Un compte rendu de Siavosh Ghazi dans une collaboration spéciale depuis Téhéran
Les réactions fusent de partout au lendemain de l'accord obtenu à Genève sur le controversé programme nucléaire iranien. Si l'Union européenne (UE) est encouragée par cette entente qualifiée d'« historique » par les signataires en évoquant un allègement des sanctions dès le mois de décembre, le premier ministre israélien, toujours sceptique, a décidé d'envoyer son conseiller à la sécurité nationale aux États-Unis pour discuter des termes du futur accord final.
Benyamin Nétanyahou y voit toujours « un mauvais accord ». S'adressant au Parlement israélien, il a répété que « cet accord doit conduire à un résultat : le démantèlement de la capacité nucléaire de l'Iran ».
Cette déclaration contraste avec la volonté affichée des Européens de renouer avec Téhéran. L'Europe pourrait d'ailleurs alléger dès le mois prochain ses sanctions imposées à l'Iran, selon le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Plus prudent, l'entourage de la diplomate en chef de l'UE, Catherine Ashton, a confirmé que la prochaine réunion des chefs de la diplomatie des pays européens est prévue le 16 décembre, sans donner plus de détails.
Les exportations iraniennes vers l'Europe pourraient générer 2,5 milliards de dollars.
La Turquie n'a pas attendu pour annoncer son intention de passer commande et augmenter ses importations de pétrole en provenance d'Iran.
Intervenant lundi à la chaîne de télévision CNBC-e, le ministre turc de l'Énergie, Taner Yildiz, a indiqué que le volume de brut importé d'Iran, l'un des principaux fournisseurs d'énergie d'Ankara avec la Russie, pourrait passer de 105 000 à 140 000 barils par jour.
Cette décision pourrait brouiller les cartes dans le conflit syrien. Ankara soutient les rebelles syriens alors que Téhéran est le principal appui au régime de Bachar Al-Assad.
Un mauvais accord, selon les pays du golfe
Outre Israël, fermement opposé à cet accord, et le Canada, qui affiche son scepticisme, les pays du golfe, avec à leur tête l'Arabie saoudite, voient d'un très mauvais oeil cette entente préliminaire.
Pour Riyad, Téhéran devait prouver sa « bonne volonté » pour rassurer ses voisins arabes.
Se voulant rassurant, le président américain Barack Obama a estimé qu'il avait « barré le chemin le plus évident » vers une bombe atomique iranienne et a fait valoir que les sanctions « les plus sévères continueront d'être appliquées » durant la période intérimaire qui vient de s'ouvrir.
« Taper du poing sur la table était "facile", mais ne garantissait pas la sécurité des États-Unis », a-t-il ajouté.
Lui emboîtant le pas, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a déclaré que « la vigilance était dans les deux sens ».
L'accord préliminaire prévoit notamment l'arrêt par l'Iran de l'enrichissement d'uranium à plus de 5 % pendant 6 mois, la suspension des activités du réacteur à l'eau lourde d'Arak et un accès accru des inspecteurs internationaux aux sites sensibles.
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