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Le Canada consent à vendre 3000 tonnes d'uranium à l'Inde

Written By Unknown on Kamis, 16 April 2015 | 16.05

Une visite du premier ministre de l'Inde, une occasion d'affaires pour le Canada

« Vous êtes clairement entourés d'amis, ici », a déclaré le premier ministre canadien, Stephen Harper, à son homologue indien, Narendra Modi, dont la visite officielle au pays est marquée d'entrée de jeu par la conclusion d'un contrat de 350 millions de dollars de concentré d'uranium.

C'est un fait marquant, car cela fait plus de 40 ans que le Canada n'a pas procuré d'uranium à l'Inde, c'est-à-dire depuis que ce pays avait été accusé, en 1974 puis en 1998, d'utiliser la technologie canadienne des réacteurs CANDU pour concevoir la bombe nucléaire.

Mais les temps ont changé. En septembre 2013, Ottawa et New Delhi ont signé un accord de coopération nucléaire, à des fins pacifiques. Et voici maintenant que la compagnie Cameco de Saskatoon exportera plus de 3000 tonnes d'uranium sur une période de cinq ans pour approvisionner le nucléaire civil indien. Il est à noter que le Canada est le second producteur d'uranium en importance au monde, et il en exporte pour plus de 1 milliard de dollars chaque année.

Par voie de communiqué, le gouvernement Harper affirme que « la signature de ce contrat témoigne concrètement de la coopération grandissante du Canada et de l'Inde au chapitre de l'énergie ainsi que des efforts que consacre le gouvernement à l'expansion du commerce et de l'investissement avec l'Inde ».

Un marché doté d'un potentiel formidable

C'est la première visite officielle d'un premier ministre indien au Canada depuis 1973, même si Rajiv Gandhi et Manmohan Singh sont aussi venus en sol canadien pour des rencontres bilatérales.

Pour le premier ministre canadien, « le Canada et l'Inde sont des partenaires naturels ». Tout sourire en conférence de presse aux côtés de M. Modi, M. Harper a affirmé qu'il approuvait le slogan du gouvernement de ce dernier : « Un minimum de gouvernement pour un maximum de gouvernance ».

Toutefois, dans les faits, les échanges économiques canado-indiens ne sont guère développés : de toutes les exportations canadiennes, moins de 1 % sont expédiées en Inde. En 2014, ces exportations s'élevaient à un peu plus de 3 milliards de dollars. À titre de comparaison, cela représente moins du sixième de ce que le Canada exporte vers la Chine.

Un marché qualifié de « prioritaire »

Néanmoins, Ottawa soutient que l'Inde constitue son plus important partenaire commercial en Asie du Sud. Outre le contrat conclu avec Cameco, le premier ministre indien a également signé des ententes qui accroissent les échanges entre le Canada et son pays dans les domaines de l'aviation civile, du transport ferroviaire, de l'éducation, ainsi que de la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants.

Ultimement, le premier ministre canadien souhaite la conclusion d'un accord de libre-échange avec l'Inde, qui sera vraisemblablement dans un peu plus d'une décennie au quatrième rang des économies mondiales.

« Il n'y a pas de raisons pour lesquelles on ne pourrait pas conclure une telle entente avec une démocratie très forte comme l'Inde », a fait valoir Stephen Harper lors de la conférence de presse donnée en compagnie de Narendra Modi en matinée, mercredi. « Mais, évidemment, il y a beaucoup de choses à négocier. Mais, nous deux, nous sommes engagés à faire ça. »

Le Canada et l'Inde ont aussi l'intention de renforcer leur coopération sur le plan de la sécurité.

