Centrafrique : le chef rebelle suspend la Constitution

Written By Unknown on Selasa, 26 Maret 2013 | 16.05

Michel Djotodia, à la tête du regroupement rebelle Séléka qui a pris le pouvoir par la force en Centrafrique, a annoncé qu'il suspendait la Constitution et dissolvait le gouvernement, lundi.

Il entend diriger par ordonnances pendant trois ans, une « période de transition qui nous conduira à des élections libres, crédibles et transparentes », a-t-il déclaré.

Tout en se proclamant chef de l'État par intérim, M. Djotodia s'est engagé à maintenir dans ses fonctions le premier ministre actuel.

L'alliance rebelle Séléka, que dirige Michel Djotodia, a exécuté un coup d'État dimanche pour déloger le président François Bozizé. Ce dernier s'est réfugié temporairement au Cameroun.

Séléka regroupe cinq mouvements qui s'opposent à François Bozizé. Un accord de paix avait été signé à Libreville en janvier pour former un gouvernement d'unité nationale, mais les rebelles considèrent que l'accord n'a pas été respecté par M. Bozizé.

Qu'est-ce que les accords de Libreville?

Le 11 janvier 2013, après plusieurs jours de négociation au Gabon, le gouvernement et les rebelles avaient conclu une entente de cessez-le-feu qui permettait au président de rester en poste jusqu'à la fin de son mandat, en 2016. En échange, François Bozizé s'était engagé à mettre en place un gouvernement de transition dont le Séléka serait partie prenante, à libérer des prisonniers politiques et à intégrer les combattants rebelles dans l'armée régulière.

La capitale étant toujours en proie à la violence et aux pillages, M. Djotodia a par ailleurs annoncé l'instauration d'un couvre-feu de 19 h à 6 h et des patrouilles de sécurité.

Plus tôt lundi, deux ressortissants de l'Inde ont été tués par erreur par les forces françaises chargées de la protection de l'aéroport de Bangui.

L'Afrique du Sud à la défense du régime déchu

La prise de Bangui dimanche a été condamnée par les Nations unies et l'Union africaine, qui a suspendu la République centrafricaine et a décrété des sanctions visant les chefs du mouvement, dont celui qui s'est décrété président.

Washington, Paris, l'Union européenne et le conseil de Sécurité de l'ONU ont tous dénoncé le coup d'État.

Les rebelles ont pénétré dans Bangui après une offensive de quatre jours et se sont heurtés au contingent sud-africain, déjà sur place dans le cadre d'un accord militaire.

Treize soldats sud-africains ont été tués au cours de ces combats, 27 ont été blessés et un autre est porté disparu, a annoncé le président sud-africain Jacob Zuma.

Selon M. Zuma, les soldats sud-africains, attaqués dans leur base par plus d'un millier de rebelles, se sont battus pendant neuf heures près de Bangui, infligeant de lourdes pertes aux hommes de la rébellion, qualifiés de « bandits ». « Nos soldats ont payé le prix ultime au service de leur pays, l'Afrique du Sud », a-t-il dit, alors que le commandement sud-africain est sous le feu des critiques et accusé de ne pas avoir retiré ses hommes.à temps.

« Nous avons décidé de ne pas nous retirer de Centrafrique en raison de l'existence d'un accord entre nos pays, a également annoncé M. Zuma. Quand la poussière sera retombée, nous évaluerons si notre présence est encore nécessaire. »


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