédophiles est rendu public

Written By Unknown on Jumat, 19 Oktober 2012 | 16.05

Les dossiers confidentiels détenus par le mouvement scout des États-Unis concernant des hommes soupçonnés de pédophilie sont rendus publics à l'issue d'une bataille judiciaire de deux ans.

À la demande du tribunal, l'organisation a remis à la justice, jeudi, quelque 20 000 pages de documents conservés par Boy Scouts of America au sujet d'hommes au sein et parfois à l'extérieur de l'organisation. Les fichiers, qui couvraient la période 1965-1985, incluent des notes du conseil au bureau national qui a reçu les plaintes, des lettres échangées entre les conseils locaux, des lettres manuscrites de membres de la famille de victimes ainsi que des rapports de police et articles de journaux.

L'organisation s'est engagée à éplucher les fichiers afin de dénoncer les individus qui auraient commis des agressions sexuelles qui n'ont pas été rapportées à l'époque. Cela pourrait mener à une nouvelle série de poursuites pénales visant d'autres délinquants.

Jusqu'ici, les scouts avaient argué avoir fait tout ce qu'ils pouvaient pour empêcher les agressions sexuelles au sein de leur organisation en tenant pendant un siècle un registre des pédophiles et en utilisant ces renseignements pour tenir à l'écart du mouvement les délinquants sexuels reconnus. Les scouts ont commencé à tenir ce registre peu après leur création, en 1910, à une époque où la pédophilie était une affaire traitée en privé.

Boy Scouts of America soutient que cela les a aidés à garder la trace des délinquants et à protéger les enfants. Mais certains des fichiers publiés en 1991, concernant des cas s'échelonnant de 1971 à 1991, ont montré des exemples répétés de dirigeants scouts ayant omis de divulguer des agressions sexuelles aux autorités, même lorsque ceux qui les avaient commis avaient admis leur crime.

En avril 2010, un jury de Portland avait ordonné à l'organisation de payer une indemnité record de quelque 20 millions de dollars à une victime d'agressions sexuelles commises dans les années 1980 par un de ses animateurs qui avait pourtant déjà admis avoir agressé des scouts.

En 2011, le réseau CBC révélait que Scouts Canada avait déjà tenu lui aussi un registre d'hommes qui avaient été renvoyés de l'organisation parce qu'ils étaient soupçonnés d'agressions sexuelles sur des enfants. Les journalistes avaient trouvé 65 cas d'abus qui n'avaient pas été rapportés aux autorités.


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Les disparitions, l'autre fléau de la crise syrienne

Au moins 28 000 personnes sont portées disparues en Syrie depuis le début du soulèvement contre le régime, il y a 20 mois, selon l'ONG Avaaz.

L'organisation, qui se base sur des compilations de défenseurs des droits de l'homme syriens, affirme détenir les noms de 18 000 personnes et connaître le cas de 10 000 autres.

Alice Jay, directrice de campagne à Avaaz, affirme que « des Syriens sont enlevés dans les rues par les services de sécurité et des paramilitaires et sont portés ''disparus'' dans des centres de torture ». « Personne n'est à l'abri », a-t-elle souligné.

« Il s'agit d'une stratégie délibérée pour terroriser les familles et les communautés », a-t-elle indiqué, précisant que « ne pas savoir si votre mari ou votre enfant est vivant provoque une peur si grande qu'elle fait taire toute velléité de contestation ».

Mme Jay cite l'exemple d'Ahmad Ibrahim, âgé de 26 ans, qui a disparu dans la région de Homs le 27 février. Sa mère a raconté que son fils lui a téléphoné à partir d'un appareil qui n'était pas le sien. Il lui a dit qu'il se dirigeait vers la ville de Homs et qu'elle ne devait plus le rappeler.

La mère a rappelé à plusieurs reprises, mais personne ne répondait. Après plusieurs mois, une voix a répondu pour lui dire que son fils avait été tué par un tireur embusqué à la solde du régime.

