Paris, Londres et Washington veulent maintenir la pression sur Damas

Written By Unknown on Selasa, 17 September 2013 | 16.05

Le jour où le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, présente le rapport des enquêteurs sur l'attaque chimique qui a eu lieu en banlieue de Damas le 21 août dernier, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France parlent toujours d'obtenir du Conseil de sécurité des Nations unies une résolution « forte et contraignante ».

Cette résolution devra voir au respect de l'accord conclu par la Russie et les États-Unis sur le démantèlement de l'arsenal d'armes chimiques de la Syrie.

« Nous ne tolérerons qu'une conformité totale », a déclaré le secrétaire d'État américain John Kerry lors d'un point de presse commun à Paris avec ses homologues français et britannique, Laurent Fabius et William Hague.

« Si le régime manque à ses devoirs [...], il y aura des conséquences. Si la diplomatie échoue, l'option militaire est toujours sur la table », a-t-il ajouté.

Réagissant à ces déclarations, le ministre syrien de l'Information, Omrane Al-Zohbi, a déclaré que celles-ci avaient « un parfum d'agression » et qu'elles étaient « une menace pour toute la région ».

« Nous acceptons le plan russe de nous débarrasser de nos armes chimiques. Nous avons en fait commencé à préparer notre liste. Nous ne perdons pas de temps », a-t-il assuré.

Par ailleurs, même si la Russie affirme qu'elle pourrait soutenir un recours à la force si la Syrie ne respectait pas l'accord, le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a prévenu que Moscou vérifierait minutieusement toutes les informations qui pourraient accuser le gouvernement syrien.

M. Lavrov a d'ailleurs tenu à dire lundi que ce qui avait été déclaré à Paris traduisait un « manque de compréhension » de l'accord sur les armes chimiques syriennes conclu samedi à Genève. Le chef de la diplomatie russe a ainsi indiqué qu'il comptait sur les États-Unis pour s'en tenir à cet accord, ajoutant qu'agiter des menaces pouvait « faire échouer » le processus de paix.

Alors que l'ONU présente le rapport des enquêteurs sur l'attaque chimique du 21 août en Syrie, une autre commission de l'organisation internationale se penche actuellement sur un total de 14 attaques chimiques présumées qui auraient eu lieu dans le pays depuis le début des hostilités entre les forces du président syrien et l'opposition.

Le président de cette commission, Paulo Sergio Pinheiro, a toutefois rappelé que la vaste majorité des victimes de la guerre civile syrienne ont été tuées par des armes conventionnelles.

En appui à la coalition syrienne

De son côté, Laurent Fabius a annoncé l'organisation, la semaine prochaine à New York, d'une « grande réunion internationale autour de la coalition nationale syrienne ».

« Nous devons faire comprendre au régime qu'il n'y a pas d'autres perspectives que la table de négociations. Nous savons que pour négocier une solution politique, il faut une opposition forte. Nous comptons donc également renforcer notre soutien à la Coalition nationale syrienne », a-t-il dit.

Mardi, Laurent Fabius se rendra à Moscou pour s'entretenir avec Sergueï Lavrov de toute la diplomatie entourant la question syrienne.

Les explications d'Alexandra Szacka


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