« Nous sommes deux pays avec les mêmes valeurs et les mêmes institutions. Nous partageons, par conséquent, les mêmes opportunités, les mêmes menaces. Et c'est essentiel que nous continuions notre coopération. C'est quelque chose qui est régulier maintenant entre nos agences de sécurité. Et ça va augmenter dans l'avenir. » — Le premier ministre du Canada, Stephen Harper

Selon le Plan d'action sur les marchés mondiaux du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, l'Inde est considérée par le Canada comme un « marché prioritaire ». Il y a de quoi : l'Inde bénéficie d'une économie en pleine croissance et de 11 millions de personnes de moins de 30 ans qui entrent sur le marché du travail chaque année.

Environ 1,2 million de Canadiens sont d'origine indienne.

« J'attache la plus grande importance aux liens de l'Inde avec le Canada », a affirmé Narendra Modi, qui a expliqué que ces liens avaient été renforcés au temps où il était ministre en chef de l'État indien du Gujarat. « Je suis conscient de la signification de cette visite dans l'histoire de nos relations, a déclaré M. Modi. Nous sommes deux démocraties majeures, et nous partageons des valeurs qui nous sont chères. »


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Obama enlèvera Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme

Le président américain, Barack Obama, a prévenu le Congrès qu'il avait l'intention d'ôter Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme, a annoncé mardi la Maison-Blanche.

« Nos divergences avec le gouvernement cubain vont persister, mais nos inquiétudes par rapport à un large champ de décisions et d'actions politiques cubaines se situent en dehors des critères qui permettent de qualifier Cuba d'État soutenant le terrorisme », dit la Maison-Blanche dans un communiqué.

Washington a inscrit Cuba sur cette liste en 1982, alors que le régime de La Havane soutenait des rébellions marxistes en Amérique latine. Les seuls autres pays figurant actuellement sur la liste sont l'Iran, la Syrie et le Soudan.

La décision du président américain intervient moins d'une semaine après sa rencontre historique avec son homologue cubain en marge du Sommet des Amériques, à Panama.

Les deux pays ont enclenché en décembre un processus de normalisation en vue du rétablissement de relations diplomatiques.

« Après un examen attentif de la situation cubaine et après les assurances données par le gouvernement cubain, le secrétariat d'État a conclu que Cuba remplissait les critères permettant de perdre sa qualité d'État soutenant le terrorisme », a déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué.

La décision de Barack Obama a été soumise au Congrès, qui dispose désormais d'un délai de 45 jours pour l'examiner, mais il est peu probable que les parlementaires décident de la bloquer.

Si les démocrates ont salué cette décision, le représentant républicain Mario Diaz-Balart, un parlementaire d'origine cubaine, a accusé le président américain d'avoir « capitulé devant les dictateurs ».

« Aujourd'hui, le gouvernement a remis en question la sécurité nationale en décidant d'absoudre le régime Castro de ses dangereuses activités terroristes américaines », a-t-il dit dans un communiqué.

Le retrait de Cuba permettra de lever certaines sanctions économiques qui frappent l'île communiste, mais n'abrogera pas l'embargo dans son ensemble que seul le Sénat peut annuler.

La Havane se réjouit

« Le gouvernement cubain reconnaît la juste décision du président des États-Unis de retirer Cuba d'une liste où elle n'aurait jamais dû figurer, en particulier parce que notre pays a été victime de centaines d'actes de terrorisme qui ont coûté 3478 vies et mutilé 2099 citoyen s », écrit Josefina Vidal, directrice des affaires nord-américaines au ministère cubain des Affaires étrangères.


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Google au banc des accusés de la Commission européenne

L'Union européenne (UE) a formellement accusé Google mercredi d'avoir nui à ses concurrents en favorisant systématiquement son propre service de comparaison de prix dans les recherches sur Internet. Elle a aussi lancé une enquête antitrust sur Android, le système d'exploitation pour terminaux mobiles du groupe américain.

Dans un communiqué, Margrethe Vestager, la commissaire à la concurrence, a expliqué avoir adressé à Google un « communiqué de griefs », soit une liste d'accusations à laquelle le groupe peut répondre point par point.

