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Les États-Unis ont sous-estimé les djihadistes de l'EI, admet Obama

Written By Unknown on Senin, 29 September 2014 | 16.06

Le président des États-Unis, Barack Obama, reconnaît que les services de renseignement américains avaient sous-estimé la menace que représentent les djihadistes du groupe armé État islamique (EI).

« Le chef de notre renseignement Jim Clapper a reconnu qu'ils avaient sous-estimé ce qui se passait en Syrie. » — Barack Obama, président des États-Unis

Dans une entrevue à l'émission 60 minutes de la chaîne CBS, le président américain a ajouté que Washington s'était également trompé sur la capacité de l'armée irakienne à faire face aux djihadistes dans le nord du pays.

Durant les dernières années, les djihadistes qui avaient été vaincus par les forces américaines ont profité « du chaos provoqué par la guerre civile en Syrie, où de vastes territoires sont livrés à eux-mêmes » pour « reconstituer leurs forces », a expliqué M. Obama.

Le président américain a aussi reconnu que les propagandistes du groupe armé État islamique  étaient devenus « très habiles » sur les médias sociaux et attiraient, partout à travers le monde, de nouvelles recrues « qui croient en leurs inepties djihadistes ».

M. Obama, pour qui la solution est en partie militaire, notamment par les raids aériens menés par la coalition, estime que la Syrie et l'Irak doivent aussi résoudre leurs crises politiques respectives.

En Irak, le chaos règne avec des divisions entre sunnites et chiites depuis le départ des troupes américaines. La Syrie pour sa part est embourbée dans une guerre civile sanglante depuis 2011.


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Ashraf Ghani investi président de l'Afghanistan

L'Afghanistan a complété la première transition démocratique de son histoire, lundi, avec l'investiture de son nouveau président, Ashraf Ghani. La cérémonie, qui se déroulait au palais présidentiel de Kaboul, a toutefois été précédée d'un attentat suicide près de l'aéroport de la capitale.

Ashraf Ghani, un économiste âgé de 65 ans, succède à Hamid Karzaï, seul homme à avoir dirigé le pays depuis 2001. Treize années se sont écoulées depuis l'intervention internationale qui a chassé les talibans du pouvoir, mais encore aujourd'hui, le pays reste marqué par la violence et l'instabilité.

Un attentat suicide a d'ailleurs été perpétré quelques minutes avant la prestation de serment du nouveau président afghan contre un barrage de sécurité à proximité de l'aéroport de Kaboul. Plusieurs victimes ont été dénombrées par un journaliste de Reuters présent sur les lieux.

Les tensions restent vives dans le pays, comme en témoigne l'offensive de grande ampleur menée ces derniers par les taliban afghans au sud-ouest de Kaboul, faisant plus d'une centaine de morts.

Ashraf Ghani a été proclamé président le 21 septembre dernier, au lendemain de la signature d'un accord de partage du pouvoir avec son adversaire Abdullah Abdullah, qui a mis fin à plus de deux mois de crise politique sur la régularité du scrutin présidentiel.

Il s'est par la suite engagé à en finir avec les tensions politiques et à lutter contre la corruption.


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La police antiémeute se retire du centre-ville de Honk Kong

Dans un geste apparent d'apaisement, le gouvernement de Hong Kong a annoncé lundi matin qu'il avait ordonné aux forces antiémeute de se retirer des rues de la ville après une nuit d'affrontements avec les manifestants.

En revanche, le gouvernement a appelé les protestataires à « libérer les routes occupées dès que possible pour laisser le passage aux véhicules d'urgence et rétablir les transports publics » par voie de communiqué.

L'ancienne colonie britannique, qui bénéficie d'une autonomie relative depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, demeurait paralysée, lundi matin. Plus de 200 lignes d'autobus ont été suspendues ou déviées, la circulation des tramways était perturbée et des stations de métro étaient fermées. De nombreuses écoles ont gardé portes closes, de même que bon nombre d'entreprises.

La Bourse de Hong Kong évoluait également en nette baisse et perdait 2,32 % vers 2 h 30 GMT, alors que l'indice des Bourses asiatiques hors Japon reculait de 1,2 %.

La campagne de désobéissance civile qui couve depuis des semaines, surnommée la « révolution des parapluies », s'est brutalement accélérée au cours du week-end, les manifestants étant bien décidés à dénoncer la décision de Pékin de limiter la portée du suffrage universel aux élections de 2017.

Ces derniers se sont rassemblés par dizaines de milliers dans les quartiers du centre-ville, mais aussi dans le secteur de Kowloon, en face de l'île de Hong Kong, sur le continent.

Les étudiants, qui observent depuis une semaine une grève des cours, sont le fer de lance du mouvement. Ils ont notamment fait irruption vendredi dans le siège du gouvernement local avant d'en être évacués sans ménagement par la police.


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Nétanyahou à New York pour réfuter les « mensonges » d'Abbas

Le premier ministre israélien a quitté son pays, dimanche, pour se diriger vers le siège des Nations unies à New York, où il entend réfuter « tous les mensonges » sur la récente guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

Benyamin Nétanyahou a fait ces commentaires après que le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, eut accusé Israël d'avoir commis « une série de crimes de guerre » et une « guerre génocidaire » à Gaza lors de son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, vendredi.

La référence au « génocide » est considérée comme provocatrice par M. Nétanyahou et les Israéliens en général, qui gardent en mémoire l'Holocauste mené par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

M. Nétanyahou a promis de servir une réponse appropriée à M. Abbas durant son propre discours devant l'Assemblée générale, lundi. Le premier ministre israélien a promis de « réfuter les mensonges dirigés contre nous » et de « dire la vérité sur notre État et les soldats héroïques des Forces de défense israéliennes, l'armée ayant le plus grand sens moral au monde ».

Lors de la guerre de 50 jours dans la bande de Gaza, qui a pris fin le 26 août, Israël a mené des milliers de frappes aériennes contre de présumées cibles liées au Hamas dans l'enclave palestinienne surpeuplée, tandis que les extrémistes ont tiré des milliers de roquettes vers Israël.

Plus de 2100 Palestiniens ont été tués, dont une grande majorité de civils, et quelque 18 000 unités résidentielles ont été détruites, selon les données de l'ONU. Du côté israélien, 66 soldats et 6 civils ont perdu la vie durant le conflit.

Les déclarations de M. Abbas à l'ONU semblent avoir indisposé de nombreux Israéliens, et pas seulement M. Nétanyahou et les membres de son gouvernement.

« Le génocide est un terme qui ne devrait pas être évoqué de façon frivole », a écrit un journaliste du quotidien Yediot Ahronot, Nahum Barnea.

« En termes diplomatiques et juridiques, cela équivaut à une déclaration de guerre. »


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Les raids aériens contre l'EI touchent de nouvelles cibles en Syrie et en Irak

Written By Unknown on Minggu, 28 September 2014 | 16.06

La coalition internationale menée par les Américains a poursuivi samedi ses raids aériens contre le groupe armé État islamique (EI). 

Les frappes aériennes, menées par les États-Unis, la Jordanie, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, ont visé sept cibles en Syrie et trois en Irak.

En Syrie, dans la province de Rakka, considérée comme le fief du groupe extrémiste sunnite, « un aéroport tenu par l'EI, une garnison et un camp d'entraînement ont été endommagés », a indiqué le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom).

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) fait de son côté état de frappes qui ont touché pour la première fois la province de Homs, dans le centre du pays. Selon l'OSDH, la coalition a également frappé la base de l'EI à Minbej, à 80 km au nord-est de la ville d'Alep, encore aux mains du groupe armé.

Les frappes aériennes ont aussi détruit un bâtiment utilisé par les islamistes et deux véhicules armés près de Kobani, peuplée majoritairement de Kurdes et assiégée
depuis 10 jours par les djihadistes du groupe armé État islamique.

Ces nouveaux raids n'ont toutefois pas empêché les djihadistes de poursuivre leurs attaques contre cette ville syrienne située près de la frontière turque. Selon l'OSDH, basé à Londres, ils ont bombardé les quartiers est de Kobani et plusieurs habitants ont été blessés.

Par ailleurs, le Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda, a menacé les États-Unis et leurs alliés en Syrie de riposter à leurs attaques en Syrie. « Nous sommes dans une guerre longue. Cette guerre ne se terminera pas dans quelques mois ni quelques années: cette guerre dura des décennies », a averti Abou Firas al Souri, porte-parole du groupe armé, dans un message audio diffusé sur Internet.

Samedi, des avions britanniques étaient de la mission, bien qu'ils se soient contentés d'observer les positions ennemies. Deux chasseurs-bombardiers de la royal Air Force ont ainsi quitté la base d'Akrotiri, à Chypre, en matinée, où ils sont revenus après une mission de sept heures.

Les avions étaient « prêts à être utilisés dans un rôle de combat », selon le ministère de la Défense britannique, mais ils n'ont cependant mené aucun bombardement. « Aucune cible ne nécessitant une attaque aérienne immédiate par nos avions n'a été identifiée », a indiqué le ministère, ajoutant que les renseignements rassemblés par leurs équipements de surveillance constituaient des « informations inestimables » pour les partenaires de la coalition.

Les députés britanniques ont adopté vendredi une motion du gouvernement avalisant le ralliement du Royaume-Uni à la coalition militaire qui lutte contre l'EI. Ce texte autorise le recours aux frappes aériennes en Irak, mais pas en Syrie. Le texte stipule également que Londres « ne déploiera aucun soldat britannique dans les zones de combat ».

Le Danemark et la Belgiqueont également décidé de participer aux raids aériens en Irak, en déployant chacun des avions de combat F-16.

Vendredi, le chef de l'état-major américain, Martin Dempsey, affirmait que les frappes ayant eu lieu jusqu'à maintenant avaient désorganisé les structures de commandement du groupe extrémiste, en plus de réduire ses capacités logistiques.


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Un homme d'affaires canadien condamné à 15 ans de prison à Cuba

Cy Tokmakjian, le président d'une entreprise ontarienne, a été condamné à une peine de 15 ans de prison pour corruption à Cuba.

La justice cubaine a également décidé de saisir pour 100 millions de dollars d'actifs appartenant au groupe Tokmakjian, a précisé la société.

Cette condamnation s'inscrit dans le cadre d'une vaste campagne qui vise à mettre fin aux pots-de-vin, selon des responsables cubains.

Les avocats du Groupe Tokmakjian, une firme de Concord spécialisée dans le transport routier et la réparation de moteurs, ont été avisés vendredi du verdict et de la condamnation de M. Tokmakjian.

Deux de ses adjoints, Claudio Vetere et Marco Puche, ont quant à eux été condamnés à des peines de 12 et 8 ans.

Pour l'instant, les autorités cubaines donnent peu de détails sur l'affaire. Mais des dizaines de dirigeants cubains, de responsables gouvernementaux ainsi que des étrangers ont été touchés par une vague d'arrestations menée par l'exécutif cubain contre une culture de pots-de-vin de la part d'étrangers.

Granma, le journal du Comité central du parti communiste cubain, affirme que M. Tokmakjian a été accusé de corruption dans le but d'obtenir des bénéfices lors de négociations contractuelles, de transactions financières non autorisées, d'avoir sorti illégalement du pays d'importantes sommes d'argent, d'avoir falsifié des documents à des fins fiscales et d'irrégularités salariales.

En juillet, la société canadienne avait publié un communiqué pour dénoncer les accusations contre M. Tokmakjian, 74 ans, affirmant qu'il s'agissait de « transactions commerciales légitimes ».

La firme indiquait que l'homme d'affaires avait été injustement traité pendant son procès et qu'il avait été détenu pendant deux ans sans avoir été accusé.

Un communiqué du Groupe Tokmakjian ajoutait que les résultats de l'enquête avaient été gardés secrets, et qu'il n'avait ensuite eu que deux mois pour présenter une défense. Il affirmait également que 14 des 18 témoins que voulait présenter la défense avaient été rejetés, incluant des experts internationaux dans le domaine fiscal.


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Un policier blessé par balle à Ferguson

Les autorités ont confirmé qu'un policier avait été atteint par balle, samedi soir à Ferguson, dans l'État du Missouri. C'est dans cette ville que des tensions raciales avaient éclaté, en août, après qu'un policier blanc eut mortellement atteint un jeune homme noir de 18 ans, Michael Brown, à l'aide de projectiles d'arme à feu.