Jusqu'à aujourd'hui, la mère n'a pu confirmer la mort de son fils.

L'ONU craint un débordement au Liban

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'inquiète de l'impact du conflit syrien sur le Liban voisin.

Dans un rapport soumis au Conseil de sécurité, M. Ban souligne l'aggravation des incidents à la frontière syro-libanaise et la poursuite du trafic d'armes « dans les deux sens ».

« Le Liban a connu des escarmouches à la frontière, un trafic d'armes, l'afflux de milliers de réfugiés, des affrontements meurtriers entre sunnites et alaouites et des tentatives d'assassinat politique qui ont déstabilisé le pays », lit-on dans le rapport.

Pour le secrétaire général de l'ONU, il est urgent d'« améliorer la gestion et la surveillance des frontières terrestres du Liban ».

Attentat-suicide et bombardement

Des avions de combat ont bombardé intensément jeudi Maaret al-Noomane, une ville stratégique du nord du pays.

L'un des raids a détruit deux immeubles et une mosquée où étaient réfugiés des femmes et des enfants, faisant 44 morts, selon des secouristes.

À la périphérie de Maaret al-Noomane, les rebelles ont annoncé avoir lancé un assaut contre la base de Wadi Deif qu'ils assiègent depuis plusieurs jours.

Selon les insurgés, près de 250 soldats sont retranchés dans cette base qui abrite une importante quantité de matériel militaire et de munitions et contrôle un pipeline approvisionnant Alep en carburants.

Par ailleurs, un homme circulant à moto s'est fait exploser jeudi près du siège du ministère syrien de l'Intérieur à Damas, sans faire de victime, selon un responsable des services de sécurité.

L'attentat s'est produit dans le quartier de Kafar Soussé, dans l'ouest de la capitale, à 300 mètres du ministère, dans un secteur où se trouvent aussi plusieurs branches des services de renseignements, a précisé ce responsable.

Plusieurs attentats à l'explosif ont secoué la capitale syrienne depuis mars 2011. La plupart ont visé des édifices gouvernementaux ou des services de sécurité.

Le 18 juillet, un attentat visant le bâtiment de la Sécurité nationale a fait quatre morts parmi les plus hauts gradés du régime, dont le ministre de la Défense et le beau-frère du président Bachar Al-Assad.

Brahimi sera à Damas samediL'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe se rendra samedi dans la capitale syrienne, où il doit rencontrer le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem.

Avant de se rendre en Syrie, M. Brahimi a visité l'Arabie saoudite, la Turquie, l'Iran, le Liban, l'Irak et l'Égypte.

Il a lancé un appel pour une trêve à l'occasion de l'Aïd al-Adha (fête musulmane) qui doit avoir lieu le 26 octobre.

À une question sur la possibilité d'une trêve, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jihad Makdissi, a répondu : « Attendons de savoir ce que Brahimi a à dire ».


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L'Uruguay légalise l'avortement

Written By Unknown on Kamis, 18 Oktober 2012 | 16.05

Le Sénat uruguayen a approuvé mercredi soir le projet de loi autorisant l'avortement au premier trimestre de grossesse pour toutes les femmes, mais avec des conditions strictes qui pourraient rendre difficile son application. En Amérique latine, seul Cuba autorise l'avortement pour toutes les femmes.

Les sénateurs ont adopté à 17 voix contre 14 la mesure, qui a déjà été approuvée par la chambre basse du pays. Le président Jose Mujica devrait la signer rapidement pour qu'elle devienne une loi.

Dans ce cadre, le système de santé publique doit garantir à toute femme le droit de décider sans subir de pression si elle veut avorter ou pas.

Aucun chiffre précis n'est disponible sur le nombre de femmes ayant avorté illégalement en Uruguay, mais des milliers d'entre elles se retrouvaient aux urgences avec des complications jusqu'à ce que le gouvernement autorise la pilule du lendemain.