« Je crains que l'entreprise n'ait injustement avantagé son propre service de comparaison de prix, en violation des règles de l'UE en matière d'ententes et d'abus de position dominante, a-t-elle précisé. Google a à présent la possibilité de convaincre la Commission du contraire. Toutefois, si l'enquête devait confirmer nos craintes, Google devrait en assumer les conséquences juridiques et modifier la façon dont elle conduit ses activités en Europe. »

La Commission peut en théorie infliger à une entreprise reconnue coupable d'abus de position dominante une amende susceptible d'atteindre 10 % de son chiffre d'affaires annuel, soit plus de 6,5 milliards de dollars dans le cas de Google. Et elle peut lui imposer de changer ses pratiques commerciales, comme elle l'a fait avec Microsoft en 2004 et Intel en 2009.

Google a confirmé avoir reçu le communiqué de griefs de la Commission européenne (CE), ajoutant être en net désaccord avec les accusations de Bruxelles. Le groupe, qui affirme ne pas avoir nui à la concurrence, assure qu'il présentera ses arguments dans les semaines à venir.

« Prospérer sans contraintes anticoncurrentielles »

Quant à l'enquête ouverte sur Android, Margrethe Vestager veut « faire en sorte que les marchés de ce secteur puissent prospérer sans contraintes anticoncurrentielles imposées par quelque société que ce soit ».

Google, cible depuis cinq ans d'investigations des services antitrust de l'Union, est le premier moteur de recherche sur Internet au monde. Dans le cas d'Android, il équipait plus des trois quarts des téléphones intelligents vendus au dernier trimestre de l'an passé selon une étude du cabinet spécialisé IDC.

Le groupe américain a 10semaines pour répondre à la Commission et peut demander une audition. La décision des autorités européennes pourrait prendre des mois, voire des années, sauf si les deux parties parviennent à un règlement à l'amiable.

En attendant, la plupart des experts du secteur estiment que la procédure ne devrait rien changer sur le marché.

La Commission est appuyée par les pays membres de l'Union, à commencer par l'Allemagne, et par de nombreuses entreprises, y compris américaines, comme Microsoft ou le spécialiste du voyage en ligne Expedia.

Le dossier Google, ouvert en 2010 par Joaquin Almunia, le prédécesseur de Margrethe Vestager, a forcément un volet politique dans le contexte des négociations entre l'UE et les États-Unis sur le libre-échange.

En février, Barack Obama, le président américain, a accusé l'Union d'avoir adopté des positions protectionnistes face au secteur américain des hautes technologies.


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Le fils de la consule canadienne à Miami accusé de meurtre prémédité

Marc Wabafiyebazu, 15 ans, fils de la consule canadienne à Miami, a été accusé de meurtre prémédité aujourd'hui, rapporte Miami Herald. Il sera transféré dans une prison pour adultes en attendant son procès pour meurtre. Il est accusé d'avoir tué un homme lors d'une transaction de drogue qui a mal tourné à Miami à la fin mars.

Son frère de 19 ans, Jean, a aussi été tué au cours de la fusillade.

Les frères Wabafiyebazu s'était récemment installés en Floride pour y vivre avec leur mère, la diplomate canadienne Roxanne Dubé. Elle venait d'être nommée consule générale du Canada à Miami.

Les deux jeunes hommes ont pris le véhicule de leur mère pour aller effectuer une transaction de drogue. Un individu de 19 ans nommé Anthony Rodriguez serait arrivé avec une quantité de marijuana d'une valeur inférieure à 5000 $, et les négociations auraient commencé.

Marc Wabafiyebazu soutient avoir patienté dans la voiture tandis que son frère serait entré dans une résidence pour y conclure la vente. Plusieurs coups de feu auraient été échangés à l'intérieur de la maison, entraînant la mort de Jean Wabafiyebazu et de Joshua Wright.

C'est à ce moment-là que Marc Wabafiyebazu se serait précipité sur les lieux de la fusillade, après avoir entendu les coups de feu, selon les enquêteurs qui n'en disent pas plus sur ce qui se serait passé par la suite.