Le porte-parole de la police de Ferguson, Tim Zoll, a indiqué à la station de télévision KSDK que le policier avait été atteint à un bras.

Quant à lui, le porte-parole de la police du comté de Saint Louis, Brian Schellman, a dit à l'Associated Press qu'un policier avait été atteint d'une balle, sans dévoiler plus d'informations.

Les circonstances entourant la fusillade n'ont pas immédiatement été éclaircies. Plus tôt cette semaine, le chef de la police de Ferguson, Tom Jackson, a publié une vidéo dans laquelle il s'excusait et a tenté de marcher avec les manifestants. Ce geste a donné lieu à des affrontements et plusieurs arrestations, jeudi.

Par ailleurs, un grand jury du comté tente présentement de déterminer si le policier Darren Wilson sera inculpé dans la fusillade qui a coûté la vie à Micheal Brown.

Le département de Justice, qui mène l'enquête dans le dossier, a pressé M. Jackson d'ordonner aux policiers de la Ville de Ferguson de cesser de porter des bracelets soutenant Darren Wilson alors qu'ils sont en fonction et de ne plus couvrir leur plaque d'identification avec du ruban noir.


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Le bilan s'alourdit sur les pentes du volcan Ontake

Le bilan de l'éruption du volcan Ontake au Japon s'est brutalement alourdi dimanche avec la découverte de plus de 30 corps.

La police de la préfecture de Nagano a confirmé que les secouristes avaient retrouvé plus de 30 personnes en arrêt « cardiorespiratoire ». Conformément à l'usage, les autorités n'ont pas annoncé leur mort, attendant le résultat d'examens, mais l'expression utilisée par les secours ne laisse guère d'espoir.

Plusieurs centaines de randonneurs se trouvaient sur les pentes du mont Ontake lorsqu'il est entré en éruption, samedi matin, projetant un panache de cendres et de pierres à plusieurs centaines de mètres de hauteur.

Le volcan est situé à la limite des préfectures de Nagano et de Gifu, à 200 km environ à l'ouest de Tokyo. Sa précédente éruption remontait à 2007.

Un demi-millier de militaires et de policiers japonais ont été mobilisés pour venir en aide aux personnes prises au piège et les aider à redescendre les pentes recouvertes d'un manteau de cendres.

Dimanche matin, alors que l'éruption était toujours en cours, les secours faisaient état de plus de 40 blessés, plusieurs souffrant de fractures, et disaient être à la recherche d'une quarantaine de disparus.

Ces phénomènes sont fréquents au Japon, un pays où l'activité sismique est intense, mais ils n'avaient plus fait de morts depuis 1991 lors de l'éruption du mont Unzen, situé dans le sud-ouest du pays, fatale à 43 personnes.

Un scientifique de l'Agence météorologique japonaise a déclaré dimanche que rien ne permettait de prédire une éruption imminente même si des séismes de faible intensité avaient été détectés depuis le 10 septembre.

« Il n'y a eu aucun signe témoignant de l'imminence d'une éruption, comme des mouvements de terrain ou des modifications à la surface de la montagne », a-t-il expliqué à Reuters. « Les tremblements de terre à eux seuls ne suffisaient pas à dire qu'une éruption était imminente. »


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Un incendie vient perturber les activités de deux aéroports à Chicago

Written By Unknown on Sabtu, 27 September 2014 | 16.05

Un employé contractuel soupçonné d'avoir déclenché un incendie dans une tour de contrôle de la banlieue de Chicago a provoqué la suspension des activités de deux des aéroports les plus achalandés des États-Unis, vendredi, entraînant des retards et des annulations à travers l'ensemble du réseau américain.

Ce travailleur a été retrouvé avec plusieurs blessures au couteau et brûlures, et les autorités ont rapidement écarté toute possibilité d'attaque terroriste. Mais l'arrêt des opérations dans les aéroports O'Hare et Midway a immédiatement suscité des questionnements, à savoir si l'administration de l'aviation américaine (FAA) disposait de plans d'urgence adéquats pour continuer à faire circuler les avions lorsqu'un seul endroit doit cesser ses activités.

En fin d'après-midi, environ 1950 vols en partance et en direction de Chicago avaient été annulés. Quelques vols ont repris vers midi, après une suspension de près de cinq heures. Les avions circulaient à un rythme nettement réduit, ont indiqué des responsables, et personne ne savait exactement à quel moment le service serait de retour à la normale.

Les enquêteurs n'avancent pas de motif pour l'instant.

L'incendie, qui a éclaté en début de matinée, a forcé l'évacuation du centre de contrôle à Aurora, à environ 60 kilomètres à l'ouest de Chicago. Il s'agit de la deuxième fermeture d'installations du genre dans la région depuis le mois de mai.

Quant au suspect, il a été découvert dans le sous-sol de l'endroit, où sont apparues les premières flammes.

L'employé de 36 ans travaillait pour un sous-traitant de la FAA qui fournit et entretient les systèmes de communication dans les centres de contrôle. L'homme a été emmené à l'hôpital et devrait survivre.


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Des musulmans de France dénoncent la « barbarie » de l'État islamique

Le reportage de Jean-François Bélanger

« Non à la barbarie », « pas en mon nom » : c'est avec ces slogans que des musulmans de France se sont rassemblés aujourd'hui devant la grande mosquée de Paris pour condamner les assassinats commis par les djihadistes du groupe armé État islamique.

Le rassemblement, qui se voulait un hommage à Hervé Gourdel, un guide de montagne enlevé puis assassiné en Algérie par des djihadistes, a réuni plusieurs centaines de personnes, dont plusieurs non musulmans, comme la mairesse socialiste Anne Hidalgo. « Ceux qui ont fait ça sont des animaux sauvages », a dénoncé sans ambages Chagour Khaouther, qui enseigne l'arabe en banlieue parisienne.

« Par notre dignité, par notre recueillement, nous voulons tous et toutes témoigner de notre volonté de rejet de ces exactions ignobles. » — Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman (CFCM)

Mgr Michel Dubost, évêque du diocèse d'Evry-Corbeil-Essonnes, était également présent. « Face au terrorisme aveugle, face à la barbarie, comment, comment chers frères, chères sœurs, parler d'islam? », a-t-il lancé. Il a également exhorté les musulmans à être « fiers » de ce qu'ils sont.

« Nous devons ensemble gagner le combat de la paix », a-t-il déclaré.

Non à la stigmatisation des musulmans

Des imams, des recteurs et des musulmans anonymes se sont dits « outrés » et « traumatisés » par ces crimes. Mais ils se sont également montrés agacés d'avoir été sommés de réagir par des politiques et intellectuels critiques envers l'islam.

En entrevue à Radio-Canada, Mohammed Moussaoui, président de l'Union des mosquées de France, a tenu à rappeler que « 95 % des victimes de ce groupe terroriste sont de confession musulmane ».

« Les musulmans de France ne comprennent pas et n'accepteront pas que certains, ouvertement ou insidieusement, mettent en doute l'adhésion des musulmans de France aux valeurs de la république.  » — Mohammed Moussaoui, président de l'Union des mosquées de France

M. Moussaoui  souhaite également que tous les peuples musulmans à travers le monde « sortent dans la rue pour dire à ce groupe terroriste que la voie qu'il a empruntée est sans issue ».

Sur l'engagement militaire contre les djihadistes du groupe armé État islamique, Mohammed Moussaoui estime que « la communauté internationale dans son ensemble doit s'engager de façon militaire, mais l'engagement militaire à lui seul ne suffit pas ».

Pour M. Moussaoui, « le conflit israélo-palestinien est une source de frustration qui alimente le terrorisme international. »


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Arrestations lors d'une manifestation étudiante à Hong Kong

Des affrontements ont eu lieu entre des policiers et des étudiants prodémocratie qui occupent les alentours du siège du gouvernement depuis vendredi soir à Hong Kong.

Les heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont fait plusieurs blessés.

Quelque 150 manifestants ont pris d'assaut vendredi soir le siège du gouvernement de Hong Kong. Les policiers ont utilisé des gaz poivrés pour tenter de les disperser.

Plusieurs personnes, dont un policier, ont dû être transportées sur des civières. Cinq hommes et une femme, âgés de 16 à 29 ans, ont été arrêtés.

Une télévision locale a présenté des images du leader étudiant Joshua Wong, alors que quatre agents l'immobilisaient.

L'adolescent de 17 ans s'était fait connaître il y a deux ans, lorsqu'il est parvenu à faire reculer le gouvernement sur l'imposition d'un curriculum d'éducation chinois, que certains qualifiaient de lavage de cerveau.

Des centaines d'étudiants d'universités et de collèges de Hong Kong sont en grève depuis une semaine devant le refus du gouvernement chinois de procéder à de véritables réformes politiques.

Les manifestations se succèdent dans l'ancienne colonie britannique, rétrocédée à la Chine en 1997, depuis le refus du gouvernement chinois, en août, d'autoriser les habitants de Hong Kong à élire librement leur prochain dirigeant en 2017.

La Chine a également manifesté son intention de limiter les candidatures aux seules personnalités favorables à Pékin.


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Appel à la prudence aux Canadiens voyageant au Moyen-Orient

Le reportage de Francis Labbé

La menace terroriste est prise au sérieux au Canada, que le gouvernement décide ou non de prendre part aux frappes aériennes, en Syrie et en Irak, de la coalition internationale contre le groupe armé État islamique (EI).

L'EI a appelé ses sympathisants à s'en prendre à tous les pays membres de la coalition qui participent aux opérations en Irak et en Syrie, dont le Canada.

Le gouvernement canadien appelle donc ses ressortissants à la plus grande prudence dans plusieurs pays arabes, dont le Maroc, la Tunisie et la Turquie, mais aussi l'Algérie où il est recommandé aux voyageurs d'éviter les régions situées à l'extérieur des grands centres, en raison notamment de la menace d'enlèvements.

Le Canada bénéficie toujours d'une image de pays pacificateur, mais cette réputation n'est plus un gage de sécurité pour les voyageurs, selon le politologue de l'Université de Sherbrooke, spécialiste du Moyen-Orient, Sami Aoun.

« Les Canadiens pourraient subir des effets pervers de cette horrible situation. Mais pas nécessairement en tant que canadiens. Peut-être aussi en tant que Nord-Américains ».

Les agences de voyages aussi prennent des précautions.

Les pays d'Afrique du Nord sont de moins en moins proposés aux clients, explique le président de l'Association des agents de voyages du Québec (AVVQ), Jean Collette.

« Le Maroc n'est probablement même pas touché par ça, c'est un endroit bien l'fun, mais il fait partie des destinations où, pour l'instant, les gens ne sont pas intéressés à aller », affirme M. Collette, qui est aussi.

Aux Canadiens qui doivent absolument se rendre dans des pays où la tension est plus grande, le ministère des Affaires étrangères, tout comme les agences de voyages, leur conseillent d'éviter d'attirer l'attention.


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Le pire est passé, dit le président de l'Ukraine

Written By Unknown on Jumat, 26 September 2014 | 16.05

Le pire du conflit en Ukraine est passé avec le repli des forces prorusses dans l'est du pays, a affirmé son président, au moment où des tirs d'artillerie résonnaient dans la plus grande ville de la région.

En conférence de presse à Kiev, jeudi, Petro Porochenko s'est dit convaincu que le moment le plus critique de la guerre était terminé et qu'il pouvait maintenant mettre en place son plan de réforme pour le pays. Il espère que ces changements permettront à l'Ukraine d'entrer dans l'Union européenne en 2020.

Le président s'est toutefois retrouvé embarrassé par des questions sur la situation sur le terrain, où le cessez-le-feu adopté il y a trois semaines semble avoir été transgressé à maintes reprises.

Les hostilités semblaient avoir repris de plus belle jeudi à Donetsk, un bastion des séparatistes prorusses, où des explosions auraient été entendues.

Au moins 3500 personnes auraient perdu la vie dans le conflit, qui perdure depuis le mois d'avril.

M. Porochenko a indiqué qu'il tenterait de rencontrer le président russe Vladimir Poutine prochainement, selon l'issue du cessez-le-feu.

Le président a d'ailleurs dû défendre sa décision de s'entendre avec les rebelles pour conclure cette trêve. Selon lui, la Russie, qui tentait de provoquer l'Ukraine au début du conflit, a désormais changé de stratégie.