Cette loi prévoit un cadre strict pour l'avortement, qui, s'il n'est pas respecté, peut toujours conduire une femme derrière les barreaux pour une peine allant jusqu'à deux ans de prison.

Une femme souhaitant avorter doit rencontrer un comité composé d'un gynécologue, un psychologue et un assistant social pour leur exposer sa situation et décrire « comment la grossesse est arrivée et les difficultés financières sociales et familiales qu'elle rencontre qui l'empêchent de poursuivre la grossesse ».

Ce comité doit l'informer des risques qu'elle court et des alternatives dont elle dispose. Cette dernière a au moins cinq jours pour se décider.

La loi prévoit une clause de conscience pour les professionnels de santé opposés à l'avortement.

SIPA


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Attentat déjoué à Wall Street

Un ressortissant bangladais, âgé de 21 ans, a été arrêté mercredi par le FBI à New York. Quazi Mohammad Rezwanul Ahsan Nafis est accusé d'avoir voulu faire exploser une bombe au siège new-yorkais de la Réserve fédérale américaine.

Ce bâtiment se trouve dans le quartier financier dans le sud de Manhattan, près des tours jumelles qui ont été visées par les attaques du 11 septembre 2001.

Le suspect a tenté de faire exploser une bombe de 450 kilos, mais les explosifs lui avaient été fournis par un agent du FBI sous couverture et n'étaient pas en état de marche.

Selon un enquêteur, la population n'a à aucun moment été en danger.

Il sera poursuivi pour tentative d'usage d'une arme de destruction massive et tentative de fourniture d'un soutien matériel à Al Qaïda.

M. Nafis est arrivé aux États-Unis en janvier 2012 et il avait envisagé plusieurs cibles pour son attentat, parmi lesquels la bourse de Wall Street et un haut responsable du gouvernement, selon le document du département de la Justice.

Le procureur fédéral de Brooklyn a indiqué que le suspect voulait également créer une cellule terroriste aux États-Unis. C'est ainsi qu'il a « recruté » l'agent du FBI qui lui a fourni le matériel pour la fabrication de la bombe.


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Au lendemain du débat, Obama et Romney repartent faire campagne

Barack Obama a offert une performance énergique lors de son second débat contre Mitt Romney mardi soir, mais une question restait en suspens : le président réussira-t-il à renverser la vapeur et à freiner l'élan de son rival républicain?

Le président a participé à ce deuxième duel présidentiel avec le fardeau de sa mauvaise performance au premier débat du 3 octobre, qui lui a fait perdre son avance confortable au niveau national et son avantage dans les États-pivots.

Mercredi, l'équipe Obama s'est dite persuadée que le président avait remporté le débat de la veille, regardé par 65,6 millions de téléspectateurs, selon la firme Nielsen. Mais M. Romney n'a pas voulu céder de terrain, en rappelant aux électeurs les difficultés économiques vécues depuis le début du mandat de Barack Obama, il y a quatre ans.

Même si le taux de chômage a commencé à baisser aux États-Unis, les sondages montrent que la situation économique reste la principale préoccupation des électeurs, à trois semaines de l'élection présidentielle. Le vote anticipé a commencé dans plusieurs États, et 1,3 million d'Américains ont déjà voté.

Les deux candidats sont repartis en campagne sur le terrain pour communiquer leur message aux électeurs des États-pivots qui pourraient déterminer l'issue de l'élection du 6 novembre.

Lors d'un rassemblement dans l'Iowa, le président a répété son allégation selon laquelle le candidat républicain veut diminuer les impôts de 5000 milliards de dollars d'ici 10 ans tout en refusant d'expliquer comment il y parviendra sans alourdir la dette du pays. Lors du débat, M. Obama avait déclaré que son rival tentait de vendre aux Américains un « plan vague » qui aura pour effet de hausser les impôts de la classe moyenne.