Dans une entrevue à CBC , l'avocat criminaliste de Miami David Edelstein explique qu'il suffit que le procureur soit convaincu que l'accusé a participé activement aux événements qui ont mené au décès, ou qu'il savait ce qui allait se produire, pour qu'il soit traduit devant les tribunaux.

Le fait qu'il n'ait pas appuyé sur la gâchette - si tel est le cas - ne change rien à l'affaire, ajoute M. Edelstein.


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Hillary Clinton s'en prend aux avantages des plus nantis

Written By Unknown on Rabu, 15 April 2015 | 16.05

Hillary Clinton s'en est prise mardi aux salaires des grands patrons et aux avantages fiscaux des gérants de portefeuilles financiers, lors de son premier rassemblement de campagne dans l'Iowa.

La candidate démocrate, entrée dimanche dans la course à l'investiture pour l'élection présidentielle de novembre 2016, a souhaité « entamer une conversation » avec les Américains dans le cadre de cette campagne qu'elle a placée sous le signe de la justice sociale et de la proximité.

« Quelque chose ne tourne pas rond quand les gérants d'actifs payent moins d'impôts que les infirmières ou les routiers que j'ai vus sur la route en venant ici ces deux derniers jours », a-t-elle déclaré lors d'une table ronde avec des étudiants et des enseignants du Kirkwood Community College, à Cedar Rapids.

Comme dimanche, lors de son entrée en lice, l'ex-première dame s'est indignée qu'un patron puisse gagner 300 fois plus que le salaire moyen des ouvriers et a évoqué le coût des études supérieures avec ses interlocuteurs du jour.

« Les gens ont du mal à s'en sortir. Je veux me battre pour eux, pas seulement pour qu'ils s'en sortent, mais pour qu'ils avancent durablement. » — Hillary Clinton

Cette première sortie prend la forme de test inaugural de sa stratégie qui vise à faire taire ceux qui la disent coupée des réalités, un argument qui a sans doute fait mouche en 2008 lors de sa première candidature.

« Nous voulons écouter », a résumé mardi Matt Paul, son directeur de campagne dans l'Iowa, ajoutant que l'ex-secrétaire d'État participerait à des rassemblements beaucoup plus limités que prévu.

Hillary Clinton, qui est accompagnée de quelques conseillers, a roulé pendant 16 heures au volant d'une camionnette aménagée pour se rendre dans l'Iowa, l'État qui donne traditionnellement le coup d'envoi des primaires en janvier.


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Obama enlèvera Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme

Le président américain Barack Obama a prévenu le Congrès qu'il avait l'intention d'ôter Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme, a annoncé mardi la Maison-Blanche.

« Nos divergences avec le gouvernement cubain vont persister, mais nos inquiétudes par rapport à un large champ de décisions et d'actions politiques cubaines se situent en dehors des critères qui permettent de qualifier Cuba d'État soutenant le terrorisme », dit la Maison-Blanche dans un communiqué.

Washington a inscrit Cuba sur cette liste en 1982, alors que le régime de La Havane soutenait des rébellions marxistes en Amérique latine. Les seuls autres pays figurant actuellement sur la liste sont l'Iran, la Syrie et le Soudan.

La décision du président américain intervient moins d'une semaine après sa rencontre historique avec son homologue cubain en marge du Sommet des Amériques, à Panama.

Les deux pays ont enclenché en décembre un processus de normalisation en vue du rétablissement de relations diplomatiques.

« Après un examen attentif de la situation cubaine et après les assurances données par le gouvernement cubain, le secrétariat d'État a conclu que Cuba remplissait les critères permettant de perdre sa qualité d'État soutenant le terrorisme », a déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué.

La décision de Barack Obama a été soumise au Congrès qui dispose désormais d'un délai de 45 jours pour l'examiner, mais il est peu probable que les parlementaires décident de la bloquer.

