La diffusion de vidéos montrant des rebelles achever à l'arme automatique des soldats loyalistes provoque l'indignation de l'Organisation des Nations unies (ONU) et d'ONG internationales.
Les exécutions auraient eu lieu près de Saraqeb, dans la province d'Idlib.
Amnistie internationale a dénoncé des images « choquantes d'un crime de guerre potentiel en train de se produire, qui démontrent le mépris absolu du groupe armé en question pour le droit humanitaire international ».
De son côté, un porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Rupert Colville, a indiqué que, selon un premier visionnage, « les soldats [tués] n'étaient plus en train de combattre, et par conséquent, à ce stade, cela ressemble très vraisemblablement à un crime de guerre, un de plus ».
« Nous appelons toutes les parties à respecter la législation humanitaire internationale. » — Rupert Colville, Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme
La Grande-Bretagne s'est déclarée « profondément préoccupée » par les images diffusées, tandis que la France a « condamné avec fermeté » ce qu'elle a qualifié de « massacres avérés ».
« Il n'y a aucune justification à ce type de comportement. Quiconque commet de telles atrocités devra en rendre compte », a déclaré pour sa part la porte-parole du département d'État, Victoria Nuland.
Par ailleurs, le Conseil national syrien (CNS), une des composantes de l'opposition en exil, a exhorté l'Armée syrienne libre (ASL) et « les mouvements qui animent la révolution sur le terrain à demander des comptes à quiconque viole les droits de l'homme ».
Le chargé des droits de l'homme au sein du CNS, Radif Moustapha, a estimé que les crimes des combattants rebelles étaient « sans commune mesure » avec ceux du régime.
L'ONU et des ONG internationales ont déjà accusé régime et rébellion de « crimes de guerre et contre l'humanité » en près de 20 mois d'un conflit sanglant.
Des antécédents
Le 31 juillet 2012, des vidéos diffusées sur Internet montraient des rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) exécutant des partisans du régime à Alep.
Les exécutés étaient identifiés comme étant des membres de la tribu des Berri, qui participent aux combats aux côtés des forces du régime.
Le 13 août, des vidéos montraient des rebelles jetant des corps du toit d'un bâtiment, égorgeant un homme et exécutant un autre par balle.
Quelque 300 personnes auraient assisté à ces rencontres.
L'objectif de ces réunions est de préparer des entraînements militaires en Arabie saoudite, dans la région de Tobrouk, pour des insurgés syriens. Des officiers saoudiens à la retraite se chargeraient de l'entraînement des insurgés aux techniques de la guérilla urbaine, aux combats dans les montagnes ainsi les attaques contre les casernes militaires.
Cette formation « intensive » sera donnée à environ 3000 insurgés.
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L'image des rebelles syriens éclaboussée par l'exécution sommaire de soldats
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