La crise tunisienne ne s'estompe pas

Written By Unknown on Sabtu, 24 Agustus 2013 | 16.06

La Tunisie suivra-t-elle le modèle égyptien? La crise entre le gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahda et l'opposition laïque persiste et semble se diriger vers l'impasse.

Les négociations qui devaient être entamées entre le gouvernement et l'opposition sous l'égide de la centrale syndicale UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens) n'ont pas encore démarré.

Pourtant, Ennahda a annoncé jeudi qu'elle acceptait l'idée de la dissolution de son gouvernement comme exigé par l'opposition à la fin des négociations. Mais cette dernière exige une dissolution immédiate avant de commencer les pourparlers.

Après le rejet de la proposition d'Ennahda, l'opposition a lancé un appel à une manifestation samedi devant le siège de l'Assemblée nationale constituante.

« Toute négociation sans dissolution immédiate du gouvernement serait une perte de temps », a souligné Taïeb Baccouche, secrétaire général de Nida Tounès, un des partis de l'opposition.

Pour l'opposition, Ennahda manœuvre pour gagner du temps.

Les opposants reprochent à Ennahda de vouloir islamiser de manière rampante la société. Ils blâment également les islamistes pour la gestion, qu'ils jugent calamiteuse, de l'économie et leur incapacité à faire régner l'ordre.

Le Front du salut national (FSN) exige la mise en place d'un Cabinet composé exclusivement d'indépendants avant de négocier sur leurs autres sujets de désaccords.

Les autres points de discorde entre les deux parties, qui seront abordés lors des négociations, sont la rédaction de la Constitution, en cours depuis octobre 2011, la future loi électorale et le calendrier des scrutins à venir.

Changement de garde

C'est dans ce contexte tendu que vit la Tunisie depuis plusieurs mois que le président Moncef Marzouki a procédé à des changements dans la haute hiérarchie militaire.

Jeudi, M. Marzouki a remplacé le chef des forces aériennes, le chef de la sécurité militaire (renseignement) ainsi que le chef de l'Inspection générale de l'armée.

Le mois dernier, le président avait nommé un nouveau chef d'État-major après la démission du général Rachid Amar. M. Amar a justifié sa démission par son désir de faire valoir son droit à la retraite.

Selon l'analyste tunisienne Chahrazad Akacha, citée par Al-Arabiya, ces changements dans la hiérarchie militaire peuvent s'expliquer, intérieurement, par l'offensive de l'armée contre des groupes terroristes, et extérieurement, par le renversement par l'armée du président égyptien Mohamed Morsi, le 3 juillet dernier.

La crise politique en cours a été déclenchée le 25 juillet par l'assassinat, attribué à la mouvance djihadiste, du député d'opposition Mohamed Brahmi. Un premier meurtre de ce type en février avait fait chuter le précédent gouvernement dirigé par Ennahda.


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