Les explications de Laurent Therrien
Le journaliste canadien Mohamed Fahmy et son collègue d'Al-Jazira Baher Mohamed, emprisonnés au Caire depuis plus d'un an, devront subir un nouveau procès, dont la date a été fixée au 12 février. Inquiets, les proches de M. Fahmy considèrent que ce retour à la case départ est leur « pire cauchemar ». Ils critiquent le peu de soutien qu'ils ont obtenu jusqu'à maintenant du gouvernement Harper.
« Le gouvernement conservateur canadien nous a laissés tomber. C'est aussi l'opinion des autorités égyptiennes et des figures publiques qui sympathisent avec nous. » — La famille de Mohamed Fahmy
« Ils sont stupéfaits de voir que le premier ministre canadien n'est pas encore intervenu pour régler l'affaire, alors que les autorités australiennes ont accompli un travail extraordinaire permettant de libérer le collègue de Mohamed, Peter Greste », poursuit-elle.
Du côté du ministère des Affaires étrangères, on se dit au contraire préoccupé de ce nouveau procès et on assure tout mettre en oeuvre pour résoudre cette affaire « aussi vite que possible ».
« Les autorités canadiennes continuent de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement égyptien et procurent de l'assistance consulaire à M. Fahmy afin d'assurer son bien-être. » — Lynne Yelich, ministre d'État aux Affaires étrangères et consulaires
Une source au bureau de Stephen Harper a confirmé dimanche à Radio-Canada que « le premier ministre a en fait soulevé ce cas consulaire [Mohamed Fahmy] avec le leadership égyptien directement. »
Il a toutefois été impossible d'obtenir plus de détails sur le moment exact où cette conversation a eu lieu, ou sur l'interlocuteur en question au sein du gouvernement égyptien.
En début de semaine, la libération de M. Fahmy avait pourtant été qualifiée d'« imminente » par le ministre démissionnaire des Affaires étrangères, John Baird.
La fiancée de Mohamed Fahmy a cependant affirmé dimanche n'avoir aucune information quant à son éventuelle libération.
Reconnus coupables de terrorisme
Mohamed Fahmy et ses deux collègues d'Al-Jazira - l'Australien Peter Greste et l'Égyptien Baher Mohamed - ont été arrêtés en décembre 2013 et reconnus coupables d'accusations liées au terrorisme dans le cadre d'un procès qualifié d'imposture par certains observateurs. Ils ont été condamnés à des peines allant de sept à dix ans de prison.
Un appel en janvier leur avait permis d'obtenir un nouveau procès, mais la date n'avait pas été fixée.
M. Greste a été libéré et déporté en Australie il y a une semaine, grâce à une nouvelle loi permettant au président égyptien de déporter des étrangers accusés ou reconnus coupables de crimes.
M. Fahmy a de son côté renoncé à sa citoyenneté égyptienne, dans le but d'être libéré en vertu de cette loi. Sa famille affirme que les autorités égyptiennes lui ont indiqué que cette procédure était la seule voie pouvant mener à sa libération, et qu'une entente avait d'ailleurs été conclue en ce sens.
Elle déplore que le procureur général complique maintenant les choses, alors que « la présidence et le premier ministre ont exprimé leur désir de le libérer le plus vite possible ».
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