L'Ukraine et les pays occidentaux accusent la Russie d'avoir fourni des armes aux insurgés prorusses, en plus d'avoir déployé des soldats à la frontière entre les deux pays. La Russie a toujours nié toute implication.

Un cessez-le-feu a finalement été conclu le 5 septembre. Dans un autre accord signé samedi, les deux parties se sont engagées à retirer l'artillerie lourde du front.

Cette nouvelle entente a été accueillie positivement par les ministres des Affaires étrangères du G7.

« Le cessez-le-feu permettra peut-être d'en arriver à une solution politique au conflit, dans le respect de la souveraineté de l'Ukraine et de son intégrité territoriale », ont-ils déclaré conjointement dans un communiqué de presse rendu public jeudi.

Les sanctions contre la Russie seront levées lorsque le pays aura prouvé qu'il respecte le cessez-le-feu et la souveraineté de l'Ukraine, ont-il ajouté.


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Le cauchemar des femmes prisonnières de l'État islamique

Le reportage de Marie-Ève Bédard

Toutes n'ont pas réussi à fuir. Des centaines de femmes yézidies restent aux mains du groupe armé État islamique, retenues en otage, vendues ou violées.   

Ils se sont installés un peu partout dans le Kurdistan irakien. Dans des camps de fortune exposés aux tempêtes de sable, dans des édifices en construction, sous les ponts. Avant d'arriver là, les dizaines de milliers de Kurdes de la minorité yézidie ont vécu le cauchemar de l'isolement total sur les hauteurs du mont Sinjar : la peur, la fin, la soif.

Ils savent aussi toute l'horreur à laquelle ils ont échappé en fuyant le groupe armé État islamique (EI). En chemin, ils ont perdu un fils, un frère, un père, des familles entières.

À l'urgence de l'hôpital de Duhok, nous rencontrons Samia, en détresse psychologique. Elle aussi a échappé à l'EI, mais pas avant avoir été faite prisonnière.

Elle a quinze ou seize ans, elle ne sait pas exactement. D'une voix douce, le regard baissé, elle raconte son calvaire.

« Des hommes armés de l'EI sont arrivés alors qu'on se préparait à fuir. Ils ont séparé les hommes des femmes, les jeunes des vieux. Ils ont emmené les jeunes femmes en laissant les vieilles derrière. Ils ont seulement pris celles qui étaient jeunes et belles. » — Samia

Samia dit avoir été transportée d'une ville à l'autre comme du bétail avec d'autres prisonnières avant d'aboutir à Falloujah à environ 500 km de chez elle. À chaque escale : l'occasion pour des combattants de se choisir une femme dans le lot des captives.

« À Mossoul, l'émir local de l'organisation de l'EI a choisi la plus belle pour lui et une autre pour son assistant. C'était un cauchemar. J'ai pensé plusieurs fois me suicider, mais je ne l'ai pas fait pour mes parents et mon frère.  » — Samia

Samia affirme ne pas avoir été violée, contrairement à de nombreuses autres femmes prisonnières avec elle. On a voulu la convertir de force à l'Islam et la marier à un homme de Falloujah. « Quand j'ai refusé, ils m'ont battue violemment. Heureusement, ils ne m'ont pas violée, mais j'ai vu les femmes être emmenées et mes amies m'ont dit qu'elles avaient été violées », témoigne-t-elle.

Il faut dire que la peur d'être stigmatisé empêche beaucoup des victimes et de leur famille de parler.

Des centaines de femmes retenues en otage

Samia a réussi à s'enfuir, mais selon diverses sources dans la communauté, jusqu'à 1000 femmes et filles seraient retenues en otage, vendues et exploitées sexuellement.  

Khider Domle, un expert sur les minorités de l'université de Duhok, est entré en contact avec de nombreuses femmes et jeunes filles yézidis qui se trouvent dans les territoires contrôlés par l'EI.

Il a recensé plusieurs des prisons où elles sont détenues : des maisons, des écoles, des bureaux dans les villes allant de Tal Afar jusqu'à Falloujah, en passant par Mossoul. Il a même parlé avec une jeune fille envoyée en Syrie.

Selon lui, elles sont au moins 3000 toujours détenues par le groupe.

« La communauté internationale ne veut pas croire qu'elles sont si nombreuses, que le problème est si criant. Mais il faut intervenir au plus vite pour libérer ces femmes avant qu'il ne soit trop tard. » — Khider Domle

Avec un réseau de contacts, M. Domle a aidé plusieurs jeunes filles à s'enfuir, dont Samia. Il s'inquiète d'avoir perdu le contact avec plusieurs de celles qu'il a réussi à localiser depuis quelques semaines.

« Avec l'intensification des bombardements aériens de la coalition internationale, nous avons de moins en moins de nouvelles. Des prisonnières nous disent qu'elles servent de boucliers humains pendant les bombardements. » — Khider Domle

Mourir plutôt que d'être prisonnier 

Dans le camp de Khanke, Khaled Hossein en est venu à se dire qu'il vaut peut-être mieux pour Souad, sa fille, qu'elle meure dans un bombardement que de rester prisonnière des combattants de l'EI.

Quand il s'est enfui avec sa famille, Souad a pris une autre route. Elle n'a jamais pu atteindre le mont Sinjar. 

« C'est ce qu'elle me dit aussi. Ces gens-là n'ont aucun Dieu, s'ils avaient un Dieu, il ne ferait pas ce qu'il font et ne trancheraient pas les têtes. Vous savez de quoi ils sont capables, comment croyez-vous que ma fille est traitée? » — Khaled Hossein, père de Souad

Pour Nassima, la mère de Souad, l'idée d'être maintenant à l'abri dans une tente alors que sa fille est en danger est insupportable, même si elle parvient à lui parler parfois au téléphone.

« Je donnerais tout, je vivrais dans la rue pour la retrouver. Chaque fois que nous parlons, elle pleure. Je lui dis de ne pas pleurer, je lui dis que le Kurdistan et les Peshmerga sont nos frères et qu'ils vont venir la secourir, que nous serons bientôt réunis. Mais dès que je raccroche, je fonds en larmes. » — Nassima, la mère de Souad

Une rançon de 10 000 $ contre sa fille

Un homme croisé dans une école de Duhok, où des centaines de yézidis s'entassent, affirme ne plus pouvoir attendre. La voix brisée par les sanglots, il explique avoir réussi à amasser les 10 000 dollars américains que l'EI lui réclame contre la libération de sa fille.

Il reste inquiet malgré tout : « L'argent, ce n'est pas le problème. On a facilement obtenu l'aide de toute la communauté. Mais on ne sait pas à qui faire confiance pour s'assurer que l'échange puisse avoir lieu Il n'y a plus personne à qui faire confiance là où elle est. »

Lui comme d'autres parents des celles qui manquent toujours à l'appel ne comptent plus que sur lui-même pour sauver sa fille, avant qu'il ne soit trop tard.

42 membres de sa famille capturés 

La culpabilité de ne pas avoir su protéger les siens hante aussi Youssef Omar. Il préfère oublier le jour où 42 membres de sa famille avec qui il prenait la fuite ont été capturés.

« Les combattants de l'EI sont arrivés sur la route alors que nous fuyons à bord de voitures et d'un tracteur. Ils nous ont bloqué le passage. Nous voulions seulement sauver notre peau. Les pères ne pensaient pas à leurs fils, les enfants ne pensaient pas à leurs parents. C'est un jour que nous préférons oublier. » — Youssef Omar

Mais il ne peut oublier sa mère de 87 ans, malade, et sa fille de 16 ans. Il dit ne pas savoir quel sort elles subissent, simplement qu'elles sont toujours en vie. « Nous espérons que la communauté internationale, que les pays étrangers vont nous aider, secourir nos filles et nous les rendre. Pourquoi ne voient-ils pas notre souffrance? », se demande-t-il.


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Un Canadien mort sous les bombes en combattant pour l'État islamique : portrait

Un premier Canadien tué au combat pour l'EI?

Un jeune Ontarien d'origine somalienne, qui a quitté le Canada pour se joindre au groupe armé État islamique (EI) en Syrie, serait mort au combat. Mohamud Mohamed Mohamud, 20 ans, de Hamilton, serait ainsi l'une des premières victimes occidentales à mourir sous les bombes des avions américains contre l'EI. Sa famille et ses amis sont consternés.

Janaan Issaka était la meilleure amie de Mohamud Mohamed Mohamud, qu'elle surnommait Mo. Elle le décrit comme un garçon optimiste et enjoué. Ils aimaient rire ensemble, danser et faire la fête. Ils se parlaient tous les jours. Puis, cet été, il a coupé tout contact.

« Au début, je ne m'en faisais pas trop », raconte-t-elle. Mais elle a fini par s'inquiéter. « Ce n'était pas dans ses habitudes, dit-elle. J'avais comme un mauvais pressentiment. »

Puis cette semaine, elle a appris par le biais de Twitter que Mo serait mort en Syrie sous les frappes américaines.

Ces frappes ont déjà fait une vingtaine de morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, une ONG basée à Londres. Mohamud Mohamed Mohamud serait le premier Canadien à mourir depuis le début de ces raids.

À Hamilton, sa famille est consternée, dit son porte-parole Hussein Hamdani. Il était un étudiant modèle, brillant, qui venait d'obtenir une bourse d'études. Mais lentement, il est devenu plus pieux et plus isolé. Ses parents pensent qu'il a été radicalisé sur Internet.

Mo est disparu sans explication, après avoir visité son père à Minneapolis, un terrain fertile pour les recruteurs djihadistes.

Sa famille l'a retracé en Turquie il y a deux mois, une plaque tournante pour les Occidentaux recrutés pour se battre au nom de l'islam radical. Mais il était trop tard, selon eux, Mohamud Mohamed Mohamud était déjà embrigadé. Comme lui, plus d'une centaine de Canadiens auraient joint ces groupes armés.

Sa famille attend toujours la confirmation officielle de sa mort.

Avec les informations de Christian Noël et Philippe Leblanc


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Des érudits musulmans apostrophent l'État islamique

Plus de 120 érudits musulmans du monde entier, pour beaucoup faisant autorité dans leur pays, publient une lettre ouverte qui dénonce les djihadistes du groupe armé État islamique (EI) et réfute leurs arguments religieux.

Cette lettre de 22 pages, rédigée en arabe, comporte de nombreuses citations tirées du Coran et d'autres sources de l'islam. Elle condamne les tortures, meurtres et destructions commis par l'EI dans les zones qu'il contrôle.

« Vous avez fait à tort de l'islam une religion de dureté, brutalité, torture et meurtre », écrivent ces personnalités. « C'est une grosse erreur et une offense à l'islam, aux musulmans et au monde entier. »

Les signataires utilisent des arguments théologiques pour réfuter les déclarations faites par le calife autoproclamé de l'EI, Abou Bakr Al-Baghdadi, et par son porte-parole, Abou Mohamed Al-Adnani, pour justifier leurs actes et attirer de nouvelles recrues.

La lettre est adressée à Abou Bakr Al-Baghdadi et « aux combattants et partisans de l'État islamique auto-proclamé », mais aussi aux recrues potentielles, aux imams et à ceux aussi qui voudraient dissuader les jeunes musulmans de rejoindre l'EI. Les 126 signataires sont tous sunnites. Ils sont originaires de nombreux pays musulmans, comme l'Indonésie ou le Maroc, mais aussi de pays où vivent des musulmans comme la France, la Belgique, les États-Unis et le Royaume-Uni.

Si des chiites et des femmes avaient été signataires, cela aurait pu discréditer l'autorité de ce texte aux yeux des islamistes fondamentalistes auquel il s'adresse.

« Repentez-vous »

Parmi les signataires, figurent l'actuel et l'ancien grand mufti d'Égypte, Chaouki Allam et Ali Gomaa, le sultan nigérian de Sokoto, Muhammad Sa'ad Abubakar, et le chef de la grande organisation indonésienne Muhammadiyah, Din Syamsuddin.

Huit éminences de l'université Al Azhar du Caire, la plus haute autorité de l'enseignement sunnite, ont également signé la lettre.

Les signataires ne se contentent pas de condamner l'assassinat des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff et de l'humanitaire britannique David Haines, mais rejettent aussi ces actes en invoquant la tradition musulmane de protection de ceux qui servent d'émissaires entre groupes. La lettre qualifie de « crimes de guerre atroce » plusieurs cas de meurtres de prisonniers de l'EI, 2850 au total. Pour étayer ce point, la lettre rappelle plusieurs citations du prophète Mahomet interdisant cette pratique.