« C'est la même philosophie qui étrangle les familles de la classe moyenne depuis une décennie », a répété le président Obama, qui a aussi visité l'Ohio.

Alors que les sondages montrent que Mitt Romney affiche un retard considérable sur Barack Obama auprès des femmes, le candidat républicain a courtisé l'électorat féminin lors de son passage en Virginie.

« Le président a abandonné les femmes américaines », a déclaré M. Romney, qui estime que les femmes ont été particulièrement touchées par la récession.

Mitt Romney rattrapé par ses propos sur les femmes

La déclaration de Mitt Romney sur des « classeurs remplis de femmes » lors du débat a suscité de nombreuses moqueries. Il répondait à une question sur l'équité salariale quand il a affirmé qu'il avait fait des efforts pour embaucher des femmes dans son administration quand il était gouverneur du Massachusetts.

« Nous avons fait un effort concerté pour trouver des femmes [...] qui pourraient être qualifiées pour devenir membres de notre cabinet », a dit le candidat républicain. « Je suis allé voir des regroupements de femmes et je leur ai demandé de nous aider à trouver des candidates. Ils nous ont apporté des classeurs remplis de femmes. »

Le mauvais choix de mots du candidat républicain a provoqué une avalanche de commentaires sur les réseaux sociaux. Le mot-clic bindersfullofwomen est devenu instantanément l'un des plus utilisés sur Twitter.

L'organisation American Bridge, un super comité d'action politique qui soutient Barack Obama, a annoncé avoir acheté le nom de domaine BindersFullOfWomen.com pour « éduquer les électeurs sur le véritable bilan de Mitt Romney dans les dossiers importants pour les femmes ».

Les allégations du candidat républicain au sujet des femmes embauchées dans son administration ne sont pas tout à fait vraies. À la fin de son mandat de gouverneur du Massachusetts, il y avait légèrement moins de femmes détenant des positions de haut rang dans son administration que quand il a commencé son mandat, selon le centre d'étude sur les femmes en politique de l'université du Massachusetts.

Les démocrates espèrent que cette expression malheureuse de Mitt Romney nuira à sa réputation auprès des femmes. Aux États-Unis, les électrices sont plus nombreuses que les électeurs.

Associated Press


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Un Américain accusé d'avoir voulu tuer l'ambassadeur saoudien plaide coupable

Un résident du Texas a plaidé coupable mercredi à des accusations de complot et de meurtre à forfait pour avoir embauché l'an dernier un homme qu'il croyait être un narcotrafiquant mexicain afin qu'il assassine l'ambassadeur de l'Arabie saoudite aux États-Unis.

Mansour Arbabsiar, un citoyen américain d'origine iranienne, a enregistré sa reconnaissance de culpabilité devant une cour du district de Manhattan, où il a admis avoir eu l'intention de tuer l'ambassadeur Adel Al-Jubeir.

L'homme de 58 ans, qui pourrait écoper jusqu'à 25 ans de prison, connaîtra sa sentence le 23 janvier, mois où devait initialement se dérouler son procès.

L'administration du président Barack Obama a accusé l'Iran d'avoir été impliqué dans le complot.

Durant l'audience de mercredi, le procureur adjoint Edward Kim a demandé à Arbabsiar, qui a vécu dans la ville texane de Corpus Christi pendant plus de 10 ans, si l'armée iranienne avait participé à l'affaire. Il a répondu oui.

L'accusé a raconté qu'il s'était rendu au Mexique l'an dernier afin de rencontrer un homme appelé Junior, qui était en fait un agent du FBI. Il a expliqué que ses complices et lui avaient d'abord eu l'intention de kidnapper M. Al-Jubeir, mais que Junior les avait convaincus qu'il était plus simple d'assassiner l'ambassadeur saoudien.

Arbabsiar a accepté de verser 1,5 million de dollars à Junior pour qu'il organise un attentat à la bombe dans un restaurant de Washington dans le but de tuer Adel Al-Jubeir.