Si les démocrates ont salué cette décision, le représentant républicain Mario Diaz-Balart, un parlementaire d'origine cubaine, a accusé le président américain d'avoir « capitulé devant les dictateurs ».

« Aujourd'hui, le gouvernement a remis en question la sécurité nationale en décidant d'absoudre le régime Castro de ses dangereuses activités terroristes américaines », a-t-il dit dans un communiqué.

Le retrait de Cuba permettra de lever certaines sanctions économiques qui frappent l'île communiste, mais n'abrogera pas l'embargo dans son ensemble que seul le Sénat peut annuler.

La Havane se réjouit

« Le gouvernement cubain reconnaît la juste décision du président des États-Unis de retirer Cuba d'une liste où elle n'aurait jamais dû figurer, en particulier parce que notre pays a été victime de centaines d'actes de terrorisme qui ont coûté 3478 vies et mutilé 2099 citoyens", écrit Josefina Vidal, directrice des affaires nord-américaines au ministère cubain des Affaires étrangères


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Le premier ministre de l'Inde amorce sa visite de trois jours au pays

Le Canada a reçu de la visite rare mardi soir : celle du premier ministre indien, Narendra Modi. Il faut en effet remonter à 1973 pour voir un premier ministre de l'Inde venir visiter le Canada. Indira Gandhi était alors venue rencontrer l'ancien premier ministre canadien Pierre Trudeau.

Le voyage du premier ministre indien doit s'étendre sur trois jours. Il est arrivé à Ottawa mardi soir pour participer à des réunions officielles. Il doit aussi prononcer une allocution à Toronto et visiter des temples hindou et sikh à Vancouver et à Surrey, en Colombie-Britannique.

Le gouvernement Harper y voit un potentiel pour accroître les échanges entre les deux pays en matière d'éducation, d'énergie, de science et de technologie.

Le premier ministre Modi est encore peu connu du public, selon ce qu'a révélé un sondage web de la firme Angus Reid réalisé la semaine dernière auprès de 1475 personnes. Une personne sur cinq a pu l'identifier sur une photo.

Ce sondage a aussi permis de constater qu'environ 70 % des répondants disaient avoir une opinion en général favorable de l'Inde et voir l'Inde comme une occasion de développement économique pour le Canada.

Aussi, 58 % des répondants disaient voir d'un bon oeil un éventuel accord de libre-échange entre le Canada et l'Inde.

Toutefois, 60 % d'entre eux s'opposaient à l'idée de voir le Canada aider l'Inde à développer son industrie nucléaire.


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Malala exprime son soutien aux otages de Boko Haram

Les lycéennes nigérianes de Chibok détenues par les islamistes de Boko Haram n'ont pas été oubliées et ne doivent pas perdre espoir, dit la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai, lauréate du prix Nobel de la paix 2014, dans une lettre ouverte publiée mardi pour le premier anniversaire de leur enlèvement.

« Sachez que nous ne vous oublierons jamais. Nous serons toujours à vos côtés. Nous n'aurons pas de répit tant que vous n'aurez pas retrouvé vos familles », écrit l'adolescente que les talibans ont tenté d'assassiner en 2012 en raison de sa campagne en faveur de la scolarisation des filles.

« À mon sens, les dirigeants nigérians et la communauté internationale n'en ont pas fait assez pour vous aider », poursuit Malala, dont la fondation lance une campagne de collecte de messages de soutien baptisée #DearSisters.

Le futur président nigérian Muhammadu Buhari a promis mardi de faire le nécessaire pour obtenir la libération des 219 lycéennes toujours détenues, sans toutefois laisser d'illusion sur leur sort.

« Nous ne savons pas si les filles de Chibok peuvent être secourues. On ignore ce qu'elles sont devenues. Bien que je le souhaite au plus haut point, je ne peux pas promettre que nous les trouverons. Mon gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour les ramener », dit-il dans un communiqué.