Elle souligne aussi que les Arabes de religion chrétienne et les Yazidis, adeptes d'un culte ancien dérivé du zoroastrisme, sont deux « peuples du Livre » qui doivent être protégés selon la loi musulmane, la charia. Ces deux communautés ont été poussées à la fuite quand l'EI a envahi le nord de l'Irak.

« Reconsidérez vos actions, renoncez-y, repentez-vous-en, cessez de faire du mal aux autres et retournez à la religion de la miséricorde », conclut la lettre.

Nihad Awad, du Council on American Islamic Relations (CAIR), qui a présenté cette lettre à Washington mercredi, a dit espérer que les combattants en puissance lisent ce document. « Leur théologie est tordue », dit-il dans une vidéo d'explication de la lettre à propos des partisans de l'EI. « Ils se sont basés, à de nombreuses reprises, pour mobiliser et recruter des jeunes, sur des textes religieux classiques qu'ils ont mal interprétés et mal compris. »


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L'otage français Hervé Gourdel exécuté

Written By Unknown on Kamis, 25 September 2014 | 16.06

Le récit de Frédéric Nicoloff

Le président français, François Hollande, confirme la mort de l'otage Hervé Pierre Gourdel, décapité par des terroristes du groupe Djound al-Khilafa (les soldats du califat) dans une région montagneuse de la Kabylie, à l'est d'Alger.

« Notre compatriote Hervé Gourdel a été assassiné par un groupe terroriste lâchement, cruellement, honteusement », a déclaré M. Hollande.

Comme ce fut le cas pour les journalistes américains et britanniques assassinés ces dernières semaines par des djihadistes en Syrie, l'exécution de Hervé Pierre Gourdel a été filmée et publiée sur Internet par ses ravisseurs, dans un document vidéo intitulé « Message de sang pour le gouvernement français ».

« Hervé Gourdel est mort parce qu'il était Français, parce que son pays, la France, combat le terrorisme. Parce qu'il est le représentant d'un peuple, le nôtre, épris de liberté, qui défend la dignité humaine contre la barbarie. » —  Le président français, François Hollande


À ÉCOUTER : Anne-Marie Dussault s'entretient avec le maire de Saint-Martin-Vésubie, la commune d'où est originaire Hervé Gourdel, dans le cadre de l'émission 24/60

Otage français exécuté : entrevue avec le maire Henri Giuge


François Hollande a déploré « un crime odieux dont les auteurs devront être châtiés ». Il a affirmé que cette exécution n'avait que renforcé sa détermination à combattre les terroristes du groupe armé État islamique (EI), peu importe où ils se trouvent.

Le chef de l'État français a par ailleurs assuré que les opérations de bombardement que mène actuellement la France en Irak contre les terroristes de l'EI allaient se poursuivre.

François Hollande a ajouté qu'il réunira dès jeudi un conseil de défense à l'Élysée.

« Ma détermination est totale et cette agression ne fait que la renforcer. » — François Hollande

Les terroristes de Djound al-Khilafa avaient menacé d'exécuter Hervé Pierre Gourdel en début de semaine si la France n'annonçait pas, dans les 24 heures, l'interruption de ses opérations militaires en Irak contre l'El.

Dans une première vidéo diffusée par le groupe terroriste, qui a fait allégeance à l'El, l'otage avait demandé au président français de le sortir de cette situation. François Hollande avait aussitôt rejeté l'ultimatum des terroristes.


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Des Iraniens en Irak pour combattre l'État islamique

Un commandant iranien et 70 de ses hommes participent aux combats contre le groupe armé État islamique (EI) dans le nord de l'Irak. La rumeur se faisait de plus en plus insistante, mais c'est la première fois que les autorités iraniennes confirment l'information.

Un chef des Gardiens de la révolution a affirmé mardi soir à la télévision iranienne que le commandant des forces d'élite iraniennes Qods, Qassem Soleimani, lutte contre les terroristes de l'État islamique aux côtés des forces irakiennes. Celles-là mêmes qui sont armées et soutenues par les États-Unis.

« Si l'Iran n'avait pas apporté son aide, Daech (acronyme arabe du groupe État islamique) se serait emparé du Kurdistan, a dit le général Amir Ali Hajizadeh. Notre grand commandant, le général Soleimani, a stoppé la progression de Daech avec 70 hommes et les a empêchés d'entrer dans Erbil [capitale régionale du Kurdistan irakien]. »

Jusqu'à présent, Téhéran avait reconnu fournir des conseils militaires aux Irakiens, mais niait formellement avoir envoyé des forces et des armes sur le terrain.

Les militants du groupe État islamique se sont dangereusement approchés d'Erbil en août, mais des combattants Peshmergas kurdes et des frappes aériennes américaines ont stoppé leur avancée.

L'Iran ne participe pas à la coalition internationale, menée par Washington, qui lutte contre l'État islamique. Téhéran, qui appuie le régime syrien, a vivement dénoncé les raids américains contre le groupe terroriste dans le nord de la Syrie, qu'il voit comme une attaque à souveraineté du pays.

De leur côté, les États-Unis ont déjà déclaré qu'ils ne se coordonneront jamais militairement avec l'Iran pour combattre les terroristes, mais qu'ils ne sont pas fermés à des discussions diplomatiques.


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Une coalition historique pour combattre l'EI, mais tiendra-t-elle?

Pendant que les raids se poursuivent pour une troisième nuit en Syrie, la coalition internationale contre le groupe armé État islamique (EI) s'organise et prend de l'ampleur. Plus d'une cinquantaine de pays participent à cette coalition d'une façon ou d'une autre, selon Washington. 

Plusieurs États fournissent ainsi des armes et des munitions aux forces kurdes en Irak qui tentent de repousser le groupe terroriste, comme la France, l'Italie et l'Allemagne. D'autres leur offrent, en plus de l'équipement, de la formation, comme les États-Unis et le Royaume-Uni.

Washington mène des frappes dans le nord de l'Irakdepuis six semaines pour aider les combattants kurdes à repousser les membres de l'EI. Les Pays-Bas se sont engagés mercredi à appuyer l'intervention des États-Unis en Irak avec six chasseurs F-16. 

Londres pourrait aussi participer à ses raids. Le premier ministre britannique David Cameron a reçu une demande d'assistance de son homologue irakien. Il a demandé et obtenu que le Parlement tienne une session extraordinaire vendredi pour prendre une décision sur la question. 

« Il est juste que la Grande-Bretagne passe à une nouvelle forme d'action », a affirmé M. Cameron dans un discours prononcé devant l'Assemblée générale des Nations unies jeudi.

Du jamais vu depuis des décennies

Les États-Unis procèdent aussi depuis mardi à des bombardements en Syrie en collaboration avec cinq pays arabes (Arabie saoudite, Jordanie, Bahreïn, Émirats arabes unis, Qatar). Une alliance exceptionnelle, puisque jamais depuis la Guerre du Golfe de 1991, Washington n'avait réussi à rallier autant de pays arabes à des frappes militaires au Moyen-Orient. 

Des experts doutent toutefois que cette alliance tienne la route à long terme.

Ces puissances arabes à majorité sunnite ont un ennemi commun, mais elles sont loin d'avoir les mêmes intérêts, relevait récemment le centre d'études Soufan Group. « L'Arabie saoudite et l'Égypte auront à coeur d'inclure la lutte contre l'EI dans une campagne plus large contre les Frères musulmans et d'autres groupes islamistes, qui représentent à leurs yeux une menace au moins égale, si ce n'est supérieure, à celle de l'EI », écrivaient ces spécialistes.

Certains alliés semblent aussi plus incertains que d'autres, selon Anthony Cordesman, du Center for Strategic & International Studies (CSIS), dans une entrevue à l'AFP. La Turquie maintient l'ambiguïté sur sa participation militaire à la coalition et le Qatar est accusé de double jeu et de soutien à la cause des jihadistes.

Le Canada pourrait intensifier son action

Le premier ministre Stephen Harper a indiqué mercredi que le Canada pourrait intensifier son action contre l'EI, à la demande de Washington. Pour le moment, le pays a envoyé 70 membres des forces spéciales pour aider les troupes de Bagdad à repousser les djihadistes, durant 30 jours reconductibles.


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Attentats de Boston : l'accusé aura son procès en janvier 2015

Le procès du jeune musulman d'origine tchétchène accusé du double attentat de Boston est repoussé de deux mois, au 5 janvier 2015. La défense demandait plutôt un délai de 10 mois étant donné l'énormité du dossier.

Le juge a estimé que deux mois étaient suffisants « vu la taille et l'expérience de l'équipe de la défense ».

Les avocats de Djokhar Tsarnaev demandaient également que le procès soit déplacé à l'extérieur de Boston. Ils jugeaient impossible de constituer un jury impartial dans la ville où ont été commis les attentats, en raison notamment de l'importante couverture médiatique.

L'accusé, âgé de 21 ans est passible, de la peine de mort.

Le 15 avril 2013, deux bombes artisanales ont explosé près de la ligne d'arrivée du marathon de Boston, faisait 3 morts et 264 blessés.

Naturalisé Américain en 2012, Djokhar Tsarnaev est accusé d'avoir commis l'attentat avec son frère de 26 ans, Tamerlan. Ce dernier a été abattu par des policiers, après avoir été pris en chasse.


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Obama veut un accord ambitieux sur les changements climatiques

Written By Unknown on Rabu, 24 September 2014 | 16.05

Le reportage de Martin Bégin

Le président américain appelle à la conclusion d'un accord mondial « ambitieux », mais « flexible », pour lutter contre le réchauffement climatique. Dans son discours au sommet de l'ONU sur le climat, il a affirmé que les États-Unis feraient leur part, mais qu'aucun pays ne pourrait échapper à ses responsabilités.

Barack Obama a déclaré que les États-Unis allaient atteindre leur objectif de diminuer leurs émissions de gaz carbonique de 17 % d'ici 2020 par rapport au niveau de 2005. Le sommet à New York vise à faciliter l'obtention d'un accord contraignant sur le climat à la Conférence de Paris en décembre 2015.

« Nous devons élever nos ambitions collectives, chacun de nous faisant ce qu'il peut pour relever ce défi mondial. Cette fois, nous avons besoin d'un accord qui reflète les réalités économiques de la décennie à venir et au-delà. Il doit être ambitieux, parce que c'est un problème important. » — Barack Obama

L'Union européenne va loin

De leur côté, les pays membres de l'Union européenne se sont fixé comme objectif de réduire de 40 % leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport au niveau d'émission de 1990.

Pour y arriver, l'Europe compte produire plus d'énergie renouvelable et améliorer l'efficacité énergétique.

« C'est la première fois que l'Europe s'engage à aller aussi loin que ça », a commenté sur nos ondes le directeur principal d'Équiterre, Steven Guilbeault.

« C'est le genre d'ambition qu'on cherche », ajoute-t-il.

Steven Guilbeault se montre moins enthousiaste au sujet de la déclaration du président Obama, qui a dit souhaiter un accord sur le climat à la fois ambitieux et flexible. « C'est un peu dire qu'on veut le beurre et l'argent du beurre. Si on veut être ambitieux, il faut avoir des mesures qui soient légalement contraignantes », plaide-t-il.

Ban Ki-moon appelle le monde à réagir

Mardi matin, le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, a sommé les dirigeants de la planète de prendre leurs responsabilités face au réchauffement climatique.

Il a rappelé à la communauté internationale son engagement fait lors de la Conférence de Copenhague de 2009 d'alimenter à hauteur de 100 milliards de dollars par an, jusqu'en 2020, le Fonds vert pour le climat, qui est, de fait, pratiquement vide.

Le président François Hollande a annoncé mardi que la France verserait un milliard de dollars au Fonds vert. 

Le président français a aussi rappelé sa volonté de parvenir « à un accord global et ambitieux » lors de la Conférence sur le climat que la France accueillera en décembre 2015, six ans après l'échec de Copenhague.

L'Union européenne dépensera par ailleurs environ 4 milliards de dollars au cours des sept prochaines années pour aider les pays en voie de développement à adopter des politiques durables.

Côté canadien, même si le premier ministre Stephen Harper n'assiste pas au sommet, le gouvernement a réitéré sa volonté de voir tous les pays émetteurs de gaz à effets de serre participer à l'effort.

Cent vingt chefs d'État participent présentement au Sommet sur le climat à New York, ce qui représente la plus forte concentration de dirigeants jamais réunis pour discuter du climat.