Mansour Arbabsiar est détenu sans possibilité de libération sous caution depuis son arrestation le 29 septembre 2011 à l'aéroport international John F. Kennedy.

Associated Press


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Les groupes rebelles syriens s'unifient

Written By Unknown on Rabu, 17 Oktober 2012 | 16.05

Les différents groupes d'insurgés qui combattent le régime de Bachar Al-Assad en Syrie ont décidé de s'unir sous la bannière d'une seule direction.

La décision a été prise en territoire syrien lors d'une réunion de plusieurs dizaines de responsables de la rébellion, y compris ceux de l'Armée syrienne libre (ASL).

La direction unifiée, qui sera composée de 60 personnes, permettra la coordination des opérations militaires et favorisera un soutien logistique des puissances qui demandent depuis des mois aux rebelles de s'unifier.

« Nos soutiens étrangers nous disent : "Faites en sorte de vous unir, nous avons besoin d'un interlocuteur clair et crédible pour lui fournir un armement de qualité" », a déclaré une source rebelle, qui ajoute que le Qatar et la Turquie étaient les deux principales forces à avoir poussé à un tel accord.

La nouvelle direction comprendra plusieurs figures de l'ASL, comme le commandant Riad Al-Asaad et le général Moustafa Cheikh, tous deux critiqués parce qu'ils se trouvent en Turquie, le général Mohammed Hadj Ali qui a fait défection récemment, et les dirigeants de conseils militaires rebelles provinciaux basés en Syrie, comme Kassem Saadeddine, implanté à Homs.

Les groupes rebelles, qui agissent depuis la militarisation du conflit de façon autonome, n'ont jamais pu trouver un terrain d'entente sur la stratégie militaire ou sur les sources de financement.

« Il n'y aura jamais d'unité à l'intérieur de la Syrie à moins que les pays qui soutiennent la révolte ne se mettent d'accord, dans la mesure où chaque groupe est soutenu et épaulé par un pays », a déclaré une source rebelle à Reuters.

Réunion des Conseils révolutionnaires civils à Paris

Les représentants des Conseils révolutionnaires civils, qui administrent les « zones libérées » dans le nord de la Syrie, se réuniront à Paris mercredi à l'initiative de la France.

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius sera présent à cette rencontre.

L'aide aux zones libérées « intéresse beaucoup d'ONG et de pays. Il faut qu'il y ait des rencontres pour que se développe ce type de mécanisme d'aide. Il s'agit de partager l'expérience et peut-être amorcer une coordination entre toutes les initiatives qui peuvent être prises », a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Vincent Floreani.

La France appuie déjà une douzaine de conseils révolutionnaires qui agissent comme des conseils municipaux. Le gouvernement français a octroyé 1,28 million de dollars pour financer des projets.

Selon des sources diplomatiques françaises, près d'un million de Syriens vivent dans les « zones libérées ».

Bourhan Ghalioun finance un groupe arméLe journaliste français du Figaro Georges Malbrunot rapporte que l'ex-président du Conseil national syrien (CNS) Bourhan Ghalioun finance son propre groupe armé à Homs, sa ville natale et l'un des bastions de la rébellion.
C'est un grand virage qu'effectue cet ancien professeur à La Sorbonne, lui qui était opposé au début du soulèvement à l'option armée.
Installé en Turquie, M. Ghalioun est toujours membre du Conseil national syrien.


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Un deuxième débat Obama-Romney au ton plus agressif

Dominé par des enjeux économiques, le deuxième débat opposant le président Barack Obama et son adversaire républicain Mitt Romney a donné lieu mardi soir à des échanges beaucoup plus animés que le précédent.

Grand gagnant du premier duel, Mitt Romney a dû faire face à un opposant beaucoup plus énergique qu'il y a deux semaines. Mieux préparé, le président sortant semblait en outre plus à l'aise dans ce format qui donnait la parole aux citoyens et se déroulait devant public à l'Université Hofstra d'Hemsptead, à New York.