Élu il y a deux semaines après avoir fait campagne pour plus de fermeté à l'égard de Boko Haram, Muhammadu Buhari prendra ses fonctions fin mai.

Au moins 2000 femmes et jeunes filles nigérianes ont été enlevées par Boko Haram depuis 2014 et réduites à l'état d'esclaves sexuels ou forcées à combattre, selon Amnesty International.


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Irak : la prison pour quatre employés de BlackWater

Written By Unknown on Selasa, 14 April 2015 | 16.05

La justice américaine a condamné lundi à la prison à vie Nicholas Slatten, ancien garde de la compagnie de sécurité privée Blackwater, et à trente ans de détention chacun de ses trois coaccusés pour le meurtre de 14 Irakiens désarmés en septembre 2007, à Bagdad.

Cette fusillade avait provoqué une flambée de protestations antiaméricaines dans le monde arabe.

Les quatre hommes avaient été reconnus coupables en octobre dernier par un tribunal fédéral de Washington.

À l'issue de sept semaines de délibérations, les jurés avaient estimé que trois des accusés - Dustin Heard, Evan Liberty et Paul Slough - avaient volontairement fait usage de leurs armes contre des civils, place Nissour, à Bagdad, afin de dégager un passage à un convoi du département d'État.

Le quatrième, Nicholas Slatten, avait été reconnu coupable d'assassinat.

Les peines ont été prononcées lundi par le juge Royce Lamberth.

À la suite de la fusillade, le gouvernement irakien avait retiré sa licence à la société Blackwater, qui a pris le nom de Xe Services en 2009 puis celui d'Academi en 2011.


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Moscou prêt à livrer des systèmes de défense antimissiles S-300 à l'Iran

Le président russe, Vladimir Poutine, autorise à nouveau la livraison de systèmes de défense antimissiles S-300 à l'Iran. Selon un communiqué du Kremlin, il a signé lundi un décret annulant l'interdiction de livrer de telles armes à la République islamique.

Le Kremlin ne spécifie cependant pas si des missiles S-300 seront bel et bien livrés à l'Iran à brève échéance.

L'interdiction levée par le président Poutine avait été décidée en 2010 par son prédécesseur, Dmitri Medvedev. Ce dernier appliquait ainsi la résolution 1929 des Nations unies, qui visait à sanctionner l'Iran pour la poursuite de son programme nucléaire.

Cette annonce survient 10 jours après que l'Iran et les membres du groupe 5+1, dont la Russie, se sont entendus sur les principaux paramètres d'un futur accord d'au moins 10 ans sur le nucléaire iranien. Un accord final doit être conclu d'ici le 30 juin.

L'entente prévoit une limitation importante des capacités d'enrichissement d'uranium de l'Iran et une supervision internationale de ses activités, en échange d'un assouplissement des sanctions qui touchent le pays. Toutefois, on ne sait ni quand ni comment ces sanctions seront levées.

Téhéran avait convenu d'acheter des missiles S-300 de la Russie pour 800 millions de dollars en 2007.

Lorsque le président Medvedev avait interdit leur livraison, l'Iran avait saisi la Cour internationale d'arbitrage, à Genève, pour demander un dédommagement de 4 milliards de dollars. L'affaire n'a cependant jamais été tranchée.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a pour sa part fait savoir que Moscou a aussi commencé à livrer des céréales, des biens d'équipements et des matériaux de construction à l'Iran, contre du pétrole, dans le cadre d'un accord de troc.

« En échange de produits pétroliers iraniens, nous livrons certains produits. Cela n'est pas interdit ou limité par l'actuel régime de sanctions », a soutenu Sergueï Riabkov.

Le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, soutient que le secrétaire d'Etat américain John Kerry a fait part au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov de l'inquiétude de Washington au sujet de la décision d'autoriser la livraison de systèmes de défense antimissiles S-300.

Selon M. Earnest, la Maison-Blanche est aussi préoccupée par l'accord de troc annoncée par le ministre Riabkov.


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