Le Canada ne représente pas une menace à la sécurité de la Russie, et les récentes révélations voulant qu'un officier de la marine canadienne ait espionné pour le compte de Moscou ne viendront pas nuire à la relation entre les deux pays, a déclaré vendredi l'ambassadeur de Russie au Canada.
Lors d'un discours prononcé à Toronto, Georgiy Mamedov a déclaré que cette histoire n'était pas au coeur des préoccupations sécuritaires russes. Selon lui, il s'agit d'un scandale « très marginal » en proportion des dossiers russes en matière de sécurité.
Au dire de M. Mamedov, qui est en poste à Ottawa depuis 2003, la véritable menace qui pèse sur les deux pays est le terrorisme, et non pas les secrets militaires canadiens.
Espion accusé
Mercredi, le sous-lieutenant de la marine Jeffrey Paul Delisle a plaidé coupable à des accusations liées à l'espionnage et à des accusations de bris de confiance pour vendre des informations classifiées à la Russie de 2007 à 2012.
M. Delisle, âgé de 41 ans, est la première personne à être accusée en vertu de la Loi sur la sécurité de l'information, qui a été adoptée à la suite des attaques terroristes du 11 septembre 2001 contre les États-Unis.
L'homme a joint la marine en 1996 et, au moment de son arrestation plus tôt cette année, travaillait à titre d'analyste des menaces à Trinity, une installation militaire de haute sécurité à Halifax.
Son poste lui a donné accès à des renseignements partagés par un groupe de cinq pays: le Canada, la Grande-Bretagne, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et l'Australie.
La Couronne allègue que Delisle aurait volontairement approché l'ambassade russe à Ottawa pour y offrir ses services.
Il se serait alors fait demander par des responsables d'effectuer une recherche sur son ordinateur pour toute référence à la Russie, de copier ces informations sur une clé USB et d'envoyer le tout par courriel à un passeur étranger, a déclaré la Couronne.
Les Russes lui auraient versé 5000 $ pour les quelques premiers transferts, puis 3000 $ par mois.
Mamedov silencieux
L'ambassadeur Mamedov a dit ne pas vouloir parler de l'affaire, puisque celle-ci suivait son cours.
« Je vous ai déjà dit que cela ne nuirait pas à nos relations bilatérales de notre point de vue. Si vous voulez poser la question à vos leaders, faites-le, je ne peux que répondre au nom de mon gouvernement », a-t-il dit, apparemment sur la défensive alors qu'il se faisait demander à répétition par des journalistes de commenter le dossier.
Lors de la Guerre froide, M. Mamedov était en poste à Washington.
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