Un éventuel accord devra inclure tous les pays, dit Leona Aglukkaq 

En l'absence du premier ministre canadien Stephen Harper au sommet de l'ONU sur le climat, c'est la ministre de l'Environnement qui a présenté la position du Canada. Leona Aglukkaq a insisté pour dire que l'accord qui doit être signé l'an prochain à Paris sur les changements climatiques devra nécessairement inclure tous les pays.

« Alors que nous approchons de 2015, je suis convaincue que nous pouvons parvenir à un accord, mais il faudra du courage et du bon sens. Et il est crucial que le nouvel accord contienne des engagements de toutes les grandes économies et les principaux émetteurs », a déclaré Mme Aglukkaq.

Selon la ministre, le Canada fait sa part dans la lutte aux changements climatiques. Elle a estimé que le pays a bien montré « qu'on peut protéger l'environnement tout en soutenant le développement économique ». 

Mme Aglukkaq a annoncé lundi qu'Ottawa imposerait de nouvelles limites d'émissions de gaz à effet de serre pour les voitures et les camions, en s'inspirant de celles imposées aux États-Unis.

Le premier ministre Harper est arrivé à New York en début de soirée, peu de temps après le discours de la ministre Aglukkaq, afin de prendre part à un souper pour discuter du réchauffement climatique. 

Le Canada s'est retiré du protocole de Kyoto en 2011, jugeant ses objectifs inatteignables.

 


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Ebola : des centaines de milliers de morts si rien n'est fait

Les explications de Michel Rochon

Les épidémiologistes de l'OMS et du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CCPM) prévoient que 1,4 million de personnes pourraient être infectées par le virus Ebola d'ici janvier 2015 en Afrique de l'Ouest, si rien n'est fait pour contrer l'épidémie.

Un rapport du CCPM publié mardi prévoit - en cas d'immobilisme international face à l'épidémie - qu'entre 550 000 et 1,4 million de personnes pourraient avoir été infectées dans cette région du globe le 20 janvier 2015.

L'organisme américain se base sur une sous-estimation du nombre de cas véhiculés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui dresse un bilan de 5864 infections à ce jour. Le CCPM estime que le nombre de cas rapporté par l'OMS doit être multiplié par 2,5 et qu'il pourrait même atteindre 20 000 personnes infectées.

Un bilan sous-estimé...

L'OMS, qui prévient depuis longtemps que son bilan sous-estime gravement la réalité, soutient que le nombre de cas augmente de façon exponentielle.

L'organisme onusien craint que le virus fasse des victimes pendant plusieurs années si les mesures de contrôle ne sont pas mises en place. Elle cite en exemple le cas du Liberia, le pays le plus durement touché par l'épidémie, où le bilan véritable ne sera peut-être jamais connu. Les corps des victimes mortes dans un bidonville surpeuplé ont simplement été jetés dans une rivière.

En Sierra Leone, la quarantaine décrétée par le pays durant trois jours, le week-end dernier, a permis de retrouver des dizaines de nouvelles victimes. L'armée de Sierra Leone a d'ailleurs fermé, mardi, sa frontière avec le Liberia afin d'endiguer la propagation de l'épidémie Ebola.

... des prévisions alarmistes

Les projections du CCPM - basées sur un modèle épidémiologique qui tient compte du nombre de personnes qu'une personne atteinte peut avoir infectées - ont été effectuées selon des données recueillies en août. 

Les experts précisent toutefois que son modèle de prévision épidémiologique ne tient pas compte de la réponse médicale à l'épidémie comme le déploiement américain de 3000 membres des forces armées dans la région. « Les mesures importantes et immédiates - comme celles qui ont déjà été mises en place - pourraient porter leurs fruits et entraîner une diminution du nombre de cas », reconnaît le CDC dans un communiqué.

« On commence à voir des signes qui nous permettent d'espérer que cette hausse du nombre de cas ne surviendra pas », a déclaré le directeur de la stratégie pour l'OMS et coauteur de l'étude, Christopher Dye. « C'est un peu comme les prévisions météorologiques. On peut le faire quelques jours d'avance, mais il est très difficile de prédire quelques semaines ou mois d'avance. »

Des analyses remises en question

L'ancien directeur de la Société internationale des maladies contagieuses, le docteur américain Richard Wenzel, estime que les prévisions du CCPM sont « quelque peu pessimistes ». Il dit aussi qu'elles ne tiennent pas compte des mesures médicales déjà déployées.

D'autres experts ajoutent qu'outre les interventions médicales, le comportement de la population freinera la propagation de l'épidémie. « C'est une supposition énorme de croire que la réponse actuelle à l'épidémie ne changera en rien, a dit le docteur Armand Sprecher, de Médecins sans frontières. Les épidémies d'Ebola prennent habituellement fin quand les gens cessent de toucher les morts. L'épidémie ne cessera pas demain, mais il y a des choses qu'on peut faire pour amoindrir le bilan. »

M. Sprecher précise que les maladies qui persistent dans l'environnement deviennent généralement moins contagieuses.

Les scientifiques conviennent toutefois que la réponse de la communauté internationale, au cours des prochains mois, sera cruciale dans la détermination des proportions que prendra l'épidémie d'Ebola.


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La guerre contre l'État islamique entre dans une nouvelle phase

Le reportage de Marie-Ève Bédard

Missiles tomahawk, avions de chasse et bombardiers : les États-Unis ont finalement lancé leur machine de guerre en Syrie contre le groupe armé État islamique, au cœur de ce qui est devenu le siège de son pouvoir, la ville de Raqqa. Une promesse accomplie pour le président américain, qui a souligné que les États-Unis n'avaient pas agi seuls.

« Nos amis et partenaires, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar nous ont accompagnés dans cette action », a dit Barack Obama, dans le jardin de la Maison-Blanche.

La participation de pays arabes dans la lutte contre le groupe terroriste est très importante pour les États-Unis, qui ne veulent surtout pas donner l'impression qu'il s'agit d'un combat de l'Occident contre un groupe musulman.

En tout, une vingtaine de frappes ont ciblé des camps d'entraînement, des quartiers généraux et des véhicules appartenant à l'organisation du groupe armé État islamique.

Avec ce deuxième front qui s'ouvre contre le groupe armé État Islamique, le président Obama a prévenu que la campagne militaire serait longue, mais que les États-Unis ne peuvent tolérer de « sanctuaire pour les terroristes qui menacent les Américains ».

Pour un activiste syrien de Raqqa, qui milite clandestinement contre le groupe, c'est trop peu, trop tard. « Si l'Occident veut vraiment notre liberté, dit Abu Ibrahim (pseudonyme), pourquoi les États-Unis n'ont-ils pas bombardé le régime de Bachar Al-Assad quand il s'est servi d'armes chimiques? »

Une autre série de frappes a été menée par les États-Unis, seuls cette fois, dans la région d'Alep.

Selon Washington, les frappes visaient une organisation terroriste liée à Al-Qaïda. Les membres du groupe Khorasan et le dirigeant de la cellule jusqu'ici méconnue, réputé proche d'Oussama Ben Laden, représentent, selon des sources du renseignement américain, une menace beaucoup plus immédiate et directe pour les États-Unis.

Washington dans une position délicate

Le président Bachar Al-Assad a été prévenu avant les frappes survenues dans la nuit de lundi à mardi. Mais Washington insiste pour dire qu'il n'y a pas eu de coordination avec Damas. Barack Obama ne veut surtout pas donner l'impression qu'il appuie le régime d'Al-Assad, accusé par une commission d'enquête de l'ONU d'avoir utilisé des armes chimiques contre son peuple.

Le président Obama est aussi dans une situation délicate par rapport à ses alliés des pays arabes puisqu'ils soutiennent en grande partie la rébellion des combattants syriens contre le régime.

Après plus de trois ans de guerre civile, les Syriens savent très bien ce qu'implique l'entrée en scène des États-Unis et de leurs alliés. Pour certains, c'est une source d'espoir, mais pour tous, ils sont une source d'inquiétude.

Du côté irakien

Les Américains mènent aussi des frappes contre le groupe armé État islamique dans le nord de l'Irak depuis environ six semaines. Cette offensive n'a toutefois pas changé le rapport de force sur le terrain.

Les forces kurdes tiennent les lignes de front, mais les commandants sur place disent ne pas avoir les armes nécessaires pour mener des offensives et reprendre du terrain.


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Deux policiers poignardés par un présumé sympathisant de l'EI en Australie

Un présumé sympathisant du groupe armé État islamique (EI) a poignardé deux policiers en Australie. Il a été abattu. Cette attaque est survenue au lendemain de l'appel lancé par L'EI aux musulmans du monde entier à tuer les civils dans les pays qui lui ont déclaré la guerre.

L'Australie avait été nommée par le groupe terroriste aux côtés du Canada, des États-Unis et de la France.

Le suspect de 18 ans était connu des services de renseignement. Il avait été convoqué mardi soir dans un commissariat de la banlieue de Melbourne pour un interrogatoire par des agents de la lutte antiterroriste. Il a alors sorti un couteau et poignardé à plusieurs reprises les agents, jusqu'à ce que l'un d'eux tire un coup de feu mortel pour se défendre, a indiqué la police australienne.

Des médias australiens rapportent que l'homme avait menacé le premier ministre Tony Abbott et avait été vu brandissant un drapeau du groupe EI.

Il y a quelques jours, Canberra a annoncé avoir déjoué des projets d'assassinats de l'EI sur son sol, en particulier la décapitation de civils. Plus de 800 policiers avaient participé à l'opération, la plus grande jamais organisée en Australie.

Une soixantaine d'Australiens combattent dans les rangs djihadistes en Irak et en Syrie, et une centaine fournissent, à partir de l'Australie, un soutien actif aux mouvements sunnites radicaux, selon les services de sécurité du pays.


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L'opposition syrienne pro-occidentale veut des frappes immédiates contre l'EI en Syrie

Written By Unknown on Selasa, 23 September 2014 | 16.05

Le chef de la coalition nationale syrienne, qui regroupe les opposants à Bachar al-Assad soutenus par l'Occident, a pressé la communauté internationale de mener des frappes aériennes « immédiates » contre le groupe armé État islamique (EI) qui mène une offensive dans le nord-est de la Syrie.

Lundi, Hadi al-Bahra a rappelé en marge de l'Assemblée générale de l'ONU que « des centaines de milliers de civils dans le nord de la Syrie sont prisonniers d'un siège brutal ». De plus, au cours des derniers jours, plus de 130 000 personnes, surtout des Kurdes, se sont réfugiées en Turquie, fuyant l'avancée de l'EI dans la région d'Aïn al-Arab, dans le nord-est syrien.

« Pour éviter la catastrophe, nous sommes prêts à nous coordonner avec nos alliés pour donner le plus d'impact possible aux frappes contre l'EI », a déclaré M. Al-Bahra.

« Frapper les djihadistes de l'EI uniquement en Irak ne marchera pas, s'ils continuent à opérer, à se regrouper et à s'entraîner en Syrie. » — Hadi al-Bahra, chef de la coalition d'opposition

Depuis le 8 août, les États-Unis mènent des frappes aériennes dans le nord de l'Irak où opèrent aussi les membres du groupe armé État islamique. Washington n'a pas exclu d'étendre ses attaques en Syrie, mais sans préciser un calendrier.

Spéculations autour d'un rapprochement Téhéran-Washington

Pendant ce temps, les spéculations se poursuivent sur un rôle éventuel de l'Iran dans la lutte contre le groupe armé État islamique.

Lundi, des responsables iraniens ont déclaré à l'agence Reuters que l'Iran était disposé à collaborer avec les États-Unis et leurs alliés contre l'EI, en échange d'une attitude moins intransigeante sur la question de l'enrichissement nucléaire, une avenue rapidement rejetée par la Maison-Blanche.

Mais selon le professeur d'histoire des relations internationales de l'Université de Montréal Samir Saul, ce queTéhéran veut surtout, c'est que la coalition s'engage à ne pas attaquer l'État syrien, son allié, mais uniquement les membres de l'EI.

« Je pense que l'Iran veut surtout des garanties que cette coalition porte véritablement sur les djihadistes, et pas sur la Syrie.  » — Le professeur Samir Saul

Or, les intentions de la coalition internationale ne sont pas claires, selon le professeur Saul, qui souligne que cette « coalition des plus bizarre » comprend l'Arabie saoudite, qui a soutenu par le passé les les islamistes, mais exclut des adversaires déclarés du djihadisme comme la Russie et l'Iran, tous deux alliés du régime de Bachar al-Assad.