À trois semaines d'un scrutin dont les résultats s'annoncent serrés, les deux rivaux ont à nouveau tenté pendant 90 minutes de séduire les électeurs à coups de chiffres et de critiques à l'endroit leur adversaire.

Les deux aspirants à la Maison-Blanche devaient répondre aux questions de quelque 80 électeurs indécis sélectionnés par l'Institut de sondage Gallup. Leurs questions pouvaient autant porter sur les enjeux reliés à la politique étrangère qu'à ceux touchant la politique intérieure, mais cette dernière a cependant monopolisé les débats.

Chacun des deux candidats disposait de deux minutes pour répondre aux questions des participants, et d'une minute supplémentaire si la modératrice du débat, la journaliste de CNN Candy Crowley, décidait de relancer la discussion.

Se levant pour s'adresser directement aux spectateurs à chacun de leur tour de parole, les deux débatteurs se sont à l'occasion mesurés l'un face à l'autre, s'interrompant à quelques reprises, contrevenant ainsi aux règles du débat.

L'économie, toujours l'économie

Les candidats démocrate et républicain ont tour à tour martelé que leurs politiques respectives étaient les plus susceptibles de relancer l'économie.

Critiquant les politiques économiques de l'administration Obama, la blâmant notamment pour le taux de chômage élevé, Mitt Romney a soutenu que la classe moyenne avait souffert des quatre dernières années. Misant sur son parcours politique, mais aussi sur son expérience dans le milieu des affaires, il s'est présenté comme l'homme de la situation, prônant entre autres des baisses d'impôts.

« Je sais ce qu'il faut faire pour faire redémarrer cette économie. Je sais ce qu'il faut faire pour créer des emplois. » — Mitt Romney

« Je sais ce que ça prend pour équilibrer les budgets. Je l'ai fait toute ma vie », a-t-il ajouté. M. Romney a en outre reproché au président sortant d'avoir fait passer la dette des États-Unis de 7000 milliards de dollars à 16 000 milliards de dollars. « Cela nous met sur la route de la Grèce », a-t-il lancé.

Proposant d'imposer davantage les plus riches, M. Obama de son côté accusé son opposant de vouloir favoriser les Américains les mieux nantis, ce dont le principal intéressé s'est défendu.

« Cela a été sa philosophie dans le secteur privé, cela a été sa philosophie comme gouverneur et cela a été sa philosophie comme candidat à la présidentielle », a poursuivi le président Obama.

« Vous pouvez délocaliser des emplois à l'étranger et obtenir des exemptions d'impôt. Vous pouvez investir dans une entreprise, licencier ses employés et les dépouiller de leurs retraites: c'est exactement la philosophie de la dernière décennie, c'est ce qui a étranglé les familles de la classe moyenne », a-t-il martelé.

« Le gouverneur Romney dit qu'il a un programme fondé sur cinq points, il n'a pas de programme en cinq points, son programme tient en un seul point : s'assurer que les plus riches puissent jouer avec des règles différentes. » — Barack Obama

Les deux hommes se sont aussi affrontés sur l'énergie et le prix de l'essence, ce qui, étonnamment, a suscité l'un des échanges les plus musclés. S'interrompant à plusieurs reprises, ils se sont même retrouvés debout, l'un en face de l'autre, argumentant notamment au sujet d'un règlement sur le forage.

« Ce dont nous n'avons pas besoin, c'est que le président nous empêche de tirer profit de l'essence, du charbon et du gaz naturel », a tonné M. Romney. Le président sortant a pour sa part accusé son rival de laisser les groupes pétroliers « écrire la politique énergétique » américaine.

