Des pays membres de la coalition internationale se sont engagés à envoyer 1500 militaires en Irak. Ils seront chargés de conseiller et de former les troupes irakiennes et kurdes qui combattent le groupe armé État islamique (EI).
Le général américain James Terry, qui en a fait l'annonce, n'a pas précisé quels pays participeront à cet envoi de forces supplémentaires.
Ces militaires viendront prêter main-forte à quelque 3100 militaires dont le président Barack Obama a autorisé le déploiement en Irak.
Plus de 1400 soldats américains sont déjà déployés en Irak, dont 600 conseillers militaires à Bagdad et Erbil, capitale du Kurdistan irakien. Et 800 autres soldats assurent la sécurité de l'ambassade des États-Unis et de l'aéroport de Bagdad.
La coalition contre les djihadistes conduite par les États-Unis compte une quarantaine d'États. Les États-Unis ont d'abord mené des raids le 8 août contre les positions de l'EI en Irak avant d'être rejoints par la France, l'Australie, la Grande-Bretagne, le Canada, le Danemark, la Belgique et les Pays-Bas.
Depuis le 23 septembre, les Américains frappent des cibles de l'EI en Syrie, où le groupe est également actif, avec la participation de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, de la Jordanie et de Bahreïn.
En juin, l'armée irakienne a connu une véritable panique lors de l'offensive djihadiste dans le nord du pays.
Selon une enquête des autorités à Bagdad, l'armée irakienne compte quelque 50 000 « soldats fantômes ». L'expression désigne les militaires qui perçoivent une solde et en reversent une partie à des officiers supérieurs afin que ces derniers couvrent leur absence quand ils devraient être en service.
Cette pratique serait en partie responsable du succès de l'offensive des combattants du groupe armé État islamique.
Par ailleurs, l'armée américaine indique que les djihadistes, bien que sérieusement freinés par les troupes irakiennes dans les dernières semaines, essayent de tenir les positions conquises, mais ils demeurent toujours capables de mener des « attaques limitées ».
Selon les renseignements recueillis sur le groupe armé État islamique, le mouvement terroriste compterait dans ses rangs environ 32 000 combattants en Syrie et en Irak. De ce nombre, 15 000 terroristes sont issus de pays étrangers, dont 3000 proviendraient de nations occidentales.
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Coalition contre les djihadistes de l’EI : 1500 hommes supplémentaires en Irak
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