Entrevue avec le professeur Samir Saul


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Premiers raids américains contre l'État islamique en Syrie

Les États-Unis et des pays partenaires mènent les premiers raids aériens contre des positions de l'État islamique en Syrie, a annoncé lundi le Pentagone.

« Je peux confirmer que l'armée américaine et les forces de pays partenaires mènent des activités militaires contre les terroristes de l'EIIL en Syrie avec des avions de chasse, des bombardiers et des missiles Tomahawk d'attaque au sol », a déclaré le contre-amiral John Kirby, porte-parole du département de la Défense.

« Dans la mesure où ces opérations se poursuivent, nous ne pouvons fournir davantage d'informations à ce stade », a-t-il ajouté.

Selon un membre de l'administration américaine interrogé par Reuters sous couvert de l'anonymat, des pays arabes participent à ces raids.


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Les djihadistes islamistes aux portes du Liban

Le reportage de Marie-Ève Bédard et Sylvain Castonguay

Au début de l'été, les combattants de l'État islamique ont commencé à déferler sur l'Irak à partir, notamment, de leurs bases en Syrie.

Depuis, les combattants de l'État islamique ont commis des actes barbares envers des journalistes, mais aussi à l'égard des minorités religieuses.

Aujourd'hui, le spectre de l'État islamique plane aussi sur le Liban, pays voisin de la Syrie.

Des djihadistes font des incursions dans les montagnes rocailleuses du nord-est du Liban, près du village de Ras Baalbek, où vivent de nombreux chrétiens. Cette montagne, source de revenus pour bien des hommes qui vont y extraire la pierre, permet aussi aux combattants islamistes d'entrer au Liban sans être détectés.


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Un reporter britannique apparaît dans une nouvelle vidéo de djihadistes

Le groupe djihadiste État islamique (EI) a diffusé mardi une vidéo dans laquelle un homme, présenté comme le photojournaliste britannique John Cantlie, critique les préparatifs de raids américains et d'autres pays contre des positions de l'organisation, a rapporté SITE, service qui surveille l'activité islamiste sur Internet.

Le groupe EI, qui contrôle une partie du territoire syrien et une bonne part du nord de l'Irak, a déjà décapité ces dernières semaines deux journalistes américains et un coopérant humanitaire britannique, en représailles à des raids aériens américains lancés contre ses combattants en Irak.

Dans cette vidéo de cinq minutes, l'homme disant être John Cantlie, vêtu d'une chemise orange et les cheveux coupés ras, affirme que le président Barack Obama a été attiré dans un conflit dont il ne peut pas sortir vainqueur, déclare SITE.

« Le président [Obama] estimait naguère que le conflit irakien était une "guerre stupide" et, après son arrivée au pouvoir, il avait aussitôt désengagé l'Amérique. Aujourd'hui, il y est inextricablement de nouveau attiré », déclare l'homme identifié comme John Cantlie.

« Depuis le Vietnam, nous n'avons jamais assisté à la préparation d'un tel gâchis. Les évaluations actuelles de 15 000 hommes nécessaires pour combattre l'État islamique sont risiblement basses. L'EI a plus de moudjahidine que cela », dit l'homme.

Les États-Unis assemblent une coalition pour s'attaquer à l'EI, organisation sunnite intégriste qui a proclamé un « califat » et aspire à dominer une bonne partie du Moyen-Orient.

Les États-Unis ont lancé en août en Irak leurs premiers raids aériens contre des positions de l'EI.

Dans une autre vidéo, d'une durée de trois minutes et diffusée voici quelques jours, John Cantlie expliquait avoir été capturé en novembre 2012 en Syrie. Il disait avoir travaillé pour plusieurs journaux britanniques, dont le Sunday Times, le Sun et le Sunday Telegraph.


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Sarkozy veut offrir un remède au «désespoir» des Français

Written By Unknown on Senin, 22 September 2014 | 16.05

Le reportage de Jean-François Bélanger

L'ancien président français Nicolas Sarkozy dit ne pas avoir le choix de revenir sur la scène politique, sinon les Français seraient condamnés à choisir entre le désespoir et le Front national.

C'est ce qu'il a déclaré dimanche à la chaîne France 2, dans la première entrevue télévisée accordée depuis l'annonce de son retour en politique. 

Celui qui a dirigé la France entre 2007 et 2012 a admis avoir commis certaines erreurs durant sa présidence. Il a notamment reconnu qu'il avait tenté de trop apporter de changements en même temps et qu'il n'avait pas suffisamment travaillé en équipe.

Il estime avoir le devoir de servir son pays à nouveau, soulignant qu'il n'avait pas vu autant de désespoir depuis qu'il a quitté la présidence.

« Je n'ai jamais vu un tel désespoir, une telle colère, une telle absence de perspective. Et je ne dis pas que c'est la faute uniquement de M. Hollande ou qui vous voulez, ça serait caricatural. Mais nous sommes un des rares pays où il y a une telle absence d'espoir. J'ai même l'impression qu'il y a certains territoires et certains de nos compatriotes qui ont décroché de tout, qui sont en rupture avec tout et qui ne croient plus en rien ni en personne », dit-il.

« Je ne crois pas qu'il suffit que je revienne pour tout régler par magie. [...] Mais avec toute l'expérience que j'ai accumulée, l'envie profonde d'aider à redonner une perspective à mes compatriotes, est-ce que je peux dire, [au moment où] la France s'écroule, les gens ne croient plus en la politique, ma famille politique est divisée comme jamais, "C'est bon, j'ai compris, je reste à la maison, j'abandonne les gens?" », lance-t-il.

« J'ai non seulement envie de revenir, mais je n'ai pas le choix. » — Nicolas Sarkozy

Enquêtes judiciaires

À propos des nombreuses enquêtes judiciaires à son sujet, il estime n'avoir rien à se reprocher, sans quoi il ne reviendrait pas en politique.

« Toute la campagne présidentielle, on a expliqué aux Français que j'étais mouillé dans l'affaire Bettencourt, que j'avais extorqué de l'argent à une vieille dame. Deux ans et demi d'enquête, quatre perquisitions, 22 heures d'interrogatoire. À l'arrivée, non-lieu, trois juges qui ont décidé que je n'avais rien à voir avec cette affaire. Qui me rendra mon honneur? », demande-t-il.

« Je répondrai à toutes les questions, à toutes les convocations, n'en doutez pas », ajoute-t-il.

Sarkozy veut rebaptiser l'UMP

Par ailleurs, l'ancien président dit souhaiter changer le nom du parti qu'il a longtemps dirigé, l'Union pour un mouvement populaire (UMP).

M. Sarkozy a fait part de sa volonté au Journal du dimanche (JDD), quelques heures avant la diffusion de son entrevue télévisée.

Ce voeu n'a toutefois rien d'étonnant, puisque l'ex-président avait déjà annoncé cette semaine qu'il souhaitait se porter « candidat à la présidence de [sa] formation politique » en évitant soigneusement d'en prononcer le nom.

Nicolas Sarkozy s'abstient par ailleurs de parler d'une éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle, prévue pour 2017. « Ce sera un autre temps », précise-t-il, préférant se concentrer d'abord sur le combat qu'il devra mener afin de reprendre les rênes de son ancienne formation, convoitée par d'autres poids lourds de la politique française comme Alain Juppé et François Fillon.

« Si je réussis cette nouvelle formation, ils [Juppé et Fillon] ne pourront plus me rattraper. » — Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP

L'élection à la présidence de l'UMP aura lieu le 29 novembre. Un second tour est prévu le 6 décembre, si nécessaire.

Des obstacles politiques et judiciaires

L'UMP est actuellement dirigé par trois anciens premiers ministres : Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon. Cette équipe est en place depuis la démission forcée de Jean-François Copé en mai dernier sous le poids du scandale Bygmalion.

Nicolas Sarkozy a été président de la République de 2007 à 2012. Or, son successeur, le socialiste François Hollande connaît aujourd'hui des records d'impopularité.

Des embûches judiciaires risquent néanmoins de se dresser sur le chemin de Nicolas Sarkozy vers la présidence. Ce dernier est aux prises avec des allégations de corruption et il est cité dans plusieurs affaires susceptibles de contrarier ses ambitions.

L'Union pour un mouvement populaire a vu le jour en 2003. Le parti est né des cendres de l'Union pour la majorité présidentielle, créée l'année précédente par le l'ex-président Jacques Chirac.


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Manifestations à travers le monde pour le climat

Le compte rendu de Christian Latreille

Des manifestations ont eu lieu un peu partout dans le monde aujourd'hui pour dénoncer le manque d'action des gouvernements en matière de changements climatiques. Le plus gros rassemblement, qui s'est tenu à New York, a attiré plus de 300 000 personnes, selon les organisateurs.

Des manifestants contre le pipeline canadien Keystone se sont fait notamment entendre dans la Grosse pomme, ainsi que plusieurs groupes autochtones.

Des organismes environnementaux canadiens avaient aussi envoyé des porte-parole à New York. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, le maire de New York, Bill de Blasio, l'ancien vice-président américain Al Gore et l'acteur Leonardo DiCaprio, entre autres, ont également pris part à la marche.

« C'est la planète où les générations suivantes vont vivre. Il n'y a pas de plan B, parce qu'il n'y a pas de planète B. » — Ban Ki-moon, participant à la manifestation à New York

Le maire de Blasio a aussi dévoilé dimanche un nouveau plan pour que New York réduise de 80 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 par rapport à leurs niveaux de 2005.

Pour relire notre couverture en direct de la manifestation sur votre appareil mobile, cliquez ici.

Sommet de l'ONU sur le climat

Des manifestations du même genre ont également lieu dans d'autres grandes villes du monde aujourd'hui, dont Paris, Berlin, Melbourne, Londres, Amsterdam, Stockholm, Rome, Madrid, New Delhi et Rio de Janeiro.

La manifestation à New York était organisée deux jours avant que s'y tienne le sommet de l'ONU sur le climat. Cette conférence, où sont attendus près de 120 chefs de gouvernements, vise à préparer la Conférence mondiale sur les changements climatiques de Paris de l'automne 2015.

Ban Ki-moon tente de faire pression sur les chefs d'État pour qu'un accord réduisant la pollution liée au réchauffement climatique soit conclu à New York. Le premier ministre canadien Stephen Harper ne participera pas au sommet, à l'instar des chefs de gouvernement chinois et indien. M. Harper a plutôt choisi de déléguer la ministre de l'Environnement, Leona Aglukkaq.

Manifestations au Québec

À Montréal, quelque 3000 personnes ont défilé dans les rues cet après-midi. Elles sont parties du parc La Fontaine pour se rendre au parc Jeanne-Mance. Tous les manifestants étaient invités à s'épingler un bout de tissu en forme de coeur vert sur leurs vêtements. 

Des marches étaient aussi organisées dans d'autres villes québécoises, dont Baie-Comeau, Gaspé, Rimouski, Québec, Trois-Rivières, Drummondville et Saint-Jean-sur-Richelieu.

Des politiciens participaient à l'événement. La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, était de la partie à Montréal. « Au Québec aussi on peut faire la différence et freiner les changements climatiques. Que ce soit en refusant de devenir les porteurs d'eau du pétrole sale de l'Alberta ou en s'opposant à la construction du port pétrolier de Cacouna, la population ne doit pas se laisser faire et doit tenir tête au gouvernement de Harper. Pourquoi les Québécois et les Québécoises accepteraient ce que la Colombie-Britannique et les États-Unis ont refusé? », se demande Manon Massé.

Par ailleurs, le député péquiste de Jonquière, Sylvain Gaudreault, était à Tadoussac dans le cadre de la marche pour la protection et la préservation du fleuve Saint-Laurent et des espèces qui en dépendent,  une considération que l'on a tenu à souligner dans le contexte du projet d'oléoduc de TransCanada.

Les gouvernements doivent agir

Selon Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie de Greenpeace, même si la baisse de la consommation de chaque individu est importante pour lutter contre la pollution, l'action des gouvernements est de la plus haute importance.

