Élections au Cambodge : l'opposition crie à la fraude

Written By Unknown on Minggu, 28 Juli 2013 | 16.05

Les Cambodgiens ont voté dimanche pour renouveler leur parlement dans un scrutin sans grand suspense où le premier ministre Hun Sen, au pouvoir depuis 28 ans, devrait s'adjuger un nouveau mandat de cinq ans.

L'opposition, revigorée par le récent retour d'exil de son chef de file Sam Rainsy, dénonce des irrégularités et promet de se battre pour une vraie démocratie.

Elle estime que près d'un million de noms manquent sur les listes électorales et s'élève publiquement contre des achats de voix ou contre la campagne menée par les forces de sécurité en faveur de Hun Sen, premier ministre depuis 1985.

« La partialité des militaires et de la police a créé une atmosphère d'intimidation dans de nombreuses régions du pays. » — Human Rights Watch

Le Parti du peuple cambodgien (CPP), au pouvoir, est confiant dans sa victoire même si des commentateurs politiques n'excluent pas qu'une opposition plus forte ne rogne sa majorité à la chambre basse du parlement.

Plus de 9,6 millions de Cambodgiens étaient appelés aux urnes. Les premiers résultats pourraient être connus à partir de dimanche soir.

Le retour d'un opposant

« Cette élection n'est pas la fin de notre combat, c'est le début de notre lutte pour une vraie démocratie », a déclaré samedi Sam Rainsy, qui a fait campagne sans relâche depuis son retour d'exil le 19 juillet.

Gracié par le roi Norodom Sihamoni, l'ancien ministre des Finances de Hun Sen a multiplié les réunions, attirant de larges foules, et redonné du souffle à la campagne du Parti du sauvetage national du Cambodge, une alliance d'opposition qui comprend son propre parti.

Condamné par contumace en 2010 à 12 ans de prison pour diffusion de fausses informations et de cartes mensongères pour contester le nouveau tracé de la frontière convenu entre le Cambodge et le Vietnam, Sam Rainsy s'était exilé en France.

L'économie d'abord

Sous le gouvernement de Hun Sen, le Cambodge, en ruines après le génocide khmer rouge de la fin des années 1970, s'est transformé en l'une des économies les plus dynamiques d'Asie, notamment grâce à une industrie textile tournée vers l'exportation et à ses liens étroits avec la Chine.

Mais la croissance s'est accompagnée d'une montée des tensions sociales alimentées par les mauvaises conditions de travail dans un pays de 14 millions d'habitants où un tiers de la population vit avec moins de 68 cents par jour.

Le CPP est une redoutable machine électorale qui ne laisse guère de chance à l'opposition.

« Le CPP a 5,7 millions de membres, l'autre parti en a un peu plus d'un million », souligne Cheam Teap, un élu CPP qui prédit que son parti gagnera entre 88 et 92 sièges.

Dans l'Assemblée nationale sortante, le CPP comptait 90 sièges sur 123 alors que les partis désormais réunis sous la bannière du Parti du sauvetage national avaient 29 élus. Certains analystes sont toutefois tentés de parier sur une progression de l'opposition, au vu du soutien populaire affiché pendant la campagne.

Pour prévenir tout incident, il est interdit de faire campagne et de vendre de l'alcool dans le pays depuis vendredi minuit, ce pendant 48 heures.


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