Interrogé sur le contrôle des armes à feu, plus précisément sur le fait que des armes AK-47 se retrouvent entre les mains de criminels, Barack Obama a soutenu qu'il fallait faire respecter les lois existantes, déplorant avoir dû réconforter « trop souvent » des familles ayant perdu un proche.

Son rival, qui a rappelé son opposition à toute nouvelle loi resserrant le contrôle des armes, a lui aussi plaidé en faveur de l'application des lois actuelles et dénoncé au passage la « culture de la violence ».

De bonnes écoles et un foyer composé de deux parents contribuent à tenir les jeunes loin des armes illégales, a-t-il argué, vantant les vertus du mariage.

Barack Obama a ferraillé avec son adversaire sur tous les sujets, de l'énergie à la politique fiscale, en passant par l'égalité hommes-femmes et l'immigration. Il n'a pas hésité à lui couper la parole à plusieurs reprises, ou à l'accuser d'être plus à droite que George W. Bush sur les questions de société.

La politique étrangère peu présente

Les questions de politique étrangère n'ont occupé qu'une mince part des échanges.

Mitt Romney a reproché au président d'avoir tardé à reconnaître que l'attaque de Benghazi, qui a coûté la vie à quatre Américains, dont l'ambassadeur des États-Unis en Libye, le 11 septembre dernier, était un attentat terroriste plutôt qu'une simple manifestation qui avait dégénéré.

Le président a dénoncé les accusations « insultantes » du camp républicain, qui a reproché à son administration d'avoir failli en matière de sécurité et de renseignement. « Essayer de marquer des points politiques [quand il y a des victimes], ce n'est pas comme cela qu'opère un commandant en chef. Vous ne pouvez pas transformer la sécurité nationale en une affaire politique », a-t-il lancé.

Après la diatribe de son adversaire, Mitt Romney a affirmé que la politique du président au Moyen-Orient, « amorcée par une tournée d'excuses », tombait « en pièces sous nos yeux ».

Barack Obama a été relancé par la modératrice au sujet des déclarations de la secrétaire d'État Hillary Clinton, qui, la veille, a assumé la responsabilité de la gestion de l'attaque. « Je suis le président et je suis toujours responsable », a-t-il répondu.

Un sondage éclair du réseau CNN montre que le président a eu l'avantage sur son adversaire pendant les échanges. Quelque 46 % des personnes sondées l'ont déclaré vainqueur, contre 39 % pour Mitt Romney.

Le débat de mardi soir était d'autant plus important que le vote anticipé a déjà commencé dans 43 des 50 États, dont certains des 9 États jugés déterminants pour l'élection du 6 novembre.

Les sondages réalisés dans les jours qui ont suivi le premier duel, regardé par plus de 67 millions d'Américains, ont montré une remontée de Mitt Romney dans les intentions de vote. À l'échelle nationale, les deux hommes sont maintenant au coude-à-coude, certains signalant même une légère avance du républicain, et Mitt Romney a réussi à resserrer l'écart qui le séparait du président dans les États clés.

Les deux hommes croiseront le fer pour la troisième et dernière fois le 22 octobre à Boca Raton, en Floride. Le débat portera exclusivement sur la politique étrangère.

Les candidates du Parti vert arrêtées Par ailleurs, les candidates du Parti vert à la présidence et à la vice-présidence des États-Unis, Jill Stein et Cheri Honkala, ont été arrêtées en marge du débat, qu'elles ont qualifié de « parodie de démocratie ».

Selon la police du comté de Nassau, elles ont été accusées de conduite désordonnée pour avoir tenté d'entrer dans la salle du débat. Le Parti vert a de son côté déclaré que les deux femmes marchaient avec des partisans vers le campus de l'université Hofstra en après-midi lorsqu'elles ont été bloquées par des policiers en uniforme.

Pour en savoir plusPour comprendre les enjeux qui ont jalonné les quatre ans de la présidence Obama, consultez le documentaire Colère en Amérique.

Pour me joindre :

sophie-helene.lebeuf@radio-canada.ca


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