« On consomme beaucoup trop d'énergie, on gaspille beaucoup. Mais au-delà de l'agir individuel, il faut également que nos gouvernements soient cohérents et permettent aux gens d'avoir des alternatives. Par exemple, au niveau du transport, ça prend du transport en commun efficace, rapide, qui soit en place. Il faut aussi éviter les projets qui nous font reculer, comme les projets de pipelines de sables bitumineux, le projet de cimenterie Port-Daniel », énumère-t-il.

M. Bonin, qui participait à la manifestation de Montréal, considère que la responsabilité d'agir concerne particulièrement les États-Unis et la Chine. Il souligne également l'importance d'aider les pays en développement à prendre le virage vers les énergies vertes et à s'adapter aux changements climatiques qu'ils subissent.

« Qu'on se sorte le plus rapidement possible de notre dépendance aux combustibles fossiles », conclut-il.


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Écosse : les électeurs ont été «escroqués» par Londres, dit Alex Salmond

Le débat sur l'avenir de l'Écosse s'est transformé en amère guerre de mots, dimanche, le premier ministre écossais affirmant que ses compatriotes ont été « dupés » en rejetant l'indépendance, tandis que les trois principaux partis politiques britanniques se disputaient sur la façon de mettre en place les réformes politiques promises.

Le leader du mouvement indépendantiste écossais, le premier ministre démissionnaire Alex Salmond, a accusé les politiciens britanniques de revenir sur leurs promesses de donner plus de pouvoir aux Écossais dans le cadre d'un rare pacte multipartite qui, selon lui, a joué un rôle crucial dans le rejet de l'indépendance lors du référendum de jeudi.

M. Salmond a fait ces commentaires après que le premier ministre britannique, David Cameron, eut insisté pour que le projet de transfert de pouvoirs aux Écossais soit lié à des réformes constitutionnelles au Royaume-Uni, une position qui a mis en péril le fragile consensus politique et suscité des attaques de tous les côtés.

Quelques jours plus tôt, M. Cameron et ses rivaux politiques s'étaient unis pour adopter rapidement des lois visant à transférer certains pouvoirs à Édimbourg, la capitale écossaise. Les trois partis ont signé l'engagement, qui promettait aux Écossais de nouveaux pouvoirs en matière de taxation, de budget et de politiques sociales.

Depuis, M. Cameron a déclaré que ces changements devaient se faire « en tandem » avec des réformes à la Chambre des communes pour empêcher les Écossais d'avoir leur mot à dire sur les projets de loi qui ne concernent que l'Angleterre et le pays de Galles, un grief de longue date qui est récemment revenu sur le devant de la scène.

Il a aussi déclaré qu'il ne serait pas juste d'accorder des pouvoirs supplémentaires aux Écossais sans envisager des changements similaires dans le reste du Royaume-Uni -  l'Angleterre, le pays de Galles et l'Irlande du Nord.

« Des millions de personnes dans le reste du Royaume-Uni ont entendu ces débats, observé la campagne et se demandent à juste titre : "Qu'est-ce qui changera pour nous? Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir les mêmes pouvoirs et les mêmes droits que ceux des Écossais?" », a écrit M. Cameron dans le Mail on Sunday.

Les détracteurs soulignent que le fait de mettre toutes ces questions dans le même panier dilue la promesse commune des trois chefs de parti, et retardera inévitablement l'échéancier du transfert de pouvoirs à l'Écosse.

« Les gens qui ont voté Non parce qu'ils croyaient à ces engagements des leaders de Westminster - ce sont ces gens qui sont les plus en colère, les plus blessés et les plus déçus en Écosse aujourd'hui », a déclaré M. Salmond à la BBC. Le premier ministre a annoncé, au lendemain de l'échec de sa campagne référendaire, qu'il quitterait son poste en novembre.

Les trois partis britanniques assurent qu'ils respecteront leur promesse, même s'ils divergent clairement concernant la question des réformes constitutionnelles.

Le vice-premier ministre Nick Clegg, qui dirige le deuxième parti de la coalition au pouvoir, les démocrates libéraux, a déclaré que la promesse faite aux Écossais ne pouvait être conditionnelle à d'autres réformes constitutionnelles. Dans le même sens, le chef de l'opposition travailliste, Ed Miliband, a affirmé qu'il ne pouvait y avoir « de peut-être et de mais » dans le transfert promis de pouvoirs aux Écossais.


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Afghanistan :Ghani proclamé président

L'ancien ministre des Finances Ashraf Ghani a été proclamé dimanche président élu d'Afghanistan, quelques heures après avoir signé un accord de partage du pouvoir avec son adversaire du second tour, Abdullah Abdullah.

Dans l'annonce qu'elle a faite, la commission électorale indépendante n'a pas précisé quel score avait obtenu Ashraf Ghani, pas plus qu'Abdullah Abdullah, ancien ministre des
Affaires étrangères qui, depuis le scrutin le 14 juin, n'a cessé de clamer que les résultats avaient été truqués.

« La Commission électorale indépendante déclare le docteur Ashraf Ghani Ahmadzai président d'Afghanistan », a déclaré le chef de cette instance, Ahmad Yousuf Nuristani.

Les résultats complets seront communiqués à une date ultérieure, s'est-il borné à dire sans préciser quand. Il a reconnu que le second tour avait été entaché de fraudes importantes et ajouté que l'audit supervisé par les Nations unies n'avait pas réussi à les mettre toutes au jour.

« Même si l'audit a été général [...], il n'est pas parvenu à déceler les fraudes dans leur totalité », a-t-il dit.

En vertu de l'accord signé dimanche entre les rivaux politiques, Ashraf Ghani partagera le pouvoir avec un responsable de l'exécutif dont le nom sera proposé par Abdullah
Abdullah. Ces deux personnalités s'accorderont pour déterminer qui dirigera des institutions-clés comme l'armée afghane.

L'accord de partage du pouvoir met fin à un blocage des institutions qui aurait pu profiter aux taliban alors que les forces étrangères s'apprêtent à quitter le pays.

Ashraf Ghani devrait prêter serment d'ici une semaine, a dit un porte-parole du président sortant Hamid Karzaï, selon lequel l'un des premiers actes du nouveau président sera de signer l'accord bilatéral de sécurité avec les États-Unis sur le maintien d'un petit contingent militaire étranger en Afghanistan au-delà de 2014.

Satisfaction à Washington

Les États-Unis, qui ont oeuvré en coulisses pour favoriser une sortie de crise, se sont réjouis du compromis trouvé entre Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah.

« Cet accord représente une opportunité importante d'unité et de stabilité accrue en Afghanistan », a réagi la Maison-Blanche dans un communiqué.

« Nous continuons à inviter tous les Afghans - notamment les responsables politiques, religieux et de la société civile - à soutenir cet accord et à appeler d'une même voix à la coopération et au calme. »

Quant au secrétaire d'État américain John Kerry, sous le parrainage duquel les négociations avaient eu lieu, il a lui aussi rapidement salué l'accord : « Ces deux personnalités ont placé d'abord l'intérêt des Afghans et ils ont fait en sorte que la première transition démocratique pacifique de l'histoire de leur pays se déroule sous le sceau de l'unité nationale ».

Le premier défi du nouveau pouvoir afghan va être de contenir l'insurrection islamiste des taliban, face auxquels les forces afghanes vont désormais se retrouver en première ligne après le départ des forces sous commandement de l'OTAN, prévu fin 2014.

Le vainqueur de la présidentielle va succéder à Hamid Karzaï, qui dirige le pays depuis que les États-Unis ont renversé le régime des taliban fin 2001 dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001.

Les résultats provisoires annoncés en juillet ont donné Ashraf Ghani vainqueur avec 56 % des suffrages. Ces résultats avaient été immédiatement contestés par Abdullah Abdullah, qui dénonçait des fraudes massives.


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Exode de Kurdes syriens face aux djihadistes

Written By Unknown on Minggu, 21 September 2014 | 16.05

Environ 60 000 Kurdes de Syrie, fuyant face à la progression des djihadistes de l'État islamique (EI), sont passés en Turquie au cours des dernières 24 heures, à la suite de l'ouverture de la frontière par Ankara, a déclaré samedi le vice-premier ministre turc Numan Kurtulmus.

La Turquie a ouvert des passages à sa frontière vendredi sur un tronçon de 30 km entre Akçakale et Mursitpinar face à l'exode des civils kurdes craignant une attaque imminente contre la ville frontalière d'Aïn Al-Arab, appelée Kobani en kurde. Les combattants arabes de l'État islamique se sont déjà emparés de plusieurs dizaines de villages autour de cette localité.

Lokman Issa, agriculteur de 34 ans ayant pu gagner la Turquie, raconte que les combattants de l'EI sont arrivés dans son village, Celebi, avec des armements lourds alors que les forces kurdes leur faisant face ne disposaient que d'armes légères.

Assis dans un champ comme de nombreux autres réfugiés après avoir franchi la frontière sous le regard des soldats turcs, Abdoullah Chirane raconte des scènes d'horreur dans son village de Chirane, situé à une dizaine de kilomètres de Kobani.

« L'EI est arrivé et a attaqué et nous sommes partis avec les femmes, mais les autres hommes sont restés derrière [...] Ils ont tué beaucoup de personnes dans les villages en les égorgeant. Nous étions terrifiés à l'idée qu'ils nous coupent la gorge à nous aussi », dit cet ingénieur de 24 ans.

D'après les autorités, des milliers de Kurdes syriens attendaient toujours de pouvoir franchir la frontière samedi soir.

« Les États-Unis, la Turquie, la Russie, les pays amis doivent nous aider. Ils doivent bombarder l'État islamique. Tout ce qu'ils savent faire, c'est trancher des têtes, ils n'ont rien à voir avec l'islam », dit Mustafa Saleh, un homme de 30 ans rencontré dans l'enceinte d'un internat à Suruç où des tentes étaient en train d'être montées pour accueillir les réfugiés.

Situation chaotique

Le maire de Suruç, Orhan Sansal, a qualifié la situation de « chaotique ». « L'aide arrive, mais il y a des problèmes d'hébergement. Certains s'installent chez des proches, certains dans des salles de mariage, certains dans des mosquées et dans des bâtiments municipaux », a-t-il dit.

Les forces kurdes ont évacué au moins 100 villages depuis le début, mardi, de l'offensive de l'État islamique dans ce secteur du nord de la Syrie.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'État islamique a pris le contrôle total d'une trentaine de villages des environs de Kobani abandonnés vendredi soir par les forces kurdes. Trente autres villages seraient attaqués.

Toujours selon cet organisme disposant d'un réseau d'informateurs en Syrie, les djihadistes ont exécuté au moins 11 civils, dont de jeunes garçons, dans les villages qu'ils ont pris près de Kobani.

« L'État islamique tue tous les civils qu'il découvre dans chaque village », affirme Mustefa Ebdi, directeur d'une station de radio locale baptisée Arta FM, resté aux abords de Kobani.

Interrogé au téléphone par Reuters, il dit voir des milliers de personnes attendant de franchir la frontière avec la Turquie.

« Les gens préfèrent fuir que de rester et mourir », dit-il. « [L'État islamique veut] éliminer tout ce qui est kurde. Cela crée un sentiment de terreur. »

« Je confirme que des massacres ont eu lieu dans des villages à l'est de Kobani », ajoute-t-il.

Sur sa page Facebook, il présente comme un fait établi le meurtre de 34 civils - des femmes, des enfants, des personnes âgées ou handicapées. Il ajoute que 200 villages ont été désertés par leurs habitants.

Des combattants kurdes passent de Turquie en Syrie

Samedi, des affrontements étaient en cours au nord et à l'est de Kobani, a dit Esmat Al-Cheikh, chef des forces kurdes qui défendent la ville. Les djihadistes de l'EI, qui disposent de chars, de véhicules blindés, de pièces d'artillerie et de lance-roquettes, ne se trouvent plus qu'à 15 km de la cité, a-t-il précisé à Reuters par téléphone.

Plus de 300 combattants kurdes sont passés de Turquie en Syrie pour aider les Kurdes de ce pays à repousser la progression des djihadistes en direction de Kobani.

« Ils ont franchi la frontière la nuit dernière, ils sont plus de 300 », a déclaré Rami Abdulrahman, directeur de l'OSDH.

Le président du Kurdistan autonome irakien Massoud Barzani a lancé vendredi un appel à une intervention internationale pour protéger Kobani d'un assaut des djihadistes, estimant que ceux-ci devaient être « frappés et anéantis où qu'ils soient ».

Depuis l'offensive éclair en juin de l'EI dans le nord de l'Irak, les pays occidentaux ont accru leurs contacts avec le principal parti politique kurde syrien, le PYD, dont la branche armée est l'YPG.

Cette branche armée dit disposer de 50 000 combattants et estime qu'elle devrait être une alliée naturelle au sein de la coalition que les États-Unis s'efforcent de bâtir contre l'EI.

Une éventuelle coopération avec l'YPG paraît toutefois complexe à mettre en place en raison des liens des Kurdes syriens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), organisation des Kurdes de Turquie qualifiée de terroriste par Ankara, les États-Unis et l'Union européenne.


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Accord de partage du pouvoir en Afghanistan

Les deux candidats qui revendiquaient chacun la victoire à l'élection présidentielle afghane ont fini par conclure samedi un accord de partage du pouvoir, ont annoncé des conseillers, après deux mois très tendus.

La commission électorale en Afghanistan avait auparavant fait savoir qu'elle proclamerait les résultats définitifs de l'élection présidentielle dimanche, que les deux candidats en
lice au second tour le 14 juin soient parvenus ou non à un accord.

Les résultats provisoires du scrutin annoncés en juillet ont donné l'ancien ministre des Finances Ashraf Ghani vainqueur avec 56% des suffrages. Ces résultats ont été immédiatement contestés par son rival Abdullah Abdullah, qui a dénoncé des fraudes massives et dit se considérer comme le vainqueur légitime du scrutin.

Les équipes des deux camps se sont réunies jusque tard ans la nuit avec des représentants des Nations unies pour finaliser l'accord de partage du pouvoir avant l'annonce prévue dimanche.

« Les deux camps sont d'accord à 100 % sur tout et nous signerons l'accord demain. Tout a été parafé et il n'y a pas de désaccord sur quoi que ce soit », a déclaré Faizullah Zaki, porte-parole d'Ashraf Ghani.

Mujib Rahimi, porte-parole d'Abdullah Abdullah, a également confirmé qu'un accord avait été conclu. Il n'a pas donné de précision.

Aimal Faizi, porte-parole du président sortant Hamid Karzaï, a déclaré que l'accord serait officiellement signé dimanche lors d'une cérémonie avec le chef de l'État.

Une poudrière à manipuler prudemment

L'annonce des résultats définitifs a été retardée de plusieurs semaines le temps de procéder à un examen, sous la supervision des Nations unies, de l'ensemble des huit millions de bulletins déposés dans les urnes le 14 juin.

Cet examen a été décidé dans le cadre d'un accord conclu en juillet à la suite d'une médiation du secrétaire d'État américain John Kerry, les États-Unis s'efforçant d'éviter une
vacance du pouvoir à Kaboul susceptible de favoriser l'insurrection des taliban au moment où les forces combattantes de l'OTAN s'apprêtent à quitter le pays à la fin de l'année.

Dans le cadre de l'accord conclu en juillet, Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah sont convenus d'accepter les résultats de l'audit et de former un gouvernement d'union, le vainqueur du scrutin étant proclamé président et son adversaire obtenant un poste exécutif avec des compétences élargies.

Abdullah Abdullah est principalement soutenu par les Tadjiks et les Hazaras, tandis que Ashraf Ghani est soutenu par les Pachtounes, le groupe ethnique le plus important.


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Sarkozy veut rebaptiser l'UMP

L'ancien président français Nicolas Sarkozy, qui tente un retour en politique, souhaite changer le nom du parti qu'il a longtemps dirigé, l'Union pour un mouvement populaire (UMP).

M. Sarkozy a fait part de sa volonté au Journal du dimanche (JDD), à quelques heures d'une interview fort attendue au journal télévisé de France 2, dimanche soir, à 20 h, heure locale.

Ce voeu n'a toutefois rien d'étonnant, puisque l'ex-président avait déjà annoncé cette semaine qu'il souhaitait se porter « candidat à la présidence de [sa] formation politique » en évitant soigneusement d'en prononcer le nom.

Nicolas Sarkozy s'abstient par ailleurs de parler d'une éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle, prévue pour 2017. « Ce sera un autre temps », précise-t-il, préférant se concentrer d'abord sur le combat qu'il devra mener afin de reprendre les rênes de son ancienne formation, convoitée par d'autres poids lourds de la politique française comme Alain Juppé et François Fillion.

« Si je réussis cette nouvelle formation, ils [Juppé et Fillon] ne pourront plus me rattraper. » — Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP

L'élection à la présidence de l'UMP aura lieu le 29 novembre. Un second tour est prévu le 6 décembre, si nécessaire.

Des obstacles politiques et judiciaires

L'UMP est actuellement dirigé par trois anciens premiers ministres : Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon. Cette équipe est en place depuis la démission forcée de Jean-François Copé en mai dernier sous le poids du scandale Bygmalion.

Nicolas Sarkozy a été président de la République de 2007 à 2012. Or, son successeur, le socialiste François Hollande connaît aujourd'hui des records d'impopularité.

Des embûches judiciaires risquent néanmoins de se dresser sur le chemin de Nicolas Sarkozy vers la présidence. Ce dernier est aux prises avec des allégations de corruption et il est cité dans plusieurs affaires susceptibles de contrarier ses ambitions.

L'Union pour un mouvement populaire a vu le jour en 2003. Le parti est né des cendres de l'Union pour la majorité présidentielle, créée l'année précédente par le l'ex-président Jacques Chirac.


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Sécurité renforcée à la Maison-Blanche après deux intrusions préoccupantes

Deux intrusions préoccupantes en 24 heures ont poussé la Maison-Blanche à renforcer ses mesures de sécurité, en fin de semaine.

La première est survenue vendredi, alors qu'un homme ayant escaladé la grille a pu pénétrer dans le bâtiment avant d'être capturé, provoquant l'évacuation du personnel et des journalistes qui s'y trouvaient.

L'intrus, Omar Gonzalez, affirme avoir combattu en Irak. L'homme de 42 ans a été trouvé en possession d'un canif avec une lame de 9 centimètres. Il a été inculpé samedi et encourt une peine de 10 ans de prison.

L'incident, qui est l'un des plus graves depuis l'investiture du président Barack Obama, s'est produit peu après son départ pour Camp David.

Une enquête, ordonnée par la directrice du Secret Service, Julia Pierson, a été ouverte dès vendredi, a indiqué son bureau.

Or, un deuxième intrus a été interpellé peu de temps après l'annonce de cette enquête. L'arrestation de cet homme, à qui l'on reproche de s'être approché trop près de la Maison-Blanche, a été qualifiée de « relativement mineure » par un porte-parole du Secret Service.


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Le premier ministre écossais, Alex Salmond, annonce sa démission

Written By Unknown on Sabtu, 20 September 2014 | 16.05

Le reportage de Raymond Saint-Pierre

Quelques heures après l'annonce de la défaite du projet indépendantiste au référendum écossais, le premier ministre, Alex Salmond, annonce qu'il quittera ses fonctions en novembre prochain.

« Le temps d'occuper une fonction dirigeante est presque révolu pour moi, mais la campagne pour l'Écosse continue, et le rêve ne mourra jamais », a dit M. Salmond. Il a indiqué qu'il était fier de la campagne menée par le camp indépendantiste et du taux de participation record qu'a atteint la consultation publique.

« Ce fut le privilège de ma vie de servir l'Écosse comme premier ministre, a-t-il dit. Mais comme je l'ai souvent déclaré pendant la campagne référendaire, ce n'est pas à propos de moi ou du SNP. »

« Nous avons perdu le vote référendaire, mais nous portons toujours l'initiative politique. » — Alex Salmond

« Nous avons désormais l'occasion de tenir Westminster responsable de ses engagements concernant la dévolution de pouvoirs supplémentaires à l'Écosse, a-t-il poursuivi. Cela place l'Écosse dans une position très avantageuse. Et encore plus important, l'Écosse peut toujours émerger comme la véritable gagnante. »

Âgé de 59 ans, M. Salmond a annoncé qu'il ne briguera pas de nouveau mandat à la tête du Parti national écossais. Il assurera l'intérim jusqu'au congrès du parti, en novembre prochain, où on lui choisira un successeur. Il démissionnera ensuite de son poste de premier ministre.

Élu à la tête de l'Écosse en 2007 en promettant de tenir un référendum d'autodétermination, il a souligné que la direction de la campagne du oui avait constitué l'occasion d'une vie.


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Des CF-18 interviennent pour éloigner des bombardiers russes

Des avions de chasse canadiens ont intercepté deux bombardiers russes près de l'espace aérien canadien en Arctique, jeudi matin, selon le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD).

Deux CF-18 sont allés à la rencontre des bombardiers Tupolev Tu-95 à 1 h 30 du matin, jeudi. Ils volaient en direction ouest vers les limites de la zone d'identification de défense aérienne (ZIDA) de l'espace aérien canadien en Arctique, au-dessus de la mer de Beaufort, selon le NORAD.

La ZIDA s'étend sur quelque 320 kilomètres du littoral canadien, une distance bien au-delà des 22 kilomètres de la côte qui définissent l'espace aérien souverain d'une nation.

Selon le porte-parole du NORAD, Beth Smith, les bombardiers russes ne sont donc pas entrés dans l'espace aérien canadien. L'évènement est survenu un jour après la visite du président ukrainien Petro Porochenko, qui a prononcé un discours au parlement dans lequel il a remercié le Canada pour soutenir son pays qui lutte contre la présence de rebelles prorusses sur son territoire.

« C'est inquiétant. On a entendu des histoires comme celles-ci dans le passé, des bombardiers russes s'approchant de l'espace aérien canadien », dit James Bezan, secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale.

La Russie fait preuve « d'agressivité » envers tous les États avec lesquels ils partagent, des frontières a expliqué, M. Bezan, en entrevue à l'émission Power and Politics à CBC. Six heures avant que les CF-18 canadiens n'aillent à la rencontre des deux bombardiers russes, des avions de chasse américains ont décollé d'une base située en Alaska pour aller établir le contact avec un groupe de six avions russes.

L'escadrille russe comprenait deux avions de chasse MIG-31, deux ravitailleurs et deux bombardiers, selon CBC. Après que les avions américains eurent établi le contact, le groupe d'avions russes s'est dirigé vers l'ouest en direction de l'espace aérien de la Russie.

« On voit une augmentation du nombre d'actions agressives de la part de la Fédération de Russie » — James Bezan, secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale

Ce n'est pas la première fois que des avions canadiens et américains interceptent des avions russes qui se dirigent vers l'espace aérien du Canada et des États-Unis.

Ces cinq dernières années, les avions du NORAD sont allés à la rencontre de bombardiers russes volant vers l'espace aérien du Canada ou des États-Unis à une cinquantaine de reprises, selon M. Smith.

Chaque année depuis 2007, les avions de chasse du NORAD ont intercepté entre 12 et 18 bombardiers russes. En 2010, deux CF-18 de la base des Forces canadiennes de Bagotville avaient repoussé deux bombardiers russes TU-95, alors qu'ils se dirigeaient vers l'espace aérien du Canada.


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Évacuation à la Maison-Blanche: un intrus arrêté

Un homme est parvenu vendredi à pénétrer dans l'enceinte de la Maison-Blanche en escaladant une grille et a réussi à atteindre ses portes d'entrée avant d'être appréhendé.

L'intrusion de cet homme, un Texan de 42 ans du nom d'Omar J. Gonzales, a entraîné l'évacuation des lieux, alors que le président Barack Obama venait de partir pour le week-end.

L'homme, qui n'était pas armé, n'a pas tenu compte des appels à s'arrêter et a fini par être maîtrisé lorsqu'il a atteint le portique nord, l'une des entrées principales du bâtiment de la Maison-Blanche. Le personnel et les journalistes qui avaient été évacués ont pu revenir par la suite.

Le président venait de prendre l'hélicoptère avec ses filles pour se rendre à sa villégiature de Camp David, dans le Maryland, quand l'ordre d'évacuer a été transmis. Michelle Obama ne se trouvait pas non plus à la Maison-Blanche, étant partie plus tôt pour Camp David.

La capacité d'un intrus à aller si loin à l'intérieur du complexe de la Maison-Blanche est tout à fait inhabituelle étant donné la garde assurée par le service secret, et un porte-parole de la sécurité a jugé « inacceptable » que pareil incident ait pu avoir lieu, ajoutant que le service secret allait mener une enquête interne pour comprendre comment cela avait pu advenir.


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